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05/09/2024

Définition

L’AFP, agence véreuse au service du mondialo-fascisme et de l’État profond US

04/09/2024

le pape Célestin V - lui aussi ! - a été caricaturé et sa vraie figure soigneusement oblitérée ....

« L’histoire humaine n’est rien d’autre que l’histoire de la lutte des classes » avait dit Marx. Et il avait raison. Y compris dans l’Église, regardez la mort de Célestin V, de Adrien VI, de Marcel II, de Jean-Paul 1er, la démission forcée de Benoît XVI.
Benoît XVI (qui avait prétendu être trop fatigué pour être pape, il était en pleine forme, bien plus que Jean-Paul II, qui resta pape jusqu’à son dernier souffle, il vit toujours !) Benoit XVI, son premier geste fut d’aller prier devant la tombe de ….. Jean-Paul 1er ! et quand il a démissionné il a déposé son pallium sur la tombe de Célestin V !! Benoît XVI ne masquait pas son admiration pour ce pape tiens tiens ! c’est clair ! ) Lisez mon compendium sur le dossier Célestin V, connaissant le contexte de l’époque, les  "hérétiques" protestataires du luxe du clergé, diabolisés et brûlés par l’inquisition, Joachim de Fiore, etc, le conflit de Philippe le Bel avec les Templiers, préteurs de l’époque ….
Et documentez-vous sur l’élection accidentelle, les projets et les conditions de la mort d’Adrien VI, et de Marcel II (pas sur Wikipédia bien sûr!) vous découvrirez des choses !

Selon l'histoire officielle (mais souvenons-nous que l'histoire est  toujours racontée par les vainqueurs .... or par des évènements et des cas récents nous avons appris grâce à internet à voir comment, à quel point et par quels artifices on peut déformer, caricaturer, censurer cacher  la réalité jusqu'à la rendre méconnaissable.) le pape Célestin V aurait démissionné (comme Benoît XVI mais Benoît XVI  on s'est tout de suite douté que ça cachait quelque chose), il se serait retiré dans un couvent, puis ........ enfui dudit couvent, de ville en ville pour échapper à ses poursuivants ...... et c'est alors qu'il cherchait à filer en Grèce qu'on l'a rattrapé et le pape qui lui a succédé l'a enfermé sous bonne garde dans son château d'Agnani, officiellement pour le protéger contre des gens qui pourraient l'enlever ! Euh, un petit détail : il est mort peu après ....

Bizarre tout ça, d'autant plus quand on apprend des détails sur le personnage :

Célestin V - 1.png

ça donne des pistes de réflexion, non ?

(eh oui ! au XIVè siècle il n'y avait pas internet ! il était plus facile de camoufler la vérité .... et après la routine des historiens fonctionne, voilà voilà)

 

Le dossier en plus détaillé :

D’ailleurs le pape Benoît XVI, qu’on a forcé à la démission en bloquant tous les contacts électronique bancaires du Vatican, qui furent aussitôt débloqués – sans explication ! - dès que fut annoncé sa démission ! Et qui visiblement avait le sens des gestes symboliques (quand il fut élu il alla prier sur la tombe de …. Jean-Paul 1er !  (……  ) et dans son premier discours il dit priez pour moi, que j’ai le courage de ne pas céder devant les loups ( …) visiblement il a cédé. Benoît XVI donc quand il a démissionné a déposé son pallium sur la tombe de CélestinV !! Benoît XVI ne masquait pas son admiration pour ce pape : « Huit cents ans se sont écoulés depuis la naissance de saint Pietro Celestino V, mais il reste présent dans l’histoire en raison des célèbres événements de son époque et de son pontificat et, surtout, de sa sainteté. En effet, la sainteté ne perd jamais sa force d’attraction, elle ne tombe pas dans l’oubli, elle ne passe jamais de mode, au contraire, avec le passage du temps elle resplendit d’une luminosité toujours plus grande, exprimant la tension éternelle de l’homme vers Dieu. Je voudrais alors tirer plusieurs enseignements de la vie de saint Pietro Celestino, valables également à notre époque ».

