07/03/2018
Steen, Teniers
On ne voit plus jamais les tableaux de Steen ou des Teniers, qui sont si nombreux et qu’on voyait si souvent. Bien sûr de nos jours la joie, et les jeux de cartes, ça n’est plus à la mode. Fumer, boire, lutiner les filles : voilà qui est maintenant aussi tabou qu’en Afghanistan.
05/03/2018
L'injustifiable génocide des compteurs électromécaniques !
tous les prétextes avancés pour justifier le programme totalitaire d'installation forcée de compteurs Linky sont complètement mensongers.
SCOOP - LINKY : la preuve de la tromperie
organisée par Enedis et soutenue par l'Etat
regardez la photo censurée sur le site : http://refus.linky.gazpar.free.fr
photo qui montre :
Un capteur installé sur un bon vieux compteur
électromécanique, pour ceux qui veulent avoir
de jolies courbes de consommation... sans
changer de compteur et donc sans Linky !
suite de l'article :
"Nous le répétons inlassablement : tous les prétextes avancés pour justifier le programme totalitaire d'installation forcée de compteurs Linky sont complètement mensongers. Par exemple,
1° il est totalement faux que ce programme soit "imposé par l'Europe", même la Commission européenne reconnait que sa directive est purement indicative.
2° Il est tout aussi mensonger de prétendre que les compteurs communicants sont indispensables pour piloter les réseaux électriques à l'heure des énergies intermittentes (éolien, solaire, etc) : l'industrie européenne de l'électricité, réunie en congrès à Vilnius, a fait savoir que "les compteurs communicants sont superflus".
3° Ne nous attardons pas sur d'autres plaisanteries d'Enedis qui prétend par exemple installer les Linky... "pour que les clients aient des factures précises". D'abord nous sommes des usagers et non des "clients", et de plus nous pouvons depuis longtemps avoir des factures parfaitement précises sans l'ombre d'un Linky, et ce même chez EDF... maison mère d'Enedis !
4° Mais la plus grosse tromperie d'Enedis, hélas reprises très souvent telle quelle (sans la moindre investigation) dans de nombreux articles ou reportages, consiste à prétendre que le Linky permettrait de faire des économies d'énergie, ce qui serait bon pour l'environnement et pour notre porte-monnaie. A nouveau, c'est totalement mensonger.
Pourtant, Enedis maintiens ses allégations en avançant que le Linky permet enfin au "client" de suivre sa consommation en consultant de jolies courbes sur Internet. Avec toutefois un décalage de 24 heures ce qui, selon les experts, rend totalement illusoire l’efficacité du dispositif. Et ce d'autant que, pour faire réellement des économies, il existe des solutions beaucoup plus efficaces (par exemple faire diagnostiquer son logement et ses équipements) que de consulter béatement des courbes.
Ceci dit, bien que déjà parfaitement informés de la politique généralisée de mensonges mise en oeuvre par la direction d'Enedis, quelle n'a pas été notre surprise en découvrant (cf la photo en début d'article) que les adeptes des courbes de consommation peuvent parfaitement être satisfaits... en gardant leur bon vieux compteur électromécanique !
Attention, il ne s'agit absolument pas pour nous de faire de la publicité pour le fournisseur "Greenyellow" qui appartient à un groupe d'hypermarchés (un modèle totalement antisocial et antiécologique) et qui, par ailleurs, ne s'oppose absolument pas au programme Linky.
Mais force est de constater qu'il est parfaitement possible d'installer, sur le compteur électromécanique, un petit appareil qui enregistre les variations de consommation et qui permet, qui plus est en temps réel (et non avec un délai de 24 heures comme avec Linky), de satisfaire les usagers désireux de se pâmer devant de jolies courbes de consommation.
C'est une preuve accablante de la tromperie généralisée organisée par la direction d'Enedis qui n'en finit plus de bafouer les valeurs du service public et dont un des objectifs réels est de procéder au véritable "génocide" des compteurs électromécaniques qui ont le "tort" de ne pas nous surfacturer, de ne pas nous espionner, de ne pas faire dysfonctionner nos appareils, et de durer jusqu'à 70 ans pour certains !
