29/03/2021
là où les "conspirationistes" se trompent
c'est que pour élaborer une stratégie d'ensemble des forces du grand capital, et même pour la faire implémenter, il n'y a même pas besoin de sociétés secrètes, ni de "complot", tout est public !
Regardez DAVOS ! c'est "public" DAVOS ! aucun anti-conspirationiste n'ira dire que c'est un "fantasme", or : http://demo-fr-actualites.blogspot.fr/2015/01/demosophie-...
et Schwab (le créateur justement de Davos !) écoutez :
Les super-riches de la planète ont une sorte de parcours annuel de réunions au cours desquelles les dirigeants des multinationales développent leurs intérêts en rencontrant les dirigeants des nations, sous l'oeil bienveillant des hauts dirigeants du Club Bilderberg. Davos (Suisse) est l'un de ces lieux de rencontre.
On y vient en jet privé à l'aéroport de Zurich, d'où l'on repart en hélicoptère pour la petite station de Davos où attendent les limousines qui conduiront chacun à son modeste logement.
1.700 jets privés, une armada d'hélicoptères et de limousines sont nécessaires à ceux qui viennent discuter des profits du réchauffement climatique et de la pollution.
Les dirigeants du monde transmettent aux politiciens leurs indications pour une société humaine toujours plus rentable, pour des lois leur donnant toujours plus de pouvoirs, et restreignant encore ceux des populations. Les propositions de Macron en France n'ont pas seulement pour but de poursuivre la destruction du tissu économique français, mais aussi d'accélérer celle du tissu social. Hollande recevra donc de bons conseils à ce forum de Davos pour réorganiser plus en douceur ce que Macron tentait assez maladroitement.
Mais à Davos, on se préoccupe aussi du petit peuple: comment mieux le surveiller et lui faire abandonner toutes ces idées archaïques de libertés individuelles, de vie privée, etc...
Extrait de l'article de Paul Joseph Watson :
L’entrepreneur tech Anthony Goldbloom a dit au panel en attendance que la jeunesse ne se soucie plus des problèmes de surveillance et qu’elle était tout à fait prête à sacrifier, échanger la vie privée pour plus de facilité.
“Les gens se comportent souvent mieux lorsqu’ils savent que leurs actions sont observées”, a dit Goldbloom, apparemment invoquant le personnage d’O’Brien dans le roman “1984” de George Orwell.
Comme nous l’avions rapporté hier (As we reported yesterday,), le PDG de Google Eric Schmidt, qui n’est pas connu pour sa défense de la vie privée a graissé les gonds pour l’introduction d’une puce cérébrale internet lorsqu’il a dit aux participants du forum de Davos que le world wide web “disparaîtrait” en tant que concept externe.
Seltzer, une professeur d’informatique à l’université de Harvard a dit aux assistants de la conférence; “La vie privée comme nous l’entendions dans le passé n’est plus possible… La façon dont nous pensons à la vie privée de manière conventionnelle est morte.”
Seltzer a même prédit que dans un futur très proche, des robots miniatures de la taille d’un moustique surveilleront perpétuellement les individus ainsi que collecteront des échantillons d’ADN et des informations biométriques sur les individus au profit des gouvernements et des grands "groupes" capitalistiques.”
“Il n’est plus question de savoir si cela va vraiment se produire, cela se produit déjà,” a dit Seltzer au sujet de la surveillance persuasive et intrusive. “Nous vivons aujourd’hui dans un état de surveillance”. Sa collègue de Harvard Sophia Roosth a aussi averti qu’une ère de “McCarthysme génétique” était en cours du fait que l’information génétique individuelle devenait accessible aux gouvernements via l’internet.
et Rato ? vous connaissez ?
PDG de la banque espagnole frauduleuse et en faillite Bankia, Rodrigo Rato, à démissionné le 7 mai dernier. Précisons que Rodrigo Rato n’est autre que l’ancien directeur général du FMI ! (de 2004 à 2007) et l’ancien ministre de l’Économie espagnol et bras droit de José María Aznar pendant le précédent gouvernement de droite (1996-2004). Il est depuis passé par les bureaux de la banque Lazard et par ceux de la banque Santander, la plus puissante banque espagnole. Et après il y en a qui s'étonneront qu'on parle d'une oligarchie mondiale qui tient dans ses mains le pouvoir politique et autre, ou cherche à le faire !
