20/07/2023
Avec quels auteurs faisait-on étudier le français dans les années 50 et 60 ?
La lecture des vieux manuels scolaires (j'espère que vous avez conservés les vôtres !) est enrichissante et pleine d'enseignement.
Ainsi si on rouvre les grammaire d'avant 1965 non seulement on redécouvre des textes délicieux et qui des fois font réfléchir (j'en parlerai peut-être une autre fois), mais par exemple on peut étudier quels étaient les écrivains sur lesquels se basait l'enseignement de la grammaire aux enfants des classes du premier cycle des lycées et collèges, entre, disons 1938 (et sans doute avant), et environ 1960, et même au-delà.
Je les ai recensé et en ai fait un tableau, agrémenté de quelques liens à la Wikipédia permettant de se documenter sur les noms les moins connus par contre j'ai du faire disparaître la colonne où étaient indiqués les auteurs d'origine populaire, à la suite des noms j'ai du mettre à la main le total des occurrence de leurs textes parmi les extraits cités dans la grammaire.
liste des auteurs utilisés dans la grammaire « Souché-Lamaison pour les classes de sixième, suivant les programmes du 14/4/1938, et d’octobre 1944. (noms de l'auteur suivi du nombre nombre de textes cités)
Balzac 4 |
Théodore de Banville 1 |
René Bazin 13 |
Pierre Benoît 5 |
Boileau 1 |
Robert Brasillach 2 |
Buffon 3 |
Chateaubriand 10 |
Georges Clémenceau 1 |
Colette 5 |
Corneille 5 |
Alphonse Daudet 34 (le plus cité, et de loin !) |
Georges Duhamel 4 |
Erckmann-Chatrian 10 |
Fénelon 3 |
Gustave Flaubert 11 |
Anatole France 23 |
Eugène Fromentin 4 |
Théophile Gautier 4 |
Maurice Genevoix 3 |
André Gide 1 |
E. et J. de Goncourt 2 |
Julien Green 1 |
Jean-Marie Guyau 1 |
Louis Hémon – (« Maria Chapdelaine ») 3 |
José-Marie de Hérédia 1 |
Victor Hugo 13 |
Edmond Jaloux – « Fumées dans la campagne » 1 |
Jean Jaurès 2 |
La Fontaine 10 |
Lamartine 9 |
Ernest Lavisse 1 |
Pierre Loti 5 |
Maurice Maeterlinck 1 |
Maurice Mardelle (1886-1948 charpentier poète) 1 |
Jules Marouzeau (« Une enfance ») 2 |
Roger Martin Du Gard 4 |
Guy de Maupassant 7 |
François Mauriac 1 |
Mérimé 1 |
Jules Michelet 5 |
Frédéric Mistral 4 |
Molière 4 |
Montesquieu 1 |
Musset 2 |
Jean Nesmy (Henri Surchamp) 6 |
Louis Pergaud 5 |
Racine 2 |
Jules Renard 1 |
Romain Rolland 9 |
Jules Romains 2 |
J.-J. Rousseau 5 |
George Sand 10 |
Bernardin de Saint-Pierre 1 |
Madame de Sévigné 4 |
Sully-Prudhomme 2 |
Taine 4 |
Vigny 2
|
Voltaire 6 |
Emile Zola 6 |
Si on lit toutes leurs biographies (ça vaut le coup d’en prendre le temps je vous l’assure, il y a des choses et des êtres à découvrir) on découvre d’abord qu’il y a une majorité d’écrivains régionalistes et spécialisés dans la peinture de la vie paysanne, c’est même le thème dominant, et aussi qu’il y a un nombre impressionnant d’auteurs d’origine populaire (domestiques, paysans, etc.) qui ont eu la chance de devenir écrivains, célèbres, et souvent ont décrit la vie de leur enfance.
Une chose aussi remarquable quand on lit (pas forcément les extraits présents sur le livre de grammaire, mais on en trouve d’autres sur Internet aussi) les textes de ces auteurs de cette époque c’est le soin et la sensibilité extrême, le style fin précis et pur dans lequel ils écrivent, y compris ceux qui n’ont au départ reçu aucune instruction littéraire et sont d’origine populaire, on devine là entre autre la dégradation du niveau de l’enseignement : combien des lycéens d’aujourd’hui sauraient écrire avec tant de soin et d’expressivité. C’est aussi l’époque, la seule dans toute l’histoire littéraire, entre l’aveuglement/indifférence des siècles aristocrates de salon et celui du siècle machiniste et pédant, où s’est développé et a été cultivé au plus haut point, l’émotion et la sensibilité aŭ choses, aŭ impressions, aŭ paysages, etc.
C’est également la grande époque de la peinture de paysage, ce n’est pas un hasard. Et de la poésie de la nature.
Lisez ces quelques phrases d’un fils de domestiques, devenu écrivain anti-clérical, Eugène Le Roy, savourez :
http://pagesperso-orange.fr/zep.saint-aulaye/double/elero...
05/07/2023
Anniversaire : 84 ans
1939 – 2019 : 80 ans après l’euthanasie des handicapés
Rebondissement inespéré dans l’affaire Vincent Lambert : la Cour d’appel de Paris a ordonné lundi soir l’arrêt de son euthanasie et la reprise de son alimentation et de son hydratation. Cette décision ravive à nouveau le débat entourant la légalisation de l’euthanasie en France. Pourtant cette affaire ne concerne pas l’euthanasie d’un patient en fin de vie, mais bien celle d’une personne en situation de handicap. Cette situation nous renvoie à des heures sombres de notre passé.
Vincent Lambert se situe dans un état de conscience minimal depuis un accident en 2008. Il n’est ni mourant ni souffrant : sa santé ne se détériore pas et son état est stable. Les seuls soins dont il bénéficie sont ceux d’une hydratation et d’une alimentation par sonde. Nous sommes loin d’un acharnement thérapeutique exercé sur un mourant, entouré par des moniteurs, une assistance respiratoire et des tuyaux en tous sens.
Comment donc définir l’état d’une personne qui a perdu de manière durable plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales et cognitives ? C’est la définition du handicap donnée par la loi française de 2005 sur le handicap et la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées. La situation objective, bien que dérangeante, est donc la suivante : Vincent Lambert est handicapé. Son état a d’ailleurs été reconnu par le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU.
NOTEZ BIEN CECI (sur la vidéo suivante à 1 H 43min lien : https://ru-clip.net/video/vZEOL0_Uld8/marche-blanche-pari... ) 7 CENTRES D'ACCEUIL DE SOINS ETAIENT PRÊTS à ACCEUILLIR VINCENT ! et ça a été refusé, il s'agit donc bien d'un assassinat délibéré.
Il fallait obtenir sa mort afin de faire avancer un projet global.
Son euthanasie ne renvoie donc pas aux débats entourant la fin de vie, mais bien à la question suivante : faut-il laisser vivre une personne handicapée, dont il nous semble que la vie ne vaut pas d’être vécue ?
Cette question a déjà été posée par le passé, et sa réponse fut radicale :
« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur Brandt sont, sous leur responsabilité, chargés d’étendre les pouvoirs de médecins, qui seront nommément désignés, à accorder une mort miséricordieuse aux malades qui, selon les critères humains, auront été déclarés incurables après un examen critique de leur état de santé ».
Il suffirait de remplacer le nom des médecins pour croire lire le jugement rendu par les instances françaises dans l’affaire Lambert. Pourtant cette phrase est bien issue d’un décret de 1939, écrit de la main d’Adolf Hitler, qui met en place un programme secret d’extermination des handicapés allemands, connu depuis sous le nom de Aktion T4. De janvier 1940 à août 1941, ce sont 70 273 handicapés physiques et mentaux qui ont été gazés dans des centres de mise à mort installés sur le territoire du Reich. En moyenne, 50% des patients chroniques hospitalisés dans les asiles allemands furent éliminés. Le mois précédent, 5 000 enfants possédant des malformations avaient été assassinés par injection de morphine et de scopolamine ou l’ingestion de comprimés de Luminal ou de Véronal.
Pendant la guerre, l’extermination d’handicapés se poursuit dans toute l’Europe, par gazage, injection létale ou dénutrition. Au total, ce sont plus de 200.000 personnes handicapées qui ont été tuées entre 1939 et 1945.
Avant d’en arriver à une politique d’extermination, l’euthanasie avait été promue comme un moyen d’abréger les souffrances, notamment dans le livre Le Droit de mourir d’Alfred Jost (1895) :
« Quand nous voyons un malade incurable se tordre de douleurs indicibles sur sa couche, avec pour toute perspective celle, misérable, de longs mois de dépérissement, sans espoir de guérison, quand nous traversons les salles d’un asile et que la vision du fou furieux ou du paralytique nous emplit de toute la pitié dont l’homme est capable, cette idée ne peut que surgir en nous malgré tous les préjugés dont nous sommes pétris : « ces gens n’ont-ils pas droit à la mort, la société humaine n’a-t-elle pas le devoir de leur accorder cette mort avec le moins de souffrance possible ? » »
Cette compassion fut à double tranchant : en défendant le droit d’abréger les souffrances d’un mourant, on défendit également le droit de mettre fin à la « souffrance » que constituait la vie d’un handicapé. La rhétorique est progressive et subtile : en mettant sur le même plan les souffrances liées à la mort et les souffrances de la vie, elle ouvre la voie aux excès de l’euthanasie sur des autrui plus vulnérables.
