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28/04/2020

nous devons les faire arrêter et traduire en justice, dans l'interêt de la santé publique

qui ? Dieudonné nous donne la réponse, une réponse marxiste et morale (et scientifique) absolument évidente ("The proof of the pudding is in the eating" disait Engels)



Jésus aussi était en train de détruire ou de mettre en danger les intérêts financiers "pharaoniques" des changeurs et des vendeurs d'animaux de la cour du temple, et c'est pour ça qu'on l'a tué.

 

petit rappel historique, pas inutile :

https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/politique-de-sante/melenchon-veut-abolir-lordre-des-medecins-une-organisation-petainiste 
C'est  sous le régime de Vichy, en reprenant le projet législatif du 7 mars 1928 d'Ernest Couteaux, député socialiste du Nord, que la loi du 7 octobre 19404,5 – parue au JO le 26 octobre – crée un Ordre des médecins comprenant le Conseil supérieur de la médecine et les Conseils départementaux. Cette loi supprime aussi les syndicats. Elle est complétée par la loi du 26 mai 1941 portant sur l'exercice illégal de l’art médical et de l’art dentaire et par celle du 26 novembre 1941 qui règle les élections à l’Ordre des médecins6.

Les membres des conseils seront nommés par le ministre par décret7 jusqu'à la loi no 794 du 10 septembre 1942 qui instaure les élections ordinales.

Le retour de Pierre Laval au pouvoir en avril 1942, conduit au remplacement au poste de ministre de la santé de Serge Huard par Raymond Grasset, ancien syndicaliste, qui réorganise l’Ordre par la loi du 10 septembre 19428.

Le , c'est l'arrêt Bouguen9 par lequel le Conseil d'État énonce que : « le législateur a entendu faire de l'organisation et du contrôle de l'exercice de la profession médicale, un service public » et que « si le conseil supérieur de l'Ordre des médecins ne constitue pas un établissement public, il concourt au fonctionnement dudit service ». L'Ordre est concerné par la loi du 14 avril 1943 portant sur la relève des personnels médicaux auprès des prisonniers6.

Les élections au Conseil de l'Ordre – les seules élections de quelque ampleur à avoir lieu en France sous l'Occupation – se tiennent le 22 mai 194310.

En juillet 1943, le Conseil supérieur de la médecine devient le Conseil national de l’Ordre des médecins qui produira sa dernière circulaire le 2 juin 1944 en instaurant une carte d'identité professionnelle. Sous Vichy, l'Ordre des médecins, de sa propre initiative parfois, sous pression de l'Occupant ou du Commissariat général aux questions juives d'autres fois, relayait les consignes gouvernementales. C'est ainsi que, à la suite de la Loi du 2 juin 1941 remplaçant la loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs, il a imposé un Numerus clausus11 pour l'exercice de la médecine par les médecins juifs, les listes ainsi constituées ayant pu ultérieurement être utilisées par les services de police pour des arrestations. Fortement imprégné des idées xénophobes et antisémites qui s'étaient exprimées en son sein dans les années 1930, le corps médical fut indifférent voire parfois favorable à ces mesures d'exclusion12.

Pris dans l'étau de Vichy, l'Ordre des médecins n'a alors jamais protesté contre les lois d'exclusion des médecins de confession israélite (2-4).

En avril 1944, un communiqué allemand diffusé à la radio et publié dans tous les quotidiens fait obligation à tous les habitants et en particulier aux médecins de signaler aux autorités allemandes tout blessé par balle ou par explosif, les contrevenants encourant la peine de mort. Cette disposition heurte la tradition du secret médical fortement ancrée dans le milieu médical français – mais aucune contestation du Conseil national de l'ordre ne s'éleva.

 

au fait, une découverte : "Hier j'ai assisté à un live du Conseil National de Transition, nous étions plus de 1000 à le suivre, je pense que ça peut-être une bonne structure pour nous réunir nous qui n'en pouvons plus de ces escrocs qui nous pillent de notre richesse, détruisent nos vies et abîment notre planète. Ils sont aux services des cartels banquiers, pétroliers, pharmaceutiques, agroalimentaire...
Il y a un live tous les soirs 20h30 sur demosophie sur youtube.
J'ai adhéré au CNT c'est totalement gratuit ce n'est pas un partis politique et grâce à mon adresse (juste le nom de la ville) on va pouvoir s'organiser par ville pour libérer la France, il y a déjà 60 000 d'inscrits et je le répète ce n'est ni un partis politique ni un syndicat, vous pouvez juste venir assister au live et même prendre la parole. Pour la démocratie absolue ? Rejoignons la France libre ! Conseilnational.TV"

14/04/2020

épidémie de fièvre aphteuse - des fois on trouve par hasard des choses, des choses qui révèlent le pot au rose !