Le NWO n'est même pas caché : on le voit tout les jours, pour refuser de le voir il faut vraiment etre aveugle, intentionnellement.
Le complot de Goldman Sachs par Les_Enculumines
là où les "conspirationistes" se trompent, c'est que les maîtres du monde, les féodaux, les parrains mafieux qui mettent la planête et ses habitants en coupe réglée, ne se cachent même plus, (et en plus "ils crachent les les tombes des personnes qu'ils tuent" comme dit une chanson de MC Solaar) ils se réunissent et se concertent tous les jours au sein d'une multitude de clubs et d'organismes parfaitement connus.
la "mondialisation" est la volonté de domination de l’ensemble de l’humanité par une toute petite oligarchie de quelques milliers de personnes
Maintenant reste à se documenter sur chacune de ces organisations , c'est très instructif !
Par exemple voici qq infos sur une des moins secrètes, mais aussi des moins connues : le CFR
Le Cerveau Mondial:
la face cachée de la mondialisation – Point de vue d’Argentine
par Adrian Salbuchi
Cet article (à l’origine en espagnol) , est un résumé de points clés mis en avant et publiés dans le livre de l’auteur « “El Cerebro del Mundo: la cara oculta de la Globalización ” Le Cerveau Mondial ; la Face Cachée de la Mondialisation. (Ediciones del Copista, Córdoba, Argentina, 4th Edition, 2003, 470 pages. and Editorial Solar, Bogotá, Colombia, 2004). Globalresearch, Planète Non-Violence (version française)
“Ceux qui n’apprennent pas de l’histoire sont condamnés à la revivre”
George Santayana
Comme c’est le cas actuellement, la mondialisation peut être définie comme une idéologie qui identifie l’état nation souverain comme l’ennemi clé, principalement parce que la principale fonction de l’état (ou celle qui devrait l’être) c’est de faire passer en priorité les intérêts du plus grand nombre – i.e., « le Peuple » – . Ainsi, les forces de la globalisation cherchent à affaiblir, dissoudre et éventuellement détruire les fondations mêmes de l’Etat Nation comme base d’institution sociale, pour le remplacer par des structures de gestion supra nationales mondiales, sociales, économiques, financières, et militaires. De telles structures sont liées aux objectifs politiques et intérêts économiques d’un petit nombre de groupes très puissants et très concentrés et d’organisations qui aujourd’hui conduisent et pilotent le processus de mondialisation dans une direction très spécifique.
Formant ces groupes de pouvoir, des intérêts privés qui ont réussi à réaliser quelque chose qui n’a pas d’égal dans l’histoire humaine, et que nous décrivons comme la privatisation du pouvoir à l’échelle mondiale.
La « Globalisation » est en fait un euphémisme de ce que les anciens présidents des US, Woodrow Wilson, Franklin D. Roosevelt, Harry S. Truman, et G.W. Bush – chacun à différents moments de l’histoire moderne – ont décrit comme « Le Nouvel Ordre Mondial. »
Un Nouvel Ordre Mondial ! Vraiment, quand l’ancien président George Bush senior, a utilisé sans retenue ce terme le 11 septembre 1991, l’Establishment s’est précipité pour faire en sorte qu’il ne soit pas utilisé dans le langage commun, et à sa place ils ont forgé l’idée beaucoup plus neutre et de résonance non dangereuse semble-t-il, de « mondialisation » qui a aujourd’hui encore le même sens : L’Impérialisme des US- Grande Bretagne – Israël à l’échelle planétaire est d’une ampleur inégalée. C’est, au moins, de cette façon que le perçoivent en Argentine et dans notre région un nombre croissant de personnes.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?
Le processus que nous avons décrit n’est pas du tout anonyme – encore moins secret – parce que ces groupes de pouvoir qui font la promotion et pilotent le Nouvel Ordre Mondial, le font aux vues de tous : i.e., les multinationales (E .g., Les 500 plus grandes fortunes représentent 80% de l’économie des US) ; les infrastructures financières mondiales (comprenant les banques, les fonds d’investissements, les échanges boursiers, et le commerce de matières premières) ; les monopoles médiatiques ; les importantes universités bon chic bon genre ; les organisations internationales multilatérales (telles que la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International, la Banque de Développement Inter -Américain, la Banque de Règlements Internationaux, l’Organisation des Nations Unies, et l’Organisation Mondiale du Commerce) et, le plus important, des postes clés gouvernementaux aux Etats-Unis, en Israël, en Grande Bretagne, et dans d’autres nations industrialisées. Ainsi, il ne s’agit vraiment pas là de quelque chose qu’on pourrait écarter en disant que c’est une « théorie de la conspiration ».
