12/12/2015
les réfugiés manipulés pour venir en Europe, c'est une opération de déstabilisation ils sont instrumentalisés "ils sont manipulés"
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10/12/2015
résistance
03/12/2015
quels projecteurs vont tomber à vos pieds ?
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C'est une régression phénoménale !
26/11/2015
l'appel de Cochin vous vous souvenez ? vous l'avez lu ?
En 1978, Pierre Juillet rédigea le fameux « Appel de Cochin », que lui et Marie-France Garaud - firent signer par Jacques Chirac.
C'est le dernier texte d'importance émanant de la mouvance gaulliste à s’inscrire encore dans la ligne de la pensée géopolitique gaullienne.
Il y parlait en effet « d'asservissement de la France » par les Américains et de « France vassale », notamment dans ce passage : « C’est pourquoi nous disons NON. NON à la politique de la supranationalité. NON à l’asservissement économique. NON à l’effacement international de la France. [...] Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain. »
Trois ans après la publication de ce texte - qui scandalisa la presse euro-atlantiste -, Jacques Chirac (ici en photo avec Marie-France Garaud) se séparait de ces deux conseillers et se pliait au dogme de l'européisme. Il se résignait ainsi à trahir le véritable gaullisme et à contribuer au bradage de notre indépendance nationale, dans le but misérable de devenir président d'une République asservie.
Jacques Chirac (né en 1932), photographié ici vers 1975, entre ses deux conseillers de l'époque, Pierre Juillet à gauche et Marie-France Garaud à droite.
Ce surnom d’« Appel de Cochin » avait été donné par la presse à un communiqué signé par Jacques Chirac depuis sa chambre de l’Hôpital Cochin à Paris, où il était hospitalisé depuis un accident de la route survenu en Corrèze le 26 novembre précédent.
Cet « Appel », officiellement signé par Jacques Chirac, fut en réalité rédigé par ses deux plus proches conseillers de l’époque, Pierre Juillet et Marie-France Garaud. S’inscrivant dans la perspective de la campagne du RPR pour les premières élections au suffrage universel du Parlement européen, qui eut lieu, en France, le 10 juin 1979, ce texte historique dénonçait notamment le « parti de l’étranger », c'est-à-dire l’UDF créé le 1er février 1978 à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République.
Avec le recul des 35 ans écoulés depuis lors, ce texte apparaît prémonitoire à de nombreux égards.
Après avoir commencé par souligner qu’« il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache », ce document soulignait que « tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement. »
Puis il développait cette analyse :
« le président de la République [Nota : Valéry Giscard d’Estaing] reconnaissait, à juste raison, dans une conférence de presse récente, qu’uune Europe fédérale ne manquerait pas d’être dominée par les intérêts américains. C’est dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant la volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, bien entendu, ni les intérêts européens. En d’autres termes, les votes des 81 représentants français pèseront bien peu à l’encontre des 329 représentants de pays eux-mêmes excessivement sensibles aux influences d’outre-Atlantique.
[...]
Il est de fait que cette Communauté – en dehors d’une politique agricole commune, d’ailleurs menacée – tend à n’être, aujourd’hui, guère plus qu’une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrences inégales, sauvages ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité. On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage.
[...]
La politique européenne du gouvernement ne peut, en aucun cas, dispenser la France d’une politique étrangère qui lui soit propre. L’Europe ne peut servir à camoufler l’effacement d’une France qui n’aurait plus, sur le plan mondial, ni autorité, ni idée, ni message, ni visage. Nous récusons une politique étrangère qui cesse de répondre à la vocation d’une grande puissance, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et investie de ce fait de responsabilités particulières dans l’ordre international.
[...]
Puisqu’il s’agit de la France, de son indépendance et de l’avenir, puis qu’il s’agit de l’Europe, de sa cohésion et de sa volonté, nous ne transigerons pas. Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la patrie.
[...]
Comme toujours quand il s’agit de l’abaissement de la France, le parti de l’étranger est à l’œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l’écoutez pas. C’est l’engourdissement qui précède la paix de la mort.
Mais comme toujours quand il s’agit de l’honneur de la France, partout des hommes vont se lever pour combattre les partisans du renoncement et les auxiliaires de la décadence. »
https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau-union-...
De nos jours : l’UPR se veut « ni de droite ni de gauche » encore moins d’extrême-droite.
« Dès que vous voulez sortir de l’Union européenne on dit que vous êtes
d’extrême-droite. » C'est un "truc" artificieux et malhonnête pour faire taire
la contestation au régime de nos maîtres.
L’extrême droite en fait, au contraire, a plus exactement le visage… du
gouvernement actuel, « principal vecteur de la finance, qui refuse de
célébrer la victoire sur le nazisme, met sous surveillance le peuple
français, ne respecte plus les droits de l’Homme. Si ça ce n’est pas
d’extrême-droite ! »
"L’UE ou le chaos !" - Je n’ai pas le souvenir que la France avant Maastricht était le chaos ?!