Ce document, en deŭ parties, cette image et la suivante,

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vient d'un livre, trouvé par hasard dans une foire au livre : "La Vérité (en gros caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait d la soigner. Et on la trayait. C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mourraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'aueur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteŭ.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on ne peut pas vendre le lait, ça fait baisser la rentabilité de l'élevage
voilà voilà .... )

Ce document, en deux parties, cette image et la précédente (bon je ne met pas la seconde, la première suffira, on n'est pas dans Ipernity ! ) vient d'un livre : La Vérité (en grands caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de rares cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage Jacqueline et moi en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait de la soigner. Et on la trayait ! C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mouraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'auteur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteux.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on n'encaisse pas de rentrées d'ARGENT, ça compromet la SACRO-SAINTE rentabilité ! Voilà le problème.

14/03/2020

comme je disais

dans un de mes haikus de 1996 (1) (les autres se trouvent dans le receuil : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la...  )

Notre terre :

Dix kilomètres sur quarante mille ;

c’est un voile de mousseline.

(NB : depuis hier Youtube cet infâme engin à répugnant du totalitarisme capitaliste, censure systématiquement TOUTES les vidéos intégrées dans un site de blog !!!!!!!!!! Il faut donc à chaque fois se DEPECHER, avant d'avoir le message de blocage, de cliquer sur l'icone qui fait regarder la vidéo directement sur le site de youtube, sinon vous êtes foutus ! vous ne verrez rien !

 (attention ! la vidéo ne commence qu'à la 35è seconde)

*(1) - Elle est belle notre planète !(ce sont toujours des souvenirs de mon voyage en Inde en février 1996, 4h30 de décalage horaire, et des deux voyages en avion), je l’ai caressée récemment du doigt sur 7 500 kilomètres. Cette mince pellicule d’air, de vie. Ce monde, notre Terre, est un espace topologique fermé de 40.000 km sur 10 à peu près, en comptant les montagnes et les fonds marins. C’est à peu près les proportions d’un vêtement de mousseline, cette fameuse mousseline de l’Inde ; notre monde est un voile de mousseline !…

(tous les haikus et autres poèmes se trouvent dans le receuil : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la...  )

 

 

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03/03/2020

'l'imposture et la superstition"

ah oui ce fameux « climat » ! (une imposture et une superstition propagées par des fanatiques et des coquins, on est en plein dans la ligne du XVIIIè siècle, ça continue !) la nouvelle religion de la France « catholique toujours »! euh maintenant c’est « écologique toujours ». Bien sûr c’est faux (autre imposture) :

la France n’a jamais été aussi peu écologique ! Alors qu’elle fait mourir ses sols (écoutez les conférences de Claude Bourguignon !), fait disparaître ses insectes et ses oiseaux, et que tout le monde s'en fout, que les bourges merdeux qui la gouvernent interdisent les moineaux et les hirondelles sur leurs maisons propre-en-ordre, et portent plainte dès qu'ils entendent un coq chanter, la France n’a jamais été plus anti-écologique de toute son histoire !

27/02/2020

fin du destin après un long voyage heureux de l'éphémère complexité condamnée comme n'importe quel humain, la dernière seconde de la chute est aussi imperturbable que les autres, et après la décomposition ...

il n'y a rien de plus macabre que de voir tomber un flocon de neige

18/01/2020

vous ne saviez pas ça hein ? on ne vous en avait pas parlé ! Artémise

Les autorités de santé de la République démocratique du Congo (RDC) vont peut-être autoriser une phytothérapie comme traitement médical du paludisme. L’Artemisia, une plante originaire de Chine dont plusieurs variétés poussent un peu partout sur le globe, serait une aubaine pour les populations pauvres et isolées de l’Afrique subsaharienne : un remède efficace, pas cher (1), dont on dispose facilement.

(1)Voilà l’explication des innombrables articles

quelques exemples : http://sante.lefigaro.fr/article/paludisme-artemisia-la-p...

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/paludisme-l-artemis...

http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2019-02-27/paludisme-a...

qui maintenant envahissent le net (financés par quels lobbies?) critiquandt à qui mieux mieux l’usage de l’Artémisia !

Prix Nobel de médecine 2015 : le fabuleux destin de Youyou Tu

Octobre 2015 En attendant la remise du Prix Nobel de médecine, le 3 octobre 2016, (re)découvrez le portrait de la plus emblématique des récompensées de 2015, la chercheuse chinoise de 84 ans Youyou Tu.

Prix Nobel de médecine : le fabuleux destin de Youyou Tu

Youyou Tu reçoit le prix Lasker en 2011.