Ce que nous avons, ce sont des signes internes et une logique derrière la façon dont se construit et est géré le Pouvoir. Ce qui n’est pas immédiatement visible c’est le fait que la totalité de ces acteurs qui font partie de la « Roue du Pouvoir Global » ont une chose en commun : ce sont des dirigeants clés, des financiers, des banquiers, des responsables de gouvernements, des universitaires, des stratégistes, des actionnaires, et d’autres acteurs fondamentaux qui font tous partie du même réseau croisé de boîtes à penser et d’organisations de lobbying. Ce réseau forme le centre commun qui pilote le volant du pouvoir mondial dans sa course destructrice actuelle.
Parmi des boîtes à penser clés – qui pourraient en fait être décrites comme des centres de planification géopolitique : le Conseil des Relations Etrangères, (Council on Foreign Relations – CFR), la Commission Trilatérale (Trilatéral Commission – TC), L’Institut Royal d’Affaires Internationales (Royal Institute of International Affairs – RIIA), L’Institut Broookings ( Brookings Institution) La Rand Corporation (RAND Corporation) L’Institut Américain d’Entreprise (American Enterprise Institute – AEI), Le Comité Américano Israélien d’Action Politique (American Israeli Political Action Committee – AIPAC), et le Centre d’Etudes Stratégiques et Internationales (Center for Strategic & International Studies – CSIS), qui, parmi d’autres, jouent un rôle d’importance vitale.
Une Perspective Historique
Pour bien comprendre le monde d’aujourd’hui, il nous faut regarder en arrière vers le monde d’hier, pour voir comment toute cette situation s’est développée. Retour en 1919, quand un petit groupe de banquiers influents, de juristes, de politiciens et d’universitaires – qui participaient aux négociations de paix de Paris entre les alliés victorieux et les Puissances Centrales vaincues juste après la Première Guerre Mondiale – se sont rencontrés à l’hôtel parisien Le Majestic et ont conclu un accord transcendantal : ils ont décidé de créer un réseau de « think tanks » boîtes à idées – une sorte de club exclusif ou de loge – d’où ils planifieraient le « Nouvel Ordre Mondial » qui s’occuperait des intérêts et objectifs de l’Alliance Anglo-US pour les satisfaire au mieux.
A Londres, cette boîte à penser allait prendre le nom d’Institut Royal des Affaires Etrangères (RIIA) alors qu’aux US il se ferait connaître sous le nom de Conseil des Relations Etrangères (CFR) situé dans la ville de New York. Ces deux organisations avaient une stratégie sociale marquée indiscutablement par la volonté d’imposer graduellement un ordre politique socialiste (i.e., officiellement « démocratique » mais en réalité de plus en plus autoritaire), comme moyen de contrôle de masse des populations. A cette époque, les loges maçonniques en ont fait la promotion telle la Société Fabian (Fabian Society) financée par le Groupe de la Table Ronde (Round Table Group) qui lui était contrôlé et financé par le magnat d’Afrique du Sud Cecil Rhodes, la dynastie internationale des Rothschild, des loges anglaises maçonniques d’ancien rite basées à Londres, et la Couronne Britannique.
Le CFR a obtenu un premier soutien de familles les plus riches, puissantes, et influentes aux Etats-Unis telles les familles Rockefeller, Mellon, Harriman, Morgan, Schiff, Kahn, Warbur, Loeb, et Carnegie (cette dernière en particulier, par le biais de sa propre organisation frontale fondée en 1910 : la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale).
