Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/08/2018

extension du totalitarisme et de la théocratie - sous sa version moderne - la pensée de Bonald quoi !

octobre 2017

L’extension du domaine de la censure croît sans cesse. La BBC demande excuse à ses auditeurs d’avoir laissé parler à l’antenne Lord Lawson, ancien ministre climato-sceptique, sans le contredire. Après la race et le genre, la tyrannie morale s’étend maintenant au climat.
 
On sait que la liberté de parole est surveillée à la radio. Les journalistes ont la consigne, qu’encadrent en France les lois Pleven et Gayssot, de ne pas laisser passer une parole prononcée par un invité lors d’une interview qui pourrait passer pour antisémite, raciste, ou discriminatoire à l’égard d’une religion, d’une orientation sexuelle, d’une nationalité, sans la relever avec réprobation et la contredire. Ainsi le veut le code moral imposé par les lobbyistes aux législateurs, aux médias par la loi, au public par les médias.
 

Obligation de contredire tout climato-sceptique qui veut parler  

 
L’affaire de Lord Lawson vient de démontrer l’extension de cette surveillance morale au domaine de l’environnement. L’homme n’est pas n’importe qui. Il fut deux ans ministre de l’énergie, puis six ans ministre des finances de Margaret Thatcher, comme tel chargé d’appliquer la privatisation et la réforme fiscale radicale qu’elle a menée. Toujours député conservateur, il était interrogé sur le programme Today de Radio 4, qui fait partie de la BBC. Il y a tenu des propos inacceptables au regard des normes actuelles, sans personne pour le contredire. Il a en effet affirmé que le corpus de données publiées par l’ONU « confirmait qu’il n’y a pas eu d’augmentation des événements climatiques extrêmes ». En ajoutant que « si l’on relève une tendance ces dix dernières années, c’est que la température moyenne du globe a légèrement régressé ».
 

La BBC s’excuse : extension du domaine de la tyrannie

 
Aussitôt de nombreux auditeurs se sont plaints à la BBC de cette déclaration climato-sceptique. Today a d’abord paru ne pas leur donner satisfaction, puis s’est rétracté en reconnaissant que l’interview de Lord Lawson constitue une « brèche dans la ligne éditoriale », et le directeur du bureau des plaintes de la BBC a présenté « ses excuses ».
 
Le lecteur attentif aura noté que Philippe Verdier, le monsieur météo de France 2, avait été licencié à l’automne 2015 pour avoir publié un livre timidement climato-sceptique, et qu’il a perdu son procès contre la chaîne aux prud’hommes en avril 2017. L’extension de la tyrannie morale au domaine du climat n’est donc pas neuve. Mais cette fois cela touche la BBC, qui a la réputation (qui fut longtemps justifiée mais qui ne l’est plus) de laisser la parole libre. Et cela concerne non pas un journaliste quasiment fonctionnaire, mais un invité : il ne faut plus, en aucun cas, qu’une personne de quelque poids puisse énoncer des faits contraires au dogme de la religion dominante sans subir l’assaut des picadors de l’antenne.
 
Une dernière remarque : le dogme de cette religion dominante s’accroit chaque jour de nouveaux canons, la tyrannie s’étend aussi bien au domaine de l’intime qu’au climat, elle pourra s’étendre demain à n’importe quel us, conviction ou science : le totalitarisme sans frontière, sans limite, c’est-à-dire le totalitarisme au sens strict, est en marche." "

Pauline Mille

rappelez-vous ce que j'ai écrit sur les ""vêtements liturgiques (http://miiraslimake.unblog.fr/2017/05/19/vetements-liturg.../) , sur les "calotins" de notre époque, la permanence de l'inquisition, des détails du régime nazi, etc.

 

 

02/08/2018

religions ! on vous avait dit religion ! de la nature politique des religions et leurs avvatars - permanence

octobre 2017 La BBC s’excuse d’avoir laissé parler un climato-sceptique sans le contredire : extension du domaine de la tyrannie L’extension du domaine de la censure croît sans cesse. La BBC demande excuse à ses auditeurs d’avoir laissé parler à l’antenne Lord Lawson, ancien ministre climato-sceptique, sans le contredire. Après la race et le genre, la tyrannie morale (la "ligne droite de la pensée de Mao") s’étend maintenant au climat.
 
On sait que la liberté de parole est surveillée à la radio. Les journalistes ont la consigne, qu’encadrent en France les lois Pleven et Gayssot, de ne pas laisser passer une parole prononcée par un invité lors d’une interview qui pourrait passer pour antisémite, raciste, ou discriminatoire à l’égard d’une religion, d’une orientation sexuelle, d’une nationalité, (par contre discriminatiore envers une mentalité, une manière de vivre,  une émotion, jusqu'au plus intime des gens ça on a le droit !) sans la relever avec réprobation et la contredire. Ainsi le veut le code moral imposé par les lobbyistes aux législateurs, aux médias par la loi, au public par les médias.
 
Obligation de contredire tout climato-sceptique qui veut parler  

 
L’affaire de Lord Lawson vient de démontrer l’extension de cette surveillance morale au domaine de l’environnement. L’homme n’est pas n’importe qui. Il fut deux ans ministre de l’énergie, puis six ans ministre des finances de Margaret Thatcher, comme tel chargé d’appliquer la privatisation et la réforme fiscale radicale qu’elle a menée. Toujours député conservateur, il était interrogé sur le programme Today de Radio 4, qui fait partie de la BBC. Il y a tenu des propos inacceptables au regard des normes actuelles, sans personne pour le contredire. Il a en effet affirmé que le corpus de données publiées par l’ONU « confirmait qu’il n’y a pas eu d’augmentation des événements climatiques extrêmes ». En ajoutant que « si l’on relève une tendance ces dix dernières années, c’est que la température moyenne du globe a légèrement régressé ».
 

