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03/06/2015

les USA dans une bulle solipsiste faite de mensonges

L’Empire US, vers l’internationale totalitaire en chantant [5/8]  Le 26 août 2014 – Source entrefilets

Comme disait l’autre, les étasuniens sont des gens vraiment formidables, pour peu que l’on puisse faire abstraction des morceaux de cervelles d’enfants qui pendouillent à leur parka. Et si eux-mêmes y arrivent parfaitement, c’est que leur ascension en tant qu’hyper-puissance mondiale s’est accompagné d’une descente dans une pathologie à mesure. Pathologie de la domination mêlant messianisme, exceptionnalisme,  ivresse de puissance et, surtout, inculpabilité. Une pathologie protéiforme terrifiante lorsqu’elle ronge l’âme d’un Empire disposant d’une capacité technologique et d’une puissance de feu inégalés dans l’Histoire de l’humanité, le tout dissimulé sous les paillettes hollywoodiennes et le vernis d’une machine de propagande qui le font passer pour vertueux. Décryptage.

Il faut dire et redire encore que les États-Unis ont été parmi les principaux pourvoyeurs d’atrocités à travers le monde depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, que ce soit directement ou par supplétifs interposés. Vietnam, Cambodge, Panama, Nicaragua, Salvador, Guatemala, Chili, Pérou, Iran, Somalie, RDC et Serbie sont quelques-uns des pays qui ont eu à affronter dans un passé récent la machine de guerre US, ou ses commandos d’assassins et autres spécialistes du coup d’état.

 Ces vingt dernières années, les seuls massacres de masse commis sur la planète l’ont été par l’Empire US. Sa projection de violence, au besoin à l’aide de sa milice globalisée qu’est l’Otan, n’a fait que gagner en intensité avec les tueries à grande échelle et l’emploi méthodique de la torture (Irak / so called War on Terror !) ; les guerres d’occupation (Afghanistan) ; les « regime change » ou tentative de (Libye / Syrie / Ukraine) ; les campagnes systématisées d’assassinats extrajudiciaires (Yémen-Pakistan) ; les boucheries à grande échelle et les épurations ethniques par supplétifs interposés (Liban 2006 / Palestine 2002-2006-2008-2012-2014).

 Tout cela sous couvert de lutte contre le communisme, puis contre le terrorisme ou, encore, en vertu de fumeux concepts d’inspiration droit-de-l’hommistes comme le devoir de protéger, pour rendre vertueuses des guerres d’hégémonie ou pour le pétrole.

Cet océan de barbarie, de violence à grande échelle et d’assassinats plus ou moins ciblés – auquel il faut encore ajouter l’établissement d’un goulag électronique globalisé par la NSA et ses clones–, n’entament pourtant en rien l’image que l’Empire assassin-espion a de lui-même, ou que ses admirateurs ont de lui. C’est-à-dire d’une vertueuse nation de défenseurs de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme.

A cela deux raisons principales : une pathologie de la domination qui empêche toute culpabilité ou introspection au sein de l’Empire, et bien sûr une formidable machine de propagande dont le grand œuvre est une inversion quasi complète de la réalité avec réécriture en temps réel de l’Histoire.

Pour évoquer cette pathologie de la domination, nous allons largement piller un texte admirable de l’écrivain américain Norman Pollack.

Et tout d’abord son constat que nous partageons sans réserve lorsqu’il dit : «Gaza symbolise où nous en sommes : l’éradication des aspirations humaines par des forces de procuration, ici Israël, là l’Ukraine, résidus fascistes de la Seconde Guerre mondiale (…). Le fait est là. Où que l’on regarde, on ne voit que les destructions et les souffrances humaines dues à ceux que nous soutenons, alors que, pendant ce temps, les USA agissent, de leur côté, pour mettre en place l’architecture militaire d’un modèle global dévoué au commerce, à  la finance, et au pouvoir, avec son industrie de guerre fonctionnant à plein régime