Même si la scientifique de 84 ans a été - à plusieurs reprises - pressentie pour recevoir le prestigieux prix Nobel, elle ne l'attendait peut-être plus. La Chinoise Youyou Tu vient enfin de recevoir le "Graal" des chercheurs pour sa mise au point d'un traitement particulièrement efficace contre le paludisme, grâce à un extrait d'une plante nommée Artemisia annua et dont les vertus médicinales sont connues depuis des millénaires en Chine. Preuve que médecine ancestrale et médecine moderne ne sont pas à opposer, même si le comité s'est senti obligé de souligner que ce prix ne récompensait pas la médecine traditionnelle chinoise, mais la découverte de cette chercheuse qui s'en est seulement "inspirée".

Première femme Chinoise récompensée par le Nobel de médecine

Youyou Tu devient ainsi la première femme Chinoise (et la douzième femme) depuis la création du prix en 1901 à être récompensée par le Nobel de médecine. Elle le partage avec deux hommes, honorés eux aussi pour leurs travaux dans la lutte contre des maladies parasitaires : William C. Campbell et Satoshi Omura, qui ont mis au point un nouveau médicament, l'Avermectine, contre les infections dues à des vers nématodes. "Les lauréats du prix Nobel cette année ont développé des thérapies qui ont révolutionné le traitement de certaines des maladies parasitaires les plus dévastatrices", a précisé le comité Nobel. Pour Youyou Tu, c'est d'abord la médecine traditionnelle - et non la lutte contre les maladies parasitaires - qui porte son intérêt. Tout commence en 1955, lorsqu'elle achève ses études de pharmacie à l'université de médecine de Pékin, en Chine. Elle suit alors une formation d'un peu plus de deux ans sur les théories de la médecine chinoise traditionnelle à l'intention des médecins occidentaux. De 1965 à 1978, elle devient professeur assistante à l'Académie chinoise de médecine traditionnelle de Pékin (puis professeur titulaire en 1985). C'est l'histoire avec un grand "H" qui la mettra sur le devant de la scène dans la lutte contre le paludisme.

Mao Zedong lui confie un projet militaire secret

En effet, dans les années 1950, l'Organisation mondiale de la santé lance un ambitieux projet afin d'éradiquer le paludisme. Après un succès limité, la maladie reprend de plus belle dans de nombreuses régions du monde, notamment en Chine, où la chloroquine - le traitement anti-paludique utilisé pour contrer l'épidémie - n'est plus aussi efficace. Au fléau chinois s'ajoute ensuite celui de leurs alliés, les Vietnamiens : dans les années 1970, la République démocratique du Viêt-Nam (ou Nord-Viêt-Nam), en guerre avec son voisin du sud, construit un réseau de tunnels qui récupèrent fatalement l'eau de pluie. Les moustiques du genre anophèles, vecteurs du paludisme, se reproduisent dans l'eau stagnante et infectent l'armée nord-vietnamienne. Au point que la maladie tue plus de soldats que les armes.

Les problèmes chinois et vietnamiens préoccupent Mao Zedong qui décide de monter un projet militaire secret appelé "523" (comme la forme anglaise de la date à laquelle il a été lancé, le 23 mai 1967). Celui-ci comporte un objectif : trouver un remède dans la médecine traditionnelle chinoise contre ce fléau. Et pourquoi pas doubler les États-Unis, où des scientifiques s'acharnent aussi à trouver un remède contre lequel le paludisme ne développerait pas de résistance, en vain. Youyou Tu, qui travaille à l'Académie de la médecine traditionnelle chinoise, est choisie pour diriger ces recherches. Elle est envoyée dans la province de Hainan (au sud du pays) pour observer les effets de la maladie. Elle ne reverra pas sa fille de 4 ans pendant six mois et son mari sera banni du pays (envoyé dans un camp de travail) pendant qu'elle mène ses recherches sur le terrain. "Le travail était ma priorité, j'étais prête à sacrifier ma vie personnelle", raconte-t-elle au New Scientist.

Elle épluche plus de 2.000 recettes de remèdes traditionnels

Assistée par trois personnes, elle épluche plus de 2.000 recettes de remèdes traditionnels. Parmi les 380 extraits de plantes qu'elle teste sur des souris, l'un d'eux, utilisé pour faire baisser la fièvre - la plante chinoise Artemisia annua - semble réduire le nombre de parasites dans le sang. Comme l'explique le New Scientist, la scientifique a dû tâtonner avant de trouver la bonne formule. Au début, les effets bénéfiques de la préparation à base de cette plante ne durent pas. S'inspirant d'un document ancien, "Les prescriptions d'urgence à garder sous le coude", Youyou Tu modifie le processus d'extraction de cette substance pour la rendre plus efficace avant d'isoler l'ingrédient actif, l'artémisinine. Elle décide alors de commencer les essais humains sur elle-même avant de les tester sur de vrais patients. En une trentaine d'heures, ce traitement parvient à faire baisser la fièvre et le nombre de parasites dans le sang. Elle recevra par la suite de nombreux prix nationaux récompensant ces recherches sur l'artémisinine (comme celui d'"inventrice du nouveau siècle" par l'Office d'État de la propriété intellectuelle de la République populaire de Chine en 2002), puis en 2011, elle est lauréate du prestigieux Prix Albert-Lasker pour la recherche médicale clinique

