05/05/2025
Coluche
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@mrngadji2955 Il y a 4 ans +355
"C'est l'endroit où vous parlez vite pour qu'on ait pas le temps de parler " waouuuuuuuuuuuuuuuuu! !!
@KeyserSoze95 Il y a 4 ans +9
Est aujourd’hui c’est vraiment le cas sur les plateaux
@sharksghosts6787 Il y a 3 ans +1
Trop bon j en pleure de rire encore mdr !!!
@paulaymericrodrigues3237 Il y a 3 ans +214
Quand on écoute Coluche on se rend compte derrière le comique génial.
Il y avait un homme d 'une grande intelligence et un humaniste .
Tu nous manques tellement
@samsamdurand7754 Il y a 4 ans +142
Ce grand homme manque terriblement. J’aurais voté pour lui sans hésiter.
@estellewelker3604 Il y a 3 ans +48
Un homme brillant, philosophe, intemporel. Merci
@ademkin Il y a 3 ans +160
Un saint homme qui s'est battu toute sa vie pour les pauvres et les classes moyennes. Il a crée les restos du coeur pour nourrir les gens, parce que ces immenses incapables de politiciens ne l'avaient jamais fait. Qu'il repose en paix, on pense à lui.
@SadRavenFr Il y a 2 ans +8
Le rôle des hommes politiques, c'est de maintenir en laisse le peuple pour qu'il travail et apporte des richesses aux puissants qui les ont mis en place. Donc, la première chose que fait le gouvernement, c'est de rendre le peuple le plus pauvre possible, pour l'affamé et qu'il travail dur et longtemps sous le seuil de pauvreté pour qu'il soit docile.
Sinon, comment expliquer qu'une personne (ou même le couple) travaille et n'arrive pas a payer simplement son loyer/prêt, ses factures d'énergie et manger 3 fois par jour ?
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@HACKER22837 Il y a 2 ans
@@SadRavenFr des gens arrivent à payer leur loyers/prêts sauf qu’ils n’ont pas la possibilité de vivre de leur(s) passion(s) avec ce qui reste, c’est ça le problème et c’est clair que bcp ont un certain héritage donc pas d’efforts à fournir.
@ArimaaRouge Il y a an +52
"C'est l'endroit ou vous parlez vite pour qu'on est pas le temps de parler"
C'est toujours d'actualité et Coluche l'avait compris avant tous le monde.
@OtelliSandrina Il y a an
L'endroit où et qu'on ait pas le temps du verbe avoir le temps et tout le monde pas tous Bref nous sommes nombreux à avoir remarqué qu'ils parlaient vite pour qu'on ait pas le temps de répondre Il ne faut pas voir du génie là où il n'y en a pas malgré l'admiration que l'on porte à Coluche
@Anita-yy2dd Il y a 6 ans +71
C'est tout de même incroyable que depuis Coluche , l'expression de ses Vérités sont toujours vrais , et n'ont pas pris une ride , mais surtout que les problèmes sont toujours les mêmes !!! Donc à résoudre !!!
@theguy6046 Il y a 4 ans +152
"T'étais un clown mais t'étais pas un pantin" - Renaud en 1988
Merci Coluche pour tout !
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@merlinoner Il y a 3 ans +3
Contrairement à Renaud qui en est devenu un.
@doddygroot3724 Il y a 4 ans +16
40 ans plus tard on est toujours au même point et tellement vrai !!! Merci Michel d'avoir pu parler en notre nom !!♥️♥️♥️
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29/04/2025
si le grand capital continue à) régner en France il nous tuera tous
les intérêts de la classe qui règne actuellement en France sont incompatibles ceux des français, (et avec ceux de la démocratie et de la Civilisation)
27/04/2025
Comme disait Aimé Michel il ne faut jamais s'bstenir de penser
Au bord des routes s'étalent des affiches sur un truc "Terres en fêtes" (en réalité ça veut dire que c'est censé être une fête de l'agriculture, qui en réalité est composée essentiellement de ..... spectacles de rock and roll et chanteurs dans ce goût-là, je ne vois pas le rapport avec l'agriculture , bref retenons bien l'agriculture, les élevages), qui représentent des cochons, des des poulets, et des vaches qui jouent gaiement du rock and roll avec des guitares électriques.
