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18/12/2024

des files de voitures fuient la Syrie - et puis pour élargir le débat il faut bien comprendre que ...

mais, remarquez, les merdias n’en parlent pas ! ne nous le montrent pas ! LA AUSSI (……) il y a des souffrances, des détresses, des morts, dont on n’a pas le droit de parler ….

je rappelle que

La Syrie avant le début des bombardements de 2011, c’était :

  • Pas de dette publique
  • Les médicaments et l’école gratuits
  • 90% des habitants propriétaires de leur maison
  • Les emprunts SANS intérêt
  • 7% de chômage
  • 6 budgets de suite à l’équilibre
  •  
  • BREF La Question de Syrie ce n’étais pas que de la géostratégie, tout ça ressort surtout de la LUTTE DES CLASSES

13/12/2024

message de la race inférieure

Bonnes-femmes, il va vous falloir apprendre à vous passer de la race inférieure, de ces Untermensch que sont les hommes, si vils et si porteurs par essence de tous les vices du monde ! Oui elles ont raison les bonnes-femmes, c’est exact : les hommes sont paresseux, irresponsables et de grands enfants, et j’en suis fier, et je ne respecte que les êtres irresponsables et qui restent de grands enfants, comme Karl Marx, Albert Einstein et Jules Laforgue. Je vous laisse avec votre noble peuple sacré de « gens raisonnables » ! Allez vous faire foutre comme on dit (et comme ça vous pourrez encore stigmatiser le « machisme » avec tous vos slogans-tout-faits de maîtres racistes que vous êtes - et le racisme de classe pour commencer, d’ailleurs tout racisme se révèle être quand on gratte un peu un racisme de classe), et je resterai comme Elian Finbert avec mon chat et mon chien, qui eux méritent d’être respectés et aimés.

 

 

http://reseauinternational.net/pourquoi-il-convient-de-se...

"faut bien lire la loi ! à 1,50 mètre on ne peut pas t’accuser de quoi que ce soit ! donc équipe-toi d’un mètre-étalon, fais signer un état des lieux à 3 témoins avant toute formule de politesse !"

(le mieux est de ne même pas leur adresser la parole, il faut faire semblant de ne pas les avoir aperçues, comme pour les flics. Et elles vivront et crèveront seules, comme nous, c'est le seul avenir qui reste maintenant dans notre société "libéral-fasciste")

12/12/2024

le journal "Le Monde" change de format

un format plus en accord avec ses valeurs

https://www.youtube.com/shorts/Z-tb39KtG54

 

par contre dieudo c'est le courage l'intelligence la propreté et la dignité, comme les antillais !

09/12/2024

"par le mensonge tu vaincras" est la devise du Mossad, elle pourrait être celle du Grand capital et de l'OTAN, on l'a bien vu récemment !

un discours limpide de Bachar à son peuple : http://lesakerfrancophone.net/adresse-du-president-bachar...

De Gaulle en 43 n'aurait pas mieux parlé

voilà comment c'est en Syrie (évidemment pas du côté des copains à Fabius ! ) : http://reseauinternational.net/chaabane-le-pire-sest-pass...

Sylvain Baron n'est pas dupe :

Et pour une perspective historique un article :

08/12/2024

L’Occident n’a rien compris à la Syrie, berceau du christianisme, à son peuple et à son histoire.

C'est femme, bourgeoise, universitaire, anglophone, sans carré de chez Hermès ni fichu catholique sur la tête, elle a tout pour plaire à ceusses de la pensée unique !
(des femmes comme ça vous ne risquez pas d'en rencontrer parmi les islamistes opposés à la République Arabe syrienne   (rebaptisée par les merdias "régime de Bachar" !) ni en Arabie saoudite ! ni au Qatar, ni, en fait dans aucun des régimes alliés des USA  )

  Et elle défend Bachar el Assad, dont elle est d'ailleurs la principale conseillère politique et elle nous dit que "Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et (plus modernes que les autres." et toc !!!   "Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays ?" et schklak !!!

Madame Bouthaina Chaabane est la conseillère politique du président Assad et sans doute la femme la plus influente de Syrie. Docteur en littérature anglaise, elle a longtemps enseigné à l ’Université de Damas. Reconnue pour son ouverture, elle a incarné la modernité et la volonté de réforme de la Syrie des années 2000. En témoignent quelques récompenses comme, en 2005, le prix de « la femme politique la plus éminente du monde arabe » attribué par la Ligue arabe ou encore, la même année, sa nomination pour le prix Nobel de la paix.
Elle a commencé sa carrière dans l ’ombre du président Hafez el-Assad dont elle fut l ’interprète puis la conseillère lors des négociations de paix des années 1990 — une expérience qui lui a permis de rencontrer tous les grands dirigeants de la planète et dont elle a tiré la matière de son dernier ouvrage Damascus Diary : an inside account of Hafez al Assad peace diplomacy (New York, Lynne Rienner Publishers, 2012).
Sa très bonne connaissance du monde anglo-saxon lui a valu d’être sélectionnée, en 1990, comme boursière du programme Fulbright à l ’Université Duke de Durham puis, durant l ’automne 2000, d’être invitée comme Distinguished Professor à l ’Eastern Michigan University d’Ypsilanti.
Membre du Comité central du Baas en 2000, Bouthaina Chaabane a également été directrice du Département des médias étrangers au ministère des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement syrien (2000-2003), puis ministre des Expatriés (2003-2008).
En 2011, lorsque survient la crise, nombre d’observateurs s’attendent à ce qu’elle se désolidarise du président Assad et qu’elle fasse défection. Il n’en a rien été. Elle fut même choisie pour accompagner la délégation du gouvernement syrien aux deux conférences de Genève, en 2012 et 2013, afin de tenter de trouver une issue politique au conflit en cours. Depuis que les États-Unis l ’ont placée sur la « liste noire » des personnalités syriennes accusées de soutenir le régime, elle n’a accordé que de très rares interviews.
C’est la première fois qu’elle accepte de parler à un public francophone.
Cet entretien a été conduit au palais présidentiel d’al Rawdah, non loin du mont Qassioun à Damas. L’accueil a été chaleureux, la conversation franche et sans présence sécuritaire. Attachée pardessus tout à la souveraineté de son pays, Mme Chaabane veut croire en une solution politique. Elle appelle de ses voeux l ’ouverture d’un dialogue avec les acteurs extérieurs, à commencer par les grandes puissances qui doivent retrouver le chemin de la diplomatie et — explique-t-elle — se ranger aux côtés de la Syrie dans la lutte contre le terrorisme.

Entretien avec Bouthaina Chaabane*
civilisation et dignité dans l’ombre de bachar el-assad

frédéric PichonAvant le conflit, vous étiez souvent présentée comme le visage « sophistiqué » (terme anglais : "sophisticated", http://www.larousse.fr/dictionnaires/anglais-francais/sop... , aucun rapport avec le sens du mot français de même forme !) de la Syrie, la face moderne du régime : anglophone, titulaire d’un doctorat de littérature anglaise, rompue aux rencontres diplomatiques avec les grands de ce monde. Beaucoup ont espéré en 2011 que vous feriez défection pour vous désolidariser de la politique menée par Bachar el-Assad. Pourquoi ne pas l ’avoir fait et regrettez-vous votre choix ?

Bouthaina Chaabane — Si vous le voulez bien, j’aimerais d’abord revenir sur l’expression que vous avez utilisée, celle de visage « sophistiqué » de la Syrie. Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et plus modernes que les autres. Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays, à le servir, surtout dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ? L’Occident a commis une grosse erreur en encourageant les Syriens à fuir le régime. Du reste, ces défections ont été très peu nombreuses malgré la constitution par le Qatar d’un fonds spécial destiné à aider financièrement les candidats à l’exil (1). J’ai pu mesurer combien cette démarche participait d’une sorte d’aveuglement occidental.
L’Occident n’a rien compris à la Syrie, à son peuple et à son histoire. Notre pays a son propre programme d'action guidé par ses propres intérêts. Il refuse de voir sa politique dictée de l’extérieur. Je sais que mon départ aurait fait plaisir à tout le monde en Occident ; mais, que voulez-vous, ce n’est pas dans ma nature. Et soyez sûr que je n’ai pas choisi la facilité. J’aimerais être considérée comme « moderne », tout simplement parce que je reste déterminée à défendre mon pays et ma famille.

 

F. P. Pourtant, en tant que proche conseillère de Bachar el-Assad, vous faisiez partie de ceux qui soulignaient la nécessité d’entreprendre des réformes. Ces réformes auraient-elles pu éviter la crise qui a éclaté en 2011 ?

B. C. — Vous avez raison, mais les réformes ne peuvent venir que de l’intérieur. Nous l’avons vu en Libye et en Irak : chaque fois que les médias ou les gouvernements occidentaux ont tenté de promouvoir la démocratie, cela a tourné au fiasco. Les « printemps arabes » se sont mués en « catastrophe arabe ». Quand est venu le tour de la Syrie, les mêmes ont commencé à parler de démocratie, de liberté, de droits de l’homme. Malheureusement, les gens soutenus par l’Occident pour mener à bien cette mission étaient soit des individus qui vivaient hors de Syrie depuis longtemps et qui ignoraient tout du pays, soit des extrémistes auxquels l’idée de démocratie était totalement étrangère. Dans leur esprit, le problème n’était pas politique ; il ne s’agissait pas d’encourager un changement de gouvernement ou de président. En fait, dès le départ, les Occidentaux avaient décidé de briser la Syrie. (de toutes façons ce qu'ils visaient c'étaient pour les US les champs de gaz et de pétrole, et pour Israel d'abattre tous les pays qui seraient en état de s'opposer au projet du grand Erez IIsrael du nNil à l'Euphrate, ma note) C’est pourquoi la crise actuelle met en cause la sécurité de notre pays et son existence même. Les tentatives occidentales visant à mettre des pays à terre sous prétexte de se débarrasser de personnages comme Saddam Hussein, Kadhafi ou Bachar el-Assad constituent des ingérences inacceptables, illégales au regard du droit international et teintées de colonialisme. Je ne parle même pas du résultat…

 

F. P.En 2011, la Syrie fonctionnait selon un système de parti unique. Ne devait-elle pas sortir de cette situation archaïque ?

