Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2021

la "dette" eternel artifice (depuis l'antiquité) des exploiteurs pour "pomper" les gens et les rendre esclaves !

De nos jours, grâce à ce procédé, la moitié de l’Angleterre est détenue par moins de 1% de la population (évidemment les 1% les plus riches)

L’hyperclasse, fille des banquiers-marchands médiévaux, souhaite donc simplement généraliser ce paradigme d’oppression à l’ensemble de la planète. Ce qu’il se passe à Londres depuis des décennies va désormais être étendu chez nous. Ainsi, encore une fois par l’intermédiaire du prétexte écologique (la nouvelle religion ! tout aussi bien-pensante, manipulée et totalitaire que l'ancienne) et par la dimension concrète de faillite et d’endettement, les hyperriches vont nous présenter l’artifice du bail emphytéotique comme une solution.

Comme nos voisins britanniques, et comme pour les voitures en leasing, nous aurons l’illusion de la propriété, mais concrètement nous aurons juste le droit de nous endetter et d’entretenir un immeuble qui se trouve sur une terre qui ne nous appartient pas. Pour celles et ceux qui ne perçoivent pas les inconvénients de ce système et qui se disent que c’est un moindre mal pour « sauver Gaïa », je les invite à se renseigner une seconde sur le destin tragique des paysans irlandais lors de l’incident dit « de Ballinglass ».

En effet, lors de la Grande Famine qui frappa l’Irlande entre 1845 et 1849, la majeure partie des terres en Irlande appartenait à de grands propriétaires anglais. Les paysans irlandais étaient des locataires, produisant des céréales, des pommes de terre et du bétail. Mais seules les pommes de terre restaient comme nourriture pour les paysans eux-mêmes, les autres produits servaient à payer le loyer et étaient exportés vers l’Angleterre. Ces exportations continuèrent même quand la récolte de pomme de terre de l’année 1845 fut désastreuse. Des paysans qui ne pouvaient pas payer le loyer dans cette situation furent ensuite expulsés de leurs maisons et de leurs fermes.

Puis, ce fut au tour de la totalité des 300 habitants du village de Ballinglass d’être expulsée. Ces derniers étaient pourtant relativement « riches » et pouvaient payer leur loyer. Mais ils furent malgré tout expulsés en une journée (13 mars 1846) parce que le propriétaire britannique voulait simplement établir une ferme de pâturage à l’emplacement du village, dans une logique de stratégie d’investissement. Les maisons de Ballinglass furent donc démolies par l’armée et la police. Le premier soir, leurs habitants dormirent dans les ruines, mais le lendemain, la police et l’armée revinrent pour les expulser définitivement. En résumé, la volonté du "marché" dans ce système prime sur la survie de centaines d’hommes et de femmes malgré leur capacité productive et leur travail concret…

Ce drame épouvantable symbolise parfaitement ce qui arrive lorsqu’une communauté d’individus n’est pas propriétaire de son logement et de sa source de revenus (moyens de production) à une grande échelle. Car ce qui est arrivé aux paysans irlandais au XIXème siècle va être imposé à l’ensemble des peuples du monde lorsque le plan d'action 2030 et le Grand Reset seront appliqués. Bien sûr, il y aura le vaccin, la surveillance de masse et les persécutions politiques qui s’ajouteront à cela, mais dites-vous bien que lorsqu’un peuple n’est plus propriétaire de sa terre, il n’est plus libre, il est esclave.

La liberté économique est bien souvent la condition sine qua non de la liberté politique. Les politiques néo-libéraux qui gèreront nos vies seront eux toujours dans les mains des financiers et ils appliqueront les programmes imposés par l’hyperclasse, à savoir l’asservissement total de la majorité par et pour une petite minorité.

Il y a plus de 2 000 ans à Rome, déjà les frères Gracques en payant de leur sang leur révolte face à l’oligarchie financière de leur temps, nous avaient pourtant mis en garde : « la possession de ses murs, de son foyer, (sont) la base de toutes sociétés saines. Et la cupidité d’une minorité, l’usure, la monopolisation des terres (font) que les lignes de partage de la terre qui définissent la propriété, elles (disparaissent) et les nations avec » (…) « Si bien que l’homme, le citoyen, finit par ne plus savoir où établir son foyer et qu’il devient, à la fin, l’esclave des puissances financières ».

Ainsi demain (en 2021) nous aurons le choix : défendre notre terre ou mourir en esclave.

(le seul moyen d'abolir les prêts à interêts et le "marché" du travail - puisqu'on a empoisonné le pape Marcel II qui voulait les interdir - c'est d'écouter les propositions de Bernard Friot ! renseignez-vous !)

Les commentaires sont fermés.