Pour exprimer, et donc propager son influence au sein des cercles des élites, l’une des premières mesures prises par le CFR a consisté en la publication de son propre journal qui reste encore le porte parole dans les domaines des sciences politiques et géopolitiques : Le « Foreign Affairs » ( Affaires Etrangères). Parmi les premiers directeurs du CFR Allan Welsh Dulles, un personnage clé dans la communauté du renseignement US qui, plus tard, consolidera les structures clandestines d’espionnage de la CIA aboutissant à la création de la NSA (National Security Agency : Agence Nationale de Sécurité) ; le journaliste Walter Lippmann, directeur et fondateur de la « Nouvelle République » ; un hôte de la firme juridique internationale J.P Morgan ; les banquiers Otto H. Kahn, et Paul Moritz Warburg, (1) ce dernier un riche émigré allemand qui a émigré aux US et qui en 1913 a conçu et fait la promotion d’une loi qui conduira à la création de la Banque de la Réserve Fédérale – en fait la Banque Centrale Privée des US qui depuis contrôle les structures financières des US (et à travers elle, une bonne partie du monde). A la fin de la II ème Guerre mondiale en 1945, la Banque de la Réserve Fédérale a été renforcée par le Fond Monétaire International, et la Banque Mondiale, tous deux ayant été conçus, planifiés et organisés par les planificateurs du CFR lors de la Conférence de Bretton Woods en 1944.
Un autre membre du CFR et l’un de ses premiers directeurs, c’était un géographe et le président de la Société de Géographie Américaine, Isaiah Bowman, qui en 1919 conduira une équipe d’experts pour redessiner la carte de l’Europe Centrale après la 1ère Guerre Mondiale, ce qui mènera plus tard à de graves problèmes en Europe qui conduiront en fait à la II è Guerre Mondiale en 1939. Ce sont les juristes du CFR, Owen D. Young (président de Général Electric) et Charles Dawes (un juriste de haut rang à la Banque Morgan) qui dans les années 20 on conçu et promu les plans pour le « refinancement de la dette » pour la dette concernant les dommages de guerre de l’Allemagne imposés à cette dernière lors du traité de Versailles. Ce sont les grands directeurs de la Banque de la Réserve Fédérale et des membres du CFR qui ont crée les distorsions monétaires qui conduiront à la crise financière de 1929, et à la Dépression qui a suivi. Ce sont les directeurs du CFR qui à travers les puissants medias sous leur contrôle tels que NBC, ABC, et le réseau de radios CBS et de journaux comme le Washington Post, le Wall Street Journal, le Chicago Tribune, et le New York Times, persuaderont par la ruse et feront pression sur l’opinion publique pour casser la neutralité isolationniste US et embarquer la nation dans une autre guerre en 1939, qu’ils avaient eux-mêmes recherchée depuis le début des années 30.
Structures de pouvoir des élites
Bien que cela soit peu connu de l’opinion publique, le CFR est très puissant et son influence s’est amplifiée, ainsi que son prestige et l’étendue de ses activités. De sorte que nous pouvons dire aujourd’hui sans aucun doute qu’il opére comme le « Cerveau du Monde » dirigeant silencieusement le cours d’un grand nombre de processus complexes et très volatiles, sociaux politiques financiers militaires et économiques à travers le monde. Il n’y a aucun peuple, aucune région ou aspect de la vie humaine qui ne soit pas affecté par l’influence du CFR – qu’on en ait conscience ou non – et le seul fait qu’il ait pu rester « dans les coulisses » rend le CFR exceptionnellement puissant et insaisissable, même au sein de l’opinion publique US.
Aujourd’hui, le CFR est une organisation discrète, comptant parmi plus de ses 4500 membres, les esprits les meilleurs les plus capables et les plus brillants, qui agissent ensemble avec des individus influents qui bénéficient d’une grande influence dans leurs milieux professionnels respectifs, au sein des multinationales, des institutions, dans les fonctions gouvernementales et dans le domaine social. De cette façon, le CFR rassemble des hauts dirigeants des institutions financières, des géants industriels, des médias, d’organisations de recherche, d’universitaires, d’officiers militaires de haut rang, de dirigeants gouvernementaux, des recteurs d’universités, des dirigeants de syndicats, et des enquêteurs de centres d’études. Leurs objectifs fondamentaux consistent à identifier et à évaluer un large éventail de facteurs politiques, économiques, financiers, sociaux, culturels, et militaires, qui s’étendent sur tous les aspects imaginables de la vie publique et privée aux Etats-Unis, chez leurs alliés clés et le reste du monde. Actuellement, grâce à l’énorme pouvoir exercé par les US, le large éventail d’activités du CFR couvre littéralement toute la planète.
