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05/07/2025

le rappel du BON SENS face aux délires paranoïaques ! (ou projets pervers de conditionnement au totalitarisme et à la culpabilisation ...)

un commentateur anonyme sur un forum sur une éventuelle .... interdiction de fumer sur les plages, a bien résumé le problème, face à l'hallucinante propagande à laquelle nous sommes soumis, et qui a pénétré et conditionné maintenant l'esprit de la majorité du troupeau :

"Je crois que vous n’avez aucun sens de la réalité, y compris les fumeurs qui viennent de témoigner, continuez à dire « amen » à toutes les « énormités » pour ne pas être vulgaire, mais il faut peut-être arrêter de tout mettre sur le dos de la cigarette, c’est hallucinant ! moi je suis non fumeuse mais franchement chacun est libre encore pour l’instant de fumer s’il le souhaite, faudrait peut-être commencer par interdire aux agriculteurs d’utiliser des herbicides, des pesticides qui sont croyez moi bien plus dangereux qu’une fumée de cigarette en plein air. Ce sont les retombées radioactives de tous les essais nucléaires sans compter les accidents comme Fukushima et autres qui sont la cause principale des cancers du poumons, on peut aussi rajouter les particules du gasoil lorsque vous faites votre footing sur le bord des routes ( c’est à mourir de rire , vous courrez pour oxygéner vos poumons ha! ha!) sans compter les enfants dans leur poussette en ville, à la hauteur des pots d’échappements. Quand à la pollution des plages, faudrait peut-être commencer par empêcher les bateaux de dégazer en mer, aux yachts de vider leur ordures par dessus bord et toute cette pollution sans compter le  lisier des élevages industriels et la pollution pharmaceutique qu’on retrouve dans l’eau des rivières et qui finit dans l’océan, alors il y a bien plus grave que d’empêcher un fumeur de fumer sur la plage.

La propagande télévisuelle vous a tous formaté c’est incroyable !!!

(ben, c'est fait pour ! et qui sont les propriétaires des médias de masse ? hein ? leurs noms est interessant, mais leur classe sociale et leurs interêts financiers encore plus !)

sachez qu’au début du 20ème siècle lors de l’épidémie de grippe espagnole qui a fait des milliers de morts en Espagne et ailleurs, tous les ouvriers qui travaillaient dans les fabriques de tabac n’ont pas été malades, le tabac a protégé ces personnes de l’épidémie.

Mais au lieu de croire tous ce qui se dit , faites vos propres recherches
et vous verrez que le tabac n’est pas la source du problème, c’est la plus grosse arnaque gouvernementale."

 

maintenant lise l'article en lien ci-dessous : un article qui fera date, car ça ouvre enfin une reflexion sur la question, et par extension sur tous les mensonges dont on nous a conditionnés en haut lieu ... or dans ces milieux on ne fait rien sans que ça aie des bénéfices financiers .... (re-souvenez-vous de ré-étudier le marxisme, une compréhension du monde où vous vivez est impossible sans en faire une analyse marxiste !)

https://reseauinternational.net/la-revanche-du-tabac/


J’ajoute que la compagnie des autres fumeurs a toujours été bénéfique car leur humeur et leur plaisir à vivre rendant les rapports sociaux détendus et amènes.
Les luttes moralisatrices et acariâtres contre le tabac m’ont toujours paru indigentes ; au lieu d’arguments rationnels on a mis en place des discoureurs semi curés qui menacent et écrasent de taxes et de malédictions . Des tristes sires qui n’aiment rien d’agréable dans la vie.
(eh oui ! il y a une permanence dans les psychologie, autrefois les calotins de l'Eglise, maintenant, d'autres calotins, mais avec la même mentalité. à quand une révolte des anticléricaux contre ces "corbeaux" ?)
une petite info: vous pouvez parfaitement faire pousser votre tabac pour votre propre usage.
De même que vous pouvez acheter du tabac pur sous forme de feuilles et le couper vous même. Je l’ai fait 3 fois depuis l’automne dernier, dont une fois d’Allemagne.C’est même possible en bio. Le prix en kilos est très attractif, et laisse la possibilité de le hacher pour pipe, feuille à rouler ou tube.
Donc oueps, c’est possible du fumer comme le faisaient les anciens, je le fais sur 70% de ma conso, parce que ça prend un peu de temps de manutention, et que ça me fait un mélange que j’aime bien. Après le kilo, c’est du genre 25/30 euros… et y a 10% de nervures à jeter. Et 5/6 tabacs de dispo pour faire ses mélanges à 100% avec.

comme j'ai dis plusieurs fois en commentaire  sur alterinfo.net toutes les plantes ont des effets médicinaux, donc il n'y aurait rien d'étonnant que le tabac en aie de bonnes relativement au Covid. De plus avec tous les mensonges qu'on découvre maintenant, on devrait se dire que parmi toutes les propagandes gouvernementales,surtout celles qui nous ont été matraquées obsessionnellement (pourquoi un tel acharnement ? à qui profite le crime ?) il doit y avoir beaucoup de mensonges et de "psy-ops" !


(soit dit en passant rappelez-vous un peu tous les mensonges, propagandes, conditionnements pas innocents du tout, qui se sont abattus sur vous récemment, dans d'autres domaines - replongez-vous dans l'actualité ! - face à nos maîtres il serait temps que le public apprenne l'esprit critique ! dans ce domaine-ci aussi)
voir aussi :
http://www.decitre.fr/livres/une-cigarette-defense-lucide-d-une-passion-9782742766857.html

https://covidinfos.net/covid19/lordre-des-medecins-doit-e%CC%82tre-juge-pour-manquements-graves-a-lethique-medicale-selon-le-dr-crabbe/1893/

04/07/2025

Anniversaire : 86 ans

1939 – 2025 : 86 ans après l’euthanasie des handicapés

Rebondissement inespéré dans l’affaire Vincent Lambert : la Cour d’appel de Paris a ordonné lundi soir l’arrêt de son euthanasie et la reprise de son alimentation et de son hydratation. Cette décision ravive à nouveau le débat entourant la légalisation de l’euthanasie en France. Pourtant cette affaire ne concerne pas l’euthanasie d’un patient en fin de vie, mais bien celle d’une personne en situation de handicap. Cette situation nous renvoie à des heures sombres de notre passé. 

Vincent Lambert se situe dans un état de conscience minimal depuis un accident en 2008. Il n’est ni mourant ni souffrant : sa santé ne se détériore pas et son état est stable. Les seuls soins dont il bénéficie sont ceux d’une hydratation et d’une alimentation par sonde. Nous sommes loin d’un acharnement thérapeutique exercé sur un mourant, entouré par des moniteurs, une assistance respiratoire et des tuyaux en tous sens.

Comment donc définir l’état d’une personne qui a perdu de manière durable plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales et cognitives ? C’est la définition du handicap donnée par la loi française de 2005 sur le handicap et la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées. La situation objective, bien que dérangeante, est donc la suivante : Vincent Lambert est handicapé. Son état a d’ailleurs été reconnu par le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU.

NOTEZ BIEN CECI (sur la vidéo suivante  à 1 H 43min lien : https://ru-clip.net/video/vZEOL0_Uld8/marche-blanche-pari... ) 7 CENTRES D'ACCEUIL DE SOINS ETAIENT PRÊTS à ACCEUILLIR VINCENT ! et ça a été refusé, il s'agit donc bien d'un assassinat délibéré.

Il fallait obtenir sa mort afin de faire avancer un projet global.

 

Son euthanasie ne renvoie donc pas aux débats entourant la fin de vie, mais bien à la question suivante : faut-il laisser vivre une personne handicapée, dont il nous semble que la vie ne vaut pas d’être vécue ?

Cette question a déjà été posée par le passé, et sa réponse fut radicale :

« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur Brandt sont, sous leur responsabilité, chargés d’étendre les pouvoirs de médecins, qui seront nommément désignés, à accorder une mort miséricordieuse aux malades qui, selon les critères humains, auront été déclarés incurables après un examen critique de leur état de santé ».

 

Il suffirait de remplacer le nom des médecins pour croire lire le jugement rendu par les instances françaises dans l’affaire Lambert. Pourtant cette phrase est bien issue d’un décret de 1939, écrit de la main d’Adolf Hitler, qui met en place un programme secret d’extermination des handicapés allemands, connu depuis sous le nom de Aktion T4. De janvier 1940 à août 1941, ce sont 70 273 handicapés physiques et mentaux qui ont été gazés dans des centres de mise à mort installés sur le territoire du Reich. En moyenne, 50% des patients chroniques hospitalisés dans les asiles allemands furent éliminés. Le mois précédent, 5 000 enfants possédant des malformations avaient été assassinés par injection de morphine et de scopolamine ou l’ingestion de comprimés de Luminal ou de Véronal.

Pendant la guerre, l’extermination d’handicapés se poursuit dans toute l’Europe, par gazage, injection létale ou dénutrition. Au total, ce sont plus de 200.000 personnes handicapées qui ont été tuées entre 1939 et 1945.

 

Avant d’en arriver à une politique d’extermination, l’euthanasie avait été promue comme un moyen d’abréger les souffrances, notamment dans le livre Le Droit de mourir d’Alfred Jost (1895) :

« Quand nous voyons un malade incurable se tordre de douleurs indicibles sur sa couche, avec pour toute perspective celle, misérable, de longs mois de dépérissement, sans espoir de guérison, quand nous traversons les salles d’un asile et que la vision du fou furieux ou du paralytique nous emplit de toute la pitié dont l’homme est capable, cette idée ne peut que surgir en nous malgré tous les préjugés dont nous sommes pétris : « ces gens n’ont-ils pas droit à la mort, la société humaine n’a-t-elle pas le devoir de leur accorder cette mort avec le moins de souffrance possible ? » »

Cette compassion fut à double tranchant : en défendant le droit d’abréger les souffrances d’un mourant, on défendit également le droit de mettre fin à la « souffrance » que constituait la vie d’un handicapé. La rhétorique est progressive et subtile : en mettant sur le même plan les souffrances liées à la mort et les souffrances de la vie, elle ouvre la voie aux excès de l’euthanasie sur des autrui plus vulnérables.

L’euthanasie des handicapés sous le régime nazi fut ainsi opérée officiellement par « compassion ». Ce faisant, le choix d’apprécier la valeur d’une vie ne fut pas laissée à l’intéressé, au contraire. Ce furent des personnes tierces, en premier lieu les médecins, qui par « compassion » ont assassiné des dizaines de milliers d’handicapés physiques et mentaux.

Cette idée a été reprise en 1920 par le juriste Karl Binding et le psychiatre Alfred Hoche dans leur ouvrage La libéralisation de la destruction des vies qui ne valent pas d’être vécues, ouvrage qui servira de base au programme Aktion T4.

Les deux auteurs justifient d’ailleurs également l’euthanasie des handicapés physiques et mentaux par le coût qu’ils représentent pour la société :

« D’un point de vie économique, ces idiots totaux qui remplissent le plus les conditions d’une mort mentale complète seraient aussi ceux dont l’existence pèse le plus lourdement sur la collectivité »

Le spectre nazi paraît souvent comme exagéré lorsque l’on se réfère à l’euthanasie. Pourtant, force est de constater que les arguments en faveur de l’euthanasie des handicapés sont identiques à ceux utilisés 80 ans auparavant.

Cette confusion volontaire entre l’euthanasie de « fin de vie » et de « vie qui ne vaut pas d’être vécue » est porteuse de conséquences graves...

Suite de l'article https://lincorrect.org/1939-2019-80-ans-apres-leuthanasie...

Jean-Marie le Méné : Président de la fondation Jérôme-Lejeune : "Vincent Lambert n’est pas mort, il a été tué. La différence est importante. Nous nous attendions bien sûr à cette triste issue. C’est une date historique et symbolique. C’est la première fois, en France, sous l’empire d’une loi de la République, qu’on tue une personne handicapée qui n’est pas en fin de vie, qui n’est pas malade, qui n’a pas de maladie évolutive, qui ne souffre pas et qui n’a rien demandé.
Cette date est très importante parce que, derrière lui, se trouve une quantité de personnes dans cette situation. Elles sont isolées et sans famille. On ne sait pas très bien ce que ces personnes veulent et pensent.
Le danger est que la médecine s’empare de ce pouvoir pour mettre un terme à la vie de ceux qui coûtent trop cher à la société. C’est exactement le sens de l’évolution des sociétés occidentales de l’Europe de l’Ouest d’aujourd’hui.
L’association du Droit à mourir dans la dignité milite activement pour l’euthanasie.
Pensez-vous que l’affaire Vincent Lambert va faire jurisprudence ?

C’est une évidence! La Fondation Jérôme Lejeune dit depuis 15 ans qu’à partir du moment où on assimile la nourriture et l’hydratation à des traitements, on arrête les traitements. Cela veut dire qu’on tue la personne non pas avec sa maladie, mais avec l’arrêt de l’hydratation et de la nutrition. Il est tout à fait évident que la sédation profonde et continue est un maniement très incommode.
L’agonie de Vincent Lambert a duré suffisamment et pas trop. On a mesuré la sédation, ce qui a entraîné chez lui des souffrances horribles.
Il est évident que l’ADMD va dire ‘’c’est tout à fait inhumain’’. Ils disent d’ailleurs depuis longtemps «acceptons, puisque la société française est mûre, acceptons l’euthanasie dans certain cas avec une loi très encadrée, etc».
Cette étape a été annoncée par le demi-neveu de Vincent qui fait l’objet de pression de la part l’ADMD.
La direction dans laquelle on se dirige nous dit «c’est pénible à supporter pour nous les bien-portants, alors faisons en sorte que cela aille plus rapidement».
Le docteur Ducrocq déclarait que la loi Léonetti avait été conçue sur mesure pour régler le cas de Vincent Lambert.