Actuellement, l'artémisinine est considérée comme un traitement très efficace contre le paludisme, maladie qui touche près de 200 millions de personnes par an. L'Organisation mondiale de la santé s'inquiète de l'adaptation des parasites à cette substance, mais les résultats recensés dans certains pays d'Afrique qui testent des traitements à base de cette substance sont "spectaculaires", comme l'expliquait Sciences et Avenir dans un précédent article. Selon Médecins sans frontières (MSF), l'artésunate, dérivé de  l'artémisinine, réduit la mortalité de cas de paludisme sévère de 39 % chez les adultes et 24 % chez les enfants.

Ce que personne n’a dit sur le prix Nobel de médecine

 

Ce que personne n’a dit sur le prix Nobel de médecine

17/10/2015 La chinoise Youyou Tu a reçu le prix Nobel de médecine 2015.

Tous les journaux ont expliqué qu’elle avait mis au point un traitement contre le paludisme grâce à une plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise, la qinghao.

Cela est vrai, nous allons y revenir, mais bizarrement, les autres propos de Youyou Tu sur la médecine chinoise ont été, à ma connaissance, totalement censurés dans la presse française.

Le Comité du prix Nobel lui-même a pris soin de préciser que ce prix ne récompensait pas la médecine traditionnelle chinoise, mais la découverte de cette chercheuse qui s’en est seulement « inspirée » [1].

Nous allons voir que cette situation est surréaliste.

L’Artemisia annua, ou Wormwood, est une herbe sauvage aux feuilles piquantes et aux fleurs jaunes.

Dans les années 1950, la tisane de qinghao était utilisée pour combattre les épidémies de malaria dans certaines régions de Chine, mais elle ne faisait l’objet d’aucune recherche scientifique.

Tout changea dans les années 60, quand le Président Mao Tse Toung reçut un appel de ses alliés au Vietnam Nord : les soldats chinois étaient décimés par la malaria (l’autre nom du paludisme).

Les médicaments contre la malaria ne marchent plus

La malaria était soignée depuis le XVIIe siècle grâce à une écorce rapportée du Pérou par les Jésuites : la quinquina. Ce traitement avait été fortement amélioré en 1820 quand des chimistes français en extrairent le principe actif : la quinine.

Dans les années 1930, la firme allemande Bayer, appartenant au groupe industriel chimique IG Farben (spécialisé dans les teintures, et grand financeur de Hitler), avait travaillé sur la quinine et essayé de produire des molécules dérivées plus efficaces. C’est ainsi qu’avait été inventée la chloroquine, toujours utilisée aujourd’hui.

Malheureusement, des résistances à la quinine et à la chloroquine sont apparues. Au Vietnam Nord, en particulier, ce traitement ne fonctionnait plus sur les soldats.

C’est dans ce contexte que Mao lança une grande mission de recherche pour trouver un nouveau traitement contre la malaria. Une équipe recourut à la méthode classique de recherche en médicament, qui est d’essayer des dizaines de milliers de molécules au hasard : ils en testèrent 40 000 sans succès. Une autre équipe, à laquelle appartenait Youyou Tu, partit au contraire à la recherche du savoir des guérisseurs traditionnels chinois.

À la rencontre des guérisseurs chinois

Les scientifiques appartenant à cette équipe testèrent plus de 2000 préparations à base de plantes utilisées par les guérisseurs chinois dans les campagnes. Ils identifièrent 640 cibles potentielles.

Plus de 380 extraits issus de 200 plantes chinoises furent testés sur des souris. C’est ainsi qu’ils finirent par découvrir les vertus de l’Artemisia annua, ou Qinghao en chinois, qui freine la croissance des parasites responsables de la malaria.

Ils découvrirent comment extraire le principe actif de cette plante à basse température pour obtenir un produit plus puissant. Ils l’appelèrent « Qinghaosu » (artémisinine en français). C’est cette découverte qui a valu le prix Nobel de médecine à Youyou Tu.

Mais en réalité, il fallut encore des années de recherche complémentaires pour élaborer un traitement efficace chez les humains.

En séparant les parties acides et neutres de cet extrait, l’équipe de chercheurs finit par mettre au point le 4 octobre 1971 un extrait neutre, non toxique et efficace à 100 % chez les souris et les singes infectés par la malaria.

Youyou Tu et ses collègues eurent le courage de tester eux-mêmes l’artémisinine pour vérifier qu’elle n’était pas toxique pour l’homme.

Elle ne l’était pas, mais l’efficacité contre le paludisme fut décevante. Il fallut encore dix ans de recherche pour développer, sur cette base, un traitement vraiment efficace qui fut finalement trouvé sous la forme d’un mélange d’arteméther, un dérivé de l’artémisinine, et de lumefantrine, un autre remède chinois.

