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07/02/2019

honneur à Maxime Vivas, Serge Pey et Pierre Carles !

Monsieur le président Evo Morales,

L’extradition de Bolivie, où il s’était réfugié, de l’ex militant italien Cesare Battisti, et les conditions, pour l’instant troubles, de celles-ci, nous préoccupent au plus haut point. Des agents de services étrangers seraient intervenus dans l’arrestation et l’expulsion, mettant en cause la souveraineté de votre pays.

Nous tenons à vous faire part de notre surprise, de notre incompréhension et de notre vive réprobation face à votre silence.

La Bolivie multiculturelle, pluri-nationale, engagée dans un profond mouvement de décolonisation, d’émancipation humaine et sociale, porte les espoirs de millions d’hommes et de femmes dans le monde. Elle a bénéficié, dès le départ, de notre solidarité. En Amérique latine, elle reste l’un des derniers gouvernements qui font face et tiennent, contre la vague conservatrice, qui submerge le continent.

L’arrestation (par qui ?), à Santa Cruz, majoritairement hostile à la révolution bolivienne, du militant italien Cesare Battisti, va sans doute choquer beaucoup de démocrates. Il est condamné par les autorités de son pays pour quatre meurtres qu’il nie depuis toujours avoir commis, durant les terribles « années de plomb ». L’extradition précipitée de Santa Cruz, n’a pas permis de prendre le temps nécessaire à une réflexion sereine. Les autorités boliviennes ont semblé « doublées » par le Brésil et l’Italie, pays dotés de gouvernements d’extrême droite. Rappelons que l’Italie a déjà été condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour violation de l’article 6 de la Convention pour absence de droit à un procès équitable et violation du droit à la défense. Un procès de 1993, en l’absence de Ceseare Battisti, ne peut justifier aujourd’hui son enfermement à vie. Il doit bénéficier d’un procès équitable.

Réfugié 14 ans en France, François Mitterrand lui avait accordé une sorte de droit d’asile à condition qu’il renonce, avec ses camarades, à la lutte armée. Menacé lors de la présidence Sarkozy, il se réfugia au Brésil, où le président Lula lui octroya le droit d’asile.

Ces faits et leur contexte nous conduisent à solliciter des éclaircissements, sans quoi nous serions amenés à considérer que vous avez commis une dommageable faute politique, que cette « affaire » contredit les principes dont se prévaut votre action depuis 2005.

Un groupe d’amis de la Bolivie

José Bové, député européen,

Germain Sahary, responsable du village Emmaüs Lescar-Pau (qui a reçu la visite d’Evo Morales en 2015)

Jean Ortiz, maître de conférences Université de Pau (Invitant Evo Morales en 2002 au Festival CulturAmerica, Université qui a accordé au président bolivien le Doctorat Honoris Causa en 2015),

Vivas Maxime , journaliste,

Serge Pey, poète,

Pierre Carles, réalisateur

 

(C'est comme en France : jamais les révolutions françaises ne se sont fait avec les juges, chiens de garde du pouvoir


06/02/2019

les programmes actuels des chaînes télé

Le penseur et essayiste d’origine allemande Günther Anders a écrit en 1956 dans « L’obsolescence de l’homme », un ouvrage pas très médiatisé, ces observations d’une extraordinaires lucidité après plusieurs années passées aux Etats-Unis :

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.(ça vous dit rien ?!) Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. (qu'on se le dise ! et étudiez ! l'histoire, la littérature, et tout ce qu'on vous supprime, ça n'est pas innocent) Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.(c'est en effet ce qu'on constate depuis les années 50 où il y avait le TNP, les programmes de la radio d'alors autrement plus riche que ceux de maintenant ! etc et si on suit l'évolution des prix des places ou des horaires des bibliothèques!) Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. (vous savez comment sont les villes et les supermarchés maintenant ?...) Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.

Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste (c'est tout à fait ce qui se passe ! les exemples abondent et sont sous nos yeux, et le vocabulaire spécieux ("populiste" "conspirationniste" etc) et les troupes de nervis fanatisés (les "antifas" !) sont à la manoeuvre) et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. (regardez l'itinéraire de barroso ! Qui est monsieur José Manuel Barroso l'actuel président de la commission Européenne ? - YouTube )»

Il est connu des militants anti-capitalistes les plus expérimentés que pour maintenir les travailleurs et les masses populaires sous le pouvoir de la bourgeoisie, ses stratèges usent à fond des techniques de propagande les plus raffinées et les plus subtiles à travers les médias et l’ensemble des appareils de bourrage des crânes. La critique de ces méthodes par Günther Anders est l’une des plus fines et des plus éloquentes que l’on peut lire sous la plume d’écrivains non marxistes. Immergé dans l’univers idéologique du pays capitaliste le plus puissant et le plus avancé sur le plan technologique, les USA, son esprit sceptique lui permit d’observer avec beaucoup de perspicacité toutes les techniques d’apparence inoffensives mises au point par la propagande bourgeoisie moderne. Les ouvriers qui prennent conscience de leur situation de classe exploitée et dominée y trouveront confirmation de ce que le mouvement ouvrier marxiste a de tout temps dénoncé.

Mais, la situation actuelle, avec la trahison des partis autrefois de gauche, le démantèlement des programmes scolaires, la précarité, la destruction de tous les lieux de sociabilité :

 

La domination économique des travailleurs, l’intensité et le rythme de travail imposé par les patrons les use physiquement, nerveusement et moralement. Cette condition d’infériorité économique et le degré sans cesse plus poussé de l’exploitation produisent d’eux-mêmes un état d’abrutissement intellectuel tel que son effet est de tétaniser la grande masse des exploités. Quand et comment peuvent-ils trouver le temps et la force de lire après une dure journée de travail les ouvrages qui expliquent les mécanismes de l’exploitation et leur donnent confiance dans leur force pour changer les choses ? Et de réfléchir, d’étudier les moyens d’en finir avec leur condition, de se tracer le chemin à suivre pour supprimer le système qui s’approprie le fruit de leur travail et le remplacer par un système socialiste où l’exploitation est bannie à la racine ?

 

ne pas oublier ça non plus ! https://hdclips.top/hd-videos/ZnvomJGI6tE/gilet-jaune-app...

 

05/02/2019

Racisme puant

lors de l'élection  de Trump les grands médias  ont tout fait pour le déconsidérer et ses électeurs(posez-vous la question de tout bon inspecteur de police "à qui profite le crime ?" puis "à qui appartiennent- les médias ?" et un peu d'analyse marxiste de base, vous avez compris pourquoi !!), et ils ont trouvé un argument qui démontrait que ces électeurs sont forcément des sous-hommes "qui ne sont point fait pour penser" :


"hommes blancs sans diplômes" tout est dit  aux yeux de ceux qui sont nos maîtres , et tout est dit sur leur mentalité et la valeur morale de ces gens. ET ça c'est très important :

on voit le racisme social des "zélites" au pouvoir ! "ils ne se cachent même plus, crachent sur les tombes des personnes qu'ils tuent" disait MC Solaar.
Les racismes à la mode actuellement :
* les hommes, cette race d'êtres pervers ravalés plus bas que terre par les féministes !
* le peuple, les pauvres, ("populisme" qu'on vous dit ! avant on disait démocratie, Révolution Française et citoyens, c'est fini, hou sales pauvres ! Spencer et Alexis Carrel l'avaient bien dit il faut qu'ils meurent)
* Et maintenant ceux qui n'ont pas de diplômes universitaires, ah mon cher ! pour eux en-dessous de la maîtrise tu es un "sous-homme" ..... (c'est que maintenant qu'on a abaissé dramatiquement le niveau du bac ! autrefois un bachelier était cultivé, et savait réfléchir, on le lui avait appris, et à avoir de l'esprit critique, et on ne faisait pas des "résumés de texte" ! par contre on apprenait plein de longs poèmes par coeur, et bien sûr la cosmologie et la botanique) sont considérés par ces dames et messieurs chics derrière leurs bureaux de "commerciaux" aux vitre teintées et blindées, comme n'ayant pas le droit à la parole.
Remarquez quand on lit certains livres d'éditions universitaires, très structurés dans les normes et avec d'immenses bibliographies, mais une fois qu'on les a refermés on se demande "au fait il a dit quelque chose l'auteur ?")