Comme Xavier Ducrocq, je pense que c’est une mauvaise loi. On ne peut pas faire une bonne application d’une mauvaise loi.
La droite parlementaire française pense le contraire. Elle a voté la loi à l’unanimité. La conférence des évêques de France pense aussi que c’est une bonne loi, https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/chouard-tous-les-pouvoirs-abusent-82222mais mal appliquée. Je pense exactement le contraire. C’est une mauvaise loi qui est bien appliquée.
Du reste, c’est ce que toute la jurisprudence a confirmé depuis cinq ans. Nous avons financé la défense de Vincent Lambert depuis cinq ans. Des dizaines et des dizaines de décisions de justice disent toutes que c’est une loi bien appliquée. Jean Léonetti lui-même dit que cette loi est bien appliquée.
Dans les motifs de cette loi Léonetti, il était clair qu’il ne devait plus y avoir de cas comme celui de Vincent Lambert et qu’elle permettait de régler les cas comme ceux de Vincent Lambert. Le problème c’est que le cas de Vincent Lambert est un cas très simple. Médicalement, ce cas est difficile et tragique pour la personne, puisque c’est un grand handicapé tétraplégique, mais médicalement ce type de cas est pris en charge par des établissements spécialisés qui s’occupent admirablement des patients.
Ce n’est pas du tout le cas d’un patient qui fait des arrêts cardio-respiratoires toutes les semaines et qu’il faut réanimer ou non.
La question ne se posait pas pour Vincent Lambert. Il n’avait pas de maladie évolutive, il ne souffrait pas et n’était pas en fin de vie.
C’est vraiment la mise à mort délibérée d’une personne handicapée qui n’a pas pu s’exprimer sur son sort. On ne l’a guère traitée puisque tel est le vent de l’Histoire aujourd’hui.
Ceux qui ne sont pas aptes à vivre dans la modernité sont passés par pertes et profit. C’est le cas des handicapés avant la naissance. Aujourd’hui en France, il ne naît plus d’handicapés sauf quand on ne les a pas vus. Si c’est le cas,ils sont tous éliminés par l’avortement. Il en sera de même à la fin de la vie.
Cette situation avait été largement prévue par Jérôme Lejeune il y a de cela 35 ans. Nous l’avions confirmée en étudiant la loi Léonetti de 2005. Elle se confirme évidemment. Beaucoup n’ont pas voulu voir et ne veulent pas voir. C’est trop difficile. Il faut être lucide et courageux pour le dire et essuyer les critiques pendant des années lorsqu’on soutient une famille qui dit qu’elle aime son enfant en dépit de son handicap.

Hitler a gagné la guerre

 

et (eh oui ! il semble que finalement c 'est Hitler qui a gagné la guerre ! c'est son "esprit de la modernité" comme le dénonce Zygmunt Bauman,qui est en train de tout régir...) les idées qui sous-tendaient la tristement célèbre AKTION T4 onten train d'impreigner l'opinion, et d'être à nouveau instaurée dans les lois. Certains cas "médiatiques"servent à  faire avancer la cause de la mort (et du capitalisme, eh oui !la fameuse"rentabilité" ,rien n'est moins rentable qu'une pauvre vie humaine, un déprimé, un vieux, un "innocent" etc, des "déchets" quoi ! c'est ça que vous voulez ?

Victime de ce qui n’est rien de moins qu’une euthanasie par privation d’eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n’avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l’euthanasie se prenaient à rêver d’une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l’euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C’est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire : Mortier contre Belgique.

La Cour s’est jusqu’à présent prononcée à propos de personnes réclamant un droit au suicide assisté (Pretty c. Royaume-Uni en 2002, Haas c. Suisse en 2011, Koch c. Allemagne en 2012, Gross c. Suisse en 2014). Elle a aussi validé « l’euthanasie déguisée » par arrêt de soins de patients handicapés tels que Charlie Gard et Vincent Lambert (Lambert et. a. c. France en 2015, Gard et. a. c. Royaume-Uni en 2017). Avec l’affaire Mortier, c’est donc la première fois que la Cour doit se prononcer pour évaluer un cas d’euthanasie déjà réalisée. margin: 0.26cm;" align="justify">Rappelons-en les faits. Madame Godelieve De Troyer, atteinte de dépression chronique pendant plus de 20 ans, a été euthanasiée en 2012 sans que ses enfants ne soient avertis, ceux-ci ayant été informés le lendemain du décès. Son fils, Tom Mortier, se plaint devant la Cour du manquement de l’État belge à son obligation de protéger la vie de sa mère au motif que la législation belge n’aurait pas été respectée et qu’il n’y a pas eu d’enquête effective sur ces faits qu’il a pourtant dénoncés à la justice. Il dénonce notamment le manque d’indépendance de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) chargée de contrôler a posteriori la légalité des euthanasies. Il reproche en particulier le fait que le médecin qui a euthanasié sa mère est lui-même le président de cette Commission de contrôle ainsi que de l’association LevensEinde InformatieForum (LEIF) qui milite en faveur de l’euthanasie. Or, sa mère a versé 2 500 € à cette association peu de temps avant son euthanasie.

Une loi sur l’euthanasie inadaptée à la souffrance psychique Cette affaire illustre parfaitement la difficulté d’encadrer cette pratique et les abus et dérives graves qui en découlent. Elle n’est d’ailleurs pas un cas d’école car les médias relatent régulièrement des euthanasies controversées en Belgique ou en Suisse. Et nombreux sont ceux qui dénoncent le laxisme avec lequel la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie a été mise en œuvre.

Selon les conditions posées initialement par cette loi belge, l’euthanasie doit faire l’objet d’une demande «volontaire, réfléchie et répétée» émanant d’un patient «capable et conscient» qui «fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable». Or les termes employés s’avèrent flous et subjectifs: la souffrance est elle-même une notion subjective, tout comme son caractère insupportable comme en atteste d’ailleurs la CFCEE. En cas de souffrance psychique, son caractère inapaisable est également presque impossible à déterminer, comme l’illustre le cas médiatisé de Laura Emily, 24 ans, souffrant de dépression et qui, ayant demandé à être euthanasiée, s’est ravisée le jour-J en expliquant qu’elle avait mieux supporté les semaines précédentes. Ainsi la possibilité d’euthanasie pour souffrance psychique s’avère véritablement problématique. D’ailleurs, en 2002, la Commission Santé publique de la Chambre ne s’y était pas trompée en s’opposant à l’unanimité à l’inscrire dans la loi, estimant avec raison qu’une telle souffrance est pratiquement impossible à évaluer. Elle soulignait également l’ambivalence de la volonté des malades psychiques. Ainsi en cas de dépression, l’affection dont souffrait Mme De Troyer, la demande d’euthanasie est davantage un symptôme de la pathologie qu’une manifestation de volonté libre et réfléchie. margin: 0.26cm;" align="justify">Il y a en outre un paradoxe à prétendre offrir un droit au suicide assisté ou à l’euthanasie - au nom du respect de l’autonomie individuelle - à des personnes qui précisément ne disposent plus d’un équilibre mental. Le respect de l’autonomie devrait au contraire conduire à interdire l’euthanasie aux personnes dépressives ou atteintes de maladies psychiques. Atteintes d’un « handicap » au sens de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ces personnes vulnérables devraient être protégées, et non exposées au suicide. Mais protéger est malheureusement impossible en pratique puisque la loi belge n’interdit pas le « shopping médical » qui consiste, pour un patient se heurtant au refus du médecin qui le suit habituellement, à réitérer sa demande d’euthanasie auprès d’autres médecins jusqu’à trouver celui qui y soit favorable, c’est-à-dire le plus laxiste ou militant. Mme De Troyer a d’ailleurs usé de cette pratique. La CFCEE, une instance favorisant les dérives ?

On pourrait croire que la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, instance chargée de vérifier que les euthanasies pratiquées ont respecté les conditions et procédures légales et instituée par la loi du 28 mai 2002, compense les défauts de cette dernière. Il n’en est rien, comme le montre une fois encore la requête Mortier. La CFCEE manque en fait cruellement d’impartialité puisque sur les seize membres titulaires, au moins huit (et au moins six des seize suppléants) font partie d’associations militant en faveur de l’euthanasie (on compte par exemple les présidents du LEIF et de l’ADMD) et/ou sont des médecins pratiquant eux-mêmes des euthanasies. C’est le cas de son président néerlandophone, le Dr Wim Distelmans, qui n’est autre que le médecin qui a euthanasié Mme De Troyer ! À plusieurs reprises, la CFCEE a également avoué son incapacité à mener à bien sa mission car celle-ci repose sur un système déclaratif et donc tributaire de la conscience professionnelle des médecins. Et le Dr Distelmans d’ajouter : « Les cas douteux évidemment, les médecins ne les déclarent pas, alors on ne les contrôle pas ». Or des études révèlent par exemple que près de la moitié des euthanasies en Belgique n’ont pas été déclarées en 2007. En outre, si les termes de la loi relative à l’euthanasie sont effectivement flous et subjectifs, la Commission s’engouffre dans la brèche en les interprétant dans un sens excessivement extensif et libéral. Florilège : selon elle, la coexistence de plusieurs pathologies non graves et non incurables remplit l’exigence d’une affection grave et incurable ; elle a aussi approuvé des cas s’apparentant au suicide médicalement assisté alors qu’il n’entre pas dans le champ d’application de la loi ; il semble qu’elle ait validé l’euthanasie « en duo » obtenue par un couple dont l’un des membres ne se trouvait pas en phase terminale. " align="justify">Enfin, l’on peut s’interroger sur l’utilité d’un contrôle a posteriori, c’est-à-dire une fois que l’euthanasie a eu lieu, ce qui n’a visiblement pas pour objectif de protéger la vie des personnes et est particulièrement inadapté en cas d’euthanasie pour cause de souffrance psychique. Faut-il alors s’étonner qu’entre 2002 et 2016, la CFCEE n’a transmis au procureur du roi qu’un seul dossier sur 14 573 euthanasies ? Membres juges et parties, conflits d’intérêts, partialité, contrôle a posteriori et basé sur un système déclaratif, interprétation large des termes de la loi : la CFCEE s’avère totalement inefficace pour prévenir les dérives. C’est ainsi qu’un de ses membres, médecin, a récemment démissionné, lui reprochant de n’avoir pas renvoyé devant la justice un médecin ayant euthanasié une patiente à la demande de sa famille.

Une affaire mettant en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique L’État belge manque donc de manière évidente à ses obligations découlant de la Convention alors que la CEDH a jugé que le droit à la vie « impose aux autorités le devoir de protéger les personnes vulnérables même contre des agissements par lesquels elles menacent leur propre vie » (Haas c. Suisse, § 54). Ce que décidera la Cour dans cette affaire ne sera donc pas sans conséquence car la portée de la requête Mortier dépasse largement son seul cadre: elle met en effet en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique en montrant combien il s’avère défectueux et les garde-fous illusoires. Alors que la Cour a déclaré que « l’on ne saurait sous-estimer les risques d’abus inhérents à un système facilitant l’accès au suicide assisté » (Haas c. Suisse, § 58), cette affaire confirme que ce risque est bien réel, donne un aperçu concret de telles dérives et en laisse entrevoir les conséquences à grande échelle. En effet, loin de concerner uniquement la personne qui la demande, l’euthanasie et ses modalités ont des conséquences sociales profondes et funestes : suites psychologiques sur les membres de la famille du défunt en premier lieu, mais aussi perte de confiance dans la famille en général et méfiance à l’égard des soignants, fragilisation des personnes vulnérables dont certaines sont incitées au suicide. Il serait abusif et dangereux de faire prévaloir l’autonomie d’un patient en tant que valeur éthique suprême pour justifier une pratique dommageable à la société tout entière et remettant donc en cause le bien commun.

Ne pas condamner l’État dans cette affaire reviendrait donc à pratiquer la politique de l’autruche quant aux dérives de l’euthanasie, alors que la banalisation de la mentalité euthanasique en Belgique est réelle et fait des ravages. En témoignent par exemple les cas d’euthanasie sans obtention du consentement de la personne, l’ouverture de l’euthanasie aux mineurs « dotés de capacités de discernement » sans limite d’âge en 2014, ainsi que les chiffres officiels : de 235 euthanasies pratiquées en 2003, leur nombre a augmenté rapidement d’année en année pour atteindre 2537 en 2018, ce qui représente 2 % du total annuel des décès. Dans ce contexte, notons également que trois études ont révélé que « 40 % des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ». Si la Cour ne fait rien, elle accomplira le roman d’anticipation publié en 1907, Le Maître de la terre où l’auteur, Robert-Hugh Benson imagine des maisons d’euthanasie, où « d’un consentement unanime, les être inutiles, les mourants, étaient délivrés de l’angoisse de vivre ; les maisons spécialement réservées à l’euthanasie [prouvaient] combien un tel affranchissement était légitime.

  en ce moment en Grande-Bretagne :
https://www.dailymail.co.uk/news/article-7457145/Tafida-Raqeebs-mother-cries-implores-daughter-dont-up.html

Canada :

À mesure que le régime canadien d’  "aide médicale à mourir" (nouvelle formulation chic pour TUER Bender et Hoche e 1921 disaient "libéralisation  du droit de mettre fin à une vie qui ne mérite pas d'être vécue", et Hitler disait "Gnadentod" - "aide" "libéralisation" "Gnade" (grace) comme c'est mignon tout ça !) prend de l’expansion, il rencontre plus de résistance. L’une des critiques les plus fortes, qui a souvent fait surface dans les médias, est que certaines personnes atteintes de maladies chroniques, dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible, choisissent de mourir parce qu’elles sont pauvres et que les services sociaux (capitalistes !) sont inadéquats. Ils ne veulent pas mourir, mais ils sentent qu’ils n’ont pas le choix.