Enedis organise délibérément le génocide de ces merveilleux
compteurs électro-mécaniques car ils ne nous surfacturent
pas, ils ne nous espionnent pas, ils ne font pas dysfonctionner
nos appareils, et ils peuvent durer plus de 70 ans !
(eh oui ! voilà l'explication !! une fois de plus il faut utiliser la bonne vieille méthode du bon vieux père Karl (Marx, pour ceux qui l'ont oublié ! ) les inspecteurs de police des vaudevilles disaient "cherchez la femme !" le papa Marx nous rappelle "cherchez le profit capitaliste !")
En effet, il est facile de voir que la durée de vie réelle des compteurs communicants est terriblement courte : 5 à 7 ans, beaucoup moins que les 15 à 20 ans allégués par Enedis, et immensément moins que les 40 ou 50 ans, parfois 70 ans de durée de vie des compteurs électromécaniques.
Pour essayer de justifier ce scandale écologique (et économique), Enedis et l'affligeant Nicolas Hulot assurent que les compteurs électromécaniques seront recyclés : encore heureux ! Mais on ne doit recycler que des appareils cass
(une fois de plus allez sur la page és, pas 35 millions de ces merveilleux compteurs en parfait état de marche ! (et une fois de plus et de plus allez encore et toujours sur la page : http://refus.linky.gazpar.free.fr
pour voir la belle image très impressionnante et qui donne à réfléchir et qui fait si bien dans l'article )
(pour lire la suite et fin de l'article de Stéphane Lhomme : http://refus.linky.gazpar.free.fr )
26/02/2018
l'air du temps n'est plus à la liberté !
ça c'est bien vrai ! ....
« L’air du temps n’est pas à la liberté »
Interview de Jean-Pierre Galland qui dénonce une société liberticide…
Certains jugeront qu’à l’heure des
rafles de sans-papiers et des attaques sarkozystes contre notre système
social, son combat est anecdotique. Plus amusant qu’autre chose. Marginal… Erreur ! D’abord parce que Jean-Pierre Galland, apôtre de la dépénalisation du cannabis et président du Collectif d’information et de recherche cannabique (Circ) [1], est un militant. Un vrai. Les innombrables tracasseries subies, les multiples procès intentés et les amendes récoltées à la pelle suffisent
à le prouver. Au-delà, la façon dont son combat est perçu par la
société est révélatrice. Et à l’évidence, elle n’a jamais été aussi
bloquée sur la question.
Tout avait pourtant bien commencé… Si la création du Collectif d’information et de recherche cannabique, né en en 1991 avec pour objectif la légalisation de la production, de la distributions et de l’usage de cette plante, est passée plutôt inaperçue, ses membres ont su ensuite se faire connaître. Des procès intentés, ils ont fait des tribunes, assénant devant les juges leurs nombreux arguments en faveur de la dépénalisation. Des journalistes, ils se sont faits des soutiens, tant leur mot d’ordre était sympathique et leurs opérations médiatiques. Partisans de l’agit-prop façon provos, les militants du Circ savaient faire sourire, qu’ils réactivent l’Appel du 18 joint ou qu’ils organisent l’opération Pétards aux députés, qui vit 577 joints et une lettre ouverte en faveur de la dépénalisation envoyés aux élus de l’Assemblée. Christine Boutin faillit en avaler son écharpe… A chaque fois, Jean-Pierre Galland a été le premier à monter au créneau, sans se laisser démonter par les amendes salées.
Las, les temps ont changé. Se sont faits plus moralistes, moins tolérants, bêtement réactionnaires. Le combat du Circ est devenu de moins en moins audible dans une société qui préférait les grandes généralités débiles, à l’exemple de ce rapport sénatorial de 2003 sobrement intitulé Drogue : l’autre cancer , aux discours des anti-prohibitionnistes. Bref, tolérance zéro, une attitude symbolisée par les prises de position du ministre de l’Intérieur, puis président, Nicolas Sarkozy sur la question… Dans ce monde-ci, le
libertaire Jean-Pierre Galland n’a plus tellement sa place. Mais
qu’importe, il résiste.
