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19/10/2021

Assiout

le 19 octobre 2000 dans le cadre des apparitions de la Vierge à Assiout en Egypte, une femme, Ensaf Gobran Salwan, a été miraculeusement guérie, elle souffrait de diabète et d'un gonflement de son ventre (ascite)
Le diabète c'est que qu'avait Jacqueline
Et le ventre gonflé par l'ascite c'est que qu'avait maman.

ça fait un drôle d'effet d'apprendre ça.

18/10/2021

dialogue

un enfant se blotti contre la poitrine de son père. Le père lui explique que c’est parce qu’il est enfant qu’il fait ça et que quand il sera grand il ne le fera plus.

- J’espère bien que non !

- Est-ce que avec mon propre père je fait pareil ?

- C’est pas normal.

- Tu as peut-être raison

- Bien sûr que j’ai raison !

le père l’embrasse et lui dit après un temps de réflexion :

- Je t’aime comme ça.

Tu seras un grand penseur.

16/10/2021

résumé du monde

un autre poème extrait de ce recueil : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la...

 

Images

 

Une vieille lessiveuse avec une chatte qui a fait ses petits dedans

 

Une bulle de savon

 

Un reflet de lune sur l’eau

 

Un curé qui, dans les années 70, parle encore de vie éternelle dans un sermon, pendant le carême

 

Une enfant qu’on envoie devant un psychiatre parce qu’elle dit qu’elle veut entrer au Carmel

 

15/10/2021

LA BONNE REFORME DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL !

Florian Philippot a trouvé la meilleure solution pour une réforme du Conseil Constitutionnel; écoutez ça, enfin LA SOLUTION !
.

Et après on s'attaque au Sénat ! (un sénat tiré au sort en suivant les idées d'Etienne Chouard et de David van Reybrouck ça serait la meilleure solution !)

 

Comme c'est triste de voir les gens qui se proclament candidats pour défendre la France. La grande majorité d'entre eux est corrompue, hypocrite, opportuniste. Comme il fait bon de voir Florian se battre pour son pays. Je pensais qu'il n'existait plus de politique honnête, conscient de ses responsabilités, intègre dans sa démarche. C'est lui que les gens "propres" doivent suivre et élire.

 

14/10/2021

la grande déchéance des lycées ( et des post-lycée, les fameux "diplômés du supérieur", cette racaille)

lu "la memvola servuteco" (la servitude volontaire) de La Boétie, le David Icke du XVIè siècle, un ouvrage d'actualité ! vu le "grand remplacement  "des français par les collabos !

Dans la préface de Leo kaj Gaïta Robert on dit que "li transdonis al siaj lernantoj penso-filozofion bazitan sur malakcepto de ŝablonaj ideoj, sur kritikemo, sur toleremo kaj respekto al aliuloj" il transmis à ses élèves une philosophie de pensée basée sur le refus des clichés (les petits cucubes à la momode par exemple !) sur l'esprit critique et sur la tolérance et le respect envers les autres"
Choses en effet que TOUT LE MONDE, tous les enseignants du secondaire, jusque dans les années 70, enseignaient, qui faisaient la substance et des cours de français et bien sûr de philosophie, mais aussi d'histoire, où systématiquement était valorisée la pensée critique et les libre-penseurs et l'intégrité intellectuelle (comme celle d'Etienne Chouard par exemple), et la richesse de la documentation, le sens de la nuance, des thèses et des antithèses, de la diversité des pensées, etc, de sorte qu'on était persuadé que les universitaires, devraient manifester encore plus ces caractères.
Aussi, je l'ai expliqué dans un de mes articles en espéranto sur Sennaciulo, on comprend le malaise, puis l'agacement, jusqu'à ce qu'au bout de dix ans de lecture assidue du journal "Le Monde" et diverses autres expériences, j'ai fini par m'apercevoir que c'est le contraire !!
Et de nos jours ses vertus ne sont pas seulement disparues des milieux de "ceusses qui sont payés pour penser" mais sont devenue interdites, taboues et diabolisée, les rares qui s'essayent encore à les pratiqués sont tout aussitôt diabolisés comme "populistes" (ach ! le peuple, la source de tout mal, seuls les riches bourgeois et sont détenteurs du vrai du beau et du bien ! ça redevient la vulgate !) "conspirationistes" "pseudo-sciences", "homophobes antisémites d'extrème-droite", quoi encore ? j'en ai oublié ? Bref de nos jours essayer de pratiquer ce qui jusque dans les années 70 étaient enseigné comme le BA ba de la discipline de la pensée, et de l'approche des idées et des penseurs divers de la culture, et des rapports a priori méfiants envers toute "pensée" officielle venant d'en-haut, est devenu un crime qui voue voue à la censure, voire à pire.
Le scrupule intellectuel est devenu un vice, voire un crime.
La tolérance, il n'en est plus question !