http://benoit-et-moi.fr/2013-II/benoit/ce-lien-etrange-entre-celestin-v-et-benoit-xvi.php
La figure de ce pape doux est resté écrasée par un enchevêtrement d'intérêts politiques: ceux de Charles II d'Anjou (1254-1309), d'une part et de l'autre ceux du cardinal Benedetto Caetani, ce dernier devenu pape sous le nom de Boniface VIII. C'est ainsi que Célestin V renonça au bout de quelques mois, indisponible à toute forme de corruption, à la charge pontificale. Il est mort le 19 mai 1296 après dix mois de captivité à Castel Fumone près d'Anagni, prisonnier justement de Boniface VIII qui, redoutant que ses adversaires puissent convaincre Célestin V de revenir au trône pontifical, le destituant ainsi, empêcha le saint moine de retourner à son ermitage.
Curieusement, Boniface VIII porta le deuil à la mort de Célestin V, seul cas dans l'histoire des papes, et fit célébrer une messe publique pour le repos de son âme, et c'est lui qui initia le processus de canonisation mené à son terme le pape Clément V en 1313 à l'instigation du roi de France, Philippe le Bel (1268-1314). (rapport de forces ! faux-semblants, takallouf, déjà !)

Plus tard, en 1630, Lelio Marini, Abbé Général de la Congrégation de Célestin, dénonça l'assassinat de Pietro da Morrone par ordre de Boniface VIII.

il fut élu pape, sans avoir jamais posé sa sa candidature, après un peu plus de deux ans de vacance du Siège Apostolique.
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/135084575af.html?fr=y "Les cardinaux avaient pour objectif d’élire, en sa personne, un candidat de compromis qui constituerait une solution de transition, un ermite dépourvu d’expérience, très avancé en âge (85 ans), qui promettait de devenir un pape pas trop sévère.

Ce n’est pas à Rome – ville dans laquelle Célestin V ne se rendit jamais – que Charles II organisa la cérémonie de couronnement du nouveau pape, mais à L'Aquila, ville qui faisait partie de ses domaines. Pierre y fit son entrée monté sur un âne, à l’exemple du Christ, ce qui fit naître dans le peuple l'idée que le pape angélique des prophéties était enfin arrivé. Puis il s’installa à Naples, la capitale du roi angevin Charles II, neveu du roi de France Louis IX et roi de Naples, où celui-ci l’entoura d’hommes à lui tout en comblant de privilèges royaux les monastères fondés par Pierre. Ce dernier ne refusa pas ces largesses, mais il continua personnellement à mener une vie austère, dans une cellule aménagée spécialement pour lui au Château Neuf de Naples.

Élu le 5 juillet 1294 avec l’appui du roi Charles II d’Anjou qui souhaitait un Pape apte à lui faire reconquérir la Sicile, Pietro Angelari da Murone était loin de se douter de ce qu’on allait faire de lui. Les cardinaux chargés de l’en informer eurent à escalader un sommet des Abruzzes par une sente à décourager un mulet ! Découvrir l’ermitage où Pietro vivait en solitaire depuis un demi-siècle ne signifiait pas encore forcer sa porte. Les messagers de Rome purent tout juste apercevoir, par un étroit grillage, une tête hirsute et entendre une voix affaiblie les prier de le laisser tranquille. Non, il n’ouvrirait pas ! Non, jamais on avait songé à élire Pape un bonhomme de quatre-vingts ans perdu depuis dix lustres dans des solitudes sauvages !
On lui rappela les services qu’il avait rendus à l’Eglise, la congrégation de solitaires bénédictins qu’il avait fondée ; on lui remit en mémoire une prophétie séculaire qui annonçait pour des temps apocalyptiques, un mystérieux Pape angélique… Or, ne s’appelait-il pas précisément « Angelari », et pouvait-on attendre époque encore plus apocalyptique ? C’était de toute évidence la volonté de Dieu qu’on était venu lui signifier. Pietro Angelari se laissa ébranler : il consentit enfin à ouvrir sa porte et descendit de sa montagne avec ces messagers de Dieu. Mais c’est monté sur un âne qu’il tint à se présenter à Aquila, le 29 août, pour son couronnement. Il prit ce jour-là le nom de Célestin V.
Charles II ne perdit pas de temps et convainquit le nouveau Pape de résider à Naples. Le Souverain Pontife ne devina pas qu’on le plaçait ainsi sous étroite surveillance. Il fut tout heureux de se trouver un autre ermitage et se mit à méditer sur ses nouveaux devoirs. Mais Charles II se chargea de lui dicter les réformes qu’il attendait de lui. Pour commencer, nommer douze cardinaux, tous clients du roi de Naples. Après cela, il fallait aussi de toute urgence nommer un nouvel évêque à Toulouse : Louis, le tout jeune fils de Charles II. Et ainsi de suite…
Célestin V était pieux, il était docile, mais il n’était pas encore complètement idiot. Il se rendit assez vite compte qu’il n’était pas taillé pour cette fonction. Le cardinal Caëtani d’ailleurs s’employa à dissiper ses derniers doutes : oui la « volonté de Dieu » demandait à Célestin de passer la main. Caëtani poussa le dévouement jusqu’à rédiger lui-même un texte que le bon Pape n’eut plus qu’à lire, le 13 décembre 1294, devant les cardinaux assemblés : un acte d’abdication, cinq mois seulement après son élection. Caëtani, sous le nom de Boniface VIII, succéda à celui qu’il avait si charitablement secondé.
Célestin crut pouvoir regagner son ermitage mais Boniface VIII en décida autrement : il mit son prédécesseur sous les verrous. Et c’est en prison que mourut l’infortuné Célestin V le 19 mai 1296.