Les critiques disent que ces cas montrent que les gens sont forcés de choisir l’euthanasie et sont incapables de faire un choix vraiment autonome. Cependant, les critiques peuvent remonter en amont. Selon un récent sondage de Research Co, qui surveille l’opinion publique au Canada, plus d’un Canadien sur quatre autoriserait l’euthanasie pour les sans-abri (28%) et la pauvreté (27%). Ce qui est encore plus choquant, c’est que le sondage a révélé que 50% des Canadiens autoriseraient l’euthanasie pour les personnes qui n’avaient pas accès à un traitement médical et 51% pour les personnes handicapées.

Les jeunes nés après l’année 2000 sont encore plus en faveur. Dans une lettre d’opinion publiée dans le Prince George Citizen, Mario Canseco, directeur de Research Co, souligne que « Les adultes les plus jeunes du Canada sont bien en avance sur leurs homologues plus âgés pour ce qui est de croire que ces deux raisons sont suffisamment convaincantes pour qu’une personne demande l’aide médicale à mourir (60% pour une invalidité et 57% pour un traitement médical non disponible) ».

Lorsqu’on leur demande quelle est la peine appropriée pour un parent reconnu coupable d’avoir aidé un fils ou une fille en phase terminale à mourir, un Canadien sur quatre (24%) ne choisit aucune peine. Une grande majorité (73%) appuie la législation sur l’euthanasie du pays, qui a été qualifiée comme étant la plus radicale au monde. Les Canadiens sont divisés lorsqu’ils se demandent si la maladie mentale devrait justifier qu’un adulte demande l’aide médicale à mourir : 43% appuient cette idée, tandis que 45% s’y opposent. Le gouvernement fédéral a reporté à mars 2024 la décision finale relative à l’admissibilité à la maladie mentale à l’euthanasie.

Commentaire de votre serviteur. Quelle est la signification de cet engouement pour l’euthanasie ? Les Canadiens ne doivent peut-être plus supporter les longs hivers d’une rudesse parfois déroutante alors qu’ils attendent le réchauffement du climat qui ne se concrétise toujours pas. Ou bien ils perdu toute forme d’humanité. Un précédent Premier ministre japonais avait déclaré qu’il serait préférable pour la société que les « vieux » malades soient euthanasiés pour réduire les dépenses sociales du pays. Cette dérive sociétale ressemble progressivement à ce que les régimes totalitaires ont mis en place durant les années 1930 et 1940. La société ne peut pas accepter que l’euthanasie soit banalisée à moins que tout sens moral disparaisse surtout quand il s’agit de motifs économiques. De nombreuses découvertes archéologiques ont montré que les sociétés anciennes, il y a vingt à trente mille ans, prenaient soin des malades et des anciens, ils étaient inhumés décemment. Accepter cette banalisation de l’euthanasie ne pourra qu’aboutir à des excès pour des raisons économiques ou financières. Qui pourra objectivement fixer une limite pour que des malades mentaux soient euthanasiés ? Il semble que les sociétés occidentales rejoignent l’idéologie de l’époque de l’URSS mise en place par le pouvoir central pour éliminer les citoyens récalcitrants en détruisant d’abord leurs aptitudes mentales puis en les éliminant sans aucun état d’âme. Ces abus semblent se reproduire dans les pays anglo-saxons avec l’uniformisation du style de vie, le « chacun pour soi et rien pour les autres » une sorte de disparition de tout sorte de respect et d’humanité.

source : Jacques Henry

Le nouveau projet de loi britannique “sur l’aide à mourir” a été adopté malgré les inquiétudes et les objections de diverses personnes et organisations.  C'est comparable au programme d'euthanasie nazi Aktion T4, qui normalisait et acceptait le meurtre de vies innocentes par des professionnels de la santé pour le « bien commun ».

Dans ce qui suit, Jonathan Engler établit des parallèles entre le nouveau projet de loi, le programme nazi et d’autres événements, tels que l’euthanasie de patients à la Nouvelle-Orléans après l’ouragan Katrina, soulignant les dangers de diminuer la valeur de la vie et d’accepter le meurtre comme un élément légitime des soins de santé. Qu'est-ce qui relie la nouvelle loi britannique “sur la mort assistée” au programme d'euthanasie nazi “Aktion 4” ?

Par Jonathan Engler

'ai écrit pour la dernière fois sur le “projet de loi sur l'aide à mourir” du Royaume-Uni1 la veille du vote (ICI), quand j'ai gardé un certain espoir qu'il puisse être vaincu. Cela ne devait pas arriver. Elle a été adoptée la semaine dernière, malgré les problèmes manifestes liés au nouveau projet de loi.

Elle l’a fait après environ 150 heures de débat, y compris en commission. À titre de référence, le projet de loi interdisant la chasse au renard (The Hunting Act 2004) a été débattu pendant environ 700 heures sur plusieurs années.

CETTE est un excellent fil de discussion “de A à Z” de Dan Hitchens décrivant les nombreux problèmes de ce projet de loi.

CETTE bref article dans Hérisson décrit le vote comme “le jour le plus honteux du Parlement”, et je suis enclin à être d'accord.

Mes propres objections au projet de loi sont à plusieurs niveaux. L’une d’entre elles porte sur la capacité de ces lois (et systèmes) à diminuer la valeur de la vie, à la peser de manière utilitaire par rapport à ce à quoi elle contribue ou à ce qu’elle coûte à la société.

C’est alors la première étape sur un chemin par lequel il devient acceptable de faire des choses indescriptibles “pour le bien commun”

Lors de discussions avec des amis et des collègues, Jessica Hockett m'a fait prendre conscience de cette vidéo de 56 minutes, qui vaut vraiment la peine d'être regardée.2 Il décrit – avec des détails atroces – comment le programme d'euthanasie nazi a permis à la société de normaliser et d'accepter la prise de vies innocentes par des professionnels de la santé :

Apprendre à désapprendre : prendre soin des personnes corrompues | Les infirmières tueuses du Troisième Reich (2017) (56 min)

(Une brève description de ce programme – connu sous le nom d'Aktion T4– peut également être trouvée ICI.)

L’un des moments les plus effrayants pour moi dans la vidéo ci-dessus se situe vers 17h30, lorsqu’une personne interrogée dit :

J’ai été intrigué par la façon dont ils pouvaient en venir à croire que tuer était une partie légitime de leur rôle de soignant, ce qu’ils faisaient.
La propagande autour de l’idée même de tuer des gens pour le bien de l’État était profonde, même jusqu’à ce que les enfants fassent des exercices dans leurs manuels scolaires sur le coût de garder les personnes handicapées.

En y réfléchissant davantage, je me suis souvenu de l’article que j’avais écrit avec Jessica Hockett sur les événements survenus à la Nouvelle-Orléans au lendemain de l’ouragan Katrina (ci-dessous), au cours desquels il ne fait aucun doute que des patients ont été euthanasiés. Le fait est qu’en raison des circonstances, la société a pris la décision collective de modifier son cadre juridique pour garantir que les coupables échappent à toute condamnation pour ce qui équivalait sans aucun doute à un homicide.

Lire: Les limites éthiques dans la prise de décision médicale peuvent être floues par les circonstances12 Novembre 2024, Jonathan Engler et Jessica Hockett

Dans cet article, nous avons discuté des similitudes entre l'événement post-Katrina et la façon dont certaines personnes ont été traitées pendant les années “pandémique”, un sujet sur lequel j'ai écrit abondamment ici: ‘Les protocoles de test et d'euthanasie ont-ils contribué à créer l'apparence d'un nouveau virus mortel qui se propage soudainement?

Quoi qu'il en soit, j'ai réalisé que j'avais au total considéré sept vidéos et articles (tous liés dans cette pièce) qui, ensemble, pourraient transmettre un message important.

Comme vous le savez, j'ai expérimenté des conversations audio générées par NotebookLM, j'ai donc pensé que je l'alimenterais avec ces 7 sources et que je verrais ce qu'il proposait.  Voici le résultat – un podcast conversationnel de 14 minutes [cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder au Substack d'Engler et écouter l'audio] :

Cela fait un bien meilleur travail que ce à quoi je m'attendais. Effrayant, je pense que cela reflète à peu près ce que j’ai pensé.

 

28/06/2025

cette "gauche" qui depuis plusieurs décennies s'est intégré au système capitaliste pour le cogérer, est le principal obstacle à une véritable lutte révolutionnaire

déjà POMPIDOU a posé les jalons de la soumission actuelle de la France aux appetits de la FINANCE !

donc comme je viens de dire plusieurs fois en vain, on se rend compte maintenant rétrospectivement qu beaucoup beaucoup de choses des années 50 des années gaullistes, des années mitterandistes (Mitterand on sait maintenant - certains le savaient de son vivant mais n'avaient pas le droit de le dire, et certains tels Jean Edern Hallier en sont morts ! - que c'était un proche des cagoulards et autres assos fascistes des années 30, a travaillé pour Pétain, en 1943 a vu que le vent allait tourner et s'est dépêché de se faire passer pour un Résistant, est après la guerre fait semblant d'être socialiste, devenu chef de la gauche et l'a détruite ! et détruit toutes les idées et volonté de lutte socialiste, visiblement plan au long court de toute sa vie) des années anti-tabac (dont on comprend rétrospectivement que c'était une PSY-OP testant comment en jouant sur la peur, le matraquage propagandiste,  la culpabilisation, le suivisme, on pouvait changer le comportement des gens en faire un troupeau soumis et obéissant, en vue d'autre opérations ! Covid par exemple, Great Reset, réchauffisme, etc), on découvre que plein de choses sont une grande constante, et même faisaient partie d'un plan d'action à long terme. Ainsi Pompidou (que certains gaullistes n'aimaient pas du tout, et ont même cherché à  "tuer" politiquement pour l'empêcher de devenir président, pourquoi ? parce qu'ils avaient bien senti la menace capitaliste, néolibérale qu'il représentait

a préparé la France à la mise sous tutelle du Grand Capital international …. )

a assuré les fonctions de directeur général de la banque Rothschild.

En 1962, Charles de Gaulle, président de la République, le nomme Premier ministre, fonction qu'il exerce durant plus de six ans, soit le plus long passage à Matignon de la e République. Souhaitant moderniser le pays et notamment son industrie, il met en place la politique d'aménagement du territoire (création de la DATAR, projet de nouvel aéroport international « Paris Nord », premier plan neige, développement du réseau autoroutier, ), et lance des projets comme le plan Calcul et le Concorde. Par ailleurs, il réinstaure la police nationale et crée l'ANPE. Lors de la crise de Mai 68, il conduit des négociations qui aboutissent aux accords de Grenelle ; après la victoire du parti gaulliste aux législatives qui suivent, il est remplacé par Maurice Couve de Murville à la tête du gouvernement. Il se met alors « en réserve de la République » et siège comme député du Cantal. Avant le référendum constitutionnel de 1969, il fait part de son souhait de se présenter à une élection présidentielle à venir.

À la suite de la démission du président de Gaulle consécutive à l'échec du référendum, il se porte candidat à l’élection présidentielle anticipée : il est élu président de la République avec 58,21 % des suffrages exprimés au second tour, face au président par intérim, le centriste Alain Poher. Étant le premier à incarner la e République après le départ de son fondateur, il poursuit la présidentialisation du régime en continuateur du gaullisme. Il nomme Premier ministre Jacques Chaban-Delmas mais, peu enthousiaste envers son désir de « Nouvelle société », il l'évince trois ans plus tard, le remplaçant par Pierre Messmer, plus conservateur. Il gouverne avec la majorité gaulliste acquise en 1968 et renouvelée en 1973.

Dans le contexte de la forte croissance des dernières années des Trente Glorieuses, Georges Pompidou continue sa politique de modernisation, symbolisée par l'utilisation présidentielle du Concorde, la naissance de grands groupes industriels et le lancement du projet de train à grande vitesse (TGV). L'État investit fortement dans les secteurs de l'automobile, l'agroalimentaire, la sidérurgie, les télécommunications, le nucléaire ou encore l'aéronautique et l'aérospatial. Il crée également le SMIC et le ministère de l'Environnement. Sa politique étrangère, pragmatique bien qu'inscrite dans le principe gaulliste d'indépendance de la France, est marquée par un réchauffement des rapports avec les États-Unis de Nixon, ainsi que par d'étroites relations avec l'URSS de Brejnev, par le lancement du Serpent monétaire européen et par la relance de la construction européenne, par l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE, idée à laquelle s'opposait son prédécesseur à l’Élysée.

Bien qu'affaibli par un cancer caché aux Français, il continue d'exercer ses fonctions jusqu'à sa mort, qui intervient deux ans avant la fin de son mandat. Il est le quatrième président français dont le mandat est interrompu par la mort — après Sadi Carnot, Félix Faure et Paul Doumer — et le seul sous la e République. Après un nouvel intérim d’Alain Poher et une élection présidentielle anticipée, ses ministres Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac deviennent respectivement président de la République et Premier ministre.

Passionné d'art contemporain, son nom demeure connu mondialement pour le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, dont il a lancé la création, qui est inauguré en 1977 et qui répand ensuite ce nom avec ses antennes de Metz, de Malaga, de Bruxelles, de Shanghai, de Séoul et de Médine. Un musée Georges-Pompidou lui est également consacré dans sa ville natale

Georges Jean-Raymond Pompidou est le fils de Léon Pompidou (1887-1969), instituteur puis professeur d'espagnol et concepteur d'un dictionnaire bilingue, conseiller municipal à Albi[4],[5],[6], décoré de la Légion d'honneur, et de Marie-Louise Chavagnac (1886-1945), institutrice. Sa sœur cadette, Madeleine Pompidou (1920-2014)[7], agrégée de lettres classiques, épouse en 1946 Henri Domerg (1922-2015), agrégé de grammaire et inspecteur général de l'Instruction publique.

