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06/01/2024

Quand Valérie parle

La police et la justice écartent Valérie, témoin gênant de l’affaire Charlie

Panamza.com Jeudi 9 Janvier 2020

Affaire d'État. La dernière compagne de Charb, directeur assassiné de Charlie Hebdo, révèle des faits troublants : la juge et les policiers chargés de l'enquête l'ignorent délibérément tandis que la mouvance sioniste, Fourest en tête, la traite de "complotiste". Décryptage.
Dimanche 18 octobre, le site du Parisien publiait un entretien édifiant avec "Valérie M", seule compagne –reconnue comme telle par le fonds d'indemnisation des victimes- de Stéphane Charbonnier, alias Charb, directeur assassiné de l'hebdomadaire Charlie Hebdo.

Extraits suivis des commentaires de Panamza :

Que s'est-il passé le matin de l'attaque ?

Nous avons passé la nuit chez lui, dans le quartier Montorgueil. Après le réveil, Charb est parti chercher des croissants à la boulangerie. En revenant, il avait l'air soucieux : il m'a raconté avoir repéré en bas de son immeuble une voiture noire aux vitres teintées, de marque Peugeot ou Renault, je ne me rappelle plus précisément. Il n'était pas du genre à s'inquiéter pour rien, mais là, ça le perturbait. Il répétait : « C'est bizarre cette voiture. »
Qui était dans cette voiture ? Les frères Kouachi ? Des complices ? J'ai parlé de cet épisode aux policiers qui m'ont entendue, et j'ai écrit à la juge chargée du dossier cet été pour lui rappeler cet élément, mais je n'ai aucun retour depuis.
Double rappel :
* la voiture censée avoir été conduite par les frères Kouachi était une Citroën C3. Et, selon le récit officiel des évènements, Saïd Kouachi était encore à Reims, ou dans le train Reims-Paris, au moment des faits rapportés par Valérie. C'est à 8h31 que Saïd Kouachi a débarqué à la gare de l'Est avant de rejoindre en métro le domicile de son frère Chérif, situé à Gennevilliers. La question reste ouverte : qui conduisait cette voiture noire au vitres teintées et garée devant l'immeuble de Charb?
* vers 7h30, ce matin-là, un témoin avait aperçu une voiture de police et une personne "suspecte" devant l'entrée de Charlie Hebdo.
et voici le plus important :
"Charb me disait qu'il devait trouver 200 000 € avant la fin de l'année pour ne pas fermer boutique en 2015. Les appels aux dons n'avaient pas suffi à redresser les comptes. Il s'est mis à chercher des fonds un peu partout, sans trop en parler à ses copains de Charlie parce qu'ils ne voulaient pas les inquiéter. Dans cette quête, il a été mis en relation avec beaucoup de personnes différentes, parmi lesquels des hommes d'affaires, notamment du Proche-Orient, avec qui il passait des soirées. Il n'a jamais voulu me dire qui était l'intermédiaire qui lui permettait de rencontrer ces personnes. Il le désignait simplement en disant «mon contact».

Un recoupement avec un récent portrait de Vanity Fair –consacré à l'ambigu Patrick Pelloux– permet d'identifier aisément ce "contact" financier de Charb : il s'agit probablement de Jeannette Bougrab. Lors de la promotion de son dernier ouvrage, celle qui prétend avoir été la compagne sentimentale de Charb se vantait elle-même, notamment sur des radios locales de France Bleu, d'avoir démarché des financiers -non identifiés- pour aider son "amoureux".

La veille de l'attentat, Charb m'a dit qu'il avait réussi à trouver l'argent manquant. Je lui ai demandé comment, il m'a répondu : « Mes soirées où je fais du charme à des riches dignitaires, eh bien ça a fini par payer ! » Je n'ai pas cherché à en savoir plus, mais je lui ai dit que cela pouvait être dangereux. Il a ajouté qu'il restait à se mettre d'accord avec les fournisseurs du journal pour régler les factures restantes. Aujourd'hui, je ne peux pas m'empêcher de trouver cette coïncidence troublante. Qui a payé ? Où se trouve cette somme et comment a-t-elle été réglée ? Peut-il y avoir un lien avec les événements du 7 janvier ? Les enquêteurs doivent s'y intéresser.

Pour creuser ce sujet -et l'identité exacte de ces "Proche-Orientaux" (arabes ou israéliens?), les enquêteurs devraient donc solliciter Jeannette Bougrab, récemment nommée par Manuel Valls à la direction de l'Institut français de Finlande.

Rappelons ici que Bougrab est également au coeur d'un épisode opaque -et totalement passé sous silence par la presse traditionnelle- de l'affaire Charlie : le "suicide" du commissaire Helric Fredou, survenu au moment de passer un coup de fil "urgent" à propos du débriefing des parents de Bougrab, le soir de l'attentat.