 

Le 13 décembre 1294, Célestin V renonce au trône de Pierre devant le collège des cardinaux à Castel Nuovo. Le texte de son discours semble avoir été rédigé par Benedetto Caetani, l'un des canonistes qu'il avait consultés . Le 24 décembre, ce même Caetani est élu pape sous le nom de Boniface VIII  (!...) et fait placer l'ancien pontife sous surveillance au motif qu'il pourrait être enlevé par ceux qui contestent la licité de la renonciation. Pietro s'enfuit à Sant'Onofrio, puis à San Giovanni in Piano, avant de tenter de partir pour la Grèce. Il est arrêté en chemin et transféré à Anagni puis au château de Fumone en Campanie sur l'ordre de Boniface VIII. Là il mourra.
Mort naturelle ou assassinat ?


http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2007101_vian Assurément, Pietro del Morrone ne fut pas la personne naïve et désarmée que beaucoup décrivent. Pour le démentir, il suffit de constater qu'à l'origine, il fut à la tête d'une congrégation d'ermites qui se diffusa et se ramifia, de son vivant, dans de multiples fondations, entre l'Italie centrale et du Sud, franchissant très vite les Alpes. Pour défendre sa création, Pietro eut la force et le courage de se rendre à Lyon vers la fin de 1274, à la Curie pontificale, où il obtint de Grégoire X un privilège solennel qui, incorporant sa congrégation dans la famille bénédictine, en confirmait les propriétés, alors déjà importantes. Il fut à la tête de plusieurs communautés, comme celle de Santa Maria di Faifoli à Montagano, dans le Molise, ou de San Giovanni in Piano, près de Lucera, dans les Pouilles, qu'il réforma et consolida, même économiquement. Frugoni a donc raison lorsqu'il voit en Célestin non pas "ce vieillard caché dans les silences de la montagne et dans la macération des pénitences", mais "l'âme ardente et volontaire qui avait pendant tant d'années guidé son groupe de moines, qui était devenu toujours plus grand grâce à lui. Vibrant d'une religiosité qui se nourrissait d'attentes eschatologiques et qui refusait certainement l'Eglise politique comme un péché. Et il aura considéré comme un péché cette expérience, riche de compromis et de calculs des hommes d'Eglise, si différente de son idéal passionné. D'où le sentiment d'être moins profondément menacé par l'appui des laïcs qui paraissaient lui offrir leur dévotion et leur aide, et en même temps le poussaient, complices des moines, ".
…..
A ce point, les insatisfaits du nouvel ordre bonifacien s'emparent de la figure de Célestin pour voiler et celle de son successeur, accusé d'être le responsable occulte d'une abdication illégitime extorquée par des moyens frauduleux, et même responsable d'une mort violente dans la forteresse de Fumone.
A l'Eglise entièrement politique et terrestre de Boniface est opposée la présumée Eglise spirituelle de Célestin. Et on applique à Célestin - ce que fait déjà le dominicain provençal Robert d'Uzès en 1295-1296 - les prophéties relatives à un Pape angélique. Celles-ci peuvent encore une fois être attribuées à des groupes de spirituels italiens protégés par Célestin, qui diffusèrent en Occident des prophéties grecques attribuées à l'empereur Léon le Sage qui, dans la traduction latine, appliquent à un Pape les caractéristiques d'un souverain des temps derniers, partisan du droit et de la justice. Le filon prophétique du Pape angélique trouve dans la figure de Célestin un point de départ qui se projette vers l'avenir, traverse le XIIIe siècle, influence Cola di Rienzo, qui en est venu à connaissance par les ermites de la Maiella, et en diffuse le contenu dans la Bohême de Charles IV, mais il apparaît encore chez Savonarole, arrive même à Nostradamus et, à la fin du XVI siècle, au pseudo Malachie. Si Dante, également pour des raisons personnelles, condamne la renonciation de Célestin comme un acte de lâcheté, Pétrarque, dans sa défense de la vie solitaire, l'exalte comme un geste de liberté évangélique suprême. Mais Célestin continue à être pendant tout le XIX siècle le symbole d'une Eglise différente, prophétique, non terrestre mais entièrement religieuse: des Lettere agli uomini di Papa Celestino VI (1946), où transparaît tout l'élan prophétique et apocalyptique du dernier Papini, à L'avventura di un povero cristiano (1968), le dernier livre d'Ignazio Silone, originaire des Abruzzes.