Publié dans histoire, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
26/10/2015
un sacré avertissement - vous n'y croyez pas ? les gens de 1972 non plus n'y croyaient pas
en 1972 c'était un gag, un poisson d'avril, mais 30 ans plus tard c'était devenu une réalité
https://www.ina.fr/video/CAF97034496/gag-1er-avril-video....
donc c'est une sacrée leçon d'histoire et un sacré avertissment : quelles interdictions qui paraissent encore aujourd'hui invraisemblables et qui se réaliseront d'ici 30 ans ?
20/10/2015
retour sur le texte historique et capital de Frédéric Lordon
qu'on peut lire par exemple ici :
http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capit...
la meilleure version car enrichie par d’excellentes affiches ! (cliquer dessus pour les voir et lire le texte
"Personne ne doit oublier que nous sommes le nombre, la grande et l’immense majorité"
"Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro."
"(commencer à) mesurer la radicalité idéologique des institutions européennes"
(eh oui ! c’est très juste ! comme le montre le texte du M’PEP http://www.m-pep.org/Etude-sur-la-reddition-du-gouvernement-et-du-parlement-grecs-et-sur-la-maniere )
"on s’est toujours demandé comment il pouvait se trouver des personnes pour qualifier l’Europe de « démocratique » sans aussitôt sombrer dans le ridicule.
"On ne compte plus les intellectuels qui, sous l’emprise de leurs terreurs nocturnes, ont fini par renoncer à penser quoi que ce soit" (eh oui ! c’est ce à quoi on assiste chez beaucoup !
"Il fallait vraiment avoir perdu toute colonne vertébrale pour s’interdire de penser à ce point"
"en arriver à oublier que la souveraineté, dans son concept, c’est-à-dire comme « décider en commun », n’est pas autre chose que la démocratie même"
les éternels altereuropéistes : "Laurent veulent « changer l’Europe » et une « Europe du travail »….et pourquoi pas une OTAN pacifique et anti-impérialiste ?"
(son discours sur l’Allemagne : qu’est-ce qu’il cherche là
Là pas d’accord ! Non, ce n’est pas la manie d’un peuple, c’est la manie d’une classe, la classe des rentiers et des financiers. Hé ! là ! les marxistes ! ne nationalisez pas un comportement typiquement capitaliste, idéologique, et donc de classe.)
"qu’une frange de gauche radicale en Allemagne se déclare scandalisée et se lève contre son propre gouvernement, d’ailleurs en une démonstration de ce qu’est vraiment l’internationalisme"
oui !
alors qu’une certaine gauche, avec son « ’internationalisme-réflexe » a « l’entendement en erreur système » très bonne formule ! il a bien compris ce qui se passe dans ces esprits qui, en se prétendants des penseurs « matérialistes » « dialectiques » et « scientifiques » se sont figés dans des inhibitions religieuses et n’ont pas évolués depuis 1914 alors que le monde a changé autour d’eux.
"On reconnaît la servitude volontaire, ou comme dirait Bourdieu la violence symbolique, à ceci que les dominés épousent fondamentalement la croyance des dominants, même si c’est la croyance constitutive d’un ordre qui les voue à la domination, parfois à l’écrasement."
"mentalement prisonnier de l’euro, et l’on sait désormais où conduit ce type d’enfermement volontaire."
Et j’aime bien sa conclusion historique :
"Le destin de l’Union européenne est maintenant celui des entreprises devenues haïssables : elle n’est plus qu’en attente de son renversement."
http://blog.mondediplo.net/2015-07-18-La-gauche-et-l-euro... la version d’origine avec des commentaires en bas, très intéressants eux aussi.
« Nous, à gauche, devons arrêter d’être l’incarnation de la gentillesse et de la naïveté, pleins d’empathie envers nos ennemis." exact !
« L’attachement (hypnotique ?) de la gauche et de larges couches des populations européennes à l’euro est aussi le résultat des graves défaites de la pensée de cette gauche depuis plusieurs décennies dans le champ des luttes symboliques, en raison, entre autre, de transformations sociologiques profondes »
par contre à Pekka « Il me semble que la réponse est :faire comme la Grèce et comme l"Espagne, construire d’autres Syria d’autres Podémos » l’actualité, et Lordon dans son article a bien montré que justement ça ne servirait à rien, j’aurais plutôt envie de répondre : construire l’UPR, car c’est sinon la condition suffisante, mais la condition nécessaire et préalable à toute libération !
et d’ailleurs il est remarquable et lamentable (et ça montre que malgré les rodomontades de FA la pensée UPR n’est pas encore très répandue) qu’aucun des commentateurs n’a introduit la position de l’UPR là-dedans !
« Il faudra aussi attendre un ras-le-bol des populations nationales soumises à la Règle de l’euro et toutes les avanies y afférentes, pour que les choses commencent à bouger. Mais il ne faut pas se leurrer : jusqu’à présent on s’accommode bien des millions de chômeurs, en particulier jeunes, qui cherchent désespérement un travail »
eh oui ! c’est bien là le problème ! d’ailleurs en Espagne il y a un chômage bien pire qu’en France, et ça ne remue pas tant que ça l’opinion visiblement.