Le futur président est ainsi fils d'enseignants et petit-fils, tant du côté paternel que du côté maternel, de familles paysannes cantaliennes très modestes, même si la famille de sa mère s'était établie dans le commerce. Il est à ce titre un exemple typique de la promotion sociale par l'instruction publique sous la e République : grand-père agriculteur, père professeur, fils haut fonctionnaire puis membre du personnel politique. Ses parents, enseignants républicains, admirent Jean Jaurès[8]. Son père milite à la SFIO, ce qui aurait conduit Georges Pompidou à faire de même dans sa jeunesse[9],[10],[11].

Admis en 1931, avec le rang de 8e ex æquo[14] à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il est reçu premier à l’agrégation de lettres en 1934[15]. Il est diplômé de l'École libre des sciences politiques la même année, au rang de e sur 60[16].

Il aurait alors hésité entre une carrière dans la haute fonction publique et dans les lettres.

Il effectue ensuite son service militaire au e régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand en qualité d'officier de réserve[17].

Vie familiale

Le , il épouse Claude Cahour (1912-2007). N'ayant pas d'enfant, le couple adopte un fils, Alain Pompidou (Paris, - 12 décembre 2024), à qui ils ont toujours caché qu’il avait été adopté, qui devient médecin-universitaire (spécialisé dans les maladies du sang et notamment le VIH), lui-même père de trois fils : Thomas (1969), Romain (1972) et Yannick (1973).

Carrière de professeur

À partir de 1935, il enseigne comme professeur de français, latin et grec en classe de troisième au lycée Saint-Charles de Marseille. En 1938, il est nommé à Paris au lycée Henri-IV[18], où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé en 1940, au régiment d'infanterie alpine. Parlant allemand, il est nommé officier de renseignement dans son régiment qui opère en Allemagne, en Alsace, en Bretagne et enfin lors des combats de la Somme. Il est décoré de la Croix de guerre en même temps que son régiment à cette occasion. Le jeune lieutenant est démobilisé après la bataille de France et revient alors donner ses cours d'hypokhâgne au lycée Henri-IV[19].

Pendant l'Occupation, se tenant à l'écart de tout engagement, il travaille à l’édition critique de Britannicus[20] et envisage d'écrire des scénarios.

Parcours politique

Libération

À la Libération, il est professeur d'hypokhâgne (professeur de classes préparatoires littéraires) au lycée Henri-IV. Il obtient, en , par le biais d'un ami gaulliste, René Brouillet (qu'il a connu à l'École normale supérieure[21]), un poste de chargé de mission pour l'Éducation nationale au cabinet du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française dont il devient progressivement un homme de confiance. Il enseigne également à l'Institut d'études politiques de Paris[16], où il donne un cours de culture générale[22].

entre, avec l'appui d'un ami, René Fillon, à la banque Rothschild en 1954 ; il occupe ce poste jusqu'en 1958.

Restant en bons termes avec le général, il ne semble plus faire de politique et mène une vie culturelle riche.

Débuts sous la e République et la présidence de Charles de Gaulle

Lors du retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958, il sort de l'ombre en devenant son directeur de cabinet jusqu'à son installation à l'Élysée[23] : de Gaulle l'invite à s'installer à ses côtés dans la voiture présidentielle lors de son investiture, insigne marque d'honneur qui irrita les gaullistes historiques. Ayant participé à la rédaction de la Constitution, il est nommé en au Conseil constitutionnel[24], où il siège jusqu'en 1962. À la demande de De Gaulle, il entre en contact avec le FLN lors de discussions qui ont lieu à Neuchâtel et à Lucerne, en Suisse, préparant ainsi les accords d'Évian.

Le général de Gaulle compte sur sa connaissance du dossier saharien : en tant que directeur général de la banque Rothschild, il est administrateur de plusieurs sociétés implantées au Sahara, dont la Compagnie franco-africaine de recherches pétrolières française. En réaction, des partisans de l'Algérie française font sauter une bombe devant le siège de la banque Rothschild, accusant Pompidou et la haute finance d'avoir sacrifié le Sahara français[réf. nécessaire]. L'objectif des dirigeants français est en réalité de conserver la mainmise sur le pétrole du Sahara et ils obtiennent à travers les accords d'Évian des privilèges considérables pour les compagnies françaises[réf. nécessaire].

Premier ministre

Après le référendum du 8 avril 1962 approuvant les accords d'Évian, il est nommé Premier ministre le . C'est un quasi-inconnu que nomme le général de Gaulle pour succéder à Michel Debré. Sa carrière faillit s'interrompre quand, à l'été 1962, il mit sa démission en jeu pour obtenir du général de Gaulle la grâce du général Jouhaud, l'un des putschistes d'Alger, qui aurait dû être fusillé après sa condamnation à mort[25].

Malgré quelques secousses (grèves des mineurs en 1963, dissolutions et référendum), Georges Pompidou exerce en pleine période des Trente Glorieuses, caractérisée par une forte croissance économique, et reste, aux yeux d'une partie des Français, le symbole du renouveau et de la modernisation de la France des années 1960. Son nom est lié, au XXIe siècle, à l'industrialisation du pays[26].

Quatre gouvernements se succèdent entre 1962 et 1968, et Georges Pompidou détient le record de longévité en tant que Premier ministre.

Premier gouvernement

Pompidou forme son premier gouvernement avec cinq ministres d'État : André Malraux qui conserve son poste aux Affaires culturelles, l'éphémère Pierre Pflimlin du MRP à la Coopération, Louis Jacquinot (proche des Républicains indépendants de Giscard) aux DOM-TOM, tandis que Louis Joxe est reconduit aux Affaires algériennes et que Gaston Palewski, qui sera, avec Pierre Messmer, « fortement irradié »[27] lors de l'accident de Béryl le er mai 1962, est chargé de la Recherche scientifique et des questions atomiques. Outre ces ministres, on retrouve Maurice Couve de Murville aux Affaires étrangères (qui occupe ce poste depuis 1959, et ce jusqu'à peu de temps avant sa nomination à Matignon), Roger Frey à l'Intérieur, Pierre Messmer aux Armées et Valéry Giscard d'Estaing aux Finances.

À la suite de la conférence de De Gaulle du rejetant l'« Europe intégrée », les cinq ministres du MRP (dont Pflimlin et Maurice Schumann) démissionnent, ce qui conduit à un remaniement ministériel. Deux autres légers remaniements ont lieu en septembre, alors que la droite obtient la majorité lors des sénatoriales, et en .

En , de Gaulle annonce son intention de modifier la Constitution afin que le président de la République soit élu au suffrage universel direct. Les parlementaires manifestant leur hostilité, de Gaulle décide de procéder par référendum. Le choix de ne pas passer par l'article 89 de la Constitution, qui prévoit les procédures de révision constitutionnelle, conduit l'ensemble des partis, hormis la majorité gaulliste, à voter une motion de censure le contre le gouvernement. Georges Pompidou présente alors sa démission, refusée par de Gaulle, qui préfère dissoudre l'Assemblée nationale le . Jusqu'au référendum, le gouvernement se contente d'expédier les affaires courantes. Le , le succès du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République renforce la position de De Gaulle.

Le président du Sénat, Gaston Monnerville (GD), parle quant à lui de « forfaiture » et saisit le Conseil constitutionnel, qui se déclare, le , incompétent pour juger inconstitutionnelle une réforme approuvée par référendum, quand bien même elle n'aurait pas respecté l'article 89.

Deuxième gouvernement

traité de l'Élysée le (Georges Pompidou est assis à la gauche de Charles de Gaulle).

Les élections législatives anticipées qui font suite à la dissolution et au référendum, les 18 et , marquent une importante victoire pour la majorité[28], avec 233 sièges sur 482 pour les gaullistes de l'UNR-UDT et 35 pour leurs alliés Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing, représentants de la tendance libérale (au sens économique). Pompidou forme alors son deuxième gouvernement, le , qui dure jusqu'en 1966. Celui-ci a une composition semblable au premier.

Georges Pompidou se positionne alors progressivement comme le dauphin potentiel du général de Gaulle, et multiplie les déplacements seul à l'étranger (en dehors des fois où il accompagne le président de la République) : en Turquie du 15 au , au Japon du 6 au , en Suède du 7 au suivant, au Pakistan et en Inde du 5 au . Il visite également les futurs sites du centre d'expérimentation nucléaire du Pacifique sur les atolls de Mururoa et Fangataufa en Polynésie française, du 25 au . Du 17 au , conformément à l'article 21 de la Constitution, il remplace de Gaulle, hospitalisé alors pour une opération de la prostate, pour présider les conseils des ministres. Fidèle du président, il défend avec véhémence les institutions de la Cinquième République face à ses opposants dont François Mitterrand, auquel il répond notamment lors d'une séance houleuse à l'Assemblée nationale le  : « Vous restez profondément fidèle à la conception de la e République qui mettait la totalité des pouvoirs dans l'Assemblée nationale et faisait du pouvoir exécutif une simple délégation consentie, pour un moment, par les groupes de l'Assemblée à un rassemblement hétérogène et passager baptisé « gouvernement ». L'événement a glissé sur vous sans laisser sa trace et, pourtant, il est jalonné par les désastres et quelquefois les déshonneurs que nous a valus l'incapacité fondamentale à laquelle on se condamne en prétendant fonder l'État et la politique de la France sur les divisions », qu'« il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Sur les rives paisibles de l'opposition, comme les émigrés de l'Ancien Régime sur les rivages de l'Angleterre » ou encore que « l'avenir n'est pas à vous [l'opposition]. L'avenir n'est pas aux fantômes »[29].

La politique de son gouvernement est tout d'abord marquée par le développement de l'aménagement du territoire et des grands équipements directement planifiés par l'État, avec la création le de la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR), de la politique des métropoles d'équilibre et de la Mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon (dite Mission Racine) la même année[30] ; le lancement en 1964 du projet de construction d'un nouvel aéroport international en région parisienne à Roissy-en-France baptisé « Paris Nord » ; la création toujours en 1964 des préfets de région ; la décision (appliquée en 1968) de réorganiser l'Île-de-France avec l'éclatement des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise en sept nouveaux départements (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d'Oise) ; le « plan neige » de 1965 ; la définition de la politique des villes nouvelles ou encore l'essor du réseau autoroutier dont la longueur quadruple en deux ans, passant de 126  en 1958 à 658  en 1965[31]. La France est également en plein essor industriel, l’indice de la production industrielle (base 100 fixée en 1959) s'établissant à 140 en 1965, avec notamment le lancement du premier satellite français, Astérix, le , symbole de l'entrée du pays dans le cercle des puissances spatiales[32]. Sur le plan économique et financier, que Georges Pompidou considère comme faisant partie de son « domaine réservé » de Premier ministre, cette période est marquée par un retour à la stabilité financière et monétaire, avec le passage d'une balance des paiements déficitaire de 275 millions de dollars américains en 1958 à un excédent de 5 milliards en 1965, et la dette extérieure est ramenée de 2,9 milliards de dollars en 1959 à 500 millions en 1965.

Aux cantonales de , la gauche progresse nettement, de même que lors des sénatoriales de . Lors des municipales de , la droite ne l'emporte qu'à l'aide des candidats divers droite, non affiliés aux partis principaux : le PCF obtient autant que les Républicains indépendants (3,7 %) et la SFIO obtient légèrement plus que l'UNR gaulliste (8,7 % contre 8,5 %). Juste avant le scrutin, Pompidou avait déclaré à la presse dans une causerie « au coin du feu » vouloir voir que l'esprit qui avait prévalu dans l'électorat pour les législatives fût le même que pour les municipales et que chaque ville de France « puisse marcher et progresser au même rythme de l'État ». L'opposition l'interprète comme un chantage, sous-entendant que seules les municipalités pro-gouvernementales seraient aidées, et Le Monde reproche au Premier ministre d'avoir manqué de « fair play ».

Pour l'élection présidentielle fixée au , Charles de Gaulle tarde à préciser son intention de se représenter (n'annonçant sa candidature que le 4 novembre, et laissant planer le doute d'un éventuel retrait en faveur de son Premier ministre alors que celui-ci a toujours démenti à cette époque avoir toute ambition de se présenter, ayant déclaré dès  : « La succession du Général n'est pas ouverte et ne le sera pas de sitôt »), et se refuse à participer à la campagne du premier tour. Face à l'union de la gauche derrière un candidat unique, François Mitterrand, et une série de sondages faisant état de la possibilité d'un second tour alors que les premières études montraient le président sortant réélu au premier, Georges Pompidou et ses ministres pressent de Gaulle d'utiliser son temps de parole, ce qu'il fait à la télévision le . François Mitterrand et Jean Lecanuet[33] ayant finalement réussi à mettre le président sortant en ballottage, Georges Pompidou devient le principal organisateur de sa campagne au second tour et le convainc d'être cette fois présent sur la scène médiatique, ce qui lui permet d'être réélu.

Troisième gouvernement

après la réélection de Charles de Gaulle à une date absolument inconnue à la présidence de la République, Georges Pompidou est une nouvelle fois nommé Premier ministre et forme son troisième gouvernement, qui dure jusqu'en . Sensiblement similaire aux précédents, il décide néanmoins du départ de Valéry Giscard d'Estaing, jugé trop impopulaire, du ministère de l'Économie et des Finances, portefeuille qu'il confie à son prédécesseur à Matignon, Michel Debré, en espérant placer sous son contrôle ce concurrent potentiel parmi les fidèles du Général. Il se rend à Londres du 6 au dieu sait quand et on ne sait même oas en quelle année !et s'entretient à nouveau le avec le Premier ministre du Royaume-Uni, le travailliste Harold Wilson, pour lui expliquer le refus exprimé par la France de l'adhésion de son pays au Marché commun.