Dans sa vie d’ermite il avait acquis une grande renomée et plein de gens voulaient le voir, lui essayait de les fuir, sans succès :
http://books.openedition.org/pup/7041?lang=fr Pierre de Morrone jugeait cette situation peu compatible avec sa vie d’ermite. Il décide de se retirer à Saint-Barthélemy de Legio, dans un lieu plus isolé, avec quelques frères seulement19. Les visiteurs l’y poursuivent et Thomas de Sulmona note qu’ils sont encore plus nombreux20. Après y être resté quelques années, le saint ermite se rend dans une grotte de la vallée de l’Orfente encore plus inaccessible.  Si grande était la foule qui venait à lui de toute part, au moment où il recevait, que la montagne semblait presque pleine de gens et c’est à peine si quelqu’un pouvait avoir la faculté de lui parler.
Il s’agit cette fois d’une multitude et c’est la première fois que Thomas de Sulmona emploie ce terme dans sa biographie. …..
Le retour de Pierre de Morrone dans un ermitage à proximité de la plaine, non loin du monastère du Saint-Esprit est une décision mûrie.  Son installation est l’occasion d’une extraordinaire démonstration de ferveur populaire. Il y a une multitude d’hommes et de femmes qui encombrent tous les chemins, tous les sentiers et toutes les routes. C’est une véritable procession. Tous les habitants de la province sont là et certains sont venus de plus loin encore.

L’élection pontificale donne à la notoriété de l’ermite un caractère universel qu’elle ne perd plus par la suite. Pendant sa fuite il est partout reconnu. Dans les Pouilles, des enfants qui ne l’ont jamais vu l’identifient immédiatement. De son élévation au pontificat à sa mort, où qu’il aille, la rumeur publique le précède. Personnage vénéré, Pierre de Morrone est entouré, dès son vivant, par la dévotion populaire.

Que Pierre de Morrone ait effectivement donné un enseignement spirituel à ceux qui se pressaient auprès de lui est bien assuré par son biographe qui consacre quelques paragraphes à rapporter brièvement ses propos aux différentes catégories de visiteurs. Il exhortait les puissants à ne pas mettre leur espérance dans la gloire du monde et dans les biens périssables. Il les invitait à rendre à leurs vassaux et à leurs subordonnés l’honneur qu’ils méritaient. Aux riches, il rappelait le devoir d’aumône.
… Il fait un signe de croix sur une fillette et elle est guérie. C’est donc un miracle. Après son élection au pontificat, la bénédiction donnée à la fin de la messe a le même résultat.

Et puis, la question qui fait mal ! la question de l'inspecteur Colombo !!

POURQUOI PHILIPPE LE BEL A-T-IL DEMANDE QUE CELESTIN V SOIT RECONNU COMME MARTYR ? hein ? martyr de quelle cause, martyrisé par qui ?