« L’Europe a besoin d’une gauche crédible. Et ce n’est pas crédible de continuer a soutenir l’euro en promettant l’électorat des politiques progressistes. »
« Merci Frédéric Lordon de tenter de réveiller la gauche de sa torpeur européiste
Je suis toujours sidéré de constater, jour après jour, échec après échec, l’attachement irrationnel, quasi-religieux »
« Pour des générations abruties par le néo-libéralisme, la politique c’est un truc chiant et qui n’a aucune incidence sur la vie quotidienne. » là on rejoint l’argument de FA sur l’Europe une dictature qui s’est imposée par l’ennui : « hou ! les affaires européennes c’est compliqué ! on n’y comprend rien ! vaut mieux les laisser se débrouiller » etc
« Il y a du pain sur la planche, et je ne suis pas sur qu’on ait le temps » hélas …
etc etc j’arrête il y a une foule de choses justes et interessantes dans les commentaires (mais surtout dans l’article de Lordon, d’abord !)
la souveraineté (=la démocratie) est le grand ennemi de la finance : http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/24/crise-des-agricult...
(et j'ajoute : le capitalisme nuit gravement à la santé)
Et maintenant Sapir, une réflexion capitale !
La Grèce, la gôche, la gauche (I) par jacques Sapir | histoireetsociete
Et si les grecs avaient écouté ce que leur conseillait Eric TOUSSAINT ???
Et si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la Commission d’audit ?
6 octobre par Eric Toussaint
Lors d’une conférence de presse tenue le 25 septembre 2015 au Parlement grec par la Commission pour la vérité sur la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. grecque, Éric Toussaint, coordinateur scientifique de la Commission, répond avec précision à la question d’un journaliste qui se résume à « Que se serait-il passé si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la commission pour la vérité sur la dette grecque et avait suspendu le paiement de la dette ? » Éric Toussaint explique que loin de provoquer une catastrophe, la suspension de paiement combinée à d’autres mesures aurait permis à la Grèce de trouver une bien meilleure issue à la crise que ce que représente l’application du 3e mémorandum.
Éric Toussaint : Merci beaucoup pour la question qui est évidemment l’objection centrale qui vient de tous ceux qui affirment qu’il n’y avait pas d’autre solution. La question consiste à dire : si le gouvernement avait pris en compte les conclusions du rapport, il aurait dû suspendre le paiement de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. et cela aurait produit une situation tout à fait catastrophique, chaotique et défavorable pour le pays.
Pour répondre, il faut passer en revue de manière très sérieuse ce qui s’est passé. La Grèce a poursuivi, après les élections du 25 janvier, des remboursements jusqu’à la tenue du référendum du 5 juillet 2015 pour un montant d’environ 7 milliards d’euros.
En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement.
En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement. Pourtant, il restait au moins 7,2 milliards d’euros dans le cadre du programme qui avait été prolongé jusqu’au 30 juin |1|. D’autres sommes restaient disponibles, notamment au niveau du fonds européen de stabilité financière (FESF) et aussi du côté de la BCE BCE
Banque centrale européenne La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier. qui perçoit des intérêts élevés sur les titres grecs qu’elle détient. Mais les créanciers qui souhaitaient asphyxier le gouvernement Tsipras ne lui ont rien versé.
Posons-nous la question suivante : si le gouvernement grec, le 20 février, au lieu de s’engager à continuer à rembourser la dette, avait dit « J’applique le paragraphe 9 de l’article 7 du règlement 472 adopté par le parlement européen le 21 mai 2013 enjoignant aux États membres de l’UE soumis à un plan d’ajustement structurel Ajustement structurel Politique économique imposée par le FMI en contrepartie de l’octroi de nouveaux prêts ou de l’échelonnement d’anciens prêts. de réaliser un audit intégral de leur dette afin d’expliquer pourquoi la dette a atteint un niveau insoutenable et afin de déceler des irrégularités éventuelles |2| », s’il avait dit « J’applique ce règlement et puisque j’audite la dette pour déterminer s’il y a eu des irrégularités, je suspends de manière provisoire le paiement et je ne préjuge pas de la suite. J’entre dans une négociation sur cette base », si de manière complémentaire il avait pris des mesures pour résoudre la crise bancaire tout en protégeant le dépôt des épargnants, est-ce que la situation n’aurait pas été bien meilleure que ce qui s’est produit entre février et juin ?