Quelle dérive hallucinante !
Et je suppose qu'on n'a plus le droit non plus de dire, comme autrefois le moindre inspecteur commençant une enquête ; "voyons, à qui profite le crime ?". Ce qui pourtant expliquerait bien des chose, ne fusse que ce phénomène lui-même !

* l'article en question

Ludi kun belaj buntaj kubĉjoj (sed nur la furorĉjaj)

Dum la du jardekoj (ni diros 1980aj kaj 1990aj) kiam mi asidue legadis la paperan gazetaron, mi iom post iom malkovris, unue konsterniĝe, nekomprene, poste pli kaj pli afliktite kaj kolere, ke la intektuloj, la « diplomitoj de superaj studoj », kaj la gazetistoj, la « kortbirdaro kiu diktas l’publikopinion », male al tio kion oni naive, rekte, racie, povus pensi, kiam oni kommence lernis folozofii, verki disertaciojn, studi, malkovri ĉies, ĉiepokajn, ĉiulandajn, ĉiudoktrinajn, ĉiuverkistajn pensojn, sentojn kaj hipotezojn, ne havas pli da profundeco, nek pli da senco de la nuancoj, kaj de la multfaceteco de la realo, nek da penslibero, nek da kritika spirito, kaj ke fakte la popolo estas, male al tio kion oni apriore povus pensi, PLI penslibera, sentabua, senantaŭjuĝa, konkreta kaj sane prudenta, ol la klaso « kiu estas pagata por pensi » ! Mi malkovris ke la klaso de la universitatanoj « pagataj por pensi » kaj la gazetistoj estas ege, multe pli ol la popolanoj, submetitaj al la konformismo, al ŝafeca sekvismo, al la intelekta terorismo, (kaj al la kariero ! …).

Plus loin :  "li senlace defendadis favore al la ekspluatatoj, la flankensasitoj, la marĝenuloj" (il prit sans relâche la défense des EXPOITES, des personnes laissées de côté, des marginau)  il n'y a plus un seul parti qui fait ça ! (surtout pas ceux qui se prétendent "de gauche" (et qui sont devenus des bourgeois européistes hyper-réactionnaires) ce sont des notions que les partisans, au pouvoir, du transhumanisme, méprisent souverainement, et parler d' "exploités" vous ferait aujourd'hui aussitôt taxer de "dépassés" "rouge-brun" "antisémite" !

C'est le résultat d'une opération bien pensée et intentionnelle, de la part de ceux qui y ont intérêt.....

"Comprenez bien que ça nous concerne tous !" 

13/10/2021

qu'est-ce que la révolution a changé à

* On devrait sur le modèle de la célèbre blague soviétique « Qu’est-ce que la Révolution a changé aux boucheries ?(1)» faire une série de textes sur « Qu’est-ce que l’époque actuelle a changé à -- ? »

Par exemple : Qu’est-ce que l’époque moderne a changé à la manière dont les enfants achètent des bombons ?

- Eh bien, avant les enfants allaient avec leur pièce dans une épicerie, et l’épicière, en souriant puisait les bombons dans un grand bocal de verre et les leurs remettait comme ça, ou tout juste dans un cornet de papier si c’était des bonbons collants.