En 1305-1306, Philippe le Bel demande au pape Clément V l'ouverture d'une enquête sur la vie et les miracles de Célestin V. Clément V, qui a refusé au roi l'ouverture d'un procès contre Boniface VIII, finit par accepter. L'enquête débute en 1306, mais n'aboutit qu'en 1313. Le 5 mai, Pietro de Morrone (et non sous le nom de Célestin V) est déclaré saint comme confesseur et non comme martyr comme le demandait Philippe le Bel.

03/09/2024

service militaire

Finalement la suppression du service militaire n’aura pas été un progrès ni une libération, car entre temps c’est la totalité de la vie qui est devenue un immense Service Militaire et toute la société une caserne, du berceau à la tombe, de la crèche au mouroir.

Et comme je l’ai déjà dit l’enseignement obligatoire sur 20 ans maintenant sans plus aucun profit culturel et le chômage au bout n’a comme but comme ils disent que d’habituer les « jeunes » à la « citoyenneté », comprenez « à obéir » , à s’habituer et à trouver normal de se trouver constamment sous le regard de caméras de vidéo-surveillance et sous la menace des bavures de la flicaille et des vigiles privés. Et a subir la pression du conformisme social, + l’obligation en plus réglementaire de porter un uniforme : jeans de marque, tee-shirt (le tout en « français » dans le texte !!) noir de rigueur, et pas le moindre choix personnel a part celui entre arborer ostentatoirement Mickey, GAP, REEBOCK, Adidas ou Naf-Naf. Et à n’avoir le droit de manger ou de passer d’un endroit à l’autre qu’en montrant « patte-blanche », ou plutôt empreinte manuelle, iris de l’œil, et bientôt micro-puce incorporée - plus moderne qu’à Ravensbrück ! et encore plus « sécurisé » !… - . Et à supporter de rester des heures et des heures assis à se faire chier dans un environnement laid au milieu d’une pression sociale à la connerie (comme dans une caserne) qu’ils s’habituent à intérioriser et à vivre naturellement obsédés par leur devoirs et leurs « responsabilités », et surtout plus par leurs droits, comme on s’y était habitués, et que ça avait fait la base de la culture républicaine durant deux siècles, de Jean-Jacques Rousseau à Jean Moulin.

 

"Bref le lycée ne sert absolument pas à s’instruire mais à formater les élèves afin qu’il deviennent une masse informe sous le plein contrôle de l’élite..."

(billet écrit déjà en 2015, même avant)

02/09/2024

mes aphorismes - deuxième partie

 

Les souvenirs il n’y a que ça de bien : les souvenirs communs, les souvenirs communs avec quelqu’un de vivant.

 

Les touristes, c’est les mouches des temps modernes, c’est les nouvelles mouches, qui volent et grouillent exactement pareil autour de tous les lieux attirants.

 

Les violences morales font beaucoup plus de mal que les violences physiques.

 

L’Europe n’est pas une expression géographique, c’est une idéologie. (celle du libéral-fascisme)

Son usage est d’ailleurs fortement marqué socialement.

 

Maintenant dans le commerce on traite les clients comme sont traités les pères divorcés, c'est à dire: « aboule le fric, et casse-toi! »

 

Ne critiquez pas les innovations du modernisme : elles deviendront si vite un passé révolu qu’on regrette !

 

Ne estas vivi krom brakumo

 

On a besoin des citations

comme on a besoin des étoiles.

Comme on a besoin des chants d’oiseaux. Comme on a besoin la nuit de dormir avec l’air du jardin par la fenêtre.

 

On a besoin des citations pour avoir un lieu commun avec les humains, une « meïdan » ; et pour se constituer un lieu particulier à soi.

 

On a eu tort de critiquer encore et toujours, en long et en large les turpitudes du régime soviétique : ce n’était qu’un exemple, banal, parmi plein d’autres, de la perversité intrinsèque des puissants.

On a tort de critiquer les drogues, puisque la vie humaine n’est possible que dans l’inconscience.

 

On empêche les garçons d’être câlins, à cause de préjugés ridicules et qui leur coûtent cher.

 

On est ce qu’on donne.

On ne peut être heureux que sans y penser, et sans le vouloir. Si on recherche le bonheur on ne peut être que déçu.

 

On n’est même pas des agonisants, mais d’ores et déjà des cadavres, et la vie et le monde entier est un cadavre. Où peuvent divaguer des bouts de cendre dans un cimetière ça n’a aucune importance.