Prolongeons le raisonnement : si le gouvernement s’était réellement appuyé sur les travaux de notre commission, que se serait-il passé ? Rappelons que notre commission a été créée après le 20 février, elle a été instituée le 4 avril |3|, notamment en tenant compte de ce règlement 472 qui est dans l’acte de création de cette commission. Si, sur la base des conclusions préliminaires que nous avons rendues publiques les 17 et 18 juin et sur la base du résultat du référendum du 5 juillet, le gouvernement grec avait dit : « Pendant six mois, nous avons remboursé nos dettes. Cela a coûté au pays 7 milliards d’euros. Les caisses de l’État maintenant sont vides. Nous avons fait des concessions absolument énormes à nos créanciers et ceux-ci en contrepartie n’en ont fait absolument aucune. Ils ont même augmenté leurs exigences ».
Donc, si sur la base du référendum et de nos travaux, le gouvernement avait suspendu le paiement de la dette à partir du 5 juillet, cela aurait permis d’éviter de rembourser à la BCE un montant extrêmement important, de quasiment 7 milliards d’euros supplémentaires, somme remboursée à la BCE entre le 5 juillet et septembre 2015.
Il fallait prendre des mesures fortes
Il était possible pour le gouvernement grec de s’appuyer à la fois sur le résultat du referendum du 5 juillet (à savoir le refus des propositions des créanciers notamment en matière de dette) et sur nos travaux pour suspendre le paiement de la dette et prendre des mesures évidemment fortes pour les banques puisque les banques étaient fermées par la BCE et par la Banque centrale Banque centrale La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale. de Grèce.
Il fallait prendre des mesures fortes protégeant les dépôts des épargnants grecs tout en résolvant le problème des banques grecques, il fallait instituer une monnaie complémentaire et prendre aussi des mesures fortes en matière de taxes pour augmenter les recettes |4|. Si ce plan B avait été appliqué, je suis persuadé, cher journaliste, que ce n’aurait pas été la catastrophe. Je suis persuadé que les créanciers auraient été forcés à se mettre véritablement autour de la table de négociation.
Le gouvernement d’Alexis Tsipras sous la pression des créanciers a choisi une autre voie. En signant un mémorandum dans les conditions qu’on connaît, c’est-à-dire sans qu’il y ait un véritable débat avec possibilité d’amendements au parlement et sans respecter le résultat du référendum, les autorités grecques se sont engagées dans un nouveau programme – le troisième – qui implique des emprunts supplémentaires d’un montant de 86 milliards d’euros qui vont servir largement à rembourser les anciennes dettes que nous avons identifiées comme illégitimes, illégales et insoutenables et qui comprennent un montant de 25 milliards d’euros destinés à recapitaliser les banques grecques qui ont déjà reçu 48 milliards d’euros depuis 2010.
Et nous savons parfaitement que les 25 milliards d’euros ne suffiront pas à assainir la situation des banques grecques. Ce ne sera pas suffisant parce que ce que l’on appelle les « non performing loans », c’est-à-dire les prêts bancaires qui sont en défaut de remboursement, sont supérieurs au capital des banques grecques. Les banques grecques sont insolvables. C’est la situation réelle. Et les 25 milliards d’euros ne suffiront pas.
Il faut dire la vérité : il est possible que dans six mois ou dans neuf mois, les dépôts des grecs supérieurs à 100 000 euros seront affectés par des mesures fortes pour sauver les banques grecques.
Et les mesures d’austérité, comme l’a expliqué mon collègue Michel Husson, vont impliquer que la Grèce sera incapable d’atteindre les objectifs fixés par l’UE. Il ne sera pas possible d’atteindre les objectifs fixés pour 2016, pour 2017 et 2018. Donc, les créanciers européens vont demander des efforts supplémentaires à ceux à qui ils en ont déjà demandés.
Il est faux d’affirmer que si la Grèce avait suspendu le paiement et avait suivi les conclusions préliminaires du comité, la situation aurait été catastrophique.
Je termine en disant qu’il est faux d’affirmer que si la Grèce avait suspendu le paiement et avait suivi les conclusions préliminaires du comité, la situation aurait été catastrophique.
En résumé, nous considérons :
1. qu’il n’est pas normal de continuer à emprunter dans des conditions d’illégitimité et d’illégalité – parce que le troisième mémorandum est entaché d’illégalité et d’illégitimité ;
2. que, comme l’a dit mon collègue Michel Husson, la situation économique du pays ne va pas réellement se redresser.
Nous publierons bientôt un document que nous avons adopté et que nous sommes en train d’éditer sur la situation des banques grecques. Nous montrerons à quel point, malheureusement pour le pays, la situation des banques grecques reste absolument préoccupante. Nous soulignerons que les 25 milliards d’euros de dettes supplémentaires contractées pour recapitaliser ces banques restent aux mains d’actionnaires privés minoritaires. Alors que le Fonds hellénique de stabilité financière et l’État grec sont les actionnaires majoritaires des banques, ils n’exercent pas leur responsabilité d’actionnaires parce qu’ils ont accepté des actions appelées préférentielles qui ne leur donnent pas le droit de vote et donc qui laissent aux mains d’actionnaires minoritaires privés le sort des banques grecques.