Bon, réfléchissons : vous imaginez Hitler organiser une "Auschwitz en fête" avec sur les affiches des juifs hilares et des déportés travaillant à IG Farben Monowitz qui jouent du Yodel, vous auriez apprécié ?
comme disait Parménide :
« C’est avec le raisonnement qu’il faut trancher les problèmes. Il n’y a qu’une seule voie pour le courage. »
PS : et le Colisée ?… Imaginez, dans 2000 ans, des touristes qui, visitant des camps d’extermination d’Auschwitz, prendraient des photos en s’exclamant : «Oh ! super !…
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20/04/2025
il est temps de rechanter la Marseillaise, mais le 2ème couplet !
(vous le savez par coeur j'espère !)
écrit il y a plusieurs années, voyez comme j'avais raison et tort ceux qui n'ont pas cru !
Et d'abord regardez ici quels sont les pays qui sont orwelliens policiers et totalitaires et qui sont ceux qui ne le sont pas, c'est intéressant :
http://bigbrotherawards.eu.org/IMG/jpg/WPR-2007-map.jpg
lisez cet article vous comprendrez ..... http://www.pcinpact.com/actu/news/RFID_projet_de_loi_un_i...
Et dans votre vie quotidienne (et nos villes !), où le stalinisme capitaliste s'insère déjà (et ce sera de pire en pire si on n'y met pas énergiquement fin - c'est de pire en pire vous voyez !) : http://www.stallman.org/sinister-publisher.html
Parce que, vous savez la suite est déjà techniquement au point et EN PREPARATION, on est déjà en train de conditionner les gens à l'accepter, et les projets sont dans les tiroirs, et ces projets c'est la barbarie totalitaire en personne, pire qu'Orwell!
il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard:
Et déjà le pire est en marche:
http://1984.over-blog.com/
Et pourtant En 1945 déjà, (bien sûr ! en 1945, les gens venaient de se battre pour refuser ça ...) l’écrivain français Georges Bernanos dénonçait en ces termes l’accoutumance à la surveillance comme un recul des libertés face à la menace totalitaire du « Moloch technique » au service du contrôle social : « L’idée qu’un citoyen, qui n’a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui il lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d’un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l’esprit de personne. Le jour n’est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d’ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l’État jugera plus pratique, afin d’épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L’épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée (4). »
à ceci un militant politique contemporain ajoute :
"Pour empêcher que le monde effroyable décrit par George Orwell et redouté par Georges Bernanos ne finisse par devenir réalité, il est désormais urgent que les Français y mettent le holà. C’est assurément l’une des tâches essentielles que doit viser de nos jours la politique au sens noble du terme." (L. D. et D. G. militants de l’UPR - Paris)
Seul François Asselineau a mis cette préoccupation dans son programme; seul lui est un humaniste, seul lui est lucide, seul lui n'est pas inféodé au "corporate power" du NWO
boycottez les cartes de crédit et les téléphones portables
(on peut très bien vivre sans, je l'ai toujours fait), et les magasins qui mettent des caméras de vidéos-surveillance; si votre maire ou votre curé (si ! même les curés ! il y en a qui le font ) installe des caméras, bombardez-les de courriers ulcérés, évoquant l'URSS, la Civilisation, etc (si vous voulez des modèles de lettres je peux vous en envoyer) et menacez-les de déménager et/ou de boycotter leurs centre-ville ou leurs églises.
boycottez les supermarchés et les marques qui mettent des RFID (et n'en mettez pas à vos animaux ni à vos enfants, en plus ça donne le cancer)
il est temps de réfléchir à cette question : : http://sylvain-baron.blogspot.fr/#!/2015/07/la-question-d...
et il est temps de rechanter la Marseillaise !
oui mais ce couplet là,le 2ème, qui redevient vachement d'actualité :
Que veut cette horde d'esclaves
De traitres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves ?
Ces fers dès longtemps préparés?
Ces fers dès longtemps préparés ?
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !
re-regardez le film "Plandémic" ( https://video.latavernedejohnjohn.fr/videos/watch/d98ca74... ) et "Manigance-19"
les régimes de 1933-45 n’étaient qu’un 1er essai, grossier et brutal il était voué à l’échec….
quoi que il y a maintenant cette chanson qui, il a raison celui qui a dit ça, est encore mieux que la Marseillaiseetpourrait avantageusement la remplacer, écoute : https://hdclips.top/hd-videos/s1Q7nfF-nwQ/un-vent-nouveau...
ah ah ! l’ironie de l’Histoire, l’ironie du peuple a fait que les gilets jaunes, qui étaient un symbole de SOUMISSION aux rites et aux diktats des calotins de l’alliance du sabre et du goupillon, sont devenus un symbole de REVOLTE populaire et de LIBERTE !!