L’euthanasie des handicapés sous le régime nazi fut ainsi opérée officiellement par « compassion ». Ce faisant, le choix d’apprécier la valeur d’une vie ne fut pas laissée à l’intéressé, au contraire. Ce furent des personnes tierces, en premier lieu les médecins, qui par « compassion » ont assassiné des dizaines de milliers d’handicapés physiques et mentaux.
Cette idée a été reprise en 1920 par le juriste Karl Binding et le psychiatre Alfred Hoche dans leur ouvrage La libéralisation de la destruction des vies qui ne valent pas d’être vécues, ouvrage qui servira de base au programme Aktion T4.
Les deux auteurs justifient d’ailleurs également l’euthanasie des handicapés physiques et mentaux par le coût qu’ils représentent pour la société :
« D’un point de vie économique, ces idiots totaux qui remplissent le plus les conditions d’une mort mentale complète seraient aussi ceux dont l’existence pèse le plus lourdement sur la collectivité »
Le spectre nazi paraît souvent comme exagéré lorsque l’on se réfère à l’euthanasie. Pourtant, force est de constater que les arguments en faveur de l’euthanasie des handicapés sont identiques à ceux utilisés 80 ans auparavant.
Cette confusion volontaire entre l’euthanasie de « fin de vie » et de « vie qui ne vaut pas d’être vécue » est porteuse de conséquences graves...
Suite de l'article https://lincorrect.org/1939-2019-80-ans-apres-leuthanasie...
Jean-Marie le Méné : Président de la fondation Jérôme-Lejeune : "Vincent Lambert n’est pas mort, il a été tué. La différence est importante. Nous nous attendions bien sûr à cette triste issue. C’est une date historique et symbolique. C’est la première fois, en France, sous l’empire d’une loi de la République, qu’on tue une personne handicapée qui n’est pas en fin de vie, qui n’est pas malade, qui n’a pas de maladie évolutive, qui ne souffre pas et qui n’a rien demandé.
Cette date est très importante parce que, derrière lui, se trouve une quantité de personnes dans cette situation. Elles sont isolées et sans famille. On ne sait pas très bien ce que ces personnes veulent et pensent.
Le danger est que la médecine s’empare de ce pouvoir pour mettre un terme à la vie de ceux qui coûtent trop cher à la société. C’est exactement le sens de l’évolution des sociétés occidentales de l’Europe de l’Ouest d’aujourd’hui.
L’association du Droit à mourir dans la dignité milite activement pour l’euthanasie.
Pensez-vous que l’affaire Vincent Lambert va faire jurisprudence ?
C’est une évidence! La Fondation Jérôme Lejeune dit depuis 15 ans qu’à partir du moment où on assimile la nourriture et l’hydratation à des traitements, on arrête les traitements. Cela veut dire qu’on tue la personne non pas avec sa maladie, mais avec l’arrêt de l’hydratation et de la nutrition. Il est tout à fait évident que la sédation profonde et continue est un maniement très incommode.
L’agonie de Vincent Lambert a duré suffisamment et pas trop. On a mesuré la sédation, ce qui a entraîné chez lui des souffrances horribles.
Il est évident que l’ADMD va dire ‘’c’est tout à fait inhumain’’. Ils disent d’ailleurs depuis longtemps «acceptons, puisque la société française est mûre, acceptons l’euthanasie dans certain cas avec une loi très encadrée, etc».
Cette étape a été annoncée par le demi-neveu de Vincent qui fait l’objet de pression de la part l’ADMD. La direction dans laquelle on se dirige nous dit «c’est pénible à supporter pour nous les bien-portants, alors faisons en sorte que cela aille plus rapidement».
Le docteur Ducrocq déclarait que la loi Léonetti avait été conçue sur mesure pour régler le cas de Vincent Lambert.
Comme Xavier Ducrocq, je pense que c’est une mauvaise loi. On ne peut pas faire une bonne application d’une mauvaise loi.
La droite parlementaire française pense le contraire. Elle a voté la loi à l’unanimité. La conférence des évêques de France pense aussi que c’est une bonne loi, https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/chouard-tous-les-pouvoirs-abusent-82222mais mal appliquée. Je pense exactement le contraire. C’est une mauvaise loi qui est bien appliquée.
Du reste, c’est ce que toute la jurisprudence a confirmé depuis cinq ans. Nous avons financé la défense de Vincent Lambert depuis cinq ans. Des dizaines et des dizaines de décisions de justice disent toutes que c’est une loi bien appliquée. Jean Léonetti lui-même dit que cette loi est bien appliquée.
Dans les motifs de cette loi Léonetti, il était clair qu’il ne devait plus y avoir de cas comme celui de Vincent Lambert et qu’elle permettait de régler les cas comme ceux de Vincent Lambert. Le problème c’est que le cas de Vincent Lambert est un cas très simple. Médicalement, ce cas est difficile et tragique pour la personne, puisque c’est un grand handicapé tétraplégique, mais médicalement ce type de cas est pris en charge par des établissements spécialisés qui s’occupent admirablement des patients.
Ce n’est pas du tout le cas d’un patient qui fait des arrêts cardio-respiratoires toutes les semaines et qu’il faut réanimer ou non.
La question ne se posait pas pour Vincent Lambert. Il n’avait pas de maladie évolutive, il ne souffrait pas et n’était pas en fin de vie. C’est vraiment la mise à mort délibérée d’une personne handicapée qui n’a pas pu s’exprimer sur son sort. On ne l’a guère traitée puisque tel est le vent de l’Histoire aujourd’hui.
Ceux qui ne sont pas aptes à vivre dans la modernité sont passés par pertes et profit. C’est le cas des handicapés avant la naissance. Aujourd’hui en France, il ne naît plus d’handicapés sauf quand on ne les a pas vus. Si c’est le cas,ils sont tous éliminés par l’avortement. Il en sera de même à la fin de la vie.
Cette situation avait été largement prévue par Jérôme Lejeune il y a de cela 35 ans. Nous l’avions confirmée en étudiant la loi Léonetti de 2005. Elle se confirme évidemment. Beaucoup n’ont pas voulu voir et ne veulent pas voir. C’est trop difficile. Il faut être lucide et courageux pour le dire et essuyer les critiques pendant des années lorsqu’on soutient une famille qui dit qu’elle aime son enfant en dépit de son handicap.
Hitler a gagné la guerre
et (eh oui ! il semble que finalement c 'est Hitler qui a gagné la guerre ! c'est son "esprit de la modernité" comme le dénonce Zygmunt Bauman,qui est en train de tout régir...) les idées qui sous-tendaient la tristement célèbre AKTION T4 onten train d'impreigner l'opinion, et d'être à nouveau instaurée dans les lois. Certains cas "médiatiques"servent à faire avancer la cause de la mort (et du capitalisme, eh oui !la fameuse"rentabilité" ,rien n'est moins rentable qu'une pauvre vie humaine, un déprimé, un vieux, un "innocent" etc, des "déchets" quoi ! c'est ça que vous voulez ?
Victime de ce qui n’est rien de moins qu’une euthanasie par privation d’eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n’avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l’euthanasie se prenaient à rêver d’une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l’euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C’est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire : Mortier contre Belgique.
La Cour s’est jusqu’à présent prononcée à propos de personnes réclamant un droit au suicide assisté (Pretty c. Royaume-Uni en 2002, Haas c. Suisse en 2011, Koch c. Allemagne en 2012, Gross c. Suisse en 2014). Elle a aussi validé « l’euthanasie déguisée » par arrêt de soins de patients handicapés tels que Charlie Gard et Vincent Lambert (Lambert et. a. c. France en 2015, Gard et. a. c. Royaume-Uni en 2017). Avec l’affaire Mortier, c’est donc la première fois que la Cour doit se prononcer pour évaluer un cas d’euthanasie déjà réalisée. margin: 0.26cm;" align="justify">Rappelons-en les faits. Madame Godelieve De Troyer, atteinte de dépression chronique pendant plus de 20 ans, a été euthanasiée en 2012 sans que ses enfants ne soient avertis, ceux-ci ayant été informés le lendemain du décès. Son fils, Tom Mortier, se plaint devant la Cour du manquement de l’État belge à son obligation de protéger la vie de sa mère au motif que la législation belge n’aurait pas été respectée et qu’il n’y a pas eu d’enquête effective sur ces faits qu’il a pourtant dénoncés à la justice. Il dénonce notamment le manque d’indépendance de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) chargée de contrôler a posteriori la légalité des euthanasies. Il reproche en particulier le fait que le médecin qui a euthanasié sa mère est lui-même le président de cette Commission de contrôle ainsi que de l’association LevensEinde InformatieForum (LEIF) qui milite en faveur de l’euthanasie. Or, sa mère a versé 2 500 € à cette association peu de temps avant son euthanasie.