Les fumeurs de pétards n’ont plus tellement la cote, en ce moment…
C’est clair que l’air du temps n’est pas à la liberté.
Et le retournement de situation, à propos du cannabis comme de tout le
reste, a été très rapide : nous sommes passés d’une époque, il n’y a
pas si longtemps, où la dépénalisation semblait imminente à l’inverse
absolu… Je suis effaré par ce à quoi nous avons droit aujourd’hui : des
lois scélérates, un flicage permanent et une hygiénisation croissante
de la société. Cette idée que l’État doit lutter pour notre bonne
santé, y compris en empiétant sur nos droits individuels, me hérisse.
Pourtant, les gens l’acceptent.
Les gens… Ils sont souvent prêts à croire tous les discours, y compris celui qui stigmatise les drogues. Pour une bonne raison : la France n’a pas de vraie politique d’éducation, d’information et de prévention en la matière.
Ça a été le rôle du Circ, à une époque. Ça l’est encore ?
C’est plus difficile aujourd’hui. Si le Circ Paris compte encore 60 adhérents, il n’y a plus que trois ou quatre militants réellement actifs. Bref, plus grand monde… A force de ne pas voir les résultats de leurs efforts, les militants se sont fatigués. Et les quelques plumes ou intellectuels qui nous soutenaient auparavant ont tous déserté : je me retrouve seul à écrire les textes et les communiqués. J’ai un peu l’impression de porter le Circ à bout de bras.
C’était déjà le cas quand tu acceptais de te retrouver au tribunal à titre personnel pour les actions intentées, non ?
Notre tactique était de profiter de toutes les occasions de répercuter nos arguments et de faire le procès de la loi
de 1970, qui interdit tout débat sur la question des drogues [2].
A titre personnel, je ne me suis jamais préoccuppé de ce que je pouvais
risquer, pensant que l’important est juste de rester sincère. Et puis,
les militants m’ont aidé à payer les centaines de jours-amendes
auxquels j’ai été condamnés.
Avant, tu avais le soutien des médias, dont Libération ou Le Nouvel Obs, et de quelques politiques. C’est fini ?
Oui, bel et bien fini… C’est vrai que certains médias
ont relayé notre combat à une époque. Lors de la campagne présidentielle de 2002 par exemple, quand le cannabis était un vrai enjeu et qu’on avait l’impression de de voir notre lutte aboutir. Et puis, Chirac est passé après ce deuxième tour effrayant contre Le Pen…
Depuis, nous n’intéressons plus personne.
Quant aux politiques… Il fut un temps où nous étions proches des Verts, de Jean-Luc Benhamias ou de Dominique Voynet. En 1995, nous nous sommes même chargés de la partie « cannabis » de leur programme : c’était un vrai brûlot. A l’époque, on sentait chez eux une vraie volonté de changer les choses, même s’il y entrait une part d’opportunisme. Aujourd’hui, ils ont pris le tournant hygiéniste.
En fait, nous ne comptons plus que la LCR parmi nos soutiens affichés : Besancenot a un discours intelligent et sincère sur le cannabis. De même que les anarchistes, qui ne nous ont jamais
abandonné [3] Des procès en rafale, des militants qui se réduisent comme peau de chagrin et une société qui voit ton combat d’un très mauvais oeil : tu ne te dis pas que tu devrais passer l’éponge ? Une fois que tu es dans le mouvement, tu ne t’arrêtes pas. D’autant que tu t’attends toujours à ce que ça aille dans le bon sens… En 1995, il nous semblait évident que le cannabis serait dépénalisé avant 2000. On voit le résultat… Mais je n’arrive pas à abandonner. J’y ai songé plusieurs fois sans m’y résoudre.