Le remède abandonné

Ce remède aurait pu être diffusé dans le monde entier dès le début des années 80 mais il fallut encore attendre 30 ans.

En effet, après la mort de Mao, le programme de recherche fut interrompu. Personne en Occident ne pouvait utiliser ce produit qui était protégé par un brevet chinois, mais personne en Chine ne pouvait le produire non plus en l’absence de feu vert des autorités. L’Organisation Mondiale de la Santé, de son côté, laissa traîner le dossier. Ce n’est qu’en 2000 qu’elle finit par reconnaître officiellement son efficacité, étape indispensable pour qu’une firme puisse commencer à produire et distribuer le produit à grande échelle.

Durant tout ce temps perdu, le médecin anglais de Hong-Kong, le Dr Arnold, qui était allé en Chine pour participer aux recherches sur l’artémisinine, dénonça l’indécision des autorités comme « génocidaire » tandis que près d’un million d’enfants africains mouraient chaque année de la maladie.

Ce retard est d’autant plus tragique que l’armée américaine, de son côté, continua à utiliser un dérivé de quinine, la méfloquine, pour ses soldats envoyés en opération dans les pays tropicaux.

Très efficace contre le paludisme, la méfloquine provoque malheureusement de graves effets secondaires, dont des cauchemars et des accès de paranoïa. En 2002, plusieurs soldats des forces spéciales américaines revenant d’Afghanistan tuèrent leurs épouses, après avoir été rendus fous par le traitement [2].

Finalement, en 2001, la firme pharmaceutique suisse Novartis acquit le brevet chinois sur le mélange arteméther-lumefantrine. Elle commença à le vendre en 2001 sous le nom de Riamet, à prix fort pour les touristes et les militaires mais à prix coûtant pour l’OMS et les ONG, sous le nom de Coartem.

Mais même pour cela, l’OMS et les ONG n’avaient pas l’argent suffisant. Les fonds ne furent disponibles qu’en 2005 grâce au Fonds mondial de 2002 contre le sida, la tuberculose et la malaria, puis « L’initiative présidentielle contre la Malaria » (President’s Malaria Initiative [3]) du gouvernement Bush, en 2005. Ce n’est donc qu’en 2006 que le produit devint vraiment disponible à grande échelle, soit près de 40 ans après sa mise au point !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, environ 150 millions de doses sont achetées pour les pays pauvres chaque année.

On peut donc parler de millions ou dizaines de millions de vies sauvées annuellement par ce seul remède.

 

on nous ment beaucoup, par exemple sur les conséquence de la loi de bioéthique, car là aussi il y a des marchés sordides mais "juteux" pour mettre en appetit Big Pharma, et son avidité amorale.

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Voyez comment Onfray a ravalé en moins de 24h sa salive et l'a convertie en crachat après avoir dit très nettement et publiquement beaucoup de bien de l' UPR et comment tous les médias le présentent avec son nouveau livre sans jamais mentionner l' UPR ou lui poser la question.Visiblement  ils ont tous reçus des instructions, (sinon la porte !) ça a été gommé du story telling tout simplement. C'est très bien de mettre ces gens au pied du mur mais personne ne viendra car leur place dans le théâtre politico-médiatique c'est du donnant donnant avec leurs patrons qui leur ont interdit même de prononcer le mot UPR ou Asselineau. Pourtant c'est leur dernière chance de sauver leur honneur devant la France qui pense et qui se répand sur les réseaux sociaux. En tout cas vraiment belle initiative M Asselineau ; bravo !

14/01/2020

toute une époque, toute une conscience de la vérité (vérité ?) - Deux époques ! maintenant j'en ai rajouté une autre.

la vie de l'esprit et de notre société par des chansons "cultes" qui sont chacune tout un symbole :
totalement
"il n'y a plus d'après" de Juliette Greco (elle vit encore, enfin pour le moment ...)

Il paraît que la chanson n'est que de 1960. Mais c'est le symbole philosophique des années 50, toute une modernité, du désespoir existentialiste, Nouveau Roman, Ionesco, Camus, Samuel Beckett. Les années 50 que je résume en disant "l'époque de la Science et du désespoir". Et Brassens quand il a écrit https://ru-clip.net/video/SaKeQjjzExA/georges-brassens-le...
ça peut paraître amèrement intelligent et "moderne" cette lucidité désespérée, mais, à part au cimetière (forcément ! par définition) ou au suicide (pour ceux qui ont un peu plus de courage), ça mène à quoi ?
A part chez ceux qui ont remisé l'intelligence et la lucidité - trop pénible, vite une pilule tranquillisante ! - intellectuellement après le cul-de-sac on fait quoi ? Cette lucidité qui a donné et dont il ne reste plus aujourd'hui que le dogme de l' "ici et maintenant" et le "bouddhisme" des euthanasieurs et du psychologiquement correct à la mode.