Vous avez également alerté les policiers sur un « mystérieux » cambriolage…

Le samedi qui a suivi le drame, je suis retournée avec le frère de Charb et quelques intimes dans son appartement. Nous avons découvert qu'il avait été visité, mis à sac, et des affaires emportées, parmi lesquelles des dessins et son ordinateur portable. Il me paraît indispensable de retrouver cet ordinateur portable qui contient sûrement des informations utiles à l'enquête. Or je m'étonne que les policiers qui ont recueilli mon témoignage n'aient pas eu l'air intéressés par cet élément. Un tel cambriolage, chez un défunt, quelques jours après le drame, ne mérite-t-il pas une enquête approfondie ?

De nouveau, l'ombre de Bougrab plane sur ce récit : le 8 juin, Panamza avait révélé que cette passionaria –ancrée dans la nébuleuse sioniste et islamophobe– de la "laïcité" avait exprimé une contre-vérité à propos de son prétendu non-accès à l'appartement de Charb.

La dernière phrase de l'entretien avec Valérie

Dès lors, que nul ne s'étonne de la bronca qui a fait suite à la publication de cette interview : dans les heures qui ont suivi, ce sont trois médias sous contrôle sioniste (Libération et L'Express, propriétés du milliardaire israélien Patrick Drahi, et L'Obs, journal pro-israélien co-détenu par le mécène de la mouvance sioniste Pierre Bergé) qui ont attaqué Valérie.

Avec quelle méthode? Celle usitée par les nouveaux censeurs et leurs idiots utiles : diaboliser l'adversaire en le qualifiant de "complotiste".

La palme d'or de la stigmatisation de Valérie revient, sans nul doute, à Caroline Fourest : dans une tribune publiée par le Huffington Post (site d'opinions de la communautariste Anne Sinclair), la "sérial-menteuse" -récemment célébrée par un ancien cadre du Mossad– a exprimé -carrément- sa "nausée" et n'a pas hésité à dédouaner…le Mossad -si, si- de toute implication dans les attentats de janvier. [qui se sent morveux il se mouche!]

Je suis sûre que l'un des clients de l'Hyper Casher a aussi croisé, sans doute, une fois dans sa vie, un mécène, peut-être même un mécène du "Proche Orient". L'une des victimes décédées a peut-être eu aussi un proche venu récupérer des affaires à son appartement sans le dire à d'autres…

De là à penser que l'hyper Casher est un complot financier impliquant des mécènes du "Proche Orient" (pourquoi pas un coup du Mossad tant qu'on y est ?)…

Ce type d'opération consistant à discréditer quiconque dévoile des faits embarrassants pour la version officielle de l'affaire Charlie dispose néanmoins d'un avantage : à trop en faire, les ennemis de la vérité divulguent, à leur insu, de nouveaux éléments troublants.

Prenez L'Express et son zèle étalé sur deux articles (publiés en 24 heures) contre la compagne de Charb : dans un papier rédigé par un certain Jérémie Pham-Lê et subtilement intitulé "Charlie Hebdo: que vaut la théorie du complot de "Valérie M."?", on peut découvrir le commentaire stupéfiant recueilli auprès d'une source judiciaire présentée comme "agacée" par le témoignage de Valérie.

Ce sont ses dires. C'est un témoignage personnel, pas une pièce du dossier. Mais ce qui sûr, c'est que tout est épluché.

Dédain pour la compagne d'une victime, assimilée à une potentielle affabulatrice. Et arrogance du pseudo-enquêteur, qui prétend avoir "tout épluché".

François Molins, procureur de la République de Paris et proche de la mouvance sioniste

Dans une investigation criminelle classique, le témoignage d'un proche fait précisément partie du dossier, a fortiori s'il contient des faits étranges. Dans l'affaire Charlie, l'inverse est permis : comme le rapporte Valérie au Parisien, les policiers "n'ont pas eu l'air intéressés" par ses éléments d'information et "la juge chargée du dossier" ne lui a adressé "aucun retour".

Une chose est certaine : depuis le dimanche 18 octobre -date de parution de l'article du Parisien-, la quasi-totalité de la presse audiovisuelle de l'Hexagone a respecté l'omerta pratiquée par la justice et la police au sujet des révélations de Valérie. Aucun reportage, aucune enquête pour approfondir la question.

Manuel Valls, Premier ministre sous lequel ces attentats se sont produits, n'a guère besoin de museler les journalistes qui se risqueraient à s'immerger dans les méandres de l'affaire Charlie : la plupart lui ont déjà rendu ce service.

HICHAM HAMZA
 http://www.panamza.com/231015-charlie-valerie/

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