un commentaire sur internet résume bien le constat et les causes ! :

mounproject 5 months ago

Clair, le mec n' a vraiment rien compris ou comment l' université peut détruire votre esprit conceptuel et faire de vous un bon vendeur de salade. Malheureusement, faut bien gagner sa croute

 

 

 

http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/...

notre époque est en fait plus raciste que ne l'étaient les aristos de 1789, ou les racistes des années 20.

"Emmanuel Macron a ouvert les vannes de la haine de classe et du racisme de classe" :

 

En fait le racisme, nous dirons "ethnique", est en dernière analyse toujours un racisme SOCIAL, un racisme de classe, un racisme anti-pauvres Réfléchissez ! analysez tous les cas connus vous finirez par y conclure à chaque fois !

Exemple  est-ce que les Emirs fortunéés qui arivent avec leurs 4 femmes, sous hidjab, dnas les hotels 4 étoiles se font traiter de "bougnoules" ? non ! On reproche ses 4 femmes (non voilées) au petit boucher algérien immigré !

La bourgeoisie français, jusqu'à il n"y a pas longtemps très raciste, - du temps où lesalériens venaient touer nos chaussées au marteu-piqueur, où lesnoirs étaient ds "ndigènes  des colonies "tout nus"  - depuis peu se pique d'anti-racisme, histoire de stigmatiser le vil peuple français, "populiste" donc "mauvais" par définition ("cette canaille qui n'est point faite pour penser" disait voltaire), pourquoi , ben dans leurs tours en acier et verre blindé dans leurs bureaux ou  leurs récéptions chics entre deux petits fours ils ont maintenant l'habitude de fréquenter des hommesd'affaires noirs, costume cravatte chics, des universitaires "beurs", des Directrices ds Ressources Humaines femmes, despoliticiens "pédés" et fiers de l'être. Tus ça "ce sont des gens comme nous" - pardi ! Par contre cet anti-racisme ne prendpas encomptelesroms ! là on ale droit dde continuer de dire du mal d'eux, et de titrer "Le problème rom" comme en 1930 on titrait "Le problème juif" sans se faire stigmatiser, pas de problème !

Dans l'esEtats-Unis, un noir c'était automatiquement un esclave, donc les serfs, tout en bas de la société !

Parcontre quand les portugais au XVIè siècle sont arivé au royaume de Kongo, ils se sont dépêché d'ordonner prêtre et même évèques des rinces de la cour du roi de Kongo ! 

Ce thème mériteraitdesexemples plus nombreux etdesanamses plus détaillées, mais ii je n'ai pas la  place !

Mas commej'ai dit c'estpascompliqué, prenez chaque exemple de racisme ou d'absence de  racisme et vous arriverez tojoursà cette conclusion. Même quand ça ne saute pas aux yeux, il  sufit degratter un peu et ça se découvre !