11/04/2025
un article qui conclue carrèment que les sionistes aurait dû être jugés à Nuremberg avec toute la bande.
une précision : lorsqu’il est dit que l’accord de la Haavara (http://palestine1967.voila.net/discorde/D.discorde.haavar... ) a été signée par la « Fédération sioniste d’Allemagne » avec les autorités économiques de l’Allemagne nazie, celà peut prèter à confusion. En effet un lecteur non averti pourra penser que la « Fédération sioniste » représentait le judaïsme allemand à l’époque comme le CRIF représente le judaïsme français aujourd’hui. Or en 1933 la situation du judaïsme allemand était radicalement différente. L’immense majorité (plus de 90%) des quelques 580000 juifs allemands de l’époque étaient regroupés dans une organisation qui s’appelait le « Central-Verein der Deutschen Bürger jüdischen Glaubens » (Association centrale des citoyens allemands de confession juive). Or cet organisme était strictement anti-sioniste et défendait l’idée d’une assimilation des juifs dans la société allemande sur un pied d’égalité avec les autres citoyens allemands. Il se considérait comme allemand avant d’être juif. Ces idées contredisant l’idéologie nazie le « Central Verein » fut l’objet de la répression dès la venue d’Hitler au pouvoir.
Les sionistes allemands par contre ont vu d’emblée, sous la direction de leur tête pensante, le rabbin Joaquim PRINZ, tout le parti qu’ils pouvaient tirer de la situation. Ils prirent contact avec les autorités nazies en offrant leurs bons et loyaux services en tant qu’interlocuteurs privilégiés des juifs auprès des autorités nazies. Dans son livre « Wir Juden » (nous juifs) PRINZ voyait un aspect positif de l’antisémitisme nazi. En rejetant les juifs de la communauté allemande, le nazisme les obligeait à resserrer leurs liens communautaires et à se définir par rapport à leur identité ethnique et raciale. En fait PRINZ utilisait le suprémacisme racial nazi pour fonder un racialisme juif! Le sionisme chercha alors à proposer aux nazis une solution au problème de la présence juive en Allemagne. Faire émigrer les juifs, surtout jeunes et aptes au travail en Palestine, à une époque où moins d’un tiers de la population de Palestine était juive, la réflexion étant, puisque les juifs étaient exclus de la communauté allemande, de les établir en Palestine, où ils pourraient à leur tour jouer le rôle de « race des seigneurs » vis à vis des populations indigènes arabes.
Pour celà les sionistes allemands étaient près à toutes les compromissions. Lorsqu’un mouvement de boycott fut organisé contre l’Allemagne nazie par les organisations juives américaines en 1933, les nazis inquiets avaient d’abord envisagés d’envoyer des représentants du « Centralverein » à Londres pour obtenir la fin du boycott économique. Ceux ci s’y refusèrent en expliquant qu’ils étaient juifs allemands et ne pouvaient donc influer sur la position d’organisations juives étrangères. Ce furent donc les sionistes allemands ultra-minoritaires qui offrirent leurs bons offices et négocièrent à Londres la fin du boycott. Grâce à cette collusion avec les nazis les sionistes purent en toute impunité developper leur propagande auprès des communautés juives, en vue de l’émigration alors que le « Centralverein » qui tentait de s’opposer à la discrimination des juifs allemands fut étroitement reprimé. Au final, suite à l’activité d’émigration sioniste il ne restait des 580.000juifs allemands de 1933 plus qu’un nombre d’environ 100.000 en 1939.
Au final, en n’ayant pas peur des mots, le sionisme était un collaborateur de la toute première heure des nazis, collaborateur de la pire espèce d’ailleurs, puisqu’il est passé à travers toutes les mailles de l’épuration en 1945, et en se présentant comme le représentant des juifs victimes de la barbarie nazie (qu’il avait pourtant soutenue à ses débuts), a pu obtenir le soutien des puissances alliées victorieuses de la seconde guerre mondiale à la fondation d’un état Israël, fondé sur les principes racistes communs au sionisme et au nazisme. Il aura obtenu des puissances alliés en somme de renier, trois ans après la fin de la seconde guerre mondiale les principes moraux sous le prétexte desquels cette guerre avait été menée.
- En décembre 1942, David Ben Gourion (David Grün de son nom originel, émigra de Pologne en 1906), futur fondateur de l’Etat d’Israël, ayant été informé de la mise en œuvre de la “solution finale“ par les Nazis, se montra pour le moins indifférent.
