Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/12/2022

NE PAS TRAHIR L'ENFANT QU'ON A ETE

Ne pas trahir l’enfant qu’on a été, grave et important problème !
Qui m’a toujours beaucoup préoccupé, depuis l’enfance même.
Que faire pour garder les vertus et les valeurs de son enfance à l’âge adulte? etc.

Et puis aussi le fait qu’on n’est qu’une même continuation d’existence, c’est comme une longue corde à laquelle est suspendu l’équilibriste, si on la coupe à un seul endroit, quel qu'il soit, on coupe tout, TOUT, et tout tombe (et bien sûr le monde et l’univers avec ! et la totalité du temps, le cosmos, le passé, le présent et l’avenir, puisque tout ça dépend de l’être qui en est conscient), donc ce fait faisait naître déjà en moi une crainte :
« C’est pas tout d’avoir peur de la mort, mais ne serais-je pas capable un jour de devenir comme ces déchets d’humanité qui ne refusent même plus la mort, mais l’acceptent, trahissant le présent ici et maintenant qui la refuse de toutes ses forces ?? Quelle épouvante!! »

pour revenir au début, il y a, c’est classique ! – regardez ce que sont devenus la plupart des ex soixantehuitards ! – une telle tendance à devenir de vieux schnocks réactionnaires en vieillissant – chose que le fameux Lula, (de syndicaliste pauvre et combattant devenu riche président du Brésil) a théorisé et justifié comme étant sain et normal, et le contraire infantile et anormal ! …. – quoique, quoique ce n’est pas une tendance systématique, peut-être que l’explication demande d’être décortiquée; Susan George dit avoir un faible pour ceux qui, au contraire, se radicalisent en vieillissant, car il y en a aussi, et elle a tout à fait raison ! (et Lula tout a fait tort quand il dit "ceux qui ne sont pas communistes à 20 ans n'ont pas de cœur, et ceux qui sont encore communistes à 40 ans n'ont pas de cervelle", c'est l'inverse qui est vrai ! tout à fait : ce que j'ai expliqué dans un article sur Sennaciulo n° 1341/1342 avril 2017 page 20)

 

 



j'espère, j'espère vraiment ! ne pas avoir trahi l'enfant que j'ai été, et suis encore.

20/12/2022

l'amour, la fraternité, sont-ils naturels ?

très bonne question non ?

Les histoires collectées par Elian-J Finbert, et bien des vidéos récentes qu’on peut découvrir sur internet montrent que la thèse selon laquelle « et que l’amour, la fraternité n’avait rien de naturel. » est fausse.

En fait, comme disait Jean Prieur quand on lui reprochait de prêter des sentiments humains aux animaux : « ce n’est pas un prêté c’est un rendu ». Les sentiments des humains, sont le fruit d’une longue évolution qui vient de ceux des animaux (ce n’est pas un matérialiste qui dira le contraire !). Aussi il n’y a rien de surprenant de trouver des sentiments « humains » chez des animaux.

La sélection naturelle a sans doute favorisé certains comportements, car ils étaient bons pour la survie de l’espèce. Mais il ne faut pas oublier que le comportement subjectif des êtres n’est pas intentionnellement dicté par la logique darwinienne (cruelle, oui, globalement, même quand elle conduit à des comportements altruistes) : il se développe selon SA LOGIQUE PROPRE, interne, et la logique de la fraternité, du besoin de chaleur « humaine » (y compris entre un canari solitaire et une souris de passage, il y a une histoire d’Elian-J Finbert là-dessus), etc etc, ne se soucient plus le moins du monde de la survie de l’espèce (dont se souciaient par contre Hitler, et le médecin-chef du CHU de Reims !)

Il en est de même du sentiment de fraternité fondamentale des vivants qui ont peur de la mort ressenti par une couturière de 1900 devant la terreur d’une souris (dans une page de « L’atelier de Marie-Claire » roman autobiographique de Marguerite Audoux, je l’ai publiée sur mon blog sous le titre « vivo komuna afero »).

18/12/2022

Livres recommandés - suite

« La vie a besoin de livres comme les nuages ont besoin des flaques d'eau pour s'y mirer et s'y connaître. »

Bobin (Christian)

et avant de commencer je signale
un très interessant et utile site:
http://abu.cnam.fr/BIB/


Sur cet item (suite du premier où se trouvent déjà 20 livres)
actuellement  (2/11/2007) se trouvent sur cette suite douze livres ou groupe de livres:

Le bon peuple du sang
Le Prophète du Libéralisme
Un si fragile Vernis d'Humanité
Jean-Christophe
Chroniques Martiennes
Graham Greene
L'occident barbare et la philosophie sauvage
La Honte
Marcellin Caillou
Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition ?

Interviews impubliables
 

 

* "Le Bon Peuple du Sang"


Un livre de la fameuse chanteuse Brigitte Fontaine.

Un livre âpre mais tout plein d'humanité.

Très fort.

En général les 2/3 des livres que j'achète, je m'aperçoit après que ce sont des navets, ou alors pas bien extraordinaires, bref des bouquins que j'aurais mieux fait de ne pas acheter; mais celui là je ne regrette pas !