Une loi sur l’euthanasie inadaptée à la souffrance psychique Cette affaire illustre parfaitement la difficulté d’encadrer cette pratique et les abus et dérives graves qui en découlent. Elle n’est d’ailleurs pas un cas d’école car les médias relatent régulièrement des euthanasies controversées en Belgique ou en Suisse. Et nombreux sont ceux qui dénoncent le laxisme avec lequel la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie a été mise en œuvre.
Selon les conditions posées initialement par cette loi belge, l’euthanasie doit faire l’objet d’une demande «volontaire, réfléchie et répétée» émanant d’un patient «capable et conscient» qui «fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable». Or les termes employés s’avèrent flous et subjectifs: la souffrance est elle-même une notion subjective, tout comme son caractère insupportable comme en atteste d’ailleurs la CFCEE. En cas de souffrance psychique, son caractère inapaisable est également presque impossible à déterminer, comme l’illustre le cas médiatisé de Laura Emily, 24 ans, souffrant de dépression et qui, ayant demandé à être euthanasiée, s’est ravisée le jour-J en expliquant qu’elle avait mieux supporté les semaines précédentes. Ainsi la possibilité d’euthanasie pour souffrance psychique s’avère véritablement problématique. D’ailleurs, en 2002, la Commission Santé publique de la Chambre ne s’y était pas trompée en s’opposant à l’unanimité à l’inscrire dans la loi, estimant avec raison qu’une telle souffrance est pratiquement impossible à évaluer. Elle soulignait également l’ambivalence de la volonté des malades psychiques. Ainsi en cas de dépression, l’affection dont souffrait Mme De Troyer, la demande d’euthanasie est davantage un symptôme de la pathologie qu’une manifestation de volonté libre et réfléchie. margin: 0.26cm;" align="justify">Il y a en outre un paradoxe à prétendre offrir un droit au suicide assisté ou à l’euthanasie - au nom du respect de l’autonomie individuelle - à des personnes qui précisément ne disposent plus d’un équilibre mental. Le respect de l’autonomie devrait au contraire conduire à interdire l’euthanasie aux personnes dépressives ou atteintes de maladies psychiques. Atteintes d’un « handicap » au sens de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ces personnes vulnérables devraient être protégées, et non exposées au suicide. Mais protéger est malheureusement impossible en pratique puisque la loi belge n’interdit pas le « shopping médical » qui consiste, pour un patient se heurtant au refus du médecin qui le suit habituellement, à réitérer sa demande d’euthanasie auprès d’autres médecins jusqu’à trouver celui qui y soit favorable, c’est-à-dire le plus laxiste ou militant. Mme De Troyer a d’ailleurs usé de cette pratique. La CFCEE, une instance favorisant les dérives ?
On pourrait croire que la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, instance chargée de vérifier que les euthanasies pratiquées ont respecté les conditions et procédures légales et instituée par la loi du 28 mai 2002, compense les défauts de cette dernière. Il n’en est rien, comme le montre une fois encore la requête Mortier. La CFCEE manque en fait cruellement d’impartialité puisque sur les seize membres titulaires, au moins huit (et au moins six des seize suppléants) font partie d’associations militant en faveur de l’euthanasie (on compte par exemple les présidents du LEIF et de l’ADMD) et/ou sont des médecins pratiquant eux-mêmes des euthanasies. C’est le cas de son président néerlandophone, le Dr Wim Distelmans, qui n’est autre que le médecin qui a euthanasié Mme De Troyer ! À plusieurs reprises, la CFCEE a également avoué son incapacité à mener à bien sa mission car celle-ci repose sur un système déclaratif et donc tributaire de la conscience professionnelle des médecins. Et le Dr Distelmans d’ajouter : « Les cas douteux évidemment, les médecins ne les déclarent pas, alors on ne les contrôle pas ». Or des études révèlent par exemple que près de la moitié des euthanasies en Belgique n’ont pas été déclarées en 2007. En outre, si les termes de la loi relative à l’euthanasie sont effectivement flous et subjectifs, la Commission s’engouffre dans la brèche en les interprétant dans un sens excessivement extensif et libéral. Florilège : selon elle, la coexistence de plusieurs pathologies non graves et non incurables remplit l’exigence d’une affection grave et incurable ; elle a aussi approuvé des cas s’apparentant au suicide médicalement assisté alors qu’il n’entre pas dans le champ d’application de la loi ; il semble qu’elle ait validé l’euthanasie « en duo » obtenue par un couple dont l’un des membres ne se trouvait pas en phase terminale. " align="justify">Enfin, l’on peut s’interroger sur l’utilité d’un contrôle a posteriori, c’est-à-dire une fois que l’euthanasie a eu lieu, ce qui n’a visiblement pas pour objectif de protéger la vie des personnes et est particulièrement inadapté en cas d’euthanasie pour cause de souffrance psychique. Faut-il alors s’étonner qu’entre 2002 et 2016, la CFCEE n’a transmis au procureur du roi qu’un seul dossier sur 14 573 euthanasies ? Membres juges et parties, conflits d’intérêts, partialité, contrôle a posteriori et basé sur un système déclaratif, interprétation large des termes de la loi : la CFCEE s’avère totalement inefficace pour prévenir les dérives. C’est ainsi qu’un de ses membres, médecin, a récemment démissionné, lui reprochant de n’avoir pas renvoyé devant la justice un médecin ayant euthanasié une patiente à la demande de sa famille.
Une affaire mettant en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique L’État belge manque donc de manière évidente à ses obligations découlant de la Convention alors que la CEDH a jugé que le droit à la vie « impose aux autorités le devoir de protéger les personnes vulnérables même contre des agissements par lesquels elles menacent leur propre vie » (Haas c. Suisse, § 54). Ce que décidera la Cour dans cette affaire ne sera donc pas sans conséquence car la portée de la requête Mortier dépasse largement son seul cadre: elle met en effet en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique en montrant combien il s’avère défectueux et les garde-fous illusoires. Alors que la Cour a déclaré que « l’on ne saurait sous-estimer les risques d’abus inhérents à un système facilitant l’accès au suicide assisté » (Haas c. Suisse, § 58), cette affaire confirme que ce risque est bien réel, donne un aperçu concret de telles dérives et en laisse entrevoir les conséquences à grande échelle. En effet, loin de concerner uniquement la personne qui la demande, l’euthanasie et ses modalités ont des conséquences sociales profondes et funestes : suites psychologiques sur les membres de la famille du défunt en premier lieu, mais aussi perte de confiance dans la famille en général et méfiance à l’égard des soignants, fragilisation des personnes vulnérables dont certaines sont incitées au suicide. Il serait abusif et dangereux de faire prévaloir l’autonomie d’un patient en tant que valeur éthique suprême pour justifier une pratique dommageable à la société tout entière et remettant donc en cause le bien commun.
Ne pas condamner l’État dans cette affaire reviendrait donc à pratiquer la politique de l’autruche quant aux dérives de l’euthanasie, alors que la banalisation de la mentalité euthanasique en Belgique est réelle et fait des ravages. En témoignent par exemple les cas d’euthanasie sans obtention du consentement de la personne, l’ouverture de l’euthanasie aux mineurs « dotés de capacités de discernement » sans limite d’âge en 2014, ainsi que les chiffres officiels : de 235 euthanasies pratiquées en 2003, leur nombre a augmenté rapidement d’année en année pour atteindre 2537 en 2018, ce qui représente 2 % du total annuel des décès. Dans ce contexte, notons également que trois études ont révélé que « 40 % des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ». Si la Cour ne fait rien, elle accomplira le roman d’anticipation publié en 1907, Le Maître de la terre où l’auteur, Robert-Hugh Benson imagine des maisons d’euthanasie, où « d’un consentement unanime, les être inutiles, les mourants, étaient délivrés de l’angoisse de vivre ; les maisons spécialement réservées à l’euthanasie [prouvaient] combien un tel affranchissement était légitime.
en ce moment en Grande-Bretagne :
https://www.dailymail.co.uk/news/article-7457145/Tafida-Raqeebs-mother-cries-implores-daughter-dont-up.html
Canada :
À mesure que le régime canadien d’ "aide médicale à mourir" (nouvelle formulation chic pour TUER Bender et Hoche e 1921 disaient "libéralisation du droit de mettre fin à une vie qui ne mérite pas d'être vécue", et Hitler disait "Gnadentod" - "aide" "libéralisation" "Gnade" (grace) comme c'est mignon tout ça !) prend de l’expansion, il rencontre plus de résistance. L’une des critiques les plus fortes, qui a souvent fait surface dans les médias, est que certaines personnes atteintes de maladies chroniques, dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible, choisissent de mourir parce qu’elles sont pauvres et que les services sociaux (capitalistes !) sont inadéquats. Ils ne veulent pas mourir, mais ils sentent qu’ils n’ont pas le choix.
Les critiques disent que ces cas montrent que les gens sont forcés de choisir l’euthanasie et sont incapables de faire un choix vraiment autonome. Cependant, les critiques peuvent remonter en amont. Selon un récent sondage de Research Co, qui surveille l’opinion publique au Canada, plus d’un Canadien sur quatre autoriserait l’euthanasie pour les sans-abri (28%) et la pauvreté (27%). Ce qui est encore plus choquant, c’est que le sondage a révélé que 50% des Canadiens autoriseraient l’euthanasie pour les personnes qui n’avaient pas accès à un traitement médical et 51% pour les personnes handicapées.