Monsieur Mariani est co-responsable de l’échec et du désastre de la banque Dexia. Et c’est lui le responsable du Fonds de stabilité financière en charge de la recapitalisation des banques grecques.
Ce Fonds de stabilité financière est dirigé par Pierre Mariani |5| qui est co-responsable de l’échec de la banque Dexia que je connais bien parce que c’est une banque belgo-française qui a dû être sauvée à trois reprises par les autorités belges, françaises et luxembourgeoises.
Monsieur Mariani est co-responsable de l’échec et du désastre de la banque Dexia. Et c’est lui le responsable du Fonds de stabilité financière en charge de la recapitalisation des banques grecques.
Est-ce que vous trouvez normal de confier la direction de l’organisme chargé de gérer la recapitalisation des banques grecques à quelqu’un ayant une importante responsabilité dans le désastre d’une grande banque comme Dexia, qui a eu des effets désastreux sur les finances publiques de la Belgique, de la France et du Luxembourg et qui a vendu en masse des prêts toxiques aux municipalités françaises ? Est-ce que vous trouvez normal de continuer à faire confiance à Pierre Mariani ? Quand Dexia a été sauvée par l’État belge, Pierre Mariani a dû la quitter à cause de sa gestion désastreuse et pourtant il a eu droit à un parachute doré d’un million d’euros. Pour l’année 2012, Dexia lui a versé 1 million 700 000 € |6|. Ensuite il a atterri ici en Grèce pour gérer les banques grecques. Posez-vous la question : Est-ce normal ? Est-ce normal que les intérêts des citoyens grecs et du pays soient confiés à des personnages de ce type-là ? Est-ce qu’il n’y a pas un scandale majeur et une contradiction au vu des intérêts de défense de la nation ?
Si on avait suivi les recommandations de la Commission pour la vérité sur la dette grecque, on aurait commencé à trouver une solution au problème de la Grèce. En refusant de prendre en compte nos conclusions et en continuant dans la voie du troisième mémorandum, je suis désolé de vous dire que les problèmes de la Grèce ne sont pas résolus, la dette va continuer à constituer un poids insupportable pour les épaules du peuple grec fragilisées par cinq ans d’austérité imposée par les créanciers. De plus, le problème des banques grecques n’est pas résolu.
Alors, peut-être les créanciers concéderont-ils à la Grèce, en échange de la capitulation, un allègement de la dette sous la forme de l’allongement de la durée de remboursement. Mais vous savez comme moi que dans l’accord qu’a signé la Grèce, il n’y a pas d’engagement à réduire la dette grecque. Il y a éventuellement l’ouverture d’une perspective de quelque chose en matière de dette si le gouvernement grec accomplit ce que demandent les créanciers. Pas plus.
Vous savez comme moi que le FMI FMI
Fonds monétaire international Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 188 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
Cliquez pour plus. a dit que la dette grecque allait atteindre 200% du PIB PIB
Produit intérieur brut Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées.
Le Produit intérieur brut est un agrégat économique qui mesure la production totale sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées. Cette mesure est notoirement incomplète ; elle ne tient pas compte, par exemple, de toutes les activités qui ne font pas l’objet d’un échange marchand. On appelle croissance économique la variation du PIB d’une période à l’autre. mais que le même FMI a dit qu’il ne réduirait pas ce que la Grèce lui doit ! Le FMI est pour une réduction de la dette grecque sauf en ce qui le concerne. Vous croyez que le FMI va convaincre les Européens de concéder une réduction de la dette s’il dit lui-même : « La dette est insoutenable mais moi je refuse de participer à une réduction de la dette grecque. C’est à vous, les Européens, de le faire. » ?
Vous croyez qu’en acceptant la logique du troisième mémorandum vous allez réellement sauver la situation du pays ? Nous pensons, malheureusement, que ce ne sera pas le cas, que le problème de la dette grecque va rester central dans les années qui viennent. Le travail d’audit de la dette grecque a commencé en 2011 lorsque le comité citoyen d’audit de la dette grecque (ELE) a été constitué avec toute une série de personnes qui par la suite sont devenues membres de l’actuelle commission créée en avril 2015. ELE a connu une seconde vie grâce au choix de la Présidente du Parlement grec qui, à ce moment-là, a reçu le soutien du Premier ministre et du Président de la République. Rappelez-vous, le 4 avril, ils étaient là.
Notre détermination à aider la Grèce reste intacte.
Malheureusement, par la suite, le gouvernement n’a pas suivi nos recommandations. Nous ne savons pas quel sera notre statut dans dix jours lorsque le nouveau président du Parlement sera élu |7|.
Mais peu importe le statut, comme l’a dit la présidente actuelle du Parlement, nous continuerons nos travaux. Comme nous n’étions pas rémunérés, pour nous, rien ne va changer. Notre détermination à aider la Grèce reste intacte.
Si nous devons venir en prenant en charge nos billets d’avion pour nous rendre ici, et si nous devons demander à des Grecs de nous héberger pour réduire les dépenses de la commission, nous irons dans des familles grecques qui nous recevront et qui pour certaines nous reçoivent déjà. Nous continuerons notre travail.
