11/04/2024
l'horreur totalitaire que les capitalistes sont en train de construire dans le monde entier
Que le profit soit convenable, et le capital devient courageux : 10% d’assurés, et on peut l’employer partout ; 20%, il s’échauffe ; 50%, il est d’une témérité folle, à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines ; à 300%, et il n’est pas de crime qu’il n’ose commettre
manipulation sournoise du langage, buts ignobles et fascistes. utilisation des avancées de la science et des techniques, pour leurs appetits de profits et leurs psychoses de pouvoir.
Fin des libertés – Nous alimentons l’hydre numérique, avec le risque de nous faire traiter de terroristes
Liliane Held-Khawa
Pourquoi Agnès BUZY N et Olivier VERAN ont
dès le 13 janvier 2020, interdit la prescription de l'Hydroxychloroquine aux patients infectés par le Covid-19 ? Agnès BUZYN et Yves LEVY savaient que des séquences d'ADN du germe de la Malaria sont insérées dans le génome du Covid-19
Dans ces conditions l'administration d'hydroxychloroquine
détruit le génome du Covid-19 et stoppe l'infection.
"money money" dit à un moment le Pr Fourtillan, il serait plus exact de préciser "lutte des classes" ! elle est plus que jamais d'actualité, et de rappeler la citation de TJ Dunning (in Trade-Unions and Strikes, Londres 1860 :
"Que le profit soit convenable, et le capital devient courageux : 10% d’assurés, et on peut l’employer partout ; 20%, il s’échauffe ; 50%, il est d’une témérité folle, à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines ; à 300%, et il n’est pas de crime qu’il n’ose commettre")
Dans un monde planétarisé les processus d’activités de production de biens et de services sont intégrés à un niveau que les populations n’imaginent même pas. Derrière des labels différents, nous retrouvons les mêmes mains créatrices de monnaie contre dettes. De ce fait, leurs richesses sont incalculables. Ceci ne nous empêche pas d’essayer, de temps à autre, de nous pencher sur l’hydre financière qui renvoie les mafias historiques au rang de petits enfants de chœur.
Dans un contexte où règne l’adage « manger ou être mangé », les médias officiels nous parlent quotidiennement des parties de Monopoly qui mettent en scène les grands « groupes » de montages financiers et industriels ou de services, publics ou privés. Le secteur de ce qu’on appelle « les réseaux sociaux » par exemple n’échappe pas à la règle. C’est ainsi que Linkedin et Skype sont tombés dans l’escarcelle de Microsoft, ou que Whatsapp et Instagram appartiennent au groupe Face de bouc.
Ces entreprises qui drainent des millions, voire des milliards d’utilisateurs, ont le génie tout d’abord de vous faire parler abondamment grâce à la gratuité des services, mais aussi en s’appuyant sur le narcissisme qui sommeille à l’intérieur des individus. Ainsi, il pleut des selfies, des photos de la jolie famille prises par des photographes professionnels, puis la mise en valeur des enfants – qui eux n’ont rien demandé à personne – par des photos ou des vidéos, mais aussi des publications de textes petits et grands qui permettent d’extérioriser ses émotions, sans oublier les émoticônes essaimées un peu partout. Il suffit de compiler ces informations pour dessiner très exactement votre profil psychosocial.
Quand c’est gratuit, c’est toi le produit
En 2019, les services de M. Zuckerberg répondait à un responsable allemand ceci :
« L’utilisation d’informations par l’intermédiaire de nos services nous aide également à protéger la sécurité des personnes, notamment en identifiant les comportements abusifs et les comptes invalidants liés au terrorisme, à l’exploitation des enfants et aux interférences électorales sur Facebook et Instagram ».
https://www.developpez.com/actu/245212/Allemagne-Facebook-ne-doit-plus-combiner-les-donnees-des-utilisateurs-collectees-sur-Instagram-et-WhatsApp-sans-leur-accord-explicite/
Or, dans les conditions d’utilisation, l’intention mercantile est explicitement admise :
« Nous (Facebook, ndlr) pouvons utiliser les informations que nous recevons d’eux (WhatsApp ndlr), et ils peuvent utiliser les informations que nous partageons avec eux, pour aider à exploiter, fournir, améliorer, comprendre, personnaliser, soutenir et commercialiser nos services et leurs offres ».