Son gouvernement est cette fois-ci marqué par la décision du général de Gaulle de retirer la France du commandement intégré de l'OTAN en , la création de la police nationale actuelle (en y incluant la préfecture de police de Paris) afin de centraliser au niveau de l'État la supervision et la coordination des moyens policiers, la mise en place progressive du plan Calcul visant à doter la France d'une industrie informatique indépendante et performante, le lancement du premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE), Le Redoutable, le .

Mais il doit surtout faire face à une opposition plus combative, un temps réunie derrière François Mitterrand qui, fort de son arrivée au second tour de la présidentielle, forme un contre-gouvernement le . La Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), qui rassemble à l'initiative de François Mitterrand les courants non-communistes depuis , dépose au printemps 1966 une motion de censure, défendue par Guy Mollet, contre le gouvernement[34] : l'opposition socialiste proteste en effet contre le retrait du commandement intégré de l'OTAN, décidé par de Gaulle en mars, Maurice Faure (du Rassemblement démocratique) déclarant alors « si chacun de nos alliés se comportait comme vous le faites et prenait les décisions que vous venez de décréter, cela ne signifierait rien d'autre que le retrait de toutes les forces américaines du continent européen[34]. »

Lors des élections législatives de , le Premier ministre s'engage personnellement dans la campagne et fait figure à cette occasion de véritable chef de la majorité et du mouvement politique gaulliste. Il réussit à maintenir l'unité de la coalition gouvernementale en faisant accepter à ses partenaires en le principe de la candidature unique dans chaque circonscription et de la coordination des actions de campagne par la création d'un « Comité d'action pour la e République » (dont il prend la présidence et chargé de distribuer les investitures), afin de couper court aux velléités des Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing ou des gaullistes de gauche de faire cavaliers seuls. Lui-même candidat pour la première fois, dans la seconde circonscription du Cantal, il se lance à partir du dans un « tour de France électoral » : il visite, entre autres et outre le Cantal, Nantes, le Lot (à deux reprises), le Jura, le Doubs, le Nord, Rambouillet, Sens, Fontainebleau, Nevers et Grenoble. Il débat avec les principales figures de l'opposition, dont François Mitterrand à Nevers le auquel il lance : « Il ne sert à rien de prétendre qu'on ne va pas revenir à la e République alors qu'on réunit les conditions qui, fatalement, nous y ramènent ». À Grenoble, il fait face de manière passionnée à Pierre Mendès France le et lui répond, lorsque son adversaire lui demande s'il sera tenu compte du résultat des législatives dans la formation du gouvernement en cas de victoire de la gauche, qu'il s'agit là d'une compétence du président de la République et que : « Je fais exprès de ne pas le savoir ». Il fait valoir qu'à titre personnel, il formerait un exécutif similaire en ne tenant compte qu'« un peu » des changements au Parlement. Mais, surtout, il commence à prendre en main la formation gaulliste, à introduire des personnes lui étant fidèles dans le jeu politique de la majorité et en modernisant ses cadres. Il initie ainsi la stratégie des « Jeunes loups » consistant à présenter des jeunes cadres, souvent énarques, dans des circonscriptions réputées être des fiefs de l'opposition dans le Centre et le Sud-Ouest : Jean Charbonnel (chargé d'organiser cette opération électorale) et Jacques Chirac en Corrèze, Jean-Pierre Dannaud et Bernard Pons dans le Lot[35], Pierre Mazeaud dans la Haute-Vienne ou Robert Poujade en Côte-d'Or.

Le scrutin marque néanmoins, après un premier tour qui laissait prévoir pourtant une nette victoire des gaullistes et de leurs alliés, un recul de la majorité, au profit de la gauche : la majorité n'est plus que de 244 députés (200 gaullistes, 42 Républicains indépendants et 2 divers droite) sur 486. Georges Pompidou, qui a été élu dès le premier tour dans la e circonscription du Cantal, présente sa démission de la tête du gouvernement le er avril 1967, mais est maintenu cinq jours plus tard par le général de Gaulle.

Quatrième gouvernement

Après cette victoire étriquée, Georges Pompidou tente de rafraîchir le gouvernement en y introduisant de nouvelles têtes (telles que le conseiller constitutionnel Edmond Michelet comme ministre d'État chargé de la Fonction publique, le gaulliste europhile Maurice Schumann ministre d'État à la Recherche scientifique et aux Questions atomiques et spatiales, le gaulliste de gauche et ancien socialiste Georges Gorse à l'Information ou le « Jeune loup » Jacques Chirac, que Pompidou surnomme vite « Mon bulldozer », comme secrétaire d'État à l'Emploi) ou en réussissant à mouvoir de leurs portefeuilles certains « barons » (l'éternel ministre de l'Intérieur des gouvernements précédents Roger Frey prend cette fois le poste de ministre d'État chargé des Relations avec le Parlement, et Louis Joxe abandonne la Réforme administrative qu'il détenait depuis 1962 pour la Justice). Mais Charles de Gaulle maintient dans leurs charges certains incontournables, même alors qu'ils ont été battus lors des législatives : Maurice Couve de Murville aux Affaires étrangères, André Malraux aux Affaires culturelles ou Pierre Messmer aux Armées. Il s'agit finalement d'un changement tout relatif : parmi les 29 ministres et secrétaires d'État, 8 n'étaient pas présents dans le précédent gouvernement et 5 ont changé d'attribution.

Mais surtout, Georges Pompidou concrétise sa prise de contrôle des partis gaullistes avec pour but d'en faire des machines électorales et d'attirer de nouvelles générations. Ainsi préside-t-il, lors des assises nationales de l'UNR à Lille du 24 au , à la fusion de cette dernière avec l'UDT, le rassemblement des gaullistes de gauche, pour former l'Union des démocrates pour la e République (UD-e), ce que Le Monde qualifie le lendemain de « gaullisme successoral ». Il place à la tête du mouvement gaulliste, comme secrétaire général, un des « Jeunes loups » tout juste élus en 1967, Robert Poujade (39 ans).

En ce qui concerne la gestion gouvernementale, il demande et obtient en de l'Assemblée nationale, et malgré une vive opposition à gauche mais aussi au sein même de la majorité (le ministre de l'Équipement et du Logement Edgard Pisani démissionne dès le lendemain de l'annonce en conseil des ministres de cette décision), de faire jouer l'article 38 de la Constitution et donc de pouvoir légiférer par ordonnances dans des domaines économiques et sociaux jusqu'au . Cette mesure vise notamment à préparer rapidement l'économie française à la suppression totale des barrières douanières intervenant au sein de la Communauté économique européenne (CEE) à compter de juillet, mais aussi à

régler le problème du déficit de la Sécurité sociale (c’est lui qui a commencé le démentèlement et la privatisation de la Sécu ! - et forcé les gens à payer des mutuelles privées)

Président de la République

. Sa première initiative en politique extérieure est de convoquer un sommet des chefs d'État des six membres de la Communauté économique européenne pour rompre l'isolement diplomatique de la France et donner une nouvelle dynamique à la construction européenne : c'est la relance de La Haye.  il se montre sincèrement europhile, énonçant le triptyque « achèvement, approfondissement et élargissement » qui sert de base à la politique de construction européenne par la suite[43].

Sur la scène internationale, Georges Pompidou continue la politique gaullienne d'indépendance tout en l'assouplissant, notamment à l'égard des États-Unis et

de la Grande-Bretagne dont il accepte l'entrée dans la Communauté économique européenne (CEE) dont De Gaulle n’avait jamais voulu. (visiblement en 1969)

Au niveau national, Georges Pompidou entend « moderniser » la France

À la suite de son discours de Chicago le , qu'il conclut en évoquant « les devoirs de solidarité qu'implique la sauvegarde de la maison des hommes », il crée le ministère de l'Environnement, confié à Robert Poujade, faisant de la France le deuxième pays dans le monde à avoir un ministère de ce type après le Royaume-Uni[46]. Il s'oppose aussi à l'abattage des arbres le long des routes.

Il favorise la modernisation de l'agriculture et de l'agro-industrie[47]. Dans le même temps, il lance les premiers labels et appellations d'origine.

Grandes étapes de sa présidence

 

Gouvernement Jacques Chaban-Delmas ( - )

    •  
  • 1973 :
    • Janvier : la CEE devient l'Europe des 9 (Allemagne, Belgique, Danemark, Pays-Bas, Irlande, Italie, France, Luxembourg, Royaume-Uni). La Norvège reste en dehors de la CEE à la suite du rejet par référendum de l'adhésion.
    • 3 janvier : la loi o 73-7 du modifie les statuts de la Banque de France. La fameuse « Loi Pompidou » qui a présidé à la somission du buget de la France aux diktats de la finance privée, de l’UE etc !

en même temps, ce n'était pas un psychopathe comme l'infâme Macron. Aspect littéraire et profondément humain de Pompidou :

Le 22 sept 1969 Affaire Russier, suite à question d’un journaliste après un long silence il cite un poème d’Eluard « ceux qui sont morts pour avoir aimé »

Œuvres :

Anthologie de la poésie française, éd. Hachette, 1961 avec en dernier chapitre, l’anthologie de l’anthologie, ses poèmes favoris, qui « le hantent »; rééd. avec la mention « Nouvelle Édition suivi d'un post-scriptum », Le Livre de poche o 2495, 1984.

 

26/06/2025

depuis il y a cinq ans un nouvel avatar du nazisme - lutte des classes plus psychpathologie du pouvoir - ni oubli ni pardon, il faut un nouveau procès de Nüremberg

encore une fois cette immonde censure du capitalisme totalitaire informatique !!! alors si cette vidéo reste vide allez la voir à ce lien :

https://odysee.com/@peaceandfreedom:e/never_forget_never_...

25/06/2025

La guerre de classe aura bien lieu

Une violente guerre des classes (classe dominante contre classes populaires + une partie de la classe moyenne), qui mobilisera dans la rue tous les salariés, les jeunes, les chômeurs, les retraités victimes du coup d'état social de Macron. On le sait : le nouveau gouvernement nous interdit de manifester : nasse autour de la manif. Fouille de chaque manifestant. Gazage. Mise en garde à vue. Métros fermés au début de la manif pour la rendre difficilement accessible. Peines de prison ferme : autant de méthodes de basse police indignes, profondément contraires au droit constitutionnel de manifester. Méthodes de basse police qui nous ont déjà empêchés de manifester contre la loi Khomri : et qui ont eu in fine la peau de notre belle mobilisation... !

Sans oublier les journaputes à la botte du pouvoir, déclarant en boucle que notre "mouvement est minoritaire". Soit une très grande violence, une très grande brutalité sociale, qui nous attend au cours des prochains mois. Où le fait d'être majoritaires dans l’opinion ne suffira pas à nous donner raison.

Quoiqu'il arrive, on assistera au sacre de la question sociale, question numéro une dans les têtes et dans les coeurs. Impossible de parler d'autre chose !

Les gens ne comprennent pas que, dans leur intérêt bien compris, ils peuvent encore éviter cette guerre profondément inégale du petit Poucet salarié contre l'Ogre capitaliste. Dites-vous bien ceci : les salariés qui perdront leur emploi, grâce à une nouvelle législation Macron facilitant les licenciements, n'en retrouveront plus jamais. Basculeront pour toujours dans le chômage et la pauvreté eux et leur famille. L’inflation explosera, laminant le pouvoir d’achat des salariés, comme le montre le prix d’un litre d’essence à 2, 20 euros.

Le Peuple est plus conscientisé qu'on ne croit. Il veut son émancipation. Et pas la vie de larmes qui l'attend. Il est le nombre immense qui ne connait pas sa force, aveuglé par des médias minoritaires et une poignée d'hommes politiques au seul service du capital.

Le Peuple est un combat, et la Révolution qui se prépare n’a pas d’équivalent dans l’Histoire. le Peuple est une lutte souterraine, méprisée des beaux esprits « diplômés du Supérieur », ignorant superbement la France populaire. Il refera l'effort des grands jours anciens. Nous nous battrons jusqu’au bout comme des chiens.

 

19/06/2025

Pompidou revisité

il y a beaucoup de choses des années 50 des années Gaullistes, des années Mitterandistes (dont on sait maintenant qu'il était proche de la cagoule et des mouvement fascistes des années 30, puis a travaillé pour Pétain, avant sentant le vent tourner de se faire paser pour Résistant, et qui fut plus tard le grand assassin et fossoyeur de la gauche et des luttes socialistes), des années anti-tabac (dont on comprend maintenant que c'était une grande psy-op ayant pour but de voir si on pouvait par la peur, la propagande obsédante, et la culpabilisation, transformer les gens, en esclaves et en perroquets bien soumis, ce qui allait servir pour le Covid, et le Covid pour le "Great Reset". que donc on ne comprend que maintenant. On comprend donc aussi des mesures qui n'étaient que des préparation, des premières étapes en vue d'une stratégie planétaire idéologique à long terme.

Ainsi les mesures de Pompidou (ex-directeur de la banque Rothschild ...)
En tant qu'homme Pompidou était non seulement très cultivé, littéraire, mais profondément humain, mais ça n'empêche pas, la preuve !

Georges Pompidou a préparé la France à la mise sous tutelle du Grand Capital international ….

