20/10/2015
retour sur le texte historique et capital de Frédéric Lordon
qu'on peut lire par exemple ici :
http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capit...
la meilleure version car enrichie par d’excellentes affiches ! (cliquer dessus pour les voir et lire le texte
"Personne ne doit oublier que nous sommes le nombre, la grande et l’immense majorité"
"Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro."
"(commencer à) mesurer la radicalité idéologique des institutions européennes"
(eh oui ! c’est très juste ! comme le montre le texte du M’PEP http://www.m-pep.org/Etude-sur-la-reddition-du-gouvernement-et-du-parlement-grecs-et-sur-la-maniere )
"on s’est toujours demandé comment il pouvait se trouver des personnes pour qualifier l’Europe de « démocratique » sans aussitôt sombrer dans le ridicule.
"On ne compte plus les intellectuels qui, sous l’emprise de leurs terreurs nocturnes, ont fini par renoncer à penser quoi que ce soit" (eh oui ! c’est ce à quoi on assiste chez beaucoup !
"Il fallait vraiment avoir perdu toute colonne vertébrale pour s’interdire de penser à ce point"
"en arriver à oublier que la souveraineté, dans son concept, c’est-à-dire comme « décider en commun », n’est pas autre chose que la démocratie même"
les éternels altereuropéistes : "Laurent veulent « changer l’Europe » et une « Europe du travail »….et pourquoi pas une OTAN pacifique et anti-impérialiste ?"
(son discours sur l’Allemagne : qu’est-ce qu’il cherche là
Là pas d’accord ! Non, ce n’est pas la manie d’un peuple, c’est la manie d’une classe, la classe des rentiers et des financiers. Hé ! là ! les marxistes ! ne nationalisez pas un comportement typiquement capitaliste, idéologique, et donc de classe.)
"qu’une frange de gauche radicale en Allemagne se déclare scandalisée et se lève contre son propre gouvernement, d’ailleurs en une démonstration de ce qu’est vraiment l’internationalisme"
oui !
alors qu’une certaine gauche, avec son « ’internationalisme-réflexe » a « l’entendement en erreur système » très bonne formule ! il a bien compris ce qui se passe dans ces esprits qui, en se prétendants des penseurs « matérialistes » « dialectiques » et « scientifiques » se sont figés dans des inhibitions religieuses et n’ont pas évolués depuis 1914 alors que le monde a changé autour d’eux.
"On reconnaît la servitude volontaire, ou comme dirait Bourdieu la violence symbolique, à ceci que les dominés épousent fondamentalement la croyance des dominants, même si c’est la croyance constitutive d’un ordre qui les voue à la domination, parfois à l’écrasement."
"mentalement prisonnier de l’euro, et l’on sait désormais où conduit ce type d’enfermement volontaire."
Et j’aime bien sa conclusion historique :
"Le destin de l’Union européenne est maintenant celui des entreprises devenues haïssables : elle n’est plus qu’en attente de son renversement."
http://blog.mondediplo.net/2015-07-18-La-gauche-et-l-euro... la version d’origine avec des commentaires en bas, très intéressants eux aussi.
« Nous, à gauche, devons arrêter d’être l’incarnation de la gentillesse et de la naïveté, pleins d’empathie envers nos ennemis." exact !
« L’attachement (hypnotique ?) de la gauche et de larges couches des populations européennes à l’euro est aussi le résultat des graves défaites de la pensée de cette gauche depuis plusieurs décennies dans le champ des luttes symboliques, en raison, entre autre, de transformations sociologiques profondes »
par contre à Pekka « Il me semble que la réponse est :faire comme la Grèce et comme l"Espagne, construire d’autres Syria d’autres Podémos » l’actualité, et Lordon dans son article a bien montré que justement ça ne servirait à rien, j’aurais plutôt envie de répondre : construire l’UPR, car c’est sinon la condition suffisante, mais la condition nécessaire et préalable à toute libération !
et d’ailleurs il est remarquable et lamentable (et ça montre que malgré les rodomontades de FA la pensée UPR n’est pas encore très répandue) qu’aucun des commentateurs n’a introduit la position de l’UPR là-dedans !
« Il faudra aussi attendre un ras-le-bol des populations nationales soumises à la Règle de l’euro et toutes les avanies y afférentes, pour que les choses commencent à bouger. Mais il ne faut pas se leurrer : jusqu’à présent on s’accommode bien des millions de chômeurs, en particulier jeunes, qui cherchent désespérement un travail »
eh oui ! c’est bien là le problème ! d’ailleurs en Espagne il y a un chômage bien pire qu’en France, et ça ne remue pas tant que ça l’opinion visiblement.
« L’Europe a besoin d’une gauche crédible. Et ce n’est pas crédible de continuer a soutenir l’euro en promettant l’électorat des politiques progressistes. »
« Merci Frédéric Lordon de tenter de réveiller la gauche de sa torpeur européiste
Je suis toujours sidéré de constater, jour après jour, échec après échec, l’attachement irrationnel, quasi-religieux »
« Pour des générations abruties par le néo-libéralisme, la politique c’est un truc chiant et qui n’a aucune incidence sur la vie quotidienne. » là on rejoint l’argument de FA sur l’Europe une dictature qui s’est imposée par l’ennui : « hou ! les affaires européennes c’est compliqué ! on n’y comprend rien ! vaut mieux les laisser se débrouiller » etc
« Il y a du pain sur la planche, et je ne suis pas sur qu’on ait le temps » hélas …
etc etc j’arrête il y a une foule de choses justes et interessantes dans les commentaires (mais surtout dans l’article de Lordon, d’abord !)
la souveraineté (=la démocratie) est le grand ennemi de la finance : http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/24/crise-des-agricult...
(et j'ajoute : le capitalisme nuit gravement à la santé)
Et maintenant Sapir, une réflexion capitale !
La Grèce, la gôche, la gauche (I) par jacques Sapir | histoireetsociete
Et si les grecs avaient écouté ce que leur conseillait Eric TOUSSAINT ???
Et si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la Commission d’audit ?
6 octobre par Eric Toussaint
Lors d’une conférence de presse tenue le 25 septembre 2015 au Parlement grec par la Commission pour la vérité sur la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. grecque, Éric Toussaint, coordinateur scientifique de la Commission, répond avec précision à la question d’un journaliste qui se résume à « Que se serait-il passé si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la commission pour la vérité sur la dette grecque et avait suspendu le paiement de la dette ? » Éric Toussaint explique que loin de provoquer une catastrophe, la suspension de paiement combinée à d’autres mesures aurait permis à la Grèce de trouver une bien meilleure issue à la crise que ce que représente l’application du 3e mémorandum.
