16/11/2024
l’anti-conspirationnisme est une psychopathologie et un avilissement de l’âme
LE COMPLOTISME EST UN HUMANISME
et la base d'une pensée scientifique et rationnelle, l'anti-complotisme est une maladie mentale, et surtout un outil de manipulation, une "psy-op" des comploteurs !
(et d'abord il faut, comme pour toute chose, connaître les origines historiques de l'usage qui est fait de ce terme ! dans ce film https://dissidencetv.fr/13/12/2020/sante/covid-19/vaccina... à partir de 1H 45m 45s vous avez l'origine et la véritable nature de ce terme de "complotisme" dont on nous rebat les oreilles ! écoutez-bien, il faut toujours connaître l'histoire ! on ne l'étudie pas assez.)
Et bien sûr encore ce TRUC de manipulation de la masse par nos maîtres : Avant, tout ce qui menaçait leurs intérêts pervers et cyniques était qualifié de "communiste" et on faisait la CHASSE AUX COMMUNISTES "grande cause nationale" , maintenant les mêmes choses on les qualifie de "complotisme" !
En fait c'est exactement le même phénomène. Donc VIVE LE COMMUNISME ! VIVE LE COMPLOTISME ! VIVE LE RATIONALISME (C'est d'ailleurs la même chose !)
Le Génie du Complotisme
Guillaume de Rouville.
Le complotisme présente cinq caractéristiques majeures qui le distinguent de l’anti-complotisme et qui résument tout son génie. Ses caractéristiques, que nous passerons rapidement en revue (partie 1), sont autant d’avantages sur l’anti-complotisme qui nous feront comprendre, par contraste, les limites épistémologiques de ce dernier, ses motivations profondes et ses soubassements idéologiques (partie 2).
Notre conclusion sera double :
1. Seul le complotisme permet d’appréhender la nature du pouvoir. L’anti-complotisme est une émanation du pouvoir dont la vocation est de le protéger et de lui permettre d’échapper à la compréhension de ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce.
2. On ne dialogue pas avec le pouvoir : on s’y soumet ou on le combat. Il s’ensuit, naturellement, que les complotistes n’ont plus à chercher les faveurs des anti-complotistes ou de leurs maîtres, ni à s’excuser de penser hors des sentiers battus ou d’émettre des hypothèses de travail audacieuses. Il est temps pour les complotistes de se montrer offensifs et face à l’idéologie du chaos que le pouvoir incarne et projette sur le monde à travers ses relais médiatiques et institutionnels, de présenter le complotisme comme un remède aux pulsions mortifères de l’hydre mondialiste. Le complotisme est un humanisme.
Partie 1
Les 5 avantages du complotisme
1. Avantage Méthodologique
Tandis que l’anti-complotiste se contente la plupart du temps d’énoncer la thèse (officielle s’entend), le complotiste est contraint de travailler, d’approfondir à la fois la thèse et l’antithèse. Ainsi, le complotiste a une connaissance fine de la version officielle et des arguments de la version opposée. Cela le contraint à chercher et à ausculter plus profondément les faits, à les présenter dans un ordre cohérent et à les soumettre à un examen critique poussé.
Tandis que l’anti-complotiste n’a qu’à répéter la thèse officielle sans avoir besoin de la justifier, le complotiste est obligé de chercher des preuves solides à l’appui de ses propos et finit par acquérir une connaissance bien plus large que celle de l’anti-complotiste qui a borné son champ d’investigation parce qu’il lui suffit de citer une source « prestigieuse » pour gagner la bataille du pouvoir médiatique et la considération de ses pairs.
Que ce soit, par exemple, pour le 11 Septembre ou le réchauffement climatique anthropique, seuls les complotistes appliquent le principe du contradictoire, principe fondamental à la fois pour les journalistes, les historiens et les juges qui devraient examiner méthodiquement et en profondeur les thèses en présence avant de se prononcer sur le fond de l’affaire dont ils s’occupent. L’anti-complotiste ne voit pas l’absurdité de sa position qui consiste à penser que la version officielle est toujours la bonne (comme la raison du plus fort). Ce qui revient à interdire toute alternative, toute contradiction, toute possibilité de remettre en cause la version des faits une fois qu’elle a été estampillée par le sceau officiel et crachée sur les ondes des médias dominants.
L’anti-complotiste confine ainsi le réel dans une forme figée pour les siècles des siècles. Il se comporte comme le gardien d’une prison où les faits récalcitrants sont tenus en joug et passés à tabac, loin du regard des foules, tant que leur volonté d’indépendance et de franchise n’a pas été brisée. Il rééduque et torture les faits qui ne suivent pas ses mots d’ordre ou son catéchisme et ne les relâche dans l’arène publique qu’une fois qu’ils ont perdu leur prétention à dire leur part de vérité. Le complotiste libère les faits cadenassés qui retrouvent tout leur sens caché et leur autonomie, il les rend à l’air libre où se meuvent à leur aise la vérité et le réel.
Le complotiste n’ayant pas droit aux arguments d’autorité (par exemple, l’invocation d’un prétendu « consensus scientifique » des experts sur le réchauffement climatique anthropique) et étant soumis au feu permanent des critiques, il lui faut devenir un orfèvre dans son domaine pour pouvoir contrer un adversaire qui se contente de répéter un message univoque et balaie d’un revers de mains dédaigneux les arguments qu’on lui adresse.
Enfin, le complotiste cherche à donner du sens à ce qui, apparemment, n’en a pas toujours. Il ne se contente pas de laisser l’inexplicable inexpliqué. Si trois immeubles s’effondrent sur eux-mêmes alors que seulement deux ont été percutés par des avions, le complotiste essaie de comprendre ce phénomène étrange en convoquant des causes humaines et physiques qui sont dans l’ordre naturel des choses. Là où l’anti-complotiste, à court d’idée et d’arguments, finira pas se contenter de hausser les épaules, le complotiste, ira chercher des causes humaines (des volontés) si les causes physiques (mécanique des corps et mécanique des fluides) ne sont pas suffisantes.
De son côté, l’anti-complotiste, n’hésitera pas à réinventer les lois de la physique, juste pour l’occasion, afin de s’interdire de penser au-delà de la thèse officielle. Car, s’il devait s’aventurer sur le terrain glissant d’une hypothèse alternative, cela pourrait le conduire à devoir désigner un coupable inattendu, à découvrir un acte humain, voire une entente entre plusieurs personnes conscientes de leurs actes. Ainsi, pour expliquer l’absence de débris d’avion sur le Pentagone ou sur le site de Pennsylvanie en septembre 2001, l’anti-complotiste invoquera la possibilité que les avions se soient gazéifiés (thèse défendue par le très « prestigieux » journal Le Monde), ajoutant de la sorte quelques règles nouvelles aux lois de la thermodynamique. Il ne lui viendrait jamais à l’esprit qu’un mensonge volontaire se cache peut-être derrière l’inexplicable. Dans le même ordre d’idée il en vient à voir, dans les guerres menées par les démocraties occidentales, des événements naturels que ne guident aucune pensée maléfique ni volonté humaine.
Pour résumer les avantages méthodologiques de son approche, on peut dire que le complotiste travaille plus que l’anti-complotiste, connaît mieux son sujet et les arguments des parties en présence, ne se repose pas sur des arguments d’autorité pour avancer ses idées et accumule les éléments de preuve pour justifier ses propos et donner du sens aux événements et aux faits qui se déroulent devant lui.
Ce sont là des raisons qui expliquent que les anti-complotistes ne répondent presque jamais positivement aux offres de dialogue que leur font les complotistes : ils savent, en effet, qu’ils finiront généralement déboités par les arguments de leurs contradicteurs ! Pour justifier un tel refus, ils rangent volontiers leurs adversaires sous l’appellation générique et bien commode du « camp de la haine », mettant ainsi entre eux et les complotistes une sorte de cordon sanitaire émotionnel qu’il serait difficile et dangereux pour tout un chacun de rompre impunément. Cette technique de la rhétorique de disqualification utilisée à l’encontre du complotiste, à la quelle vient généralement s’ajouter des menaces et des injures, est le signe que, sur le terrain de la méthode, le complotiste vient bousculer son adversaire dans ses derniers retranchements, lorsque celui-ci est au bord de son propre gouffre intellectuel.
Bref on retrouve chez eux l'attitude de Henri Wallon, qui au milieu du XIXè siècle disait : "un "ROUGE" n'est pas un homme, c'est un "rouge ! ce n'est pas un être doué de raison comme vous et moi, mais un être dégénéré et déchu" ....
Oui ! oui ! anticomplotisme et anticommunisme même combat !
2. Avantage Psychologique
Le complotiste n’a ni d’apriori ni de tabou. L’impensable est pour lui toujours pensable. Si le complotiste navigue ainsi volontiers, par méthode et par prudence, dans l’air du soupçon et ne prête sa confiance à quiconque, il traite tout le monde à la même enseigne, les puissants comme les faibles ; il les écoute avec le même degré d’attention, sans chercher à plaire ou à déplaire à leurs susceptibilités respectives. Il veut comprendre et non pas justifier.
De son côté, l’anti-complotiste est enfermé dans le dogme de l’infaillibilité démocratique, ce qui lui interdit automatiquement tout un champ des possibles. Il est psychologiquement incapable d’imaginer que nos dirigeants démocrates puissent faire le mal intentionnellement. C’est bien cet apriori qui, aux yeux des complotistes, rend les anti-complotistes aveugles à la compréhension d’une part importante de notre monde. Et pour le dire plus clairement, les anti-complotistes sont dans l’incapacité de comprendre la nature et les ressorts du pouvoir (nous y reviendrons). Ils ne voient pas que le pouvoir, ontologiquement, est une physique de la contrainte et une métaphysique de la domination.
