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08/11/2024

si justes

« Combien d’aspirations hautes, nobles et lucides – oui vraiment hautes nobles et lucides – et peut-être réalisables, ne verront jamais la lumière du vrai soleil et ne trouveront aucune audience ! »
(Pessoa)

« Nous avons deux vies. La première, la vraie est celle que nous rêvons enfants, et que nous continuons parfois à rêver par intermittence dans un brouillard une fois adulte. La deuxième, la fausse, est la vie pratique, la vie utilitaire ; celle qui nous mène au cercueil. »
(Pessoa)

« J’ai rêvé plus que Napoléon n’a conquis
J’ai serré sur mon cœur hypothétique plus d’humanités que le Christ
J’ai conçu en secret des philosophies qu’aucun Kant n’a écrites. »
(Pessoa)

« Toute idée fait son œuvre par le rejet, la réfutation, le débat, l’interrogation ou la dénégation qu’elle suscite. »
(Michel Picard)

« Le grand banditisme mondain, on sait comment le traiter. C’est pas grave au fond. On est du même monde. J’arnaque, tu m’arnaques. Détournons-nous mes frères. Tout est dans l’ordre du pouvoir. C’est propre. C’est la loi du plus fort, en tout bien tout honneur évidemment. Mais la misère ça pue, ça souille les trottoirs. Qu’est-ce qu’on en a à foutre cher collègue ?
(P Piet)

“Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe pas en convainquant ses adversaires et en réussissant à leur faire voir la réalité, mais seulement quand ceux-ci finalement meurent et sont remplacés par une nouvelle génération qui a grandi familiarisée avec elle.
(Max Plank)

« Une maison qui n’a pas ses fenêtres ouvertes n’est pas une vraie maison. »
(R.P.)

« Nulle part, de quelque côté qu’on tourne son esprit, dans la sphère intelligible comme dans la sphère sensible, il n’y a aucun réconfort ni aucun espoir, aucun sens, rien qui soit désirable, ni même supportable, ni même suportable. J’ai beau retourner le problème sous toutes ses faces, c’est le mur, et le vide. Mon cœur est glacé et la moelle de mes os. »
(R.P.)

« Je voudrais tellement pouvoir aimer quelque chose, ne fusse que moi-même, mais c’est impossible, il n’y a que mort, évanescence et vanité. »
(R.P.)

« C’est quand on cherche toujours à rendre utile la vie qu’on la détruit. »
(R.P.)

« « Ailleurs »  c’est bien joli, mais ou bien on n’y est pas, et ça n’existe pas, ou bien on y est, et ce n’est plus ailleurs. Une fois qu’on a bien compris ça il n’y a plus de bonheur possible. »
(R.P.)

« En fait ce sont les dépressifs qui détiennent seuls la vérité, les dépressifs les plus profonds. »
(R.P.)

« L’enfant a pénétré dans le verger du monde.

Comme l’on entre en un jardin clos
Comme l’on frôle une robe dégrafée. »
(R.P.)

« Toute personne refusant de s’adapter aux aspirations de la bourgeoisie et des journalistes bourgeois sera cataloguée « en retard » ».
(revue PLPL 2002)

« Se é culto é mais livre »
(Abel Prieto)

« Okazon kaptu ĉe l’kapo, ĉar la vosto estas glita. »
(L. Zamenhof)

Poderoso caballero es Don Dinero“
(Quevedo)

« c’est vrai au fait ! on ne voit plus jamais d’enfants portés à bras, encore un signe significatif de notre époque. Quand ils seront grands il leur manquera quelque chose, et c’est un signe sinistre pour notre société. »
(R.P.)

C’est comme les petits ours, on n’existe que par les caresses qu’on vous fait. »
(R.P.)

A-t-on le droit d’être heureux quand d’autres sont morts ?
(R.P.)

« On a besoin des citations comme on a besoin des étoiles. Comme on a besoin des chants d’oiseaux. Comme on a besoin de dormir avec l’air du jardin par la fenêtre. Pour avoir un lieu commun avec les hommes. Pour se constituer un lieu particulier à soi."
(R.P.)

 

« Je n’habite pas la société, j’habite le monde. »
(Atiq Rahimi)

« on ne comprend souvent vraiment bien un problème qu'après avoir implanté une première solution. La deuxième fois, on en sait parfois assez pour le résoudre correctement. Ainsi, si vous voulez faire du bon travail, soyez prêt à recommencer au moins une fois »

« Et pleurer de regret, d’attente et de détresse,
Et d’un obscur tourment que rien n’a consolé. »

(Henri de Regnier)

« La pluie filtre des arbres et je relève mon col. J’éprouve souvent maintenant un désir mélancolique de tendresse, de mots timides, d’émotions vibrantes et profondes. »
(Erich-Maria Remarque)

« Il suffit de regarder autour de soi pour trouver plus de beautés qu’une vie d’artiste ne pourrait en exprimer. »
(Rembrant)

« On pourrait crier
Personne n’entend
On pourrait pleurer
Personne en comprend.

(Reverdy)

« à quelle heure viendra-t-on changer
l’air de cette effroyable cellule ? »
(Reverdy)

« Deux âmes solitaires se rencontrent dans le monde. L’une de ces âmes fait entendre des plaintes et implore de l’étrangère une consolation. Et doucement l’étrangère se penche sur elle et murmure : « Pour moi aussi c’est la nuit » Cela n’est-il pas une consolation ? »
(Rainer-Maria Rilke)

N’est si granz eise, ce me semble,
Comme d’omme et de femme ensemble.„
(Robert de Boron)

« - Je sais bien qu’à la fin
vous me mettrez à bas ;
N’importe : je me bats ! je me bats ! je me bats !
(Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand)

« L’homme n’est rien moins que l’œuvre d’une volonté lucide, il n’est même pas l’aboutissement d’un effort sourd et confus. Les processus aveugles et désordonnés qui l’ont conçu ne recherchaient rien, n’aspiraient à rien, ne tendaient vers rien, même le plus vaguement du monde. Il naquit sans raison et sans but, comme naquirent tous les êtres, n’importe comment. »
(Jean Rostand)

« Que sommes-nous ? Qu’est-ce que l’homme ? Que représente-t-il dans l’ensemble des choses ? Qu’est-ce qu’une vie humaine ?

je n’hésiterais pas à dire que, s’agissant de ces problèmes, j’aurai traversé l’existence dans un état d’incompréhension effarée. »
(Jean Rostand)

"lorsque vous prenez l'apparence du pouvoir, les gens vous le donnent bientôt."
(Rothschild)

« Mangeant son pain, mangeant ses larmes,
mangeant sa haine et son désir,
Sans y penser : pour se nourrir. »
(Jean Rousselot)

 

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