La BBC s’excuse : extension du domaine de la tyrannie

 
Aussitôt des auditeurs se sont plaints à la BBC de cette déclaration climato-sceptique. Today a d’abord paru ne pas leur donner satisfaction, puis s’est rétracté en reconnaissant que l’interview de Lord Lawson constitue une « brèche dans la ligne éditoriale », et le directeur du bureau des plaintes de la BBC a présenté « ses excuses ».
 
Le lecteur attentif aura noté que Philippe Verdier, le monsieur météo de France 2, avait été licencié à l’automne 2015 pour avoir publié un livre timidement climato-sceptique, et qu’il a perdu son procès contre la chaîne aux prud’hommes en avril 2017. L’extension de la tyrannie morale au domaine du climat n’est donc pas neuve. Mais cette fois cela touche la BBC, qui a la réputation (qui fut longtemps justifiée mais qui ne l’est plus) de laisser la parole libre. Et cela concerne non pas un journaliste quasiment fonctionnaire, mais un invité : il ne faut plus, en aucun cas, qu’une personne de quelque poids puisse énoncer des faits contraires au dogme de la religion dominante sans subir l’assaut des picadors de l’antenne.
 
Une dernière remarque : le dogme de cette religion dominante s’accroit chaque jour de nouveaux canons, la tyrannie s’étend aussi bien au domaine de l’intime qu’au climat, elle pourra s’étendre demain à n’importe quel us, conviction ou science : le totalitarisme sans frontière, sans limite, c’est-à-dire le totalitarisme au sens strict, est en marche.


Pauline Mille

 

  quel sale pays

28/07/2018

L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police

Voilà le régime politique dans lequel nous s vivons

affaire Benalla, c’est la police qui en parle le mieux. « Nous avons le sentiment que d’une affaire Benalla, on est en train de faire une affaire de police (1», déclare un syndicaliste policier. Précisément. Et d’ajouter dans un éclair de lucidité dévastatrice : « Ce n’est pas ça la police. Il a ruiné notre image. » Bien sûr, avant d’être dévastatrice, cette lucidité est paradoxale puisqu’elle prend la forme retournée de la dénégation, ce tour du psychisme qui fait dire la vérité mais en énonçant le contraire de la vérité. En lieu et place de « ça n’est pas ça la police » et « il a ruiné notre image », le lecteur attentif aura évidemment rectifié de lui-même pour entendre « la police, c’est tout à fait ça (si ça n’est pas bien pire) » et « il a mis en pleine lumière ce que nous sommes ».
Lire aussi Anthony Caillé & Jean-Jacques Gandini, « Mais que fait la police ? », Le Monde diplomatique, janvier 2017. La mise au débat public des manières réelles de la police via les méfaits d’un séide de seconde zone fait irrésistiblement penser à Al Capone, tombé pour fraude fiscale. Hegel appelait « ruse de la raison » cette manière particulière qu’emprunte parfois l’histoire pour s’accomplir : les tournants majeurs se négocient au milieu des broutilles, et l’Histoire majestueuse avance par les forces des histoires de cornecul. L’Histoire de la période présente, c’est qu’il y a un problème de police, et même de police-justice, dans ce pays, un problème de première grandeur, où il faudra bien se décider à voir un symptôme politique. Au reste, il appartiendrait à une minutieuse enquête de sociologie des médias d’éclairer ce mystère de l’émoi qui a saisi les rédactions au spectacle d’une scène de violence que, dans leur propre norme désormais déformée, les manifestants ne seraient pas loin de trouver « ordinaire ». C’est que depuis deux ans, en fait depuis la manifestation COP 21 du 29 octobre 2015, date d’inauguration de l’état d’urgence à usage des opposants politiques, la violence policière déployée contre les manifestants n’a cessé de passer des seuils. La police matraque, la police éborgne, la police grenade, mutile et tue. À qui veut se donner la peine de simplement regarder, les réseaux sociaux offrent depuis deux ans des tombereaux de vidéos de brutalités policières proprement ahurissantes, dont le centième suffirait à horrifier la population… si seulement on les lui donnait à voir. Mais à cette exposition, qui entre normalement dans le minimum minimorum des devoirs de la presse, la population n’a jamais eu droit. Sauf aujourd’hui. Mais pourquoi ? Parce que, misère du journalisme politique, ce concentrat de toutes les tares de la presse contemporaine, il est question de « l’Élysée ». Et la séquence, alors, redevient intéressante. C’est pourtant tout autre chose qui se passe depuis deux ans, autre chose que les méfaits d’un voyou monté en grade : une entreprise d’intimidation généralisée de toute opposition politique sérieuse, méthodiquement conduite par les institutions de la police et de la justice. Intimider systématiquement par la violence institutionnelle et par la violence physique : menace de la garde-à-vue dans des conditions dégradantes qui glaceraient les spectateurs d’un film sur quelque dictature d’autres latitudes, menace de la prison pour des faits inexistants : un étudiant de Paris 1 a pris de la prison (de la prison ! – 4 mois avec sursis) pour avoir simplement été pris avec dans son sac un sweat à capuche, du sérum physiologique, un masque et des lunettes de piscine, c’est-à-dire le viatique minimal pour faire face aux agissements de la police. Menace de violence institutionnelle, donc, et menace de violence ouverte, expressément faite pour que les manifestants soient envahis du sentiment de mettre en jeu leur intégrité physique au moment où ils s’apprêtent à exercer leurs droits politiques fondamentaux. Ici se pose une question lexicale presque insoluble à force de complexité : sous quelle catégorie, en « isme » par exemple, résumer les pratiques d’un pouvoir qui s’attache ainsi à méthodiquement terroriser ses citoyens ? Pour la police elle-même, c’est parfois trop : un gardé à vue d’Arago témoigne ainsi que l’OPJ auquel il avait affaire restait interloqué des consignes venues d’en-haut d’administrer pareils traitements à une poignée d’adolescents. Lire aussi Anna Feigenbaum, « Gaz lacrymogène, des larmes en or », Le Monde diplomatique, mai 2018. De tout cela, les médias n’ont jamais sérieusement parlé. Et le pire est que, même avec un Benalla sous le nez, ils n’en parleront pas. Comme ils ne feront aucun des liens pourtant évidents que cette pitoyable affaire suggère de faire. À commencer par celui de la scène et de son contexte. Car Benalla tabasse hardiment, comme la police, mais en plein mouvement social contre les ordonnances SNCF. Mouvement social, opposants, contestation, contestation débordante même étant donnée la nullité des principales confédérations syndicales : par conséquent faire peur. Faire peur en massacrant le premier venu et, sous le regard terrorisé des autres, faire passer à tous l’envie de revenir. Voilà le régime politique dans lequel nous vivons, dont les médias, dans un mélange de collusion fondamentale et d’insuffisance intellectuelle, ne diront jamais le moindre mot en toute généralité – l’affaire Benalla de ce point de vue est idéalement faite pour leur (re)donner l’impression d’être le fer de lance de la démocratie : parbleu, ils enquêtent ! ils soulèvent, ils sont intransigeants, ils n’hésitent pas à fièrement bousculer le pouvoir, ils sont la liberté en marche (pardon – enfin oui quand même, justement, la « liberté en marche », c’est-à-dire la version « En marche » de la liberté, la liberté Potemkine qui ne sait rien, ne veut rien savoir, et ne rien dire, de toutes les offenses aux libertés réelles).