L’anti-complotiste est tellement engoncé dans cette opinion, qui est pour lui une sorte d’article de foi, qu’il ne pourra jamais concevoir que nos dirigeants puissent, par exemple, en toute connaissance de cause : (1) empêcher l’utilisation d’un remède peu couteux et efficace contre un virus, cousin de celui de la grippe, afin de favoriser une solution imaginaire et hypothétique (le vaccin) lors d’une pandémie annoncée et voulue, pandémie qui n’est pas tant le résultat d’une incompétence généralisée de nos commis en charge des affaires de l’État, que d’un chaos organisé par ces derniers comme un jeu de rôle mondialiste planétaire ; (2) s’allier avec des mouvances terroristes islamistes pour faire tomber des régimes laïques en Libye et en Syrie en ayant recours à des actes de terrorisme à grande échelle et en organisant le massacre et le gazage de populations entières tout en accusant le camp adverse d’en être responsable. De telles conclusions, iraient au-delà de ses forces psychologiques et l’amèneraient, sans doute, au bord de la crise de nerf et de l’hystérie.
Ainsi, pour l’anti-complotiste, la démocratie occidentale ne peut commettre de crime puisqu’elle ne peut avoir de mauvaises intentions : elle ne tue que par dommages collatéraux, jamais volontairement. Par conséquent, on ne peut lui imputer des crimes de masse, seulement des erreurs circonstancielles et contextuelles qui ont eu de tragiques conséquences humaines inattendues. La culpabilité de la démocratie occidentale ne dépasse jamais celle de l’élève qui aurait pu mieux faire.
Les anti-complotistes ne voient et n’admettent de complots que chez les autres ! terroristes musulmans ou les Russes, les Iraniens ou les Chinois, quand cela arrange leurs affaires et conforte leurs représentations du monde binaire (« eux » contre « nous »). Là, en général, aucune preuve tangible n’est exigée ! il suffit à l’accusation de désigner les coupables pour emporter la conviction de la foule conformiste des bourgeois cultivés qui ne craignent rien tant que d’émettre des hypothèses et, encore plus, d’avancer des théories qui sortiraient de la vulgate publiée régulièrement dans les gazettes officielles (Le Monde, The Guardian ou le New York Times).
3. Avantage Conceptuel
Le complotiste offre des outils intellectuels pour appréhender le monde. Il propose des termes (qu’il a ou non construits lui-même) pour désigner des événements, des phénomènes difficiles à cerner ou à concevoir : Mondialisme, Atlantisme, Empire, Opposition Contrôlée, État Profond, Satanisme, Nouvel Ordre Mondial, Injonctions Paradoxales, Dogme de l’Infaillibilité Démocratique, Crimes Médiatiques, Rhétorique de Disqualification, sont autant de concepts outils permettant de sortir de l’hébétude dans laquelle le complexe médiatico-industriel progressiste nous maintient, afin de mieux cerner et comprendre le monde dans lequel nous évoluons.
Le complotiste apprécie la clarté d’un concept là où l’anti-complotiste préfère la confusion, l’absence de sens et de signification, ou le sens inversé de l’absurde : non pas le mystère qui pourrait nous ouvrir la porte d’une transcendance porteuse d’espoir, mais le vide comme explication universelle. L’anti-complotiste ne nous laisse qu’un champ de bataille sémantique chaotique où le néant et l’ambiguïté sont maîtres du réel et de nos neurones.
Empêcher la compréhension du réel et l’émergence des concepts explicatifs est sans doute l’un des objectifs du pouvoir pour demeurer « le pouvoir » et persévérer dans son être. Son crédo est de rester insaisissable, « im-pensable » et impensé, pour n’être point combattu. Un totalitarisme dont on ignorerait l’oppression ne susciterait sans doute pas d’opposition autre que contrôlée. C’est tout le génie de la démocratie représentative, instrument privilégié de l’oligarchie occidentale, que de nous empêcher d’établir clairement des liens de causalité entre des décisions humaines de quelques-uns et la longue chaîne des malheurs des peuples.
4. Avantage Moral
Le complotiste a un avantage moral immense par rapport à l’anti-complotiste parce qu’il doit montrer plus de courage et affronter les difficiles conséquences sociales de ses propos. Tandis que l’anti-complotiste, en bon conformiste adorateur de la normalité sociale, ne fait que relayer et répéter les paroles de l’évangile médiatico-politique qui lui est servi quotidiennement, le complotiste sait qu’il aura contre lui les puissants et la masse des bourgeois cultivés qui peuplent les cercles mondains des multiples socialités auxquelles la vie nous invite tous à participer.
Le complotiste prend constamment des risques dans sa vie professionnelle et privée pour simplement émettre des doutes et proposer des explications alternatives : on ne compte plus le nombre de complotistes débarqués de leur poste pour avoir avancé quelques hypothèses dérangeantes sur le 11 Septembre, l’implication des démocraties occidentales dans le terrorisme islamique ou la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique anthropique. Si le courage ne donne pas raison, il a une valeur intrinsèque qui distingue nettement le complotiste du bourgeois cultivé conformiste (ou acheté ....) qui fait office d’adversaire.
Le complotiste ose nommer le mal, il ose désigner les puissants et les puissances qui sont derrière ces manifestations humaines : il ne se contente pas, comme les professionnels de la révolte, d’attaquer des abstractions (par exemple, le capitalisme), il confronte des pouvoirs concrets (dont la somme des liens et des alliances fait et révèle le pouvoir dans toute sa puissance et ses nuisances) et nomme les responsables. Pour le 11 Septembre, il désignera volontiers le petit groupe de néoconservateurs comme responsables ou au moins complices des attentats ; il en fera le portrait détaillé en égrenant leur CV et leurs méfaits avérés. Concernant l’hystérie sanitaire mondialiste déclenchée au printemps 2020, il n’hésitera pas à pointer du doigt le rôle de Bill Gates et des dirigeants de l’OMS, de certaines firmes pharmaceutiques (comme Gilead)
(Maximisation du profit, lutte des classes, bref le B. A. ba du marxisme, c'est à dire du bon sens) ou de certains médias (comme BFMTV en France) dans le déclenchement de cette expérience orwellienne à l’échelle mondiale.
L’anti-complotiste, lorsqu’il dénonce, est plutôt dans la délation puisqu’il désigne à la vindicte médiatique et judiciaire, à la censure et aux poursuites pénales, les lanceurs d’alertes qui n’ont en général que leur plume pour se défendre. L’anti-complotiste utilise volontiers la menace et l’intimidation pour faire taire ceux qui s’aventurent hors des sentiers battus et rebattus : la rhétorique de disqualification et l’hystérie émotionnelle sont ses outils préférés.
Ainsi, tandis que le complotiste dénonce les puissants et se met volontairement dans leur ligne de mire, l’anti-complotiste établi des listes d’opposants isolés à exécuter en place publique sans leur donner la parole. Il y a du Cyrano de Bergerac chez le complotiste : s’il n’a, bien évidemment, pas toujours raison, il avance empanaché d’indépendance et de franchise et revendique le droit de se tromper.
Les complotistes sont à la fois une dissidence et une résistance. Peut-être même les seuls à s’opposer aux expériences orwelliennes que nos démocraties oligarchiques nous imposent de temps à autres pour éprouver leur puissance : hystérie sanitaire, hystérie réchauffiste, hystérie anti-Trump (qui n’est que le syndrome d’une hystérie contre les souverainistes et les partisans de la diversité des nations), etc. Comme nous le verrons en :
partie 2, l’anti-complotisme est une hystérie.
Ce qui frappe, quand on fait le bilan du complotisme sur les deux dernières décennies, c’est l’incroyable capacité de celui-ci à avoir raison, à prédire ce qui va advenir. En analysant avec sérieux et pertinence le présent et le passé récent, le complotisme est capable de mieux appréhender les grandes orientations qui se dessinent devant nous que tous les experts réunis en conclaves officiels.
Sur le 11 septembre, sur la guerre en Irak et en Syrie, sur le réchauffement climatique anthropique, sur le Russiagate et l’affaire ukrainienne aux États-Unis, sur le Covid-19 et sur tant d’autres sujets scientifiques ou géopolitiques, le complotisme engrange les victoires les unes après les autres. Plus le temps passe plus les faits s'accumulent plus on s'aperçoit que c'étaient les "complotistes"qui avaient raison !
La démonstration de la force prédictive de la pensée complotiste a été particulièrement spectaculaire lors de l’épisode de totalitarisme sanitaire et sécuritaire que nous avons tous vécus au printemps 2020. Aux modèles prédictifs délirants (souvent informatiques) invoqués par les comités « scientifiques » mis en place un peu partout en Occident lors de cette drôle de crise sanitaire qui prévoyaient l’apocalypse tous les matins du monde, les complotistes ont opposé le bon sens, l’analyse cartésienne, le raisonnement et le sang-froid, et ont ainsi pu identifier rapidement des solutions efficaces pourtant décriées par tous les médias dominants tombés volontairement dans une hystérie destinée à faire perdre l’entendement collectif. Le complotiste est parvenu à s’extraire du bruit et de la fureur de l’actualité brouillonne et a eu raison sur toute la ligne : de l’analyse du problème à la proposition d’un remède. N’ayant d’apriori à l’égard de personne, le complotiste a écouté toutes les parties en présence et à pu saisir au vol le réel avant qu’il ne soit confisqué et défiguré par les tortionnaires de l’information qui lui ont substitué la peur comme seul vecteur de la représentation du monde. Nous y reviendrons en détail dans la deuxième partie ou dans un article séparé.
Depuis le début du conflit en Syrie, seuls les complotistes savaient que le président Bachar el-Assad était soutenu par la grande majorité de son peuple et n’était pas au bord de la déroute, bien que tous les journaux ayant pignon sur rue en Occident annonçaient à longueur de colonnes la fin imminente du « régime sanguinaire ». Concernant le réchauffement climatique, regardez les conférences de Istvan Marko ! scientifique de l'ULB, il a tous les faits et les graphiques c'est lumineux !
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Le complotisme est la grande aventure humaine, intellectuelle et politique de notre siècle. Si nous voulons que l’homme perdure dans ses fondamentaux humains, loin des promesses trans-humaniste et technicistes qu’on veut nous imposer sans débat, il est temps d’affirmer ce que nous sommes : un humanisme.
