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27/07/2021

lettre poignante à partager


 · FRANCE, PAYS DES LUMIÈRES ÉTEINTES 
Mon enfant, Je t’écris cette lettre que tu ne liras sans doute pas, car je ferai en sorte que tu ne naisses pas. Par amour et responsabilité. Et même si j’aime énormément ta maman et que j’aurais rêvé que tu découvres cette merveille qu’est la vie et ce monde qui est si beau, te faire vivre dans cette société si immonde qu’on te prépare, toi qui n’as rien demandé, aujourd’hui, non, je te le refuse. 
Et quand tu ne liras pas cette lettre, tu comprendras mon choix. Crois moi, mon enfant, j’aurais adoré que tu puisses connaître ce que j’ai connu dans les années 50 et encore dans les années 70. L’insouciance. Le partage. L’ouverture. La famille unie. La culture accessible au plus grand nombre, et j’en passe… Et voir tes yeux émerveillés. Mais non, cela sera impossible. Car depuis quelques mois, je vois notre beau Pays basculer dans l’angoisse. 
Le chacun pour sa gueule. Les déchirures familiales. La fermeture. La culture sanctuarisée (et depuis longtemps déjà réservée aux plus riches ! le TNP ,  Jean Vilar, les stages musicaux à Tillloy-les-Moflaines, Malraux, c'est loin !)… Et ainsi, vois-je, voit-on, depuis quelques mois, des dérives sociétales majeures. Dangereuses. Irréversibles ? Car oui, mon enfant, sous couvert de sanitaire, gentiment on glisse vers le totalitaire.
Sous couvert d’idées non partagées, on ne cherche plus à discuter. Et sous couvert d’économie, on n’a plus aucun mal à piétiner la déontologie.
Par exemple, que dis-tu de cela ? Hier, dans une bibliothèque, un lieu de culture, un homme d’une cinquantaine d’années a été expulsé par des policiers. 
Son crime était immense, il n’avait pas apporté la preuve, à l’entrée du lieu, que son corps était « sain ». Pareil que les juifs autrefois. Coupable, levez-vous ! En même temps, à la télévision, de jeunes gens de plus ou moins mon âge étaient interviewés. Ils étaient beaux, insouciants, avec les dents propres (comme les anti-chavistes !) Sans doute même qu’ils sentaient bon. Et entre deux rires bêtas, ils exprimaient leur joie immense d’être assis dans ce bar qui leur offrait une bière parce qu’ils avaient reçu leur première dose de vaccin. Après tout, si se faire injecter permettait d’avoir une bière gratos, pourquoi se priver ? 
Sans doute, même, avaient-ils partagé, et c’était bien normal, cette joie avec leurs followers et avaient-ils reçu des centaines de likes pour cela… C’était bien normal, oui, car ces jeunes gens étaient tout comme il fallait. Ils ne lisaient pas, s’étaient fait vacciner pour une vraie raison sanitaire, retourner au bar, et donc, ils étaient « sains ». Champagne du pauvre.
Bière. Aux insouciants la belle vie.Pendant ce temps de déliquescence, dans un temple de la démocratie qui s’appelle l’Assemblée Nationale, la vie parlementaire suivait son cours. Un projet de loi controversé était discuté, et à chaque tentative d’amélioration de celui-ci par différents amendements proposés par les différentes oppositions (certaines, nombreuses, pleines de bon sens), la majorité rejetait en bloc et sans écoute chaque proposition libertaire et adoptait en revanche chaque proposition liberticide. 
Ainsi, par exemple, était adopté un texte expliquant que désormais, il serait possible de licencier quelqu’un si la personne ne présentait pas de « pass sanitaire » à son employeur. Il y a six mois, pour une représentation et alors que j’allais, suite à celle-ci, me trouver en contact avec une personne fragile, je demandais, par prévenance, responsabilité et altruisme, s’il était possible que chacun des comédiens en présence au travail avec moi effectue un test PCR afin d’être certain de ne pas transmettre le virus à ladite personne fragile… 
Mon employeur m’avait alors rétorqué que cette demande était limite fasciste. « L’employeur n’a pas à connaître la santé de ses employés, Arnaud, car il y a une chose sacrée en France, c’est le secret médical. On n’a ni le droit de ne pas embaucher ni de licencier quelqu’un pour motif de santé. Ta demande est scandaleuse et irrecevable. »… 
Aujourd’hui, on aura désormais le droit de virer quelqu’un pour motif de santé. Autres temps, autres mœurs. Et c’est ainsi que le serveur qui travaille en bas de chez moi me disait la semaine dernière et alors qu’il refusait le vaccin, c’est ainsi, donc, que ce serveur me disait, les yeux pleins de larmes montantes, qu’il s’était fait vacciner à contre-coeur, qu’il en avait honte, mais qu’il avait trop peur de perdre son job, alors…
Toujours pendant que nos bons souriants buvaient leurs bières, à l’Assemblée, alors qu’elle avait d’abord était rejetée, était finalement rediscutée pour être adoptée en deuxième lecture l’interdiction d’aller en EHPAD ou en hôpital sans « pass sanitaire » valide, et tant pis pour les familles des proches en fin de vie. De toute façon, mourir seul ou accompagné, quel intérêt pour le mourant et la famille dès lors que ce n’est qu’une question de jours ? 