(cu fut l'époque où j'étais enfant, et lucide)
(Mais, je regrette, j’ai horreur du bouddhisme. Je lui préfère largement la philosophie de l’Absurde, qui elle, est révoltée, et ne porte pas la mort, sa "sérénité" et son vide éternel et définitif, au pinacle !)

Maintenant 1981
Donc, une autre chanson qui est tout le résumé d'une époque, c'est "Il est libre Max"

C'est l'époque libre et "hippie" des années 70, celle de Gébé, Julien Clerc et Polnareff.

Quelques remarques :

1° la peur de la mort a disparue, et la conscience de la vanité totale de tout. Trop pénible d'être lucide ! alors on refoule, et on jouit (ce qui fait que ces jeunes qui se croyaient  "révolutionnaires" vont paver la voie aux bourgeois "Libéral-libertaires" actuels"! ) c'est comme ça aussi qu'est née ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort", sur laquelle j'ai fait un billet.

c'est un bel idéal mais ...  hélas, les "djeunss" qui rêvaient cette époque, n'ont pas pu rester comme ça. Ceux qui le sont restés sont devenus des vieux solitaires, rassis voire désséchés, parfois aigris, ou marginaux, ou morts. Les autres ? ben les autres comme les 68-ards, une fois qu'ils ont fini leurs études, ils se sont "rangés", ils sont devenus des bourgeois "bobos" riches et bien installés comme dans le film "un coeur en hiver", ils font semblant de croire toujours aux mêmes valeurs - verbalement, mais en réalité ils sont profondément imprégnés de l'inverse ! - ça leur permet de se poser en donneurs de leçons et de mépriser le peuple ! (comme ceux décrits dans le fameux livre de Bégaudeau par exemple).

3° c'était aussi une époque où on était libre, et où ne régnaient pas encore ni les hygiénistes totalitaires, ni les féministes hystériques de maintenant.

(ce fut l'époque où j'étais jeune, et où je travaillais)

 

27/10/2019

Une analyse marxiste du monde des universitaires s'impose

dans ce lien : https://fr.wikiversity.org/wiki/Recherche:LENR/%C3%89tude...

on voit un autre cas de ce principe "marxiste" : les idées sont conditionnées par les conditions matérielles de vies de ceux qui les produisent, par leurs interêts financier, leur situation dans la processus de production. Pareil pour la recherche. Et le blocage psychologique et social que les modes ou antimodes causent !

Problématique et enjeux de la recherche

Le domaine des transmutations biologiques est très peu étudié par les chercheurs. Surtout à cause de la contradiction entre la théorie actuelle des phénomènes nucléaires et les expérimentations en transmutation biologique. Mais aussi parce qu’il ne semble pas actuellement valorisant ou attrayant financièrement.

Les difficultés des chercheurs semblent être :

  • Un domaine non financé par les organismes de recherche
  • Des sujets de recherches dont les budgets ne semblent pas suffisants
  • Le risque de se marginaliser par des sujets d'études peu répandus
  • Le risque de se déconsidérer en se reliant à des concepts scientifiquement rejetées depuis longtemps

et cette citation de Dean Radin :

"les gens du métier savent trop bien qu'une curiosité [remarquez bien rien qu'une curiosité suffit, alors que la curiosité c'est quand-même le BA ba sine qua non de l'esprit scientifique ! en théorie ...]curiosité pour la "pseudo-science" suffit à ce que les crédits de recherche  tarissent, à ce que les revues refusent de publier leur communications et que les postes universitaires [donc les copieux salaires afférents !] deviennent mystérieusement inaccessibles"

et un commentateur anonyme sur Internet résume bien le problème question constat et question causes du phénomène .... ..

"mounproject 5 months ago : Clair, le mec n' a vraiment rien compris comment l' université peut détruire votre esprit conceptuel et faire de vous un bon vendeur de salade. Malheureusement, faut bien gagner sa croute"
 