Il est vrai qu’on ne passe pas facilement de la pâmoison devant Macron-le-disciple-de Paul Ricœur à Macron chef de bande à la tête d’un État-racaille. Il est plus vrai encore qu’ouvrir les yeux sur toutes ces choses immontrables

"mais leur uniforme les déshumanise

forcerait à des révisions autrement déchirantes, une révision des catégories générales, les plus difficiles à bouger puisqu’elles commandent une entière vision du monde, dont l’abandon se paye de tous les coûts psychiques de s’avouer à soi-même s’être si longtemps, et si profondément, trompé. Ainsi, de même qu’on n’a jamais réussi à faire reconnaître à l’éditorialisme que le Parti socialiste n’avait plus rien à voir avec le signifiant « gauche », dont l’étiquette lui avait été maintenue dans un mélange d’inertie et de cécité volontaire, de même il n’y aura probablement pas moyen de faire entendre que le néolibéralisme est un anti-démocratisme, qu’il est, par essence et non par accident, un illibéralisme, catégorie précisément formée pour être appliquée aux « autres » (les Hongrois, les Polonais…), c’est-à-dire pour mieux se dédouaner soi-même. Et, pour revenir dans le registre des étiquettes politiques, il y aura, a fortiori, moins d’espoir encore de faire voir, et de faire nommer, la part d’extrême droite de ce pouvoir élu pour, selon l’expression désormais couverte de ridicule, faire barrage à l’extrême droite (2). C’est qu’il n’y va plus ici de simplement reconnaître s’être trompé, mais – on ne voit pas trop comment le dire autrement – de s’être chié dessus. Dieu sait pourtant qu’il y aurait beaucoup à dire sur les rapports nombreux, variés, repérables dans une multitude de plans théoriques, qui relient la forme quintessentielle du néolibéralisme donnée par le macronisme et l’extrême droite. On savait déjà, au moins pour qui avait le désir de savoir, que ces deux formes entretiennent, et depuis bien avant même le macronisme, des rapports de parfaite complémentarité externe : l’extrême droite comme opérateur de toutes les prises d’otage électorales. Nous découvrons depuis quelques années que ce rapport de complémentarité externe se double d’un rapport de fonctionnalité interne : tout pouvoir néolibéral requiert son pôle d’extrême droite, puisque la violence sociale sans limite, à quoi s’ajoute l’abyssale carence des médiateurs syndicaux, voue la contestation à prendre des formes moins standard, moins benoîtement ritualisées, et moins inoffensives, contre lesquelles l’État ne trouve plus que sa violence physique à opposer. C’est ce mouvement général qui n’a pas manqué d’émerger au fur et à mesure que s’opérait l’approfondissement du néolibéralisme, particulièrement sous gouvernement « socialiste » (Hollande-Valls), à un point tel qu’on n’avait aucun sentiment de pareille dangerosité à aller manifester sous Sarkozy ! – nous l’aurons découvert avec le solférinisme. En réalité, c’est bien moins une affaire de personnes et d’étiquettes (elles n’ont plus aucun sens à ce degré d’indifférenciation) que de dynamique structurelle, la dynamique de l’obstination forcenée à administrer le néolibéralisme à des populations qui n’en veulent pas, et des caps que fait immanquablement franchir cette obstination. Comme une illustration supplémentaire de cette propension des médias à croire s’acquitter d’un devoir de rapporter sans en fait jamais rien montrer, on devrait se souvenir de cette étude d’un chercheur américain (3), reprise aussi platement que possible et sans aucun esprit de suite dans la presse française, s’appuyant sur le World Values Survey et l’European Values Survey pour établir ce paradoxe que les électeurs du centre, et non les « extrémistes » comme on l’aurait attendu (souhaité), sont les moins attachés aux principes de la démocratie. Ici, il faut sans doute en revenir à la catégorie d’extrême centre, proposée par Alain Deneault (4) pour dire comme il convient cette forme inaperçue de fanatisme qu’emporte le néolibéralisme, et être un peu plus au clair quant à la question de savoir qui sont les vrais radicalisés dans la société – ils sont au pouvoir. C’est ainsi qu’émerge, à l’encontre de l’indigence médiatique du « nouveau monde », cette forme politique pour le coup inédite de l’arc d’extrême droite, précisément parce que tout pouvoir néolibéral appelle fonctionnellement son pôle interne d’extrême droite, si bien qu’il y a désormais de l’extrême droite partout dans le paysage des « partis de gouvernement », et non plus seulement dans le dépotoir FN où l’on aurait tant voulu qu’elle demeurât confinée. Décidément préposé à dire la vérité du régime, Gérard Collomb aura donné sa formulation la plus achevée à la compatibilité, voire à la convergence, du néolibéralisme et de l’extrême droite avec son propos sur « les migrants qui font du benchmarking (5», aussi remarquable par le cap d’ignominie joyeusement franchi que par le caractère inédit de la synthèse qu’il opère. Alors fatalement, les débordements s’appellent l’un l’autre : au débordement de la contestation, qui n’a plus aucune autre solution que de déborder, répond le débordement de l’extrême droite interne : celle de Valls, de Collomb, de Macron – et ce malheureux Benalla n’a probablement pas idée de son personnage hégélien, du statut de « ruse de la raison » incarnée qui lui échoit aujourd’hui. Un malheur n’arrivant jamais seul, l’affaire Benalla éclate à quelques jours de la marche pour Adama. Pour le syndicalisme poulaga qui s’escrime à jurer que « la police, ça n’est pas ça », la collision est terrible. On ne répétera jamais assez combien les marges de la société servent de terrain d’expérimentation aux pratiques de l’ordre vouées à s’appliquer par extensions successives à des fractions de plus en plus larges de la société. Ce que les médias laissent à l’état dispersé, poussière de faits divers sans conséquence et sans lien, bref sans aucune leçon générale, là encore rapportés sans être montrés, un événement comme le rassemblement de Beaumont le concentre de la plus effrayante des manières. Doublement effrayante en vérité, d’abord par le simple récit des meurtres, et de la manière dont les institutions, de concert, mentent pour les couvrir. Mais, plus fondamentalement, à faire découvrir la nature particulière de la violence d’État qui s’exerce ici, non pas d’après quelque fait de contestation, mais à raison de l’existence même, nue, des individus, constitués en indésirables ontologiques – et l’on peine à croire dans ces conditions qu’il y ait tant de résistance à vaincre pour en venir à la conclusion évidente d’un racisme institutionnel. Il fallait entendre en tout cas, ce 21 juillet, les prises de parole de tous les proches des tués sans raison, sans droit, sans rien, oui, comme des chiens, mères, frères, sœurs, le cœur brisé, voix étranglée de sanglots au moment de prendre la parole, racontant des choses proprement hallucinantes, des choses qu’on ne peut pas croire, et pourtant qu’il faut croire : parce qu’elles sont vraies. Alors désormais nous attendons. Nous attendons de voir s’il se trouve quelque média pour enfin montrer toutes ces choses, Frédéric Lordon pour lire la suite https://www.les-crises.fr/benalla-et-larc-dextreme-droite...