Éric Toussaint : Merci beaucoup pour la question qui est évidemment l’objection centrale qui vient de tous ceux qui affirment qu’il n’y avait pas d’autre solution. La question consiste à dire : si le gouvernement avait pris en compte les conclusions du rapport, il aurait dû suspendre le paiement de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. et cela aurait produit une situation tout à fait catastrophique, chaotique et défavorable pour le pays.
Pour répondre, il faut passer en revue de manière très sérieuse ce qui s’est passé. La Grèce a poursuivi, après les élections du 25 janvier, des remboursements jusqu’à la tenue du référendum du 5 juillet 2015 pour un montant d’environ 7 milliards d’euros.
En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement.
En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement. Pourtant, il restait au moins 7,2 milliards d’euros dans le cadre du programme qui avait été prolongé jusqu’au 30 juin |1|. D’autres sommes restaient disponibles, notamment au niveau du fonds européen de stabilité financière (FESF) et aussi du côté de la BCE BCE
Banque centrale européenne La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier. qui perçoit des intérêts élevés sur les titres grecs qu’elle détient. Mais les créanciers qui souhaitaient asphyxier le gouvernement Tsipras ne lui ont rien versé.
Posons-nous la question suivante : si le gouvernement grec, le 20 février, au lieu de s’engager à continuer à rembourser la dette, avait dit « J’applique le paragraphe 9 de l’article 7 du règlement 472 adopté par le parlement européen le 21 mai 2013 enjoignant aux États membres de l’UE soumis à un plan d’ajustement structurel Ajustement structurel Politique économique imposée par le FMI en contrepartie de l’octroi de nouveaux prêts ou de l’échelonnement d’anciens prêts. de réaliser un audit intégral de leur dette afin d’expliquer pourquoi la dette a atteint un niveau insoutenable et afin de déceler des irrégularités éventuelles |2| », s’il avait dit « J’applique ce règlement et puisque j’audite la dette pour déterminer s’il y a eu des irrégularités, je suspends de manière provisoire le paiement et je ne préjuge pas de la suite. J’entre dans une négociation sur cette base », si de manière complémentaire il avait pris des mesures pour résoudre la crise bancaire tout en protégeant le dépôt des épargnants, est-ce que la situation n’aurait pas été bien meilleure que ce qui s’est produit entre février et juin ?
Prolongeons le raisonnement : si le gouvernement s’était réellement appuyé sur les travaux de notre commission, que se serait-il passé ? Rappelons que notre commission a été créée après le 20 février, elle a été instituée le 4 avril |3|, notamment en tenant compte de ce règlement 472 qui est dans l’acte de création de cette commission. Si, sur la base des conclusions préliminaires que nous avons rendues publiques les 17 et 18 juin et sur la base du résultat du référendum du 5 juillet, le gouvernement grec avait dit : « Pendant six mois, nous avons remboursé nos dettes. Cela a coûté au pays 7 milliards d’euros. Les caisses de l’État maintenant sont vides. Nous avons fait des concessions absolument énormes à nos créanciers et ceux-ci en contrepartie n’en ont fait absolument aucune. Ils ont même augmenté leurs exigences ».
Donc, si sur la base du référendum et de nos travaux, le gouvernement avait suspendu le paiement de la dette à partir du 5 juillet, cela aurait permis d’éviter de rembourser à la BCE un montant extrêmement important, de quasiment 7 milliards d’euros supplémentaires, somme remboursée à la BCE entre le 5 juillet et septembre 2015.
Il fallait prendre des mesures fortes
Il était possible pour le gouvernement grec de s’appuyer à la fois sur le résultat du referendum du 5 juillet (à savoir le refus des propositions des créanciers notamment en matière de dette) et sur nos travaux pour suspendre le paiement de la dette et prendre des mesures évidemment fortes pour les banques puisque les banques étaient fermées par la BCE et par la Banque centrale Banque centrale La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale. de Grèce.
Il fallait prendre des mesures fortes protégeant les dépôts des épargnants grecs tout en résolvant le problème des banques grecques, il fallait instituer une monnaie complémentaire et prendre aussi des mesures fortes en matière de taxes pour augmenter les recettes |4|. Si ce plan B avait été appliqué, je suis persuadé, cher journaliste, que ce n’aurait pas été la catastrophe. Je suis persuadé que les créanciers auraient été forcés à se mettre véritablement autour de la table de négociation.
Le gouvernement d’Alexis Tsipras sous la pression des créanciers a choisi une autre voie. En signant un mémorandum dans les conditions qu’on connaît, c’est-à-dire sans qu’il y ait un véritable débat avec possibilité d’amendements au parlement et sans respecter le résultat du référendum, les autorités grecques se sont engagées dans un nouveau programme – le troisième – qui implique des emprunts supplémentaires d’un montant de 86 milliards d’euros qui vont servir largement à rembourser les anciennes dettes que nous avons identifiées comme illégitimes, illégales et insoutenables et qui comprennent un montant de 25 milliards d’euros destinés à recapitaliser les banques grecques qui ont déjà reçu 48 milliards d’euros depuis 2010.
Et nous savons parfaitement que les 25 milliards d’euros ne suffiront pas à assainir la situation des banques grecques. Ce ne sera pas suffisant parce que ce que l’on appelle les « non performing loans », c’est-à-dire les prêts bancaires qui sont en défaut de remboursement, sont supérieurs au capital des banques grecques. Les banques grecques sont insolvables. C’est la situation réelle. Et les 25 milliards d’euros ne suffiront pas.
Il faut dire la vérité : il est possible que dans six mois ou dans neuf mois, les dépôts des grecs supérieurs à 100 000 euros seront affectés par des mesures fortes pour sauver les banques grecques.
Et les mesures d’austérité, comme l’a expliqué mon collègue Michel Husson, vont impliquer que la Grèce sera incapable d’atteindre les objectifs fixés par l’UE. Il ne sera pas possible d’atteindre les objectifs fixés pour 2016, pour 2017 et 2018. Donc, les créanciers européens vont demander des efforts supplémentaires à ceux à qui ils en ont déjà demandés.
Il est faux d’affirmer que si la Grèce avait suspendu le paiement et avait suivi les conclusions préliminaires du comité, la situation aurait été catastrophique.
Je termine en disant qu’il est faux d’affirmer que si la Grèce avait suspendu le paiement et avait suivi les conclusions préliminaires du comité, la situation aurait été catastrophique.