- Maintenant (1990...maintenant c'est encore pire) ils vont dans un Supermarché, là ils trouvent des paquets de plastique, enveloppés dans du plastique, et contenant des enveloppes en plastique, au fond desquels se trouvent quelques bombons. Et ils n’ont pas le temps d’arriver à la caisse qu’ils se fond agresser par des vigiles privés qui leurs disent que les enfants n’ont pas à faire des achats eux-mêmes ni à pénétrer dans un Supermarché tout seuls, qui les menacent de la police et de la prison et qui vont les rendre traumatisés à vie, sans risquer pour autant de prendre 20 ans de prison pour ça...

 

- Le monde, les mœurs changent.

Autrefois on s'adressait la parole, même entre inconnus, maintenant si jamais vous adressez la parole à quelqu'un on fait semblent de n'avoir rien entendu ou bien on appelle la police ! Autrefois la vie privée était respectée (sauf par les voisins et par les curés), maintenant tout le monde est sous surveillance de la DDASS et autres. Autrefois on se déplaçait en train ou en car, ( et il y en avait PARTOUT de disponibles, et des hotels !) maintenant en voiture. Autrefois on mangeait principalement des tartines de pain, maintenant on ne consomme presque plus de pain, et en Belgique plus du tout. Autrefois les enfants jouaient sur la chaussée, maintenant ce n'est plus possible, et si jamais ils le font sur les parkings ils sont catalogué "loubards". Autrefois les animaux menaient souvent une "vie de chien", maintenant on les euthanasie, les humains aussi. Autrefois il y avait le clair de lune et les étoiles, maintenant l'éclairage urbain. Autrefois les pannes d'électricité, les bougies, la radio, aujourd'hui la télé. Etc.

 

 

-  Autrefois - plus loin ! - disons au XVII ème siècle, les grands drames d'amour venaient des amoureux qu'on empêchait de s'aimer et de s'épouser à cause des préjugés sociaux ou de l'autorité toute-puissante que les parents avaient sur leurs enfants (mêmes grands). C'était le principal sujet de la littérature.

De nos jours ce genre de drames n'existe plus (sauf dans les pays islamiques). de nos jours les drames d'amour viennent des enfants qu'on arrache à leurs parents ou au parent (généralement les hommes) auquel l'autre parent (flanqué là aussi de l'autorité des juges et de la police !) empêche de voir ses enfants; c'est l'équivalent XX ème siècle de la "plaie" et des drames de la société du XVI ème siècle, et c'est là que la littérature pourrait puiser des drames et de pitoyables tragédies ( et le cinéma commence en effet à l'aborder avec "Ladybird" de Ken Loach ou (en version comédie) "Mrs Doubtfire".

(par contre il y a des choses qui reviennent, français vous vous souvenez de l'ordonnance du 8 juillet 1942....
En Italie, citation du plus grand philosophe italien vivan :  "comment peut-on accepter que, pour la première fois dans l'histoire de l'Italie, après les lois fascistes de 1938 sur les non-aryens, on crée des citoyens de seconde zone soumis à des restrictions identiques à celles subies par les non-aryens")

 

12/10/2021

Enveloppez-vous dans mon manteau de voyage La grande neige d’automne fond sur votre visage Et vous avez sommeil

Quelques extraits de mon journal intime il y a bientôt 30 ans comme je l'ai déjà dit et redit plusieurs fois !!!


16/2/1985 sur certains souvenirs récents et sur l’ONIC :

Se rendent-ils compte de ce que ça représente de vivre ça, tout seul ?

Ils (elles) me font l’effet de petites figures en carton-pâte qui s’agitent en tous sens, de puériles et inconsistantes marionnettes, sans cœur, et qui ne communiquent rien avec personne, qui échangent des lieus communs et des faux-semblants, ils jouent, avec leurs esprits égoïstes et étroits, à un jeu codé, se masquent les réalités quand elles sont gênantes, et crêvent et puis on t’enterre et puis c’est fini» chantait vers 1960 ROBERT LAMOUREUX. Et les survivants continuent de s’agiter frénétiquement et de manipuler le jeu.