 

Un livre je crois peu connu
* "Le Prophète du libéralisme"

écrit sous la forme d'un pastiche du Prophète de Gibran.  Mais le thème est tout différent! (et ce prophète-là arrive et repart en hélicoptère et effectue un parcours de golf triomphant sous les yeux fascinés de ses accompagnants)

C'est  une analyse très pénétrante (un seul chapitre me semble à côté de la plaque: l'auteur semble croire que la religion existe encore et qu'elle représente encore un danger, il n'a pas l'air de s'être aperçu qu'elle est archi morte, que les "curés" sont les premiers à être athées et psychanalystes de nos jours! et que les anticléricaux rituels ne sont que des fanatiques obsessionnels qui se croient malins de doner le coup de pied de l'âne à un cadavre refoidit et enterré (essayez s seulement d'entrer dans une église!))  de la société actuelle et de l'déologie de nos maîtres. Lisez-le, je suis persuadé que même si vous avez déjà des doutes sur la manière dont on nous "entube"  vous y découvrirez et analyserez, plein de choses dont vous n'avez pas encore conscience!

c'est publié chez  "Mille et une Nuits" (Arthème Fayard)


Je ne résiste pas à la tentation de citer quelques phrases:

- "Il semblait toujours imperturbable, comme s'il n'avait pas de système nerveux"

- "L'Europe balaie enfin définitivement le pouvoir des urnes."

- " le citoyen ne doit pas avoir de pensée propre. Les journalistes font profession de penser pour lui, le nourrissent des multiples échos de notre pensée unique."

- "et le Fascisme, Maître?
Son fantasme sera votre meilleur serviteur. Chaque fois que le citoyen doutera de nos valeurs, vous le sonnerez comme un chien de garde. La peur du fascisme est douce à notre coeur; Elle est la clôture électrique, le leurre qui empêche les bêtes à cornes de quitter le pré."

- "le climat d'insécurité qui justifie notre règne"

- "le désarroi identitaire pousse les adolescents à s'intégrer, à nous d'inventer et de vendre à prix d'or l'uniforme patent de ces confréries ... A nous d'en faire les hommes-sandwichs des entreprises qui licencieront leurs pères.

- "avoir la jouissance du temps est le pire des dangers, car elle porte à la rêverie, à la contemplation gratuite, à la réflexion stérile, aux interrogations qui ne mènent à rien... qu'ils soient toujours occupés, requis par touts les activités que nous leurs imposons....
Veillons à ce qu'il n'y ait jamais de temps libre."

- "Le citoyen doit se sentir coupable, éternellement coupable.
  Il est coupable parce qu'il n'a pas mis sa ceinture de sécurité, parce qu'il fume et détruit sa santé. Il est coupable parce qu'il n'est pas assez diplomé, pas assez flexible; Il est coupable parce qu'il est au chômage et n'arrive pas à trouver un emploi. Il est coupable parce qu'il est fonctionnaire et bénéficie d'avantages éhontés. Il est coupable parce qu'il est vieux et que le coût de ses soins et de sa retraite ruine les actifs. Il est coupable parce qu'il est jeune"


- Et la vérité, Maître"
"On ne demande pas au vainqueur s'il a dit la vérité"


"-  Et les retraites, Maître?
 Mon coeur saigne quand je songe à tous ces milliards qui échappent à la finance."


- "Tous les profits doivent aller aux entreprises et tous les débits à l'Etat, c'est à dire aux contribuables.


- "Vos soeurs ont voulu se libérer, devenir les égales des hommes; et, dans leur désarroi, elles ont réclamé le droit au travail. Nous les avons prises au mot en retenant de leur verbiage cette seule égalité dans l'esclavage. Une personne suffisait à faire vivre un ménage, il en faut désormais deux. Tour de passe-passe ingénieux qui double nos profits."

etc etc

* "Un si fragile vernis d'humanité" de MICHEL TERESTCHENKO
(édition La découverte/ M.A.U.S.S. 2005) NOUVEAU: COMMENTAIRES DE LECTEURS ICI  
C'est dans la continuation de la réflexion suscité chez  Hanna Arendt, Lévinas, puis chez Zygmunt Bauman  par les évènements de l'époque nazie, et les énigmes morales qu'ils ont posés. C'est un livre, digne de figurer, non ! nécessaire ! dans toute bibliothèque philosophique sur le thème des doctrines morales et de la réflexion si difficile que celle-ci suscite si on veut la comprendre et la théoriser. je crois que je n'ai jamais lu un livre si intéressant et exigeant sur ce sujet; c'est, de ce point de vue, à lire après qu'on ai au moins parcourus, si non étudié, et Kant, et l'Utilitarisme, Guyau, bien sûr le christianisme, et les autres doctrines morales, et sans doute aussi Lévinas, et bien sûr Zygmunt Bauman. (enfin, si on ne les connais pas encore c'est pas grave, on les découvre en même temps qu'on lit le livre, saus Zygmunt Bauman qui est un auteur incontournable et indispensable pour comprendre notre monde actuel et ses enjeux)

Il y a plein de choses à en dire, ça suscite plein de réflexions sur le sujet. J'aurais bien voulu en écrire un commentaire circonstancié complet; mais, non, un travail aussi important je n'ai jamais eu, et aujourd'hui moins que jamais, le courage de l'écrire, aussi mes réflexions resteront orales et au fur et à mesure de la lecture, dans mon cerveau, et donc perdues, c'est dommage, mais je n'aurai jamais la force de m'essayer de me rappeler de tout ça et de le mettre a postériori par écrit.