Autant de données qui font saliver n’importe quel service de renseignement qui serait certainement prêt à payer le prix qu’il faut pour y accéder. Nous ne saurons pas à l’avance ce qu’il adviendra de ces trésors de données personnelles qui viennent s’ajouter à d’autres, issues des dossiers médicaux, de l’enseignement, du tracking permanent assuré par les « autorités » de moins en moins publiques. Toutefois, ce qui est sûr, c’est que tout ceci ne sent pas très bon.
Des États pourraient racheter ces données pour s’en servir dans leur chasse aux terroristes potentiels, en réalité à tout ce qui les gène ! Et là, tout le monde peut faire partie des heureux élus qui peuvent se voir gratifier de soins thérapeutiques, voire plus. En Suisse, le gouvernement cherche à imposer une loi fédérale sur les mesures policières de lutte « contre le terrorisme », que des citoyens essaient de combattre par référendum.
On y trouve des aberrations totalement contraires à l’idée même d’une démocratie, et soulèvent des problèmes d’éthique et de droits de l’homme inacceptables.
https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2020/7499.pdf. Délai référendaire au 14 janvier 2021 – voir https://eag-ge.ch/non-aux-detentions-arbitraires-signez-le-referendum
Un enfant de 12 ans peut être considéré comme terroriste potentiel. Vous ne rêvez pas. Dans les faits tout un chacun est un potentiel terroriste selon ce texte (Voir en bas de page un petit extrait de la loi).
Art.24f Âge
Les mesures prévues aux art.23k à 23n, 23q et 24c ne peuvent être ordonnées qu’à l’encontre de personnes âgées d’au moins 12ans. (qu’en des termes Novlangue ces choses-là sont dites!)
Assignation à résidence et autres traitements sont prévus dans le texte. Et ce sympathique programme peut débuter dès l’âge de 15 ans !
Assignation à résidence : principes (Art23o)
1. Fedpol peut assigner un terroriste potentiel à résidence dans un immeuble ou une institution désignés par l’autorité requérante :
a. s’il existe des indices concrets et actuels selon lesquels il constitue une menace considérable pour la vie ou l’intégrité corporelle de tiers qui ne peut être écartée d’une autre manière, et
b. si une ou plusieurs des mesures ordonnées en vertu des art.23k à 23n ont été violées.
2. L’assignation à résidence doit avoir lieu dans un immeuble que le terroriste potentiel utilise comme domicile ou dans lequel il séjourne pour y recevoir des soins ou un traitement. Le terroriste potentiel peut exceptionnellement être assigné à résidence dans un autre immeuble ou une autre institution publics ou privés si :
a. la menace ne peut pas être écartée efficacement d’une autre manière, et que
b. l’immeuble ou l’institution lui offrent un cadre domestique où il peut organiser sa vie et assumer ses responsabilités.
3. Après avoir consulté les autorités impliquées, fedpol peut accorder des dérogations à l’assignation à résidence pour de justes motifs, notamment pour des raisons de santé, de profession, de formation, de liberté de croyance ou de famille.
4. Les contacts avec le monde extérieur et la vie sociale ne peuvent être limités que dans la proportion indispensable à l’exécution de la mesure.
5. La durée de la mesure est limitée à trois mois. Elle peut être prolongée à deux reprises, chaque fois de trois mois au moins.
—
Assignation à résidence dès 15 ans
2. La mesure prévue à l’art.23o ne peut être ordonnée qu’à l’encontre de personnes âgées d’au moins 15ans.
2018-3811454119.032 Message concernant la loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme
https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2019/4541.pdf
Ce genre de lois qui se multiplient à travers la planète sous l’égide des créanciers des États, serviront (si ce n’est déjà pas le cas) à par exemple museler toute personne qui rechigne à accepter le principe de consentement à tout va, voire à établir les fiches de crédit social des populations. Le concept « terroriste » pourrait bientôt être chassé par celui de « conspirationniste ».