Crevez, il n’y a plus rien à voir.Enfin, (oui, mon enfant ce n’est pas fini !), était acceptée la proposition d’imposer un « pass sanitaire » aux citoyens pour pouvoir aller voter, là où le même « pass sanitaire » ne serait pas imposé aux Sénateurs se rendant au restaurant du Sénat, ni aux Députés se rendant à l’Assemblée Nationale, le Ministre ayant eu peur que cela soit anticonstitutionnel puisque cela en priverait certains, de Députés, peut-être, de pouvoir voter… 
Et par « pass sanitaire » pour les citoyens, dans le cas présent, pour les élections, c’est vaccin ou test PCR déremboursé à 50€ le test, soit 100€.Oui, mon enfant, tu lis bien ; désormais, dans cette démocratie qu’est la France, si tu veux voter, ton choix sera simple, soit tu seras vacciné, soit il te faudra payer 100€.Et je m’arrête là, mais il y a encore plein d’autres choses. Et comme je t’aime, je n’ai préféré te faire qu’un concentré du meilleur…
Alors je sais, mon enfant, si un jour tu naissais, lisais ces mots et vivais dans cette société que nous t’avons construite, tu me dirais : « mais Papa, la population, les gens, ils ont fait quoi pour éviter cela ? Et puis, ce n’est pas inconnu puisque tu as vu tout cela en direct à la télévision, c’est donc que l’information est accessible… Dis, Papa, vous avez fait quoi ? Vous ne pouvez pas dire que vous ne saviez pas… ». Alors, je te dirais, en baissant les yeux de honte :
« Mon enfant, rien. Nous n’avons rien fait. On a laissé faire. Et tout est passé, sans grand remous. Certains, dont je fais partie, ont bien tenté d’alerter, mais en vain. Car ils faisaient un truc horrible, ces gens qui tentaient d’alerter, ils pensaient. Et ça, ça faisait chier plus qu’autre chose. La France, Pays des Lumières ne voulait plus réfléchir. Et nous sommes ainsi devenus le Pays des Lumières éteintes. »Tu serais alors légitimement outré et tu me demanderais ce que firent les centaines, les milliers d’artistes… Ceux qui crient au moindre taulé, pour un oui, pour un non. 
Avec légitimité parfois. Parfois, non, mais ceux qu’on entend régulièrement. Qu’ont-ils fait, ces artistes ? Qu’ont-ils fait les directeurs de lieux face à ces directives ? Et là encore, je te dirais « Rien, mon enfant. Aucun ne prit réellement la parole
Ils appliquèrent les décrets ségrégationnistes et communautaristes sans mot dire. De peur de se faire griller sans doute. » (comme en 40...)  Coûte que coûte ils voulaient sauver l’économie et avalant des couleuvres, ils acceptaient tout, tranquillement sans bouger. Sur leurs théâtres, dans les textes défendus par leurs artistes, dans leurs notes d’intentions, on lisait des belles choses sur la Révolution, sur la nécessité d’aller contre les oppressions, l’ouverture et l’accessibilité aux publics empêchés et tout le blabla. C’était beau, ça faisait bien, c’était chic. 
Mais dans les faits, nombreux furent ceux qui jouèrent ce triste jeu de l’oppression, refusant en conscience à une partie de la population l’accès à leurs lieux, les privant de tout ce qu’ils disaient défendre. Pouvait-on leur en vouloir ? Oui. Et non.Voilà, mon enfant, ce que je voulais te dire, aujourd’hui.Tu ne naîtras pas car j’ai honte de te faire naître dans cette société. Et qu’avec tout l’amour que je te porte avant même que tu ne sois né, c’est un acte d’amour que de ne pas vouloir t’offrir « cela ».
Tu sais, il faut que tu aies conscience d’une chose, c’est que ton arrière grand-père a été, pendant la Seconde Guerre Mondiale, un très grand résistant. Et coule dans mes veines le flot de ses combats. Alors puisqu’il paraît que nous sommes en guerre, sois rassuré, mon enfant, je vais me battre pour toi. Pour un jour pouvoir te raconter tout cela si tu venais, malgré tout, à naître. 
Et surtout, pouvoir me regarder dans une glace.En attendant, comme le dialogue et l’échange des idées n’est plus possible dans ce pays sans que l’invective et le boycott menacent, mais qu’il m’est impossible de ne pas te témoigner ce que, de mon temps, j’ai vu et n’ai pu empêcher, j’ai donc décidé, mon enfant qui ne naitra pas, de t’écrire cette lettre.Cette lettre que tu ne liras pas


Ces gendarmes ne sont plus humains (ils ne l'ont jamais été ! mais bien sûr, comme dans toute époque fasciste ça devient encore pire) Ils ne réfléchissent plus. Ils agissent comme des assassins. La milice est de retour Nos grands parents sont en train de se retourner dans leur tombe


Philippot, le plus proche du cœur  français
0039.gif  :Je le redis, j’ai ré-adhéré cette semaine,
Ma femme a adhéré, mes collègues…
Il faut soutenir financièrement si possible !!
Bravo à vous Florian et bravo à tous ceux qui soutiennent les Patriotes !!

Droite, gauche, peu importe, tous contre l'Etat bourgeois ! Mais... il faut une suite, pas simplement l'abolition du contrôle numérique, il faut que le peuple prenne le pouvoir, le peuple doit s'emparer de l'Etat pour mettre en place une vraie démocratie et organiser la production industrielle avec la mise en place de conseils ouvriers/salariés. Il faut lire les conseils ouvriers d'Anton Pannekoek.

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