Marie-José MONEGER
30 décembre 2020 9 h 50 min
Le complotiste est un être cartésien dont la curiosité est insatiable, qui lit et observe beaucoup, qui réfléchit également beaucoup, qui n’hésite pas à se remettre en question et à avouer qu’il s’est trompé …!
Le complotiste a oublié d’être bête,
Le complotiste est un HUMANISTE … !!!
Martha
30 décembre 2020 13 h 09 min
Répondre à Marie-José MONEGER
C’est exactement cela. Quand il connait toute la réalité du Monde dans lequel il vit, tous ses rouages, toute l’horreur semée par les plus puissants, le complotiste devient beaucoup plus fort intérieurement et devient, par conséquence, plus humain.
C’est bien la raison pour laquelle, tout est fait pour le faire taire et cacher ses messages.
C’est aussi le B à BA de la philosophie; le doute , la réflexion , le refus du principe d’autorité , de la croyance irréfléchie et naïve. Bref de l’opinion non examinée ;
Duc1950
30 décembre 2020 10 h 47 min
Complotisme est un mot « inventé » par les comploteurs pour « discréditer » les gens qui dénoncent leurs magouilles !
Thierry Theller
30 décembre 2020 12 h 41 min
Tout à fait. À l’instar du régime soviétique qui, pour faire tenir à carreau ses détracteurs, leur a collé sur le dos le terme infamant de fasciste.
Les mondialistes, eux, notamment la CIA, en ont fait tout autant avec la qualification de : » Complotiste « . Cette qualification, aujourd’hui cuite et recuite, se retrouve servie à la moindre contestation de l’illégitimité du régime totalitaire, imposé aux populations du monde.
daruma
30 décembre 2020 17 h 03 min
Excellent article. Je me permets d’apporter ma petite contribution.
Les anti-complotistes semblent ignorer tout de l’ingénierie sociale et de la fabrication du consentement, ces instruments de contrôle et de manipulation des masses. De manière générale, ils ont un problème avec la causalité : pour eux, une intention malveillante et concertée ne saurait expliquer la complexité du monde dans lequel nous vivons. C’est qu’ils s’imaginent que les comploteurs maîtrisent tous les effets qui résultent de leurs actions. [ce qui évidemment est faux ! Innombrables sont les conspirations qui ont échouées o ot été détournées, exemple la Révolution de 1830, c’était un comlotd’étudiants des grandes écoles, qui voulaient remplacer Charles X par un régime républicain, et ont tout savamment préparé, mais unechse à l’aqeleles ils n’avaient pas pensé, c’est la grande peur des possédants devant la perspective d’une république, et les ambitions de Louis-Philippe d’Orléans fils de son père (comploteur lui aussi, mais qui n’avait pas réussi, puisqu’il finit guillotiné) qui à ramassé le mise, ce qui fait que la République des comploteurs leur est passé sous le nez!]
Si vous discutez avec un anti-complotiste (ouvert à la discussion et sans animosité [ça existe?!] ), il finira par aboutir à cet argument qui consiste à dire que c’est trop incroyable pour être vrai. Tout brillant et intelligent qu’il puisse être, il part avec deux handicaps majeurs : il ignore sa propre idéologie et ses propres biais cognitifs, voyant la paille dans l’œil du complotiste mais ne sachant pas qu’il a une poutre dans le sien. Et surtout, il bute sur l’obstacle affectif qui lui fait considérer comme invraisemblable et inconcevable ce qu’il ne veut surtout pas voir ni concevoir.
Il y a aussi le fait d’essentialiser le complotisme : cela consiste à dire que puisqu’il y a eu par le passé des théories du complot qui se sont révélées fausses, cela veut dire que toutes les théories du complot sont fausses. Elles sont fausses par définition, par la magie d’une définition, la fausseté étant contenue dans la définition même du complotisme. Le complotiste est un suspect jugé d’emblée coupable d’avoir tort, il ne bénéficie d’aucune présomption d’innocence.
Il suffit ensuite d’étendre l’anathème « complotiste » à tous ceux qui cherchent la vérité qui se cache derrière les mensonges et les manipulations des entités détentrices de pouvoir. C’est bien pratique quand on veut faire taire ceux qui dérangent. C’est l’arnaque suprême des anti-complotistes, laquelle consiste à ranger dans la rubrique « complotisme » toute tentative de remise en question des versions officielles, et donc à combattre toute pensée dissidente.
Le complotiste est celui qui révèle la vérité des faits, qui met à jour le complot par l’analyse rationnelle des faits. Les complotistes sont ainsi qualifiés par les comploteurs pour faire croire qu’il n’y aucun complot. On pourrait même penser qu’il n’y a pas de complot, puisqu’ils ne se cachent même plus : ils dévoilent leur projet. Sans doute ne disent-ils pas tout, et qu’il y a bien d’autres surprises à découvrir.
https://charlesandrelegrand.over-blog.com/
11/11/2024
Devoir de mémoire ; Helric Fredou - le seul député heroïque, le seul policier héroïque ("suicidé"), et le seul journaliste héroïque
RElisez bien dans le détail les circonstances de ce qui s'est passé ce soir là au commissariat de Limoges avant la mort de Helric Frédou.
Un suicide est très invraisemblable, par contre une "élimination" par des agents très spéciaux est plus que probable. Surtout dans le contexte de l'enquête qu'il menait et sur laquelle il a eu visiblement un gros différent avec sa hiérarchie.
Et pour ceux qui croient que ça n'existe pas voici : Des policiers à qui on demande de "flinguer" un collègue au boulot et avec l'arme de service de celui-ci, ça existe ! Regardez cette vidéo, de quelqu'un qui a travaillé pour, ce monde et dont des proches et des amis appartiennent à ce monde, donc il sait ce dont il parle :
https://hdclips.top/hd-videos/N-Lk8RHkDsc/le-faux-suicide...m
Le 9 septembre, Jeannette Bougrab, nouvelle directrice de l'Institut français de Finlande, nommée discrètement au cours de l'été, sans compétences particulières pour ce poste, a du recevoir - en raison d'un évènement culturel- un personnage particulier : Christophe Premat, député PS en charge des Français d'Europe du nord
Le 5 février, Panamza avait contacté son assistante parlementaire. Le motif : Premat avait été le seul député à interpeller, une semaine auparavant et par écrit, le ministre de l'Intérieur à propos des "circonstances exactes du décès du policier Helric Fredou" » Affaire Charlie : le mépris de Bernard Cazeneuve pour la famille du policier « suicidé
question écrite, restée au mépris de toute légalité sans réponse, cette queqstion fut renouvellé à deux reprises, et toujours sans aucune réponse. ...
Retrouvé "suicidé" dans son bureau le 8 janvier, ce commissaire adjoint de police de Limoges était chargé, le soir de l'attentat contre Charlie Hebdo, de rédiger un rapport d'enquête relatif à la protection des parents de Jeannette Bougrab, prétendue compagne du directeur assassiné du journal. http://www.panamza.com/230715-bougrab-tombe-charb
Selon la collaboratrice de Premat, la réponse officielle devait être, "a priori", attendue "dans les trois mois, au maximum" (soit le 27 avril, au plus tard).
Aujourd'hui, vendredi 4 septembre, comme l'illustre une case restée blanche sur le site de l'Assemblée nationale, Bernard Cazeneuve n'a toujours pas apporté la moindre réponse (ça peut se faire en démocratie ??? c'est pas un peu anticonstitutionnel ça ?? à quoi ça sert qu'il y ait des lois ? à quoi ça sert qu'il y ait des élections ? à quoi ça a servi un siècle de lutte républicaine et de révolutions ?)
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-73052QE.htm
Pour en savoir plus sur l'affaire Charlie, consultez le dossier de Panamza L’affaire Charlie Hebdo, revisitée et décryptée par Panamza ***SOUTENEZ L'INFO-PANAMZA Comment soutenir Panamza et puis pensez à :
* les tentatives d’intimidation judiciaire intentées par Pierre Bergé et Caroline Fourest.
* les tentatives récurrentes de piratage informatique du site Panamza en provenance de la mouvance ultra-sioniste (Ulcan) et de hackers anonymes.
* l’hospitalisation -au printemps 2015, en service de réanimation médicale- de son rédacteur Hicham Hamza, suite à une brutale et inexpliquée dégradation de santé.
Il n'y a qu'en Espagne et aux USA qu'on se pose des questions et qu'on essaye de mettre les pièces du puzzle ensemble et voilà le résultat : http://www.hispantv.com/newsdetail/Terrorismo/36788/¿Aman...
Christophe Premat seul député héroïque http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-73052QE.htm
Rubrique > police
Tête d'analyse > commissaires
Analyse > suicide. enquête.
Texte de la question
M. Christophe Premat attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les circonstances du décès du policier Helric Fredou dans la nuit du 7 au 8 janvier à Limoges. Helric Fredou était directeur adjoint du service régional de la police judiciaire de Limoges et était chargé de rédiger un rapport sur l'entourage familial de Charlie Hebdo. Ses funérailles se sont tenues dans la plus grande intimité. Les interrogations sur les conditions de son décès se multiplient dans la presse et notamment la presse internationale. Il aimerait savoir si un rapport plus détaillé sur les circonstances de son décès est envisagé.
REGARDEZ BIEN !!! cette question n'ayant, au mépris de toute légalité, reçu aucune réponse du ministre, a été renouvelé à deux reprises le 2 juin et le 8 septembre de la même année, et TOUJOURS SANS REPONSE .....
en tous cas remarquez une chose aussi :
1 seul député sur 500, Plus tard l'histoire retiendra ce nom. Peut-être un jour un monument lui sera élevé.
ne l'oubliez pas
le 4 juin, le magazine Closer révélait que Pelloux avait accusé – lors d’une déposition policière effectuée le 4 février – Bougrab d’avoir cambriolé son ami Charb dans les heures qui ont suivi l’attentat. Elle aurait obtenu la clé de l’appartement auprès des parents de Charb en se présentant comme sa compagne [http://panamza.com/11596]].
le 8 juin, Panamza révélait que Bougrab avait affirmé – dans son livre paru en mai – n’avoir « jamais » eu cette clé en sa possession [2].