Pour expliquer ce que nous nommons habituellement l’inculpabilité de l’Amérique au regard de ses innombrables crimes, Pollack avance l’idée de bulle solipsiste, c’est-à-dire l’enfermement des États-Unis dans une perception du monde dans laquelle il n’y a pour le sujet pensant d’autre réalité que lui-même. Une bulle «qui entoure et engaine l’Amérique, avec ses caractères respectivement associés de xénophobie et d’ethnocentrisme, la peur de l’étranger, la relation dichotomique du nous-eux fondant l’idéologie de l’Exceptionnalisme. Et ses conséquences : un autoritarisme prépondérant, structurellement enraciné dans la personnalité américaine, ayant beaucoup à voir avec la rigidité, qui unifie et intègre l’élaboration de la politique actuelle du gouvernement des USA

Aux origines du mal, Pollack renvoie à cette version ultime du capitalisme sur la base de laquelle l’Amérique a été fondée : «Un capitalisme qui cherche et promeut la création d’une uniformité politico-culturelle de la personne humaine nécessaire à l’installation de la discipline sociale (1). (…) Et tout cela en continuant par ailleurs de battre le tambour de la guerre, des interventions, de la supériorité et de l’infériorité dans la hiérarchie des nations.»

Ce dernier point renvoyant à la fameuse théorie de l’exceptionnalisme américain reprise par Obama.

Pollack a encore raison lorsqu’il dénonce le fait que la récente polémique opposant Obama à Clinton s’est exercée «dans un bocal hermétiquement fermé». Tous deux n’étant que des fauteurs de guerre,  les deux visages d’une même tête pilotée par le complexe militaro-industriel étasuniens (2).

Et Pollack en vient ensuite à sa sentence : «Irak, Afghanistan, Ukraine, Gaza, tout exhibe une arrogance systématique, qui fournit une couverture utile à ce que je considère être une carence morale, imperméable à la souffrance humaine, jouissant de l’auto-indulgence de la nation. (…) Froideur et rigidité, nous sommes au-delà de ça [la culpabilité face à nos crimes], protégés culturellement, institutionnellement, et politiquement de toute introspection (du retour sur soi) sur les faits que nous commettons ou omettons

Ce constat fait, on ne peut qu’être consterné par le suivisme européen d’un tel Empire nihiliste, par cette fascination et cette croyance en l’Amérique d’Hollywood propagée par la plus formidable machine à enfumer jamais conçue. Machine qui réussit le tour de force de convertir au fantasme d’un Empire vertueux des esprits que l’on peine pourtant à soupçonner d’idiotie.

Or c’est bien là où nous en sommes avec la crise ukrainienne, où l’on a vu l’alignement complet de tous nos médias sur la grande hystérie antirusse voulue par Washington. Avec, en point d’orgue, la fumeuse accusation sans preuve mais néanmoins globale contre Poutine suite au crash MH17, et dont on est à peu près sûr aujourd’hui qu’il a été abattu (pour une opération false flag ou par erreur) par l’armée ukrainienne.

Tout cela nous menant donc à la possibilité d’une guerre à grande échelle que sans doute peu de peuples souhaitent vraiment in fine.

C’est l’aboutissement de deux décennies de formatage complet de la pensée dans les médias occidentaux où, là aussi, les opinions, les sensibilités, les divergences d’analyses restent confinées dans un bocal hermétiquement clos où domine l’alignement complet sur le narratif messianique de Washington, à ses axes du mal à géométrie variable, à son pseudo-devoir d’ingérence sélectif à souhait, à sa stigmatisation soudaine de méchants dictateurs qu’il est tout à coup vertueux de renverser après les avoir soutenus durant des décennies.

Il aura par exemple fallu plus de deux ans à la so called « grande presse » bobo-atlantiste française pour commencer à admettre les abominations commises par les djihadistes de Syrie ; et c’est seulement depuis l’avènement de État islamique en Irak et au Levant (EIIL), et de ses carnages contre les minorités, que nos héroïques médias commencent à retrouver quelques vertus à Bachar al-Assad en tant que moindre mal sur la scène locale, comme par hasard là encore sous l’impulsion de Washington.

Plus prosaïquement, on doit aussi considérer que les grands médias, télévisuels en particulier, obéissent à des lignes éditoriales simplement dictées par le Système puisque c’est lui qui les finance à coups de généreuses subventions et de publicité, et que comme dit l’adage, «qui paie commande»

.L’effet de troupeau, la complicité ou la couardise de nos élites politico-médiatiques faisant le reste pour nous conduire, sous l’aiguillon de l’égrégore peut-être, vers l’internationale totalitaire en chantant.