 

 

03/02/2019

Chronique de France-Cucu - 2

La limitation à 80 km/h ça a été instauré pour faire rentrer du fric dans les caisses de l’État (qui en a besoin pour payer des intérêts aux banquiers) et pour dresser, habituer, le troupeau à la SOUMISSION, à la « citoyenneté », c’est-à-dire à la soumission, sens actuel, à la culpabilisation, à l’obsession du péché, et à l’obéissance aveugle envers n’importe quelle « instance » (comme on les appelait en URSS), à la précarité, et bien sûr à leur pomper un max de fric. Les bourgeois intellos  (de "gauche" ?....) très chers payés qui bébé-gaygayent  sur France-Cu … cucu euh… lture ! Ils s’en foutent, ça ne les concerne pas (sauf intellectuellement dans le cadre de leur « travail » de papa-ro-roles payées (à combien de l’heure?) : ils se déplacent uniquement en taxi. En avions et en taxi.
Alors il peuvent blablater sur LCI.

01/02/2019

« Outrage à la morale publique » !

ou : Redécouvrir les détails des époques passées c'est vachement instructif

Relisons les détails des persécutions qui ont frappé l'église gallicane de France, dite église de Mgr François Chatel sous le règne de Louis-Philippe. A l'époque les principaux principes de droits et des libertés publiques actuelles étaient déjà officiellement reconnus. Aussi tous les errements ici décrits témoignent d'un toupet éhonté, d'un arbitraire illégal, et qui le sait, mais qui s'en fout car sait que toute plainte sera bloquée et qu'ils jouissent en fait de la bonne vieille loi du plus fort ! Sous un habillement légal bafoué, mais qu'importe ! Et donc comme c'est justement ce à quoi plein de dissidents et de victimes des brutalités policières, etc, font face dans la France (et la Belgique) actuelle. C'est fou comme ces actions éhontées des autorités de Louis-Philippe rappellent celles actuelles des autorités de sarko, de Hollande, Macron, de Elio di Rupo ou de Barroso ! ou la mauvaise foi clanique et censureuse du monde scientifique

Je vous laisse juge, partons pour une plongée de plus de 160 ans qui rappelle étrangement l'ambiance …. actuelle !

On appliqua la loi du 18 germinal an II, dont un article stipulait : "On ne peut ouvrir un lieu de culte nouveau, ni faire des réunions sans la permission du Gouvernement." Et aux demandes des prêtres de l’Eglise Française on refusait systématiquement, ou il n’y avait pas de réponse. (François Asselineau en sait quelque-chose aussi !) Les pétitions des fidèles subissaient le même sort.

.... adressèrent une pétition à la chambre des députés, forte de 180 signatures, représentant 550 membres. Ils protestaient au nom du principe de liberté religieuse et finissaient par ces mots : "On peut fermer nos temples, on ne nous arrachera pas notre foi."
….
Malgré la promesse du ministre des cultes de ne jamais se servir contre les réunions religieuses de la loi de 1834 sur les associations, les prêtres de Mgr Chatel furent souvent condamnés en vertu de cette loi.

….
Les distributions de brochures à caractère religieux sur la voie publique étaient formellement interdites. On établissait des contraventions pour "distribution illicite d’imprimés sur la voie publique".

Un soir de 1842 la police intervient et fait fermer l’église primatiale du Faubourg Saint Martin à Paris pour cause "d’outrage à la morale publique".

L’évêque catholique français dépose aussitôt un recours à la chambre des députés invoquant l’article cinq de la Charte votée par les députés lors de la Révolution de 1830 : "Chacun professe sa propre religion avec une égale liberté et obtient pour son culte la même protection." …. cette protestation est vaine !

…. célébration des offices. Mais le 23 avril 1843, trois commissaires se présentent chez lui, ils trouvent seize personnes assemblées et dressent contravention malgré les contestations.

Mgr Chatel proteste dans son journal contre cette violation de domicile au nom de l’article 76 de la loi constitutionnelle de l’an VIII proclamant tout domicile particulier inviolable.
Résultat ? hmm ? Respect de la loi ? Non !! saisie du journal en question !!!

finalement sous les systématiques persécutions l'église de France périclite et disparaît, son fondateur meurt dans la misère. Souhaitons aux esprits libres et clairvoyants de notre époque de ne pas connaître le même sort.