Reste désormais à décrypter le rôle exact – dans toute cette sombre histoire – de Bougrab, une amie de Manuel Valls et Gilles-William Goldnadel (intime de Mileikovsky, nom d'origine de Natanyahou) qui fut présentée comme la compagne de Charb – pour la première fois – par Caroline Fourest.
Sans oublier le sujet le plus tabou car totalement passé sous silence par la presse traditionnelle d’investigation : éclaircir les dernières heures du commissaire de police Helric Fredou, retrouvé « suicidé » – au soir de l’attentat – alors qu’il s’apprêtait à passer un coup de fil « urgent » et relatif au débriefing des parents de Bougrab [3].
en attendant, la suite de l'affaire FREDOU sur panamza : http://www.panamza.com/130315-charlie-fredou-cazeneuve
et sur Alterinfo : http://www.alterinfo.net/Affaire-Charlie-Hebdo-Bougrab-ac...
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31/10/2024
Halloween - pourquoi ?
Hallowen, fête anglo-saxonne, même si d'origine celtique, a été tout à coup imposée en France, très précisément par un essai à Nantes en octobre 1992, et l'année suivant 1993 comme ça a marché ça a été étendu à l'ensemble de la France, ce qui montre bien qu'il s'agissait d'une opération commerciale pensée organisée, massive et planifiée ! par qui ? ...... très bonne question non ?
déjà cherchons les motivations, il y en a qui sautent tout de suite aux yeux :
1° une raison impérialiste : américaniser le monde,
2° une raison marketing : créer un vaste marché de gadgets à vendre
3° une raison "psychologiquement correcte", des psycho-machin-chose de ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort" habituer les enfants à rire de la mort, des cadavres etc, à trouver ça "fun" marrant et pas tragique du tout, faire à l'avance son "travail du deuil" si chéri des psycho-machin-chose au pouvoir.
4° une raison anti-religieuse en général et anti-chrétienne (bref ce qu'ils appellent : "laïque" !) en particulier : faire disparaître de l'imaginaire du public l'association entre le 1er novembre et la fête chrétienne des morts, pour la remplacer par une association "fun" et anglo-saxonne qui fait vendre, et habitue les gens dès le plus jeune âge au satanisme et à l'atrait pour la mort, transformée en un truc "amusant" comme dans le roman d'Aldous Huxley "Le meilleur des mondes.
(et ça se confirme écouter Christian Combaz, à la minute 13, c'est une stratégie du Département d'Etat US
Publié dans histoire, journalistes = propagande d'Etat, Goebbels, l'étude de l'histoire est une grande libératrice, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, le mondialisme est le stade ultime du capitalisme, mort, Philosophie, y'en a marre de l'américanisation | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
20/10/2024
contrairement à ce que croient les racistes, les identitaires affolés et tout ça - et avec encore une vidéo en plus découvrez la chaîne maquis cévénol !
l'assimilation ça se fait ! sI si ! y compris avec les gens d'origine "arabe"
(le lien : https://www.youtube.com/watch?v=w1ZNKEu_nFc ) autre lien libre, où on peut télécharger https://ru-clip.net/video/w1ZNKEu_nFc/gj-musulman-attenta...
Tous ensembles avec les gilets jaunes pour chassez la mafia exploiteuse au pouvoir et pour rendre sa démocratie et son humanisme à ce pays
Et d'ailleurs relisez les vieux journaux, livres d'histoire, études sociologique anciennes et tout ça : les belges (les belges !) quand à la fin du XIXè siècle ils sont arrivés dans les usines du Nord les journalistes, ont dit que c'était des "barbares inassimilables", en 1900 on reprochait aux italiens de Marseille de refuser l'assimilation, de vivre entre-eux, d'être des terroristes (eh oui ! on venait d'assassiner plusieurs rois, impératrice, président de la république et même lancer une bombe dans la chambre des Députés, et à chaque fois c'était un anarchiste italien !), en 1930 on reprochaient aux polonais de se pas s'assimiler, ils venaient avec leurs curés, car ils étaient "trop religieux", et les polonaises ne sortaient pas de leurs corons et ne savaient même pas parler français, on a reproché ça aussi, très officiellement - étude d'une équipe de sociologues ! - aux arméniens, etc, etc (on a reproché ça aux juifs aussi quand ils sont arrivés de Russie au début du siècle Vladimir Jankelevitch, Serge Gainsbourg, etc, etc).
EN fait la plupart des gens d'origine musulmane etc, la plupart se considèrent comme français et fiers d'être français, et raisonnent en français (de même que les polonais qu'on traitait de polaks ou les arméniens du groupe Manouchian...). Et avec la tradition frondeuse des français, https://ru-clip.net/video/Wfa6VXuEBSQ/%F0%9F%9A%A8le-plan...
et sous une des dernières vidéos de Florian Philippot, un commentaire dit :
Mr Philippot, je suis français d’origine marocaine, sachez que je vous écoute depuis pas mal de temps et que nous français avons absolument besoin de vous ! J’aime mon pays, j’aime ma patrie et notre France doit être dirigée par une personne comme vous qui n’est pas nationaliste mais qui protège l’âme de notre France. SVP ne lâchez rien face à tout ces corrompus. Je vous soutiens et encourage mon entourage à en faire autant. Vive la France
il faut faire de la pub pour la chaîne de Florian et dans votre entourage : https://ru-clip.net/video/cpw-QxnCITw/esclavage-pour-dett...
les nouvelles élites intellectuelles, les lanceurs d'alerte, les nouveaux patriotes issus de l'immigration (normal ! ça s'est toujours fait, toujours ! les juifs, les flamands, les italiens, les polonais et maintenant les "arabes" (berbères en fait)
Dans un autre domaine :
ENERGIE ET MASSE NEGATIVES SELON L'EQUATION DE DIRAC, un livre de Hicham Zejli (2024-07-21) LIEN
14/10/2024
Dieudonné de plus en plus profond !
comme dit un de commentateurs il sensibilise sur des sujet que les autres évitent.
il est en train de devenir le meilleur humoriste du siècle
abordant le sort des pygmés, ceux dont tout le monde se fout et personne ne défend, et ils n'ont pas de lobby, et l'hypocrisie des "droits de l'homme" et de l' "écologie", la violence, la vertu du rire, l'esclave en fuite qui est en lui, et qui se réveille dans chacun d'entre son public, il devient de plus en plus philosophe, il a le don d'aborder des sujets que les tous autres évitent (c'est ce qu'il a toujours fait !) et c'est finalement ce qui fait sa grandeur
https://hdclips.top/hd-videos/OZ-uemnxiU0/dieudonn%C3%A9-...
et toujours aussi "taquin" il va poursuivre celui qui voulait qu'il ne puisse plus se présenter "nulle part en France" et ben c'est lui qui ne va plus pouvoir se présenter nulle part en France , bien fait ! et comme il est "brûlé" en France il va rejoindre la droite dure en Espagne, mais en Espagne non plus il ne marchera pas, et Dieudo comme l'oeil dans la tombe qui poursuivait Caïn, le suit ! ça c'est génial
"le talent à l’état pur et le cœur énorme de cette homme. Bravo dieudonné. Vous êtes au dessus. Vous êtes loin, loin, devant."
05/10/2024
1948 : les premiers crimes des CRS
Il a fallu attendre 64 ans à leurs victimes pour être indemnisées.
Finalement Macron n'est pas pire que Moch !
Lisez comment on a traité le peuple travailleur à l'époque, à peine 3 ans après la fin de la guerre contre le fascisme !
7 octobre 1948 : Assassinat d’un mineur gréviste par les CRS. 65 ans plus tard, les mineurs réhabilités
3 textes :
1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)
2) 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE
3) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)
1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)
Cet automne-là, dans le pays, les grèves et les revendications se multiplient chez les mineurs de tous les bassins houillers ou ferrifères.
Depuis des années, les privations, le rationnement se sont installés. Les récoltes calamiteuses font flamber les prix. À cela, il faut ajouter un contexte politique et social décousu. La guerre froide a débuté. Les syndicats, surtout la CGT, contestent les différents gouvernements. Tensions exacerbées par un décret de Robert Lacoste, ministre de l’Industrie de Daladier, qui prévoit une baisse des salaires et annule les droits acquis par les mineurs après la Libération. Ce qu’on nomme « avantages », ils ne sont pas prêts à les abandonner. Des « avantages », une coopérative, une caisse d’aide aux familles, des garanties sociales, réparatrices de leurs si difficiles conditions de travail, et spécialement un salaire minimum ? Non ! Ils les ont durement arrachés, ces droits. Ils ont aussi contribué, par des actes de résistance, de grèves en manifestations, en refus de remonter la houille de la fosse, à précipiter la chute des nazis. « Pas de charbon pour l’ennemi ! » criaient les femmes dans les corons…
La grève est décidée par référendum, par quasiment 90% des voix exprimées. Elle gagne vite tous les bassins. Le référendum a posé comme préalable l’abrogation des décrets Lacoste, totalement illégaux en regard du Statut du Mineur, reconnu par l’Assemblée et la Constitution. Un statut que personne ne pouvait contester. Sauf le ministre de l’Intérieur, « socialiste », un certain Jules Moch.
Sans attendre la fin des négociations des grévistes avec le cabinet de Lacoste, Moch envoie des blindés et des CRS dans le Midi et en Lorraine. Plus de 50 000 hommes juchés sur des automitrailleuses sont déployés autour des fosses. La force des armes contre les mains des travailleurs… Le 7 octobre, à Merlebach, le mineur Jansek est abattu à coups de crosse par les CRS. D’autres tomberont à Alès, à Firminy. Partout sur les murs, on fait rimer CRS avec… SS. 20 ans après, d’autres s’en souviendront.
Très vite, le cinéaste Louis Daquin tourne un documentaire qu’il titre La Grande lutte des mineurs. Tout aussi vite, le film est censuré ! Ce qui n’empêche pas sa diffusion clandestine dans les ciné-clubs de la CGT, ou du PCF.