Maintenant un cas pratique édifiant :
Jean-Pierre Petit (né en 1937, 82 ans)
Regardez sur internet vous trouverez des vidéos à propos de JP petit, de l'attitude des "pontes" hyper-friqués, hyper élevés dans la hiérarchie, rien que des sommités, avec derrière eux (et devant !!!....) une super carrière (avec sans doute plein d'avantage financiers à la clé, sur les quels on jette toujours un voile pudique !) et de super-postes prestigieux, Elbaz, et Klein pour ne pas les nommer, à quel point dès qu'on leur pose la question « et que pensez-vous de la théorie de Jean-Pierre Petit ? » jusque là si brillants, si AU FAIT de tout, ils se mettent à begayer lamentablement ! à ne pas savoir comment éluder la question, euh euh, je ne suis pas bien au courant, euh je ne suis pas autorisé à en parler, a fini par lâcher Klein.
Or comme j'ai dit ce sont des gens avec des postes et des renommées au sommet, on imaginerait - là aussi naïvement ! - qu'ils devraient se sentir plus sûrs  et plus libres de parler que les autres. Eh bien non !! c'est le contraire !! plus ils ont une belle carrière, plus ils ont de FRIC , plus ont à PERDRE si jamais ils se retrouvent blacklistés par leurs confrères !!!
La preuve que c'est bien ça leur motivation, et la raison de leur comportement, a contrario la voilà : avec JPP travaillent 2 personnes, l'un d'eux est son vieil ami (un VRAI ami !) Gilles d’Agostini 61 ans, en n'en parle pas. ET la seconde est une jeune (la 30-aine) prof de math belge, qui n'a PAS DE POSTE UNIVERSITAIRE (elle enseigne en lycée) donc pas de brillante (et rémunératrice ...) carrière à ménager !!!! Donc elle elle peut se permettre d'être courageuse, on ne peut pas lui briser sa carrière universitaire, ni ses colloques (tous frais payés plus les a -côtés ! voir le roman de David Lodge "un tout petit monde" ). Donc elle peut se sentir libre.
CQFD !
et on s'imaginerait naïvement que la principale préoccupation des scientifiques de haut niveau est la vérité, que non ! c'est leur carrière personnelle à eux ! (et tous les avantages qui vont avec). Et c'est une des raison pourquoi les intellectuels ne sont contrairement à ce qu'on pourrait croire naïvement, pas plus libres d'esprit que le peuple, mais moins ! et beaucoup plus conformistes, panurgiques, claniques, terrorisme intellectuel, bornés, petits cucubes à la momode.
ça se confirme !!!
voilà ce que je trouve, dans un forum, c'est JPP qui parle :
"Je bosse avec la mathématicienne Nathalie Debergh. Quelle différence, humainement ! Rigueur, honnêteté, humanité, courage, humour, et passion, aussi. Ce qu'il faut pour se trouver éjectée de l'université de Liège. Car, qu'on ne s'y trompe pas, c'est partout pareil. Avec des états de service impressionnants, un esprit exceptionnellement brillant, elle s'est vue barrer l'entrée de l'université. Elle est prof dans une école technique, enseigne à des institutrices et des étudiants en agronomie (…).

Dans ces milieux, quand on a décidé de faire tomber quelqu'un, on fait tout pour que la personne ainsi condamnée n'en ait pas conscience.
Alors que ces gens savent pertinemment qu'elle a été "condamnée" par la maffia locale parce que trop brillante, parce qu'elle appelle un chat un chat, parce que ses exceptionnelles qualités font de l'ombre aux autres. Dans le monde de la recherche, être brillant est plus un handicap qu'un avantage. Quand on est comme Nathalie, on ne voit pas le coup venir. On est plongée dans ses recherches. On produit à tout va (cent articles parus dans des revues top niveau). Jusqu'au jour où c'est la dernière année. Où l'université a choisi un "profil" tel que ses compétences ne puissent parce que trop brillante, parce qu'elle appelle un chat un chat être prises en compte. Alors c'est la porte. Retrouver un job n'importe où, tant bien que mal.

Moi je m'en suis sorti parce que je me suis toujours efforcé d'anticiper. Sauf la fois où la DG du Cnrs m'avait viré de l'observatoire par lettre de cachet. Je ne pensais pas qu'ils auraient été jusque là. Je pense à James Lequeux, complice de cette opération de "prophylaxie". Lequeux, qui disait qu'il avait le cuir aussi épais que celui d'un rhinocéros. Mais j'ai échappé à ce coup là aussi. Depuis, je n'ai que mépris pour cette institution qu'est le Cnrs, dont la devise devrait être " Je ne veux pas le Savoir". Des structures qui fonctionnent comme la Maffia.

Vous savez pourquoi Nathalie a pris contact avec moi ? Elle m'a dit "j'ai découvert en vous un type intègre. Et ça ne court pas les rues dans le monde université-recherche". Le résultat de cette collaboration a été un super papier en mécanique quantique.
Qu'est-ce que je fais, maintenant ? Je me tourne vers Nathalie. Nous échangeons. J'ai basculé dans la géométrie symplectique. Passionnant, et à terme utile. ’il ne semble pas actuellement valorisant ou attrayant financièrement.

"Au mieux ils sont lâches"

un médecin,depuis 30 dans la recherche pharmaceutique, et qui, prudemment !  cache son nom, dit dans un interview :

"les mœurs de cour qui sont habituellement la norme dès lors que l’on s’élève, en France, dans l’échelle hiérarchique."

voilà ! ça explique le paradoxe des intellectuels que j'ai mis 20 ans à découvrir àla fin du XXè siècle à la lecture assidue du quotidien "Le Monde". j'ai fit un billet là-dessus, (plus un article en espéranto dans "Sennaciulo") retrouvez le lien !

