24/02/2021
Je ne sais plus pleurer, donc je ne suis plus
mes aphorismes (première partie)
Seule est vraie la sécurité qui s’accompagne de liberté, tous les chats vous le diront. |
L |
Attention ! derrière chaque Joseph Prud’homme se cache un Himmler
|
|
Le Pouvoir et le mensonge sont toujours associés. |
|
« Ah que le bonheur peut ressembler à un suicide ! » (1) et à un meurtre. (1)Franz Kafka
|
B |
« Celui qui veut connaître la vérité de l’homme doit s’emparer de sa douleur » (1), pas de ses ricanements. Celui qui s’empare de ses ricanements, il a la vérité de la société. (1)Georges Bernanos
|
H |
« Ouverture » : un mot commun aux violeurs et aux capitalistes internationaux. |
C |
Ailleurs, c’est bien joli, mais une fois qu’on y est ça devient ici. C’est une bien triste vérité, et bien ennuyeuse ; une fois qu’on a l’a comprise, il ‘y a plus de bonheur possible.
|
A |
Amour rime forcément avec toujours, sinon ce n’est pas de l’amour ! |
A |
A-t-on le droit d’être heureux, quand d’autres sont morts ? |
M |
Au milieu du ramassis de foutaises dont nous sommes abreuvés, il n’y a guère que le Caligula d’Albert Camus qui nous fasse entendre une voix sensée.
|
V |
Aujourd’hui on nous impose la santé comme autrefois le Salut. |
S |
Autrefois les parents exerçaient un pouvoir dictatorial sur leur enfants, de nos jours c’est l’Etat. |
S |
Aux qualités que les vieux exigent des jeunes connaissez-vous beaucoup d’adultes qui mériteraient d’être « jeunes » ?
|
S |
C’est beau la confiance, c’est divin !
|
C |
C’est comme les petits ours, on n’existe que par les caresses qu’on vous fait.
|
C |
C’est l’avenir qui donne raison des choses ; or on ne connaît pas l’avenir ; donc on ne connaît pas le présent.
|
C |
C’est sûr qu’il faut assurer la perpétuation de l’espèce ; il faut remplacer ceux qui s’en vont sentir la merde à l’hospice par d’autres qui sentiront la merde dans leurs langes. Et la vie continue ! comme ils disent !
|
V |
Ça ne sert à rien d’être heureux : il n’en reste rien. |
T |
Caresser ce n’est pas toucher une chose, c’est comme pétrir de l’âme elle-même.
|
C |
Ce n’est que quand on touche les corps qu’on touche les âmes. |
C |
Ce papotage superficiel et dépersonnalisé que les bonnes-femmes appellent « amitié » !
|
F |
Comme c’est funèbre d’enlever les guirlandes de Noël ! Même quand on n’a pris aucun plaisir à les mettre. |
T |
Comment voulez-vous que la France soit un état de droit si ceux qui sont chargés de le faire respecter sont les premiers à le bafouer ? |
P |
Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, le capitalisme s’accorde beaucoup mieux avec la dictature qu’avec la démocratie, le monde moderne l’a bien montré.
|
D |
Dans la vie dès qu’on fait confiance à ce dont on a aucune raison de se méfier on court à des catastrophes ! |
V |
De nos jours la tolérance n’est plus le fruit d’un raisonnement ou de valeurs, et ce n’est plus un combat, surtout pas sur soi-même ! ni une pratique(1), c’est une glorification de l’ordre établi. (1) : la flèche du Parthe !
|
T |
De plus en plus tout ce qui n’est pas obligatoire est interdit ! C’est la nouvelle société dans laquelle on va se retrouver. On est déjà en train de s’y habituer sans s’en rendre compte.
|
S |
Entre mammifères on se comprend.
|
A |
Envers les enfants tous les adultes se comportent comme des fascistes.
|
E |
Et la girouette rouillée qui grince au vent de mer, jusqu’à ce qu’une rafale la jette à terre, croit que les constellations la guident. |
G |
Il faut s’ennuyer – il faut avoir le temps de s’ennuyer – si on veut avoir quelque chance de vivre, un peu, à l’occasion.