pour de la doc en temps réel sites : "mais leur uniforme les déshumanise"

15/07/2018

"ça, c'est du pain d'alouette !" vous connaissez ? vous en avez déjà mangé ?

Tout le monde sait, j’espère, ce que c’est que du « pain d’alouette » ? C’est du pain, plus vraisemblablement des tartines ! qu’on a emporté au matin pour aller travailler dans les champs, et qui n’a pas été mangé durant la sortie, et qu’on mange après être rentré à la maison, et donc du pain qui a passé la journée dans les champs, et qui a été, en quelque sorte baptisé par les alouettes.

 

(Car, à l‘époque dans le Nord quand on était dans les champs, ce qu’on entendait c’était les alouettes, et non pas les voitures ronflant sur la Voie Rapide d’à côté !!!!)

10/07/2018

si ça dérancge le régime c'est que ça doit être bien !

lisons cet article, mais pas passivement et obéément, comme ils voudraient, lisons-le de manière critique, en réfléchissant ! et en se posant des questions

Qui sont les "Hikikomoris", ces jeunes Japonais qui vivent reclus dans leur chambre ? ULTRA-MODERNE SOLITUDE - Une jeune personne qui reste cloîtrée chez elle pendant plus de six mois sans aller à l'école ou au travail et avec pour tout contact humain les relations avec des membres de sa famille. (ben !!! on n’en demande pas plus !! Quel est le problème ??
Bandes de capitalistes étatiques!!)
Ce phénomène a un nom : les "hikikomoris". Il a émergé au Japon à la fin des années 90 et se répand désormais partout dans le monde, y compris en France.
Kezako "Hikikomori" ? Ce terme, qui signifie "se retrancher" en japonais, est utilisé pour désigner un "mal contemporain", un "trouble de conduite" (ça y est ! Encore la normalisation à outrance ! Le totalitarisme!!) qui frappe les adolescents comme les jeunes adultes. Que font-ils pour susciter une telle appellation ? Ils se retirent, ils se cloîtrent, le plus souvent dans leur chambre, pendant plusieurs mois ou plusieurs années, et n'en sortent pas, ou si peu. Dans cet espace solitaire, ils s'exilent sur Internet, (Internet ce n’est pas un exil !! c’est au contraire une ouverture sur le monde!!! que les autres n’ont pas ! Ce sont ceux au contraire qui n’explorent pas Internet qui sont coupés du monde ! ) jouent à des jeux vidéo, rompent leurs liens avec les autres, avec l'école, avec le monde du travail (c’est à dire de l’exploitation capitaliste ! Tu parles!!!) . Pour faire quoi ? Pour ne rien faire.  Un phénomène déconcertant de "néantisation existentielle" manifestant un désintérêt total pour le monde « réel », ayant émergé dans les années 90 au Japon, touchant près d’un adolescent sur cent et prenant aujourd'hui une nouvelle dimension avec le vieillissement de ces centaines de milliers de reclus. Ainsi, dans une étude parue en 2016, plus d'un tiers des personnes "hikikomori" interrogées disaient s'être mises en retrait de la société depuis plus de sept ans, contre 16,9 % en 2009.