B. C. — Je sais bien que nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il est clair que nous n’avons pas atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés, y compris en matière de corruption comme l’a rappelé le président Assad lui-même lors de son discours d’investiture (2). Mais, en 2012, la Constitution syrienne a été modifiée : le système de parti unique a laissé place au multipartisme  ; l’état d’urgence a été aboli ; des élections municipales et législatives ont été organisées. Ces réformes étaient nécessaires et sont absolument capitales.
Comme à leur habitude, les Occidentaux ont accueilli ces avancées avec scepticisme. C’est à se demander s’ils sont vraiment intéressés par les réformes.
Savent-ils qu’avant la crise la Syrie ne comptait aucun sans-abri (ce qui n'est pas du tout le cas en France !! ma note), que les infrastructures sanitaires et éducatives fonctionnaient ? Chaque village comptait son école gratuite. Les étudiants allaient à l’université pour à peine 20 dollars par an (ce qui n'est pas du tout le cas aux USA ! ma note)! Et, surtout, la Syrie n’avait pas de dette extérieure. C’est un point essentiel qui nous a attiré des haines tenaces. (ah ah ! en voilà une qui a bien compris !   ma note)  La crise a été un désastre pour le développement du pays…

 

F. P. L’élection présidentielle du 3 juin 2014 a, elle aussi, suscité des réactions négatives de la part des médias occidentaux…

B. C. — Le contraire eût été étonnant. Pourtant, il fallait voir les milliers de personnes qui se sont précipitées dans les isoloirs, que ce soit en Syrie ou à l’étranger. À l’exception, bien entendu, de la France et de l’Allemagne qui ont interdit que cette consultation soit organisée dans nos consulats. N’est-ce pas un drôle de paradoxe ? Ces élections ont clairement montré que le peuple syrien soutenait le président. Pour une bonne raison : les Syriens veulent la sécurité et c’est lui, n’en déplaise à l’Occident, qui l’incarne. Le président Assad est perçu comme le seul qui soit capable d’assurer l’intégrité du pays et la paix. Les médias occidentaux et leurs gouvernements nous ont sous-estimés. Vous savez, nous sommes un peuple millénaire. Parlez avec les gens dans la rue, discutez avec les chauffeurs de taxi : s’il y a bien une chose qui ressort, c’est cette fierté. Nous appartenons, je le répète, à l’une des plus vieilles civilisations au monde. Damas fut l’une des premières villes habitées de l’histoire de l’humanité. Les Syriens ne sont pas naïfs, ils n’ont pas besoin des conseils de l’Occident. Ils n’acceptent pas qu’on leur dise pour qui voter, comme à l’époque des colonies…

 

F. P.Vous avez participé aux négociations de Genève avec l ’opposition. N’envisagez-vous pas de dialoguer un jour avec ces opposants ?

B. C. — Depuis trois ans, nous avons perdu tant d’hommes et de ressources que notre situation peut sembler désespérée. Mais un élément a été préservé : notre indépendance. Et c’est là l’essentiel.
J’ai passé le tiers de ma vie dans les coulisses du pouvoir, j’ai participé à des conférences internationales, à des négociations pour le processus de paix, à l’Assemblée générale de l’ON U… L’impression que j’en ai retirée, c’est que l’Occident n’a cessé de sous-estimer notre indépendance politique. Or nous avons toujours préservé notre souveraineté, sans dépendre de quiconque. J’ai vécu six ans en Grande-Bretagne, j’y ai passé mon doctorat, j’y ai enseigné. Jamais je n’ai eu la prétention de savoir mieux que les Anglais ce qui était bon pour eux. (et schklak !   ) Les gouvernements français et anglais sont allés chercher des émigrés de longue date installés à Paris ou à Londres et ont décrété qu’ils étaient les représentants du peuple syrien. Franchement, cela ferait rire si ce n’était pas tragique. Même les terroristes armés leur dénient toute représentativité  !
Quand je les ai rencontrés à Genève, je n’ai pu m’empêcher de penser : « Mais qui sont ces gens ? Qui représentent-ils sinon les fantasmes de leurs commanditaires occidentaux ? » Lors des pourparlers auxquels j’ai participé, ces opposants ont clairement montré qu’ils ne connaissaient rien à la Syrie et qu’ils étaient sous influence.  (des gens largement pires que Laval ! ma note) Un journaliste français a révélé qu’avant de partir à la conférence de Genève ils ont été briefés par Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères de l’époque. Les instructions étaient claires : ne surtout pas parler de la lutte contre le terrorisme (dont on sait aujourd’hui qu’il a été encouragé par les autorités turques) et demander le départ du président ainsi que la formation d’un gouvernement de transition. Le départ du président Assad, c’est décidément une véritable obsession ! Comment dialoguer avec des gens qui se font dicter leur programme d'action par des pays comme la France ou la Turquie ? Auriez-vous de l’estime pour un politicien français dont les positions seraient soufflées par John Kerry ? Robert Ford, l’ambassadeur américain, a joué ce rôle au début de la crise en manipulant l’opposition. La Turquie également, ainsi que le Qatar qui a torpillé le processus en achetant tout le monde. Ce sont les interférences extérieures qui ont aggravé la situation. Même le vice-président américain Joe Biden l’a admis récemment (3).

F. P. — Seriez-vous prête, néanmoins, à leur tendre la main ?

B. C. — Malgré tout ce qui s’est passé, je peux vous dire que le gouvernement syrien veut sincèrement mettre fin à cette crise.
Nous tendons la main à tous ceux qui aiment la Syrie et qui disposent d’une véritable capacité de décision. Même si le résultat n’est pas au rendez-vous, nous devons essayer : quiconque place l’intérêt de la Syrie en tête de ses priorités est le bienvenu, pour l’avenir de la Syrie. Sur le plan intérieur, nous avons grandement progressé sur le chemin de la réconciliation nationale : des groupes rebelles ont accepté de déposer les armes et de conclure des trêves, comme à Homs au printemps 2014. Discuter avec des gens qui veulent réellement le bien du pays et qui ne prennent pas leurs ordres auprès des chancelleries ou des banquiers du Golfe me semble, somme toute, assez normal.

 

F. P.Sous l ’effet de l ’afflux des réfugiés, la population de Damas a triplé. Mais, malgré le canon qui retentit au loin, la vie continue à suivre son cours, les gens sortent, les étals des marchés sont pleins. Cette situation peut-elle encore durer longtemps ?

B. C. — Cette guerre a affecté chaque citoyen syrien : il suffit de voir tous ces immeubles, ces usines, ces écoles et ces hôpitaux détruits. C’est un véritable désastre. La responsabilité en incombe d’abord et avant tout à ceux — Turquie et Qatar en tête — qui ont permis que déferlent en Syrie des terroristes se réclamant de l’islam. Ce ne sont pas des musulmans, je refuse de leur appliquer ce terme : ce sont des terroristes, des criminels qui sont venus ici pour tuer et ramener notre pays plusieurs siècles en arrière. Les gouvernements et les médias occidentaux ont fait, dès le début, une erreur d’analyse. Ils n’ont eu de cesse de réclamer le départ du président Bachar el-Assad. On a eu droit à toutes sortes de prophéties qui ne se sont pas réalisées : il va tomber dans deux semaines, dans un mois, dans un an… Rien, dans la couverture médiatique et dans la présentation des enjeux de la crise syrienne, n’était vrai. Les médias ont relayé les mensonges et les approximations que colportaient des télévisions arabes comme al Jazeera ou al Arabyia. Ils ont fait preuve d’une paresse intellectuelle qui n’est pas à leur honneur. Bien qu’ils soient habituellement très prompts à dénoncer l’arbitraire, la manipulation et la propagande, ils ont renoncé à toute déontologie dans le traitement de la crise syrienne.
Je vais vous dire une chose : la Syrie a beaucoup perdu dans ce conflit. Elle a perdu ses meilleurs hommes, elle a perdu ses enfants, ses infrastructures, mais l’Occident, aussi, a beaucoup perdu. L’Occident a perdu sa crédibilité. Franchement, comment prendre au sérieux des gens comme Obama, Cameron ou Hollande ? Tant de mensonges ont circulé : on a vendu à vos opinions publiques une opposition dite « modérée » qui s’est avérée collaborer avec l’État islamique ! On a fait taire certains journalistes occidentaux parce qu’ils disaient la vérité. Ces pratiques vont à l’encontre de tous les principes du journalisme. En disant cela, je ne me livre pas à une attaque en règle ; mais, puisque vous me donnez l’occasion de m’exprimer, j’essaie juste d’expliquer à vos lecteurs que la situation est bien plus complexe qu’il n’y paraît et qu’ils ont été floués par les médias.

F. P. — La révolte qui a éclaté en mars 2011 a été fermement combattue. Comprenez-vous que les opinions publiques en Occident puissent être choquées par la violence de la répression ? L’armée syrienne n’a-t-elle pas fait un usage exagéré de la force, comme disent les spécialistes du maintien de l ’ordre ?

B. C. — Vous savez, dès les premières semaines du conflit, le plus lourd tribut a été payé par les forces de sécurité. L’existence de manifestations pacifiques, sans être tout à fait fausse, doit être largement relativisée. Dès le début, certains groupes infiltrés dans les cortèges étaient bien décidés à provoquer une escalade en s’en prenant frontalement aux policiers et aux militaires. Vous parlez d’un usage exagéré de la force. Lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser à Homs devant une école, tuant cinquante enfants de moins de 12 ans, il n’y a pas eu la moindre protestation ni condamnation de la part d’un gouvernement occidental. (ils ont pas été Charlie là ?) Quand les terroristes ont investi la ville d’Adra, égorgeant les femmes et les enfants dont le seul tort était d’être loyalistes, comment voulez- vous que l’armée, qui a en charge la sécurité du pays, réagisse autrement que par la force ?
C’est la responsabilité d’un gouvernement et de ses soldats de protéger les citoyens. Moi-même, je ne peux pas me rendre dans mon village d’origine car il est entouré de zones tenues par des terroristes. En France, en 2012, lorsqu’il s’est agi de neutraliser Mohammed Merah, la police française a fait quasiment sauter son appartement. Il a fini avec plusieurs dizaines de balles dans le corps. Quelqu’un a-t-il osé prétendre que les forces de l’ordre avaient fait un usage exagéré de la force ? Une opposition armée, cela n’existe pas. Je ne pense pas que la France tolérerait une opposition armée. C’est une expression qui n’a aucun sens, forgée par les médias occidentaux. Il serait plus juste de parler de criminels armés ou de terroristes armés. La seule opposition qui importe, c’est une opposition politique. Or, mis à part le départ du président Assad, on ne connaît à celle-ci aucun programme.
Comment voulez-vous que les Syriens fassent un autre choix que celui du gouvernement ? L’Occident veut nous enfermer dans un piège sémantique en faisant croire que la violence vient uniquement de notre côté. Oui, la violence existe, mais elle est légitime. Elle est celle que tout État souverain peut et doit exercer sur son sol si la sécurité et la stabilité du pays sont menacées. Qui peut nier que ce soit le cas en Syrie en ce moment ?