 

On ne peut jouer aux cartes avec personne ; car cette personne va vieillir, enlaidir et mourir.

et pourrir à tout jamais

On ne vit que d’équivoques et de mensonges.

 

Politiquement correct.
Tu crois que la mer va respecter les Droits de l’Homme ? non. Et le sable ? encore moins .Et les années, et les minutes : elles ne respectent pas du tout les Droits de l’Homme.

 

Politiquement correct. Eh ! vous savez ? : « La tolérance, c’est toujours la tolérance envers ceux qui ne pensent pas comme vous. » Eh oui ! Si ! si ! Ça vous embête, hein !?

 

Quand on achète un vêtement on achète du profit spéculatif, avec un peu de textile dedans.

 

Quelle tristesse ! Quelle douleur, d’apercevoir un beau chemin de terre filant tout droit dans la campagne et de ne pas pouvoir l’emprunter.

 

Rien n’est plus indispensable à la vie que des souvenirs partagés.

 

Sa chatte devait être amputée d’une patte avant ; pour qu’elle ne soit pas malheureuse on l’a fait « piquer » : ils font avec les animaux comme ils font avec les humains . . .

 

Sans des mains sur son visage il n’est pas possible de vivre

Selon Kant, nous rappelle Unamuno, nous devons considérer nos proches, les autres hommes, non comme des moyens, mais comme des fins. Ce qui condamne le salariat. Mais pas l’érotisme.

 

Seul avec les animaux existent les vrais rapports humains, et l’universelle métaphysique.

 

Si l’amour que nous ressentons pour les animaux est souvent plus pur que celui qu’on porte à des humains c’est qu’il nous amène tout de suite à l’essentiel.

 

Si on veut pouvoir supporter la vie il faut ne rien en attendre.

 

Si, on ne sait pas rêver on ne vit pas.

 

Tous ceux qui sont sorti vivants de la guerre 14-18 sont morts à l’heure qu’il est.

 

Tous les japonais qui se sont extasiés devant la beauté du matin sont morts.

 

Tout le malheur de nos relations humaines vient de ce qu’on ne sait plus se donner.

 

Un être qui n’est pas caressé, n’existe pas.

 

Une maison qui n’a pas ses fenêtres ouvertes n’est pas une vrai maison.

 

Une ville où les églises ne sont pas ouvertes n’est pas une ville. Une maison dont les fenêtres ne sont pas ouvertes n’est pas une maison. Une route où on ne peut pas s’arrêter sur les bas-côtés n’est pas une route.

 

Maintenant une personne de 13 ans est considérée comme un enfant qui n’a pas le droit de faire l’amour, et qui n’est même pas considéré comme capable d’avoir un libre consentement, mais par contre il a parfaitement le droit d’être fiché par la police et d’être considéré comme un criminel ! (ficher « Edvige »). Il n’a pas le droit d’être caressé mais il peut recevoir des coups de matraques et de « taser », et être traumatisé à vie par les traitements dégradants de la police !

Ca laisse quand même rêveur. Il y a comme une inquiétante conception des valeurs, là.

 

Y’en a marre de ces bien-pensants qui « bétonnent », de ces gens heureux – mais à quel prix ? – qui s’estiment raisonnables, mais qui ne sont que médiocres et égoïstes !

 

 

33-45 n’était qu’un 1er essai, grossier et brutal il était voué à l’échec….

T

 

 

 

 

   

Les poèmes qui ne méritent pas d'être appris par coeur ne méritent pas d'être lus. (et corrélativement les poèmes que vous aimez il faut que vous les appreniez par coeur)

 

V

 

 

 

P

 

 

01/09/2024

cette "upper-class" qui crache sur le peuple

avez-vous remarqué que quand dans un titre journalistique on dit "les diplômés" ceci, "les diplômés" cela - on entend TOUJOURS par là en fait les seuls diplômés du supérieur ! Alors, l'ami Socrate, réfléchissons un peu : alors comme ça le BEPC, le CAP, le BEP, le bac, ça n'est pas "des diplômes" !!? ceux qui ont le BEPC, le bac, ou un CAP, ça ne sont pas des diplômés ?! .....

revoilà l'infect racisme de classe (tout racisme d'ailleurs quand on gratte un petit peu, se révèle être un racisme de classe ! un racisme anti-pauvres, réflechissez un peu vous verrez) le racisme universitaire, de la classe des journaputes et leurs commanditaires les cadres-sup' du secteur privé (oui, les ceusses qui ne produisent RIEN, ni bien ni service, mais gagnent (très copieusement) leur vie à spéculer sur l'art de se faire du fric autour de la vente de biens ou de services produits par d'autres (très mal-payés eux), bref ceux que Bernard Friot rappelle (à leur grande colère, eh eh ! ) qu'ils sont des parasites.