Au fond, c’est paradoxal : la dépénalisation ne semble plus intéresser grand monde mais la France fume (presque) toujours autant.
On compte en France 1,2 millions d’usagers réguliers du cannabis, dont 600 000 en font un usage quotidien. Tous ces gens continuent à fumer, quelque soit le niveau de répression. C’est d’ailleurs ce que prouve une récente étude de L’Organisation mondiale de la Santé, qui montre que les pays les plus répressifs sur la question sont aussi ceux qui comptent le plus grand nombre d’usagers dedrogues [4].
C’est tellement ridicule de mettre des gens en prison parce qu’ils fument… Juste un chiffre, d’ailleurs : il y avait 900 interpellations liées au cannabis en 1970, on en compte déjà pas loin de 80 000 pour le seul premier trimestre de 2008. C’est clair, dépénaliser permettrait de régler le problème de surpopulation dans les prisons…
Le dernier rapport de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies
pointe le développement de l’auto-production. A juste titre ?
C’est sûr que l’auto-production est à la hausse, qu’elle soit destinée à la vente ou à une consommation privée [5]. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 200 000 Français cultivent leur propre herbe. Ce qui représente une production annuelle de 32 tonnes : un joint sur neuf fumé en France est issu d’une culture locale ! Arrêtons de nous voiler la face, dans certaines régions, la culture du cannabis contribue à l’essor économique… Je préfère acheter de la « beuh bio » à un petit paysan plutôt que dans une cité. Non seulement, je n’enrichis pas le crime organisé, mais paradoxalement je préserve ma santé : comme chacun sait, l’herbe coupée aux microbilles de verre est particulièrement nocive [6]
La dépénalisation, tu y crois encore ?
Je ne sais plus… Je pensais que ça changerait à cause du côté absurde et grand-guignolesque d’une prohibition qui ne fait
qu’aggraver le problème. Il me semblait que tout personne censée ne pouvait, à terme, qu’en convenir et se ranger à la raison. Aujourd’hui, on en est bien loin… Même si… tu sais, si je n’y croyais plus, j’arrêterais.
Ce côté combat un peu perdu d’avance, c’est dur à vivre ? C’est vrai que ça finit plutôt mal pour le cannabis.
Pour moi aussi, d’ailleurs. Je me retrouve Rmiste parce que je n’arrive
pas à vivre de ma passion, du seul truc qui m’intéresse : l’écriture.
Je ne me sens pas intégré, je survis, j’ai appris à vivre avec dix euros par jour.
Tu penses que l’étiquette « dépénalisation » te colle trop à la peau ?
Pas totalement. Il ne faut pas se leurrer, ça m’a fait aussi plaisir de me retrouver sur le devant de la scène, porte-parole de cette cause. J’ai eu mon quart d’heure de gloire… Mais c’est vrai
qu’aujourd’hui, c’est moins rigolo : je me retrouve seul et j’ai un peu peur de ne pas être soutenu si les flics décident de me tomber dessus.
Pour ceux qui voudraient soutenir Jean-Pierre Galland et le combat du Circ, rendez-vous sur le net, ICI ou LA .
Sites disparus maintenant …….
[1] [ Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet : Fumée Clandestine, tome I et II, et Cannabis : nouvelles du front aux éditions du Lézard et J’attends une récolte aux éditions Trouble Fête.
[2] Cette loi du 31 décembre 1970, « relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la répression du trafic et de l’usage des stupéfiants »,
se montre d’une grande sévérité envers l’usager de drogue. De plus,
l’article L 34 21 – 4 du Code de la santé publique, article issu de la
loi de 1970, punit d’amende et d’emprisonnement toute « présentation sous un jour favorable de stupéfiant », empêchant tout débat public sur les drogues.
[3] Aujourd’hui encore, ils permettent au Circ de se faire entendre. Une
fois tous les quinze jours, le dimanche, Radio Libertaire accueille Y a d’la fumée dans le poste, une (bonne) émission réalisée par un membre du Circ : ça se passe de 18 h 30 à 20 h 30 sur 89.4 ou en streaming sur le net.