Il est nommé maître des requêtes honoraire au Conseil d'État en 1946 et demeure un collaborateur du général de Gaulle pendant la « traversée du désert » de celui-ci, tout en assurant les fonctions de directeur général de la banque Rothschild. En 1958, il est nommé directeur de cabinet du général, appelé à la présidence du Conseil, et participe à l'élaboration de la Constitution de la e République. (laquelle on ne sait pas !) De 1959 à 1962, il est membre du Conseil constitutionnel.

En 1962, Charles de Gaulle, président de la République, le nomme Premier ministre, fonction qu'il exerce durant plus de six ans, soit le plus long passage à Matignon de la e République. Souhaitant moderniser le pays et notamment son industrie, il met en place la politique d'aménagement du territoire (création de la DATAR, projet de nouvel aéroport international « Paris Nord », premier plan neige, développement du réseau autoroutier, ), et lance des projets comme le plan Calcul et le Concorde. Par ailleurs, il réinstaure la police nationale et crée l'ANPE. Lors de la crise de Mai 68, il conduit des négociations qui aboutissent aux accords de Grenelle ; après la victoire du parti gaulliste aux législatives qui suivent, il est remplacé par Maurice Couve de Murville à la tête du gouvernement. Il se met alors « en réserve de la République » et siège comme député du Cantal. Avant le référendum constitutionnel de 1969, il fait part de son souhait de se présenter à une élection présidentielle à venir.

À la suite de la démission du président de Gaulle consécutive à l'échec du référendum, il se porte candidat à l’élection présidentielle anticipée : il est élu président de la République avec 58,21 % des suffrages exprimés au second tour, face au président par intérim, le centriste Alain Poher. Étant le premier à incarner la e République après le départ de son fondateur, il poursuit la présidentialisation du régime en continuateur du gaullisme. Il nomme Premier ministre Jacques Chaban-Delmas mais, peu enthousiaste envers son désir de « Nouvelle société », il l'évince trois ans plus tard, le remplaçant par Pierre Messmer, plus conservateur. Il gouverne avec la majorité gaulliste acquise en 1968 et renouvelée en 1973.

Dans le contexte de la forte croissance des dernières années des Trente Glorieuses, Georges Pompidou continue sa politique de modernisation, symbolisée par l'utilisation présidentielle du Concorde, la naissance de grands groupes industriels et le lancement du projet de train à grande vitesse (TGV). L'État investit fortement dans les secteurs de l'automobile, l'agroalimentaire, la sidérurgie, les télécommunications, le nucléaire ou encore l'aéronautique et l'aérospatial. Il crée également le SMIC et le ministère de l'Environnement. Sa politique étrangère, pragmatique bien qu'inscrite dans le principe gaulliste d'indépendance de la France, est marquée par un réchauffement des rapports avec les États-Unis de Nixon, ainsi que par d'étroites relations avec l'URSS de Brejnev, par le lancement du Serpent monétaire européen et par la relance de la construction européenne, par l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE, idée à laquelle s'opposait son prédécesseur à l’Élysée.

Bien qu'affaibli par un cancer caché aux Français, il continue d'exercer ses fonctions jusqu'à sa mort, qui intervient deux ans avant la fin de son mandat. Il est le quatrième président français dont le mandat est interrompu par la mort — après Sadi Carnot, Félix Faure et Paul Doumer — et le seul sous la e République. Après un nouvel intérim d’Alain Poher et une élection présidentielle anticipée, ses ministres Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac deviennent respectivement président de la République et Premier ministre.

Passionné d'art contemporain, son nom demeure connu mondialement pour le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, dont il a lancé la création, qui est inauguré en 1977 et qui répand ensuite ce nom avec ses antennes de Metz, de Malaga, de Bruxelles, de Shanghai, de Séoul et de Médine. Un musée Georges-Pompidou lui est également consacré dans sa ville natale.

Le patronyme occitan Pompidor [pɔm.pi.ˈdu] (francisé en Pompidou) désigne celui « qui est originaire du Pompidou », nom porté par plusieurs écarts dans la région, notamment à Glénat (Cantal), dont un hameau est sans doute le berceau de la famille de Georges Pompidou, mais aussi à Soturac (Lot), Millau (Aveyron), ainsi que plusieurs lieux en Corrèze, et la commune du Pompidou en Lozère[1]. Le toponyme désignerait un palier ou un petit plateau, une hauteur au sommet aplati, formé sur le verbe pompir (« frapper du pied ») avec le suffixe -idor (souvent francisé en -idou)[2]. On trouve aussi des formes différentes avec le suffixe -ador, comme Pompadour en Limousin[3].

Georges Jean-Raymond Pompidou est le fils de Léon Pompidou (1887-1969), instituteur puis professeur d'espagnol et concepteur d'un dictionnaire bilingue, conseiller municipal à Albi[4],[5],[6], décoré de la Légion d'honneur, et de Marie-Louise Chavagnac (1886-1945), institutrice. Sa sœur cadette, Madeleine Pompidou (1920-2014)[7], agrégée de lettres classiques, épouse en 1946 Henri Domerg (1922-2015), agrégé de grammaire et inspecteur général de l'Instruction publique

Années de formation

Il commence sa scolarité à Albi, où son père a été nommé[12]. Jeune homme dilettante mais élève brillant, il obtient le premier prix de version grecque au concours général en 1927[13]. Après avoir passé son baccalauréat au lycée Lapérouse d'Albi, il étudie en classes préparatoires littéraires au lycée Pierre-de-Fermat de Toulouse, puis à Paris au lycée Louis-le-Grand aux côtés de Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire. Hostile à l'Action française, il milite à la LAURS (faisant parfois le coup de poing avec des militants de la droite nationaliste

Admis en 1931, avec le rang de 8e ex æquo[14] à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, il est reçu premier à l’agrégation de lettres en 1934[15].

Carrière de professeur

À partir de 1935, il enseigne comme professeur de français, latin et grec en classe de troisième au lycée Saint-Charles de Marseille. En 1938, il est nommé à Paris au lycée Henri-IV[18], où il est chargé de classes de lettres supérieures et de préparation à l'École coloniale.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé en 1940, au régiment d'infanterie alpine. Parlant allemand, il est nommé officier de renseignement dans son régiment qui opère en Allemagne, en Alsace, en Bretagne et enfin lors des combats de la Somme. Il est décoré de la Croix de guerre en même temps que son régiment à cette occasion. Le jeune lieutenant est démobilisé après la bataille de France et revient alors donner ses cours d'hypokhâgne au lycée Henri-IV[19].

Pendant l'Occupation, se tenant à l'écart de tout engagement, il travaille à l’édition critique de Britannicus[20] et envisage d'écrire des scénarios.

Parcours politique

Libération

À la Libération, il est professeur d'hypokhâgne (professeur de classes préparatoires littéraires) au lycée Henri-IV.

Il obtient, en , par le biais d'un ami gaulliste, René Brouillet (qu'il a connu à l'École normale supérieure[21]), un poste de chargé de mission pour l'Éducation nationale au cabinet du général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française dont il devient progressivement un homme de confiance.

Après le départ du général de Gaulle en , il entre, avec l'appui d'un ami, René Fillon,

à la banque Rothschild en 1954 ; il occupe ce poste jusqu'en 1958.

Restant en bons termes avec le général, il ne semble plus faire de politique et mène une vie culturelle riche.

Débuts sous la e République et la présidence de Charles de Gaulle

Premier ministre

Après le référendum du 8 avril 1962 approuvant les accords d'Évian, il est nommé Premier ministre le . C'est un quasi-inconnu que nomme le général de Gaulle pour succéder à Michel Debré. Sa carrière faillit s'interrompre quand, à l'été 1962, il mit sa démission en jeu pour obtenir du général de Gaulle la grâce du général Jouhaud, l'un des putschistes d'Alger, qui aurait dû être fusillé après sa condamnation à mort[25].

Malgré quelques secousses (grèves des mineurs en 1963, dissolutions et référendum), Georges Pompidou exerce en pleine période des Trente Glorieuses, caractérisée par une forte croissance économique, et reste, aux yeux d'une partie des Français, le symbole du renouveau et de la modernisation de la France des années 1960. Son nom est lié, au XXIe siècle, à l'industrialisation du pays[26].

 

Deuxième gouvernement

traité de l'Élysée le (Georges Pompidou est assis à la gauche de Charles de Gaulle).

Les élections législatives anticipées qui font suite à la dissolution et au référendum, les 18 et , marquent une importante victoire pour la majorité[28], avec 233 sièges sur 482 pour les gaullistes de l'UNR-UDT et 35 pour leurs alliés Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing, représentants de la tendance libérale (au sens économique). Pompidou forme alors son deuxième gouvernement, le , qui dure jusqu'en 1966. Celui-ci a une composition semblable au premier.

Georges Pompidou se positionne alors progressivement comme le dauphin potentiel du général de Gaulle, et multiplie les déplacements seul à l'étranger (en dehors des fois où il accompagne le président de la République) : en Turquie du 15 au , au Japon du 6 au , en Suède du 7 au suivant, au Pakistan et en Inde du 5 au . Il visite également les futurs sites du centre d'expérimentation nucléaire du Pacifique sur les atolls de Mururoa et Fangataufa en Polynésie française, du 25 au . Du 17 au , conformément à l'article 21 de la Constitution, il remplace de Gaulle, hospitalisé alors pour une opération de la prostate, pour présider les conseils des ministres. Fidèle du président, il défend avec véhémence les institutions de la Cinquième République face à ses opposants dont François Mitterrand, auquel il répond notamment lors d'une séance houleuse à l'Assemblée nationale le  : « Vous restez profondément fidèle à la conception de la e République qui mettait la totalité des pouvoirs dans l'Assemblée nationale et faisait du pouvoir exécutif une simple délégation consentie, pour un moment, par les groupes de l'Assemblée à un rassemblement hétérogène et passager baptisé « gouvernement ». L'événement a glissé sur vous sans laisser sa trace et, pourtant, il est jalonné par les désastres et quelquefois les déshonneurs que nous a valus l'incapacité fondamentale à laquelle on se condamne en prétendant fonder l'État et la politique de la France sur les divisions », qu'« il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Sur les rives paisibles de l'opposition, comme les émigrés de l'Ancien Régime sur les rivages de l'Angleterre » ou encore que « l'avenir n'est pas à vous [l'opposition]. L'avenir n'est pas aux fantômes »[29].

La politique de son gouvernement est tout d'abord marquée par le développement de l'aménagement du territoire et des grands équipements directement planifiés par l'État, avec la création le de la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR), de la politique des métropoles d'équilibre et de la Mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon (dite Mission Racine) la même année[30] ; le lancement en 1964 du projet de construction d'un nouvel aéroport international en région parisienne à Roissy-en-France baptisé « Paris Nord » ; la création toujours en 1964 des préfets de région ; la décision (appliquée en 1968) de réorganiser l'Île-de-France avec l'éclatement des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise en sept nouveaux départements (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d'Oise) ; le « plan neige » de 1965 ; la définition de la politique des villes nouvelles ou encore l'essor du réseau autoroutier dont la longueur quadruple en deux ans, passant de 126  en 1958 à 658  en 1965[31]. La France est également en plein essor industriel, l’indice de la production industrielle (base 100 fixée en 1959) s'établissant à 140 en 1965, avec notamment le lancement du premier satellite français, Astérix, le , symbole de l'entrée du pays dans le cercle des puissances spatiales[32]. Sur le plan économique et financier, que Georges Pompidou considère comme faisant partie de son « domaine réservé » de Premier ministre, cette période est marquée par un retour à la stabilité financière et monétaire, avec le passage d'une balance des paiements déficitaire de 275 millions de dollars américains en 1958 à un excédent de 5 milliards en 1965, et la dette extérieure est ramenée de 2,9 milliards de dollars en 1959 à 500 millions en 1965.

Quatrième gouvernement

En ce qui concerne la gestion gouvernementale, il demande et obtient en de l'Assemblée nationale, et malgré une vive opposition à gauche mais aussi au sein même de la majorité (le ministre de l'Équipement et du Logement Edgard Pisani démissionne dès le lendemain de l'annonce en conseil des ministres de cette décision), de faire jouer l'article 38 de la Constitution et donc de pouvoir légiférer par ordonnances dans des domaines économiques et sociaux jusqu'au . Cette mesure vise notamment à préparer rapidement l'économie française à la suppression totale des barrières douanières intervenant au sein de la Communauté économique européenne (CEE) à compter de juillet, mais aussi à

régler le problème du déficit de la Sécurité sociale (c’est lui qui a commencé le démentèlement et la privatisation de la Sécu ! - et forcé les gens à payer des mutuelles privées) et celui de la participation des salariés au capital de leur entreprise, thème cher tant au général de Gaulle qu'aux gaullistes de gauche : ceux-ci critiquent vivement le conservatisme du Premier ministre en matière sociale. Les ordonnances permettent alors la création de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) afin de prévenir le retour du chômage en France (il touche à cette époque 430 000 personnes, soit 2 % de la population active), de rendre obligatoire la participation des salariés aux résultats dans les entreprises de plus de 100 salariés ou encore une réforme de la Sécurité sociale (création de trois caisses à la gestion autonome à l'exception d'une trésorerie unifiée et directement supervisée par le gouvernement : Caisse nationale d'assurance maladie CNAM, la Caisse nationale d’assurance vieillesse CNAV et la Caisse nationale des allocations familiales CNAF). Quoi qu'il en soit, ce « passage en force » entraîne le dépôt le par les députés communistes d'une motion de censure qui n'est rejetée qu'à huit voix près (236 pour, la majorité absolue étant fixée à 244), et une grève générale contre les pouvoirs spéciaux est organisée le . Les cantonales de confirment l'avancée opérée par la gauche dans l'électorat.