Les jeunes nés après l’année 2000 sont encore plus en faveur. Dans une lettre d’opinion publiée dans le Prince George Citizen, Mario Canseco, directeur de Research Co, souligne que « Les adultes les plus jeunes du Canada sont bien en avance sur leurs homologues plus âgés pour ce qui est de croire que ces deux raisons sont suffisamment convaincantes pour qu’une personne demande l’aide médicale à mourir (60% pour une invalidité et 57% pour un traitement médical non disponible) ».
Lorsqu’on leur demande quelle est la peine appropriée pour un parent reconnu coupable d’avoir aidé un fils ou une fille en phase terminale à mourir, un Canadien sur quatre (24%) ne choisit aucune peine. Une grande majorité (73%) appuie la législation sur l’euthanasie du pays, qui a été qualifiée comme étant la plus radicale au monde. Les Canadiens sont divisés lorsqu’ils se demandent si la maladie mentale devrait justifier qu’un adulte demande l’aide médicale à mourir : 43% appuient cette idée, tandis que 45% s’y opposent. Le gouvernement fédéral a reporté à mars 2024 la décision finale relative à l’admissibilité à la maladie mentale à l’euthanasie.
Commentaire de votre serviteur. Quelle est la signification de cet engouement pour l’euthanasie ? Les Canadiens ne doivent peut-être plus supporter les longs hivers d’une rudesse parfois déroutante alors qu’ils attendent le réchauffement du climat qui ne se concrétise toujours pas. Ou bien ils perdu toute forme d’humanité. Un précédent Premier ministre japonais avait déclaré qu’il serait préférable pour la société que les « vieux » malades soient euthanasiés pour réduire les dépenses sociales du pays. Cette dérive sociétale ressemble progressivement à ce que les régimes totalitaires ont mis en place durant les années 1930 et 1940. La société ne peut pas accepter que l’euthanasie soit banalisée à moins que tout sens moral disparaisse surtout quand il s’agit de motifs économiques. De nombreuses découvertes archéologiques ont montré que les sociétés anciennes, il y a vingt à trente mille ans, prenaient soin des malades et des anciens, ils étaient inhumés décemment. Accepter cette banalisation de l’euthanasie ne pourra qu’aboutir à des excès pour des raisons économiques ou financières. Qui pourra objectivement fixer une limite pour que des malades mentaux soient euthanasiés ? Il semble que les sociétés occidentales rejoignent l’idéologie de l’époque de l’URSS mise en place par le pouvoir central pour éliminer les citoyens récalcitrants en détruisant d’abord leurs aptitudes mentales puis en les éliminant sans aucun état d’âme. Ces abus semblent se reproduire dans les pays anglo-saxons avec l’uniformisation du style de vie, le « chacun pour soi et rien pour les autres » une sorte de disparition de tout sorte de respect et d’humanité. Il est vrai que dans les villages de la campagne profonde, dans les années 1950 et j’ai connu cela quand j’étais enfant, lorsqu’un « vieux » ne trouvait plus son chemin pour aller donner à manger aux poules dans l’une ou l’autre des familles du hameau où je suis né alors sa ration de nourriture et de vin dilué avec de l’eau était progressivement réduite, une forme douce d’euthanasie qui ne disait pas son nom …
source : Jacques Henry
24/06/2023
une définition de mots-croisés, ou - De quoi tout ce noir est le symptome ? mode noire, vêtements noirs, femmes en noir.
Dans un mots-croisés une définition m'a fait rêver : "sans pois"
la solution? UNI
eh oui autrefois les robes étaient à pois (comme celle de la femme vue sortir du restaurant où a été tué Robert Kennedy en 68 : https://www.greffiernoir.com/l-assassinat-de-bobby-kenned... ) et donc les tissus sans pois étaient unis ! Maintenant on ne voit plus de robes à pois (tellement courantes et classiques autrefois !), et d'abords plus de robes du tout ! les femmes sont toutes habillées en noir de la tête aux pieds, comme en Iran tiens !
De quoi tout ce noir est le symptome ?
D'une manière générale, l'histoire, la psychologie, le montrent, le noir, s'habiller en noir, des pieds jusqu'à la tête, ça a été la couleur:
- des gens en deuil
- des curés
- des inquisiteurs
- des ascètes et de ceux qui vivent de mortifications
- des caractères introvertis
- des gens rigoristes, sévères, austères, soucieux de respectabilité, conscients et imbus de l'importance et de la dignité qu'ils détiennent et représentent
- des romantiques suicidaires et des désespérés chroniques et morbides
- des gens qui aiment la rigueur, le sérieux, qui abhorrent la fantaisie, la liberté, qui sont conformistes
- des veuves
- des policiers du genre Gestapo ou KGB
- des vieux catholiques constipés et fascisants
- des Ayatollahs
- des croque-morts
- des maîtres d'hotel, laquais, serveurs, qu'une société réduit à l'état d'objets utilitaires et avec une obligation de décorum, de rigueur et, surtout, de distance
Je vous laisse choisir.
Publié dans histoire, la vraie vie, les paranoïas ayatollesques, libertés, Philosophie, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/05/2023
comme dans "Rhinocéros" de Ionesco
18/8/2020 c’est incroyable ! On a l’impression de vivre un cauchemar.
c’est vrai que la nature aussi est un cauchemar, demandez aux oiseaux !
Mais on s’était habitué à vivre dans une société faite pour les humains, et une société humaine, un Etat de droit, où on avait des droits, qui étaient inscrits dans la citoyenneté, et on y croyait, et on étudiait en Droit Public en quoi ils consistaient, Et les autorités aussi y croyaient, et on était fiers de vivre dans le Monde Libre. Et on vivait dans un monde cultivé, où on apprenait le patrimoine culturel, et tout le savoir, et les gens le possédait. Et il y avait des magasins partout, des églises, des enfants, des mères, des gens qui se tenaient par la main, des cigarettes, des hirondelles, des cloches, des manifestations, des grèves, et on en avait le droit, c’était inscrit dans la Constitution, comme le secret de la correspondance, et la liberté d'expression, des restaurants, des cafés, des théatres, des hôtels, des trains, des services publics, tout était libre, civilisé, et sociable, à de rares exceptions près, un monde où on avait la possibilité de téléphoner à tous les services publics et commerciaux, et d’avoir un être humain qui vous réponde, où on n’avait pas peur d’adresser la parole à un policier, et où le mot « réforme » signifiait un changement vers un mieux, et non vers un pire, maintenant c’est devenu impensable. On a tout perdu tout ça les uns après les autres. Comme dans l’histoire de la grenouille qu’on cuit. Maintenant on est finis.
Et puis on votait, et on avait l’impression que ça avait une influence sur notre destin.
(interrogé sur le masque, le Pr. Toussaint, qui fut président des États généraux de la prévention organisés par le ministère de la santé en 2006, a rejoint l'analyse de Didier Raoult: "C'est du mimétisme social, [cf. "Rhinocéros" de Ionesco ! relisez cette pièce "prophétique" ! ]
(et David Icke dit (26/9/2020 sur Trafalgar Square) : "Le masque est là pour être un symbole de soumission .... c'est un exercice de déshumanisation mondiale de masse" ) on n’a absolument aucune démonstration du moindre intérêt scientifique, on est de plus en plus dans un monde de croyance, de moins en moins scientifique et de plus en plus irrationnel (comme dit un commentateur d'une vidéo de Florian Philippot : "Je l'ai remarqué aussi je n'ai jamais vu autant de psychopathes que aujourd'hui, ils sont en train de créer des générations entières de tarés, qui se posent plus de questions, ils obéissent sans réfléchir on a du soucis a se faire...")
Pour la rationalité contre l'irrationnel, pour le peuple contre le grand capital, pour la morale contre la criminalité (il faut appeler les choses par leur nom, comme à Nüremberg) écoutons le Pr Perronne (et Florian Philippot) https://ru-clip.net/video/ODISHwwsw9g/professeur-raoult-s...
VIVE RICHARD BOUTRY ! il est l'honneur de la France !
Vivent le Pr Perronne et le Dr Fouché !!
Vivent Olivier Probst et Florian Piana !!!
Vive Jean-Jacques Crèvecoeur et Fabrice Lalanne !!!!
Vive la Résistance Française ! Qui sera notre De Gaulle ? Philippot ? - en tous cas lisez "un si fragile vernis d'humanité" de Michel Terestchenko ! - et n'oubliez pas Giuseppe Belvedere !
A partager d'urgence. çà s'est passé mercredi 19/8/2020, et aucune chaine info n'en a parlé bien entendu, vu qu'aucun vrai journaliste ne travaille dedans. Nos forces de l'ordre n'ont plus rien à envier à la police chinoise https://ru-clip.net/video/Nb13F_EAdRc/vid%C3%A9o.html C'est le gouvernement de Vichy 2.0
et bien sûr que ceux qui ont comparé Macron à HITLER ont RAISON !!! c'est l'évidence même !!