 

- Avec le temps vient le moment où on n’a même plus la force de se révolter, comme ces vieillards qu’on voit évoquer leur mort en
l’acceptant, voire en la souhaitant, état ultime d’aberration et de
déchéance humaine. Déjà avec l’age l’avachissement, le dessèchement du cœur on perd la conscience des choses, même si on l’a eu étant enfant, même si on en a plus que jamais le savoir intellectuel. Et puis  quand l’expérience de la vie, le désespoir et la fatigue ont fini par tout miner, user les facultés productrices d’illusions …n'y a-t-il rien d'autre que le vide et le gâchis ? Et pourtant j'aime tellement la vie. Même si on passe à côté de tout. Même si l'immense majorité des gens sont si bêtes qu'ils lui coupent les ailes et la ratatinent d'égoïsme, de conformisme, d'inconscience et de vulgarité. Et pourtant il y a tellement de si belles choses; du langage Prolog à
l'architecture du château de Hillerød, de la morale personnaliste aux beaux gros minets.
Pourquoi faut-il que tout cela, et la vie de tous ces enfants soient dénués de tout sens !


-
Le 3 avril au soir : Pourquoi faut-il n'avoir à penser que des trucs à vous fendre le coeur ?!  enfermé de toutes parts, hermétiquement, de murs entiers de choses à fendre le coeur. Sans pouvoir y échapper, sans même pouvoir se voiler la face
ou se boucher le nez.
J'ai un coeur qui ne demande qu'à déborder de tendresse, une âme qui ne demande qu'à être aussi vaste que le Cosmos, aussi passionnée que la musique, et je suis irrémédiablement sevré de tout amour, d'espoir, de sens, autour de moi, devant moi que le vide, l'impuissance, le désespoir, le gâchis, la souffrance, et l'horreur.

 

Les chiens écrasés, cette forme de beauté, cette masse de chaleur et d’amour, de vie et de sensations qui est, là, transformée en une informe galette de sang et de boue ; De temps en temps on en rencontre Nulle part, de quelque côté qu’on tourne son esprit, dans la sphère intelligible comme dans la sphère sensible, il n’y a aucun réconfort ni aucun espoir, aucun sens, rien qui soit désirable, ni même supportable. Il n’y a aucune chaleur nulle part dans la vie, ni dans les choses, ni dans les gens, rien qu’un froid mortel. Rien que la solitude et la conscience de devoir mourir.

 

- 8/5/1985 « Manhattan », le film de Woody Allen, est passé à la télévision. C’est un pur chef d’œuvre. Je suis allé le voir 2 fois au cinéma, ça fait donc 3 fois. Et s’il repassait à Arras j’irais encore le revoir une 4ème fois. Il y aurait tant de choses à en dire. La scène finale est une des rares œuvres qui me met les larmes aux yeux. Je me souviens ça ne m’est je crois arrivé qu ‘en lisant un extrait des « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand intitulé « Un orage en Suisse ». Et une fois en lisant « Brève rencontre » de Françoise Sagan. Et au cinema la dernière scène de « Paris, Texas »

 

- Je n’essaye même plus d’entreprendre ou d’acquérir quoi
que ce soit, à quoi bon ! puisque ce ne serait que encore des fatigues et des souffrances pour un résultat nul ou une dégradation supplémentaire. Si seulement avec toutes ces fatigues, efforts, souffrances, j’obtenais quelque chose ou si la stérilité n’était que le prix du repos et de la décontraction, même pas : Toujours souffrir pour rien,  fatigues pour le gâchis, dépenses de temps et d’argent pour un mal supplémentaire.

 

- 25/5/1985 Maman ! je voudrais mourir dans tes bras, et avoir enfin la paix.
Mon Dieu, je ne veux pas mourir ! Ayez pitié de nous. J’aime ce monde.

 

- Marie-José me réécrit, après 20 ans. Dans ses lettres je lui trouve un type flamand dans le caractère (et ce n’est pas un compliment)
Tant pis ! Puisqu’elle veut bien correspondre avec moi, je vais sauter dessus comme la pauvreté sur le monde !