Il est aussi l'auteur de cette affirmation cynique (1938) : "Si je savais qu'il était possible de sauver tous les enfants Juifs d'Allemagne par leur transfert en l'Angleterre et seulement la moitié d'entre eux en les transférant vers Eretz-Israël, je choisirais celui-ci, parce que nous sommes confrontés non seulement à la comptabilisation de ces enfants mais aussi avec la comptabilité historique du peuple juif."
Ce mépris pour les martyrs de l’Holocauste a été violemment stigmatisé par Simon Wiesenthal, le célèbre chasseur de criminels nazis, au Congrès sioniste de 1946 : “Cela ne nous aurait pas fait de mal d’organiser notre propre procès de Nuremberg contre tous ceux (les dirigeants sionistes) qui n’avaient pas accompli leur devoir envers nous, nos familles et le peuple juif" .
Ce procès réclamé par Wiesenthal n'a évidemment jamais eu lieu !
- Le "Groupe Stern" d’Itzhak Shamir proposa son alliance au le régime hitlérien.
Cette proposition de 1941 – Il y avait alors déjà huit ans que Dachau, le premier camp de concentration, était en "activité" – valu à Shamir d’être arrêté et emprisonné par les Britanniques pour "terrorisme et collaboration avec l’ennemi nazi".
Natif de Biélorussie (son nom d'origine : Yezernistky) Shamir est arrivé en Israël en 1935.
Mis à part les quelques mois qu'il passa dans une prison de l'occupant britannique, son palmarès d'exploits terroristes, de 1937 à 48, fut "remarquable" : attentats contre les civils palestiniens, assassinats divers dont celui de Folke Bernadotte, le médiateur de l'ONU, etc.
Il intégra ensuite le Mossad et en fut un des patrons pendant une dizaine d'années.
Plus tard, il devint premier ministre !
Ce sulfureux personnage qui disait en 1988 que "Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles... Leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs!" a été enterré cette année 2012, dans le "carré des héros de la nation" et a reçu les hommages obséquieux de nombreux chefs d'Etat occidentaux, dont François Hollande !
un article qui montre carrèment que la "clique sioniste" aurait dû être jugée à Nuremberg avec toute la bande.
voici pourquoi :
"s’il est des gens qui devraient faire profil bas quand on parle du nazisme, ce sont bel et bien les sionistes ainsi qu’on peut le constater en lisant le texte qui suit de Klaus Polkehn. Ce dernier présente de manière détaillée la somme des relations connues entre la clique sioniste et le régime nazi dès l’arrivée au pouvoir d’Hitler, une clique sioniste qui aurait dû être jugée à Nuremberg avec le reste de la bande.
Et contrairement aux apparences, la politique prosioniste des puissances européennes, de l’Allemagne tout particulièrement, loin de s’inscrire en rupture avec celle du fascisme hitlérien, se situe en fait dans une étonnante continuité. Une continuité dont la perception est cependant rendue très difficile par tout le brouillard émotionnel entretenu sur la première moitié du 20ème siècle et une guerre qu’on a voulue inanalysable par l’opinion publique.
l'article sur lequel est basé cette traduction est en anglais (l’article original de Klaus Polkehn est écrit en allemand). Je n’ai pas reproduit l’important appareil de notes de l’auteur qui renvoie aux documents sur lesquels il s’est appuyé. Vous trouverez toutes ces références dans l’article en anglais disponible en format pdf (lien ci-dessous)
Les contacts secrets : le sionisme et l’Allemagne nazie, 1933 – 1941
Par Klaus Polkehn, Journal of Palestine Studies – 1976 traduit de l’anglais par Djazaïri
L’antisémitisme devint une politique officielle du gouvernement allemand quand Hitler fut nommé chancelier du Reich allemand le 30 janvier 1933. Le printemps 1933 avait aussi vu le commencement d’une période de discrète coopération entre le sionisme et le régime fasciste allemand afin d’accroître le flux de capitaux et d’émigrants Juifs vers la Palestine. Les autorités sionistes avaient longtemps réussi à maintenir cette coopération secrète, et ce n’est que vers le début des années 1960 que des critiques se sont exprimées ici ou là. La réaction sioniste a généralement consisté en des déclarations selon lesquelles leurs brefs contacts avec l’Allemagne nazie avaient été entrepris à seule fin de sauver des vies juives. Mais ces contacts étaient d’autant plus remarquables qu’ils avaient eu lieu à une époque où de nombreux juifs et organisations juives exigeaient un boycott de l’Allemagne nazie.