Comment devient-on "hikikomori" ?

Si l'on en parle de plus en plus ouvertement, si même des filmsl'ont mis en lumière, le phénomène "hikikomori" reste mal compris, souvent lié à des "relations difficiles à l'école" (soit ce que l'on appelle au japno "l’ijime", le harcèlement scolaire – (preuve que l’éducation collective c’est pas sain !), à la peur du "monde professionnel"(pas étonnant, vu que c’est celui de l’arbitraire patronal cynique !) , ou à une difficulté à trouver sa place dans le « monde » (euh .. le monde c’est d’abord le monde naturel je te signale !)  Pourtant, il s'avère bien plus complexe qu'une simple « dépression », prenant les atours d'un rejet radical des normes sociales, s'exprimant en réaction à la figure de l'individu autonome et « performant » (je vois …) dans une société japonaise vieillissante ayant brutalement évolué d’une société traditionnelle à une société occidentalisée : "Les Hikikomoris ne sont pas armés pour le passage entre l’enfance et l’âge adulte, ils s’enferment pour se détacher des modes et des injonctions de la société", affirme Kayo Ikeda, psychologue clinicienne. "Ils ne pensent à rien, (ah oui ? Ça ne serait pas plutôt qu’ils pensent tout le temps, au contraire et enfin librement ?) n’ont aucune ambition, aucune préoccupation vis-à-vis de l’ « avenir » (...) et s’affirment par une absence totale d’idéal de vie (vu que le vie mène invariablement à la mort, quel « idéal de vie » peut-on avoir ? Réfléchis un peu !! conditionné de mes deux ! Lis Blaise Pascal ! etc). Ils questionnent notre rapport à la reconnaissance sociale (très bonne initiative). Ils interrogent les fondements même de notre société moderne."  Un ouvrage publié par le psychiatre Tamaki Saito en 1998 en a alors fait un véritable sujet de société. Une interprétation socio-économique a assimilé cette mouvance comme un effet de la "décennie perdue" des années 90, c'est-à-dire la crise ayant vu le Japon sombrer dans une période de déflation et de montée du chômage. Et donc comme à une forme de résistance à la normativité de la compétition qui touche 70 à 80% des hommes, la plupart âgés de 15 à 35 ans (le pendant féminin du "hikikomori" serait, selon la psychologue, l'anorexie). Ce qui tient ces otakus  en éveil ? Les jeux vidéo, les forums ou des jeux en ligne, la démocratisation de l’Internet...

Loin d'être cool, le "hikikomori" constitue un coût comme un joug pour les familles, isolées à leur tour tant elles sont incapables de demander de l'aide. Une position très difficile, à la fois financièrement et émotionnellement. 

En France, le phénomène et la catégorie elle-même restent peu connus Au gré des années, cette expression très radicale de l'ultra-solitude venue du Japon tend à s’étendre dans toutes nos sociétés modernes, aux États-Unis et en Europe à travers le nombre grandissant de NEET, ces jeunes de 16 à 18 ans qui préfèrent devenir SDF plutôt que de s’insérer socialement et qui veulent se prémunir de ce qu’on appelle le "burn-out" en Europe et "kiroshi" (mort par excès de travail qui concerne un actif sur cinq) au Japon.  Le pays du Soleil-Levant a été précurseur dans la reconnaissance de ces jeunes adultes et dans la prise de conscience. Aux Etats-Unis, c’est encore tabou. En France, il n’y a pas de mot spécifique pour les désigner. Dans le livre Hikikomori, ces adolescents en retrait (Maïa Fansten, Cristina Figueiredo, Nancy Pionnié-Dax, Natacha Vellut, 2014), on nous explique pourquoi, en Occident, les conditions sont réunies pour qu'émerge une mouvance comparable aux Hikikomoris ailleurs qu'au Japon : "En France, le phénomène restent peu connus (bien moins repris par les médias qu'en Italie, par exemple). Il est principalement perçu à travers d'autres catégories existantes : sous l'angle de la déscolarisation, du décrochage scolaire ou, en termes psychopathologiques, à partir des catégories de phobie scolaire ou de refus scolaire, ou plus généralement de phobie sociale."  Au Japon, le phénomène se révèle pris très au sérieux. À tel point que le ministre de la Santé a, pour l’année 2018, demandé l’équivalent de 20 millions d’euros de crédits pour aider les hikikomoris à retourner dans "le droit chemin" ( "le droit chemin" ! je vois ….) . La plupart finissent en effet par sortir de cette forme de solitude, au bout de quelques mois ou de quelques années (le record est de près de 20 ans !). Si la situation dure trop longtemps, ces derniers pourraient se retrouver face à une autre peur, celle de mourir seul. Une phobie qui a également un nom au Japon - "kodokushi" - et très répandue dans un pays vieillissant, en manque d'enfants. (en France aussi)

01/07/2018

Burkini

1902 - femmes en burkinis sur la plage de Sainte-Adresse :

1902femmes en Burkini sur la plage de Ste-Adresse.jpg

28/06/2018

un peu d'bon sens s'y'ou plait ! (et d'humanisme, mais ça ça serait trop vous demander j'en suis persuadé)

Alors comme ça je suis un "homme voilé" ?