« Les autres soirs où il errait merveilleusement seul, proposant voluptueusement ses idées aux murs qui les renvoyaient une fois en écho, puis les faisaient disparaître à jamais. Toute sa vie, il avait écrit des livres sur l’air des vastes bâtiments et il avait tout laissé s’envoler. » (Ray Bradbury - "Le Carnaval des Ténêbres")

c'est un livre très riche et très intéressant pour celui qui étudie en philo la théorie de la morale, et pour tout un chacun, et c'est plein et constamment basé, sur des exemples concrets qui ont défrayé la chronique: Franz Stangl, Giorgio Perlasca, le village de Chambon sur Lignon, l'expérience de Stanley Milgram, celle de la "prison de Stanford", etc etc

Après avoir analysé, et critiqué, donc et les théories de la "sympathie" de Hutcheson, l'utilitarisme, le formalisme kantien, la morale du "sacrifice" et du déni de soi. Et suite à la réflexion suscitée par quelques exemples marquants de "personnalités altruistes" réelles (et aussi l'exemple négatif encore plus important peut-être de Stangl, des expérience de Milgram et de la "Prison de Stanford", etc, l'auteur en vient, donnant raison avec Zygmunt Bauman, au sentiment moral individuel, inéduqué, asocial, à la rigueur on serait tenté de dire Antigone-ique, mais ce n'est même pas ça, à dégager un élément important, vital: "Quelque chose que j'appelle, faute de mieux, une "réserve intérieure", qui rend de tels êtres finalement inéducables, pour reprendre une expression que Nadejda Mandelstam emploie. .... quelque chose en l'être de farouche et de bon et qui se refuse de se soumettre, d'"inéducable" en effet. D'absolument individuel. Qui place la fidélité à soi, à ses valeurs, ... plus haut que la quête du bonheur.... Ces traits de caractères définissent ce que j'appelle, faute de mieux, .... par opposition à cette absence à soi" des éternels veaux bien sages "décents", polis, obéissants "eduqués" par la société du lieu et du temps  et à l'obéissance, à la "fadeur ambiante" (Viviane Forrester) " ou de "l'homme dans un étui" dont parle Tchékov. Et cette distinction me paraît en dire bien davantage que l'opposition entre l'égoïsme et l'altruisme. C'est le propre, en effet, d'un moi fortement structuré ... de pouvoir opposer la résistance de sa volonté inaliénable, malgré la peur, les privations, les angoisses," la culpabilisation de la part du milieu et de ses normes, malgré le conformisme, le conditionnement et la lâcheté panurgique, la peur de ne pas paraître  "normal", "à l'oppression qui transforme le plus grand nombre en une masse asservie." ... C'est l'égoïste, l'individu passif, l'executeur docile," (pensez aux gendarmes français des années 41 .... ) le "lèche-gamelle"  qui est bien plus prompt à renoncer
etc etc
je ne peux pas citer ni commenter tout le livre
Lisez-le
NOUVEAU : site perso de M Terestchenko http://michel-terestchenko.blogspot.com/


* "Jean-Christophe" de Romain Rolland -  Tome 1

Tous ces classiques trop connus souvent on ne les lit pas, et c'est bien souvent un tort (par exemple "Voyage au bout de la Nuit", encore un livre que je recommande au plus haut point, surtout la première moitié, les parties sur la guerre et sur le paquebot et l'Afrique, la fin est moins intéressante). Et aussi il y a des livres qui ne se révèlent pas de premier abord, qui peuvent sembler inintéressants quand on  se contente de les feuilleter, il faut les lire patiemment et alors on y découvre des trésors d'humanité.
C'est le cas de Jean-Christophe.
Quelle leçon de vie, on dirait que l'auteur a tout vu tout vécu !
Quelle compréhension de psychologie!
quelle tristesse! même si l'auteur et son personnage veut toujours "rebondir" (comme disent les snobinards libéral-fascistes actuels !) il n'est pas nécessaire de retenir cette morale "positive"! on peut en rester aux propos et aux sentiments désespérés (et plus lucides !).