 

(1) C’est ce qu’observe aussi l’historien Arnold Toynbee lorsqu’il dit que «la civilisation occidentale ne vise à rien moins qu'à l'incorporation de toute l'humanité en une grande société unique, et au contrôle de tout ce que, sur terre, sur mer et dans l'air, l'humanité peut exploiter grâce à la technique occidentale moderne ».

 

(2) Soulignons toutefois que cette confiscation de la démocratie au profit d’un simulacre d’oppositions à l’intérieur d’un cadre strictement régulé par le Système n’est pas une spécificité américaine. Comme nous l’avons détaillé dans notre essai Pourquoi notre hyper-Titanic va couler, «l’avènement de la société libérale interdit en effet l’alternative. Les divergences de pures formes, qui opposent ce que l’on nomme les «sensibilités politiques», se discutent à l’intérieur du statu quo qu’elle impose. C’est à cela que se réduit l’opposition. »

Ainsi, lorsque certains pensent se montrer réalistes en affirmant qu’en France, par exemple, «la gauche est un sous-programme de la droite pour gruger les pauvres», ils sont à mi-chemin de la vérité.

Pour crédibiliser la farce, le Système prend toutefois soin de favoriser le développement stérile de quelques mouvements extrémistes sur ses marges, mouvements dont la fonction est alors d’absorber le mécontentement le plus radical, de le contrôler et de le maintenir dans l’impasse politique permanente.
(c’est également l’avis de François Asselineau)

 

remarquez, en France la propagande est tout autant de mauvaise foi, que c'est est hallicinant :

02/06/2015

très bonne question !

ça c'est une bonne question :

"Annoncer que la terre est ronde ou qu’elle tourne autour du soleil a failli mener plus d’un au bûcher. Aujourd’hui, les anciennes croyances là-dessus nous font sourire.
Lesquelles de nos croyances modernes feront sourire les générations futures ?"
(Victor Dedaj)

01/06/2015

la France actuelle, une baraque typique du camp

7/12/2011

dans ce restau chinois en self-service - self-service  c'est la grande formule « in » car, comme dans les stations-essence à la mode, ça permet de réduire les dépenses de personnel !!  - et où on n'a le droit de boire rien d'autre que des Pepsi-Cola (®PBUH aâmen !), Orangina (®PBUH aâmen !), ou Seven-Up (en anglais dans le texte, ®PBUH aâmen !), les gens défilent comme un troupeau de moutons, d'ailleurs ils sont tous pas beaux, mal et uniformément habillés, et informes comme des moutons. Il ne leur manque plus que de leur mettre ces fameuses laisses actuelles autour du cou avec un badge plastique à leur nom .

 

 

PS : et à force de forcer (par exemple en interdisant aux automobilistes - c'est à dire par force la totalité de la population ! - de boire ne fusse qu'un seul verre de vin dans la journée) les gens à ne plus consommer que du Coca-Pepsi-Orangina-SevenUp ®PBUH aâmen ! à l'aspartame du "corporate power" US, la viticulture française (et donc la culture française par la même occasion ) est en train de mourir (il n'en restera que quelque uns pour les gens d'la haute....) :

Mr Vincent Cornin, du Domaine Cornin, nous a écrit: "Informations sur les viticulteurs du Beaujolais. Le nombre d'exploitations qui devraient cesser leur activité d'ici l'année prochaine est d'environ 700 !!! - sur 3.000 exploitations ! Quasiment du 15%! Et quand on parle d'exploitation, le plus souvent, elle est composée du mari et de la femme. En tant que voisin, je m'y suis fait, mais je peux vous dire que c'est désolant de voir à quel point le nombre de parcelles de vignes arrachées, voir même abandonnées, vu le coût de l'arrachage dans les villages du Beaujolais. Le plus triste en effet est que personne ne reprend.
(P. Jovanovic)

et comme j'ai dit, les gens sont tous vêtus de vêtements gris et informes maintenant, ils n'ont jamais été si moches depuis le temps des gaulois.
Et qu'est-ce qu'ils sont laids !

Et de plus en plus grands ! des vraies perches; ils ont bien pris 20 centimètres de taille, en hauteur, en un siècle. Or si on lit les découvertes du Dr Gernez là-dessus ...