Et j’espère qu’un jour, il y aura un gouvernement grec qui prendra en compte, dans l’intérêt du peuple grec, les résultats de nos travaux parce que nous les avons faits, je vous le garantis, avec pour seul objectif de défendre le peuple grec, tous les peuples d’Europe et de la planète, pour une solution juste à la grande question de la dette illégitime Dette illégitime Comment on détermine une dette illégitime ?
4 moyens d’analyse
* La destination des fonds :
l’utilisation ne profite pas à la population, bénéficie à une personne ou un groupe.
* Les circonstances du contrat :
rapport de force en faveur du créditeur, débiteur mal ou pas informé, peuple pas d’accord.
* Les termes du contrat :
termes abusifs, taux usuraires...
* La conduite des créanciers :
connaissance des créanciers de l’illégitimité du prêt. .
Transcription réalisée par Mariella Caponetto et complétée par Éric Toussaint.
Notes
|1| Le programme du deuxième mémorandum qui devait normalement s’achever le 28 février 2015 avait été prolongé de 4 mois lors de l’accord du 20 février entre le gouvernement Tsipras et l’Eurogroupe.
|2| Règlement (UE) n ° 472/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres de la zone euro connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriser...
|3| Voir http://cadtm.org/4-avril-2015-Journee-historique
|4| Voir http://cadtm.org/Une-alternative-est-possible-au
|5| https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mariani
|6| http://www.rtbf.be/info/economie/detail_pierre-mariani-a-...
|7| Le 4 octobre 2015, Nikos Voutsis, ancien ministre de l’intérieur du gouvernement Tsipras, a été élu président du parlement en remplacement de Zoe Konstantopoulou. Devant les médias, Zoe Konstantopoulou lui a remis le rapport de la commission sur le 3e mémorandum (http://cadtm.org/Analyse-de-la-legalite-du) et a affirmé qu’elle continuerait à s’investir dans les travaux de la commission.
10/10/2015
Victor Dedaj sur les médias
Victor Dedaj. Voilà quelqu'un d'intelligent Victor Dedaj ! et qui sait réfléchir.
Les conférences de François Asselineau durent plusieurs heures ? ben oui "pour dire la vérité il faut du temps, le mensonge lui s'accommode très bien de la vitesse"
Et par exemple comme dit Victor Dedaj il y a des choix dans l'info qui en disent long ....
https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/10/26/arcelo...
http://www.lecourrier.ch/132204/l_impossible_quadrature_du_cercle_de_l_euro
Au Parti Communiste il y en a qui commencent à comprendre :
LISONS le texte ci-dessous, qui est un commentaire posté sur Internet par militant communiste anonyme :
"Dans la conclusion de la déclaration du PCF on peut noter le début d’une orientation que certains, après avoir lu et compris le traité de Lisbonne, avaient déjà choisie clairement depuis 2007… Enfin, mieux vaut tard que jamais !
« Réfléchissons collectivement, nous les communistes, pour envisager la rupture avec les logiques austéritaires européennes, même si cela conduit à une sortie progressiste de la zone euro et de l’UE, et la reconquête de la souveraineté populaire »
La seule chose qui soit progressive dans ce texte c’est la compréhension enfin ! du but ultime de la construction européenne par les instance du PCF…
La sortie de l’euro n’est pas prévue dans les traités et il ne reste donc que l’article 50 du TFUE pour sortir de l’UE « progressivement », en 2 ans maximum…
Combien de temps faudra-t’il encore aux instance du PCF pour conclure que seule la sortie légale de l’UE permettra à la France de se sortir de ce guêpier à moindre frais et sans qu’aucun état-membre ni aucune Troïka ne puisse s’y opposer ?… Le temps nécessaire à faire oublier qu’ils ont soutenu la construction européenne jusqu’à présent ?…, qu’ils se sont trompés sur toute la ligne ?…, le temps nécessaire pour trouver une bonne vielle dialectique d’enrobage pour éviter de faire amende honorable en l’avouant franchement ?
Peut-être que dans un grand élan de courage, il daigneront rejoindre le seul parti qui propose un grand rassemblement de tous les Français pour sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN légalement, en mettant de côté, le temps de la procédure, les clivages politiques de chacun, dans l’intérêt national, et cela jusqu’à la libre reprise de nos « guerres gauloises », hors de l’influence et de la tutelle de Washington et de Bruxelles…
Cette « union sacrée » est d’une nécessité absolue. Elle ne se fera pas sans les communistes français, pas plus que les communistes ne pourront la réaliser seuls…
Asselineau peut ne pas plaire à tout le monde (c’est mon cas…), mais sa maîtrise parfaite de l’appareil d’état et sa connaissance profonde des institutions européennes font de lui un garant implacable et honnête pour réaliser cette transition dans des conditions de légalité et de sérénité optimale.