En résumé, nous considérons :
1. qu’il n’est pas normal de continuer à emprunter dans des conditions d’illégitimité et d’illégalité – parce que le troisième mémorandum est entaché d’illégalité et d’illégitimité ;
2. que, comme l’a dit mon collègue Michel Husson, la situation économique du pays ne va pas réellement se redresser.
Nous publierons bientôt un document que nous avons adopté et que nous sommes en train d’éditer sur la situation des banques grecques. Nous montrerons à quel point, malheureusement pour le pays, la situation des banques grecques reste absolument préoccupante. Nous soulignerons que les 25 milliards d’euros de dettes supplémentaires contractées pour recapitaliser ces banques restent aux mains d’actionnaires privés minoritaires. Alors que le Fonds hellénique de stabilité financière et l’État grec sont les actionnaires majoritaires des banques, ils n’exercent pas leur responsabilité d’actionnaires parce qu’ils ont accepté des actions appelées préférentielles qui ne leur donnent pas le droit de vote et donc qui laissent aux mains d’actionnaires minoritaires privés le sort des banques grecques.
Monsieur Mariani est co-responsable de l’échec et du désastre de la banque Dexia. Et c’est lui le responsable du Fonds de stabilité financière en charge de la recapitalisation des banques grecques.
Ce Fonds de stabilité financière est dirigé par Pierre Mariani |5| qui est co-responsable de l’échec de la banque Dexia que je connais bien parce que c’est une banque belgo-française qui a dû être sauvée à trois reprises par les autorités belges, françaises et luxembourgeoises.
Monsieur Mariani est co-responsable de l’échec et du désastre de la banque Dexia. Et c’est lui le responsable du Fonds de stabilité financière en charge de la recapitalisation des banques grecques.
Est-ce que vous trouvez normal de confier la direction de l’organisme chargé de gérer la recapitalisation des banques grecques à quelqu’un ayant une importante responsabilité dans le désastre d’une grande banque comme Dexia, qui a eu des effets désastreux sur les finances publiques de la Belgique, de la France et du Luxembourg et qui a vendu en masse des prêts toxiques aux municipalités françaises ? Est-ce que vous trouvez normal de continuer à faire confiance à Pierre Mariani ? Quand Dexia a été sauvée par l’État belge, Pierre Mariani a dû la quitter à cause de sa gestion désastreuse et pourtant il a eu droit à un parachute doré d’un million d’euros. Pour l’année 2012, Dexia lui a versé 1 million 700 000 € |6|. Ensuite il a atterri ici en Grèce pour gérer les banques grecques. Posez-vous la question : Est-ce normal ? Est-ce normal que les intérêts des citoyens grecs et du pays soient confiés à des personnages de ce type-là ? Est-ce qu’il n’y a pas un scandale majeur et une contradiction au vu des intérêts de défense de la nation ?
Si on avait suivi les recommandations de la Commission pour la vérité sur la dette grecque, on aurait commencé à trouver une solution au problème de la Grèce. En refusant de prendre en compte nos conclusions et en continuant dans la voie du troisième mémorandum, je suis désolé de vous dire que les problèmes de la Grèce ne sont pas résolus, la dette va continuer à constituer un poids insupportable pour les épaules du peuple grec fragilisées par cinq ans d’austérité imposée par les créanciers. De plus, le problème des banques grecques n’est pas résolu.
Alors, peut-être les créanciers concéderont-ils à la Grèce, en échange de la capitulation, un allègement de la dette sous la forme de l’allongement de la durée de remboursement. Mais vous savez comme moi que dans l’accord qu’a signé la Grèce, il n’y a pas d’engagement à réduire la dette grecque. Il y a éventuellement l’ouverture d’une perspective de quelque chose en matière de dette si le gouvernement grec accomplit ce que demandent les créanciers. Pas plus.
Vous savez comme moi que le FMI FMI
Fonds monétaire international Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 188 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
Cliquez pour plus. a dit que la dette grecque allait atteindre 200% du PIB PIB
Produit intérieur brut Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées.
Le Produit intérieur brut est un agrégat économique qui mesure la production totale sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées. Cette mesure est notoirement incomplète ; elle ne tient pas compte, par exemple, de toutes les activités qui ne font pas l’objet d’un échange marchand. On appelle croissance économique la variation du PIB d’une période à l’autre. mais que le même FMI a dit qu’il ne réduirait pas ce que la Grèce lui doit ! Le FMI est pour une réduction de la dette grecque sauf en ce qui le concerne. Vous croyez que le FMI va convaincre les Européens de concéder une réduction de la dette s’il dit lui-même : « La dette est insoutenable mais moi je refuse de participer à une réduction de la dette grecque. C’est à vous, les Européens, de le faire. » ?
Vous croyez qu’en acceptant la logique du troisième mémorandum vous allez réellement sauver la situation du pays ? Nous pensons, malheureusement, que ce ne sera pas le cas, que le problème de la dette grecque va rester central dans les années qui viennent. Le travail d’audit de la dette grecque a commencé en 2011 lorsque le comité citoyen d’audit de la dette grecque (ELE) a été constitué avec toute une série de personnes qui par la suite sont devenues membres de l’actuelle commission créée en avril 2015. ELE a connu une seconde vie grâce au choix de la Présidente du Parlement grec qui, à ce moment-là, a reçu le soutien du Premier ministre et du Président de la République. Rappelez-vous, le 4 avril, ils étaient là.
Notre détermination à aider la Grèce reste intacte.
Malheureusement, par la suite, le gouvernement n’a pas suivi nos recommandations. Nous ne savons pas quel sera notre statut dans dix jours lorsque le nouveau président du Parlement sera élu |7|.
Mais peu importe le statut, comme l’a dit la présidente actuelle du Parlement, nous continuerons nos travaux. Comme nous n’étions pas rémunérés, pour nous, rien ne va changer. Notre détermination à aider la Grèce reste intacte.
Si nous devons venir en prenant en charge nos billets d’avion pour nous rendre ici, et si nous devons demander à des Grecs de nous héberger pour réduire les dépenses de la commission, nous irons dans des familles grecques qui nous recevront et qui pour certaines nous reçoivent déjà. Nous continuerons notre travail.
Et j’espère qu’un jour, il y aura un gouvernement grec qui prendra en compte, dans l’intérêt du peuple grec, les résultats de nos travaux parce que nous les avons faits, je vous le garantis, avec pour seul objectif de défendre le peuple grec, tous les peuples d’Europe et de la planète, pour une solution juste à la grande question de la dette illégitime Dette illégitime Comment on détermine une dette illégitime ?