 

 

04/10/2019

Fiorile et le chômage


J'ai regardé sa vidéo sur le chômage : elle est très bien, il explique peut-être parfois maladroitement (c'est comme ses affirmations péremptoires déja signalées et il y en a d'autres, ça vient seulement d'être trop pressé de vouloir résumer ou impressionner sans faire trop attention) mais son propos est sans doute au coeur du problème. Il y a je crois la notion de survaleur dans Marx. Sa proposition est que cette survaleur soit redistribuée équitablement par l'Etat dans la société

(au fait Bernard Friot a une idée pour réaliser ça, en continuant ce que les législateurs de 1944-45  leCNR, avaient commencé en créant le "modèle français qui nous avait permis de vivre de manière civilisée et prospère durant 30 ans )

je reprends : redistribuée équitablement par l'Etat dans la société pour que les progrès de productivité aboutissent (cf aussi le fameux livre de Lafargue "Le droit à la paresse"http://classiques.uqac.ca/classiques/lafargue_paul/droit_... ) à un progrès pour tout le monde, alors que les relations de dominations dans la société ont toujours fait que cette survaleur-  et les loisirs y attenant ! - ont été concentrés de tous temps sur quelques personnes qui en profitaient à plein sur le travail des autres (les propriétaires terriens, dont la fortune se calculait en xxx francs de rente, d'abord seulement les nobles puis, la bourgeoisie aussi, puis des petits bourgeois comme les fameux rentiers 1900, presque tous les personnages  d'oeuvres littéraire 1900 se déclarent "rentiers", il ne leur restait plus qu'à planifier leur vie dans les cafés !, comme l'ami Fritz par exemple ou les personnages de Courteline). De nos jours on aurait les moyens d'étendre ces avantages plus ou moins à plein de gens, mais les banquiers par le prêt à intérêt s'approprient tout ce fric, qui se retrouve dans la spéculation, et transforment les gens en esclaves par la dette.
Et sa remarque sur le travail des femmes est très juste aussi. Soral (qui ne dit pas que des conneries, même si effectivement il en dit beaucoup) le fait bien remarquer dans une de ses vidéos. Les femmes au travail sont la grande victoire du capital, et permet d'imposer un système où un salaire ne suffit pas pour vivre. (ce qui était le cas dans les années 5à et 60, quand seul le mari allait dans la jungle de l'exploitation salariale pour gagner par son seul salaire assez pour faire vivre toute sa famille, maintenant que les femmes travaillent on peut baisser les salaires, et sans double salaire, une famille ne peut plus joindre le deux bouts !) économie pour le capital ! (et diminution de l'autonomie ! avant les gens cultivaient leurs légumes, faisaient eux-mêmes leurs repas, et leurs vêtements, maintenant on achète tout, économie marchande et tout ce qui s'ensuit, et les enfants sont gardés par des professionnels normalisés, etc)
En fait elle est très bien cette vidéo sur le chômage, et elle va profond.
"on a été CONDITIONNES par plusieurs siècle de mise en relation de travail= vie sociale"
ouais, c'est une vidéo capitale.

Un autre exemple où il a tendance à exagérer (pour faire du sensationalisme ?) il affirme que pendant 50 ans le club de Bilderberg est resté secret. Faux, ou qu'il n'a jamais été secret au sens strict, Gonzalez-Mata a sorti son livre (celui que j'ai, mais il en avait déjà écrit un autre avant "Cygne") en 1976, Bilderberg avait 20 ans à l'époque, où il expose en long et en large le role du Bilderberg, les noms etc, et pareil sur la Trilatérale.
Bon ce qu'il dit reste globalement sans doute vrai, et nous apprend encore plus de menaces qu'on en savait déjà. Et il explique bien.
Et sur les OGM : raison de plus pour boycotter les grandes surfaces, et manger le plus possible BIO (et cultiver son jardin si on a le courage).  Et Asselineau y a pensé en voulant interdire les OGM y compris dans l'alimentation animale, où ils ne sont pas interdits et on ne les voit pas, mais quand on mange les animaux ça fait quoi ?

12/07/2019

"mais non tu ne vas pas mourir" qu'elle me disait (LW 1907-1976)

Une fois que comme d'habitude durant mon enfance j'avais été épouvanté de ma condition mortelle, maman avait fini par me faire avouer à forces de questions que j'avais eu "peur de mourir", mais avec toujours cette naïveté vraiment "bouchée" typique des adultes, elle croyait que ce dont j'avais peur c'est de mourir, là, maintenant, tout de suite, comme si ça faisait une différence de mourir maintenant ou de mourir un jour x années plus tard !! ("même à 100 ans" comme disait Leny Escudéro)

Et elle me consolait en me disant "tu ne mourra pas". Et dans ces cas là on est assez faible pour se laisser bercer le coeur de ces vaines paroles, quand ils viennent d'une maman.