effarant la presse actuelle ! (04/10/2015)
) décembre 2011
Ce matin on parle encore de réduire encore le droit de grève à RIEN, à n'être qu'une amusette purement symbolique (que Sarko pourra se rigoler de dire après que "quand il y a une grève en France personne ne s'en aperçoit", et pour cause : on fait tout pour qu'il en soit ainsi, et après ils s'en vantent sans se rendre compte que ça les accuse !). Les rares grèves (pas les grèves des fonctionnaires, qui « les » arrangent bien, puisque là les seuls pénalisés sont les grévistes eux-même, qui perdent leur salaire, tandis que le travail est tout aussi bien fait : s'il ne l'est pas ce jour là il l'est le lendemain !) qui entrainent un désagrément (et donc qui sont de VRAIES grèves, parce que par définition, je le rappelle, une grève c'est une épreuve de force, c'est quelque chose qui doit faire pression sur l'employeur, donc qui DOIT, NORMALEMENT, causer du désagrément) ont été, l'une après l'autre interdites (dernier en date l'obligation de recevoir les enfants dans les écoles même en cas de grève des enseignants), maintenant ils s'attaquent aux grèves dans l'aviation. Et comme c'est encore une des rares grèves qui causent du désagrément (dont dont on s'aperçoit ! Encore, elles), le gouvernement des patrons tout de suite monte au créneau pour les interdire, ou imposer un « service minimum », ce qui est la même chose – c'est évident, un peu de bon sens que diable ! -
Donc, pour annoncer ça que dit le journaliste de la radio ?
« Faut-il faire évoluer le droit de grève »
En fait bien-entendu il ne s'agit pas de le « faire évoluer » mais tout simplement de tailler dedans, de le réduire !
C'est vraiment la Pravda ! Les mass-médias actuels ! (et dire que nos pays ont en plus le toupet de donner des leçons de liberté de la presse aux autres pays !!!). Un vocabulaire aussi faux et spécieux je ne vois que les soviétiques pour trouver pareil !
Et quelle bassesse ça dénote chez les « journalistes ».
Comme disait l'autre : « Jamais je n'oserais insinuer que les journalistes sont des putes. Ce serait faire injure à ces braves filles qui gagnent si durement leur vie. »