Après 56 jours de grève et des milliers d’arrestations arbitraires pour faits de « violence », 3 000 grévistes sont licenciés. Et 1 300 condamnés à de la prison ferme. Il va leur falloir attendre 2014 pour être réhabilités. Et indemnisés.
Brigitte Blang, PG
2) Il y a 65 ans, le 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE
Oui, hélas ! C’était bien en France. Les mineurs étaient en grève depuis le 4 octobre 1948. C’était une grève des plus revendicatives, une grève légale décidée massivement et démocratiquement par un référendum. Qu’on en juge : sur un effectif de 259 204 mineurs, 243 702 exprimés, soit 94, 01 % des inscrits. Pour la grève : 218 616. Contre : 25 086.
Donc pour la grève : 89 ,79 % des exprimés. Avec les revendications sur les salaires, la sécurité, l’application de la loi sur les nationalisations, l’augmentation des retraites, il y avait en premier lieu posée par le référendum l’abrogation de la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, et des décrets du 18 septembre 1948 du même ministre Lacoste. Les circulaires et décrets étaient totalement illégaux, en violation flagrante du Statut du Mineur voté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en juin 1946. La grève était un droit légal selon le Statut du Mineur et garantie par la Constitution. Nul ne pouvait s’y opposer.
C’est pourtant ce que fit Jules Moch, ministre de l’Intérieur. Alors que se déroulaient les discussions avec le ministre Lacoste (elles se sont poursuivies jusque dans la soirée du 5 octobre), Jules Moch dans la nuit du 3 au 4 octobre envoyait les C.R.S. occuper les bassins de Gardanne et de Lorraine. Jules Moch avait choisi la force préméditée, organisée et très vite, au 4e jour de la grève le 7 octobre 1948 à Merlebach, on déplorait la mort de Jansek. Tué par une balle perdue ? NON Tué par une balle tirée à distance sans sommation ? NON Tué par une balle tirée après sommation ? NON, NON, NON ! Mais sauvagement massacré à coups de crosses par des C.R.S déchaînés !
Alors pourquoi une telle sauvagerie ? On n’allait pas tarder à le savoir ; à Creutzwald, c’est un sous-lieutenant des C.R.S. de Clermont qui déclare qu’on les avait envoyés en Lorraine en leur disant que la population était hitlérienne. Il n’y a pas de mots pour qualifier à sa juste valeur ce mensonge ignoble, écœurant, meurtrier. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. On était en 1948, un peu plus de trois ans après la fin de cette terrible guerre. Elles étaient encore ouvertes dans les familles, les plaies causées par l’occupant hitlérien. Il était encore vivace le souvenir des atrocités subies, vivace le souvenir des souffrances, des emprisonnés, des torturés, massacrés ou fusillés, guillotinés, vivace le calvaire des déportés et toujours sous nos yeux les survivants des camps de la mort.
Je me demande parfois ce que j’aurais fait à l’époque si j’avais été parmi ces C.R.S. Aurais-je été entraîné par cette hystérie collective vengeresse en pensant à mon oncle Maurice battu à mort, à mon neveu Joseph fusillé à 22 ans ? Aurais-je frappé avec en tête ces strophes du Chant des Partisans : « Demain l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. » Je ne sais pas quelle aurait été ma conduite ? Ce que je sais, si j’avais participé à cela, c’est que lorsque j’aurais appris la vérité dévoilée à Creutzwald, j’aurais démissionné comme l’a d’ailleurs fait l’ex-commandant F.T.P.F. Rippert. Démissionner : facile à dire ? NON, je l’avais déjà fait en 1941, démissionnant de l’enseignement pour protester contre une injustice qu’on ne voulait pas réparer.
*** Dans un récent courrier à Madame LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, j’ai rappelé que j’avais pris conscience de la véritable nature des interventions policières, brutales, meurtrières lorsque j’ai appris que le 15 décembre 2005, une personnalité du monde juridique, le Procureur général de la Cour d’Assises de Douai, au procès de Lionel Dumont avait déclaré s’adressant à l’accusé : « Monsieur, vouloir imposer ses idées par la force, cela s’appelle du terrorisme. »
*** C’est par la force que Jules Moch voulait briser la grève, par la peur, semant la terreur avec des brutalités amenant la mort atroce de Jansek. Par la force, par la mort pour imposer ces circulaires et décrets illégaux de Lacoste. Le Conseil des Prud’hommes de Carvin, le 3 juin 1948, avait déclaré illégale la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, supprimant le salaire garanti. Et Lacoste avait été condamné à rembourser les mineurs du puits 10 de Leforest qui s’étaient mis en grève. Et c’est pour faire appliquer par la force cette circulaire illégale condamnée par un tribunal de la République qu’on avait tué Jansek !
Oui, c’était bien du terrorisme, et l’utilisation de l’appareil d’Etat, fait que c’est bien un TERRORISME D’ETAT. Les mineurs ont résisté à ce TERRORISME comme on se doit de RESISTER A TOUS LES TERRORISMES. (le covidisme par exemple ! la censure et la diabolisation des penseurs, des humanistes et des prix Nobel!) Ils l’ont payé bien cher. Et pourtant la loi d’amnistie avec toutes ses possibilités y compris la réparation sur la base de la reconstitution de carrière ne leur est pas appliquée. Elle l’a été dans toutes les branches nationalisées, y compris au personnel civil du ministère de la Défense.
Les survivants licenciés restent exclus de la loi d’amnistie. L’article 13 de cette loi indique qu’en sont exclus : « les faits constituant des manquements à la probité, aux bonnes mœurs ou à l’honneur » C’était le cas des généraux factieux ayant porté les armes contre la France en Algérie ; un an après (la loi d’amnistie NDLR) le 23 novembre 1982, ces putschistes étaient réhabilités avec réintégration dans les cadres au titre de la deuxième section, une reconstitution de carrière. Et les mineurs licenciés des grèves de 1948 – 52, les rares survivants attendent toujours le décret d’application de la loi d’amnistie. Ils continuent de payer leur combat pour la légalité, leur résistance au terrorisme de l’époque. Il serait temps que cesse cette injustice ?
Norbert GILMEZ
2) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)
Il est l’un des rares survivants parmi les milliers de mineurs condamnés en 1948 pour fait de grève. Grâce à la proposition de loi communiste adoptée mercredi au Sénat, il sera amnistié et devrait obtenir réparation. Résultat du combat de toute une vie.
« Les mineurs condamnés à l’occasion des grèves de 1948 et 1952 sont amnistiés. Un décret en Conseil d’État définit les conditions d’application du présent article. » C’est l’article 1er A de la proposition de loi sur l’amnistie sociale, déposée par les sénateurs communistes et votée, mercredi, par la majorité de la Haute Assemblée. Deux petites lignes qui valent leur pesant d’or pour Norbert Gilmez, puisqu’elles couronnent soixante-quatre ans de combat contre l’injustice. Norbert, quatre-vingt-onze ans, est l’un des derniers anciens mineurs encore en vie ayant pris part à l’un des épisodes les plus violents de l’histoire de la répression anti-ouvrière : les grandes grèves des mineurs de 1948 et 1952. Après avoir payé un lourd tribut à la résistance au nazisme et avoir répondu, après la Libération, à l’appel à « retrousser ses manches » pour relever le pays exsangue, les gueules noires affrontent le gouvernement, qui tente de remettre en cause des garanties sociales, compensatrices de leurs dures conditions de travail, en particulier un salaire minimum. La répression, organisée par le ministre de l’Intérieur socialiste Jules Moch, sera terrible : la troupe est envoyée, avec des blindés, les brutalités policières font six morts ; deux mille condamnations à des peines de prison sont prononcées. Et trois mille mineurs sont licenciés, sans indemnités, chassés de leur logement, privés du même coup de Sécurité sociale. De surcroît, les Houillères s’emploient à leur barrer la route de l’emploi dans les autres entreprises. Norbert Gilmez, qui sera licencié le 5 décembre 1948 avant d’écoper d’une peine de prison, le dit aujourd’hui et le répète : « Nous avons été victimes de terrorisme d’État. » En 1981, la gauche arrivée au pouvoir donne un espoir en promulguant une loi d’amnistie couvrant notamment les grévistes de 1948. Mais elle ne s’accompagne pas, pour eux, de réparation des préjudices subis. D’où « l’indignation » de Norbert et de ses camarades quand ils apprennent, en novembre 1982, que « les généraux factieux ayant pris les armes contre la France en Algérie étaient, eux, réhabilités et rétablis dans tous leurs droits, pension avec reconstitution de carrière ». Une discrimination d’autant plus révoltante que Norbert n’oublie pas ses camarades qui, « par dizaines », sanction supplémentaire à la suite des événements de 1948, ont été dégradés militairement, alors qu’« ils avaient un grade souvent issu des FTP ».
Norbert Gilmez ne lâche rien. Début 2011, il témoigne encore devant le tribunal de Versailles. La cour d’appel condamne alors les Charbonnages de France à verser à 17 mineurs ou à leur famille une somme de 30 000 euros en guise de réparation pour avoir été victimes de « licenciements discriminatoires ». « Le licenciement était triplement illicite, souligne Norbert Gilmez, le droit de grève était garanti par la Constitution, garanti par le statut du mineur, et le licenciement ne pouvait être prononcé que par une commission paritaire qui n’a jamais été réunie. » Mais la haine de classe a la vie dure. Les Charbonnages se pourvoient en cassation. Et ils obtiennent gain de cause, en octobre dernier : la condamnation est annulée. Depuis, le ministère de l’Économie a fait savoir, bon prince, qu’il a « donné instruction » pour ne pas réclamer l’argent versé aux 17 familles. Ces derniers temps, Norbert avait donc repris le flambeau du combat de sa vie. Il vient ainsi, dit-il, d’écrire à Mme Taubira (ministre de la Justice– NDLR) pour « lui donner tous les éléments de ce qui s’est passé en 1948 ».