Ses recherches et enquêtes sont menées par différents groupes de travail et des groupes d’études, qui identifient les opportunités et les menaces, évaluent les forces et les faiblesses, et conçoivent des stratégies de longue portée pour promouvoir ses intérêts dans le monde entier, chacun avec ses propres plans opérationnels et ses tactiques. Bien qu’un tel travail intensif et de longue portée soit fait au sein du CFR, le problème clé pour comprendre son énorme succès se trouve dans le fait que le CFR de lui-même, ne fait jamais rien sous son propre nom. Ce sont plutôt les membres à titre individuel qui le font. Et ils le font de leurs postes ou anciens postes de directeurs, présidents de CA, et directeurs de multinationales importantes, d’institutions financières, d’institutions internationales multilatérales, des medias, et de postes clés au gouvernement, universités, armée, syndicats, n’évoquant ni ne se référant jamais au CFR comme étant le principal lieu de planification et de coordination. (4)
En fait, actuellement, nous pouvons trouver des membres du CFR à des postes de pouvoir et décisionnels. Pour nommer quelques uns des plus de 4500 membres du CFR : David Rockefeller, Henry Kissinger, Bill Clinton, Zbigniew Brzezinski, Samuel Huntington, Francis Fukuyama, Paul Wolfowitz, Colin Powell, Condoleeza Rice, Richard Perle, Robert Gates, James Baker III, Stephen Hadley, Douglas Feith, L. Paul Bremer III, John Bolton, John Negroponte, l’ancienne secrétaire d’état Madeleine Albright, le financier international mafieux George Soros, le juge de la Cour Suprême Stephen Breyer, Lowes/CBS président du conseil d’administration Laurence A. Tisch, l’ancien président du CA de General Electric Co. Jack Welsh, le president du CA de CNN W. Thomas Johnson, l’ancienne directrice du The Washington Post / Newsweek / International Herald Tribune Katherine Graham (et aujourd’hui son successeur de fils), US vice president, l’ancien secrétaire à la défense et ancien président du CA d’Halliburton Dick Cheney, l’ancien président George H.W. Bush, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de l’ex président Clinton Samuel “Sandy” Berger, anciens directeurs de la CIA John M. Deutch and George Tenet, l’ancien gouverneur de la Banque de Réserve Fédérale Alan Greenspan and l’actuel gouverneur Benjamin Shalom Bernanke, l’ancien président de la Banque Mondiale James D. Wolfensohn, le président du CA de CS First Boston Bank et l’ancien gouverneur de la Banque de Reserve Federale Paul Volcker, les journalistes Mike Wallace, Barbara Walters, Wolf Blitzer, les directeurs de CitiGroup John Reed, William Rhodes, Stanford Weill, et Stanley Fischer (anciennement N° 2 du FMI), les économistes Jeffrey Sachs et Lester Thurow, l’ancien secrétaire au trésor, le président du CA de Goldman Sachs et directeur de CitiGroup Robert E. Rubin, l’ancien secrétaire d’état et médiateur lors de la guerre des malouines entre l’Argentine et la Grande Bretagne Gral. Alexander Haig, le “mediateur” du conflit dans les Balkans Richard Holbrooke, le president du CA d’IBM Louis V. Gerstner, le sénateur démocrate George J. Mitchell, l’ancien representant republicain Newt Gingrich, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Bush Sr. Et général de l’armée de l’air Brent Scowcroft, Kenneth Lay (membre récemment décédé de la commission trilaterale et president du CA d’Enron), parmi beaucoup, beaucoup d’autres (5).
Dans le monde des affaires, les 500 multinationales les plus fortunées ont des directeurs qui sont membres du CFR. Ensemble, ces multinationales ont une valeur sur le marché équivalente au double du GDP des US et concentrent le meilleur de la richesse et du pouvoir du pays, contrôlant des ressources clés et des technologies de par le monde. Ensemble, elles emploient 25 millions de personnes rien qu’aux US, et comptent pour 80% du GDP. En bref, elles exercent un gigantesque pouvoir, une gigantesque pression et influence aux US et au-delà.