À relever aussi qu’au-delà des chiffres se dessine à l’horizon une volonté de permettre à l’Intelligence Artificielle à réellement simuler l’intelligence. Ceci va au-delà de l’autoritarisme étatique, et constitue très probablement la valeur ajoutée la plus significative de la collecte des données personnelles par les réseaux sociaux.
Le carburant cognitif que nous fournissons quotidiennement aux réseaux ça tient à ce que Zygmundivers et variés, permet d’espérer que l’Intelligence Artificielle simule avec succès l’intelligence la plus riche et la plus étendue possible.
Bref, une gouvernance technocratique planétaire ne pourrait jamais fonctionner sans les données que nous lui fournissons au quotidien.
LHK
—
Art.23f Principes
1. Fedpol prononce, sous forme de décision, à l’encontre d’un terroriste potentiel les mesures visées aux art.23k à 23q si les conditions suivantes sont remplies :
a. les risques qu’il représente ne semblent pas pouvoir être écartés efficace-ment par des mesures sociales, intégratives ou thérapeutiques ni par des me-sures de protection de l’enfant et de l’adulte ;
b. les mesures cantonales de prévention générale des menaces ne sont pas suffisantes ;
c. aucune mesure de substitution ou de contrainte entraînant une privation de liberté fondée sur le code de procédure pénale qui ait le même effet que les mesures visées aux art.23k à 23q n’a été ordonnée ; la procédure doit être convenue entre fedpol et le ministère public compétent.
2. Les mesures visées aux art.23k à 23o sont si possible accompagnées de mesures sociales, intégratives ou thérapeutiques.
3. Une mesure doit être levée si les conditions de son prononcé ne sont plus remplies. La personne concernée doit être immédiatement informée de la levée.
4. La personne concernée peut en tout temps adresser à fedpol une demande de levée de la mesure.
—
Art.23g Durée d’une mesure
1. La durée de la mesure est limitée à six mois. Elle peut être prolongée une fois de six mois au plus. La durée de l’assignation à résidence est réglée à l’art.23o, al.5. 2. La même mesure peut à nouveau être ordonnée lorsqu’il existe des indices nouveaux et concrets d’activité terroriste.
—
Art.23h Traitement des données
1. En vue de motiver une mesure visée aux art.23k à 23q, d’examiner si les conditions nécessaires pour l’ordonner sont remplies et de l’exécuter, fedpol et les autorités cantonales compétentes peuvent traiter des données sensibles de terroristes potentiels, notamment des données sur les opinions ou les activités religieuses et philosophiques, sur la santé, sur les mesures d’aide sociale et sur les poursuites ou sanctions pénales et administratives. Les données sensibles de tiers ne peuvent être traitées que dans la mesure où le terroriste potentiel est ou a été en contact avec ces personnes et que ces données sont indispensables à l’évaluation de la menace que le terroriste potentiel représente.
2. Les autorités fédérales et cantonales de police et de poursuite pénale, les autorités cantonales d’exécution, les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte, les écoles et autorités en charge de la formation, les bureaux de l’intégration, les services du contrôle des habitants, les offices des migrations, les offices des mineurs et les services sociaux peuvent échanger les données personnelles nécessaires à l’accomplissement des tâches définies à la présente section, y compris des données sensibles.
***
Eh oui ! en Suisse tout ça, mais je rappelle que cet Etat, dominé par la haute finance, a une mentalité assez spéciale, sur laquelle ceux qui n'y sont jamais allé se font des illusions, je rappelle que, en 1934, 27% des Suisses ont voté POUR qu'on change la Constitution et qu'on établisse un régime nazi ! Mais maintenant c'est dans le monde entier, ça tient à l'hubris psychotique du capitalisme moderne, c'est dans ses gènes, et dans ceux de toute classe dominante !
Richard Boutry ce héros, son dernier message :
https://videos.files.wordpress.com/4OwynCGo/123380931_321...
Les commentaires sont fermés.