4 moyens d’analyse
* La destination des fonds :
l’utilisation ne profite pas à la population, bénéficie à une personne ou un groupe.
* Les circonstances du contrat :
rapport de force en faveur du créditeur, débiteur mal ou pas informé, peuple pas d’accord.
* Les termes du contrat :
termes abusifs, taux usuraires...
* La conduite des créanciers :
connaissance des créanciers de l’illégitimité du prêt. .
Transcription réalisée par Mariella Caponetto et complétée par Éric Toussaint.
Notes
|1| Le programme du deuxième mémorandum qui devait normalement s’achever le 28 février 2015 avait été prolongé de 4 mois lors de l’accord du 20 février entre le gouvernement Tsipras et l’Eurogroupe.
|2| Règlement (UE) n ° 472/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres de la zone euro connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriser...
|3| Voir http://cadtm.org/4-avril-2015-Journee-historique
|4| Voir http://cadtm.org/Une-alternative-est-possible-au
|5| https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mariani
|6| http://www.rtbf.be/info/economie/detail_pierre-mariani-a-...
|7| Le 4 octobre 2015, Nikos Voutsis, ancien ministre de l’intérieur du gouvernement Tsipras, a été élu président du parlement en remplacement de Zoe Konstantopoulou. Devant les médias, Zoe Konstantopoulou lui a remis le rapport de la commission sur le 3e mémorandum (http://cadtm.org/Analyse-de-la-legalite-du) et a affirmé qu’elle continuerait à s’investir dans les travaux de la commission.
10/10/2015
Victor Dedaj sur les médias
Victor Dedaj. Voilà quelqu'un d'intelligent Victor Dedaj ! et qui sait réfléchir.
Les conférences de François Asselineau durent plusieurs heures ? ben oui "pour dire la vérité il faut du temps, le mensonge lui s'accommode très bien de la vitesse"
Et par exemple comme dit Victor Dedaj il y a des choix dans l'info qui en disent long ....
https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/10/26/arcelo...
http://www.lecourrier.ch/132204/l_impossible_quadrature_du_cercle_de_l_euro
Au Parti Communiste il y en a qui commencent à comprendre :
LISONS le texte ci-dessous, qui est un commentaire posté sur Internet par militant communiste anonyme :
"Dans la conclusion de la déclaration du PCF on peut noter le début d’une orientation que certains, après avoir lu et compris le traité de Lisbonne, avaient déjà choisie clairement depuis 2007… Enfin, mieux vaut tard que jamais !
« Réfléchissons collectivement, nous les communistes, pour envisager la rupture avec les logiques austéritaires européennes, même si cela conduit à une sortie progressiste de la zone euro et de l’UE, et la reconquête de la souveraineté populaire »
La seule chose qui soit progressive dans ce texte c’est la compréhension enfin ! du but ultime de la construction européenne par les instance du PCF…
La sortie de l’euro n’est pas prévue dans les traités et il ne reste donc que l’article 50 du TFUE pour sortir de l’UE « progressivement », en 2 ans maximum…
Combien de temps faudra-t’il encore aux instance du PCF pour conclure que seule la sortie légale de l’UE permettra à la France de se sortir de ce guêpier à moindre frais et sans qu’aucun état-membre ni aucune Troïka ne puisse s’y opposer ?… Le temps nécessaire à faire oublier qu’ils ont soutenu la construction européenne jusqu’à présent ?…, qu’ils se sont trompés sur toute la ligne ?…, le temps nécessaire pour trouver une bonne vielle dialectique d’enrobage pour éviter de faire amende honorable en l’avouant franchement ?
Peut-être que dans un grand élan de courage, il daigneront rejoindre le seul parti qui propose un grand rassemblement de tous les Français pour sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN légalement, en mettant de côté, le temps de la procédure, les clivages politiques de chacun, dans l’intérêt national, et cela jusqu’à la libre reprise de nos « guerres gauloises », hors de l’influence et de la tutelle de Washington et de Bruxelles…
Cette « union sacrée » est d’une nécessité absolue. Elle ne se fera pas sans les communistes français, pas plus que les communistes ne pourront la réaliser seuls…
Asselineau peut ne pas plaire à tout le monde (c’est mon cas…), mais sa maîtrise parfaite de l’appareil d’état et sa connaissance profonde des institutions européennes font de lui un garant implacable et honnête pour réaliser cette transition dans des conditions de légalité et de sérénité optimale.
Je rappelle que l’UPR a inscrit dans sa charte sa propre dissolution, une fois la France sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN et dès la tenue des premières élections générales libres.
Le PCF sans une France indépendante ne peut pas être le PCF et la France sans le PCF ne peut pas être la France indépendante. Si nous voulons que notre pays se libère de la colonisation americano-financière, il faut faire front commun en remisant nos clivages, le temps nécessaire.
En rejoignant au plus vite cette coalition, le PCF a tout à gagner, même s’il lui aura fallu à nouveau si longtemps pour se décider à entrer en guerre…
Si le PCF daignait quitter les collabocialistes pour rejoindre cette coalition, je crois sincèrement que le séisme politique qui en résulterait provoquerait la chute de l’euro-dictature dans les plus brefs délais.
Allons, mesdames et messieurs du PCF, à votre réalisme et à votre courage !… Ça ne sera pas perdu… Le monde attend la France Libre et la France Libre attend le PCF…
Bougez-vous, bordel ! A l’UPR, personne ne vous demande de renoncer à vos convictions et beaucoup de communistes l’ont déjà très bien compris…"
"la première chose à faire quand vous êtes dans la panade
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05/10/2015
crimes
Une étasunienne responsable du dossier « crime informatique ». Seigneur ! C'est quand on assassine un ordinateur de ses propres mains ?
Voyons ! il ne faut pas oublier que dans les pays anglo-saxons est « crime » tout ce qui est illégal : vous donnez à manger aux pigeons dans une ville où le maire l'a interdit, c'est un crime, vous arrachez une affiche électorale, c'est un crime, vous tuez votre mère c'est un crime, vous tuez votre belle-mère c'est un crime, vous faites l'amour à votre femme un jour où elle a mal à la tête c'est un crime, vous fumez dans un café en France, ou sur un trottoir de San-Francisco, c'est un crime, vous escroquez et ruinez des millions d'épargnants, non là c'est pas un crime c'est un délit financier, et si vous les poussez au suicide en les licenciant là c'est votre droit le plus strict, même là on vous félicite : c'est une mesure d'assainissement financier de l'entreprise.