(de toutes façons boycottez les supermarchés ! tous ! systématiquement ! lisez mon article là-dessus, qui paye commande, il y a des dizaines de raisons pour ça.)
Vivons nous vraiment cette ruine politique, économique, sociale, culturelle "pour de vrai !" ? où s’agit-il d’un cauchemar ?! Pincez moi très fort, je veux absolument me réveiller
14/05/2023
l'époque - maintenant disparue - où les gens ont su sentir aimer et décrire les choses
La deuxième moitié du XIXème siècle, début du XXème, est L’époque où on a pu parler, sentir, en fait, éprouver, chanter la nature, la campagne, et les campagnards, et, je suis persuadé que ça part du même processus, que c’est lié, l’époque des sentiments fins, inexprimables, du rêve, de la nuance (Jankélévitch). Et en musique, et en peinture, il ne faut oublier c’est l’époque de l’impressionnisme, aussi surtout des peintres paysagers réalistes et sensibles, et aussi l’époque de Vuillard. Et bien sûr d’abord en littérature, c’est là surtout que c’est le plus frappant et que ça été le plus développé et le plus irremplaçable. (et oublié je trouve) C’est l’époque de Verhaeren aussi. En effet avant, les sociétés, au niveau des milieux qui produisaient la culture classique, essentiellement aristocratiques, méprisaient la nature - regardez les réactions de Voltaire à Ferney, comment il décrit des types de paysages qui seront ressentis tout différemment par les romantiques et encore différemment par la génération dont je parle, celle de Déodat de Séverac etc. - étaient même totalement incapables d’en percevoir la beauté (ou alors à travers tout un monde de conventions). Quant à l’époque qui a suivi, ha ! bien, d’abord la nature, et la campagne ont disparus ! et la perception de la nature a à peu près disparue elle aussi, ce qui l’a remplacé, c’est une perception intellectuelle : l’écologie ! mais là ça n’a rien à voir avec la sensibilité « Fauré-Debussy », Francis Jammes, du XIXème siècle c’est en fait une Nature conceptualisée - on joue avec des concepts comme avec de jeux de cubes ! - ça n’a rien à voir, ce n’est pas la vie, sensuelle, concrète, existentielle, amoureuse, des auteurs de souvenirs régionalistes, des sensibilités à fleurs de peau type Colette ou Anna de Noailles, des symbolistes, des peintres paysagers (école d’Arras, etc.) de toute la musique et la poétique de la « magie » et de la « nuance » (Jankélévitch) .
Maintenant on n’aime plus la nature, on aime le rock and roll, le monde « urbain » c. à d. buildings artificiels, banlieues à l’américaine, plastiques, etc., et d’ailleurs les lieux où la découverte de la nature serait possible n’existent plus ou les gens n’y VIVENT plus, n’y passent plus leur enfance, ce n’est au plus que des lieux d’excursion touristisés, c’est à dire GADGETISÉS etc.,.
Il y a eu donc entre les deux une « fenêtre », où la rencontre ouverte, sensible, riche, émotionnelle, et aussi concrète, avec toutes les ressources perceptives, avec la nature, dans l’art a été possible. Et ce fut celle là.
C’est aussi l’époque socialement, la seule, où la vie des gens de la campagne et du peuple (exception faite du peuple de la génération suivante : les ouvriers, les « outcasts » du capitalisme industriel ou « libéral-fasciste » actuel, qui se retrouve plus tard dans l’époque suivante) a pu être dépeinte dans la littérature : Forcément : avant, ceux qui écrivaient appartenaient presque exclusivement à l’aristocratie, et éprouvaient un racisme social et une profonde indifférence pour la vie des gens d’en dessous. (sur les gitans d'Espagne et le flamenco on n'a commencé à en parler qu'avec la fin du XIXè siècle. Pareil en France avec le Compagnonnage !) A l’époque d’après là-aussi ils ont disparus ! plus de paysans, plus d’artisans, et tous les milieux de cette génération, les charbonniers par exemple, fini ! Par contre là le temps d’un passage, il s’est trouvé des bourgeois non seulement suffisamment proches de la vie réelle, et surtout pourvus d’une forte, et là aussi dionysiaque, empathie pour les gens du peuple, et qui l’ont dépeint sous toutes ses coutures, et surtout c’est l’époque où il s’est trouvé des gens nés dans le peuple qui ayant eu une enfance pauvre, paysanne, errante (Gorki), ouvrière (Marguerite Audoux) etc. qui ont pu arriver à une vie d’écrivain et rapporter leurs souvenirs. Maintenant qu’ils sont morts ce ne sera plus possible : la société qu’ils on vécus est morte, c’est fini.
29/04/2023
des gilets jaunes et un drapeau rouge c'est ce qu'il nous faudra nous le peuple français pour nous libérer enfin
Les gilets jaunes, lors du 1er anniversaire du mouvement un élu du parti de Florian Philippot "les Patriotes" avait écrit :
Il y a un an, naissait le mouvement des Gilets Jaunes, mouvement populaire sans précédent, faisant fi des structures syndicales embourgeoisées et traîtresses, mouvement ô combien légitime, puisque d’un peuple ― travailleurs et retraités aux salaires et pensions de misère et subissant une fiscalité inique, précaires de toutes sortes, familles ou parents isolés dont les revenus ne permettent pas d’aller au bout du mois… ―, peuple accablé par les politiques eurolibérales servilement appliquées par ses gouvernants, Macron en premier lieu, et en demande criante d’Etat souverain, de nation protectrice et de justice sociale, bref de République !
(et après on nous fera croire que c'est un homme de droite ! il est plus à gauche que les partis de bourges escrocs et réactionnaires qui se prétendent tels ! au contraire il est le seul politicien authentiquement de gauche actuellement)
"Les vrais terroristes de notre monde ne se réunissent pas sur les quais à minuit, ni ne crient « Allahu Akbar » avant une action violente. Les vrais terroristes de notre monde portent des costumes à 5 000 dollars et occupent les plus hautes fonctions de la finance, du gouvernement et des affaires."
Eh oui je le rappelle les évènements au Chili ont bien montré que les gilets jaunes n'ont pas été trop violents, mais PAS ASSEZ violents ! Là ils n'auraient pas été injuriés, diabolisés, caricaturés par les journaputes, si le gouvernement avait eu peur il leur aurait parlé très gentiment ! et aurait cédé.
C'est comme à Dijon, comme dit Dieudo, notre Béranger, le bon sens et l'humanisme, la parole forte et vraie, là pas d'infirmières traînées par les cheveux ! pas d'yeux crevés, pas de flash-balls en pleine gueule sur de pacifiques passants sans défense. Tout à coup "beaucoup plus courtois les CRS ! Là ils se pissaient d'ssus"
« c’est le comble de la folie de prétendre que des hommes en possession depuis dix siècles de nous gourmander, de nous piller, de nous opprimer impunément se résoudront de bonne grâce à n’être que nos égaux. » (Jean-Paul Marat)
"Ce n’est pas le pacifisme qui a mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud, ni la naïveté, ni l’amour comme j’entendais quelqu’un le dire l’autre jour à la radio, mais la force des armes. Sans cette force armée, l’apartheid sévirait encore aujourd’hui sans aucun doute. Aucune minorité possédante n’accepte de se faire dépouiller de ses privilèges si elle n’y est pas contrainte par une force plus déterminée. C’est le prix à payer si on veut vaincre et rester en vie. La Chine de Mao, le Vietnam d’Ho Chi Minh, Cuba avec Fidel Castro, le Nicaragua avec Ortega, la Résistance de 40-45, sont quelques exemples de ce combat à finir, où la force des armes a fait la différence.
Cela ne signifie pas qu’il ne faille jamais jouer le jeu démocratique là où les conditions s’y prêtent. Mais il ne faut jamais perdre de vue que la partie adverse réagira férocement."
une communiste observe l'actualité et réfléchit : "Faire remonter le black friday au jour où les esclaves aux Etats-Unis étaient vendus à bas prix est-il vrai ou faux, le fait est que cette référence s’est imposée parce qu’elle parle à la conscience de notre époque. Pouvoir acheter à bas prix, se battre pour un objet n’est’ce pas dire jusqu’où l’on ira quand ce sera l’eau qui viendra à manquer comme déjà en Inde où il est arrivé de se désalterer de l’eau de climatiseurs, ou ce qui est déjà à l’oeuvre sous nos yeux : à quel type de massacre d’indiens désarmés des oligarques alliés aux monopoles de l’empire sont prêts à pour s’approprier des mines de lithium ou les immenses ressources du vénezuela et de la forêt amazonienne ?