 

F. P.La soudaine émergence de l ’État islamique, en juin dernier, a redistribué les cartes. Les mises en scène macabres d’exécutions d’otages occidentaux ont bouleversé le monde. À présent, les États-Unis semblent avoir changé de stratégie et font désormais des groupes terroristes en Irak et en Syrie leur cible principale. Que pensez-vous de cette nouvelle configuration ?

B. C. — Nous avons condamné — et je condamne — les meurtres du journaliste américain James Foley et de son confrère Steven Sotloff. Nous condamnons tous les meurtres perpétrés par des terroristes, où qu’ils aient lieu et quelles que soient les personnes visées. Cette affaire montre, en tout cas, la persistance d’une vision ethnocentrée de l’Occident sur les affaires du monde. Tout à coup, les États-Unis se sont réveillés et ont enfin compris le problème du terrorisme en Syrie parce que l’un des leurs a été exécuté de façon barbare. Pourtant, depuis 2011, des dizaines de milliers de civils loyalistes et de soldats syriens ont été abattus et atrocement mutilés sans que cela n’émeuve personne (4). Aussi précieuse fût-elle, la vie de James Foley ne doit pas vous empêcher de vous intéresser à tous ces morts anonymes. Alors, et alors seulement, l’Occident sera reconnu à l’aune des valeurs qu’il proclame et prouvera qu’il ne s’agit pas seulement de slogans.
La montée en puissance de l’État islamique a fait bouger les lignes et obligé les pays occidentaux à reconsidérer la situation. Mais je ne crois pas que la lutte contre le terrorisme soit vraiment prise au sérieux. Prenez la résolution 2170 du Conseil de sécurité (5). Elle a été approuvée à l’unanimité. Pourquoi, dans ces conditions, les États-Unis n’ont-ils pas autorisé d’autres membres du Conseil de sécurité comme la Russie ou la Chine à se joindre à la coalition ? Au lieu de cela, on retrouve dans ses rangs des bailleurs de fonds de l’État islamique ! Sans compter que ladite coalition est loin d’avoir fait ses preuves : à Ayn el Arab (Kobané), par exemple, des habitants modestement armés ont infligé plus de pertes à l’EI que ce regroupement de 70 pays aux moyens bien supérieurs. À Genève, en février 2014, le gouvernement de Damas avait prévenu : l’urgence n’est pas une hypothétique transition politique en Syrie ; l’urgence est la lutte contre le terrorisme qui menace la région. Il a fallu attendre septembre 2014 pour que les États-Unis en fassent leur priorité. Pourquoi ne nous ont-ils pas écoutés ? Pourquoi ne pas nous avoir crus ? De toute façon, il y a tant d’intérêts financiers et pétroliers en jeu que je doute de la capacité de la Maison-Blanche à peser sur ses alliés traditionnels, à commencer par l’Arabie saoudite. Quant aux gouvernements européens, ils doivent prendre très au sérieux ces réseaux qui expédient des milliers de jeunes endoctrinés en Syrie, car ces terroristes reviendront chez eux un jour ou l’autre. Mais les plus dangereux sont sans doute ceux qui ne sont pas partis parce qu’ils passeront directement à l’action chez vous…

 

F. P.Diriez-vous que, entre la France et la Syrie, le dialogue est définitivement rompu ?

B. C. — Nous n’avons pas compris pourquoi la France a adopté une position si extrême. Ce faisant, elle a sciemment encouragé le terrorisme en Syrie. Pour être franche, je n’y vois qu’une seule explication : le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et il exige un retour sur investissement. Cette attitude arrogante s’appuie sur des considérations, hélas, bien éloignées de la démocratie ou des droits de l’homme. Je ne pense pas qu’elle reflète l’opinion des Français et, d’ailleurs, nous nous gardons bien de tout amalgame.
Les Français sont toujours les bienvenus en Syrie. Personne ne vous dira : « Je vous hais parce que vous êtes français ! »
Nous faisons la différence entre le peuple français et le gouvernement français. Mais nous sommes déçus. Vous avez devant vous quelqu’un qui a un doctorat d’une université britannique, qui a enseigné et publié de nombreux livres aux États-Unis (6), qui a été nominé pour le prix Nobel de la paix en 2005 et que le gouvernement américain, à la demande de la France, voudrait sanctionner en inscrivant son nom sur une liste noire ! C’est aberrant… Pourquoi un tel acharnement ? Parce que je dis la vérité et que je ne suis pas achetable ? Parce que je n’ai pas fait défection ?

 

F. P.La France a été l ’un des premiers pays à fermer son ambassade à Damas en mars 2012…

B. C. — Cette décision a été une erreur colossale. Dans son intérêt, la France aurait dû conserver son ambassade en Syrie ne serait-ce que pour se tenir au courant des événements sur le terrain. Cela dit, quand l’ambassadeur de France Éric Chevallier a tenté de convaincre son ministre de tutelle que le rapport des forces était différent de celui qu’on décrivait dans les journaux et que le président Assad n’était pas près de tomber, il n’a pas été écouté (7) ! Tout simplement parce que ce n’était pas le discours qu’on attendait de lui. Ce qui montre bien qu’il y avait un plan et que, selon ce plan, il fallait renverser le président Assad par tous les moyens, sans tenir compte de la réalité. Vous mesurez sans doute le caractère inédit de la situation : un gouvernement qui désavoue son ambassadeur sous prétexte qu’il fait le métier pour lequel il est payé ! Je me souviens très bien qu’en 1996, à l’époque où je travaillais aux côtés du président Hafez el-Assad, celui-ci avait imposé aux États-Unis la présence de la France lors des pourparlers sur le Liban. Washington avait dû accepter à contrecoeur.
C’est vous dire combien l’attitude de la France depuis 2011 est totalement en décalage par rapport à ce que nous pouvions attendre d’un pays qui connaît aussi bien la région.
Je l’affirme en toute sincérité : nous sommes prêts à reprendre des relations normales avec tout le monde, y compris avec la France. Mais ces pays devront reconnaître la pleine souveraineté de la Syrie et son droit inaliénable à décider de façon autonome.
Il faut que ces relations soient fondées sur le respect mutuel et non sur des diktats.

 

F. P.Comment voyez-vous l ’avenir de la Syrie ?

B. C. — C’est une bonne question, la seule qui vaille. La crise actuelle n’est pas seulement syrienne. Elle est aussi régionale et internationale. Le monde se trouve à un moment charnière où le système unipolaire est en train d’agoniser tandis que le système multipolaire tarde à se mettre en place. Le centre de gravité se déplace vers l’Asie. L’émergence de la Russie, de l’Inde et de la Chine est le phénomène majeur de ces dernières années. Quant aux printemps arabes, aussi bien en Syrie qu’ailleurs, ils constituent aussi une nouvelle étape pour la région. C’est un processus lent mais qui aboutira à la marginalisation des idéologies extrémistes et à l’épuisement de l’islamisme politique. Regardez la Tunisie, d’où est parti le mouvement. Les élections de la fin octobre 2014 y ont marqué la défaite du Front islamique et la victoire des forces laïques. Voilà la vraie nature des Arabes ! Les Arabes ne sont pas des extrémistes. Il y a parmi eux des nationalistes qui croient dans le véritable islam — l’islam modéré — et qui, comme en Syrie, sont persuadés que chrétiens et musulmans forment une seule nation. Ce sont ces forces qui écriront l’avenir du monde arabe. Il faudra sans doute dix ans pour qu’un nouveau Moyen-Orient voie le jour mais, quel qu’il soit, ce ne sera pas celui que l’Occident avait imaginé. Le monde arabe est en train de bâtir un nouveau modèle politique séculier où la souveraineté tiendra une place centrale.

 

F. P.Quelle place la Syrie occupe-t-elle dans cette recomposition régionale ?

B. C. — La Syrie est le laboratoire de ce nouveau monde arabe.
Aux yeux d’un Marocain ou d’un Irakien, notre pays est le Bilad el Cham, le coeur du monde arabe. En ce moment, des pays comme la Tunisie, l’Algérie ou l’Égypte sont en train de normaliser leurs relations avec Damas. Le problème demeure celui des monarchies du Golfe qui s’opposent à un tel rapprochement et qui tiennent dans leur dépendance de nombreux États de la Ligue arabe.

 

F. P.Vous êtes l ’une des plus proches collaboratrices du président Assad. En tant que conseiller politique, vous le côtoyez tous les jours. Avec le recul, comment expliquez-vous qu’il ait réussi à se maintenir au pouvoir depuis bientôt quatre ans ?