A l’occasion de la 16ème convention du Parti Communiste Israélien, un document proposé au début de la conférence affirmait que «après la prise de pouvoir par Hitler en Allemagne, alors que toutes les forces antifascistes dans le monde ainsi que la grande majorité des organisations juives avaient proclamé un boycott contre l’Allemagne nazie, des contacts et une collaboration existaient entre les dirigeants sionistes et le gouvernement hitlérien.» Le document citait les propos tenus par le dirigeant sioniste Eliezer Livneh (qui était le rédacteur en chef de l’organe de la Haganah pendant la deuxième guerre mondiale) lors d’un symposium organisé par le journal israélien Maariv en 1966, qui expliquait «que pour les dirigeants sionistes, secourir les juifs n’était pas un but en soi, mais seulement un moyen» (c’est-à-dire pour établir un Etat juif en Palestine). S’interroger sur la réaction du mouvement sioniste face au fascisme allemand qui, pendant ses douze années au pouvoir, a assassiné des millions de juifs relève du tabou aux yeux des leaders sionistes. Ce n’est que rarement qu’on peut tomber sur des preuves authentiques ou des documents au sujet de ces questions. Cette enquête rassemble des informations recueillies jusqu’à tout récemment sur certains aspects importants de la coopération entre les fascistes et les sionistes. La nature des choses veut que cette enquête ne présente pas une image complète. Cela ne sera possible que quand les archives (surtout celles qui sont en Israël) dans lesquelles les documents concernant ces évènements sont enfermés à double tour seront accessibles aux chercheurs universitaires.
L’avènement d’Hitler
Pour les dirigeants sionistes, l’arrivée d’Hitler au pouvoir était grosse de la possibilité d’un afflux d’immigrants en Palestine. Auparavant, la majorité des juifs allemands, qui se considéraient eux-mêmes comme allemands, n’avaient guère de sympathie pour l’entreprise sioniste. Les statistiques allemandes, compilées avant la prise du pouvoir par les fascistes, classait la minorité juive uniquement en tant que «confession religieuse» et ce sont les législateurs fascistes qui introduiront la notion de «race» en tant que caractéristique et incluront de la sorte même les descendants assimilés issus de la communauté juive dans la catégorie [raciale, NdT] juive.
Selon les statistiques, 503 000 juifs vivaient en Allemagne en 1933, constituant ainsi 0.76 % de la population totale. 31 % de tous les juifs allemands résidaient dans la capitale Berlin où ils représentaient 4,3 % de la population de la ville. Les statistiques allemandes indiquent aussi que la proportion de juifs dans la population de l’Allemagne avait diminué entre 1871 et 1933, passant de 1,05 % à 0.76 %.
Ces juifs allemands étaient dans leur écrasante majorité non sionistes ou antisionistes et, avant 1937, l’Union Sioniste pour l’Allemagne (Zionistische Vereinigung für Deutschland, ZVFD) avait beaucoup de mal à se faire entendre.
Parmi les juifs recensés en Allemagne en 1925, il n’y en avait par exemple que 8739 (pas même 2 %) susceptibles de voter dans les conventions sionistes (c’est-à-dire en qualité d’adhérents d’organisations sionistes). Aux élections régionales de la communauté juive tenues en Prusse en février 1925, seulement 26 des 124 personnes élues appartenaient à des organisations sionistes. Un rapport de Keren Hayesod présenté à la 24ème session de la ZVFD en juillet 1932 constatait : «dans le processus d’évaluation du travail de Keren Hayesod en Allemagne, on ne doit pas oublier qu’n Allemagne, nous devons tenir compte non seulement de l’indifférence de larges cercles juifs mais aussi de leur hostilité.»
Par conséquent, à l’époque de l’avènement au pouvoir d’Hitler, les sionistes étaient pour l’essentiel une petite minorité insignifiante et peu influente et d’étaient les organisations non sionistes qui jouaient un rôle dominant parmi les juifs. A leur tête se trouvait la Centralverein deutscher Staatsbürger jüdischen Glaubens (CVn ou Union Centrale des Citoyens Allemands de Confession Juive), fondée en 1893 qui, ainsi que son nom le laisse entendre, considérait les juifs allemands comme des allemands et considérait que son premier devoir était de combattre l’antisémitisme.