 

 29/6/1985 Je vis dans  la solitude et l'incomprehension.
Et pourtant je suis sentimental comme un chévrefeuille  …



Le mardi 18 juin j'ai vu le film « Les baliseurs du désert ». Je me
disais C'est de circonstance, c'est comme mes vacances (en tous cas c'est comme ma vie) on cherche on n'arrive pas à savoir quoi, mais ce n'est pas gênant, puisque que de toutes manières on ne le trouve pas ! De toutes façons, c'est pas grave parce qu'il n'y a rien à trouver.

 

- 24/6/1985 Tous les gens que je fréquente sont tellement
médiocres, que même avec les très rares avec lesquels je peux me sentir en confiance, je ne peux rien partager.
J’aurais envie de faire venir l’accordeur de piano, rien que pour voir quelqu’un de sérieux : un professionnel « sérieux » c’est de nos jours quelque chose de si rare, et pour rencontrer quelqu’un, quelqu’un, et pas ces éternelles insignifiantes pécores.

 

- 30/6/1985 Tout va encore bien, mais un jour ça ne
fonctionnera plus ; un jour mon cerveau ne sera plus irrigué, alors toutes ces nunuteries, toutes ces cocottes en papier, toutes ces petites conneries disparaîtront et le monde avec, et la passé et l’amour.

 

Développer la comparaison entre le début d’un amour et le mouvement vers Dieu.

(sauf que je ne l’ai pas fait ! une fois de plus, décidément je ne suis pas assez doué, ou surtout trop feignant, note de 2003) Sauf que Dieu ne répond pas, n'appelle pas, n’a pas de qualités à lui, pas de défauts, pas de visage unique, sacré entre mille, on ne peut pas le serrer dans ses bras, manque plus rédhibitoire qu’on ne pense, pire : il n’existe pas.



Devochelle appelait Mme D.« la môme D. »,
car il l’avait connue toute petite. Bientôt on pourra l’appeler « Mémé D. » … Plus tard on dira « C’était là qu’était enterrée Mme D. » Moi je serai mort depuis longtemps, toutes mes affaires dispersées ou jetées à la décharge. Et plus personne ne se souviendra  seulement que j’ai existé. Pas même moi ; et c’est bien là le problème ……….


Souvenirs mis par écrit le 30/12/97…

Maman était tellement fatiguée qu’elle s’endormait en tricotant ou faisant du crochet, et toutes ses mailles se défaisaient, et quand sa tête penchait et tombait en avant ça la réveillait en sursaut, et ainsi de suite.

Tous ses travaux de broderies !

Elle avait un goût prononcé, et un don, pour la peinture, et n’ayant eu aucune formation, sans calculer ni y mettre d’application comme moi, dont les résultats étaient si maladroits malgré les efforts ! (ou à cause ?), elle parvenait à de bien meilleurs résultats, sans inhibitions elle improvisait des couleurs de son cru et c’était harmonieux ; elle aurait plu aux profs des écoles de maintenant. Mais de son temps ça n’existait pas. Si elle avait pu faire des études ? Mais dans son temps et milieu c’était exclu.

Tout ça a été jeté par papa après ; je n’ai presque plus rien.

Et les radio-crochets avec Zappy Max (Il est mort.. .). Les chansons de Dalida (elle est morte ...) à la radio.

Les cha-cha-cha burlesques. Mireille.
La Marseillaise tous les soirs à minuit à la fin des émissions.

Et les concours qu’on faisait, où il fallait classer les chansons dans le même ordre de préférence que le résultat global. (On n’a jamais gagné je crois)

« Quitte ou double », « Le rêve de votre vie », (et les publicités pour  Soir de Paris de Bourgeois et Kléber-Colombes) « Accusé levez-vous ! », « Je voudrais bien savoir », et l’après-midi du jeudi entièrement consacrée à des émissions enfantines. Michel Auriac, Marianne Oswald.

Stéphane Pizella, « Au-delà des mers » et Bachir Touré, le seul comédien noir à cette époque ! encore coloniale. Les émissions en langue kabyle qu’on écoutait tous les soirs. Et les émissions polonaises de Radio-Lille. « Mouvi Paris nafari gochni Lille » (je ne garanti pas l’orthographe !) Et Simons. Et les messages aux familles des militaires en Algérie. On ne savait pas ce qui se passait réellement à l’époque.