 
 

* "Chroniques Martiennes" de Ray Bradbury

J'ai déjà conseillé de lui "Le Carnaval des ténèbres".
Et je conseillerai bien aussi les nouvelles du recueil "Les Pommes d'Or du Soleil"
Ici j'ajouterai un livre plus connu: "Les Chroniques martiennes"

D'abord, à notre époque, ils deviennent vachement d'actualité, en ce que Ray Bradbury n'est pas seulement un poète délicat et frissonnant, et un métaphysicien poignant (ce n'est pas un livre de science-fiction Les Chroniques Martiennes, ne croyez pas ça !, c'est d'abord un poème, et d'autres choses encore) mais qu'il était quelqu'un de prophétique pour la société moderne (lisez par exemple "Le Promeneur", ici en traduction en Espéranto) et qui avait bien compris la nature profonde (et la perversité profonde !) de la civilisation américaine et de ce qu'ils font et ont fait chez eux ou à l'extérieur. Dans Les Chroniques ça se voit en particulier dans les chapitres:
"... Et la lune qui luit"
"Tout là-haut dans le ciel"
"L'imposition des nom"
"Usher II"
"morte-saison"
"viendront de douces pluies"
et certains sont vachement d'actualité !! et nous montrent les menaces qui sont en face de nous.

Oui, bien sûr il a fait aussi de la vie quotidienne dans ces même Etats-Unis un thème d'une intense et sensuelle poésie (à priori on ne s'en douterait pas, mais si ! ça existe !) - ça se trouve déjà dans "Le Carnaval des ténèbres" - l'embêtant c'est que toutes ces choses et ces comportements qu'il décrit on peut se demander si ils existent encore, il imagine la civilisation de 2032 avec encore les même choses et comportements que dans l'Amérique des années 40 (il ne faut pas oublier que chez eux la vie était bucolique ! il n'y avait pas la guerre) des choses et des techniques qui d'ores et déjà en 2000 sont disparues, ou interdites et diabolisés et disparues des moeurs!....


* "Docteur Fischer de genève" de Graham Greene
Graham Greene est un maître, un sommet du roman. Et son meilleur est peut-être "Le Facteur Humain" (qui se déroule dans le milieu londonien des agents des services secrets britanniques, du temps de l'URSS et de l'Apartheid)
à moins que ce ne soit "Le ministère de la peur" (à Londres sous le "blitz")
ce dernier est peut-être encore plus plein de suspense, d'ambiance, et de surprises ! que l'autre, mais l'autre a quelque chose d'une tragédie classique.

 

Mais ici je vais plutôt conseiller "Le Docteur Fischer de Genève", car il n'est pas assez connu (souvenez-vous que cette rubrique était sensée attirer l'attention sur des chef-d'oeuvres injustement peu connus ).
C'est une histoire étrange, sur, sur quoi? je ne vous le dirai pas; ça ressemble à une mystérieuse histoire  psychologique, et en fait c'est un roman métaphysique allégorique.
"C'est mieux que rien. Rien ça fait un peu peur n'est-ce pas?"



* "L'occident barbare et la philosophie sauvage" de Eric Navet

Très intéressant. Plus tard je détaillerai, mais c'est un livre très intéressant. A la fois sur le plan dépaysement, découverte de l'autre, du monde, culture, et sur ce qu'il apporte dans la connaissance ou la réflexion sur plusieurs thèmes  universels, ou dans la connaissance des religions, l'écologie, etc.
C'est la description (intellectuellement analyste mais aussi quasiment "de l'intérieur", par ses sources et le fait que l'auteur a vécu des années au milieu d'eux) de la vie, la civilisation, les croyances religieuses des Ojibwés, le peuple amérindien qui habite tout le nord de la région des Grand Lacs, principalement au Canada, ils sont encore 100 000, c'est une des ethnies nord-américaines qui s'est le mieux "conservée". C'est écrit par un chercheur, mais ça ne jargonne pas; et c'est vraiment passionnant, de plusieurs points de vue.


* "La Honte" de Salman Rushdie
Peut-être le moins connu des romans de Rushdie (il est paru avant la "fatwa"!), mais selon moi le meilleur et le plus intéressant. Quoi qu'on y trouve déjà le style baroque, imprévisible et complexe de l'auteur, et son mélange de réalisme et de fantastique, mais il est plus abordable que les encore plus baroques livres qui ont suivi (il ne se serait jamais avant que ça ne se déclenche douté qu'une élucubration aussi tordue que l'intrigue des "Versets Sataniques" eut pu causer tout ce chambard !). Ce livre a un aspect psychologique universel très intéressant (la honte justement ! et ça nous fait aussi mieux comprendre notre monde et ce qui s'y passe actuellement), mais surtout il nous présente l'état du monde politique au Pakistan, et c'est (outre le charme du style et des intrigues, surprenantes ! je ne vous en dis pas plus ! je vous laisse le plaisir de la surprise, c'est du Rushdie) là son principal interêt.
C'est visiblement un roman à clé, et un pakistanais n'aurait sans doute aucun mal à reconnaître sous les noms de fantaisie des personnages bien connus de l'histoire récente pakistanaise; même un européen reconnaît les personnages de Ali Bhutto et de sa fille, et je crois qu'il y a aussi le général Yaya Khan.
Le Pakistan, est sans doute ce qui dans le monde moderne ressemble le plus à la République de la Rome antique vers sa fin : tous ces patriciens, et ces homines novi, avec leurs familles, leur mater familiae, et leurs filles, ou fils, leurs clans, leurs âpres ambitions, leur démagogies, leur cruauté, qui vivent d'une "démocratie" assez spéciale, dans une "République" qui n'est que l'arène de leurs luttes, et de leur destins, parfois tragiques.
C'est intéressant, dépaysant et passionnant.
ce qu'on en dit sur internet


* "Marcellin Caillou" de Sempé

Je crois que je ne saurais pas décrire mieux en moins de mots cet admirable livre que cet anonyme commentateur sur Internet:

Une merveille. Marcellin Caillou, c'est toute la tendresse et la finesse de Sempé dans cette très belle histoire d'amitié qui traverse les générations entre deux garçons un peu à part, Marcellin le rougissant et René l'éternuant.