La nouvelle qui vient du Chili, la collaboration de la police française avec la police chilienne pour mater les manifestations dit ce qu’il en est de leur collusion, comme déjà quand la France expédiait ses tortionnaires de la guerre d’Algérie en Bolivie pour y seconder Klaus Barbie. . Il y a au même moment le vote de l’UE contre Cuba accusé de dictature, peut-être est-il temps de se relire Lénine dans impérialisme stade suprême du capitalisme en attribuant tout cela au seul Trump: « Si les capitalistes se partagent le monde, ce n’est pas en raison de leur scélératesse particulière, mais parce que le degré de concentration déjà atteint les oblige à s’engager dans cette voie afin de réaliser des bénéfices ». (c'est comme le problème de l'election comme l'explique Etienne Chouard) Oui mais voilà dans le temps où l’assassinat de ceux qui prétendent garder leurs ressources pour le développement intellectuel, physique de leur population et donc nationalisent les mines de lithium et sont alors accusés de dictature et poursuivis pour terrorisme [pareil pour les gens : quand ils se mettent à se rebeller et à penser, on les accuse de « populisme»,«conspirationnisme », « antisémitisme » « homosexualité » - non pardon ! Les normes ont changé à 180°! maintenant il faut dire "homophobie" !- « atteinte à la démocratie »]. Est-ce toujours pour nous assurer à nous peuples occidentaux le confort auquel nous sommes habitués? ou le racisme que l’on attise chez nous envers le peuple, les pauvres, les personnes de sexe masculin, les croyants et les pas diplômés de l’université, est-il déjà la peur de basculer nous petits blancs dans ce monde dévasté par les guerres, les famines, le pillage parce que notre confort n’est vraiment plus leur problème, ils sont « contraints » de s’engager dans cette voie-là.
Alors monte en Amérique latine l’idée de l’autopsie d’un coup d’Etat et quelque chose de l’ordre de (ouais ! Surtout de l’ordre de « l’héxagonal tel qu’on le parle »!)
la nécessité de la dictature du prolétariat… (sans doute pas faux)
Si là-bas en Amérique latine, ils redécouvrent la nécessité de la dictature du prolétariat après avoir pratiqué la transition pacifique et à la « démocratie », nous n’en sommes pas là , enfin pas tout à fait vue la déconsidération du politique, nous en sommes toujours en tant que communistes à la grande découverte de Kautsky sur « l’opposition foncière » des « méthodes démocratique et dictatoriale.».
Comme disait déjà Fidel Castro quand le PCF a renoncé à la dictature du prolétariat : s’ils peuvent s’en passer tant mieux pour eux. [Macron, Nunez et ses "clébards" ont bien montré que en France non plus] le fait est qu’en Bolivie, Evo Morales découvre qu’il devient de plus en plus impossible de s’en passer et fort heureusement la Chine, Cuba, Lula lui-même savent que la lutte à mort est là, parce que le capitalisme est ce qu’il est et qu’il ne peut pas être autrement, non pas parce que le capitaliste ne voudrait pas être un philanthrope mais parce que c’est sa nature impérialiste [mondialiste plus exactement, et totalitaire,ça va ensemble] . Et qu’un marxiste ne devrait pas confondre les conditions objectives avec les subjectives, ce n’est pas l’indignation dans ce que l’on peut ressentir face au fascisme qui se développe en Bolivie pas plus que celle éprouvée devant le fait que l’on abêtit des gens en transformant le citoyen -producteur en consommateur prêt à accepter l’esclavage de l’humanité pour le dernier produit à la mode (et anglophone). ce n’est pas parce que la démocratie est bafouée que l’ont doit s’indigner, du moins pas seulement, mais parce cette « démocratie » telle qu’elle est permet à cette violence de s’exercer contre eux et contre nous. [c’est pour ça qu’il faut écouter Etienne Chouard]
Kautsky comme ses disciples aujourd’hui évite de poser la question « où en est aujourd’hui la « démocratie » bourgeoise, à quel stade de tyrannie est-elle? » la démocratie bourgeoise est comme la démocratie israëlienne: la démocratie pour nous, la mort et les flashballs pour les « sous-hommes »(c’est-à-dire les pas diplômés de l’université, qui n’ont pas plein de fric et n’habitent pas dans les tours à vitres blindées) La dictature du prolétariat n’est pas une fantaisie de bolcheviques arriérés, elle est la nécessité de briser la machine d’Etat bourgeois, celle que Trump, la CIA, peut activer au Brésil, en Bolivie, parce que malgré toutes les réalisations elle demeure active dans l’oligarchie locale, son appareil répressif et même chez certaines couches moyennes. Elle est le fondement de l’OEA, ils agissent en concertation.
C’est pour cela que nous pensons cette référence vraie ou supposée au black Friday, parce que nous percevons qu’il est tenté d’asseoir l’hégémonie du capital et de l’impérialisme sur la machine répressive de la dictature bourgeoise présentée comme démocratie mais aussi sur la possibilité d’acheter des esclaves à bas prix (le N.A.I.R.U.!), eux symboles du retour à la marchandisation totale [PMA – GPA) de l’impérialisme du libre marché, un symbole de l’accumulation de marchandises destructrices des êtres humains et de la planète.
La dictature de la bourgeoisie abolit-elle la démocratie non c’est le contraire, elle l’exalte (euh, enfin elle exalte le mot!] mais c’est la démocratie limitée aux maîtres comme dans les sociétés esclavagistes. Mais le black friday est le temoignage que de l’esclavage et de la démocratie esclavagiste on est passé au capitalisme à savoir la marchandisation, la vente à bas prix des individus comme des marchandises, des peuples entiers puisque la conquête des territoires est devenue une nécessité de l’impérialisme, [d’où le culte de la « mondialisation »!] le petit peuple, la plèbe est invité à participer à la fête en se disputant les produits, il leur est refusé le droit de coalition en tant que producteurs mais est exalté l’individualisation concurrentie, même pas aux maîtres puisque les femmes en sont exclues et que les adolescents y ont accès par le don de leur esprit, aux dominants qui les éduque.lle de la consommation . [avant l’euthanasie dans le stade ultérieur, on nous y prépare déjà ! Le meurtre de Vincent Lambert était un test] Ceux qui tels Kautsky dénoncent la nécessité de la dictature, donc de briser la machine de l’état bourgeois le font le plus souvent comme lui en éliminant la lutte des classes, la violence du capital aurait disparu ce que l’on ne peut croire qu’en imagination. En effet, de nombreux peuples n’ont jamais pu l’oublier, d’autres sont en train de le redécouvrir, LES FRANÇAIS PAR EXEMPLE !) Et ils ne peuvent le faire qu’en niant toutes les expériences historiques du XXème voir même du XIX ème siècle pour remonter à l’orgine même de la démocratie bourgeoise, la philosophie des Lumières [Voltaire : « le peuple, cette canaille qui n’est point faite pour penser » "je veux que mon tailleur, mes valets, croient en dieu, pour en être moins volé"] et la bourgeoisie révolutionnaire proclamant les droits de l’homme et du citoyen. C’est particulièrement pernicieux en France où la dictature de la bourgeoisie se présente pour un temps celui de la terreur comme le résultat de l’intervention des masses. [oui mais Sièyés y met bon ordre, et depuis 200 ans nous a fait croire que la démocratie c’était l’élection, lisez plutôt Chouard!] Il a fallu pour cela effectivement déformer l’histoire et transformer la dictature d’une classe en pouvoir personnel d’un individu. Mais il faut voir aussi comment par la transmutation d’une classe en un homme la violence révolutionnaire d’une classe devient la domination sans partage d’un homme usurpateur. la Bolivie nous offre aujourd’hui un cas de figure exemplaire après le Brésil et l’enfermement de Lula par un trucage judiciaire… la forme même de gouvernement, la fiction imposée pour exercer la violence de l’oligarchie locale alliée à l’impérialisme, partie active de cet impérialisme avec l’appareil répressif resté en sommeil, [mais quand il se réveille on voit ce que c’est, dans la France de Macron par exemple!] n’est pas l’essence de cette dictature, elle peut se dire républicaine, elle reste une variété de l’Etat impérialiste, elle exerce la dictature de la bourgeoisie y compris sous des aspects électoraux comme au Brésil, en Bolivie et au Chili.
Pour Marx les caracteristiques de cette dictature de la bourgeoisie ne sont pas liées à des formes de gouvernement mais bien à la bureaucratie et la militarisation demeurées aux mains de la bourgeoisie.nous explique Lénine et il ajoute : « La dictature est un pouvoir qui s’appuie directement sur la violence et n’est lié par aucune loi. La dictature révolutionnaire du prolétariat est un pouvoir conquis et maintenu par la violence, que le prolétariat exerce sur la bourgeoisie, pouvoir qui n’est lié par aucune loi. » [mais si on supprime les lois morales on voit ce que ça donne ! Y compris de nos jours, et das les commissariats, et dans le CHU de Reims!]
En définissant la dictature comme une domination, en insistant sur le pouvoir personnel d’un individu, « Kautsky, nous dit lénine, s’est appliqué de toute son énergie à cacher au lecteur le trait dominant de ce concept, savoir : la violence révolutionnaire. C’est là que gît le lièvre. Subterfuges, sophismes, falsifications, Kautsky a besoin de tout cela pour esquiver la révolution violente, pour voiler son reniement, son passage du côté de la politique ouvrière libérale, c’est à dire du côté de la bourgeoisie.