Je rappelle que l’UPR a inscrit dans sa charte sa propre dissolution, une fois la France sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN et dès la tenue des premières élections générales libres.
Le PCF sans une France indépendante ne peut pas être le PCF et la France sans le PCF ne peut pas être la France indépendante. Si nous voulons que notre pays se libère de la colonisation americano-financière, il faut faire front commun en remisant nos clivages, le temps nécessaire.
En rejoignant au plus vite cette coalition, le PCF a tout à gagner, même s’il lui aura fallu à nouveau si longtemps pour se décider à entrer en guerre…
Si le PCF daignait quitter les collabocialistes pour rejoindre cette coalition, je crois sincèrement que le séisme politique qui en résulterait provoquerait la chute de l’euro-dictature dans les plus brefs délais.
Allons, mesdames et messieurs du PCF, à votre réalisme et à votre courage !… Ça ne sera pas perdu… Le monde attend la France Libre et la France Libre attend le PCF…
Bougez-vous, bordel ! A l’UPR, personne ne vous demande de renoncer à vos convictions et beaucoup de communistes l’ont déjà très bien compris…"
"la première chose à faire quand vous êtes dans la panade
Publié dans histoire, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
05/10/2015
crimes
Une étasunienne responsable du dossier « crime informatique ». Seigneur ! C'est quand on assassine un ordinateur de ses propres mains ?
Voyons ! il ne faut pas oublier que dans les pays anglo-saxons est « crime » tout ce qui est illégal : vous donnez à manger aux pigeons dans une ville où le maire l'a interdit, c'est un crime, vous arrachez une affiche électorale, c'est un crime, vous tuez votre mère c'est un crime, vous tuez votre belle-mère c'est un crime, vous faites l'amour à votre femme un jour où elle a mal à la tête c'est un crime, vous fumez dans un café en France, ou sur un trottoir de San-Francisco, c'est un crime, vous escroquez et ruinez des millions d'épargnants, non là c'est pas un crime c'est un délit financier, et si vous les poussez au suicide en les licenciant là c'est votre droit le plus strict, même là on vous félicite : c'est une mesure d'assainissement financier de l'entreprise.
04/10/2015
effarant la presse actuelle !
) décembre 2011
Ce matin on parle encore de réduire encore le droit de grève à RIEN, à n'être qu'une amusette purement symbolique (que Sarko pourra se rigoler de dire après que "quand il y a une grève en France personne ne s'en aperçoit", et pour cause : on fait tout pour qu'il en soit ainsi, et après ils s'en vantent sans se rendre compte que ça les accuse !). Les rares grèves (pas les grèves des fonctionnaires, qui « les » arrangent bien, puisque là les seuls pénalisés sont les grévistes eux-même, qui perdent leur salaire, tandis que le travail est tout aussi bien fait : s'il ne l'est pas ce jour là il l'est le lendemain !) qui entrainent un désagrément (et donc qui sont de VRAIES grèves, parce que par définition, je le rappelle, une grève c'est une épreuve de force, c'est quelque chose qui doit faire pression sur l'employeur, donc qui DOIT, NORMALEMENT, causer du désagrément) ont été, l'une après l'autre interdites (dernier en date l'obligation de recevoir les enfants dans les écoles même en cas de grève des enseignants), maintenant ils s'attaquent aux grèves dans l'aviation. Et comme c'est encore une des rares grèves qui causent du désagrément (dont dont on s'aperçoit ! Encore, elles), le gouvernement des patrons tout de suite monte au créneau pour les interdire, ou imposer un « service minimum », ce qui est la même chose – c'est évident, un peu de bon sens que diable ! -
Donc, pour annoncer ça que dit le journaliste de la radio ?
« Faut-il faire évoluer le droit de grève »
En fait bien-entendu il ne s'agit pas de le « faire évoluer » mais tout simplement de tailler dedans, de le réduire !
C'est vraiment la Pravda ! Les mass-médias actuels ! (et dire que nos pays ont en plus le toupet de donner des leçons de liberté de la presse aux autres pays !!!). Un vocabulaire aussi faux et spécieux je ne vois que les soviétiques pour trouver pareil !
Et quelle bassesse ça dénote chez les « journalistes ».
Comme disait l'autre : « Jamais je n'oserais insinuer que les journalistes sont des putes. Ce serait faire injure à ces braves filles qui gagnent si durement leur vie. »
30/09/2015
ce que cache la politique routière
Vaches à lait dans le viseur ? Oui, mais pas que !
Manuel Valls veut abaisser les limitations de vitesse de 10km/h.