J'adore.

moi aussi


* "Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition" de Danielle Charest

Paris, Editions Ramsay,  2008

voici ce qu'en dit le site Spartaclop:

"S'il est un livre à consommer sans modération, et dont l'abus est recommandé, c'est bien celui de Danielle Charest, Haro sur les fumeurs. Jusqu'où ira la prohibition ?

Sa première vertu, et non des moindres, est de déculpabiliser le nouveau paria des temps modernes, le pauvre fumeur, écrasé par la chape de plomb des discours hygiénistes et moraux, voué à la vindicte médiatico-populaire. Sa deuxième vertu est d'aller bien au-delà du strict sujet du tabac. Danielle Charest nous démontre, dans une enquête fouillée dont elle cite scrupuleusement les sources, que l'arbre du tabac masque opportunément la forêt plus dense, moins médiatisée et moins avouable des méfaits d'industries beaucoup plus nuisibles " sans susciter de scandale ".

Elle nous explique pourquoi les cigarettiers ont renoncé à produire une cigarette moins nocive, y dénonce le scandale de la discrimination à l'embauche des fumeurs et la répression accrue de ces derniers. Elle montre comment le marketing sanitaire associe le fumeur à un être antisocial, prédisposé à la folie, criminalisé dans ses représentations. Elle revient sur les chiffres du tabagisme passif. Elle y donne des exemples du jusqu'au-boutisme auquel on peut arriver de nos jours, aussi absurdes et excessifs que celui d'un fumoir situé dans le sous-sol d'un salon funéraire au Canada en 1980, dont un cendrier portait l'inscription : " Par respect pour nos chers morts, ne fumons pas " ! (1) Elle pointe les contradictions non résolues de certains arguments des antitabac, qu'elle reprend pour mieux les retourner comme un boomerang à la face de ces derniers."

(1)
pardon! ils doivent donc EGALEMENT dire: ne buvons pas! ne mangeons pas! et bien sûr ne sourions pas, ne papotons pas, ne nous mettons pas sur notre trente-et-un.
Je veux bien qu'on tienne ce langage si dans le même temps on interdit aux gens de faire, je ne sais pas si ça se fait encore, mais il y a quarante ans il n'y avait pas un seul enterrement qui ne soit suivi par un banquet de famille. Il faut d'abord aller inscrire dans la salle des fêtes (sic) de Monchy-Cayeux : "par respect pour nos morts ne buvons pas de verre de vin" (et surtout "ne papotons pas tout notre saoul").

Ca se conçoit si c'est humain et logique, ce qui se comprend ce sont les chiens qui à la mort de leur maître perdent tout appétit, ne mangent plus, se couchent sur la tombe et se laissent mourir, là oui ! d'accord (et d'ailleurs je déplore qu'il y ait si peu d'humains qui le fassent, ce qui jette un jour assez affligeant sur l'âme humaine.) Mais les propos, tout à fait déplacés de ce "salon funéraire" (déjà l'institution est indécente et marque une sinistre évolution de notre société ...)  sont d'un jésuitisme d'une hypocrisie et d'un talibanisme puants !! (si j'ose dire)


* "interviews impubliables" de Gilbert Ganne
Interviews d'écrivains réalisés par Gilbert Ganne , alors jeune journaliste littéraire, entre les années 1947 et 1952 (et ce n'est pas la partie la moins émouvante du livre, qui presque à chaque fois commence par le récit de son arrivée par le car au fin fond de tel ou tel coin de cette France qui était alors pleine, vivante et équipée ...

Ce livre a été réédité plusieurs fois, la dernière je pense en 1975,  il faut l'acheter auprès de petits bouquiniste par l'intermédiaire de "livre-rare.com" par exemple
http://www.livre-rare-book.com/search/current.seam 
on trouve :

Hervé Bazin
de Lavarende
Boris Vian
Camus (le plus sympa, je trouve)
Jouhandeau
Cécil saint Laurent
Sartre (...il y a un gag, je ne vous explique pas, je ne veux pas le déflorer, lisez le livre!)
Marcel Aymé
Jean Eiffel (le dessinateur)
Léautaud
etc etc,
c'est fascinant de découvrir tous ces gens, intéressant et plein d'humanité.