B. C. — La résilience du président Assad a étonné le monde entier, tout simplement parce que — je le répète — l’évaluation de départ était faussée. Les plus clairvoyants ont été soigneusement empêchés de décrire la réalité — votre ambassadeur en sait quelque chose. Mais ici nous savions très bien que le président Assad ne quitterait jamais la Syrie. Lorsqu’il est venu à Damas, l’émissaire de l’ON U Lakhdar Brahimi lui a proposé l’asile politique en Égypte ou en Algérie. Cette initiative ridicule trahit une profonde méconnaissance du pays et de la personnalité du président.
Je vais vous raconter une histoire que peu de gens connaissent.
Pendant la Première Guerre mondiale, le grand-père du président Bachar el-Assad, Ali, vivait à Qardaha, le berceau de la famille Assad. Des réfugiés chrétiens, qui fuyaient le génocide perpétré par les Turcs, se sont présentés aux portes du village. Eh bien, contre l’avis de tous, Ali a obligé les villageois à les accueillir. C’est la raison pour laquelle il y a encore de nos jours des chrétiens à Qardaha. Un Assad ne cède jamais aux pressions.
Le président n’abandonnera jamais sa charge, car sa responsabilité est celle que lui ont confiée les Syriens. Comme il l’a rappelé, il vivra et mourra dans son pays. C’est aussi simple que cela.
Sur le plan personnel, tous ceux qui l’ont approché, y compris des journalistes occidentaux, vous diront qu’il s’agit d’un homme modeste, très accessible, qui ne rechigne pas à aller au contact de la population. En un mot, un homme bien éloigné des caricatures dont on l’affuble à l’extérieur.

 

* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Notes
(1) Il existe un fonds spécial, abondé par le Qatar à hauteur de 300 millions de dollars,

(2) Le terme revient à quinze reprises dans le discours prononcé le 16 juillet 2014 par le président syrien. « Faisons donc en sorte que la lutte contre la corruption devienne notre priorité, non seulement pour les autorités concernées, mais pour chacun d’entre nous. Ne nous contentons pas d’en parler, attaquons-nous à ses racines, et cessons de nous accrocher à ses branches ! »

(3) Le 1er octobre 2014, le vice-président américain déclare devant des étudiants de Harvard : « Notre plus gros problème, ce sont nos alliés dans la région. Les Turcs sont de grands amis, ainsi que les Saoudiens et les résidents des Émirats arabes unis. Mais leur seul intérêt était de renverser le président syrien Bachar el-Assad et, pour cela, ils ont mené une guerre par procuration entre les sunnites et les chiites et ont fourni des centaines de millions de dollars et des dizaines de milliers de tonnes d’armes à tous ceux qui acceptent de lutter contre Bachar el-Assad. »

(4) Il est très difficile d’évaluer le nombre des victimes du conflit syrien, mais les estimations courantes tournent autour de 220 000 morts. Certains experts pensent qu’en l’absence de tout décompte officiel ces chiffres pourraient être sous-estimés.

(5) Adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU le 15 août 2014, cette résolution est intitulée : « Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme. » Elle condamne les exactions de l’État islamique et appelle à une intervention contre l’organisation terroriste.

(6) Both right and left hand. Arab women talk about their lives, First Midland Book Edition, New York, 1988 ; Voices revealed, Arab women novelists 1898-2000, Lynne Rienner Publisher, New York, 2009.

(7) Voir : Frédéric Pichon, Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014 ; Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Les Chemins de Damas, Robert Laffont, 2014.* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Source :
https://groupegaullistesceaux.wordpress.com/2015/02/07/en...

Oui la France préfère se vendre au Qatar Delanoë, Plantu, Todd, Lang, Villepin… récompensés par le Qatar

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03/12/2024

Calin Georgescu n'est pas d'extrème-droite, il est d'extrème-gauche !

il est pacifiste, antiompérialiste, pro-palestinien, écologiste, dénonce Davos, la finance, le pouvoir du grand capital. Il est d'extrème-gauche. Il est humaoiste.

18/11/2024

fascisme le retour ! - la haine du gros est une haine de classe

en Nouvelle-Zélande, comme d'ailleurs dans tous les pays anglo-saxons, et issus du puritanisme calviniste :

http://www.lepoint.fr/monde/trop-gros-pour-rester-en-nouv...

mais aussi en Espagne maintenant : Un tribunal espagnol retire un enfant obèse à ses parents… qui le tiennent caché! Voila qui relance la polémique sur le “fascisme sanitaire“, que dénonce le psychiatre Apfeldorfer. Retour sur une interview prémonitoire

 

Le psychiatre Gérard Apfeldorfer n’y va pas avec le dos de la cuillère pour avertir d’une pression ambiante envers les « déviants de santé », toujours plus marquée à ses yeux. Obèses en tête. Bloob l’interviewait au printemps de cette année sur une tendance qu’il dénonce comme un “fascisme sanitaire“.

« Fascisme sanitaire ! » L’expression est apparue la première fois en septembre 2008, sous la plume de Gérard Apfeldorfer, dans la lettre mensuelle du GROS (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids) : « le fascisme à l’ancienne, » écrivait alors le psychiatre, « faisait la chasse aux races inférieures ainsi qu’à leurs ferments qui polluaient le corps viril de la nation. Le fascisme sanitaire veut éradiquer les corps non conformes qui coûtent trop, qui ralentissent la production, qui découragent la consommation, qui font tache dans le paysage. »

Hygiénisme à l’américaine

En ligne de mire de ce premier texte, la vague d’hygiénisme musclé dans les entreprises des Etats-Unis, selon le mode « change ou tu es licencié », « change ou paie ton surcoût » etc… Le magazine Le Point venait de publier une belle enquête (toujours en ligne)  sur le sujet, avec force exemples. L’on pouvait y lire notamment : « Le plus dur à combattre, assurent les entreprises, plus que la nicotine, c’est l’obésité. »

 

Octobre 2008 ! Rebelote. Deuxième texte, titré « Fascisme sanitaire et déficit d’amour » . Entrée en matière explosive : « La République prépare la guerre » (évidemment…à l’obésité !).

Et c’est parti pour le feu d’artifice : « grande cause nationale », « surcoût chiffré à 15 milliards d’euros qui doublerait d’ici 2015 », « taxons les mauvais aliments », « solutions hygiéno-diététiques », 

"Manger de nos jours, dans l’optique des politiquement corrects, c’est comme l’amour chez les catholiques : il faut que ça soit exclusivement utile, sinon c’est péché, uniquement pour accomplir son dévoir – le devoir d’engendrer des enfants autrefois, et ici le devoir de se garder en bonne santé jusqu’au moment où on vous euthanasiera – et surtout pas par plaisir ! Verboten !" (RP)

« embrigadement sportif », « diabolisation des aliments »…
Le tout condensé ainsi par Gérard Apfeldorfer : « bonjour ostracisme et honte, bonjour culpabilité, bonjour compulsions et boulimies, bonjour aggravation du surpoids ! »

Intolérance, rejet et punition

Ce verdict enfin : « les solutions proposées, si maladroites, si simplistes, au lieu de soulager, ne peuvent qu’aggraver la situation de ceux qui sont déjà dans la souffrance. (…/…) quel dommage, que l’État français donne ainsi dans le fascisme sanitaire ! »  

Dix de der, en novembre dernier, avec le texte « Faut-il brûler les obèses »  ; occasion d’un genre de définition :

- « Le fascisme sanitaire en matière d’obésité, c’est l’intolérance exacerbée face à la différence physique, c’est la surveillance des déviations pondérales par le corps médical, c’est la moralisation et la diététisation de l’alimentation, c’est le rejet des personnes aux corps non conformes, ce sont des brimades et des punitions pour les récalcitrants. En attendant pire… »

Chasse aux déviants

(*) NDR… à mars 2009, car en mai paraissait “Fascisme Sanitaire 3″… sur la stigmatisation des obèses comme péril écologique planétaire, cause du réchauffement climatique!
D.B.

>> Quelques petits extraits supplémentaires de l’entretien

- Au risque de nouveaux « sous-hommes » ?

« Tout le monde doit être jeune, beau et lisse. Si on n’est pas en bonne santé, on travaille moins bien, on coûte trop cher, on est fautif… on a fait des choses qui ne sont « pas bien ». On n’est pas « moral », on est une « mauvaise personne ».

Il faut savoir aussi qu’avec un IMC supérieur à 45, on n’est déjà plus considéré comme vraiment humain. On apparaît « inhumain »… Et l’on est traité tel : soit l’on vous évite, soit on vous traite en objet… Les personnes très belles connaissent d’ailleurs le même problème, attirant les pervers, et éloignant les autres.


Bien sûr, pour le moment, c’est un fascisme policé, sans violence encore, que l’enjeu soit l’école, la famille, le travail, le sport etc. Mais faut-il attendre que les gens lancent des pierres dans les devantures de pâtisseries ?
»

- Pourquoi si peu de réactions à cette pression ambiante?

« D’une part, les gros font énormément de choses pour se faire accepter. Ils sont plus que conciliants, ils sont « compliants » (note: au sens “américain“, voir la wikipedia)  : ils se plient aux volontés des autres, s’effacent, s’oublient. C’est particulièrement vrai des ados qui peuvent être prêts à tout pour se faire accepter comme une personne… même de deuxième catégorie.


D’autre part, quand on est stigmatisé, on se dévalorise. La stigmatisation est justement réalisée quand sa victime reprend à son compte le discours la désignant, et dit « c’est ma faute, j’ai honte »…

La plupart des obèses sont dans la honte. C’est pourquoi leurs regroupements sont relativement rares. Alors qu’y participer est déjà une preuve de guérison. »

- Comment en sortir?

« Désormais, il faut surveiller, punir, corriger ou exclure. Ce n’est pas propre à la France, c’est très généralisé, et cela se développe de plus en plus.  C’est l’exemple des fumeurs aux USA : on fait des prises de sang pour vérifier si les salariés fument chez eux, et si c’est le cas, on les licencie… Attention alors à la marginalisation et la stigmatisation accrues, à la distinction entre « bonnes » et « mauvaises personnes, à la criminalisation…

 

EN FAIT

LA HAINE DU GROS EST UNE HAINE DE CLASSE

LA HAINE DU GROS EST UNE HAINE DE CLASSE

depuis que les bourges politically-correct du côté du manche sont plus maigres les uns que les autres (comme dans la Grande-Bretagne de 1984 imaginée par Orwell ce sont les membres des classes universitaires et supérieures qui sont "dressés" soigneusement à suivre la norme avec une obéissance rigoureuse et intériorisée !!) et marquent par leur maigreur le niveau élevé de leurs revenus leurs permettant des cures, sports, aliments à la mode, abonnements aux revues normatives spécialisées, etc, le fait (on ne peut plus BANAL et témoignant de la DIVERSITE essentielle et NATURELLE du genre humain) d'être "gros" ne se rencontre plus que chez les pauvres (et les "sans diplômes de l'enseignement supérieur, or dans la société actuelle en-dessous de la maîtrise t'es considéré comme un sous homme par nos maîtres maintenant !), aussi la haine du "gros" est devenu la nouvelle forme du racisme de classe anti-pauvres, plus virulent, et plus dogmatique que jamais.