En accord avec cette position fondamentale, la CVn avait aussi nettement affirmé son rejet du sionisme. C’est ainsi qu’une résolution adoptée par la principale instance de la CVn le 10 avril 1921 se concluait par ces mots : « si le travail de colonisation en Palestine n’était qu’une affaire d’aide et d’assistance, alors, du point de vue de la Centralverein, il n’y aurait rien à redire à la promotion de ce travail. Cependant, la colonisation en Palestine est d’abord l’objet d’une politique nationale juive et sa promotion et son soutien doivent donc être rejetés.» En conséquence, c’était la CVn qui, pendant les années précédant l’arrivée d’Hitler au pouvoir, se tenait à l’avant-garde des partis et organisations progressistes dans leur lutte contre l’antisémitisme. Au sujet de cette attitude, l’écrivain juif Werner E. Mosse remarquait : «Alors que les dirigeants de la CV considéraient comme de leur devoir de représenter les intérêts des juifs allemands dans l’action et le combat politiques, le sionisme prenait position pour … une non participation des juifs à la vie publique allemande. Il rejetait par principe toute participation à la lutte menée par la CVn.»
L’attitude des sionistes à l’égard de la menace d’une domination fasciste totale en Allemagne était déterminée par certains présupposés idéologiques communs : les fascistes tout comme les sionistes croyaient aux pseudo théories raciales, et les uns comme les autres partageaient la croyance dans des généralisations mystiques comme le caractère national» (volkstum) et la «race,» les uns et les autres étaient chauvins et penchaient pours «l’exclusivisme racial.» C’est ainsi que l’officiel sioniste Gerhart Holdheim écrivait en 1930 dans une livraison du Süddeutsche Monatshefte consacrée à la question juive (une publication dans laquelle, entre autres, des antisémites notoires faisaient connaître leurs opinions) : « Le programme sioniste conçoit la communauté juive comme étant homogène et indivisible, sur une base nationale. Le critère qui définit la communauté juive n’est pas al confession ou la religion, mais un sentiment global d’appartenance à une communauté raciale que réunissent des liens de sang et historiques et qui est déterminée à préserver son individualité nationale.» C’état le même langage, la même phraséologie que celle utilisée par les fascistes. Il va de soi que les fascistes allemands voyaient d’un bon œil les conceptions sionistes, tel Alfred Rosenberg, le principal idéologue du parti nazi qui écrivait :
«le sionisme doit être soutenu vigoureusement de sorte à ce qu’un certain nombre de juifs allemands partent chaque année en Palestine ou que, du moins, on leur fasse quitter le pays.» Considérant une déclaration de ce genre, Hans Lamm écrira plus tard : «…il est incontestable que dans les premières étapes de leur politique juive, les nationaux socialistes pensaient qu’il convenait d’adopter une attitude pro sioniste.»
De manière très perspicace, la CVn avait remarqué que la reconnaissance par les sionistes de «certains postulats des nationalistes allemands » avait donné des munitions aux antisémites et, dans une déclaration de politique générale émise par la CVn il était même question du sionisme comme ayant mis au mouvement [juif] un «coup de poignard dans le dos» dans la lutte contre le fascisme.
Mais les sionistes pensaient que seul Hitler pouvait pousser les juifs allemands antisionistes dans le bras du sionisme. Robert Welsch, qui était alors rédacteur en chef du journal sioniste allemand Jüdische Rundschau déclarait le 8 janvier 1933 (trois semaines après l’arrivée d’Hitler au pouvoir) lors d’ une réunion du comité local de la ZVFD : «Le caractère antilibéral du nationalisme allemand [i.e. les tendances réactionnaires de la bourgeoisie allemande – K.P.] s’accordaient avec la position antilibérale du sionisme et nous nous trouvons maintenant devant une chance de trouver, non une base pour une compréhension [mutuelle, NdT] mais pour la discussion.»
L’appel à Hitler le 30 janvier pour prendre la tête du gouvernement fut suivi par une mainmise sur toutes les positions d’autorité par le parti national Socialiste, ce qui signifiait que des antisémites déclarés étaient désormais au pouvoir. Les juifs allemands regardaient ces évènements avec appréhension parce que dans le programme du parti nazi figuraient le retrait de la citoyenneté aux juifs (Point 5) la révocation des Juifs exerçant dans la fonction publique (Point 6) ainsi que l’expulsion de tous les Juifs qui avaient immigré en Allemagne après le 2 août 1914 (Point 8).