Et pour continuer à découvrir des gens intéressants et plein d'humanité:


* "Mes Souvenirs" de Théodore de Banville
livre difficile à trouver sauf chez des marchands de livres épuisés, par exemple avec le site déjà  indiqué ci-dessus
http://www.livre-rare-book.com/search/current.seam

mais plein de portraits d'écrivains du XIXème siècle, mais aussi lisez les portraits des ancêtres de Banville, en particulier celui de son bisaïeul aristocrate campagnard à l'hospitalité magnifique, et qui rappelle les conception de la "générosité" qu'on retrouve dans la morale de Descartes (à découvrir aussi ! ça vaut le coup) ou d'autres chatelains au coeur avide comme celui décrit dans "Sen Titolo" d'Ivan Ŝirĵaev. Bref un livre à lire. Et où on s'apperçoit que contrairement à ce que répètent rituellement, (sans l'avoir lu j'imagine ...) les manuels de littérature, Théodore de Banville ne manquait pas de sensibilité, loin de là !
On peut heureusement trouver ce livre, sans dépenser un sou ici :
http://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Banville_-_Mes_souven...

 


« On me jugera sur ce que j'aurai écrit, et non sur ce que j'aurai lu. Cette lapalissade, je la perds trop souvent de vue. Je m'attribue quelque mérite après chaque bouquin que j'ai dévoré. (Emil CIORAN)
Oui ! Moi aussi c'est comme ça.



15/12/2022

autant pas faire de gosses !!!

Commentaires sur France Soir

Colonel Hogan Guest • le 25 oct 2022

"Depuis la mise en lumière de l'escroquerie mondiale du Cov, je refuse tous les vaccins."

Et vous faites bien ! Voyez Vaxxed 1 et 2 :
https://aphadolie.com/2020/05/13/vaxxed-1-et-2-videos/
ainsi que Vaccination - Je ne serai plus complice du Dr Jean Méric (2004)

  •  

Hildegarde jeanmairdelesfdpdetrollamacronil y a 3 jours

déjà 11 en une fois pour les pauvres tout petits grâce à buzin

 

GOY(AVE) Hildegardeil y a 3 jours

C'est donc bien une étape dans une feuille de route établie depuis longtemps, à laquelle ils donnent un coup d'accélérateur chaque fois qu'une brèche s'ouvre, pour une raison ou pour une autre.

oui c'est le principe du dressage des chevaux !

05/12/2022

régression dans les repas aussi "Toujours moins !"

(écrit avant 2015) Dans la rubrique "le niveau de vie des français n'arrête pas de baisser". http://miiraslimake.over-blog.com/article-regression-du-niveau-de-vie-66729365.html 

2) « Le plus haut niveau de vie de tous les temps a été obtenu par les banlieusards américains blancs dans les années 1950, lorsque papa travaillait dans une usine à percer des trous dans la tôle et gagnait assez d’argent pour payer une maison et deux voitures et pour nourrir toute la famille, plus un chien et un chat, alors que maman n’avait qu’à faire fonctionner divers appareils ménagers économisant son travail, lui laissant du temps pour faire des courses avec les enfants, et de la broderie ou de la peinture, etc. Depuis on descend. »
En France c’était pareil, mais durant les années 60-70.

Bon, avant d'aborder le sujet des repas, le logement !!

une réflexion générale sur la CAUSE du problème :

"La classe moyenne occidentale des années 1950-1970 a été créée artificiellement. C’était une politique consciente de l’Etat pour prévenir les crises sociales et les révolutions, dans lesquelles la construction de logements bon marché jouait un rôle primordial. Le premier ministre allemand du Logement, Eberhard Wildermuth, a déclaré: « Le nombre d’Européens votant pour les communistes est inversement proportionnel au nombre d’appartements par habitant. » (cf la politique des patrons belge qu'un historien a résumé par la formule "boulo, loco, poireaux", qui a fait des ouvriers belges des petits-bourgeois peu portés au socialisme)

Avec l’effondrement du communisme, cette menace a disparu - il n’y avait plus besoin de fournir des logements bon marché aux habitants, le marché a fait des ravages, et dans le contexte de l’affaiblissement constant des monnaies, l’immobilier a grimpé en flèche. Et avec le logement abordable, disparait la classe moyenne et la génération des milléniaux, aussi globale et créative qu’elle soit,  se transforme à vue d’œil en lumpen sans terre."

et ça se constate aussi dans les repas :

Il faut se souvenir qu'en 1900 dans les menus et aux restaurants il y avait toujours plusieurs services, plusieurs plats (on ne parle pas des entrées là, c'est les plats principaux après les entrées !) successivement dans un repas - regardez sur les vieux documents, vous verrez - deux en général et ensuite du fromage et puis un dessert.

Et puis ça s'est réduit, et est arrivé le menu "classique" : entrée - 1 plat - et 1 dessert (ou fromage, fromage ou dessert).

Et puis les gens devenant de plus en plus pauvres, comme de prendre une entrée plus un plat plus un dessert ça fait tout de suite de trop grosses additions dans les restaurants, les brasseries, sachant cela, se sont mis maintenant à fournir du "plat unique" où il ils ajoutent quelques feuilles de crudités, comme ça, ça tient lieu d'entrée en même temps, et le client peut se passer de prendre en plus une entrée, il ne reste que le dessert en plus - s'il a les moyens ! parce qu'avec les prix qu'ils pratiquent maintenant même un petit café ça se paye à un prix exorbitant (trois fois plus cher qu'il y a vingt ans !).