Bref la classe qui vote pour le PS ou pour Macron, ou bien sûr pour la droite traditionnelle, et tout ça, bref "la volaille qui fait l'opinion" dans les beaux salons modernes éclairés à l'halogène. Des gens formés à coup de "réductions de texte" à bien penser dans les rails en manipulant rien que des petits cucubes conceptuels à la momode.

Eh oui "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'œuvre que des travailleurs eux-mêmes" (MARX). Maintenant voyons cette très intelligente vidéo https://ruclips.net/video/at_Ml0Zutfk/l-insurrection-est-...    et puisque sur ruclip on peut les lire lisez les commentaires ! le plus intéressant est celui qui dit :

"Je crois surtout que les "intellos" sont bien emmerdés, car ce sont les patrons des gilets jaunes : combien parmi eux emploient des femmes de ménage, des nounous et autres

(très très bonne remarque ! On revient aux principes d’analyse marxiste, les conditions matérielles de vie ! Fondamental !)

[suite ] ]domestiques (avec ristourne de l'État qui subventionne donc ce patronat-là aussi), tout en se félicitant de "donner du travail à des pauvres gens" ? Combien parmi ces intellos traitent le personnel administratif du CNRS et de l'Université comme de la merde ? Combien pensent en leur for intérieur quand ils ne le disent pas carrément que tous ces gens qui n'ont pas fait normale sup ne devraient pas être autorisés à voter ?"

Voilà qui apporte de l'eau au moulin de la remarque qui ouvre ce billet hein ?!

regardez cette vidéo, au milieu du débat  (à partir de 54 min ?) il y a une très intéressante conversation sur le RACISME DE CLASSE des bourges "diplômés de l'université" envers le peuple, super ! :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ZZxhCGEMMdE[/youtube]

 

"C’est assez amusant, si l’on peut dire, de discuter en ce moment avec des gens de la "gauche" bourgeoise  intello qui, se sentant en tant que "du Parti du Bien" ! donc de la gôche obligés à une certaine solidarité (purement verbale !) avec la "France d’en bas" (dont ils font rarement partie), défendent le principe de donner davantage la parole au peuple, mais deviennent d’un coup très timorés dès qu’on entre dans le concret et qu’ils se rendent compte de ce que ça impliquerait... On perçoit très vite les limites de leur conception de la démocratie. On touche là à l’un des savoureux paradoxes de ceux qui se prévalent de parler au nom du peuple..."

(oui ce peuple qui pour eux est par définition stupide, voilà le nœud idéologique et viscéral de ces racistes de classe, par ailleurs dépourvus de toute trace de sens moral 4min20 : https://hdclips.top/hd-videos/ghEkDQcu5Yo/dieudonn%C3%A9-... )

 

mais il peut y avoir un retour de bâton  ("l'éternel retour du concret" disait Lénine), écoutez ici JJ Crèvecœur :
https://odysee.com/@Contreverse:7/210621-CDL93-HR:6

" parce que justement vous ne vous sentez pas du côté des privilégiés, vous avez davantage prêté attention à des discours qui n'allaient pas dans le sens du discours des privilégiés"

aussi n'ayez pas honte d'être "conspirationniste" car c'est ça justement qui est l'esprit scientifique rationnel ! comme en 1995, le peuple en n'écoutant pas la propagande "obligée" des gens qui se croient par droit divin du côté du vrai du beau et du biâân, vous aurez accès à plus d'esprit critique, et d'information !! et peut-être c'est ainsi que le petit peuple fera renaître la France !

un article de Nicolas Bonnal :

« cette haine pathologique envers le peuple »

Les Nouveaux Chiens de Garde et le « pass » (en amerloque dans le texte) sanitairepar Nicolas Bonnal.