Ben oui ! c'est logique il paraît que maintenant on appelle "femme voilée" une femme qui porte un fichu sur la tête, ce qui avant 1960 était le cas de toutes les femmes, surtout en URSS, mais en France aussi, je suis bien placé pour le savoir, (celles qui n'en portaient pas c'est parce qu'elles portaient un chapeau !! Bref les bonnes-femmes sur lesquelles Jean Bellus ou Jacques Faizan plaisantait sur leur "dernier petit bibi ravissant" maintenant on dirait que ce sont des "femmes voilées" !!

Par conséquent si une femme qui porte quelque chose sur la tête est une "feme voilée donc logiquement un homme qui porte un chapeau sur la tête est un "homme voilé", logique !!

Il faut quand-même revenir à la pratique du BON SENS le plus élémentaire, on n'y coupe pas, on est censé lutter pour l'égalité hommes/femmes non ? donc ce qui est valable pour les femmes est tout aussi valable pour un homme, sinon c'est du "sexisme", y'a pas photo, n'essayez pas de dire le contraire, les féministes !

donc, je continue

les arsouilles qui portaient  crânement  une casquette c'étaient des "hommes voilés ! les policiers qui portent une casquette ou les militaires qui portent un képi, aussi par conséquent, et les skieurs n'ont plus le droit de porter un bonnet sur la tête , c'est "un enfermement du mâle" ce sont des "islamistes" des "hommes soumis" .... ben !

Je reviens à ma conclusion, alors comme ça il faut désormais m'appeler un "homme soumis" victime de "l'enfermement du mâle", un "islamiste" portant un "voile" de feutre noir, ben si j'avais su !

 

mon cœur se réchauffe chaque fois que je vois des femmes musulmanes en robes et fichu sur la tête.

Car je pense que ce seront elles qui sauveront la France.

En effet,

d’abord elles croient encore en Dieu, de nos jours il n’y a, hélas, plus que dans ces milieux qu’il y en a. (1)

ensuite elles sont également les seules à encore s’habiller avec élégance, et à être esthétiques (tandis que le blue-jeans = "étouffoir de l'altérité", et laideur garantie, et uniforme casernicole),
enfin, last but not least comme on dit en "européen" !, krome kaj krone comme on dit en espéranto, la persécution et la haine qu’elles et leurs filles rencontrent de la part des institutions françaises et de nos nouveaux « calotins », les amène à un esprit de résistance, et de revendication de leurs droits individuels (lisez le livre récemment paru : http://lmsi.net/spip.php?article732 ) sauvant ainsi, les traditions, autrefois considérées comme constituant l’identité des français ! sensés – autrefois ! – être rebelles et « frondeurs »

En tous cas les témoignages de ce livre montre bien la maturation que l’hostillité et les persécutions qu’elles rencontrent amène en elles.  

 

et pour apporter un  peu de maïeutique, regardez ces femmes portant un, comment on apelles ça maintenant ? ah oui ! "voile islamique" en train de danser :

http://www.ipernity.com/doc/80979/10703072

 

 

(1) Les catholiques défendaient les mêmes principes, AVANT (et aussi l'interdiction du prêt à interêt, encore avant!) Comme le dit fort justement Pierre Hillard, les catholiques ne sont plus catholiques, et la pensée unique est antireligieuse, seul le Bouddhisme est toléré, mais parce que justement il est athée ! et ne croit qu'au néant le fameux "vide", qui plait tant à l'actuelle Secte des Adorateurs de la Mort qui sont les maîtres à penser de la société (bon moi non plus je ne crois pas, mais à la manière de Unamuno ou de Camus : eux refusaient de pactiser avec la mort, qui leur faisait horreur)

(Cela vous amène tout naturellement à prendre la défense des religions dont on sent bien que les élites dominantes souhaitent la diabolisation, après avoir eu la peau du catholicisme) 

24/06/2018

les flamands : catholiques un jour, bigots toujours !

Voyage à Malines

Quand Guillaume de Rubroeck était à la cour du grand Khan il y a vu une (une femme !) orfèvre originaire de Cambrai (!!) , qui avait fait la route jusque là pour y travailler.

Malines n'est qu'un kyste, une oasis, comme sont les réserves naturelles au milieu de l'immensité de l'espace où la nature a été détruite et polluée, une oasis de ville NORMALE, de ville, belle et à visage humain, au milieu d'un immense océan d'autoroutes, macadam, bagnoles, camions filant à 120, usines, ou plutot entreprises, par centaines, béton, pub, etc, un univers complètement bouché ultra-dense, où il n'y a plus de place ni pour la nature, ni pour la campagne, ni pour l'agriculture, ni pour les villages, ni pour un habitat normal et serein, ni pour une circulation normale à vitesse normale (ces sempiternelles autoroutes - que ça ! - sont bourrées de bouchons et de ralentissements). La Flandre apparemment est en train de se transformer, est presque entièrement transformée en un océan industriel (plus exactement commercial) hyper-moderne et hyper-dense comme ça, les villes anciennes n'étant plus que des « réserves » des petits enkystements au milieu de tout ça (et éventuellement les derniers bouts de campagne, s'il en reste ! À vérifier. La Flandre, fière de sa prospérité entrepreneuriale, va être tuée par elle (bien fait !) et complètement phagocytée.