Nous trouvons là la clé de l’énorme efficacité du CFR et de son pouvoir. Ses décisions et ses plans sont conçus et agréés lors de rencontres à huit clos, des groupes d’études des conférences et des groupes de travail. Mais quand vient le moment d’exécuter ces plans, cela est fait par ses différents membres, chacun de son poste officiel au sein d’organisations différentes, puissantes, à la fois publiques et privées. Et quels sont ces postes puissants et ces organisations !
Si, par exemple, un plan a été conçu et agrée concernant l’évolution de la mondialisation de l’économie et du système financier, ou quels pays vont bénéficier de la paix et de la prospérité et ceux qui vont être ravagés par les guerres, les invasions, et la famine, alors l’action coordonnée de personnalités comme le président des US, ses secrétaires d’état, à la défense, au commerce et au trésor, les directeurs de la CIA, la NSA ( Agence de Securite Nationale) et du FBI, des banquiers internationaux clés et des financiers, des présidents de CA des 500 plus grosses fortunes, des propriétaires et géants des médias, des journalistes, des écrivains, des officiers militaires, des universitaires, des dirigeants du FMI, de la Banque Mondiale, et de l’OMC, sont tous rassemblés au bon moment, de manière synchronisée, et sur une myriade de sujets spécifiques. De cette façon, ils peuvent coordonner des actions concrètes, efficaces et pratiquement irrésistibles à tout moment et partout.
C’est comme cela que cela a fonctionné pendant 80 ans.
Le Pouvoir Officiel agit à court terme et avec un profil public élevé. Le Vrai pouvoir agit dans un cadre à long terme, et n’a pratiquement pas de profil public. De nos jours, le Pouvoir Officiel est principalement « public » – le Vrai Pouvoir est fondamentalement « privé ». Ceci reflète le fait que les institutions de l’état nation (l’entité principale du Pouvoir Officiel public) sont devenues subordonnées aux intérêts privés (i.e., le Vrai Pouvoir poussé par des intérêts d’argent).
Comme actuellement les US sont la seule superpuissance, il est raisonnable de conclure que cette structure mondiale du pouvoir – c’est réellement ce que c’est – gère provisoirement cette véritable gouvernance mondiale à partir du territoire, de structures politiques et économiques des US. Ceci, cependant, à vrai dire n’implique pas que la majorité des personnes aux Etats-Unis soient nécessairement partie prenante de tout ceci, encore moins que le peuple américain soit « l’ennemi » de tous les autres peuples (il est rare que le peuple d’un autre pays soit un « ennemi » ; c’est plutôt l’élite institutionnelle qui devient l’adversaire en concentrant le pouvoir de manière excessive).
Par conséquent nous parlons de groupes de pouvoir qui opèrent à l’intérieur des US (comme ils le font également en Grande Bretagne, Allemagne, Japon, Israël, et aussi, par le biais de leurs agents locaux, dans des pays comme l’Espagne, l’Argentine, le Brésil, et la Corée, mais ils ne sont pas obligatoirement identifiés avec le peuple des US.
Pour mieux comprendre la vraie nature des Etats-Unis – spécialement en ce qui concerne la politique étrangère américaine – on doit garder à l’esprit que l »Administration » des US, comme ils appellent si justement leur gouvernement i.e., le Pouvoir Officiel – est basé à Washington DC. Cependant, les structures du Vrai Pouvoir aux US sont situées principalement dans la ville de New York et quelques unes dans les états de la Nouvelle Angleterre. En d’autres mots, l’Administration des US fonctionne de Washington DC, tandis que le pays est actuellement gouverné de la ville de New York.
Une fois que l’on a compris ce concept, automatiquement bien des choses se mettent en place. De plus, le centre mondial du vrai pouvoir ne se trouve pas dans la ville de New York, mais plus probablement à Londres … Comprendre ce processus subtile et complexe évite automatiquement toute identification simpliste de l’ »ennemi » comme étant les US, la Grande Bretagne ou d’autres peuples.