L’impérialisme, lui, c’est-à dire le capitalisme de monopole, dont la maturité ne date que du XX° siècle, [et maintenant on a lea « Mondialisation »,le capitalisme mondialisé : OMC, FMI Bilderberg, OTN, Union Européenne, OMS, etc etc, les « traités internationaux » pour détruire la démocratie, comme le montre Amiel de Ménard, le monde selon Jean Monnet] se distingue, en raison de ses caractères économiques primordiaux, par le minimum de pacifisme et de libéralisme, par le développement maximum et le plus généralisé du militarisme [plus maintenant ! Maintenant ils ont trouvé mieux : les organisations internationales, et les traités, négociés en secret ! Le « secet des affaires », et qui s’imposent aux lois des pays]. « Ne pas remarquer » cela, quand on examine jusqu’à quel point la révolution pacifique ou la révolution violente est typique ou probable, c’est tomber au niveau du plus vulgaire laquais de la bourgeoisie. » Ce que dit Lénine sur kautsky transformant Marx en vulgaire libéral a pu paraître « dépassé » y compris par l’échec de l’URSS, mais le paradoxe de l’histoire telle que nous la vivons aujourd’hui est que c’est le triomphe sur l’URSS, l’absence de « régulation » imposée par son existence au capitalisme qui a encore aggravé la violence de l’impérialisme et nous a ramené à l’origine même de l’analyse de lénine sur impérialisme stade suprême du capitalisme. "
https://ru-clip.net/video/YxYlWB-8wto/esclavage-pour-dett...
tiens les spéculateurs boursiers on ne leur propose pas de réduire leurs revenus de 25%, les banques centrales les "aide" (avec notre argent), ben si on les "licenciait de leurs actions ? expropriation des actionnaires sans indemnisation, c'est ce que voulaient faire les socialistes, du temps où il y en avait ! en 1900, ça serait une bonne idée, moi je suis pour !
et comme chantait Chantal Goya :
Ce matin, un lapin, a tué un chasseur
explication :
C'était un lapin, qui avait un fusil
25/04/2023
Bilan de l'histoire - fascisme sanitaire ou national, c'est un retour, c'est un nouvel avatar des mêmes choses
finalement tout est à revisiter, maintenant avec la perspective on découvre la continuité (deux : celle liée à la lutte des classes et celle des dérives idéologiques et psychologiques du modernisme prométhéen)....
Le fascisme, comme l’avait déjà décelé Bertolt Brecht, est inhérent au capitalisme. On en a souffert un premier accès dans les années 30, quand la bourgeoisie a eu peur des bolchéviques, en 45 on s’est crus, libérés (à tort, faute d’en avoir identifié les vraies causes, à tenir en garde, lisez Zygmunt Bauman, lui a compris), après 3 décennies de liberté et d’humanisme revenu, le temps de Prévert et de Marie-Josée Neuville, Brigitte Bardot, et tant d’autres, on y est retombés (mutatis mutandis bien sûr, mais il faut savoir voir l’essence de ce monstre à travers ses avatars du moment, et n'oubliez pas que les fascismes étaient déjà scientistes, technocrates et eugénistes) autour de l'avidité pour les profits de la 5G (pour un contrôle total des gens, on est au coeur du fascisme là) et des vaccins. Finalement les beaux jours des années 50, 60, et même 70, n’auront été qu’une éclaircie passagère, avant l’hiver final.*(1)
l'avenir, hélas ne fera que confirmer ce que je dis là
Souvenez-vous Hitler a commencé comme ça : en faisant peur aux allemands devant un mythique danger communiste autour de l'incendie du Reichtag, la première vague fasciste était centrée sur le nationalisme et sur la peur du communisme, celle-ci sur la peur sanitaire, mais c'est donc les mêmes ressorts psychologiques et du côté de l'Etat oppressif et du côté des citoyens devenus avec bonne volonté des esclaves soumis et confiants. Et toujours la peur du regard d'autrui pour contraindre tout le monde à OBEIR !
«Danger − Vous êtes conditionnés à voir votre liberté comme de l'égoïsme!» étaient visibles dans la foule."
Un manifestant interrogé par Ruptly s’est dit «inquiet pour [ses] enfants». «La peur est un excellent moyen de domination», a-t-il assuré. https://francais.rt.com/international/80498-angleterre-affrontements-entre-police-manifestants-anti-confinements https://francais.rt.com/international/80498-angleterre-af...
et voici un lien pour re-re-regarder tous surtout TAL SCHALLER vous exposer ce projet fasciste (concocté depuis déjà une vngtaine d'années) leur fascisme 2.0 :
https://odysee.com/@PhilippeLeBel:4/Entretien-avec-le-Doc...
Et n'oubliez pas de lire et méditer le texte (paru dès le 2 mai 2020) de MICHAELPARAIRE - fascisme 2.0 - dans son blog Un quart d'heure avec le penseur. http://leblogdupenseur.canalblog.com/archives/2020/05/02/...
(plus généralement : Hitler en a rêvé, le grand capital NWO calviniste l'a fait. "L'esprit de la modernité" disait Zygmunt Bauman analysant le nazisme, vous voyez à quel point il avait raison ?
En fait c’est logique et naturel, les gens d’après 1945 avaient refusé de le voir, de le comprendre, ils se sont rassurés et ont « caché la poussière sous le tapis » en présentant Hitler comme un fou, les nazis comme des extra-terrestres venus tout à coup - et sans raison ! - d’une autre planète. Absurde évidemment ! Il suffit d’un peu de bon sens. Le nazisme était la conséquence LOGIQUE du mouvement intellectuel depuis le milieu du XIXè siècle (même 1832, relisez « le médecin de campagne » de Balzac! j’ai fait un billet là-dessus).
Les évènement récents devraient permettre d'identifier une TENDANCE LOURDE du nazisme (au sens large), tel que l'a défini Zygmunt Bauman, dans l'évolution sociale et idéologique, et psychologique du monde moderne, et avec laquelle on n'a pas fini d'avoir à faire, loin de là ! au contraire !
n'oubliez pas : LE FASCISME EST IMPOSÉ PAR LA POPULATION QUI CONSENT AU FASCISME ! https://m.vk.com/wall-147299425_2017
(ça a aussi été le cas en Allemagne,souvenez-vous du votre du parti catholique Centrum pour les pleins pouvoirs !)
Maintenant regardez (et méditez) bien ce film : https://odysee.com/@Poil%C3%A0gratter:3/Sous-titres-fran%...
et à l'endroit où ils expliquent que Rockefeller interdit tous les traitements à base de plantes, pour qu'ils laissent la places aux médicaments fabriqués à partir du p pétrole (c'est à dire lui apportant de gras profits ! + plus puissance totalitaire) n'oubliez pas que plusieurs des réformes du régime de Vichy ne furent pas révoquées à la Libération mais que nous les avons toujours ..... Ce sont entre autres : l'instauration de la carte d'identité - et pire elle est devenue biométrique, avant qu'avec les rfid, ou encore pire les smart dust, on la rende encore plus totalitaire ! - la création du GNIS avec interdiction de resemer ses semences si elles ne sont pas au catalogue, et puis la suppression du diplôme d'herboriste - tiens tien ! de quoi on parlait là justement ? -
revenons à l'aspect psychologique du fascisme :
ci-dessous une clinicienne s'interroge sur ces problèmes d'un point de vue psychologique :
*(1) "les restrictions de libertés qu'on nous promet pour toujours, hein, pour toujours !" :
il appert de plus en plus que l'époque actuelle est du même ordre que 1933
En fait cette "tendance longue" de l'histoire est encore plus longue que ça. il faut en revenir à la vue de l'histoire humaine par Marx (et oui ! on s'apperçoit de pus en plus qu'il faut toujours en revenir à lui ! quoi qu'on die...) selon lui 1 ) "L'histoire des hommes n'est que l'histoire de la lutte des classes" et 2° il avait identifié trois stades : celui où les exploiteurs avaient réduit la classe laborieuse à l'ESCLAVAGE, puis ce fut le SERVAGE, puis le PROLETARIAT, mais ce qu'il ne savait pas, forcèment, c'est que après vient une quatrième vague, l'actuelle, dont la vague fasciste des années 30 était le commencement - le FASCISME 1.0 - et qui vise l'Etat (capitaliste, "corporate power") mondial à la Jean Monnet (lisez les citations de ses carnets dans le livre "j'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu"), le New World Order, et la mise (la remise, puisque qu'il y a déjà eu l'esclavage antique puis le servage) en esclavage total de l'humanité par les téléphones portables, passeport sanitaire, puce RFID, UBER-isation de l'emploi, disparition de l'argent liquide, caméras de vidéo-surveillance à chaque pas, endettement, "Great Reset", et tout ça.
Jean-Jacque crèvecœur appelle ça "la guerre contre les peuples" par "une poignée de psychopathes milliardaires", c'est la même chose : https://odysee.com/@Contreverse:7/210621-CDL93-HR:6
(Et qu'on ne nous parle pas d’incompétence ! ceux qui le font sont ou des naïfs ou des alliés dissimulés de pouvoir :
Lorsque l’on comment directement et indirectement délibérément des crimes, en obéissant à des ordres et à une logique et qu’on remplit correctement les ordres venus d’ailleurs au lieu de respecter sont mandat électif et la volonté et l’intérêt de la Nation qui doivent seuls tenir lieu d’ordres et être la seule mission, on est aucunement incompétent, on est un criminel. Mettre les crimes sur le compte de l’incompétence est un moyen rusé d’exciser, d’innocenter et de semer la confusion dans les esprits.
pour la Résistance écoutez aussi l'intelligente, noble, pragmatique mais courageuse Farida Belghoul (elle nous montre aussi comment sont les VRAIS musulmans, pas comme les agents du wahabisme ou de la DGSE ....)