Crise de Mai 68 et démission

Mais le quatrième gouvernement Pompidou est surtout marqué par les événements de Mai 68. Rentré précipitamment d'un voyage officiel en Afghanistan du fait de l'aggravation de la situation le 11 mai, Georges Pompidou s'affirme comme un partisan de l'apaisement, de la négociation avec les syndicats et gère directement la crise en se substituant, avec le président, au ministre de l'Intérieur Christian Fouchet. Il décide ainsi seul de la réouverture de la Sorbonne le 11 mai, prend toutes les décisions avec ses principaux collaborateurs (Jacques Chirac, Pierre Juillet, Édouard Balladur et Michel Jobert) durant l'absence du général de Gaulle, en voyage en Roumanie du 14 au 18 puis à la suite de sa « disparition » de 24 heures à Baden-Baden du 29 au (Pompidou n'aura été informé du départ du général qu'à la dernière minute, vers 11 heures du matin le 29, et apprend que le gouvernement a perdu sa trace à 14  30 le même jour), prend l'intérim du ministère de l'Éducation nationale le 25 à la suite de la démission d'Alain Peyrefitte et ouvre le même jour des négociations avec les syndicats — avec l'aide de son secrétaire d'État à l'Emploi Jacques Chirac — pour aboutir aux accords de Grenelle le 27.

Après le retour à Paris de Charles de Gaulle le 30 mai, il lui présente sa démission, considérant le fait que le président ait pris contact avec l'armée (le général Jacques Massu à Baden-Baden) sans l'avertir (alors que le Premier ministre est « responsable de la Défense nationale » selon l'article 21 de la Constitution) comme un désaveu personnel, mais le chef de l'État la refuse. La solution défendue depuis plusieurs jours par Pompidou pour sortir de la crise s'impose alors au général : la dissolution de l'Assemblée nationale et l'ajournement du référendum sur l'université que de Gaulle souhaitait organiser depuis le . En attendant les élections législatives anticipées des 23 et , Pompidou remanie en profondeur son gouvernement. Tous ses membres, sauf André Malraux, se présentent dans une circonscription aux législatives. Le Premier ministre est sorti renforcé de la crise[36] et des élections législatives qui sont marquées par un véritable raz-de-marée gaulliste : l'Union pour la défense de la République (UDR), nouveau nom du parti gaulliste, obtient à elle seule la majorité absolue avec 294 sièges sur 485, une première en France, et en tout, la majorité dispose de 367 députés, tandis que de nombreuses personnalités de l'opposition sont battues, dont Pierre Mendès France. Pompidou entretient ensuite des relations de plus en plus tendues avec Charles de Gaulle et se montre réservé face à certains grands projets du chef de l'État tel que le référendum sur la participation. Il présente une nouvelle fois sa démission, comme le veut la tradition, après le résultat des législatives le er juillet 1968 mais de Gaulle fait mine dans un premier temps de la refuser tout en confirmant cinq jours plus tard le départ de Pompidou. Celui-ci est officiel le , le président de la République écrivant à son ancien chef de gouvernement en acceptant sa démission qu'il doit « se sentir prêt à accomplir toute mission et à assurer tout mandat qui pourrait un jour lui être confié par la nation ». Il est remplacé le même jour par Maurice Couve de Murville[37]. Étant resté à Matignon plus de six ans, Georges Pompidou est en 2024 le Premier ministre français resté le plus longtemps en fonction sous un régime républicain[38].

« En réserve de la République »

Conseiller municipal de Cajarc (Lot) depuis 1965, élu député du Cantal au premier tour le avec 80 % des suffrages exprimés, Georges Pompidou siège alors pour la première fois réellement à l'Assemblée nationale où il prend la présidence d'honneur du groupe UDR, mais se tient à l'écart des travaux parlementaires, alors que les gaullistes de gauche ont pris l'ascendant au sein du gouvernement[39].

Lorsque Georges Pompidou, lors d'un voyage à Rome en , est interrogé sur la façon dont il voit son avenir, il répond : « Ce n'est un mystère pour personne que je serai candidat à une élection à la présidence de la République quand il y en aura une, mais je ne suis pas du tout pressé »[40]. Cet « appel de Rome » lui vaut les critiques de nombreuses personnalités gaullistes et est considéré comme un facteur de l'échec du référendum de 1969, les Français ayant perçu une alternative au général de Gaulle. Son amitié avec Louis Vallon, déjà malmenée par leurs divergences sur la participation, n'y survit pas.

C'est aussi à cette époque post-68 qu'éclate l'affaire Marković (le garde du corps d'Alain Delon assassiné) où l'on tente de compromettre [qui ? Pour empêcher son élection à la tête de l’État, pour quelles raisons?]sa femme en faisant circuler des rumeurs à son sujet (on parle de photos d'orgies où Claude Pompidou, sa femme, figurerait, photos qui se sont révélées être des faux grossiers). Blessé à l'extrême, il reproche à l’Élysée de ne pas l'avoir averti, et surtout à René Capitant, alors Garde des Sceaux, d'avoir laissé cette rumeur déshonorante, basée sur les paroles d'un voyou, se propager. C'est le point de rupture définitif entre le Général et Pompidou.

Élection présidentielle de 1969

Article connexe : Élection présidentielle française de 1969.

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Après l'échec du référendum d'avril 1969, le général de Gaulle démissionne de ses fonctions et une élection présidentielle anticipée est organisée.

Georges Pompidou se déclare candidat le [41]. Il obtient aussitôt le ralliement de l'UDR. Seule une partie des gaullistes de gauche, derrière René Capitant (qui envisage même un moment de se présenter) et Louis Vallon, ne le soutiennent pas. Ce dernier sera ensuite exclu de l'UDR pour avoir publié après l'élection un virulent pamphlet contre Pompidou, L'Anti-de Gaulle.

Valéry Giscard d'Estaing, dirigeant de la Fédération nationale des républicains indépendants, cherche à susciter la candidature d'Antoine Pinay, qui se récuse, puis rencontre Alain Poher, avant de rallier Georges Pompidou le . Ayant ainsi reconstitué l'ancienne majorité, l’ancien Premier ministre du Général s'attache à réaliser une ouverture en direction des centristes : René Pleven, Joseph Fontanet et Jacques Duhamel répondent à son appel.

 

Président de la République

Georges Pompidou est investi président de la République vaguement à un moment donné de l’année 1969 probablement [42]. Le même jour (sic!!), il nomme Jacques Chaban-Delmas comme Premier ministre, fonction que celui-ci occupe jusqu'au  ; Pierre Messmer est ensuite chef du gouvernement jusqu'au . Sa première initiative en politique extérieure est de convoquer un sommet des chefs d'État des six membres de la Communauté économique européenne pour rompre l'isolement diplomatique de la France et donner une nouvelle dynamique à la construction européenne : c'est la relance de La Haye. Si la défense des intérêts nationaux de la France est prioritaire, il se montre sincèrement europhile, énonçant le triptyque « achèvement, approfondissement et élargissement » qui sert de base à la politique de construction européenne par la suite[43].

Sur la scène internationale, Georges Pompidou continue la politique gaullienne d'indépendance tout en l'assouplissant, notamment à l'égard des États-Unis et

de la Grande-Bretagne dont il accepte l'entrée dans la Communauté économique européenne (CEE) dont De Gaulle n’avait jamais voulu. (visiblement en 1969)

Au niveau national, Georges Pompidou entend « moderniser » la France. Il continue la modernisation économique et l'industrialisation (avec le lancement ou la concrétisation de grands projets français ou européens, tels le consortium Airbus ou le TGV), tout en devant faire face à des conflits sociaux et aux premiers contrecoups du choc pétrolier de 1973.

Amoureux de l'automobile, il soutient son développement déjà largement entamé dans les années 1960. Il s'attarde longuement au Salon de l'automobile et héroïse la victoire de Matra aux 24 Heures du Mans 1972[45]. Son nom est associé à la voie Georges-Pompidou sur la berge droite de la Seine inaugurée en 1967 et il fait accélérer la réalisation du boulevard périphérique qui est achevé en 1973. C'est cependant à tort qu'on lui attribue généralement la paternité du plan autoroutier pour Paris qui a principalement été conçu par les services techniques, les architectes et urbanistes de la ville de Paris.

Toutefois, devant la progression des accidents de la route, il crée le Comité interministériel de la sécurité routière[45]. Sa vision est souvent résumée à la formule « Il faut adapter la ville à l'automobile » alors qu'il déclarait en fait le , de manière plus nuancée : « La voiture existe, il faut s'en accommoder et il s'agit d'adapter Paris à la fois à la vie des Parisiens et aux nécessités de l'automobile à condition que les automobilistes veuillent bien se discipliner »[45].

À la suite de son discours de Chicago le , qu'il conclut en évoquant « les devoirs de solidarité qu'implique la sauvegarde de la maison des hommes », il crée le ministère de l'Environnement, confié à Robert Poujade, faisant de la France le deuxième pays dans le monde à avoir un ministère de ce type après le Royaume-Uni[46]. Il s'oppose aussi à l'abattage des arbres le long des routes.

Il favorise la modernisation de l'agriculture et de l'agro-industrie[47]. Dans le même temps, il lance les premiers labels et appellations d'origine.

Saisi en référé par l'avocat René Floriot représentant le président Pompidou, le Tribunal de grande instance de Paris a, en 1970, interdit au journal L'Express de publier une publicité utilisant l'image du président de la République. La photo prise pendant les vacances présidentielles en Bretagne montrait Georges Pompidou à bord d'un bateau équipé d'un moteur de marque Mercury, commanditaire de la publicité[réf. nécessaire].

Le , lors d'une conférence à l'Institut d'études politiques de Paris, Georges Pompidou cite Charles Maurras en affirmant : « quelqu'un qui n'a jamais été mon maître à penser, tant s'en faut, Charles Maurras a, dans Kiel et Tanger, dès 1910, prévu le monde actuel »[48],[49].

Grandes étapes de sa présidence

Gouvernement Jacques Chaban-Delmas ( - )

  • 1969 :
    •  : Chaban-Delmas présente son programme « la nouvelle société » reposant sur l'élargissement des libertés publiques, la participation dans les entreprises, l'accroissement des pouvoirs régionaux et le développement de la solidarité.
    • 8 août : dévaluation du franc de 12,5 %.
    • 16 septembre : dans son discours de politique générale, le Premier ministre, Jacques Chaban-Delmas, exprime le souhait d'organiser une compétition véritable entre les deux chaînes de télévision de l'ORTF ; ce discours se traduit par la création de deux unités autonomes d’information puis par deux directions distinctes.
    • décembre : loi sur l'actionnariat ouvrier chez Renault[50], inauguration de la première ligne de RER (Nation-Boissy Saint-Léger), abandon par la France de la filière graphite-gaz pour la filière nucléaire.
    • 15 décembre : passionné par la culture et l'art, Georges Pompidou annonce la création d'un centre d'art contemporain à Paris, qui porte aujourd'hui le nom de Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou.
  • 1970 :
    • 7 janvier : loi instituant le SMIC à la place du SMIG.
    • février : visite officielle aux États-Unis[51].
    • 28 février : discours de Chicago considéré comme celui fondateur sur l'environnement[52].
    • 4 juin : loi « anticasseurs »[53].
    • 2 juillet : déclaration de Georges Pompidou à propos de l'ORTF selon lequel l’« information doit être libre… indépendante… et impartiale ». Il rappelle aux journalistes de l’ORTF que leur parole « engage la France ».
    • 17 juillet :
    • pour contrecarrer les enquêtes journalistiques de plus en plus pressantes autour de sa santé (voir infra), Pompidou fait voter la loi instituant l'article 9 du Code civil qui garantit à chacun le « droit au respect de sa vie privée » [54] et de nouveaux articles du Code de procédure pénale punissant les atteintes à ce droit.
    • Fusion des trois constructeurs aéronautiques publics français (Sud-Aviation, Nord-Aviation et SEREB) pour former la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS ou « Aérospatiale »). Celle-ci s'associe la même année avec l'allemand Deutsche Airbus pour créer le consortium (sous forme de GIE) Airbus.
    • 9 novembre : décès du général de Gaulle à Colombey les Deux Églises. Pompidou s'adresse aux Français et commence son discours magistralement : « Le général de Gaulle est mort. La France est veuve. » Cérémonie à Notre-Dame de Paris en présence de nombreux chefs d'État.
  • 1971 :
    • janvier : remaniement ministériel
    • 23 juin : les six pays membres de la Communauté économique européenne (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, France, Luxembourg) acceptent l'adhésion du Royaume-Uni.
    • 23 novembre : grâce présidentielle accordée au fugitif Paul Touvier. Cette mesure déclenche une tempête. Pompidou se justifie, lors d'une conférence de presse le , en citant, au détour de ses explications[55], une expression (« les Français ne s'aimaient pas »), qui avait par ailleurs été utilisée en 1916 par Charles Maurras dans le titre d'un de ses livres, Quand les Français ne s'aimaient pas, dans un contexte totalement différent.

Gouvernements Pierre Messmer ( - )

Maurice Tournade.

    • 12 juin : l'horloger Lip dépose son bilan. L'usine de Besançon est occupée.
    • 25 août : rassemblement à La Cavalerie de 80 000 personnes[58] organisé par les Paysans-travailleurs contre l'extension du camp militaire du Larzac.
    • 17 octobre : premier choc pétrolier causé par la décision des pays de l'OPEP d'augmenter considérablement le prix du pétrole brut et de frapper d'embargo les alliés d'Israël à la suite du déclenchement de la guerre du Kippour. La France, non concernée par l'embargo, se rend compte de sa dépendance énergétique.
    • 24 octobre : ajournement de la réforme du quinquennat.
    • 4 décembre : un journaliste du Canard enchaîné découvre des agents des renseignements généraux déguisés en plombiers en train de placer des micros dans leurs nouveaux locaux.
    • 20 décembre : adoption de la loi Royer limitant l'ouverture des grandes surfaces.
    • 22 décembre : les pays arabes diminuent de 25 % les exportations de pétrole et augmentent le prix du baril de 17 %. Le prix du baril brut de pétrole passe de 5,092  à 11,651 . La facture française passera de 17 à 123 milliards de francs.
    • fin décembre : la France compte 421 000 chômeurs (2,7 % de la population active). (suite à quoi Pompidou dit qu'il n'en dors plus la nuit, que dirait-il maintenant !
  • 1974 :

Avant son élection à la présidence de la République, Georges Pompidou se plaint de fatigues et de maux de tête, puis de saignements de nez et d'états grippaux. Des examens révèlent qu’il est atteint par la maladie de Waldenström.