Quelle sera la prochaine étape dans la réduction du niveau de vie ?

(lors de ma dernière sortie en ville j'ai constaté que tous les restaurants chinois, nombreux il y a encore quelques années, se sont transformés en traiteurs chinois, avec possibilité de manger des repas forfaitaires à prix réduit (et merde amerloque capitaliste à l'aspartame, genre Coca, Pepsi, Seven-up, etc de rigueur comme boisson, rien d'autre !), les gens n'ont plus les moyens de payer un repas de restaurant chinois normal ! signe des temps encore ! ... )

 

c'est le moment de rappeler le rôle que joue là-dedans l'idéologie actuelle, et sa servante l'Union "Européenne" http://rikiai.e-monsite.com/blog/entretien-de-francois-as... dans cette vidéo Asselineau dit à un moment : "si on continue comme ça nous allons vers un appauvrissement de 99% de la population"

 

Si on prend les fonctionnaires voici le calcul qui montre que l'époque depuis 25 ans est à "travailler plus pour gagner moins : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/06/16/tra...

 

 

Et donc avec l'auteur du haut, je rappelle que la classe moyenne (la vraie ! celle statistiquement moyenne, pas la bourgeoisie privilégiée !) est une création voulue par les classes dominantes capitalistes afin de se faire une base électorale satisfaite et dissuadée de voter communiste, dont à cause de l'l'URSS on avait peur, tout le monde, absolument tout le monde, y compris les spécialistes, comme Jean Fourastier, croyait que c'est un phénomène naturel, le progrès quoi ! le modernisme tout simplement. Eh bien non !
c'était le résultat d'un RAPPORT DE FORCES !
qui a incité à une politique de progrès social, qui a engendré confort aisance et sécurité pour de plus en plus de personnes. Et maintenant que  l'URSS et tous les autres forces "socialistes" sont tombées, et bien on revient à la lutte de classe (celle que pratique le grand capital), et les conditions de vie de grande masse du peuple, la classe moyenne, régressent. Et c'est pas fini ! logiquement, vous verrez ! tant qu'il n'y aura pas de réaction, puissante, rapport de forces  on n'y coupe pas ! du peuple et des démocrates ça continuera jusqu'à des situations abominables, qu'on n'ose même pas imaginer actuellement, mais ça nous pend au nez.

(j'ai écrit ça il y a une dizaine d'années, c'était DEJA visible et prévisible alors, mais les "bobos" et les gens passifs ne voulaient pas le voir !!!! voyez comme j'avais raison !!! et ça ne fait que commencer. Tant que le peupe n'aura pas REfait tout le travail intellectuel et social individuel et collectif qu'il a fait au cours du XIXè siècle et qu'il a laissé perdre en trente ans !)

26/11/2022

le MONSTRE de la CENSURE

https://odysee.com/@YanKalash:6/Dieudo-r%C3%A9pond-%C3%A0-Lib%C3%A9ration-%F0%9F%92%A5:a

<iframe id="odysee-iframe" width="560" height="315" src=" https://odysee.com/$/embed/@YanKalash:6/Dieudo-répond-à-Libération-:a?r=HwEDd4vGQ5u83i8yisUFJWZGiLDAF3WF" allowfullscreen></iframe>

c'est le cas de le dire !!!

<iframe id="odysee-iframe" width="560" height="315" src="https://odysee.com/$/embed/@YanKalash:6/Dieudo-répond-à-Libération-

 

tiens !!! comme c'est bizarre !!! cette publication ci n'est pas censurée !!! eh bien profitez en pour la republier et la diffuser partout ! (et bien sûr la télécharger et la stocker bien à l'abris sur votre ordinateur.

 

eh oui on est arrivés un peu PARTOUT (pas seulement en france hélas ! demandez à Klaus Schwab) dans un monde où les "prix" décernés par le POUVOIR sont la honte pour les merdes qui les ont reçus et où par contre, comme lors du procès de Béranger dans les années 20 (1820) certains casiers  judiciaires sont la gloire et l'honneur de leurs détenteurs, scientifiques, humanistes, et même comiques, et déchaînent les applaudissement des foules populaires :

surnice-Provence infos" :

Une foule l’attendait pour l’acclamer

Cet événement est parfaitement révélateur de la dislocation et des espoirs de notre époque :
• le fossé d’incompréhension entre l’« Ordre » et le Peuple,
la génèse d’une nouvelle élite.

Le fossé d’incompréhension entre l’« Ordre » et le Peuple

Le désordre se diffuse partout, dans toutes les institutions puis dans toute la société : partis politiques corrompus, déconnectés de leurs électeurs (qui du reste ne votent plus), syndicats collabos, Éducation nationale à la dérive, police et gendarmerie politiques, médias, on n’en parle même pas, injustices sociales insupportables. Bref l’ordre établi établit le désordre.
Tandis que l’Ordre des Médecins sanctionne Christian Perronne, le Peuple l’acclame. Quel est l’homme politique qui pourrait se promener dans la rue, y être reconnu et acclamé ? Personne. Toutes les — rares — sorties du Président de la République sont mises en scène, truquées. Si d’aventure il sort du décor mis en place par ses services de communication, il se fait huer.
Voici bien la preuve que la voix a été ôtée au Peuple car ses représentants ne le représentent pas, si tant est qu’ils aient été élus pour cela. En faisant taire le Pr Perronne, l’Ordre fait taire le Peuple.