Tout ce que maman avait, des heures durant, raonté sur son enfance, sa jeunesse, sa famille, Malincourt, et les voisins, le curé Bodchon (il y a un opuscule de lui sur Internet ! http://pagesperso-orange.fr/pierre.decaudin/malincourt/in... j’ai vu) - qu’elle critiquait tant ! - et la vie à l’époque ; que j’ai oubliés. Ce n’est plus possible de le reconstituer… plus jamais.

L’éclairage dans les campagnes avant que l’électricité ne soit installée, les lampes à pétrole, les quinquets, les saucissons et les pains de sucre candi pendus au plafond, et dont on cassait de petits morceaux pour mettre dans le café, (ça c'était avant 14) les coups de casquette de son père (une fois passé la toute petite enfance, où ils avaient le droit de tout , les enfants étaient dressés à la dure). Le tennis sport de riches, le scandale devant les premières jupes « courtes » (au genou) etc. Les zizanies, rancunes, et autres démélés dans sa famille (ce n’était pas la joie !) Sa sœur Julie morte en couches, d’hémorragie (c’est pourquoi elle-même 15 ans plus tard est allé à la maternité, et avec raison, car elle aussi a eu une hémorragie), la phlébite et la mort de son père en 41, celle de sa mère en 46 (qu'elle appelait encore dans son sommeil à près de 70 ans) l’occupation par les soldats allemands en 14, et en 40. Les « pikinini chinois » en 18, et les prisonniers russes se nourrissant de trognons de betterave en 40. L’évacuation à Binche en 1918, et la grippe espagnole.

Le vieil Auguste Wargniez, si frèle, si vieux, et sa femme Reine. A Malincourt leur maison sur la place, et son beau « jardin de curé ». Maintenant la maison est mise à louer, en langue anglaise !…  pour des touristes !….

Les dernières batteuses, que je voyais passer dans la rue à Bailleul, et les derniers chevaux de trait, de race flamande, si gros et grands. Et la baladeuse à bras dont papa se servait pour aller monter des chapelles mortuaires chez les gens. La dernière pompe à eau publique dans la rue du Musée, supprimée après 1954, 55 ?
Les séances de jogging qu’on faisait avec Claude Roatta le midi (vers 1990, on change d’époque !), et avec la fameuse Noëlle (morte subitement longtemps après en 2007) en allant à la cantine, avec les aller-retour en voiture c’était la course (en 1987-89 ?), maintenant ce serait tout à fait impossible, les déplacements en voitures en ville deviennent de plus en plus lents et difficiles, quand ce n’est pas carrèment impossibles.

Les éboueurs, vers 1960, à l’époque pas de poubelles standard, ni de benne étudiée pour, simplement un camion où les éboueurs piétinaient dans les ordures en y vidant, à la force du poignet les récipients de fortune qui servaient de poubelle. (Maintenant c’est l’excès contraire ; je ne sais pas où ça va nous mener ce caporalisme et ce totalitarisme hygiéniste qui commence à étendre sa chappe de plomb sur la société (1998, et après ...)

un hygiénisme maladif, psychotique, qui provient du cerveau malade des eurocrates de Bruxelles

 

« Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin les suivent

oui, c'est tout à fait ça. Très juste comme expression.

11/10/2021

l'actuelle perversion sociologique, psychologique et idéologique (LES DEUX DERNIERS ÉTANT LA CONSÉQUENCE DE LA PREMIÈRE ! REVENEZ aux principes marxistees !) est un fait bien connu, déjà en 1975 Louis Pauwels l'avait dénoncé témoignage historique !

J’ai acheté la « Ce que je Crois » de Louis Pauwels paru en 1975. Ça « date » un peu, on y voit un discours de droite, assez timide (pas réactionnaire et TOTALITAIRE comme la droite de maintenant, Macron et compagnie) face à la bien-pensance de la gauche intellectuelle de l’époque. C’est là qu’on voit que la situation a bien changée depuis. Mais dans les pages 259 à 273 se trouve une critique fort pertinente d’une certaine haute-bourgeoisie « de gauche », qui outre d’être justifiée et de montrer que Pauwels, contrairement à l’image qu’on avait faite de lui était un humaniste du côté du peuple.