[4] « Les pays dotés d’une législation sévère à l’encontre des consommateurs n’enregistrent pas des taux de consommation inférieures à ceux des pays bénéficiant d’une législation plus libérale (…) Il semble donc évident qu’une politique répressive quant à la possession et la conso mation de drogues n’intervient que partiellement sur les taux de consommation de substances illégales à l’échelle des pays », écrit ainsi l’OMS. Le journaliste Arnaud Aubron revient sur cette étude dans un billet posté sur Rue89. Et écrit notamment : « Il apparaît ainsi (…) que les Etats-Unis sont, et de loin, les principaux consommateurs de cocaïne et de cannabis au monde, alors qu’ils mènent
également l’une des politiques les plus répressives. »
[5] [Un sujet que Jean-Pierre Galland abordait récemment sur Rue 89, prenant la plume pour rappeler que les cannabiculteurs « sont des gens comme vous et moi qui ne présentent aucun danger pour la société et ne méritent pas qu’on les traque comme de vulgaires producteurs de drogue. Leurs revendications ? Qu’on cesse de les prendre pour des imbéciles, que le gouvernement cesse de les infantiliser et que la raison l’emporte enfin sur l’absurdité. » A lire ICI.
[6] [A l’été 2006, une herbe coupée aux microbilles et au verre pilé a fait
son apparition sur le territoire français. L’ajout de ces matières
dangereuses, à l’initiative de dealers souhaitant alourdir la marijuana
vendue et lui donner un aspect plus brillant, a causé au moins deux cas
de pathologies respiratoires sérieuses, tandis que de nombreux usagers
auraient connu des désagréments plus bénins. En matière de drogues
aussi (surtout ?), le capitalisme fait des ravages…
Notes
[1] [ Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet : Fumée Clandestine, tome I et II, et Cannabis : nouvelles du front aux éditions du Lézard et J’attends une récolte aux éditions Trouble Fête.
[2] Cette loi du 31 décembre 1970, « relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la répression du trafic et de l’usage des stupéfiants »,
se montre d’une grande sévérité envers l’usager de drogue. De plus,
l’article L 34 21 – 4 du Code de la santé publique, article issu de la
loi de 1970, punit d’amende et d’emprisonnement toute « présentation sous un jour favorable de stupéfiant », empêchant tout débat public sur les drogues.
[3] Aujourd’hui encore, ils permettent au Circ de se faire entendre. Une
fois tous les quinze jours, le dimanche, Radio Libertaire accueille Y a d’la fumée dans le poste, une (bonne) émission réalisée par un membre du Circ : ça se passe de 18 h 30 à 20 h 30 sur 89.4 ou en streaming sur le net.
[4] « Les pays dotés d’une législation sévère à l’encontre des consommateurs n’enregistrent pas des taux de consommation inférieures à ceux des pays bénéficiant d’une législation plus libérale (…) Il semble donc évident qu’une politique répressive quant à la possession et la conso mation de drogues n’intervient que partiellement sur les taux de consommation de substances illégales à l’échelle des pays », écrit ainsi l’OMS. Le journaliste Arnaud Aubron revient sur cette étude dans un billet posté sur Rue89. Et écrit notamment : « Il apparaît ainsi (…) que les Etats-Unis sont, et de loin, les principaux consommateurs de cocaïne et de cannabis au monde, alors qu’ils mènent
également l’une des politiques les plus répressives. »
[5] [Un sujet que Jean-Pierre Galland abordait récemment sur Rue 89, prenant la plume pour rappeler que les cannabiculteurs « sont des gens comme vous et moi qui ne présentent aucun danger pour la société et ne méritent pas qu’on les traque comme de vulgaires producteurs de drogue. Leurs revendications ? Qu’on cesse de les prendre pour des imbéciles, que le gouvernement cesse de les infantiliser et que la raison l’emporte enfin sur l’absurdité. » A lire ICI.