04/10/2015
effarant la presse actuelle !
) décembre 2011
Ce matin on parle encore de réduire encore le droit de grève à RIEN, à n'être qu'une amusette purement symbolique (que Sarko pourra se rigoler de dire après que "quand il y a une grève en France personne ne s'en aperçoit", et pour cause : on fait tout pour qu'il en soit ainsi, et après ils s'en vantent sans se rendre compte que ça les accuse !). Les rares grèves (pas les grèves des fonctionnaires, qui « les » arrangent bien, puisque là les seuls pénalisés sont les grévistes eux-même, qui perdent leur salaire, tandis que le travail est tout aussi bien fait : s'il ne l'est pas ce jour là il l'est le lendemain !) qui entrainent un désagrément (et donc qui sont de VRAIES grèves, parce que par définition, je le rappelle, une grève c'est une épreuve de force, c'est quelque chose qui doit faire pression sur l'employeur, donc qui DOIT, NORMALEMENT, causer du désagrément) ont été, l'une après l'autre interdites (dernier en date l'obligation de recevoir les enfants dans les écoles même en cas de grève des enseignants), maintenant ils s'attaquent aux grèves dans l'aviation. Et comme c'est encore une des rares grèves qui causent du désagrément (dont dont on s'aperçoit ! Encore, elles), le gouvernement des patrons tout de suite monte au créneau pour les interdire, ou imposer un « service minimum », ce qui est la même chose – c'est évident, un peu de bon sens que diable ! -
Donc, pour annoncer ça que dit le journaliste de la radio ?
« Faut-il faire évoluer le droit de grève »
En fait bien-entendu il ne s'agit pas de le « faire évoluer » mais tout simplement de tailler dedans, de le réduire !
C'est vraiment la Pravda ! Les mass-médias actuels ! (et dire que nos pays ont en plus le toupet de donner des leçons de liberté de la presse aux autres pays !!!). Un vocabulaire aussi faux et spécieux je ne vois que les soviétiques pour trouver pareil !
Et quelle bassesse ça dénote chez les « journalistes ».
Comme disait l'autre : « Jamais je n'oserais insinuer que les journalistes sont des putes. Ce serait faire injure à ces braves filles qui gagnent si durement leur vie. »
30/09/2015
ce que cache la politique routière
Vaches à lait dans le viseur ? Oui, mais pas que !
Manuel Valls veut abaisser les limitations de vitesse de 10km/h.
L’arbre qui cache la forêt serait de ne pointer du doigt que les vaches à lait que nous sommes, nous automobilistes, dans la multiplication des amendes inévitables que nous serons amenés à payer sous prétexte de plus de sécurité (la nouvelle religion, puisque l’ancienne ne « marche » plus ! http://miiraslimake.over-blog.com/article-1581090.html)
Aujourd’hui, sans remettre en cause la politique relative à la sécurité routière qui a contribué à sauver des milliers de vies, (au fait savez-vous, ce que montrent les statistiques ? que les routes sont devenues 9 fois plus sûres qu’en 1970, curieusement ça nos « instances » ne nous le disent jamais … http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo...) certaines limitations de vitesse, là où elles sont installées, sont asphyxiantes voir dangereuses
[Tout à fait ! les gens bien souvent habitués à passer toute leur vie à rouler à 45 à l’heure (car avec le caractère impitoyable et paranoïaque de la répression actuelle, il ne faut même pas risque de juste frôler les limites légales, il faut donc se ménager une marge de sécurité (sécurité administrative ! qui est devenue la plus importante et la plus cruciale de nos jours !!), les gens lorsqu’ils se retrouvent exceptionnellement sur une autoroute au milieu de bolides et de gros-culs filant à 130 ne savent plus conduire à des vitesses pareilles et deviennent dangereux]
et même que, je l'ai constaté, on est tellement habitué à constamment rouler exclusivement à une vitesse sans aucun rapport ni considération avec ni la voiture ni la route ni la circulation, mais déterminée uniquement par l'oeil rivé sur le cadran du compteur, qu'on n'est plus jamais capable de seulement penser à rouler à plus que 45 km à l'heure, même quand on se trouve sur une route.
Avec la paranoïa actuelle des autorités sur les feux-rouge et la répression mortelle qu’ils installent à ce niveau, ça va être cause d’accidents, car les gens vont prendre l’habitude de piler à mort à chaque fois qu’ils vont apercevoir que le feu est en train de passer à l’orange au moment où ils passent, et il va y avoir des voitures qui vont se rentrer dedans.
Un exemple : une limitation à 40 km/h sur une 3 voies urbaine, dite « rapide », avec toute l’attention d’un automobiliste attaché à respecter la vitesse se retrouvera à regarder plus souvent son compteur pour faire attention à sa vitesse que la route et les éventuels obstacles inhérents à la route, ce qui est déjà le cas avec les limitations à 50km/h ou 90km/h sur des lignes droites départementales à perte de vue à deux voies.
Il sera donc quasiment impossible de ne pas se retrouver en excès de vitesse (c'est d'ailleurs le BUT de l'opération), si l’automobiliste ne passe pas plus de temps à regarder son compteur que la route.
Le nombre de tués ou/et de blessés sur la route (déjà divisé par 9 depuis 1971) a très certainement atteint un seuil incompressible, lié aux aléas du risque inhérent de la route, quelles que soient les nouvelles lois qui pourraient être instaurées.
Peut-être devrions-nous nous faire à cette évidence.
La proposition de VALLS pourrait donc s’avérer plus accidentogène que les effets « officiellement » souhaités. En réalité l’arbre cache plusieurs forêts.
LA AUSSI ON CONSTATE QUE LA (THEORIQUE) RECHERCHE DE SECURITE ABOUTI AU CONTRAIRE A AUGMENTER L'INSECURITE (FINANCIERE, DE L'EMPLOI,ET PAR LA FAMILIALE, ET VITALE CARRéMENT, SANS PARLER DES BAVURES POLICIERES, PENSEZ à ALI ZIRI, ETC) CONSTANTE TOUT AU LONG DE LA VIE DES GENS !!!
La forêt liée au remplacement de l’intégralité des panneaux de signalisation sur l’ensemble du territoire.
Un budget colossal de plusieurs centaines de millions d’euros lorsque l’on connait le coût d’un seul panneau… Assez paradoxal dans un contexte de crise dans laquelle François HOLLANDE nous expédie.