|
E |
Il ne faut jamais attendre le moment propice pour faire les choses, sinon on ne fait jamais rien : le moment propice on ne l’aura jamais . |
V |
Il ne faut jamais faire aveuglément confiance à ce dont à priori il n’y a aucune raison de se méfier, sinon on court à des catastrophes. |
V |
|
L |
Il vient toujours un moment où le chagrin est la seule chose qui nous rattache encore à la vie, le seul acte de foi en la vie qui puisse rester. |
C |
Il y a deux sortes de gens : ceux aux yeux de qui avoir soif de l’impossible est un défaut, et ceux aux yeux de qui c’est une qualité. |
H |
Il y a des fois plus de sagesse dans les corps que dans les âmes, les corps aiment souvent mieux que les âmes. |
C |
Ils appellent leurs esclaves « collaborateurs », c’est la « langue de bois » de l’Entreprise. |
C |
Je ne sais pas l’italien, et ça me désole, à quoi ça sert de vivre si ce n’est pas pour savoir l’italien ? A quoi ça sert de vivre si ce n’est pas pour aimer ? |
C |
Je ne sais plus pleurer, donc je ne suis plus. |
H |
Je voudrais tellement pouvoir aimer quelque chose, ne fusse que moi-même, mais c’est impossible : il n’y a que mort, évanescence et vanité.
|
V |
L’avortement et l’euthanasie : la méthode-Hitler pour se débarrasser des indésirables.
|
M |
L’habitude est un dieu pervers
|
H |
L’habitude et la superstition : deux choses qui peuvent tuer, aussi bien au niveau des individus qu’à celui des peuples.
|
H |
L’homme est fait pour marcher et pour faire l’amour, lorsqu’il ne fait ni l’un ni l’autre ses muscles et son corps se dégradent.
|
A |
La beauté n’existe pas. Elle n’est que dans le regard, le cœur des gens. Et le cœur des gens meurt.
|
V |
La cause de l’optimisme c’est la faiblesse du cœur humain.
|
O |
La démocratie ? C’est comme la monarchie, sauf simplement qu’on laisse au peuple le soin d’arbitrer entre Henri III et le Duc de Guise. |
D |
La Fontaine avait raison : les imbéciles sont dangereux, même quand ils vous aiment.
|
I |
La fraternité avec tous les siècles est la seule chose qui puisse donner un simulacre de sens à la vie. |
H |
La futilité humaine est sans limite ; mais sans elle d’ailleurs on ne pourrait vivre, puisque tout ce qui nous entoure, notre vie, et tout ce dont notre esprit peut se nourrir, est futile.
|
V |
La lâcheté est l’arme habituelle … des puissants !!
|
P |
La mémoire c’est ce qui fait vivre la vie, c’est prendre le parti de la vie et de la vérité ; c’est pourquoi l’absence de mémoire ou le refus de la mémoire, et sa disparition, c’est prendre le parti de la mort, c’est tourner paresseusement le dos à la vie.
|
M |
La mort est la seule chose qui soit éternelle. |
T |
La nature de la vie c’est de mourir. La nature du temps c’est de disparaître à tout jamais. |
V |
La seule chose qui, en fin de compte justifie l’existence de la police, c’est que c’est un moindre mal : si ce n’était pas les voyous en uniforme ce serait les voyous proprement dits, les voyous sans uniforme, qui feraient leur loi, et ce serait pire. |
P |
La société a toujours été basée sur la mort. Avant on institutionnalisait le meurtre sous le nom de guerre . Maintenant on ne se fait plus la guerre, mais on a inventé l’avortement et l’euthanasie. Et les bavures policières. |
M |
La vanité d’auteur est en fait une espèce de désespoir pitoyable. |
T |
La vérité ne prend pas beaucoup de place, quelques neurones ; et elle disparaît avec eux. |
V |
La vie commerciale et la politesse transforment les gens en objets, contrairement à l’érotisme.
|
S |
Le manque de temps empêche de vivre, et tue les valeurs.
|
H |
Le modernisme n’est plus ce qu’il était, il ne reste que la nostalgie. (1999)
|
M |
Les chats ont plein de pattes partout, dans tous les coins. |
C |
Les distractions des adultes, quand ils sont ensembles, sont à peu près juste un peu moins intelligentes et créatives que celles d’un enfant de 3 ans.
|
S |
Les femmes n’ont pas de sensibilité, elles n’ont que de la susceptibilité !
|
F |
Les femmes n’ont pas le sens des valeurs, à la place elles mettent le sens des convenances.
|
F |
Les gens, de nos jours ne sont pas démocrates, ils sont respectueux de l’ordre établi, simplement l’ordre établi porte le nom de « démocratie », c’est ce qui fait illusion.
|
S |
Les parents ont bien de la chance que les enfants soient des êtres versatiles et pas rancuniers ! . . . |
P |
Les phantasmes mythologiques sont faux, qu’on pratiquait tant. Tout ce qu’on a inventé pour les remplacer, et jusqu’aux sensations des poètes et des artistes sont faux. |
V |
Les publicitaires prennent vraiment les gens pour des cons .... Et apparemment ils n’ont pas tort. |
Publié dans mes aphorismes, mi iras limake | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
Les commentaires sont fermés.