Seuls les sionistes voyaient des avantages à cette tournure des évènements (L’historien britannique Christopher Sykes, qui n’était certes pas antisioniste, est de l’opinion «que les dirigeants sionistes étaient déterminés dès le tout début du désastre nazi à retirer un avantage politique de la tragédie.»
La première expression publique de cela fut l’œuvre du Dr Joachim Prinz, un rabbin berlinois qui était un sioniste convaincu et qui immédiatement après le 30 janvier 1933 décrivit la prise de pouvoir par Hitler comme étant le «début du retour des juifs à leur judaïsme.»
Evoquant le terrorisme fasciste contre les juifs allemands, Prinz écrivait : « Nous n’avons plus nulle part où nous cacher. Au lieu de l’assimilation, nous souhaitons la reconnaissance de la nation juive et de la race juive.» Ce point de vue n’était pas du tout celui d’un individu isolé. On pouvait lire le 13 juin 1933 dans l’organe officiel de la ZVFD, le Jüdische Rundschau:
Le sionisme reconnaît l’existence d’une question juive et veut la résoudre d’une manière généreuse et constructive. A cette fin, il veut s’attirer le soutien de tous les peuples ; ceux qui ont de la sympathie pour les juifs tout comme ceux qui leur sont hostiles, dans la mesure où, du point de vue sioniste, ce n’est pas une question sentimentale mais un véritable problème à traiter à la solution duquel tous les peuples sont intéressés.
En recourant à cette argumentation, le sionisme adoptait la même ligne politique que les fascistes.
Le 21 juin 1933, les sionistes firent une déclaration officielle sur leur politique à l’égard de la prise de pouvoir par les fascistes : «La déclaration de l’Union Sioniste pour l’Allemagne en Référence à la Position des Juifs dans la Nouvelle Allemagne.» Dans une partie de ce long document, il était souligné que «Notre avis est qu’un des principes du nouvel état allemand d’exaltation nationale rendrait possible une solution satisfaisante.» Dans son document, la ZVFD, jetait un regard sur l’histoire de la situation des juifs en Allemagne, en se servant d’un vocabulaire fasciste comme les «liens du sang et de la race» et, exactement comme Hitler, postulait une «âme spécifique» pour les juifs. Les sionistes affirmaient ainsi : «Pour le juif aussi, l’origine, la religion, la destinée commune et la conscience de soi doivent avoir une signification décisive dans sa façon de vivre. Ce qui nécessite de surmonter l’individualisme égoïste qui s’est répandu à l’époque libérale, et devrait être réalisé à travers l’acquisition d’un sentiment commun d’unité et en assumant avec joie notre responsabilité.»
Après cette admission et cette reprise des thèses fascistes, suivait une reconnaissance ouverte de l’Etat fasciste : «Sur le sol du nouvel Etat [i.e. l’Allemagne fasciste], qui a établi le principe de la race, nous volons organiser l’ensemble de la structure de notre communauté de la même manière, de sorte que, pour nous aussi, l’aboutissement de la revendication de notre patrie puisse aboutir dans la sphère qui nous est allouée.» En conclusion, les sionistes condamnaient la lutte contre le régime hitlérien menée par les forces antifascistes qui avaient appelé au printemps 1933 au boycott économique de l’Allemagne nazie. « La propagande pour le boycott qu’ils sont en train de faire contre l’Allemagne est dans sa nature même contraire au sionisme dès lors que le sionisme ne veut pas combattre mais convaincre et construire.»
Pour saisir toute la portée de cette déclaration du ZVFD, il faut ici aussi se souvenir de ce qui l’a précédée. La persécution des juifs avait déjà commencé et avait déjà atteint un premier point culminant avec un grand pogrom qui avait touché toute l’Allemagne le 1er avril 1933. Dans les premiers jours de mars 1933, les citoyens juifs allemands avaient été maltraités dans des viles allemandes (par exemple des boutiques juives avaient été pillées à Brunswick le 11 mars et, le 13 mars, des avocats juifs avaient été malmenés devant le palais de justice de Breslau [aujourd’hui Wroclaw en Pologne]. Les autorités fascistes avaient promulgué la loi sur la restauration de la fonction publique [le 7 avril 1933] qui aura pour conséquences, entre autres, la révocation de 2000 chercheurs et professeurs juifs des universités. Le 18ème congrès sioniste, qui s’était réuni à l’été 1933n’y voyait pas de problème : quand, pendant las session du congrès sioniste qui se tenait le 24 août 1933, la situation des juifs en Allemagne allait être débattue, le présidium du congrès a fait en sorte d’empêcher la discussion. Il avait aussi réussi à empêcher l’introduction d’une résolution appelant au boycott des marchandises allemandes, et avait à la place insisté fortement sur la nécessité d’organiser l’émigration des juifs allemands. Les protestations contre les évènements en cours en Allemagne avaient été réduites au plus strict minimum.