Il sera alors intéressant de suivre les appels d’offre et de s’assurer que l’entreprise sélectionnée ne compte pas parmi son administration ou dans son capital des personnalités ou des entreprises proches du pouvoir. (comme le fameux aérodrome inutile de l'Notre-Dame des Landes ...)
La conséquence écologique, une explosion de la pollution (les moteurs au ralenti polluent plus).
Cette politique devient véritablement une atteinte à la libre circulation par cette sournoise stratégie qui consiste à créer la démotivation et l’incitation sournoisement « naturelle » à utiliser les transports en commun. (sous caméras de vidéo-surveillance et diffusion de rock ANGLOPHONE !)
Et si, finalement, toutes ces politiques suggestives de démotivation et d’incitation à l’utilisation des transports en commun ne visaient un seul et même objectif ?
Celui d’imposer ce dont plus personne ne parle mais qui reste bien au chaud dans les starting-blocks, à savoir les péages urbains, dont le seul prétexte reste la lutte contre la pollution, créée, encore une fois, par cette politique d’oppression des automobilistes par la suppression des voies multiples, la création de terre-pleins etc. ?
Quoi qu’il en soit, force est de constater que les motivations qui incitent Manuel VALLS à vouloir abaisser à nouveau les limitations de vitesse restent encore bien opaques et très certainement multiples, mais certainement pas liées à la baisse des morts sur la route (http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo... )…
16/09/2015
les esclaves du grand capital - mais quand est-ce qu'ils vont le comprendre ? c'est pourtant clair comme le nez au milieu de la figure
et en tirer les conséquences
le problème avec ce film, c'est que c'est encore de la "gauche" états-unienne (voir le livre de Théodore Kaczynski, le milieu étrange qu'il critique,existe c'est ce qu'est devenu la "gauche" aux USA : un club de BOURGEOIS, intellectuels, qui se battent pour les femmes et les noirs et les homosexuels ! et qui s'imaginent que c'est ça être "de gauche" !! ) qui s'efforce de noyer les vrais problèmes, les vrais structures, les vrais rapports de force, sous de l'écologie, des petites obsessions féministes (se faire licencier par une "directrice des ressources humaines" femme, ça fait moins de mal que par un homme peut-être ? , se faire tuer à coup de tasers par un flic homo ça fait moins mal que par un flic hétéro ? un spéculateur boursier "beur" vous croyez que c'est moins cynique qu'un spéculateur boursier "de souche" ? ), et après ils iront nous servir du "éveil de conscience spirituel" et le tour est joué, faites gaffe ! restez dans les faits concrets et de bon sens, retrouvez les lignes et les rapports logiques du fric, du bénef et du pouvoir, ce sont les mêmes qu'en 1849, sauf que leur pouvoir est encore plus fort, encore plus oppressif et encore plus rusé, qu'il a inventé le "libéral-fascisme" et marche vers le NWO.
Contrairement à ce que nous sert ce film à l'idéologie toujours aussi "amerloque" comme somnifère pour "bobos" regardant une belle revue en papier glacé dans sa cabine d'avion 1ère classe, c'est la lutte de classe qu'il nous faut maitriser, sans elle on est foutus. Il n'y a que le début de ce film qui est vraiment lucide. Après on repart encore une fois dans le même gloubi-boulga qui conforte justement le système qu'ils font semblant de dénoncer, puis qu'ils MASQUENT sous des émotions pour touristes, mais pas D'ANALYSE PRECISE ET CONCRETE !!!
12/09/2015
un banquier suisse parle
un banquier pas comme les autres
l'initiative "Monnaie Pleine" vous connaissez ? ( INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Accueil - )
elle peut changer le monde
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29/08/2015
Ce qu'on apprend quand on se met enfin à étudier l'histoire et pas seulement dormir dans le silence des pantoufles et du bourrage de crâne médiatique
Toujours aussi informé Meyssan. Précis et serein. Incroyable qu’un type pareil ait eu à s’exiler pour continuer à travailler. Dans un monde sain et logique il devrait tenir la chronique internationale du 20h de TF1 mais il en est réduit à vivoter sur des médias non alignés.
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l'internationalisme des imbéciles
http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-internationalis...
une réaction de chien de Pavlov
pendant ce temps dans la série tout le message de François Asselineau sera pillé par les autres (sans jamais aucune référence, ça serait trop beau), tout y passera, ils ne laisseront rien, normal, c'est trop bon ! voici Sapir qui appelle à .... un nouveau CNR, à un rassemblement des partis de droite et de gauche pour démanteler l'Euro (manque encore l'OTAN)
L'extrême-droite et l'extrême-gauche sont-elles solubles dans le même euroscepticisme? — RT en Français
même l'expression "le jour d'après" ils la pillent.
Asselineau va-t-il porter plainte pour violation de "propriété intellectuelle" ?
24/08/2015
le parlementarisme n'est pas né en Angleterre mais en Espagne
lLa façon dont on nous apprend l'histoire (ceux qui disent l'histoire ce sont les vainqueurs, n'oubliez pas !) est déséquilibrée et biaisée. Ainsi l'histoire de l'espagne est beaucoup plus mal connue des écoliers français que celle de l'Angleterre. C'est ainsi qu'on a pu nous faire croire que la démocratie parlementaire était une invention anglaise. NON !
rappel historique, maître Capello à vous la parole !
La longue conquête des droits individuels et collectifs
Le 15 juin dernier, l’Union populaire républicaine publiait sur son site officiel un article à l’occasion du huit-centième anniversaire de la Magna Carta Libertatum, document signé le 12 juin 1215 par le roi d’Angleterre Jean sans Terre [1]. Sous la pression de son aristocratie, le souverain assurait par ce texte un certain nombre de libertés fondamentales, tant d’un point de vue individuel que collectif, et permettait d’éviter, au moins en théorie, les abus royaux et l’arbitraire du pouvoir central à l’égard des villes et des hommes libres du royaume. François Asselineau s’interrogeait également sur la postérité de ce texte, à l’heure où l’actuel premier ministre britannique, David Cameron, en célébrait l’anniversaire en compagnie de la reine Élisabeth ii dans la localité de Runnymede, dans le Surrey.