[6] [A l’été 2006, une herbe coupée aux microbilles et au verre pilé a fait
son apparition sur le territoire français. L’ajout de ces matières
dangereuses, à l’initiative de dealers souhaitant alourdir la marijuana
vendue et lui donner un aspect plus brillant, a causé au moins deux cas
de pathologies respiratoires sérieuses, tandis que de nombreux usagers
auraient connu des désagréments plus bénins. En matière de drogues
aussi (surtout ?), le capitalisme fait des ravages…
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09/02/2018
dans la famille NOVLANGUE je demande "économie comportementale"
Chronique de France-Cucu :
je viens de découvrir sur France-Culture, la radio de nos maîtres, un nouveau terme novlanguien :
Vous savez ceux qui autrefois appelaient les massacres colonialistes "pacification", qui veulent aujourd'hui qu'on appelle les caméras de surveillance « vidéosécurité », les pesticides « phytopharmacie », leurs salariés « collaborateurs », la réclame « communication », etc, ont inventé un nouveau terme « économie comportementale ».
Ce truc c’est tout bonnement ce qu’autrefois on appelait le totalitarisme !
Ou du temps de Mac-Mahon « l’ordre moral ».
06/02/2018
service public traditionnel contre arnaques commerciales modernes
aujourd'hui, donc 24/1/2017matin j'ai reçu deux livres.
l'un a été posté (depuis une ville de la même région que moi à 50 kms d'où j'habite) le 21/1/ et expédié par "colissimo suivi" à 6,90 euros
l'autre a été posté (depuis l'Isère à 700 kms d'ici) le 23 ! et expédié, à 4,38, en "lettre verte", c'est à dire en bon français le tarif postal "lent" traditionnel et classique, comme du temps où la Poste était un service public de la République géré par des fonctionnaires.
D'où on voit l'arnaque capitalistique que constituent les formules que les commerciaux du "groupe" La Poste vantent à grand renfort de pub et de brochures sur papier glacé !
13/01/2018
Bernard Charbonneau
Bernard Charbonneau, né en 1910, fut un penseur étonnament en avance sur son temps, d'une remarquable perspicacité et d'une grande profondeur, il a analysé et pris conscience des problèmes et des menaces de la société moderne, desquelles même à présent peu de gens sont conscients (et pourtant ça nous pend au nez !). Il a mis en évidence des problèmes que n'ont exposés d'autres que dans les années 70 (problèmes écologiques) ou 90 (Zygmunt Bauman : lien entre les horreurs nazies et l'esprit du modernisme et le mode de fonctionnement des administrations) voire encore plus tard (Theodore Kaczynski : la société technologique comme entrainant per se la disparition des libertés) Déjà avant guerre il avait prédit la disparition de la paysannerie, de la vie rurale, les menaces pesant sur la nature, à une époque où cela paraissait quelque chose d'impensable . Déjà en 1939 il disait que, même si les états totalitaires, tels que l'Allemagne nazie ou l'URSS étaient actuellement moins libres que ceux d'Europe occidentale, les démocraties elles aussi dans l'avenir deviendraient à leur tour peu à peu totalitaires.
Aussi peu de gens l'ont à l'époque compris, et mis à part sa collaboration à la revue "Esprit", aucun éditeur ou presque n'a publié ses livres. Ce n'est que dans les années 70 avec la vague écologique qu'il a commencé à être reconnu (on l'appelle souvent le premier écologiste, mais lui-même est en même temps réservé envers l'Ecologie politique dans laquelle il voit des menaces totalitaires) et que des articles, puis quelques uns de ses livres furent publiés ou republiés.
Ce livre dont ce ficher pdf devenu inaccessible dans Ipernity, présente de larges citations fut écrit en 1950. Il nous parle à nous hommes de 2008 de façon particulièrement prophétique et nous parle des menaces qui pèsent sur la société actuelle.
pourtant :
"Un livre est une lettre envoyée à un ami" a dit Sloterdijk.
...