 

 

 


 

16/11/2024

l’anti-conspirationnisme est une psychopathologie et un avilissement de l’âme

LE COMPLOTISME EST UN HUMANISME

et la base d'une pensée scientifique et rationnelle, l'anti-complotisme est une maladie mentale, et surtout un outil de manipulation, une "psy-op" des comploteurs !

(et d'abord il faut, comme pour toute chose, connaître les origines historiques de l'usage qui est fait de ce terme ! dans ce film https://dissidencetv.fr/13/12/2020/sante/covid-19/vaccina...  à partir de 1H 45m 45s vous avez l'origine et la véritable nature de ce terme de "complotisme" dont on nous rebat les oreilles ! écoutez-bien, il faut toujours connaître l'histoire ! on ne l'étudie pas assez.)

Et bien sûr encore ce TRUC de manipulation de la masse par nos maîtres : Avant, tout ce qui menaçait leurs intérêts pervers et cyniques était qualifié de "communiste" et on faisait la CHASSE AUX COMMUNISTES "grande cause nationale" , maintenant les mêmes choses on les qualifie de "complotisme" !

En fait c'est exactement le même phénomène. Donc VIVE LE COMMUNISME !  VIVE LE COMPLOTISME ! VIVE LE RATIONALISME (C'est d'ailleurs  la même chose !)

 


Le Génie du Complotisme
 Guillaume de Rouville.
Le complotisme présente cinq caractéristiques majeures qui le distinguent de l’anti-complotisme et qui résument tout son génie. Ses caractéristiques, que nous passerons rapidement en revue (partie 1), sont autant d’avantages sur l’anti-complotisme qui nous feront comprendre, par contraste, les limites épistémologiques de ce dernier, ses motivations profondes et ses soubassements idéologiques (partie 2).
Notre conclusion sera double :
1. Seul le complotisme permet d’appréhender la nature du pouvoir. L’anti-complotisme est une émanation du pouvoir dont la vocation est de le protéger et de lui permettre d’échapper à la compréhension de ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce. 
2. On ne dialogue pas avec le pouvoir : on s’y soumet ou on le combat. Il s’ensuit, naturellement, que les complotistes n’ont plus à chercher les faveurs des anti-complotistes ou de leurs maîtres, ni à s’excuser de penser hors des sentiers battus ou d’émettre des hypothèses de travail audacieuses. Il est temps pour les complotistes de se montrer offensifs et face à l’idéologie du chaos que le pouvoir incarne et projette sur le monde à travers ses relais médiatiques et institutionnels, de présenter le complotisme comme un remède aux pulsions mortifères de l’hydre mondialiste. Le complotisme est un humanisme. 
Partie 1
Les 5 avantages du complotisme
1.    Avantage Méthodologique
Tandis que l’anti-complotiste se contente la plupart du temps d’énoncer la thèse (officielle s’entend), le complotiste est contraint de travailler, d’approfondir à la fois la thèse et l’antithèse. Ainsi, le complotiste a une connaissance fine de la version officielle et des arguments de la version opposée. Cela le contraint à chercher et à ausculter plus profondément les faits, à les présenter dans un ordre cohérent et à les soumettre à un examen critique poussé.

Tandis que l’anti-complotiste n’a qu’à répéter la thèse officielle sans avoir besoin de la justifier, le complotiste est obligé de chercher des preuves solides à l’appui de ses propos et finit par acquérir une connaissance bien plus large que celle de l’anti-complotiste qui a borné son champ d’investigation parce qu’il lui suffit de citer une source « prestigieuse » pour gagner la bataille du pouvoir médiatique et la considération de ses pairs.
Que ce soit, par exemple, pour le 11 Septembre ou le réchauffement climatique anthropique, seuls les complotistes appliquent le principe du contradictoire, principe fondamental à la fois pour les journalistes, les historiens et les juges qui devraient examiner méthodiquement et en profondeur les thèses en présence avant de se prononcer sur le fond de l’affaire dont ils s’occupent. L’anti-complotiste ne voit pas l’absurdité de sa position qui consiste à penser que la version officielle est toujours la bonne (comme la raison du plus fort). Ce qui revient à interdire toute alternative, toute contradiction, toute possibilité de remettre en cause la version des faits une fois qu’elle a été estampillée par le sceau officiel et crachée sur les ondes des médias dominants.
L’anti-complotiste confine ainsi le réel dans une forme figée pour les siècles des siècles. Il se comporte comme le gardien d’une prison où les faits récalcitrants sont tenus en joug et passés à tabac, loin du regard des foules, tant que leur volonté d’indépendance et de franchise n’a pas été brisée. Il rééduque et torture les faits qui ne suivent pas ses mots d’ordre ou son catéchisme et ne les relâche dans l’arène publique qu’une fois qu’ils ont perdu leur prétention à dire leur part de vérité. Le complotiste libère les faits cadenassés qui retrouvent tout leur sens caché et leur autonomie, il les rend à l’air libre où se meuvent à leur aise la vérité et le réel.
Le complotiste n’ayant pas droit aux arguments d’autorité (par exemple, l’invocation d’un prétendu « consensus scientifique » des experts sur le réchauffement climatique anthropique) et étant soumis au feu permanent des critiques, il lui faut devenir un orfèvre dans son domaine pour pouvoir contrer un adversaire qui se contente de répéter un message univoque et balaie d’un revers de mains dédaigneux les arguments qu’on lui adresse.
Enfin, le complotiste cherche à donner du sens à ce qui, apparemment, n’en a pas toujours. Il ne se contente pas de laisser l’inexplicable inexpliqué. Si trois immeubles s’effondrent sur eux-mêmes alors que seulement deux ont été percutés par des avions, le complotiste essaie de comprendre ce phénomène étrange en convoquant des causes humaines et physiques qui sont dans l’ordre naturel des choses. Là où l’anti-complotiste, à court d’idée et d’arguments, finira pas se contenter de hausser les épaules, le complotiste, ira chercher des causes humaines (des volontés) si les causes physiques (mécanique des corps et mécanique des fluides) ne sont pas suffisantes.
De son côté, l’anti-complotiste, n’hésitera pas à réinventer les lois de la physique, juste pour l’occasion, afin de s’interdire de penser au-delà de la thèse officielle. Car, s’il devait s’aventurer sur le terrain glissant d’une hypothèse alternative, cela pourrait le conduire à devoir désigner un coupable inattendu, à découvrir un acte humain, voire une entente entre plusieurs personnes conscientes de leurs actes. Ainsi, pour expliquer l’absence de débris d’avion sur le Pentagone ou sur le site de Pennsylvanie en septembre 2001, l’anti-complotiste invoquera la possibilité que les avions se soient gazéifiés (thèse défendue par le très « prestigieux » journal Le Monde), ajoutant de la sorte quelques règles nouvelles aux lois de la thermodynamique. Il ne lui viendrait jamais à l’esprit qu’un mensonge volontaire se cache peut-être derrière l’inexplicable. Dans le même ordre d’idée il en vient à voir, dans les guerres menées par les démocraties occidentales, des événements naturels que ne guident aucune pensée maléfique ni volonté humaine.
Pour résumer les avantages méthodologiques de son approche, on peut dire que le complotiste travaille plus que l’anti-complotiste, connaît mieux son sujet et les arguments des parties en présence, ne se repose pas sur des arguments d’autorité pour avancer ses idées et accumule les éléments de preuve pour justifier ses propos et donner du sens aux événements et aux faits qui se déroulent devant lui.

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Ce sont là des raisons qui expliquent que les anti-complotistes ne répondent presque jamais positivement aux offres de dialogue que leur font les complotistes : ils savent, en effet, qu’ils finiront généralement déboités par les arguments de leurs contradicteurs ! Pour justifier un tel refus, ils rangent volontiers leurs adversaires sous l’appellation générique et bien commode du « camp de la haine », mettant ainsi entre eux et les complotistes une sorte de cordon sanitaire émotionnel qu’il serait difficile et dangereux pour tout un chacun de rompre impunément. Cette technique de la rhétorique de disqualification utilisée à l’encontre du complotiste, à la quelle vient généralement s’ajouter des menaces et des injures, est le signe que, sur le terrain de la méthode, le complotiste vient bousculer son adversaire dans ses derniers retranchements, lorsque celui-ci est au bord de son propre gouffre intellectuel.

Bref on retrouve chez eux l'attitude de Henri Wallon, qui au milieu du XIXè siècle disait : "un "ROUGE" n'est pas un homme, c'est un "rouge ! ce n'est pas un être doué de raison comme vous et moi, mais un être dégénéré et déchu" ....

Oui ! oui ! anticomplotisme et anticommunisme même combat !