À partir de début 1973, la maladie et ses traitements rendent son visage très gonflé et ralentissent sa démarche[60]. Son changement d’apparence surprend lors de ses entretiens avec des dirigeants étrangers, notamment en avec Léonid Brejnev et en avec Richard Nixon. Malgré les pressions, la presse française évoque la santé du président[61]. Il se consacre alors surtout à la politique étrangère, limite ses déplacements et délègue de plus en plus, notamment au secrétaire général de la présidence de la République, Édouard Balladur[62],[63].

Alors que les rumeurs sur son état de santé se multiplient, la communication de l'Élysée se veut rassurante. De simples « grippes » sont évoquées[60]. Lors d'une conférence de presse, Georges Pompidou annonce même qu'il envisage de briguer un second mandat en 1976[64]. Les hypothèses sur une démission anticipée du président se renforcent[61],[65]. Un communiqué du fait état d'une « lésion bénigne d'origine vasculaire, située dans la région ano-rectale, et hyperalgique par intermittence », la maladie de Waldenström étant caractérisée par des hémorragies importantes[66].

Georges Pompidou meurt finalement dans son appartement parisien du deuxième étage de l'hôtel d'Hesselin, au 24 quai de Béthune sur l'île Saint-Louis, le à 21  à l'âge de 62 ans[67]. Sa mort est annoncée le soir même[68].

par la suite pendant une semaine la RADIO ne diffusa que de la musique classique

Après une cérémonie en l'église Saint-Louis-en-l'Île, il est inhumé le à Orvilliers, dans la plus stricte intimité (seulement une vingtaine de personnes) et un grand dépouillement, sans fleurs, ni couronnes, ni monument funéraire. Une simple dalle de pierre est mise en place, comme il l'a souhaité dans son testament rédigé Dieu sait quand, c'est censuré par la wikipédia ses obsèques sont célébrées à la cathédrale Notre-Dame de Paris, lors d'une cérémonie présidée par l'archevêque de Paris, le cardinal François Marty, en la présence d'une cinquantaine de chefs d'État[69],[70].

Orvilliers où le couple possédait une maison de campagne.

Une polémique se développe ensuite au sujet du secret tenu autour de sa maladie, et la classe politique « convient » alors que les futurs présidents de la République devront rendre compte de leur état de santé (François Mitterrand, qui s'était engagé durant sa campagne de 1981 à publier des bulletins de santé réguliers, dissimulera lui aussi, après son accession au pouvoir, la gravité de la maladie dont il souffrait)[6

De nombreuses voies de circulation et établissements scolaires ont été baptisés au nom de Georges Pompidou, en France et dans d'autres pays. En , 537 lieux sont baptisés du nom de l'ancien président (places, rues, )[78]. Le parc Georges-Pompidou est un espace vert de six hectares, situé dans le secteur 4 de Grenoble.

Le centre d'art contemporain parisien qu'il avait annoncé dès 1969 est construit sous la présidence de son successeur Valéry Giscard d'Estaing et inauguré en 1977, sous le nom de Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, plus couramment « centre Georges-Pompidou » ou « centre Pompidou ». Son patronyme est repris pour les différentes antennes du centre à travers le monde : le Centre Pompidou-Metz en 2010, le Centre Pompidou Málaga en 2015, le Centre Pompidou West Bund Museum de Shanghai en 2019, le Kanal - Centre Pompidou de Bruxelles en 2024, le Centre Pompidou Hanwha Séoul prévu pour 2025 et le Centre Pompidou Al-Ula annoncé pour 2027. Le nom de l'ancien président est également donné à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, ouvert en 2000. En 2025, la bibliothèque du Conseil d'Etat est renommée en son hommage[79].

Trente-cinq ans après sa mort, en , un sondage BVA indique que 74 % des Français jugent favorablement son action à la présidence de la République, moins que Charles de Gaulle, mais plus que les autres présidents de la e République[80] Le village natal de Georges Pompidou, Montboudif, a reçu pendant de longues années et jusqu'en 1995, six mois avant sa mort en , la visite de François Mitterrand. Selon le sénateur Michel Charasse, « je le déposais devant la mairie-école et il me demandait de le laisser, se souvient le sénateur, quand il revenait au bout d'un quart d'heure il se contentait de dire : « Quand même quel destin extraordinaire »[81]. Montboudif accueille un musée à sa mémoire depuis le trentième anniversaire de son élection, en 1999[82].

Les papiers personnels de Georges Pompidou sont conservés aux Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 555AP[71].

Une sculpture de Victor Vasarely, nommée Hommage à Georges Pompidou, se situe au centre Georges Pompidou. L'original de la sculpture est au musée Georges-Pompidou de Montboudif[82]

Bibliographie

Ouvrages généraux

Filmographie

Personnage secondaire

Le 22 sept 1969 Affaire Russier, suite à question d’un journaliste après un long silence il cite un poème d’Eluard « ceux qui sont morts pour avoir aimé »

Œuvres :

Anthologie de la poésie française, éd. Hachette, 1961 avec en dernier chapitre, l’anthologie de l’anthologie, ses poèmes favoris, qui « le hantent »; rééd. avec la mention « Nouvelle Édition suivi d'un post-scriptum », Le Livre de poche o 2495, 1984.

 

28/05/2025

NI OUBLI NI PARDON

 

09/04/2025

Dieudonné, le courage tranquille (et avec le sourire, tout le monde ne peut pas en dire autant !) surtout pas le "Eric" !

Et pourtant quelle époque !  Même Béranger, qui était la bête noire de Charles X et de l'Eglise catholique d'alors (https://fr.wikisource.org/wiki/Proc%C3%A8s_faits_aux_chansons_de_P.-J._de_B%C3%A9ranger/Premier_proc%C3%A8s et https://fr.wikisource.org/wiki/Proc%C3%A8s_faits_aux_chan... ) , ne subissait pas une censure aussi systématique, obsessionnelle et  haineuse

https://www.findclip.net/video/5CnUF58ziRU/dieudonn.html

ci-dessus le lien, vidéo à télécharger et conserver précieusement, et à diffuser - faites tourner ! - un max.

résistance du peuple ! devant la haine des chiens de garde du grand capital et ses hôtels de luxe.

et qui qu'en dise Dieudo, et aussi les journaputes de la caste au pouvoir VIVE Etienne Chouard ! le plus grand penseur politique français et l'esprit le plus intègre (trop même !) et les plus pénétrant de notre époque.

 

vidéo (par lien libre)  https://ru-clip.net/video/cjyGiqrTK7A/dieudonn%C3%A9-le-p...

"le retour à la normale ne peut plus être envisagé" ah bon ?  ils ont l'intention de faire rester la France un Etat  totalitaire ? Pourtant la Chine est en train de revenir à la normale. Il est vrai que la Chine  est d'ores et déjà totalitaire, (le totalitarisme capitaliste, car la Chine Continentale n'est plus rien du tout de communiste ! ni de socialiste, et est devenue archi-capitaliste). Vous allez en profiter pour instaurer le projet Européiste "Indect" qu'avait dénoncé François Asselineau ?

14.000 lits ? Mais c'est ce que la France aurait du déjà avoir, en permanence,  si elle ne faisait pas partie de l'Union européenne, et n'avait pas tout démantelé de manière irresponsable et criminelle pour obéir aux directives de la Comission et de la BCE !! (c'est la proportion qui existe en Allemagne, qui, quoi que membre elle aussi de l'UE, a , elle, échappé en partie aux exigences de réductions budgétaires !)

En tous cas pendant ce temps Dieudonné (ce gars qui devrait plaire à Zemmour, puisqu'il porte un prénom d'origine française et non étrangère, pas Nicolas, qui est grec, pas Jean ou Marie, qui sont hébreux, pas Albert, qui est germanique, pas Marc qui est romain, et surtout pas Eric, qui est viking ! et évoque la violence ! puisque les premiers Eric qui se sont abattus sur la France sont venus avec leurs drakkars pour piller les monastères et égorger les moines

Tiens, au fait, un petit rappel historique : En 889, les Vikings remontent la Vire et assiègent Saint-Lô. Le chroniqueur Réginon raconte que les habitants de Saint-Lô ainsi l'évêque de Coutances Liste (Lista) se sont réfugiés dans le château de la ville15,Note 2. Protégée par des remparts solides construits un siècle auparavant par Charlemagne, la ville ne se rend pas. Les assaillants coupent alors l'approvisionnement en eau, ayant pour conséquence la reddition des habitants. Les Vikings massacrent les habitants, dont l'évêque de Coutances, puis rasent la ville."
Bon on t'attend Eric ! tu vas faire une déclaration pour te désolidariser de ces horreurs commises par tes homonymes ? Ben c'est pas ce que exiges de ceux qui s'appellent Mohammed ?

ah ! autre fait historique, Les Vikings ne firent pas de quartier lorsqu’ils prirent d’assaut la ville de Nantes en juin 843, pas même lorsqu’ils trouvèrent des moines barricadés dans la cathédrale de la ville. « Les païens ont décimé toute la multitude de prêtres, de clercs et de laïcs », selon le récit d’un témoin. Parmi les victimes, qui auraient été tuées alors qu’elles célébraient la messe, se trouvait notamment un évêque qui fut canonisé par la suite.

) devient de plus en plus humaniste :

https://iamdieudo4.ru-clip.net/sLc14cs8EVQ/dieudonn%C3%A9-clap-de-fin.html

"Le peuple a perdu la confiance du gouvernement; Le gouvernement a décidé de dissoudre le peuple et d'en nommer un autre" (Bertold Brecht)

Bigard serait-il le Dieudonné bis ?

 

31/03/2025

nos cloches sonneront-elles encore demain ?

Tiens ! des cloches ! les dernières cloches sans doute.
Bientôt, on n'admettra plus de tels "signes religieux ostentatoires", ça n'est pas "laïque", on n'admettra plus que puisse être audible sur la voie publique de la république des sons qui sont un signe religieux ostentatoire, on dira qu'il s'agit d'un acte de propagande et de pression psychologique inadmissible ! ceci ne concerne pas le bruit des voitures bien sûr !! ni la pub, c'est évident ! la pub c'est commercial, donc c'est bien. On ne va pas leur interdire quoi que ce soit, se serait une "entrave au commerce" ! Par contre la religion n'est pas un commerce, donc c'est mal, c'est du terrorisme. C'est de la concurrence déloyale pour les tranquillisants et les psychanalystes. Par contre les flics ça n'est pas du terrorisme bien sûr, même quand ils vous écrasent sous leurs bottes ou vous tuent.

une église qui sonne l’angélus. Etrange ! c’est encore autorisé?
Ça n’est pas encore interdit, ce signe-religieux-ostentatoire qui appelle à la prière par dessus les voies publiques de la République ?
Certainement bientôt, de toutes façons, ça va être interdit , pour "des raisons de sécurité" bien entendu ! on va dire que ce bruit peut éventuellement causer des troubles chez des gens à l’oreille sensible et que c’est un danger de santé publique .
Vraiment c’est bizarre qu’on n’aie pas encore créé sur Internet des forums de discussion où se déverseraient rien que des messages hargneux dénonçant l’égoïsme et le sans-gêne des curés qui obligent ainsi les athées à entendre un bruit dont ils n’ont que faire, etc, etc.

"cachez ce "chrétien" que je ne saurais voir !"
c'est devenu le sujet indécent, tabou, interdit, la religion : pouah ! à prohiber !
(au fait avez-vous remarqué que dans les pubs on ne vous présente sans cesse que des lapins de Pâques (totalement étranger à la culture français ! c'est dans la culture allemande et bien sûr !!! anglo-saxone) et plus jamais - verboten ! - de cloches. ça évoquerait la religion les cloches !)

cathédrale de toul :

lien libre de la vidéo ci-desus et avbsolument introuvable et incopiable en eaucune manieère meêm aprsè des heures et des journaess entière s de travoail mille foies refait :  https://ru-clip.net/video/ejRN5DofXMk/cath%C3%A9drale-de-...

cathédrale de Périgeux :

 

Nevecelles :

 

Un gallo solo no teje una mañana:
precisará siempre de otros gallos.
De uno que recoja el grito que él
y lo lance a otro; de otro gallo
que recoja el grito del gallo anterior
y lo lance a otro; y de otros gallos
que con otros muchos gallos se crucen
los hilos de sol de sus gritos de gallo,
para que la mañana, con una tela tenue,
vaya siendo tejida, entre todos los gallos.

   João Cabral de Melo Neto

 

Quant à la fête de Noël, elle est maintenant interdite, ou plus exactement son appellation. Ce n’était pas tolérable dans le cadre de l’athéisme obligatoire d’État régnant. On l’a remplacée par « fêtes de fin d’année ». Hop ! Comme ça Noël est gommé ! Disparu ! Plus de Noël, tout est noyé dans la vaste Saturnale capitaliste titytainment. Et puis dans "fin d'année" il y a "fin" ce qui ne peut que plaire à la Secte des Adorateurs de la Mort.