L’arbre qui cache la forêt serait de ne pointer du doigt que les vaches à lait que nous sommes, nous automobilistes, dans la multiplication des amendes inévitables que nous serons amenés à payer sous prétexte de plus de sécurité (la nouvelle religion, puisque l’ancienne ne « marche » plus ! http://miiraslimake.over-blog.com/article-1581090.html)
Aujourd’hui, sans remettre en cause la politique relative à la sécurité routière qui a contribué à sauver des milliers de vies, (au fait savez-vous, ce que montrent les statistiques ? que les routes sont devenues 9 fois plus sûres qu’en 1970, curieusement ça nos « instances » ne nous le disent jamais … http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo...) certaines limitations de vitesse, là où elles sont installées, sont asphyxiantes voir dangereuses
[Tout à fait ! les gens bien souvent habitués à passer toute leur vie à rouler à 45 à l’heure (car avec le caractère impitoyable et paranoïaque de la répression actuelle, il ne faut même pas risque de juste frôler les limites légales, il faut donc se ménager une marge de sécurité (sécurité administrative ! qui est devenue la plus importante et la plus cruciale de nos jours !!), les gens lorsqu’ils se retrouvent exceptionnellement sur une autoroute au milieu de bolides et de gros-culs filant à 130 ne savent plus conduire à des vitesses pareilles et deviennent dangereux]
et même que, je l'ai constaté, on est tellement habitué à constamment rouler exclusivement à une vitesse sans aucun rapport ni considération avec ni la voiture ni la route ni la circulation, mais déterminée uniquement par l'oeil rivé sur le cadran du compteur, qu'on n'est plus jamais capable de seulement penser à rouler à plus que 45 km à l'heure, même quand on se trouve sur une route.
Avec la paranoïa actuelle des autorités sur les feux-rouge et la répression mortelle qu’ils installent à ce niveau, ça va être cause d’accidents, car les gens vont prendre l’habitude de piler à mort à chaque fois qu’ils vont apercevoir que le feu est en train de passer à l’orange au moment où ils passent, et il va y avoir des voitures qui vont se rentrer dedans.
Un exemple : une limitation à 40 km/h sur une 3 voies urbaine, dite « rapide », avec toute l’attention d’un automobiliste attaché à respecter la vitesse se retrouvera à regarder plus souvent son compteur pour faire attention à sa vitesse que la route et les éventuels obstacles inhérents à la route, ce qui est déjà le cas avec les limitations à 50km/h ou 90km/h sur des lignes droites départementales à perte de vue à deux voies.
Il sera donc quasiment impossible de ne pas se retrouver en excès de vitesse (c'est d'ailleurs le BUT de l'opération), si l’automobiliste ne passe pas plus de temps à regarder son compteur que la route.
Le nombre de tués ou/et de blessés sur la route (déjà divisé par 9 depuis 1971) a très certainement atteint un seuil incompressible, lié aux aléas du risque inhérent de la route, quelles que soient les nouvelles lois qui pourraient être instaurées.
Peut-être devrions-nous nous faire à cette évidence.
La proposition de VALLS pourrait donc s’avérer plus accidentogène que les effets « officiellement » souhaités. En réalité l’arbre cache plusieurs forêts.
LA AUSSI ON CONSTATE QUE LA (THEORIQUE) RECHERCHE DE SECURITE ABOUTI AU CONTRAIRE A AUGMENTER L'INSECURITE (FINANCIERE, DE L'EMPLOI,ET PAR LA FAMILIALE, ET VITALE CARRéMENT, SANS PARLER DES BAVURES POLICIERES, PENSEZ à ALI ZIRI, ETC) CONSTANTE TOUT AU LONG DE LA VIE DES GENS !!!
La forêt liée au remplacement de l’intégralité des panneaux de signalisation sur l’ensemble du territoire.
Un budget colossal de plusieurs centaines de millions d’euros lorsque l’on connait le coût d’un seul panneau… Assez paradoxal dans un contexte de crise dans laquelle François HOLLANDE nous expédie.
Il sera alors intéressant de suivre les appels d’offre et de s’assurer que l’entreprise sélectionnée ne compte pas parmi son administration ou dans son capital des personnalités ou des entreprises proches du pouvoir. (comme le fameux aérodrome inutile de l'Notre-Dame des Landes ...)
La conséquence écologique, une explosion de la pollution (les moteurs au ralenti polluent plus).
Cette politique devient véritablement une atteinte à la libre circulation par cette sournoise stratégie qui consiste à créer la démotivation et l’incitation sournoisement « naturelle » à utiliser les transports en commun. (sous caméras de vidéo-surveillance et diffusion de rock ANGLOPHONE !)
Et si, finalement, toutes ces politiques suggestives de démotivation et d’incitation à l’utilisation des transports en commun ne visaient un seul et même objectif ?
Celui d’imposer ce dont plus personne ne parle mais qui reste bien au chaud dans les starting-blocks, à savoir les péages urbains, dont le seul prétexte reste la lutte contre la pollution, créée, encore une fois, par cette politique d’oppression des automobilistes par la suppression des voies multiples, la création de terre-pleins etc. ?
Quoi qu’il en soit, force est de constater que les motivations qui incitent Manuel VALLS à vouloir abaisser à nouveau les limitations de vitesse restent encore bien opaques et très certainement multiples, mais certainement pas liées à la baisse des morts sur la route (http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo... )…