La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards…de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de cette histoire : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé. Malheureusement il n’y a rien de nouveau le sommeil : depuis les années Mitterrand et le passage du col Mao au Rotary (Hocquenghem) nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Coignard), d’abjection et de désinformation. Nous sommes là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français, disent les gardiens de camp médiatique et électronique.

C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels roquets ! Revenons-en alors au maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son très documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste :

« La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de « l’information ». Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre « chirurgicale » et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la « société de l’information », avec ses hiérarchies « en réseau », ses blogs et ses nouveaux seigneurs ».

La presse fut chargée d’encenser Davos :

« Le capitalisme a ses charités, ses philanthropes dont la mission est d’enjoliver un système peu amène envers ceux qu’il ne comble pas de ses bienfaits. La presse trône au premier plan de ces campagnes de blanchiment. Ainsi, Davos, autrefois conclave des « global leaders » soucieux de « créer de la valeur » pour leurs actionnaires, serait presque devenu un lieu de virée pour patrons copains et citoyens ».

Halimi tacle au passage l’effarant Joffrin :

« N’accablons pas Laurent Joffrin. Lui qui, pendant les années Reagan, célébra les États-Unis et le libéralisme (l’émission « Vive la crise ! » fut en partie son œuvre) n’a fait que traduire à sa modeste échelle ce que, sous la double pression de la concentration capitaliste et d’une concurrence commerciale favorisant le conformisme et la bêtise, le journalisme est devenu presque partout : creux et révérencieux ».

La géographie ça sert d’abord à faire la guerre, disait Yves Lacoste. La presse encore plus, surtout dans une puissance belligène et coloniale :

« Pendant les guerres, la presse se soucie moins de consensus, de pédagogie, de complexité, et davantage de réchauffer l’ardeur des combattants. Presque tout a été dit sur l’effondrement de l’esprit critique lors de la guerre du Golfe où, mis à part L’Humanité et La Croix (par intermittence), chacun des directeurs de quotidien se plaça au service de nos soldats. Quasiment unanimes, les hebdos, radios et télévisions firent chorus, se transformant en classe de recyclage pour officier au rancart vaincu en Algérie trente ans plus tôt et soucieux de prendre, dans les médias, sa revanche sur les Arabes ».

Halimi souligne cette haine pathologique du peuple. On la sentit venir en 1992 au moment de Maastricht. Juste là confinée au nationaliste pauvre (raciste, fasciste, nazi, antisémite, etc.), cette haine se communiqua à tout le peuple de gauche, du centre ou d’ailleurs :

« En 1992, la campagne du référendum sur le traité de Maastricht répéta les « dérives » observées pendant la guerre du Golfe. Là encore, beaucoup de choses se conjuguèrent : la volonté d’encourager l’élite éclairée qui construit l’avenir (« l’Europe ») alors que le peuple ne sait qu’exhaler ses nostalgies, sa « xénophobie » et ses « peurs » ; la préférence instinctive pour les options du centre, surtout lorsqu’elles s’opposent aux extrêmes « populiste » et « nationaliste » ; enfin la place accordée aux avis des experts et des intellectuels, eux aussi particulièrement sensibles aux ressorts précédents. Intelligence contre irrationalité, ouverture contre repli, avenir contre passé, ordre contre meute : tous ces fragments d’un discours méprisant de caste et de classe resurgirent au moment du référendum de mai 2005 sur le traité constitutionnel européen ».

Et comme on continue de chercher la petite bête immonde ici et ailleurs, Halimi rappelle : « Il a fallu attendre la fin du second septennat de François Mitterrand pour « découvrir » que l’ancien président de la République avait, sciemment et longtemps après la guerre, continué à fréquenter un haut dignitaire de Vichy impliqué dans les basses œuvres de ce régime, qu’il avait envoyé à la guillotine des militants de l’indépendance algérienne…Tant d’enquêteurs et tant de journaux se prétendant concurrents pour arriver à ce résultat-là ! »

Ce qui est juif, disait Goebbels à Fritz Lang, nous en décidons. Ce qui est antisémite aussi.

Concluons philosophiquement comme l’andouille Ferry. La presse française est crevée depuis longtemps. Comme l’Église ou les partis, elle survit en hystérésis, grâce à nos subventions.