Ancienne membre du Congrès d’Hawaï et opposante déclarée aux guerres d’intervention, (c'est rare chez les etats-uniens !!) T. Gabbard, qui a quitté le Parti démocrate pour rejoindre les Républicains, elle est perçue comme une figure critique de la politique étrangère américaine, en particulier en ce qui concerne la Russie et l’Ukraine. Elle a critiqué le gouvernement américain pour ses livraisons d’armes à Kiev, qu’elle estime « exacerber la situation » et éloigner la paix. En 2022, elle a également souligné que la résolution du conflit pourrait nécessiter des concessions territoriales de la part de l’Ukraine et son engagement à la neutralité, tout en appelant à une implication active des États-Unis dans un processus de paix plutôt que dans une intensification de l’escalade. Pour Kiev, la nomination de T. Gabbard est une surprise ; elle figure en effet dans la base de données « Peacemaker », qui recense les personnalités perçues comme hostiles à l’Ukraine.
Enfin peut-être un espoir de paix en Ukraine - car Trump a nommé TULSI GABBARD (24/11/2024)
Dès 2016, T. Gabbard et D. Trump partageaient certaines vues critiques vis-à-vis des interventions US à l’étranger. (mais ça n'a pas changé la politique US !) T. Gabbard s’est opposée à l’implication militaire des États-Unis en Syrie et a également condamné les actions américaines en Irak et en Afghanistan. Mais ça n'a pas empêché *trump de chercher à ruiner le Venezuela populaire ! Elle prône une réduction de la présence militaire à l’international et a régulièrement dénoncé les « guerres de changement de régime » comme coûteuses et inefficaces. Elle a même comparé l’aide militaire américaine en Ukraine aux interventions passées, estimant que « les élites de Washington tentent de faire de l’Ukraine un nouvel Afghanistan ». En 2022, elle a dénoncé qu’il existait des faits irréfutables prouvant l’existence de laboratoires secrets de guerre biologique en Ukraine financés par les États-Unis. Malgré les réactions, elle a maintenu sa position, affirmant que des éléments tangibles soutenaient ses propos.
La nomination de T. Gabbard risque de diviser les faucons du Sénat, où elle devra être confirmée. D.Trump justifie son choix en saluant l’« esprit intrépide » de la candidate et sa volonté de « garantir la paix par la force ». En tant que directrice du renseignement national, elle sera responsable de la supervision des 18 agences de renseignement américaines et de la préparation des rapports de sécurité quotidiens pour le président.
espérons