À Malines à un moment est passée une classe d'enfants qu'on faisait promener, on les a tous revêtus de gilets jaunes à bandes fluo ! C'est formaliste (et idiot ! Si les rues hyper-lentes, hyper controlées et hyper-sécurisées où passent des piétons et quelques rares automobilistes flamands hyper-disciplinés étaient si dangereuses (et si le fait de s'habiller en jaune pouvait y faire quelque chose !) les piétons adultes (bientôt on va les forcer à ne sortir de chez eux qu'habillés comme ça ? peut-être, et avec des casques et des genouillères, et dieu sait quoi ! Et bien sûr ! Une laisse GPS-ée pour que la POLICE puise bien les avoir sous la main en permanence ! Après on leur mettra des caméras de surveillance jusque dans leur domicile « pour des raisons de sécurité » bien sûr, on parie ?) les piétons adultes donc seraient tous morts ou blessés à l'heure qu'il est  ). Donc je reprends : C'est formaliste, bebête, irrationnel et flicard : c'est là la définition même de la bigoterie !
Comme je dis toujours maintenant concernant les flamands : catholiques un jour, bigots toujours (je ne sais pas si la flamands sont encore ultra-cathos et bigots comme ils n'étaient jusque dans les années 60, qui le sait et pourrait me le dire ? Mais je pense que là comme ailleurs le christianisme est mort maintenant); Mais la mentalité, elle, reste bien sûr ! Elle change d'Avatar en fonction du contexte et de l'époque, c'est tout, on a changé de religion, mais l'essence sociale et psychologique de la religion reste, en particulier chez les flamands, qui étaient tellement bigots, ce qui les ont connus en savent quelques chose, ou alors écoutez Jacques Brel ou lisez Hugo Claus à défaut)

22/06/2018

j'espère que vous comprenez bien le sens de ces formations


18/06/2018

VOUS pouvez changer le monde ! "qui paie commande"

Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique

OUI, Il ne faut pas oublier que les commerçants ne vivent que du bon vouloir de leurs clients !
Aussi les consommateurs,
si ils le voulaient bien!!  (.....  ) , pourraient avoir une puissance extraordinaire pour changer la société !


Il faudrait peut-être s'en servir non?

Par exemple si on boycottait les produits issus de l'agriculture intensive et polluante, tous les agriculteurs seraient bientôt obligés de se mettre à l'agriculture biologique (dont on sait maintenant qu'elle est parfaitement capable de nourrir la planète). Et vous savez ça ?
Pareil pour l'exploitation des enfants (et des adultes !) des "zones économiques spéciales". Et savez-vous quel est le salaire minimum dans l'industrie du vêtement au Cambodge ? on ouvre les paris !  le salaire minimum correspond à 36 € mensuels. On peut, para
phrasant Montesquieux, dire : "C'est à ce prix que vous avez des vêtements bon marché en Europe"

Autre chose, il faudrait, dès maintenant  que tous les citoyens dignes décident de boycotter systématiquement les magasins qui mettent des caméras de vidéo-surveillance, c'est à dire non seulement les grandes surfaces mais aussi les petits magasin qui font comme ça - même les pharmacies !!! on aura tout vu ! quelle honte ! (il y en a de plus en plus, et même des vétérinaires !! et même des curés !!! Jésus se retournerait dans sa tombe). Ce serait  marquant pour la défense de la Civilisation devant le processus de Stalinisation de la société auquel nous assistons actuellement. Et après tout, il est normal qu'un client ne remette pas les pieds dans la boutique d'un commerçant qui l'a insulté ! Or mettre des caméras de vidéo-surveillance dans son magasin c'est insulter ses clients. Les gens n'ont pas l'air de en rendre compte. Une fois qu'on en a pris conscience on ne peut plus y entrer de même coeur, ni regarder le commerçant avec les mêmes yeux.
Vous ne vous sentez pas insultés? vous devriez pourtant, car c'est tout à fait ça!

"Qu'on me comprenne bien: Il s'agit d'un engrenage fatal. Nous mettons les pieds, sans vraiment nous en rendre compte, dans un engrenage fatal. Il commence à l'aéroport, lorsque nous acceptons d'être visualisés dans notre intimité,  pour prouver que nous ne sommes pas des terroristes.  Lorsque, aussi, nous acceptons les caméras de surveillance partout, vidéo-surveillance fallacieusement rebaptisée vidéo-"protection", nous nous soumettons implicitement au dépouillement de tous les aspects de notre vie."
("Dans un monde où l'humiliation est devenue tellement familière que l'on ne la reconnaît plus")

En 1945 déjà, l’écrivain français Georges Bernanos dénonçait en ces termes l’accoutumance à la surveillance comme un recul des libertés face à la menace totalitaire du « Moloch technique » au service du contrôle social : « L’idée qu’un citoyen, qui n’a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui il lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d’un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l’esprit de personne. Le jour le processus de Stalinisation de la société auquel nous assistons actuellement. n’est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d’ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l’État jugera plus pratique, afin d’épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L’épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée (4). »

 

et il y a aussi ça maintenant : http://713705.net/2017/01/01/flicage-la-video-verbalisati...

allez, ils vont le sentir !


On s'y met ?
victory.gif
ça va faire des vagues!


"il faut vivre comme on pense  sinon tôt ou tard on finit par penser comme on vit (1)
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987
http://vimeo.com/3925987

(
(1)regardez ce quie est arrivé aux bourges "socialistes"  )

pouvoir.jpg?w=474&h=198

pour ce qui est de "consommer BIO, local, artisanal" ça commence; "Local"

Il y a ça aussi :

antiBanques.jpg

*et ici (ICI !!!!!!!) IL Y A une VIDEO, une VIDEO qui normalement devrait se voir et FONCTIONNER
i

 au fait (regardez quelles sortes de gens sont les "gorilles" de super-marchés http://www.francetvinfo.fr/monde/russie/mort-de-l-opposan... )

 

lisez cet article, lui aussi voit le pouvoir des consommateurs et appelle à ce qu'ils s'en servent : http://www.liberation.fr/futurs/2016/10/20/eric-sadin-l-a...