(et d’ailleurs peu de temps avant de mourir , vers 1997, il a vu le début de montée de l’actuel terrorisme intellectuel totalitaire, dans la défense qu’il a tenté des « sectes » devant l’entreprise de diabolisation/interdiction de toute pensée dissidente par « les médias » et les « instances » du pouvoir, on entrait dans l’époque actuelle ! Lui, a voulu rester digne et attaché à l’esprit de recherche vraie au risque de se faire déchirer par la meute, et même traîner en justice, par contre on ne censurait pas encore comme maintenant !!!! … mais ce n’en était plus loin.)

permet de comprendre LE DRAME DE LA GAUCHE (que je dénonce dans un article en Espéranto sur Sennaciulo sous le titre « Respndo al demando ») son pourrissement sociologique, entrainant un pourissement psychologique, puis idéologique (qui permet d’expliquer ça d’une façon très marxiste cetere ) qui l’a transformé en ramassis de bobos réactionnaires et social-traîtres (comme l’avait déjà en 1966 prévu Jacques Brel par sa chanson « Les Bourgeois ») imprégnés de racisme social (thème que j’ai abordé dans plusieurs de mes billets de blogs en français et un peu dans mon article en Espéranto à la gloire des Gilets Jaunes).

 

Extraits :

« la machine dévorante, au phantasme [hélas ce n’était pas comme le croyais ce moderniste optimiste de Pauwels au phantasme ! On ne constate de plus en plus!!!] de la robotisation » « elle nous boulottera demain »

« ils parlent d’« impératifs » techniques, qui leur enjoignent d’organiser les vies, comme les jésuites invoquaient naguère la Providence. » [cf. mes billets sur la comparaison entre l’ancienne religion et la nouvelle. Ce qui en tient lieu actuellement !]

« Mais ils partagent le sentiment de caste. La nature dirigeants les unit. »

« Quand l’architecte grand-bourgeois, ... il s’y conforte dans son mépris de l’homme quelconque »

« Il y a une fraternité sacerdotale des compétences, réelles ou prétendues. L’important est d’appartenir à la néo-aristocratie »

« Elle tient à montrer qu’elle est encore plus capable que la classe techno-politique de se couper du citoyen ordinaire. Elle veut prouver qu’elle défendra encore mieux la notion de caste. » [aussi bien que Philippe de Villiers et François Bégaudeau et, 40 ans plus tôt juste au début du phénomène, il a bien su « mettre le doigt là où ça fait mal » ! au creux du problème ]

«  le langage isolant et la pompe universitaire »

« Le « poujadisme » [à l’époque les journaputes et les Services secrets n’avaient pas encore inventé ce mot magique, pervers et manipulateur : « populisme » … ] désigne à la fois le sujet non docile et la masse non compacte. Il sert à droite comme à gauche. Il fait l’unanimité du mépris. »

 

« je crois que la politique démocratique consiste d’abord en ceci : préférer l’égoïsme des petits, souvent juste, à l’orgueil des grands, toujours illégitime. »
[il est bon de rappeler que c’est là la définition même de la gauche]

« le culturaliste [de nos jours on dirait « le bobo » ou « le diplômé de l’université »] méprise qui n’est pas de sa caste. »

« Poujadisme est la façon culturelle de dire avec dédain : peuple. »

« Poujadiste qui, appuyé sur son expérience directe [cf. ce que je dis dans mon article en Esperanto sur les Gilets Jaunes], sur sa réflexion native, récuse les compétences [un mot actuellement très à la mode !] de l’Organisation, de la Politique, des corps constitués du Pouvoir et de l’Intelligence. ….. Qui fait soi-même sa cuisine ; »

 

Lui à cela oppose « Croissez et multipliez en particularité : voilà ce que dit le Dieu démocratie »

et «le premier devoirs de l’intellectuel démocrate est de suspecter les élites constituées, à droite comme à gauche. »

Il se réclame de Rousseau « Absolument pas soumis aux pages littéraires du Monde. ….. Nullement impressionné, s’il voit à la télé des élites parisiennes faisant salon : ….

