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30/10/2015

la souffrance

"Dans la souffrance (morale), la tristesse, la nostalgie, on atteint plus la vérité, en général, que dans le bonheur ; dans le bonheur on est souvent futile, et souvent dans un monde de carton-pâte, le monde de la douleur creuse plus profondément et se nourrit de choses essentielles, et est plus conscient, et plus sensible que le bonheur. C’est la source inépuisable de la vérité, et des valeurs. Et aussi du respect d ‘autrui ; le bonheur piétine autrui. La douleur est plus sérieuse et plus authentique. Les moments de tristesse, les vagues de nostalgie, les éclairs d’horreur, sont souvent les seuls moments de valeur humaine."
(R. P.)

05/10/2015

crimes

Une étasunienne responsable du dossier « crime informatique ». Seigneur ! C'est quand on assassine un ordinateur de ses propres mains ?
Voyons ! il ne faut pas oublier que dans les pays anglo-saxons est « crime » tout ce qui est illégal : vous donnez à manger aux pigeons dans une ville où le maire l'a interdit, c'est un crime, vous arrachez une affiche électorale, c'est un crime, vous tuez votre mère c'est un crime, vous tuez votre belle-mère c'est un crime, vous faites l'amour à votre femme un jour où elle a mal à la tête c'est un crime, vous fumez dans un café en France, ou sur un trottoir de San-Francisco, c'est un crime, vous escroquez et ruinez des millions d'épargnants, non là c'est pas un crime c'est un délit financier, et si vous les poussez au suicide en les licenciant là c'est votre droit le plus strict, même là on vous félicite : c'est une mesure d'assainissement financier de l'entreprise.

03/10/2015

Des cadavres de jours rongés par les étoiles

un vers génial de Guillaume Apollinaire :

Gonfle-toi vers la nuit Ô Mer Les yeux des squales
Jusqu'à l'aube ont guetté de loin avidement
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
Parmi le bruit des flots et les derniers serments

 

"Des cadavres de jours rongés par les étoiles"

c'est tout à fait ça ! voilà ce que devient notre vie.

15/09/2015

sans

Sans des mains sur son visage il n’est pas possible de vivre.

25/06/2015

citations de Stig dagerman

 

« Où qu’on aille on porte la mort avec soi. C’est pour ça qu’on a si peur de soi-même. Mais à la fin ce sont les autres qui vous portent et il n’y a qu’à se dire tant mieux et merci. »

 

« Pourquoi faut-il toujours quitter les lieux que nous aimons et pourquoi faut-il que ceux que nous aimons nous quittent et nous laissent seuls ? »

Dagerman (Stig)

« Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. »

Dagerman (Stig)

 

17/03/2015

les deux citations les plus vraies et les plusprofondes de toutes

« Chaque fois que je considère que je suis destiné à mourir, j’étends mon manteau par terre et je ne me  rassasie pas de dormir. »              ( ?, cité par Miguel de Unamuno)

" On ne s’étonnera cependant jamais assez de ce que tout le monde vive comme si personne « ne savait »." (Albert Camus)
 
 
à la suite de quoi Camus dans la même page conclut :
"Sous l'éclairage mortel de cette destinée, l'inutilité apparaît. Aucune morale, ni aucun effort ne sont a priori justifiables devant les sanglantes mathématiques qui ordonnent notre condition."

11/02/2015

préjugés des français-moyens

Il arrive qu’on « accepte » plus facilement la mort d’un parent, ou autre personne âgée, au nom, en fait, d’idées, de principes abstraits, sur des idées de « normalité » ou de « fatalité », mais il faut être bien conscient que c’est exactement comme les principes, les idées qui vous qui vous faon accepter de « gaîté de cœur », avec tout juste un peu de malaise contenu (…), d’appuyer sur la gachette du fusil avec lequel on vise un homme en uniforme ennemi de l’autre côté de la tranchée …..

10/06/2014

poème en prose n°10

(ne cherchez pas, les autres n° n'ont pas encore été publiés)

 

 

 

Tais-toi et rame

 

Un jour, quand j’avais dix ans, je regardais les moustiques du soir, et je rêvais de ce qui n’existe pas et de ce que personne ne vit.

 

Un jour, quand j’aurais soixante dix ans, avant de mourir, je me souviendrai comme un poignard de ce que je ne saurai plus, ce que je ne sas pas, ce que personne ne vit.

 

« Y’a un point dans la nuit qui brille », mais si on essaye de le regarder il disparaît. Vas ! refermons la fenêtre, pour oublier ce qui n’a aucune valeur, qui s’évapore avant qu’on ne l’ait trouvé.

 

 

 

 

 

R. Platteau (1988 ?)

05/09/2013

Littérature - 1

Le problème dans une histoire, dans toute histoire, c'est toujours la fin, la source de tous les malaises, la moment où tout sombre dans le désespoir ou l'absurdité d'une fin mesquine, du temps qui, en fait ne s'arrête pas; une histoire c'est bien tant qu'on n'est pas à la fin. Le début c'est bien, le milieu c'est pas mal non plus, le hic c'est la fin, c'est elle qui empêche tout à coup d'être heureux, l'épine dans la chair, le péché originel, et on n'en sort pas.

19/12/2010

comme disait Montherlant

19/12/2010 comme dirait Montherlant : Il y a toujours deux mondes impénétrables l'un pour l'autre. Le monde des prisonniers et le monde des hommes libres. Le monde des malades et le monde des bien-portants. Le monde des vainqueurs et le monde des vaincus. Le monde de ceux qui aiment et le monde de ceux qui n'aiment pas. Je suis du monde de ceux qui aiment, et je ne suis même que de ce monde-là. Les français-moyens ne sont pas de ce monde, et n'ont pas notion de ce qu'il est.