2.    Avantage Psychologique
Le complotiste n’a ni d’apriori ni de tabou. L’impensable est pour lui toujours pensable. Si le complotiste navigue ainsi volontiers, par méthode et par prudence, dans l’air du soupçon et ne prête sa confiance à quiconque, il traite tout le monde à la même enseigne, les puissants comme les faibles ; il les écoute avec le même degré d’attention, sans chercher à plaire ou à déplaire à leurs susceptibilités respectives. Il veut comprendre et non pas justifier.
De son côté, l’anti-complotiste est enfermé dans le dogme de l’infaillibilité démocratique, ce qui lui interdit automatiquement tout un champ des possibles. Il est psychologiquement incapable d’imaginer que nos dirigeants démocrates puissent faire le mal intentionnellement. C’est bien cet apriori qui, aux yeux des complotistes, rend les anti-complotistes aveugles à la compréhension d’une part importante de notre monde. Et pour le dire plus clairement, les anti-complotistes sont dans l’incapacité de comprendre la nature et les ressorts du pouvoir (nous y reviendrons). Ils ne voient pas que le pouvoir, ontologiquement, est une physique de la contrainte et une métaphysique de la domination.
L’anti-complotiste est tellement engoncé dans cette opinion, qui est pour lui une sorte d’article de foi, qu’il ne pourra jamais concevoir que nos dirigeants puissent, par exemple, en toute connaissance de cause : (1) empêcher l’utilisation d’un remède peu couteux et efficace contre un virus, cousin de celui de la grippe, afin de favoriser une solution imaginaire et hypothétique (le vaccin) lors d’une pandémie annoncée et voulue, pandémie qui n’est pas tant le résultat d’une incompétence généralisée de nos commis en charge des affaires de l’État, que d’un chaos organisé par ces derniers comme un jeu de rôle mondialiste planétaire ; (2) s’allier avec des mouvances terroristes islamistes pour faire tomber des régimes laïques en Libye et en Syrie en ayant recours à des actes de terrorisme à grande échelle et en organisant le massacre et le gazage de populations entières tout en accusant le camp adverse d’en être responsable. De telles conclusions, iraient au-delà de ses forces psychologiques et l’amèneraient, sans doute, au bord de la crise de nerf et de l’hystérie.
Ainsi, pour l’anti-complotiste, la démocratie occidentale ne peut commettre de crime puisqu’elle ne peut avoir de mauvaises intentions : elle ne tue que par dommages collatéraux, jamais volontairement. Par conséquent, on ne peut lui imputer des crimes de masse, seulement des erreurs circonstancielles et contextuelles qui ont eu de tragiques conséquences humaines inattendues. La culpabilité de la démocratie occidentale ne dépasse jamais celle de l’élève qui aurait pu mieux faire.
Les anti-complotistes ne voient et n’admettent de complots que chez les autres ! terroristes musulmans ou les Russes, les Iraniens ou les Chinois, quand cela arrange leurs affaires et conforte leurs représentations du monde binaire (« eux » contre « nous »). Là, en général, aucune preuve tangible n’est exigée ! il suffit à l’accusation de désigner les coupables pour emporter la conviction de la foule conformiste des bourgeois cultivés qui ne craignent rien tant que d’émettre des hypothèses et, encore plus, d’avancer des théories qui sortiraient de la vulgate publiée régulièrement dans les gazettes officielles (Le Monde, The Guardian ou le New York Times).
3.    Avantage Conceptuel
Le complotiste offre des outils intellectuels pour appréhender le monde. Il propose des termes (qu’il a ou non construits lui-même) pour désigner des événements, des phénomènes difficiles à cerner ou à concevoir : Mondialisme, Atlantisme, Empire, Opposition Contrôlée, État Profond, Satanisme, Nouvel Ordre Mondial, Injonctions Paradoxales, Dogme de l’Infaillibilité Démocratique, Crimes Médiatiques, Rhétorique de Disqualification, sont autant de concepts outils permettant de sortir de l’hébétude dans laquelle le complexe médiatico-industriel progressiste nous maintient, afin de mieux cerner et comprendre le monde dans lequel nous évoluons.
Le complotiste apprécie la clarté d’un concept là où l’anti-complotiste préfère la confusion, l’absence de sens et de signification, ou le sens inversé de l’absurde : non pas le mystère qui pourrait nous ouvrir la porte d’une transcendance porteuse d’espoir, mais le vide comme explication universelle. L’anti-complotiste ne nous laisse qu’un champ de bataille sémantique chaotique où le néant et l’ambiguïté sont maîtres du réel et de nos neurones.
Empêcher la compréhension du réel et l’émergence des concepts explicatifs est sans doute l’un des objectifs du pouvoir pour demeurer « le pouvoir » et persévérer dans son être. Son crédo est de rester insaisissable, « im-pensable » et impensé, pour n’être point combattu. Un totalitarisme dont on ignorerait l’oppression ne susciterait sans doute pas d’opposition autre que contrôlée. C’est tout le génie de la démocratie représentative, instrument privilégié de l’oligarchie occidentale, que de nous empêcher d’établir clairement des liens de causalité entre des décisions humaines de quelques-uns et la longue chaîne des malheurs des peuples.
4.    Avantage Moral
Le complotiste a un avantage moral immense par rapport à l’anti-complotiste parce qu’il doit montrer plus de courage et affronter les difficiles conséquences sociales de ses propos. Tandis que l’anti-complotiste, en bon conformiste adorateur de la normalité sociale, ne fait que relayer et répéter les paroles de l’évangile médiatico-politique qui lui est servi quotidiennement, le complotiste sait qu’il aura contre lui les puissants et la masse des bourgeois cultivés qui peuplent les cercles mondains des multiples socialités auxquelles la vie nous invite tous à participer.
Le complotiste prend constamment des risques dans sa vie professionnelle et privée pour simplement émettre des doutes et proposer des explications alternatives : on ne compte plus le nombre de complotistes débarqués de leur poste pour avoir avancé quelques hypothèses dérangeantes sur le 11 Septembre, l’implication des démocraties occidentales dans le terrorisme islamique ou la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique anthropique. Si le courage ne donne pas raison, il a une valeur intrinsèque qui distingue nettement le complotiste du bourgeois cultivé conformiste (ou acheté ....)  qui fait office d’adversaire.
Le complotiste ose nommer le mal, il ose désigner les puissants et les puissances qui sont derrière ces manifestations humaines : il ne se contente pas, comme les professionnels de la révolte, d’attaquer des abstractions (par exemple, le capitalisme), il confronte des pouvoirs concrets (dont la somme des liens et des alliances fait et révèle le pouvoir dans toute sa puissance et ses nuisances) et nomme les responsables. Pour le 11 Septembre, il désignera volontiers le petit groupe de néoconservateurs comme responsables ou au moins complices des attentats ; il en fera le portrait détaillé en égrenant leur CV et leurs méfaits avérés. Concernant l’hystérie sanitaire mondialiste déclenchée au printemps 2020, il n’hésitera pas à pointer du doigt le rôle de Bill Gates et des dirigeants de l’OMS, de certaines firmes pharmaceutiques (comme Gilead)

(Maximisation du profit, lutte des classes, bref le B. A. ba du marxisme, c'est à dire du bon sens) ou de certains médias (comme BFMTV en France) dans le déclenchement de cette expérience orwellienne à l’échelle mondiale.
L’anti-complotiste, lorsqu’il dénonce, est plutôt dans la délation puisqu’il désigne à la vindicte médiatique et judiciaire, à la censure et aux poursuites pénales, les lanceurs d’alertes qui n’ont en général que leur plume pour se défendre. L’anti-complotiste utilise volontiers la menace et l’intimidation pour faire taire ceux qui s’aventurent hors des sentiers battus et rebattus : la rhétorique de disqualification et l’hystérie émotionnelle sont ses outils préférés.
Ainsi, tandis que le complotiste dénonce les puissants et se met volontairement dans leur ligne de mire, l’anti-complotiste établi des listes d’opposants isolés à exécuter en place publique sans leur donner la parole. Il y a du Cyrano de Bergerac chez le complotiste : s’il n’a, bien évidemment, pas toujours raison, il avance empanaché d’indépendance et de franchise et revendique le droit de se tromper.
Les complotistes sont à la fois une dissidence et une résistance. Peut-être même les seuls à s’opposer aux expériences orwelliennes que nos démocraties oligarchiques nous imposent de temps à autres pour éprouver leur puissance : hystérie sanitaire, hystérie réchauffiste, hystérie anti-Trump (qui n’est que le syndrome d’une hystérie contre les souverainistes et les partisans de la diversité des nations), etc. Comme nous le verrons en :

partie 2, l’anti-complotisme est une hystérie.

Ce qui frappe, quand on fait le bilan du complotisme sur les deux dernières décennies, c’est l’incroyable capacité de celui-ci à avoir raison, à prédire ce qui va advenir. En analysant avec sérieux et pertinence le présent et le passé récent, le complotisme est capable de mieux appréhender les grandes orientations qui se dessinent devant nous que tous les experts réunis en conclaves officiels.
Sur le 11 septembre, sur la guerre en Irak et en Syrie, sur le réchauffement climatique anthropique, sur le Russiagate et l’affaire ukrainienne aux États-Unis, sur le Covid-19 et sur tant d’autres sujets scientifiques ou géopolitiques, le complotisme engrange les victoires les unes après les autres. Plus le temps passe plus les faits s'accumulent plus on s'aperçoit que c'étaient les "complotistes"qui avaient raison !
La démonstration de la force prédictive de la pensée complotiste a été particulièrement spectaculaire lors de l’épisode de totalitarisme sanitaire et sécuritaire que nous avons tous vécus au printemps 2020. Aux modèles prédictifs délirants (souvent informatiques) invoqués par les comités « scientifiques » mis en place un peu partout en Occident lors de cette drôle de crise sanitaire qui prévoyaient l’apocalypse tous les matins du monde, les complotistes ont opposé le bon sens, l’analyse cartésienne, le raisonnement et le sang-froid, et ont ainsi pu identifier rapidement des solutions efficaces pourtant décriées par tous les médias dominants tombés volontairement dans une hystérie destinée à faire perdre l’entendement collectif. Le complotiste est parvenu à s’extraire du bruit et de la fureur de l’actualité brouillonne et a eu raison sur toute la ligne : de l’analyse du problème à la proposition d’un remède. N’ayant d’apriori à l’égard de personne, le complotiste a écouté toutes les parties en présence et à pu saisir au vol le réel avant qu’il ne soit confisqué et défiguré par les tortionnaires de l’information qui lui ont substitué la peur comme seul vecteur de la représentation du monde. Nous y reviendrons en détail dans la deuxième partie ou dans un article séparé.
Depuis le début du conflit en Syrie, seuls les complotistes savaient que le président Bachar el-Assad était soutenu par la grande majorité de son peuple et n’était pas au bord de la déroute, bien que tous les journaux ayant pignon sur rue en Occident annonçaient à longueur de colonnes la fin imminente du « régime sanguinaire ».  Concernant le réchauffement climatique, regardez les conférences de Istvan Marko ! scientifique de l'ULB, il a tous les faits et les graphiques c'est lumineux !
____________
Le complotisme est la grande aventure humaine, intellectuelle et politique de notre siècle. Si nous voulons que l’homme perdure dans ses fondamentaux humains, loin des promesses trans-humaniste et technicistes qu’on veut nous imposer sans débat, il est temps d’affirmer ce que nous sommes : un humanisme.