Le vote, mercredi, d’une nouvelle loi d’amnistie, et l’annonce d’un décret d’application rouvrent, semble-t-il, la perspective d’une réparation complète. « Moi, sans ça, j’aurais eu une vie matérielle au moins trois fois supérieure à celle que j’ai eue », fait valoir Norbert. « Il faudrait qu’on se dépêche, avertit-il. On était encore 300 lors de la loi d’amnistie de 1981, on est 25, peut-être 30 maintenant. Ça ne coûtera pas cher à l’État… » D’après ses calculs, « ça ferait un petit 10 millions d’euros pour l’ensemble de ceux qui restent. À côté des 45 millions accordés à Bernard Tapie pour préjudice moral »… Aucune somme, pourtant, n’effacera l’indignité subie. « Il y a eu tellement de brutalités. Ma femme est restée complètement traumatisée, jusqu’à maintenant », confie l’ancienne gueule noire. « On a été classés “mauvais Français”, déshonorés. On a passé toute notre vie dans le déshonneur. »
Dans un courrier adressé récemment à l’Humanité, Norbert, « au PCF depuis 1944 », plaidait : « Il est grand temps pour le gouvernement de gauche de réhabiliter les grévistes de 1948, de leur rendre justice par l’application de la loi aux survivants de cette corporation qui a toujours fait passer l’intérêt national avant tout, au prix des plus grands sacrifices, au prix du sang. » Lui qui a « toujours été contre l’injustice, viscéralement », tire cette leçon du combat d’une vie : « Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre, être persévérant, obstiné. »
Yves Housson,
03/10/2024
Sans les rochers, on sait bien que les vagues ne monteraient jamais si haut
« Sans les rochers, on sait bien que les vagues ne monteraient jamais si haut. »
ah ! voilà une citation qu'elle est vachement juste !
Eh oui ! beaucoup ont finalement tiré parfois des épreuves qu'ils ont rencontrées (par exemple pensez à Cuba devenu la champion de l'agriculture BIO et le SEUL pays du monde à avoir un modèle de développement durable comme l'a reconnu l'ONU, et ce en fait sans le vouloir, à cause de ses malheurs durant les années 90 quand il s'est retrouvé tout seul après la disparition de l'URSS).
Dieudonné serait resté un vague comique comme les autres, mais voilà, il était "taquin", il "aime faire chier les cons" comme il a dit à la télé canadienne, https://www.youtube.com/watch?v=YZkffIOQkuk il a comme la femme de Barbe-Bleue, ouvert la porte qu'on lui interdisait d'ouvrir, résultat il s'est trouvé en butte à la campagne de diabolisation la plus haineuse, la plus implacable qu'on aie encore jamais vue dans l'histoire, une campagne qui à une autre époque l'aurait réduit lui et sa famille à finir comme un clochard, ou suicidé, et campagne relayée jusqu'aux sommets de l'Etat, c'est fou ! ils n'ont rien d'autre à faire ? ces larbins lèches-bottes !
Et comme il est "taquin, j'aime bien faire chier les cons", il n'a pas plié, il ne s'est pas agenouillé, n'a pas léché le sol bien humblement en demandant pardon, comme auraient fait d'autres, il s'est entêté, il s'est enferré, mais, grâce aux progrès techniques, Internet pour ne pas le nommer, il a quand-même gagné, (et Valls retourne à la niche tout péteux !). Et au cours de tout ce périple il a mûrit. Maintenant, au départ c'était sans doute par raillerie, encore un truc pour ridiculiser ses adversaires, mais, de même qu'il s'était retrouvé piégé par sa provocation, il s'est retrouvé piégé par son humanisme et l'approfondissement de sa réflexion, maintenant il est devenu un "vieux sage", et un militant de notre libération des forces du grand capital et de l'Establishment ! Ses dernières vidéos resteront des morceaux d'anthologie.
comme j'ai dit dans un autre billet, Dieudonné entrera dans les livres d'histoire, et de manière positive, il est une borne, une révolution; en même temps qu'une échappée victorieuse de la liberté dans un monde qui prétend l'annihiler.
son analyse de l'entreprise télévision (dans l'interview vidéo ci-dessus, déjà censuré et introuvable sur le net) est pénétrante et sans concession, et en tout, il est plus révolutionnaire que beaucoup !
En fait Dieudonné entrera dans l'histoire de France
et maintenant de mieux en mieux ! devinez !!
au sujet de ce voyage en Corée du Nord (du 8 au 11 septembre 2017) : https://dieudosphere.com/actualites/je-voyage-avec-dieudo...
et encore sur cet initiative en Corée du Nord une autre vidéo, qui donne à réfléchir sur certains milieux !
après Dieudo sérieux, voici Dieudo maître à penser pour toute la planète !
Dieudonné est à 50 % Camerounais, à 50% Français et à 100 % citoyen du monde. Il peut parler à tous ces titres ! Il joue sur tous les tableaux, parce qu’il joue justement, en comique professionnel qu'il est. Au fond, ce qui importe, chez Dieudonné, c’est l’accoucheur des consciences ...
(au fait pendant qu'on parle de la Corée du Nord : petit pays qui, cependant, possède dans son sol la plus grande réserve mondiale de lanthanides et de quelques autres métaux rares... Beaucoup de commentateurs se gardent bien de nous en informer et de nous expliquer que les entreprises minières occidentales aimeraient bien venir se servir, gratuitement, sous prétexte de création d’emplois (le concept "création d’emplois", traduit en langage clair = exploitation de travailleurs) et autre aides au développement (ça : ça veut dire mise sous contrôle du marché mondial)...
Alors que ce pays refuse l'hégémonie US et le capitalisme sauvage c'est gênant pour ces messieurs les investisseurs aux dents longues, et leur bras armé .... )
Bon, alors qu'on aurait espéré voir son spectacle de Pyongyang retransmis en direct, ce n'est que 10 jours plus tard qu'on a un mini clip d'une minute !
En tous cas il y a donc un problème avec ce fameux spectacle que Dieudonné était censé être aller faire en Corée du Nord, et qu'il avait tellement clamé sur tous les toits, même qu'il avait cré un site spécial exprès pour ça !! (même que ce devait être dans un stade de 140.000 personnes). Visiblement il a tout juste fait une visite touristique là !! plus apparemment l'enregistrement d'un clip (qu'il est IMPOSSIBLE, IMPOSSIBLE DE CHEZ IMPOSSIBLE ! de trouver sur INTERNET tellement Dieudonné est censuré par le GRAND CAPITAL) !!! ) sur la paix. Et à part ça que s'est-il passé ???????? quels artistes ont (REELLEMENT !)répondu à son appel ???????? macache !!!! Que s'est-il passé là-bas ??????comment ça s'est déroulé ou pas déroulé ??????? mystère mystère mystère !
Pas de retransmission du censé spectacle annoncé ! pas d'enregistrement ! pas de vidéo !! pas de photos, de public !!!! rien !!! pas de propos de Dieudonné sur ce qui s'est passé !!!!!! silence radio TOTAL !!!
Visiblement ça ne s'est pas passé comme il l'avait prévu.
Mais comment et pourquoi ??? mystère et boule de gomme !
Là dans un pays NORMAL, les journalistes l'auraient asticoté, auraient sauté sur un tel scoop !!! lui auraient posé des questions, auraient cherché à savoir ce qu'il en retourne. Auraient FAIT LEUR BOULÔT QUOI !!
Mais ici, vu le niveau hallucinant de soumission dans lequel sont tombés les journaputes, qui ne sont plus des journalistes, en aucune manière, mais des agents de leurs maîtres, et comme ceux de l'URSS sous Brejnev ou de l'Allemagne sous Goebbels, sont réduits à obéir le petit doigt bien posé sur la couture du pantalon !!!! Et ils ont reçu de leurs maîtres les propriétaires des médias la consigne, non l'ORDRE, de ne pas dire un mot de Dieudonné (le Béranger de notre époque). Résultat ils n'ont rien fouillé, rien rapporté, motus ! Et comme Dieudo lui-même pour quelle raison, (on aimerait bien le savoir !!! ) ne veut rien dire !! on ne saura JAMAIS RIEN nous pauvre pékins de cette PAUVRE FRANCE réduite à l'état de pays totalitaire complètement OPAQUE et censuré !!!
En tous cas pendant ce temps-là l'hallucinante, la surréaliste chasse à l'homme continue ! - c'est plus délirant qu'en URSS envers Sakharov ou Plioutchtch -
c'est vrai que la France, le pays de Voltaire et de Béranger, est en train de perdre son histoire
en tous cas la méthode judo, c'est effectivement celle qu'a utilisé Dieudo
Que ça serve de leçon dans d'autres domaines, pour la lutte des classes par exemple, c'est un peu ce que fait Bernard Friot sur le contrat de travail.
pou ceux qui ont rété le début du film Grenoble, ça va saigner ! (judiciairement) les caisses de la commune de rnoble vont se vider, et il va aller jusqu'à la Cour Européenne des Droits de l'Homme
Comme dit Mme Bilheran : "Nous vivons des heures folles, une immersion de plus en plus insoutenable dans le système totalitaire, une situation grave à l’heure actuelle où des esprits ayant une haute conception de l’Humanité se dressent pour tenter de faire rempart au chaos, sous les railleries, les calomnies, les quolibets, les suspicions des inconscients ou des complices.
Oui, ils risquent leur vie, pour contribuer à informer, et à vous réveiller.
Ils ont désormais conscience que sans résistance l’Humanité périra.
et si nous résistons, nous avons une petite chance d’éviter le pire.
Et pour cela, chaque initiative individuelle œuvrant pour le Bien Commun compte.
DIEUDONNE c'est vraiment le panache français !
09/09/2024
leçon de l'histoire
24/5/2024 tout les journalistes qui péroraient si fièrement et si sûrs de leur pouvoir absolu à la radio de Vichy ou dans la presse, sont maintenant totalement oubliés, versés dans la poubelle de l’histoire (quand ils n’ont pas été carrément fusillés) et ce sont les “Terroristes”, les bannis les diabolisé, les obscurs clandestins d’alors qui sont devenus célèbres et immortels.