Rousseau, non plus que moi, ne souhaite le démocrate ignorant. Il célèbre le libre esprit. » et de Paul Féval ; qui disait ; « Je travaille pour des gens qui sont intelligents avant d’être sérieux, »

« Quand le citoyen est tenu pour rien[comme c’est le cas maintenant ! En fait depuis 2018] …. la liberté pourrit partout »

« L’idéologie déguisée en science »

« l’ambiance dévote » [cf. une fois de plus ce que je dis sur les avatars de la religion du « parti des prêtres » et des calotins]

« les éminences du pouvoir administratif, social, politique »

« sous prétexte qu’elles son familières de Moloch » [hcf. La comparaison que je fais depuis longtemps entre les « raisons de Sécurité » et le culte du dieu Moloch]

« Une démocratie à prééminence cuistre, qui vénère les compétences prétendues, qui bée à ses spécialistes, qui donne caution à ses directeurs ….. s’abandonne aux Dévorants. Elle n’est plus qu’un champ de bataille entre les tendances autoritaires. »

« Oui je crois à la démocratie. Je crois à la valeur de mon jugement personnel, de mes pensées de source, de mon expérience directe.
Parce que je suis démocrate, je m’oppose au magister qui me retire le libre gouvernement de moi-même »
[d’actualité ! En fait d’actualité depuis les années 80 et de plus en plus chaque jour !…..]

« Entre les leçons de la classe politique, de la classe scientiste et de la classe culturaliste, le jugement, ahuri, défaille. Il cesse d’être personnel. La tyrannie s’insinue. On croit qu’elle vient des machines. Elle vient des mots. » [moi je dirais elle vient surtout des CLASSES SOCIALES]

« C’est être démocrate que refuser tout discours qui tend à nous faire perdre, avec la foi en nous-même, le bon usage de notre privé. »

 

 

maintenant relisez les articles que j’ai consacré à ces thèmes dans des billets sur hautetfort.com et sur unblog.fr (racisme social, il y a une élite qui méprise le peuple, un train peut en cacher un autre, les diplômés de l’université, les bobos, la dérives de ce que les journaputes appellent la « gôche » etc etc)

 

 

 

09/10/2021

une citation de Marcel Aymé

extraite de son très profond livre "Uranus" (Marcel Aymé est injustement méconnu, peut-être parce qu'il est trop humain, et trop lucide, et qu'il l'a été trop tôt.)

 

"... cet impérieux sentiment d'harmonie qui vous pousse à hurler avec les loups"

 

voilà qui explique beaucoup de comportements ! entre autres des comportements contemporains.

 

J'espère que tous les irresponsables de l'opposition vont payer chèrement leur mutisme indécent depuis le 12 juillet.


remarquez que une fois de plus les "complotistes" (dixit les journaputes) avaient raison ... (ça a été comme ça aussi pour l'incendie du Reichtag ! )
(mais Même avec toutes les preuves de la provenance malhonnête de la fabrication du virus et du vaccin. Des gens continueront à croire la version officielle., ça c'est très bien expliqué par la psychopathologiste Ariane Bilheran, ce sont les gens qui, comme dirait Graham Greene "pavent l'enfer", regardez aussi la vidéo intitulée "le meurtre de l'esprit" sur les psychoses de masse, et bien sûr les articles du psychiatre Frédéric Badel, et puis souvenez-vous de la France de l'Occupation !..... les Résistants y étaient fort peu nombreux, contrairement à ce que veut nous faire croire la légende cultivée après coup, les collabos fanatiques l'étaient beaucoup plus)

04/10/2021

fini

3/9/2021 Déjà depuis plusieurs décennies on avait supprimé les églises, les gares, les hôtels, les commerces, fait mourir les cafés. Maintenant tout est disparu et interdit, il ne reste plus rien en France, les villes ne sont plus que de vastes camps de concentration et des cimetières sous les éclairages urbains et les caméras de vidéosurveillance.