mes aphorismes - deuxième partie (16/09/2017)

 

Les souvenirs il n’y a que ça de bien : les souvenirs communs, les souvenirs communs avec quelqu’un de vivant.

 

Les touristes, c’est les mouches des temps modernes, c’est les nouvelles mouches, qui volent et grouillent exactement pareil autour de tous les lieux attirants.

 

Les violences morales font beaucoup plus de mal que les violences physiques.

 

L’Europe n’est pas une expression géographique, c’est une idéologie. (celle du libéral-fascisme)

Son usage est d’ailleurs fortement marqué socialement.

 

Maintenant dans le commerce on traite les clients comme sont traités les pères divorcés, c'est à dire: « aboule le fric, et casse-toi! »

 

Ne critiquez pas les innovations du modernisme : elles deviendront si vite un passé révolu qu’on regrette !

 

Ne estas vivi krom brakumo

 

On a besoin des citations

comme on a besoin des étoiles.

Comme on a besoin des chants d’oiseaux. Comme on a besoin la nuit de dormir avec l’air du jardin par la fenêtre.

 

On a besoin des citations pour avoir un lieu commun avec les humains, une « meïdan » ; et pour se constituer un lieu particulier à soi.

 

On a eu tort de critiquer encore et toujours, en long et en large les turpitudes du régime soviétique : ce n’était qu’un exemple, banal, parmi plein d’autres, de la perversité intrinsèque des puissants.

On a tort de critiquer les drogues, puisque la vie humaine n’est possible que dans l’inconscience.

 

On empêche les garçons d’être câlins, à cause de préjugés ridicules et qui leur coûtent cher.

 

On est ce qu’on donne.

On ne peut être heureux que sans y penser, et sans le vouloir. Si on recherche le bonheur on ne peut être que déçu.

 

On n’est même pas des agonisants, mais d’ores et déjà des cadavres, et la vie et le monde entier est un cadavre. Où peuvent divaguer des bouts de cendre dans un cimetière ça n’a aucune importance.

 

On ne peut jouer aux cartes avec personne ; car cette personne va vieillir, enlaidir et mourir.

et pourrir à tout jamais

On ne vit que d’équivoques et de mensonges.

 

Politiquement correct.
Tu crois que la mer va respecter les Droits de l’Homme ? non. Et le sable ? encore moins .Et les années, et les minutes : elles ne respectent pas du tout les Droits de l’Homme.

 

Politiquement correct. Eh ! vous savez ? : « La tolérance, c’est toujours la tolérance envers ceux qui ne pensent pas comme vous. » Eh oui ! Si ! si ! Ça vous embête, hein !?

 

Quand on achète un vêtement on achète du profit spéculatif, avec un peu de textile dedans.

 

Quelle tristesse ! Quelle douleur, d’apercevoir un beau chemin de terre filant tout droit dans la campagne et de ne pas pouvoir l’emprunter.

 

Rien n’est plus indispensable à la vie que des souvenirs partagés.

 

Sa chatte devait être amputée d’une patte avant ; pour qu’elle ne soit pas malheureuse on l’a fait « piquer » : ils font avec les animaux comme ils font avec les humains . . .

 

Sans des mains sur son visage il n’est pas possible de vivre

Selon Kant, nous rappelle Unamuno, nous devons considérer nos proches, les autres hommes, non comme des moyens, mais comme des fins. Ce qui condamne le salariat. Mais pas l’érotisme.

 

Seul avec les animaux existent les vrais rapports humains, et l’universelle métaphysique.

 

Si l’amour que nous ressentons pour les animaux est souvent plus pur que celui qu’on porte à des humains c’est qu’il nous amène tout de suite à l’essentiel.

 

Si on veut pouvoir supporter la vie il faut ne rien en attendre.

 

Si, on ne sait pas rêver on ne vit pas.

 

Tous ceux qui sont sorti vivants de la guerre 14-18 sont morts à l’heure qu’il est.

 

Tous les japonais qui se sont extasiés devant la beauté du matin sont morts.

 

Tout le malheur de nos relations humaines vient de ce qu’on ne sait plus se donner.

 

Un être qui n’est pas caressé, n’existe pas.

 

Une maison qui n’a pas ses fenêtres ouvertes n’est pas une vrai maison.

 

Une ville où les églises ne sont pas ouvertes n’est pas une ville. Une maison dont les fenêtres ne sont pas ouvertes n’est pas une maison. une route où on ne peut pas s’arrêter sur les bas-côtés n’est pas une route.

 

Maintenant une personne de 13 ans est considérée comme un enfant qui n’a pas le droit de faire l’amour, et qui n’est même pas considéré comme capable d’avoir un libre consentement, mais par contre il a parfaitement le droit d’être fiché par la police et d’être considéré comme un criminel ! (ficher « Edvige »). Il n’a pas le droit d’être caressé mais il peut recevoir des coups de matraques et de « taser », et être traumatisé à vie par les traitements dégradants de la police !

Ca laisse quand même rêveur. Il y a comme une inquiétante conception des valeurs, là.

 

Y’en a marre de ces bien-pensants qui « bétonnent », de ces gens heureux – mais à quel prix ? – qui s’estiment raisonnables, mais qui ne sont que médiocres et égoïstes !

 

 

33-45 n’était qu’un 1er essai, grossier et brutal il était voué à l’échec….

T

 

   

Les poèmes qui ne méritent pas d'être appris par coeur ne méritent pas d'être lus. (et corrélativement les poèmes que vous aimez il faut que vous les appreniez par coeur)

 

V

 

 

 

P

 

 

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