Plus souvent qu’à son tour, le peuple américain, en des temps de tumulte, est tombé victime – victimes sanglantes, comme c’est le cas au Vietnam, en Afghanistan, en Irak, et au World Trade Center – de ce même processus. Néanmoins, le fait que la plupart des gens aux US ignore ce fait, ne les rend pas moins responsables ou comptables des stratégies génocidaires que les structures du pouvoir du Nouvel Ordre Mondial qui agissent à partir du territoire des US perpétuent dans le reste du monde en usant et abusant de l’armée US et du pouvoir économique pour atteindre leurs buts.
Qu’il en soit ainsi, est compréhensible quand on considère qu’exercer le Vrai Pouvoir nécessite d’obéir à toute un tas de règles et de conditions comme par exemple, une continuité opérationnelle qui s’étend sur de nombreuses décennies pour atteindre des buts à long terme et pour mener à bien des stratégies complexes, qui à leur tout, s’étendent sur toute la planète, ses nations et ses ressources. Ceci nécessite une planification à long terme, du futur, de 20, 30, 50 ans.
Ironiquement, les élites de ce pouvoir du Nouvel Ordre Mondial savent très bien qu’il n’y a pas de plus grande menace à la continuité politique et à la cohérence de la conception et de l’exécution de telles stratégies à long terme, que de les voir soumises au processus démocratique qui impose aux dirigeants d’avoir une haute stature publique et qui doivent (ou devraient ) prêter attention à la « Voix du Peuple » chaque fois qu’une décision est prise, couplé aux interruptions de pouvoir que tout processus démocratique électoral implique.
C’est beaucoup mieux, à partir de ce qui ne peut être décrit que comme un club de gentlemen tel que le CFR, au sein duquel des hommes et des femmes puissants et influents qui peuvent être pendant des décennies des fonctionnaires, des directeurs et des présidents de CA, d’agir discrètement sans même avoir à rendre des comptes à personnes si ce n’est à leurs propres collègues. De cette façon, 4500 individus puissants peuvent exercer une énorme influence politique, financière, économique, et médiatique, sur un nombre incalculable de centaines de millions de personnes sur toute la planète.
Cela va sans dire que l’une des principales fonctions du monopole mondial des médias c’est d’imposer le « politiquement correct » s’exprimant habituellement à travers le « système des deux partis « – Démocrates et Républicains aux US, travaillistes et conservateurs en Grande Bretagne, CDU et SPD en Allemagne, Radicaux et justicialistes en Argentine – tous étant de simples variantes des principes de base du politiquement correct, et d’elles mêmes. Les démocraties stables occidentales se sont toutes conformées à ce qui est, en pratique, un système de Un parti avec des factions internes légèrement différentes. Les gens pensent qu’ils peuvent « choisir », mais les « options » n’existent pas : c’est comme « choisir » entre Coca Cola et Pepsi Cola – quoi qu’ils veuillent vous faire croire, la vérité c’est que tous les deux c’est la même chose.
Ce que nous décrivons c’est, en fait, le nœud central d’un véritable réseau de personnes puissantes, considérant que le CFR est, à son tour, renforcé par une myriade d’institutions similaires à la fois dans et en dehors des US.
Toutes ces « boîtes à idées » rassemblent les hommes et les femmes les plus intelligents, les mieux préparés, les plus créatifs et ambitieux, dans des domaines et disciplines très étendus. Ils sont payés et récompensés de manière très substantielle – à la fois économiquement et socialement – tant qu’ils s’alignent clairement et sans compromission sur les principes de base des objectifs politiques du CFR. Tout ceci n’est rien moins que la création d’un gouvernement privé mondial, l’érosion systématique des structures de l’état nation (quoique, naturellement, cela ne se fait pas pour tous de la même façon, à la même vitesse, ni en même temps) ; la sous standardisation des valeurs culturelles et des normes sociales ; l’expansion d’un système mondial financier basé sur la spéculation brute et l’usure ; et la gestion d’un système de guerre mondial de manière à maintenir la cohésion sociale nécessaire de ses propres masses par la persuasion et l’alignement contre des ennemis réels ou imaginaires de la « démocratie », des « droits de l’homme », de la « liberté » et de la « paix » ; i.e., contre le « terrorisme » (6).
Depuis 2003, nous avons vu de première main, comment les Armes de Destruction Massive (ADM) inexistantes de l’Irak sont devenues les Armes de Distraction Massive, provoquant d’énormes souffrances, douleur et misère pour des millions de personnes. L’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan sont juste deux exemples de ces doubles standards et doubles discours « au TopInfos » sur lequel tout ce système se développe.