Ça sera pareil pour l’époque actuelle, tous les journaputes du pouvoir de haine du grand capital (c'est à dire de DROITE !) OTAN-esque du NAZI-Covidisme, tous les soumis au lobby qu’on n’a pas le droit de nommer, les réchauffistes, etc, tous les rédacteurs qui se sont emparé de la wikipédia, tous les lâches pas chômeurs, les censeurs à la soviétique, toute cette merde de larbins aussi arrogants que rampants ou terrorisés, personne ne s’en souviendra, sinon comme parangons du fascisme vomitif, Laissant la place aux vraies “têtes” aux vrais grands humanistes de notre époque : Dieudonné, Brusa, Jovanovic, J-J Crévecoeur, Fourtillan, Lalanne, Perronne, Philippot, Asselineau, Etienne Chouard, Bernard Friot, Jean-Dominique Michel, Istvan Marko, Claire Séverac, le héros Christophe Dettinger, etc etc.
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06/09/2024
les députés qui ne voteront pas la destitution de Macron et ne censureront pas son gouvernement seront des traîtres à la nation
chers Patriotes,
Nous vivons un grand dévoilement ! Depuis la dissolution, Macron a voulu gagner un maximum de temps avant de nommer un gouvernement pour accroître le chaos, tout en rendant irréversible un budget d’ultra-austérité exigé par Bruxelles ! Piquer 110 milliards aux Français… Un vrai coup d’État, pour nous mettre sous tutelle de l’UE !
Moment de vérité aussi pour les « oppositions » forcées de dire si elles voteront ou pas la destitution de Macron (officiellement lancée depuis mardi !) et une motion de censure pour renverser le futur gouvernement. Les parlementaires qui refuseront de voter destitution et motion de censure seront des traîtres à la nation ! Le Système veut accélérer la soumission mondialiste de la France, avant la révolte. À nous, peuple français, de résister de toutes nos forces et de bâtir la seule alternative possible : celle d’un peuple debout dans un pays libre ! Nos Assises d’Arras le 14/09 visent à lancer le Bloc souverainiste et notre manif pour la destitution, samedi, a clairement posé les termes du combat !
Saluons un magnifique exemple de résistance populaire : celle des Brésiliens face à l’interdiction du réseau social X imposée dans leur pays par un juge tyrannique ! Une énorme manif pour les libertés est prévue dans quelques jours là-bas, des pétitions réunissent des millions de signatures, 150 députés lancent la destitution de ce juge, et les appels à la désobéissance émanent de personnalités courageuses, malgré les menaces. Quand le peuple balaie massivement une règle injuste, alors celle-ci n’existe plus, et c’est la liberté qui gagne ! Une telle fermeture des réseaux sociaux est possible chez nous : l’UE l’envisage ! Alors observons cette résistance brésilienne, prenons-en le meilleur et préparons-nous dès maintenant à nous battre. Remettons le goût de la liberté et de la liberté d’expression dans toutes les têtes ; luttons pour le Frexit, condition de notre libération nationale, contre les corrompus et les censeurs !
La résistance c’est l’action ! Immense bravo à ceux d’entre vous qui vont dès maintenant rejoindre Les Patriotes ou reprendre leur adhésion annuelle ou faire un don de soutien au mouvement (pour cela, voir les liens ci-dessous). Les actions que nous organisons partout sont si coûteuses, avec zéro euro d’aide publique ! On ne lâche rien. Les adhésions, réadhésions et dons sont défiscalisés aux 2/3 pour vous : profitez-en ! Bravo pour vos soutiens si utiles, si vitaux
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04/09/2024
le pape Célestin V - lui aussi ! - a été caricaturé et sa vraie figure soigneusement oblitérée ....
« L’histoire humaine n’est rien d’autre que l’histoire de la lutte des classes » avait dit Marx. Et il avait raison. Y compris dans l’Église, regardez la mort de Célestin V, de Adrien VI, de Marcel II, de Jean-Paul 1er, la démission forcée de Benoît XVI.
Benoît XVI (qui avait prétendu être trop fatigué pour être pape, il était en pleine forme, bien plus que Jean-Paul II, qui resta pape jusqu’à son dernier souffle, il vit toujours !) Benoit XVI, son premier geste fut d’aller prier devant la tombe de ….. Jean-Paul 1er ! et quand il a démissionné il a déposé son pallium sur la tombe de Célestin V !! Benoît XVI ne masquait pas son admiration pour ce pape tiens tiens ! c’est clair ! ) Lisez mon compendium sur le dossier Célestin V, connaissant le contexte de l’époque, les "hérétiques" protestataires du luxe du clergé, diabolisés et brûlés par l’inquisition, Joachim de Fiore, etc, le conflit de Philippe le Bel avec les Templiers, préteurs de l’époque ….
Et documentez-vous sur l’élection accidentelle, les projets et les conditions de la mort d’Adrien VI, et de Marcel II (pas sur Wikipédia bien sûr!) vous découvrirez des choses !
Selon l'histoire officielle (mais souvenons-nous que l'histoire est toujours racontée par les vainqueurs .... or par des évènements et des cas récents nous avons appris grâce à internet à voir comment, à quel point et par quels artifices on peut déformer, caricaturer, censurer cacher la réalité jusqu'à la rendre méconnaissable.) le pape Célestin V aurait démissionné (comme Benoît XVI mais Benoît XVI on s'est tout de suite douté que ça cachait quelque chose), il se serait retiré dans un couvent, puis ........ enfui dudit couvent, de ville en ville pour échapper à ses poursuivants ...... et c'est alors qu'il cherchait à filer en Grèce qu'on l'a rattrapé et le pape qui lui a succédé l'a enfermé sous bonne garde dans son château d'Agnani, officiellement pour le protéger contre des gens qui pourraient l'enlever ! Euh, un petit détail : il est mort peu après ....
Bizarre tout ça, d'autant plus quand on apprend des détails sur le personnage :
ça donne des pistes de réflexion, non ?
(eh oui ! au XIVè siècle il n'y avait pas internet ! il était plus facile de camoufler la vérité .... et après la routine des historiens fonctionne, voilà voilà)
Le dossier en plus détaillé :
D’ailleurs le pape Benoît XVI, qu’on a forcé à la démission en bloquant tous les contacts électronique bancaires du Vatican, qui furent aussitôt débloqués – sans explication ! - dès que fut annoncé sa démission ! Et qui visiblement avait le sens des gestes symboliques (quand il fut élu il alla prier sur la tombe de …. Jean-Paul 1er ! (…… ) et dans son premier discours il dit priez pour moi, que j’ai le courage de ne pas céder devant les loups ( …) visiblement il a cédé. Benoît XVI donc quand il a démissionné a déposé son pallium sur la tombe de CélestinV !! Benoît XVI ne masquait pas son admiration pour ce pape : « Huit cents ans se sont écoulés depuis la naissance de saint Pietro Celestino V, mais il reste présent dans l’histoire en raison des célèbres événements de son époque et de son pontificat et, surtout, de sa sainteté. En effet, la sainteté ne perd jamais sa force d’attraction, elle ne tombe pas dans l’oubli, elle ne passe jamais de mode, au contraire, avec le passage du temps elle resplendit d’une luminosité toujours plus grande, exprimant la tension éternelle de l’homme vers Dieu. Je voudrais alors tirer plusieurs enseignements de la vie de saint Pietro Celestino, valables également à notre époque ».
http://benoit-et-moi.fr/2013-II/benoit/ce-lien-etrange-entre-celestin-v-et-benoit-xvi.php
La figure de ce pape doux est resté écrasée par un enchevêtrement d'intérêts politiques: ceux de Charles II d'Anjou (1254-1309), d'une part et de l'autre ceux du cardinal Benedetto Caetani, ce dernier devenu pape sous le nom de Boniface VIII. C'est ainsi que Célestin V renonça au bout de quelques mois, indisponible à toute forme de corruption, à la charge pontificale. Il est mort le 19 mai 1296 après dix mois de captivité à Castel Fumone près d'Anagni, prisonnier justement de Boniface VIII qui, redoutant que ses adversaires puissent convaincre Célestin V de revenir au trône pontifical, le destituant ainsi, empêcha le saint moine de retourner à son ermitage.
Curieusement, Boniface VIII porta le deuil à la mort de Célestin V, seul cas dans l'histoire des papes, et fit célébrer une messe publique pour le repos de son âme, et c'est lui qui initia le processus de canonisation mené à son terme le pape Clément V en 1313 à l'instigation du roi de France, Philippe le Bel (1268-1314). (rapport de forces ! faux-semblants, takallouf, déjà !)
Plus tard, en 1630, Lelio Marini, Abbé Général de la Congrégation de Célestin, dénonça l'assassinat de Pietro da Morrone par ordre de Boniface VIII.
il fut élu pape, sans avoir jamais posé sa sa candidature, après un peu plus de deux ans de vacance du Siège Apostolique.
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/135084575af.html?fr=y "Les cardinaux avaient pour objectif d’élire, en sa personne, un candidat de compromis qui constituerait une solution de transition, un ermite dépourvu d’expérience, très avancé en âge (85 ans), qui promettait de devenir un pape pas trop sévère.
…
Ce n’est pas à Rome – ville dans laquelle Célestin V ne se rendit jamais – que Charles II organisa la cérémonie de couronnement du nouveau pape, mais à L'Aquila, ville qui faisait partie de ses domaines. Pierre y fit son entrée monté sur un âne, à l’exemple du Christ, ce qui fit naître dans le peuple l'idée que le pape angélique des prophéties était enfin arrivé. Puis il s’installa à Naples, la capitale du roi angevin Charles II, neveu du roi de France Louis IX et roi de Naples, où celui-ci l’entoura d’hommes à lui tout en comblant de privilèges royaux les monastères fondés par Pierre. Ce dernier ne refusa pas ces largesses, mais il continua personnellement à mener une vie austère, dans une cellule aménagée spécialement pour lui au Château Neuf de Naples.