Le Peuple se sent mieux défendu par des Christian Perronne ou des Francis Lalanne que par leurs élus godillots. Combien de temps cela pourra t‑il tenir ? Les digues cèdent une à une. Derrière le mur, autrefois on aurait dit le Rideau de Fer, de nouveaux responsables émergeront forcément. La nature a horreur du vide. Le bloc soviétique a donné naissance à des pays souverains et libérés, pourquoi pas la France et l’Europe de Bruxelles ?
Il est difficile à nos esprits de ne pas savoir Qui remplacera nos dirigeants actuels. Mais ce n’est pas la bonne façon d’analyser la situation. Nos futurs dirigeants, nous ne les connaissons pas, pour la bonne raison qu’« on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés » (Einstein). Ce qui est certain, c’est que nos futurs dirigeants sont actuellement dans la Résistance. Anonymes et mus par une force supérieure qui leur vient de leur conscience. Tout comme le Professeur Perronne qui nous dit en sortant de son audience au Conseil de l’Ordre qu’« il avait sa conscience pour lui. » Tout est dit. Œuvrons en conscience pour le Bien Commun. Dieu reconnaîtra les siens, et non pas les médias ou les banques !

25/11/2022

violences policière et impunité ce sont des pléonasmes ! et plus que jamais

13/11/2022

vive Fabrice di Vizio l'homme qui appelle un chat un chat héros de la vérité et du Droit

VIVE FABRICE DI VIZIO !

11/11/2022

quelques dates

Compte rendu des Conseils des cardinaux au Pape Jules III à son élection en 1550 :
"La lecture de l'Evangile ne doit être permise que le moins possible surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité.
Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d'en dire plus.
Tant que le peuple s'en contentera, vos intérêts prospèreront ; mais dès l'instant qu'on voudra en lire plus vos intérêts commenceront à en souffrir.
Voilà le livre qui plus qu'aucun autre provoqua contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre. En effet, quiconque examine diligemment l'enseignement de la Bible et le compare à ce qui se passe dans nos églises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s'écartent souvent de celui de la Bible et plus souvent encore s'opposent à celle-ci.
Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu'à ce que tout soit révélé et alors, nous deviendrons l'objet de la dérision et de la haine universelle.
Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumultes."

 

 

Je rappelle qu'en 1524 fut élu pape l'ex-précepteur de Charles-Quint, théologien à la tête du Saint-Office, un flamand Adrien 1524 Florizoone, qui pri le nom d'Adrien VI. Luther venait de publier ses premières critiques de l'Eglise catholique, Adrien VI dit que Luther avait raison de critiquer l'Eglise, et que en effet il y avait un bon nettoyage à faire. Il est mort au bout de 33 jours
Comme par hasard !  Ce qui le plus bizarre (ou le plus parlant ...) c'est qu' on n'a jamais retrouvé ses notes personnelles. Tiens ! où sont-elles passées ? C'est bête !

en 1562, après cette époque cette fois, on a élu comme pape un abbé de monastère, réputé pour son savoir et sa grande piété, comme les faviris n'arrivaient pas à se départager ça faisait un "pape de transition" ! ça ne mange pas de pain !. Oui mais voilà, comme Adrien VI, c'était quelqu'un qui croyait vraiment et prenait le christianisme au sérieux, aussi pour son couronnement il a exigé que ce soit dans la plus grande simplicité sans aucun luxe, déjà les cardinaux ont du se méfier ! puis il a refusé de faire venir à Rome ses neveux pour leur donner des postes élevés, pratique, appelée népotisme", qui était considéré comme tout à fait normale à l'époque, . et puis il s'est mis a dire que l'Eglise devrait se recentrer sur ses fondamentaux, par exemple sur l'interdiction du prêt à intérêt ! et faire régner les interdits religieux dans la gestion financière du Vatican. Vous avez deviné ! il est mort au bout de 19 jours ! Joachim Du Bellay qui était alors à Rome et s'y sentait mal écrivait ses fameux poèmes " les Regrets", dans l'un d'eux où il critique l'ambiance de la cour de Rome il dit à peu près (je cite de mémoire) Heureux qui peut jouir de la pourpre cardinalice ou des clefs de Saint-Pierre sans avoir peur du poison"
Visiblement il avait compris.

03/11/2022

N'oubliez jamais !- devoir de mémoire

le drame de Cestas, vous vous souvenez ?

Si non relisez les témoignages d'époque sur internet.

Et puisque les autorités ont bien soigneusement veillé à tout détruire et bien effacer, pour qu'il ne reste aucun trace - le néant total, comme la mort ..... - de peur que des gens ne viennent s'y recueillir, le seul lieu de mémoire est Internet. Remplissez-le.