 

Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable»
Ecrivain et philosophe critique, Eric Sadin analyse depuis dix ans l’impact du numérique sur nos sociétés. Après la Vie algorithmique en 2015, il publie la Silicolonisation du monde - l’irrésistible expansion du libéralisme numérique (1). Une charge violente et argumentée contre les Google, Apple et autres Facebook, qui prennent subrepticement les commandes de nos vies pour en tirer profit comme aucune autre entreprise auparavant.

Ce nouvel âge des machines, caractérisé par la mise en données de tous et de toutes choses, serait donc le stade ultime du capitalisme ?
Le technolibéralisme entend opérer une pression continue sur la décision humaine par la suggestion continuellement renouvelée des «meilleures» actions à prendre. Cet «accompagnement» de nos vies par les algorithmes s’est institué lors de l’avènement des smartphones et des applications à partir de 2007. Et nous franchirons un nouveau seuil lorsque les assistants numériques tels Siri d’Apple ou Google Now, à l’efficacité encore balbutiante, en viendront à nous prodiguer des conseils pour tous nos faits et gestes du quotidien. Et plus encore. Ce sera notamment le cas avec la voiture autonome, qui ne se contentera pas de piloter le véhicule mais également notre emploi du temps, en nous proposant de faire une pause dans tel restaurant ou tel hôtel supposés adaptés à notre «profil». Mais en outre, cet accompagnement peut aussi prendre une forme coercitive pour servir comme jamais les objectifs de productivité et de compétitivité du projet technolibéral.
Quand le patron de Microsoft, Satya Nadella, dit que «le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données», c’est un début de mea culpa ?
Il s’agit là typiquement du langage schizophrénique tenu par les gourous de la Silicon Valley, qui collectent systématiquement des données sur tous nos faits et gestes, et qui en retour cherchent à rassurer les consciences. Le «siliconisme» sait très bien générer des discours positifs qui sont partout repris en boucle sans distance critique. Concernant la question des données personnelles, nous sommes au cœur d’un des grands malentendus de l’époque. La question cruciale ne regarde pas notre «vie privée», à laquelle certes nous tenons tous, mais qui représente si peu en regard de ce qui se trame et qui devrait autrement nous mobiliser. Car ce n’est pas une question de société, c’est une question de civilisation. Le technolibéralisme entend à terme tout automatiser et orienter nos vies afin de satisfaire de seuls intérêts privés. Et ce modèle se déploiera surtout si les données sont parfaitement protégées, instaurant une «confiance dans l’économie numérique» apte à assurer son expansion. Avant de nous prétendre victimes du traçage sécuritaire et commercial, nous devrions à la base individuellement et collectivement nous demander si nous voulons de tous ces objets, capteurs et systèmes appelés, non pas tant à violer notre vie privée qu’à progressivement nous dessaisir de notre pouvoir de décision.

Vous assimilez l’esprit start-up à de la «sauvagerie entrepreneuriale» et l’irresponsabilité des cerveaux de la Silicon Valley à de la «criminalité en sweat-shirt». Carrément ?
 Le technolibéralisme relève de la criminalité, non pas en col blanc, mais en hoodie [sweat-shirt à capuche, ndlr]. Et pourtant ce modèle est partout célébré. Mais comment un tel aveuglement est-il possible ?
Vous écrivez que le «technolibéralisme est désormais libre d’agir sans entrave». Alors, que faire ?
Nous sommes tous citoyens mais également consommateurs, et nous pouvons, par des décisions simples mais d’une redoutable efficacité, mettre en échec ce modèle. Pour ma part, j’en appelle au refus de l’achat d’objets connectés et de protocoles dits «intelligents» chargés de nous assister en continu. Ces compteurs Linky par exemple, appelés à mémoriser nos gestes de consommation électrique au sein de nos habitats. Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique.

Contre l’ambition démesurée du technolibéralisme à vouloir piloter le cours de nos vies, nous devons protéger la part inviolable de nous-mêmes, autant que notre autonomie de jugement et d’action.
Il est également temps de signifier aux responsables politiques que le soutien par des fonds publics à cet anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable. En France, ce n’est pas à Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique et ardente propagandiste du siliconisme, de décider abusivement des choses à notre place en vue de satisfaire les tenants de l’économie de la donnée. Ni non plus au Conseil national du numérique : les deux tiers de ses membres sont des responsables d’entreprises internet et de la donnée, ce qui constitue exactement un «conflit d’intérêt». C’est pourquoi, nous devons, à toutes les échelles de la société - citoyens, syndicats, associations - défendre le bien commun et notre droit à déterminer librement du cours de nos destins. Si nous ne reprenons pas la main, c’est le technolibéralisme qui va diriger nos vies individuelles et collectives, et cela est inacceptable.
(1) La Silicolonisation du monde l’irrésistible expansion du libéralisme numérique, d’Eric Sadin, éd. l’Echappée, 256 pp., 17 €.

boycott des vaccins obligatoires aussi :


 

Et si le 5 mai vous commencez tous à appliquer ce programme de résistance passive, de 8 minutes 8 à 11 minutes 8, ce sera la révolution pacifique qui mènera à la chute du pouvoir de nos maîtres et à notre libération :

 

(bon "ne pas voter" je ne suis pas d'accord, ce n'est en rien un acte de désobéissance civile car C'EST CE QU'ILS ESPERENT, que le peuple ne vote plus bien loin de les embêter ça les arrange ! (voir mon billet "la démocratie on en veut bien mais à condition que le peuple ne vote pas"), si vous vous abstenez, ça ne fera que renforcer le pouvoir de la classe dominante  et denos maîtres autoproclamés !!

 

ColucheBoycott.png