Par conséquent, pour mieux comprendre le monde d’aujourd’hui, on doit lire et examiner ce que le CFR – ou plutôt, ses membres individuels- disent et propagent, car beaucoup de ses activités bien que discrètes ne sont pas en fait secrètes. Toute personne visitant les quartiers généraux du CFR sur Park Avenue à la mode et au 68 Street dans la ville de New York, comme je l’ai fait de nombreuses fois ces dernières années, peut aisément obtenir toutes sortes d’informations y compris une copie gratuite du dernier rapport annuel décrivant les activités principales de l’Institution et la liste alphabétique entière de ces 4500 membres. Toutes les informations sur ces organisations sont accessibles à la demande pour ceux qui veulent les voir. C’est cependant la tâche de chacun de nous de vérifier toutes ces données sur les membres du CFR en comparant ce que chacun fait réellement dans sa vie professionnelle, au sein de multinationales, dans le domaine universitaire, les activités et capacités au sein du gouvernement.
Il faut aussi regarder en arrière sur l’histoire moderne, et examiner l’influence exceptionnelle qu’a eu le CFR pendant tout le XXè siècle, à la fois par lui -même, de même que conjointement avec ses organisations sœurs. Ils ont initié et influencé des idéologies, des évènements publics, des guerres, des alliances militaires, des crimes politiques, des actions clandestines, des guerres psychologiques de masse, des crises économiques et financières, la promotion et la destruction de personnalités politiques et du monde des affaires, et d’autres évènement ayant eu un impact important – dont beaucoup qu’il est impossible d’admettre ou d’avouer. Tous ont, cependant, marqué le cours de l’humanité dans ces temps modernes agités.
La technique utilisée c’est de nous garder tous trop occupés et fascinés comme spectateurs passifs de ce tourbillon d’évènements qui arrivent quotidiennement dans le monde. Ceci assure que presque personne ne cherche à regarder ailleurs pour trouver des explications adéquates aux crises graves actuelles, parce que cela nous permettrait d’identifier, pas tant les effets et résultats choquants d’un grand nombre de ces décisions politiques et actions clandestines, mais plutôt les auteurs réels et concrets, les organisateurs et les objectifs.
Pour que cette guerre psychologique de masse gigantesque – car c’est réellement ce que c’est – puisse réussir, les masse medias jouent un rôle vital qui ne peut pas être sous estimé. Car ils sont les instruments dont le but c’est de saper et neutraliser la capacité de pensée indépendante dans la population du monde. C’est le rôle clé des medias de masse tels CNN, CBS, NBC, Le New York Times, Le Daily Telegraph, Le figaro, FoxNews, l’Economist, le Wall Street Journal, le Corrieri della Sera, Le Monde, le Washington Post, le Time, Newsweek, Us News et Report, Business Week, Reuters, et leurs représentants locaux dans tous les pays, tous étant dirigés par des personnes clés qui appartiennent au CFR et / ou ses organisations sœurs aux US et ailleurs.
Version anglaise mise en ligne le 2 décembre 2006 sur le site de Global Research – Copyright Global Research
Traduction française pour information à caractère non commercial Mireille Delamarre pour Planète Non Violence
Adrian Salbuchi est chercheur, écrivain et conférencier Adrian Salbuchi – Buenos Aires, Argentina (2003; up-dated November 2006) salbuchi@fibertel.com.ar – www.eltraductorradial.com.ar www.m2ra.com – Reproduction permitted if the source is cited.
Bilderberg et CFR ( Concil for Foreign Relations : Conseil pour les Affaires Etrangères ). Ci-après, une carte montrant l'origine des membres du Bilderberg, où on notera une forte prééminence anglo-américaine.
dans cess condition, nous pauvres "citoyens" méprisés et manipulés, on est mal barrés : http://lyrics.wikia.com/La_Pafklik:Katakana
Et maintenant écoutez le discours de Jean-Luc Pujo à partir de la 4ème minute :
Fête de l'Humanité 2010 - Discours Gastaud et... par politiqueactu
Un qui a compris. Il nous en faudrait toute une poignée, et qu'on les entende !
Publié dans libertés, Lutte des classes, y'en a marre de l'américanisation | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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