Alors même que le chef du gouvernement, réélu en mai 2015, a promis à ses électeurs un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union européenne, la situation des droits politiques fondamentaux dans nos pays est plus que jamais d’actualité. Sous couvert de sécurité et de lutte contre le terrorisme, les instances européennes bafouent en effet chaque jour un peu plus les libertés individuelles des citoyens dont elles ont la charge :
- favorisant par exemple la multiplication des caméras de surveillance ;
- collaborant systématiquement avec les services secrets américains dans l’espionnage des communications et des correspondances ;
- persécutant ou menaçant d’arrestation tous ceux qui osent s’opposer à Washington et en révéler les pratiques les moins avouables (à l’image d’Edward Snowden ou Julian Assange) ;
- conduisant des politiques liberticides qui pourront aboutir, à terme, au puçage des êtres humains ou à la mise en place de mandats d’arrêt internationaux au pouvoir étendu, etc.
C’est ce que rappelle François Asselineau dans sa conférence sur l’Europe sécuritaire [2].
Il rappelle au passage que ce détricotage patient et inquiétant des libertés publiques en Europe va à l’encontre des évolutions historiques qui, dans de nombreux pays, ont contribué à l’établissement et au renforcement des dites libertés.
Cette histoire a été semée d’embûches et les progrès faits en matière de protection de droits tels que le secret des correspondances, une justice équitable ou l’inviolabilité du domicile ont souvent été lents, inégaux ou défaits avant d’être repris et consolidés. La Magna Carta n’est ainsi que l’aboutissement d’une histoire entamée sous le règne de Guillaume Ier le Conquérant (1066-1087), contrariée sous celui de Guillaume II le Roux (1087-1100), poursuivie sous celui d’Henri Ier Beauclerc (1100-1135), etc.
De la même façon, d’autres pays européens ont, eux aussi, connu une amélioration progressive des libertés publiques, tant individuelles que collectives, la plupart du temps par à-coups et dans des circonstances particulières. C’est le cas d’un pays dont l’histoire est souvent méconnue des Français, l’Espagne, où, avant même la fameuse Magna Carta anglaise, des droits importants furent accordés aux hommes libres dans le cadre d’une institution promise à un grand avenir. C’est au sein du royaume de León, situé dans le Nord-Ouest du pays, que cette innovation vit le jour au cours de l’année 1188.
Un contexte particulier : l’Espagne de la Reconquête
À cette époque, l’Espagne est encore fragmentée en une série de territoires chrétiens qui ont engagé, à partir de 722, la reconquête (Reconquista) du territoire ibérique sur les musulmans. Au Sud, l’empire almohade, dont la capitale est installée à Marrakech, contrôle toute l’Andalousie actuelle mais aussi l’Estrémadure, les îles Baléares et l’essentiel de la région de Valence. Les Portugais, déjà parvenus à Lisbonne, n’ont pas achevé l’unité de leur territoire. À l’Est du pays, la Couronne d’Aragon s’étend de Calatayud à Barcelone, tandis que la Castille et le León se partagent l’Ouest du pays, la Navarre ne disposant que de la portion congrue, à la frontière avec la France.
Une carte de la péninsule ibérique vers 1188. censurée par la dérive stalino-paranoïaque de l'Internetmoderne
Si tous ces royaumes ont conscience d’appartenir à la même patrie (le sentiment de « perte de l’Espagne » après l’invasion arabo-musulmane étant patent), ils n’hésitent pas à guerroyer régulièrement les uns contre les autres. Ils espèrent en effet obtenir la prééminence pour poursuivre la Reconquête à leur avantage et réaliser l’unité du pays à leur bénéfice.
Les royaumes de León et de Castille [3] se fondent ainsi en une seule entité sous le règne de Ferdinand ier, en 1037, avant d’être à nouveau divisés, de 1065 à 1072. Les périodes d’union (1072-1157) et de séparation (1157-1230) se succèdent jusqu’au mariage définitif des deux « frères ennemis », au XIIIe siècle. Tandis que l’Espagne poursuit progressivement son unification, qui aboutira avec le règne des Rois catholiques (1474-1516) et l’annexion de la Navarre (définitivement assurée dans les années 1520), la Reconquista offre un cadre paradoxalement propice au développement de libertés individuelles et collectives.
Le système des fors
Afin de consolider et défendre les territoires repris aux musulmans, les souverains chrétiens sont en effet contraints d’accorder des avantages à tous les hommes qui acceptent de repeupler ces terres et de les mettre en valeur. C’est la grande époque des fueros, ou « fors », documents qui offrent aux nouveaux arrivants dans une zone fraîchement reconquise la garantie de la propriété des terres exploitées. Ils définissent les relations entre ces hommes libres et les seigneurs locaux mais aussi les modalités par lesquelles le souverain exerce son autorité sur les régions qu’ils ont repeuplées. Les privilèges qu’ils promettent et établissent attirent nombre de paysans et combattants hardis et ambitieux.
Ces derniers y voient l’occasion d’améliorer leur sort, de se débarrasser de pesantes créances ou même de se voir pardonner des crimes en échange de l’occupation effective d’une exploitation. Les fueros accordés varient beaucoup dans leur contenu, leur extension et leur régime juridique selon les époques et les royaumes. Les fueros du xve siècle ont ainsi peu à voir avec les cartas pueblas (chartes de repeuplement) des années 800.
Toutefois, tous ces textes ont en commun l’idée selon laquelle le pouvoir royal est le fruit de pactes avec sa population et que lesdits pactes ne peuvent être violés impunément. Ils limitent aussi l’installation d’un système féodal homologable au reste de l’Europe chrétienne, quand ils n’en empêchent tout simplement pas la constitution.
De fait, en Espagne, seuls les comtés catalans connaissent véritablement, au cours de leur histoire, la féodalité, le pouvoir seigneurial étant partout ailleurs imparfait ou contrarié. Ces fueros assurent aussi la liberté des villes, qui se constituent en communes aux droits étendus, de manière précoce par rapport aux autres pays européens. Ils donnent également la possibilité à tout homme libre qui en aurait les moyens d’acheter un destrier et l’armement lourd d’un chevalier pour devenir ce que l’historiographie espagnole nomme un caballero villano (« chevalier roturier »).
Cette situation contraste avec celle de la France médiévale, par exemple, où seule la noblesse avait le privilège de monter à cheval et de manier l’épée
Le système des fueros se maintient, avec d’importantes évolutions, même à l’époque de l’absolutisme, sous la forme, par exemple, de « chartes royales de privilège » (cartas de privilegio reales). C’est ce que montre par exemple cette charte accordée à la commune de Pegalajar, aujourd’hui située en Andalousie, par le roi Philippe ii en juin 1559.