Hélas la France est mal-barrée ! encore pire qu'en 40, comment arrêter de pareils fous pervers et délirants ? Je suis cerné de personnes "bien pensantes" qui sont convaincues que la "4eme vague" et les mesures qui en découlent sont la faute des non-vaccinés ! Comment remettre les gens dans la logique et le bon sens ? La manifestation passe juste à leurs yeux pour un caprice de complotistes...
relisez l'article du psychiatre Frédéric Badel, que j'ai publié il y a quelque temps (la population française est maintenant divisée en deux groupes)
l'âme de la France ESSENTIELLE est en jeu
24/04/2023
2020
Paul Éluard
Que voulez-vous la porte était gardée
Que voulez-vous nous étions enfermés
Que voulez-vous la rue était barrée
Que voulez-vous la ville était matée
Que voulez-vous elle était affamée
Que voulez-vous nous étions désarmés
Que voulez-vous la nuit était tombée
Que voulez-vous nous nous sommes aimés.
28/03/2023
conditionnements et signes de soummission
L’obsession dans laquelle on veut nous faire vivre de l’éclairage, des lumères à éteindre sans cesse, et des économies à faire dessus – alors que c’était dès le départ une dépense en énergie des plus mineures, c’est parce que c’est un conditionnement qui est SIGNE DE SOUMISSION, comme le masque (comme le salut Heil Hitler !) c’est une psy-op. C’est comme l’obligation autrefois des gens « inférieurs » de toujours enlever leur bonnet (le chapeau était réservé à la classe supérieure) et rester tête nue devant un gars de la classe supérieure.
En effet d’un point de vue rationnel ça n’a pas de sens, si on vaut faire des économies d’énergie, l’éclairage est la dernière zone à aborder ! bien loin derrière l’automobile (et la mondialisation du commerce, les délocalisations spéculatives et les infinis coûts de transports engendrés). Et bien sûr, d’ailleurs, cette histoire de « climat », de réchauffement anthropique, c’est de la foutaise ! Le climat se réchauffe actuellement, comme il a toujours ondulé, mais ce n’est en rien du à l’activité humaine, mais comme toujours aux variations de l’activité solaire.
Mais leur but étant de « dresser » le « troupeau » il est important que ça soit constamment dans la tête des bestiaux, des esclaves, il faut donc que ce soit un acte quotidien et toujours présent ! (il ne faut pas oublier qu’ils ont derrière eux des armées de psychologues, d’universitaires, de sociologues, de spécialistes du comportement, et de la manipulation, ce ne sont pas des cons ) donc comme le salut nazi, comme le bonnet des gens du peuple, comme la cigarette ! comme le masque (sauf qu’ils n’ont pas pu l’imposer ad vitam aeternam, sauf aux médecins et aux vendeuses des pharmacies ! )
21/03/2023
"La Marianne", les "marianneux", plus ça va plus on voit que ce bon vieux Marx avait raison de dire "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'oeuvre que des travailleurs eux-mêmes"
plus ça va plus il se confirme que tout parti, et toute association, prétendument "de gauche" et composée de bourgeois ne peut être que de la merde, des social-traîtres, des bobos, avec des petites préoccupations de bourgeois collabos et déconnectés de la "galère" et des humiliations du peuple. Comme j'ai dit dans mon article en Esperanto sur SENNACIULO, seuls les gilets jaunes, ou les maîtres à penser des gilets jaunes pourront créer un nouveau parti de gauche, à condition de ne pas s'embourgeoiser (ni se faire acheter par la CIA comme les "antifas" !) et de garder leur dignité (devant tous les chantages, honte à ceux qui se sont "déculottés" !) et leur liberté de pensée, et leur enracinement dans les conditions de vie des GENS du peuple.
Et où on voit que la façon dont le pouvoir, et sa bourgeoisie, considère les gilets jaunes n'est pas nouvelle, dans les années 50 du XIXè siècle il y avait "les Marianneux", lisez :
"En demandant à un inconnu des nouvelles de Marianne, les républicains, les "rouges", savaient immédiatement par sa réponse s’il faisait, ou non, partie d’une société affiliée.
Les « Marianneux », qui étaient particulièrement nombreux dans l’Ouest, furent poursuivis en 1854, et condamnés à des peines allant jusqu’à quatre ans de prison.
- Nous sommes, écrivait l’historien Viel-Castel, en présence de sociétés secrètes les plus sauvages, les plus ennemies de toute civilisation et de tout progrès….... Les incendiaires, les voleurs, les assassins et les pillards sont prêts. Tous ces gens s’appellent « La Marianne ».
on croirait entendre ce que disaient en 2019 contre le peuple des gilets jaunes nos ministres macroniens, ou les journaputes de BFM-WC !
et de nos jours contre les "conspirationnistes" !
et déjà du temps de la Révolution française (menée par des bourgeois affairistes et propriétaires ne l'oublions pas !) - cette Révolution dont la Convention le 19 mars 1793 a voté un décrêt punissant de MORT toute personne qui PROPOSERAIT une loi de REFORME AGRAIRE ... - il y a eu Babeuf, dont la "Conspiration des égaux" fut le premier mouvement socialiste concret, eh bien par exemple "En Bresse, l’instituteur Robin est également appréhendé pour avoir « prêché les monstrueuses théories babouvistes » à Arbigny et à Pont-de-Vaux" les théories babouvistes font tellement peur aux possédants qu'elles sont tout de suite qualifiées de "monstrueuses" ! RIEN DE NOUVEAU SOuS LE SOLEIL ! ce sont des termes semblables qui accueillent de nos jours ceux qui défendent la chloroquine (menace aux énormes profits escomptés par Big Pharma), ou les gilets jaunes ! ou ceux qui prônent le Frexit, critiquent la 5G (énormes profits en vue là aussi et esclavagisation totale de tous les humains !) qui dévoilent l'imposture de l'assimilation de la démocratie avec le système de l'élection, menaçant ainsi les grasses carrières de politiciens actuels et aussi tout le système de corruption et de domination bourgeois !!! (cf les ignoble et sournoises attaques contre Etienne Chouard, le plus profond et puissant penseur de la démocratie que la france aie connu depuis deux siècles). Rien d'étonnant que le colonel Nasser aie fini par être TUE par les services Secrets US! -
de nos jours l'interview de ce "député Baudin du XXIè siècle Fabrice Lalanne le seul gars du show-biz (caractérisé comme dit Dieudonné par la lâcheté et l'indignité) à avoir eu le courage de se lever (comme Brigitte Bardot fut la seule de ce milieu à avoir eu le courage de soutenir les gilets jaunes), une interview qui comme celle de Jean-Jacques Crèvecœur restera dans l'histoire :
ss
voilà un de ces être "inéduqués et inéducables" qui "ne pouvaient simplement pas faire autrement" dont parle Michel Terestchenko dans son livre sur la morale personnelle "un si fragile vernis d'humanité" !
(Cette vidéo a été regardée 200.000 fois en 24 heures ! et ça a continué au même rythme le lendemain : 400.000 en 48 heures Et qu'est-il arrivé ? imaginez, par des procédés dignes de Staline, les propriétaires de Youtube ont remis le compteur à zéro ! Il semble que ça a provoqué un tollé et qu'ils se sont repentis, aussi le 28 au matin on retrouve les chiffres non trafiqués, qui sont arrivés à 458 mille vues - en 2 jours et demi)
y a une peur (cf Goering ...) créée par ce monde des journaputes appartenant aux 9 milliardaires, la classe même qui a mis son pion Macron au pouvoir, et qui fait partie du Business-Plan de la vaccination. Quand à la "solidarité nationale" c'est un truc qu'à bien su exploiter aussi Hitler en 33, et son obligation du masque, pardon ! du salut hitlerien dans la vie quotidienne.
Florian Philippot, admirateur de Chavez, est lui contre l'hyper-capitalisme mondialisé, principal ennemi de l'écologie (et des peuples, et de nos libertés !) :
Après la chute du rideau de fer, les nazis et le grand capital (c'est lié) ont cru avoir reconquis ces années perdues.
Et ils nous font miroiter que pour ne pas revenir au nazisme, il faut voter pour eux qui avaient soutenu Hitler dès le départ !
Entre 45 et 48 comme les grands patrons français avaient tous collaboré, ils n'ont pas pu empêcher les communistes, ministres de De Gaulle, de mettre en place les mesures sociales comme la sécu, retraites, comité d'entreprises, MJC, TNP, etc etc. Et depuis, le capital n'a eu de cesse que de détruire ces acquis.
Ces affiches (comparant Macron à Hitler) sont légitimes car elles montrent la face du vrai capitalisme. Capable de tout !