Marie-José MONEGER 
30 décembre 2020 9 h 50 min 
Le complotiste est un être cartésien dont la curiosité est insatiable, qui lit et observe beaucoup, qui réfléchit également beaucoup, qui n’hésite pas à se remettre en question et à avouer qu’il s’est trompé …!
Le complotiste a oublié d’être bête,
Le complotiste est un HUMANISTE … !!!
 
Martha 
30 décembre 2020 13 h 09 min 
Répondre à  Marie-José MONEGER 
C’est exactement cela. Quand il connait toute la réalité du Monde dans lequel il vit, tous ses rouages, toute l’horreur semée par les plus puissants, le complotiste devient beaucoup plus fort intérieurement et devient, par conséquence, plus humain.
C’est bien la raison pour laquelle, tout est fait pour le faire taire et cacher ses messages.

C’est aussi le B à BA de la philosophie; le doute , la réflexion , le refus du principe d’autorité , de la croyance irréfléchie et naïve. Bref de l’opinion non examinée ;
 
Duc1950 
30 décembre 2020 10 h 47 min 
Complotisme est un mot « inventé » par les comploteurs pour « discréditer » les gens qui dénoncent leurs magouilles !
 
Thierry Theller 
30 décembre 2020 12 h 41 min 
Tout à fait. À l’instar du régime soviétique qui, pour faire tenir à carreau ses détracteurs, leur a collé sur le dos le terme infamant de fasciste.
Les mondialistes, eux, notamment la CIA, en ont fait tout autant avec la qualification de :  » Complotiste « . Cette qualification, aujourd’hui cuite et recuite, se retrouve servie à la moindre contestation de l’illégitimité du régime totalitaire, imposé aux populations du monde.

daruma 
30 décembre 2020 17 h 03 min 
Excellent article. Je me permets d’apporter ma petite contribution.
Les anti-complotistes semblent ignorer tout de l’ingénierie sociale et de la fabrication du consentement, ces instruments de contrôle et de manipulation des masses. De manière générale, ils ont un problème avec la causalité : pour eux, une intention malveillante et concertée ne saurait expliquer la complexité du monde dans lequel nous vivons. C’est qu’ils s’imaginent que les comploteurs maîtrisent tous les effets qui résultent de leurs actions.  [ce qui évidemment est faux ! Innombrables sont les conspirations qui ont échouées o ot été détournées, exemple la Révolution de 1830, c’était un comlotd’étudiants des grandes écoles, qui voulaient remplacer Charles X par un régime républicain, et ont tout savamment préparé, mais unechse à l’aqeleles ils n’avaient pas pensé, c’est la grande peur des possédants devant la perspective d’une république, et les ambitions de Louis-Philippe d’Orléans fils de son père (comploteur lui aussi, mais qui n’avait pas réussi, puisqu’il finit guillotiné) qui à ramassé le mise, ce qui fait que la République des comploteurs leur est passé sous le nez!] 
Si vous discutez avec un anti-complotiste (ouvert à la discussion et sans animosité [ça existe?!] ), il finira par aboutir à cet argument qui consiste à dire que c’est trop incroyable pour être vrai. Tout brillant et intelligent qu’il puisse être, il part avec deux handicaps majeurs : il ignore sa propre idéologie et ses propres biais cognitifs, voyant la paille dans l’œil du complotiste mais ne sachant pas qu’il a une poutre dans le sien. Et surtout, il bute sur l’obstacle affectif qui lui fait considérer comme invraisemblable et inconcevable ce qu’il ne veut surtout pas voir ni concevoir.
Il y a aussi le fait d’essentialiser le complotisme : cela consiste à dire que puisqu’il y a eu par le passé des théories du complot qui se sont révélées fausses, cela veut dire que toutes les théories du complot sont fausses. Elles sont fausses par définition, par la magie d’une définition, la fausseté étant contenue dans la définition même du complotisme. Le complotiste est un suspect jugé d’emblée coupable d’avoir tort, il ne bénéficie d’aucune présomption d’innocence.
Il suffit ensuite d’étendre l’anathème « complotiste » à tous ceux qui cherchent la vérité qui se cache derrière les mensonges et les manipulations des entités détentrices de pouvoir. C’est bien pratique quand on veut faire taire ceux qui dérangent. C’est l’arnaque suprême des anti-complotistes,  laquelle consiste à ranger dans la rubrique « complotisme » toute tentative de remise en question des versions officielles, et donc à combattre toute pensée dissidente.

 Le complotiste est celui qui révèle la vérité des faits, qui met à jour le complot par l’analyse rationnelle des faits. Les complotistes sont ainsi qualifiés par les comploteurs pour faire croire qu’il n’y aucun complot. On pourrait même penser qu’il n’y a pas de complot, puisqu’ils ne se cachent même plus : ils dévoilent leur projet. Sans doute ne disent-ils pas tout, et qu’il y a bien d’autres surprises à découvrir.
https://charlesandrelegrand.over-blog.com/

 

31/10/2024

Halloween - pourquoi ?

Hallowen, fête anglo-saxonne, même si d'origine celtique, a été tout à coup imposée en France, très précisément par un essai à Nantes en octobre 1992, et l'année suivant 1993 comme ça a marché ça a été étendu à l'ensemble de la France, ce qui montre bien qu'il s'agissait d'une opération commerciale pensée organisée, massive et planifiée ! par qui ? ...... très bonne question non ?
déjà cherchons les motivations, il y en a qui sautent tout de suite aux yeux :


1° une raison impérialiste : américaniser le monde,


2° une raison marketing : créer un vaste marché de gadgets à vendre


3° une raison "psychologiquement correcte", des psycho-machin-chose de ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort" habituer les enfants à rire de la mort, des cadavres etc, à trouver ça "fun" marrant et pas tragique du tout, faire à l'avance son "travail du deuil" si chéri des psycho-machin-chose au pouvoir.


4° une raison anti-religieuse en général et anti-chrétienne (bref ce qu'ils appellent : "laïque" !) en particulier : faire disparaître de l'imaginaire du public l'association entre le 1er novembre et la fête chrétienne des morts, pour la remplacer par une association "fun" et anglo-saxonne qui fait vendre, et habitue les gens dès le plus jeune âge au satanisme et à l'atrait pour la mort, transformée en un truc "amusant" comme dans le roman d'Aldous Huxley "Le meilleur des mondes.

(et ça se confirme écouter Christian Combaz, à la minute 13, c'est une stratégie du Département d'Etat US

 

12/10/2024

alors comme ça on se remet à décider d'apporter une solution finale aux espèces "nuisibles et invasives" ??

il va falloir ajouter un nouveau slogan : Liberté pour les perruches à collier immigrées en France !

et pour les conures veuves immigrées à Bruxelles

 

l’approche existentielle est la base de la morale, comme l'a sans doute compris Elian-J Finbert (et Brigitte Bardot)

ils (les intégristes de l'écologie et les "scientifiques, aussi impavides que il y a un siècle les savants nazis...) sont tellement dans leurs concepts d’espèces et de biodiversité, qu’ils oublient que les individus, bien vivants et bien concrets, sont des êtres sensibles.

Giuseppe Belvedere la paradigme de la résistance au nazisme ( et relisez Michel Terestchenko) :

Les perruches à collier de France.

Pour retrouver leurs premières traces, il faut remonter au milieu des années 1970, affirment les spécialistes interrogés par franceinfo. "En 1976, une centaine d’individus se sont échappés de l'aéroport d'Orly", assure Rémy Delanoue, ornithologue et juge international lors de concours de beauté de psittacidés (comprenez perroquets, perruches et autres inséparables). La piste semble vraisemblable. A cette époque, l'oiseau, à la mode dans les animaleries, était importé en nombre par avion. "Leur cage s’est ouverte lors d’une manipulation par un Fenwick [un chariot de manutention] et une centaine de perruches ont ainsi pu s'envoler", croit-il savoir.  L'autre foyer d'origine, plus récent, se situerait du côté de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d'Oise). Pas d'erreur de manutention cette fois : les soupçons se portent sur un grossiste qui ignorait sans doute la malice de l'animal et sa capacité à s'échapper de sa cage. "Elles sont de la famille des perroquets, l'un des oiseaux les plus intelligents qui soient", explique ****** ******, de l'antenne francilienne de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). "Au début des années 1990, les contrôles des oiseaux étaient moins stricts et les fenêtres du bâtiment où elles étaient entreposées n'étaient pas grillagées. (comme Fleury-Mérogis !...) C'était facile pour elles de prendre le large", insiste R. D.. Depuis un demi-siècle on a vu arriver les tourterelles turques, les roselins cramoisi pointent leurs nez, les merles ont envahi nos villes depuis le XIX siècle (autrefois ils ne sortaient pas des forêts), Autrefois les moineau, oiseaux des rochers, ont peuplé les villes, les alouettes les campagnes. À part les intégristes ecologistonazis qui s’en plaint ? la carte de leurs dortoirs (les lieux où elles passent la nuit) le confirme : ils n'ont quasiment pas bougé depuis quarante ans et se concentrent autour de Wissous (Essonne) et Roissy-en-France (Val-d'Oise). Contacté par franceinfo, le gestionnaire Aéroports de Paris explique avoir entendu parler de ces thèses, mais n'a retrouvé aucune trace des "évasions" supposées. Le responsable du pôle Espaces verts d'Orly penche plutôt pour des remises en liberté par des propriétaires lassés de ces oiseaux trop bruyants. 