Élu le 5 juillet 1294 avec l’appui du roi Charles II d’Anjou qui souhaitait un Pape apte à lui faire reconquérir la Sicile, Pietro Angelari da Murone était loin de se douter de ce qu’on allait faire de lui. Les cardinaux chargés de l’en informer eurent à escalader un sommet des Abruzzes par une sente à décourager un mulet ! Découvrir l’ermitage où Pietro vivait en solitaire depuis un demi-siècle ne signifiait pas encore forcer sa porte. Les messagers de Rome purent tout juste apercevoir, par un étroit grillage, une tête hirsute et entendre une voix affaiblie les prier de le laisser tranquille. Non, il n’ouvrirait pas ! Non, jamais on avait songé à élire Pape un bonhomme de quatre-vingts ans perdu depuis dix lustres dans des solitudes sauvages !
On lui rappela les services qu’il avait rendus à l’Eglise, la congrégation de solitaires bénédictins qu’il avait fondée ; on lui remit en mémoire une prophétie séculaire qui annonçait pour des temps apocalyptiques, un mystérieux Pape angélique… Or, ne s’appelait-il pas précisément « Angelari », et pouvait-on attendre époque encore plus apocalyptique ? C’était de toute évidence la volonté de Dieu qu’on était venu lui signifier. Pietro Angelari se laissa ébranler : il consentit enfin à ouvrir sa porte et descendit de sa montagne avec ces messagers de Dieu. Mais c’est monté sur un âne qu’il tint à se présenter à Aquila, le 29 août, pour son couronnement. Il prit ce jour-là le nom de Célestin V.
Charles II ne perdit pas de temps et convainquit le nouveau Pape de résider à Naples. Le Souverain Pontife ne devina pas qu’on le plaçait ainsi sous étroite surveillance. Il fut tout heureux de se trouver un autre ermitage et se mit à méditer sur ses nouveaux devoirs. Mais Charles II se chargea de lui dicter les réformes qu’il attendait de lui. Pour commencer, nommer douze cardinaux, tous clients du roi de Naples. Après cela, il fallait aussi de toute urgence nommer un nouvel évêque à Toulouse : Louis, le tout jeune fils de Charles II. Et ainsi de suite…
Célestin V était pieux, il était docile, mais il n’était pas encore complètement idiot. Il se rendit assez vite compte qu’il n’était pas taillé pour cette fonction. Le cardinal Caëtani d’ailleurs s’employa à dissiper ses derniers doutes : oui la « volonté de Dieu » demandait à Célestin de passer la main. Caëtani poussa le dévouement jusqu’à rédiger lui-même un texte que le bon Pape n’eut plus qu’à lire, le 13 décembre 1294, devant les cardinaux assemblés : un acte d’abdication, cinq mois seulement après son élection. Caëtani, sous le nom de Boniface VIII, succéda à celui qu’il avait si charitablement secondé.
Célestin crut pouvoir regagner son ermitage mais Boniface VIII en décida autrement : il mit son prédécesseur sous les verrous. Et c’est en prison que mourut l’infortuné Célestin V le 19 mai 1296.
Le 13 décembre 1294, Célestin V renonce au trône de Pierre devant le collège des cardinaux à Castel Nuovo. Le texte de son discours semble avoir été rédigé par Benedetto Caetani, l'un des canonistes qu'il avait consultés . Le 24 décembre, ce même Caetani est élu pape sous le nom de Boniface VIII (!...) et fait placer l'ancien pontife sous surveillance au motif qu'il pourrait être enlevé par ceux qui contestent la licité de la renonciation. Pietro s'enfuit à Sant'Onofrio, puis à San Giovanni in Piano, avant de tenter de partir pour la Grèce. Il est arrêté en chemin et transféré à Anagni puis au château de Fumone en Campanie sur l'ordre de Boniface VIII. Là il mourra.
Mort naturelle ou assassinat ?
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2007101_vian Assurément, Pietro del Morrone ne fut pas la personne naïve et désarmée que beaucoup décrivent. Pour le démentir, il suffit de constater qu'à l'origine, il fut à la tête d'une congrégation d'ermites qui se diffusa et se ramifia, de son vivant, dans de multiples fondations, entre l'Italie centrale et du Sud, franchissant très vite les Alpes. Pour défendre sa création, Pietro eut la force et le courage de se rendre à Lyon vers la fin de 1274, à la Curie pontificale, où il obtint de Grégoire X un privilège solennel qui, incorporant sa congrégation dans la famille bénédictine, en confirmait les propriétés, alors déjà importantes. Il fut à la tête de plusieurs communautés, comme celle de Santa Maria di Faifoli à Montagano, dans le Molise, ou de San Giovanni in Piano, près de Lucera, dans les Pouilles, qu'il réforma et consolida, même économiquement. Frugoni a donc raison lorsqu'il voit en Célestin non pas "ce vieillard caché dans les silences de la montagne et dans la macération des pénitences", mais "l'âme ardente et volontaire qui avait pendant tant d'années guidé son groupe de moines, qui était devenu toujours plus grand grâce à lui. Vibrant d'une religiosité qui se nourrissait d'attentes eschatologiques et qui refusait certainement l'Eglise politique comme un péché. Et il aura considéré comme un péché cette expérience, riche de compromis et de calculs des hommes d'Eglise, si différente de son idéal passionné. D'où le sentiment d'être moins profondément menacé par l'appui des laïcs qui paraissaient lui offrir leur dévotion et leur aide, et en même temps le poussaient, complices des moines, ".
…..
A ce point, les insatisfaits du nouvel ordre bonifacien s'emparent de la figure de Célestin pour voiler et celle de son successeur, accusé d'être le responsable occulte d'une abdication illégitime extorquée par des moyens frauduleux, et même responsable d'une mort violente dans la forteresse de Fumone.
A l'Eglise entièrement politique et terrestre de Boniface est opposée la présumée Eglise spirituelle de Célestin. Et on applique à Célestin - ce que fait déjà le dominicain provençal Robert d'Uzès en 1295-1296 - les prophéties relatives à un Pape angélique. Celles-ci peuvent encore une fois être attribuées à des groupes de spirituels italiens protégés par Célestin, qui diffusèrent en Occident des prophéties grecques attribuées à l'empereur Léon le Sage qui, dans la traduction latine, appliquent à un Pape les caractéristiques d'un souverain des temps derniers, partisan du droit et de la justice. Le filon prophétique du Pape angélique trouve dans la figure de Célestin un point de départ qui se projette vers l'avenir, traverse le XIIIe siècle, influence Cola di Rienzo, qui en est venu à connaissance par les ermites de la Maiella, et en diffuse le contenu dans la Bohême de Charles IV, mais il apparaît encore chez Savonarole, arrive même à Nostradamus et, à la fin du XVI siècle, au pseudo Malachie. Si Dante, également pour des raisons personnelles, condamne la renonciation de Célestin comme un acte de lâcheté, Pétrarque, dans sa défense de la vie solitaire, l'exalte comme un geste de liberté évangélique suprême. Mais Célestin continue à être pendant tout le XIX siècle le symbole d'une Eglise différente, prophétique, non terrestre mais entièrement religieuse: des Lettere agli uomini di Papa Celestino VI (1946), où transparaît tout l'élan prophétique et apocalyptique du dernier Papini, à L'avventura di un povero cristiano (1968), le dernier livre d'Ignazio Silone, originaire des Abruzzes.
Dans sa vie d’ermite il avait acquis une grande renomée et plein de gens voulaient le voir, lui essayait de les fuir, sans succès :
http://books.openedition.org/pup/7041?lang=fr Pierre de Morrone jugeait cette situation peu compatible avec sa vie d’ermite. Il décide de se retirer à Saint-Barthélemy de Legio, dans un lieu plus isolé, avec quelques frères seulement19. Les visiteurs l’y poursuivent et Thomas de Sulmona note qu’ils sont encore plus nombreux20. Après y être resté quelques années, le saint ermite se rend dans une grotte de la vallée de l’Orfente encore plus inaccessible. Si grande était la foule qui venait à lui de toute part, au moment où il recevait, que la montagne semblait presque pleine de gens et c’est à peine si quelqu’un pouvait avoir la faculté de lui parler.
Il s’agit cette fois d’une multitude et c’est la première fois que Thomas de Sulmona emploie ce terme dans sa biographie. …..
Le retour de Pierre de Morrone dans un ermitage à proximité de la plaine, non loin du monastère du Saint-Esprit est une décision mûrie. Son installation est l’occasion d’une extraordinaire démonstration de ferveur populaire. Il y a une multitude d’hommes et de femmes qui encombrent tous les chemins, tous les sentiers et toutes les routes. C’est une véritable procession. Tous les habitants de la province sont là et certains sont venus de plus loin encore.
…
L’élection pontificale donne à la notoriété de l’ermite un caractère universel qu’elle ne perd plus par la suite. Pendant sa fuite il est partout reconnu. Dans les Pouilles, des enfants qui ne l’ont jamais vu l’identifient immédiatement. De son élévation au pontificat à sa mort, où qu’il aille, la rumeur publique le précède. Personnage vénéré, Pierre de Morrone est entouré, dès son vivant, par la dévotion populaire.
…
Que Pierre de Morrone ait effectivement donné un enseignement spirituel à ceux qui se pressaient auprès de lui est bien assuré par son biographe qui consacre quelques paragraphes à rapporter brièvement ses propos aux différentes catégories de visiteurs. Il exhortait les puissants à ne pas mettre leur espérance dans la gloire du monde et dans les biens périssables. Il les invitait à rendre à leurs vassaux et à leurs subordonnés l’honneur qu’ils méritaient. Aux riches, il rappelait le devoir d’aumône.
… Il fait un signe de croix sur une fillette et elle est guérie. C’est donc un miracle. Après son élection au pontificat, la bénédiction donnée à la fin de la messe a le même résultat.
Et puis, la question qui fait mal ! la question de l'inspecteur Colombo !!
POURQUOI PHILIPPE LE BEL A-T-IL DEMANDE QUE CELESTIN V SOIT RECONNU COMME MARTYR ? hein ? martyr de quelle cause, martyrisé par qui ?