À l’époque moderne, la survivance de ces fueros fait obstacle à l’unification du pays et à la promotion de l’égalité des sujets puis des citoyens devant la loi et le roi. Partiellement abolis par les Décrets de Nueva Planta (1707), sous le règne de Philippe v, ils sont définitivement abrogés au xixe siècle – en 1841 pour la Navarre et en 1876 pour le Pays basque. Ils sont finalement repris sous une forme moderne avec la Constitution de 1978, actuellement en vigueur, qui prévoit un régime spécial (dit « régime foral ») pour ces deux régions, dont les particularités historiques sont reconnues.
Les fueros témoignent dans tous les cas de la vitalité des libertés individuelles et collectives dans l’Espagne médiévale. Ils n’en constituent cependant pas la seule preuve. En 1188, près de trente ans avant la Carta Magna anglaise, le royaume de León consacre par écrit une série de droits dont la plupart des citoyens européens devraient pleinement jouir aujourd’hui mais qui sont limités, de jure et de facto, par les instances européennes.
L’innovation parlementaire de León
Lors de son couronnement, le roi Alphonse vii de Castille et du León (1126-1157), dit « l’Empereur », décide de faire directement participer les représentants du peuple, notamment des bourgeois, aux cérémonies et aux réjouissances, ce qui est une première dans l’histoire espagnole.
Son petit-fils, Alphonse ix du León (1188-1230), va aller encore plus loin, en particulier parce que les circonstances vont l’y pousser. Le pouvoir royal léonais ou castillan est, à cette époque, nettement moins contesté que celui de Jean sans Terre en Angleterre une trentaine d’années plus tard : les souverains des différents royaumes espagnols s’appuient sur la légitimité que leur donne la reconquête du territoire face aux musulmans. Le nouveau monarque, toutefois, doit faire face à une situation instable sur ses frontières car il est en conflit avec son cousin Alphonse viii de Castille (1158-1214), lequel parvient à lui arracher plusieurs places fortes, comme Valencia de San Juan ou Valderas. Alphonse ix se voit alors contraint de passer le pacte défensif de Huesca avec le Portugal, l’Aragon et la Navarre. Il continue à mener en parallèle le combat contre l’empire almohade dans le centre et le Sud de la péninsule ibérique mais subit une lourde défaite en juillet 1195 à Alarcos, dans l’actuelle Castille-La Manche.
Une miniature de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle représentant le roi Alphonse IX du León.que vous ne verrez pas Hautetfort ne veut pas
Les circonstances sont donc complexes pour Alphonse IX dès le début de son règne et le roi sait pertinemment qu’il devra compter sur le soutien sans faille des élites, mais aussi de ses autres sujets. Il a notamment besoin de renflouer les caisses du royaume et donc d’accentuer la pression fiscale sur les couches non privilégiées de la population.
Par conséquent, il convoque lors de la première quinzaine du mois d’avril 1188, à la basilique Saint-Isidore de León, le conseil royal (curia regia) afin d’obtenir de nouvelles levées d’impôts. La grande nouveauté de ce conseil tient dans le fait qu’il est composé non seulement de la noblesse et de tous les évêques du royaume (dont celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, principale autorité religieuse du León), mais aussi des représentants des principales villes concernées (León, Oviedo, Salamanque, Ciudad Rodrigo, Zamora, Astorga, Toro, Benavente, etc.)
Ces bourgs jouissent à l’époque d’une grande prospérité grâce au réseau de foires dont ils constituent les nœuds centraux, et le roi compte en profiter. Il doit toutefois composer avec les exigences des représentants du monde urbain, auquel il accorde en premier lieu un élargissement des fueros octroyés en son temps par le roi Alphonse v (999-1028).
Plus important encore, il reconnaît aux secteurs non privilégiés de la société léonaise un important nombre de libertés individuelles et collectives. Il promet par ailleurs de respecter l’inviolabilité du domicile privé et le secret des correspondances, (qu'en reste-t-il aujourd'hui ?) dans un geste extrêmement avant-gardiste. Les bourgeois obtiennent aussi du roi qu’il ne puisse déclarer la guerre ou signer la paix sans l’accord de son conseil et qu’il fasse systématiquement arbitrer par une justice équitable et objective les différends entre représentants des trois ordres.
L’ensemble de ces droits sont couchés sur papier dans un embryon de « constitution » surnommé Magna Carta léonaise (Magna Carta leonesa) et ils sont confirmés par des décrets royaux. Ces derniers trouvent leur aboutissement dans la « constitution » accordée à la Galice en 1194.
Ce conseil royal de 1188 est généralement désigné sous le nom de « parlement de León » (Cortes de León) [4]. Il n’est pas, à strictement parler, le premier parlement européen de l’histoire, puisqu’il a sans nul doute été précédé par une première réunion de l’Alþing, parlement islandais fondé en 930. Cet événement en Islande n’a cependant eu que bien peu de répercussions en Europe continentale, étant donné l’absence de communication avec l’île au Moyen-Âge.
Par ailleurs, les Cortes de León constituent le premier parlement dont il existe une trace écrite. Cette appellation de « parlement » lui a été attribuée précisément car il a donné lieu à des débats et à une délibération auxquels ont participé toutes les couches de la société léonaise de l’époque, y compris les secteurs non privilégiés, qui ont pu y imposer leurs vues et assurer des libertés fondamentales.
De ce fait, l’UNESCO a reconnu en juin 2013 la ville de León comme berceau du parlementarisme européen, classant les décrets de 1188 dans le Registre international Mémoire du Monde [5].
Cette reconnaissance doit beaucoup au politologue et professeur australien John Keane, spécialiste du système parlementaire, dont l’ouvrage Vie et mort de la démocratie, publié en 2009, a eu un écho considérable outre-Pyrénées. Il y affirme notamment, sur la base de ses recherches, que c’est bien à León et non en Angleterre qu’est né le parlementarisme européen, dans le cadre d’institutions représentatives [6]. En 2010, ce chercheur était officiellement invité par l’État espagnol et la junte de Castille-et-León [7], dans le cadre d’importantes commémorations, afin de proclamer officiellement la ville de León cuna del parlamentarismo (« berceau du parlementarisme »), en compagnie du président régional, Juan Vicente Herrera, et du roi Juan Carlos.
La somme investie dans ces célébrations (environ 3 millions d’euros) en dit long sur la fierté locale, régionale et nationale que les Cortes de León supposent [8]. Ces commémorations ont été largement fêtées chez nos voisins pyrénéens, même si elles n’ont trouvé aucun relai en France, contrairement à celles de Runnymede cette année.
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