Environ 8 000 spécimens (non, êtres vivants ! Je dirais même mieux personnes vivantes, images de Dieu) en Ile-de-France

Quoi qu'il en soit, les perruches sont bien là... et se reproduisent. (comme les humains ! lisez « Un Nid » de Sully-prudhomme) ) Résultat, en Ile-de-France, la population s'est envolée : leur nombre est passé de quelques dizaines d'individus dans les années 1980, à 1 100 en 2008 puis 4 200 en 2015, selon  une étude menée par des chercheurs du Muséum d'histoire naturelle de Paris. Avec deux à trois oisillons par an et par couple, la progression est très rapide. Désormais, en 2017, "on s'approche plus des 7 000 à 8 000 individus" dans la région, estime le spécialiste de la LPO. L'Ile-de-France n'est pas la seule concernée par le phénomène : d'autres foyers ont été signalés près de Marseille (Bouches-du-Rhône),  Roubaix, Villeuneuve d'Ascq ou encore Toulouse. A l'étranger aussi, comme à Barcelone au-dessus des Ramblas ou en Grande-Bretagne, où elles seraient plus de 30 000. (+ la Rhénanie ! + Bruxelles ! )  L'invasion fait le bonheur des passionnés. Cela fait vingt-trois ans que Bruno Lebrun, agent d'accueil du parc de Sceaux (Hauts-de-Seine) et détaché à la surveillance des oiseaux nicheurs, arpente les 180 hectares pensés par Le Nôtre. Depuis 2003 et l'arrivée du premier couple de perruches, pas un nid ne lui échappe. Chaque année, il est chargé de recenser les couples qui s'installent entre février et juin dans les creux des platanes centenaires, abri idéal pour décourager les écureuils roux, friands de leurs œufs et de leurs oisillons. Aujourd'hui, il en dénombre plus de 90 qui, chaque soir, s'envolent en nuées vers leurs dortoirs de Wissous et Massy, situés de l'autre côté de l'A86.

Ici, elles trouvent de tout, toute l'année. Au printemps, elles dévorent les bourgeons, l'été elles trouvent toutes sortes de fruits et de baies et à l'automne, ce sont les glands et les pommes.Bruno Lebrun, du parc de Sceaux.

"Elles sont magnifiques", glisse un promeneur

mais  ces racistes anti-immigrés que sont les écologistes intégristes, n'es veulent pas : elles ne "sont pas d'cheu nous" !

Les perruches peuvent compter sur la générosité des promeneurs qui leur apportent des graines, malgré les panneaux d'interdiction. Au détour d'une allée longeant l'un des bassins du parc de Sceaux, Amadou témoigne. "J'adore les perruches. Elles sont magnifiques",

(LES IBIS SACRES AUSSI ETAIENT MAGNIFIQUES…...)

s'enthousiasme-t-il. Séduit, il en a même acheté plusieurs pour agrémenter son balcon... mais elles se sont échappées. Les fugueuses reviennent le voir régulièrement : "Même après les hivers les plus secs et rigoureux, elles sont toujours là."

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la rigueur de nos hivers ne leur fait pas froid aux yeux. "A l'origine, elles vivent sur les contreforts de l'Himalaya, jusqu'à 1 500 mètres d'altitude", rappelle Frédéric Malher, président du Centre ornithologique Ile-de-France. Autant dire que les quelques épisodes de neige francilienne n'ont rien d'incroyable pour elles.  "L'hiver, elles passent 50% de leur temps près des mangeoires ou des boules de graisse disposées dans les jardins par les particuliers", précise Olivier Païkine, de la LPO Ile-de-France. Même celles suspendues en hauteur et destinées aux petits oiseaux y passent. Avec leurs pattes, les perruches agrippent le fil, le remontent et se régalent. Elles se servent aussi chez les particuliers. Près du parc de la Vallée-aux-Loups, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), un voisin n'a pas pu savourer ses cerises cette année. "Les perruches ont découpé le filet de protection qu'il avait installé pour éloigner les oiseaux et elles se sont régalées", s'amuse Bruno Lebrun.

Peu de prédateurs et très envahissante

ouais , mais comme dit Christian Lévêque :

« Les écosystèmes ont des capacités d’adaptation importantes, aussi bien lorsqu’ils perdent des espèces que lorsqu’ils acquièrent de nouvelles espèces, comme l’a montré l’écologie rétrospective. »

Leur vie est à peine troublée par quelques prédateurs : la chouette hulotte. Des plumes de perruches ont été retrouvées dans le nid d'un rapace, dans le 15e arrondissement de Paris, rapporte la LPO. Et si les écureuils et les rats peuvent occasionnellement se délecter de leurs œufs, les perruches savent se défendre d'un coup de bec. Un écureuil en a déjà fait les frais dans un parc de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Sans véritable prédateur et avec son chant, la perruche agace. Et inquiète aussi (les fonctionnaires du Commissariat général aux questions juives ) Car elle entre en compétition avec d’autres oiseaux, notamment pour les nids. Opportuniste, la perruche à collier ne creuse pas son propre nid. Dès février, elle élargit ceux des autres oiseaux (comme la sittelle torchepot, l'étourneau sansonnet et le pigeon colombin), bien avant que ces espèces ne s'y installent. Ce qui les oblige à trouver d'autres lieux de nidification.

Dans le parc de Sceaux, on a déjà remarqué une baisse du nombre d'étourneaux sansonnets. Bruno Lebrun à franceinfo. Pour certains spécialistes de la biodiversité, il est temps de « réguler » la population de perruches. La LPO demande d'ailleurs l'aide des Franciliens pour les "signaler" ! (ça s'est déjà fait autrefois pour localiser des personnes pourchassées) Pour le moment, "en Ile-de-France, elles ne vivent qu'en petite couronne, tempère Bruno Lebrun. Mais si elles s'attaquent aux cultures, comme elles le font en Inde par exemple, elles peuvent faire des ravages..." par exemple, jusqu'à 70% des récoltes de tournesol ont parfois été perdues. De quoi préoccuper certains maires franciliens.  à Antony (Hauts-de-Seine), des perruches ont déjà creusé des nids dans les plaques isolantes de façades d'immeubles récemment ravalés. [tant mieux ! j'ai vécu les effets de l'isolation thermique de l'IA,c'est étouffant !] 

La perruche à collier est-elle une menace pour « notre » [ça veut dire quoi ? Un écosystème par définition ça évolue constamment, ça veut dire quoi une « menace » ? Si on réfléchit bien, ça n’a pas de sens, et puis c’est quoi ce « notre » ? l’écosystème ne vous appartient pas], écosystème ? Aucun consensus ne s'est dégagé sur la question, estime l'ornithologue Philippe Clergeau, et la loi reste floue.. N'empêche, le sujet devient politique. En 2015, le sénateur des Hauts-de-Seine André Gattolin (ex-EELV, désormais LREM - tiens tiens ! je vois le genre .... ) avait interpellé le ministère de l'Ecologie pour inclure la perruche à collier parmi les espèces nuisibles et invasives. [et donc à exterminer, exactement comme Hitler avait mis les tziganes et les juifs dans la liste des espèces d’humains nuisibles et invasives…] "La législation actuelle permet à l'autorité administrative d'organiser la capture ou la destruction des immigrés. Mais, pour l'instant, aucune action de cet ordre n'a été entreprise à ma connaissance", explique-t-il à franceinfo.

Une population trop difficile à "contrôler" (en anglais ça se dit :"to control a disease" mais en français ça veut dire "se rendre maître de" voire "éradiquer",  là ils sont en train d'éradiquer la langue française !)

Au cas où, plusieurs solutions existent pour réguler leur nombre : stériliser des couples ou secouer leurs œufs pour les empêcher d'éclore. Mais avec des nids situés à plus de 10 mètres de hauteur dans les arbres, "de telles opérations semblent irréalisables" à grande échelle, aux yeux de Bruno Lebrun. "En revanche, en lançant des filets sur les dortoirs des perruches, on pourrait en capturer un grand nombre d'un seul coup. Mais cela coûte très cher à réaliser."  Aux Seychelles, dans l'océan Indien, la réponse au problème des perruches à collier (après le « problème juif » on nous bassine avec le « problème rom », et après ça va être le « problème perruches à colliers » ! mais les intéressés qu’est-ce qu’ils en pensaient ou qu’ils en pensent? Comment ils on vécu, ou vivront ça ?) a été radicale (une « solution finale » quoi ! Comme pour les Ibis Sacrés). Des opérations d'éradication ont été lancées dès 2013 et le dernier spécimen de perruche à collier aurait été tué début septembre, rapporte Seychelles News Agency. Mais pour Jean-Philippe Siblet, du Muséum d'histoire naturelle, il est déjà trop tard. "Sur une île, une espèce invasive peut être éradiquée, mais à l'échelle d'un continent comme l'Europe, c'est totalement impossible." En cage comme en liberté, les perruches à collier n'ont donc pas fini d'échapper au contrôle de l'homme. (les roms non plus)  

 

un millier de Tadorne Casarca, beau canard roux originaire des déserts d'Asie centrale, s'est installé en Suisse (outre qq millions d'humains de toutes origines). L'office Suisse de "protection" des oiseaux commente

"Cette situation est problématique, car ses effectifs ne sont pas indigènes."

Et voilà !  C'est clair, comme motivation ! (mais les celtes quand ils sont arrivés en Helvétie étaient-ils indigènes ? pas plus que les alouettes et les moineaux, bref tout ce qui n'était pas hommes de Néandertal et rhinocéros laineux ! )

alors comme ça sous prétexte qu'elles "ne sont pas d'cheu nous" et qu'elles en concurrencent d'autres il faudrait es exterminer ?

donc fallait-il au XIXè sièce exterminer les auvergnats qui ont concurrencé les bistrotiers parisiens "de souche" en ouvrant partout des commerces de "vins et Charbon" ?  Heureusement qu'on n'a pas fait ça : on n'aurait pas eu les bals musettes !!  ni cette musique qui pendant  un demi-siècle est devenue le symbole même de la culture française populaire !

donc faut-il exterminer les jaïns de l'Inde qui à Anvers sont en trains de retirer le commerce des diamants des mains des juifs ?

donc Fallait-il exterminer les polonais du Pas-de-Calais qui ont pris le charbon des mains des mineurs autochtones ?

Etc donc selon les écologistes, et les préfets à leurs ordres, il faut raisonner comme ça ? ban en voilà des génocides en perspective ! Le Pen à côté c'est un ange ! Je sais , dans les années 30 il y a eu quelqu'un qui a raisonné comme ça, envers les juifs et les roms, mais je croyait qu'il en avait gardé  une sinistre réputation ! Les écologistes vont-ils se mettre à son école ?