"Nur la homo, la simpla homo, devas respekti la leĝon, la ŝtato ne devas fari tion. Ĝi estas ĉiopotenca. La homo devas havi moralon, la ŝtato ne konas moralon. Ĝi murdas, se ĝi trovas konvena tion, ĝi ŝtelas, se ĝi trovas konvena tion; ĝi rabas la infanojn de la patrinoj, se ĝi trovas konvena tion; ĝi disrompas geedzecajn vivojn. Ĝi agas laŭ sia plaĉo. Por ĝi ne ekzistas tiu Dio en la ĉielo, kiun ĝi devigas la homojn kredi helpe de korpaj kaj vivaj punoj. Por ĝi ne ekzistas ordonoj de Dio, kiujn ĝi lasas draŝi helpe de bastono en la kapojn de la infanoj. Ĝi faras mem siajn leĝojn, ĉar ĝi estas la Ĉiopotenco, la Ĉioscianta kaj la Ĉieestanta" (TRAVEN "La mortula ŝipo")
La névrose de l'Etat ça même à ça : www.futurquantique.org/big-brother/659-chroniques-de-big-...
La chronique de Big Brother - La lutte pour la liberté... est-il trop tard ?
manifeste des anonymous : http://de.indymedia.org/2010/12/296637.shtml
La religion de ceux qui dirigent est le business de la guerre :
- Guerre contre les microbes (industrie pharmaceutique)
- Guerre contre les insectes (industrie chimique)
- Guerre contre la biodiversité et le gratuit (industrie génétique)
- Guerre contre les cultures (américanisation, uniformisation de la mode et par la télé)
- Guerre contre les humains (industrie de l'armement)
- Guerre contre les petits producteurs (industrie agro-alimentaire et distribution)
- Guerre psychologique (industrie des médias)
- Guerre pour la modernité et le renouvellement (société de consommation)
Leurs valeurs sont :
Sécurité en allemand Sicherheit (police)
Modernité (industrie)
Efficacité (guerre, "Action T4" ! etc)
Les moutons robots qui acceptent le fascisme progressif sont aussi dangereux que nos décideurs politiques.
Dans le livre de Ionesco "Rhinocéros", les gens deviennent progressivement tous fascistes, mais ils ne s'en rendent pas compte.
L'agriculture est un secteur non guerrier, lorsque elle n'est pas un champ de bataille pour les machines, le pétrole, la chimie et la pharmacie ! Le vin est une activité non-guerrière, comme le pain.
ET JE RAPPELLE QUE l'UNION "EUROPEENNE" a une constitution (qui nous a été imposée par un acte de forfaiture après que le peuple se soit prononcé contre!) qui est hypocritement totalitaire et antidémocratique, il suffit de voir comment par les annexes que les pauvres "mougeons" ne lisent pas on nie d'une main ce qu'on fait semblant de donner par l'autre, et installe tout ce qu'il faut pour établir un régime policier et TOTALITAIRE, lisez : Les annexes inquiétantes de la Constitution européenne
et ici remarquez à la fin que le président prétendûment allemand de du parlement prétendûment européen parle en fait amerloque "OK!" https://www.youtube.com/watch?v=dS0NrHW1R4c
12/01/2018
l'article 1.111 du code de la santé publique
voilà voilà
maintenant vous savez quoi répondre à votre médecin et aux divers flics sociaux
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09/01/2018
les gens décents
30/8/2016 « je ne bois pas d’alcool » qu’elle dit la dame, eh oui elle est du côté du BIEN, elle est contre ce qui est MAL, elle ne boit que des boissons brevetées de marque ® à l’Aspartame ®, elle est Charlie, c’est sûr, je suis persuadé qu’elle a voté bien sagement pour Sarkhollande, et qu’elle éteint vertueusement les lampes derrière elle partout où elle passe, et qu’elle a fait mettre des fenêtres à double vitrage en plastoc à sa maison. Sa grand-mère durant l’Occupation devait dénoncer aux autorités les mauvaises gens qui écoutaient Radio-Londres, et elle-même doit faire partie des fameux « voisins vigilants » que le régime de maintenant a instauré dans chaque village !