Les fascistes récompensèrent les sionistes pour leur «retenue » et permirent au ZVFD de poursuivre ses activités sans entraves. (C’était au moment où tous les partis et organisations démocratiques et antifascistes en Allemagne étaient soumis à une répression des plus rigoureuses et où leurs cadres et leurs membres étaient en prison ou en camp de concentration) Dans le même temps, les fascistes mettaient toutes sortes d’obstacles sur le chemin des organisations non sionistes. Ces entraves touchaient en tout premier lieu la CVn parce que, avant 1933 déjà, les fascistes voyaient dans la CVn « leurs principaux opposants juifs, » ainsi qu’il est indiqué dans de nombreux exemples tirés de la presse nazie.
La CVn avait toujours accusé les sionistes de monter peu d’intérêt pour la «lutte [contre le fascisme … et qu’ils [les sionistes] suivaient une politique d’indifférence [devant l’emprise du péril fasciste] parce qu’il ne se sentait pas concerné.»
Le 1er mars 1933, les SA, des paramilitaires fascistes, occupaient le siège central de la CVn pour le fermer. Le 5 mars 1933, la CVn était interdite en Thuringe pour cause de «complot de haute trahison.» Dans le même temps, l’Etat nazi se tournait contre d’autres organisations juives non sionistes, comme la « Ligue du Reich des Anciens Combattants », par exemple, qui représentait une tendance juive nationaliste allemande. L’ «Union Nationale des Juifs Allemands» était également interdite.
Avec ce soutien fasciste, les dirigeants de l’Union Sioniste pour l’Allemagne purent obtenir pour la première fois une position dominante auprès des juifs allemands. A l’automne 1933, la « Association du Reich des Juifs en Allemagne» fut fondée et de grandes organisations juives, dont le CV et le ZVFD y participèrent. Le chef de cette organisation était le rabbin Leo Baeck dont la personne reflétait l’attitude ambivalente de l’organisation à l’égard du sionisme ; Baeck était à la fois membre de la principale instance du CV, et président du fonds de colonisation juive «Keren Hayesod» en Allemagne.
L’organisation nouvellement créée offrait aux dirigeants sionistes une plateforme plus large pour leurs activités.
L’Association du Reich n’avait pas été, comme on l’a parfois prétendu, créée sur instruction des autorités fascistes. Ball-Kaduri écrit :
«Il s’est avéré que la création de l’Association du Reich se fit sans aucune interférence de l’Etat ; une fois le processus de structuration achevé, l’organisation a simplement été déclarée au ministère de l’intérieur du Reich. – la Gestapo ne s’y était pas du tout intéressée.» C’est seulement le 4 juillet 1939 que l’ordonnance concernant la création obligatoire d’une Union des Juifs du Reich en Allemagne fut promulguée, amenant à changer le nom de l’organisation qui passa de celui de Députation à celui d’Union. Cette ordonnance rendait obligatoire l’adhésion de tous les Juifs à l’Union du Reich. Le paragraphe 2 de cette ordonnance satisfaisait également un des objectifs du sionisme en affirmant : «L’Union du Reich a pour objectif la promotion de l’émigration de tous les Juifs.»
Le parti nazi, à ses échelons les plus élevés, autorisait des activités politiques de divers types. A cet égard, par exemple, la police politique bavaroise notait le 9 juillet 1935 : ils rejetèrent des tentatives pour sauver les Juifs Allemands dès lors qu’elles n’avaient pas pour but l’installation des Juifs en Palestine. L’exemple qui suit est celui de la conférence d’Evian : quand après 1933 la majorité des pays capitalistes refusa d’accueillir les réfugiés Juifs d’Allemagne, le président Américain Roosevelt appela à la réunion à Evian d’une conférence sur les réfugiés. Cette conférence se tint du 6 au 15 juin 1938 avec la participation de 32 pays capitalistes. La conférence échoua étant donné que les participants refusèrent d’accueillir les réfugiés Juifs. On aurait pu supposer que le mouvement sioniste, qui était aussi représenté à Evian, aurait essayé de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils lèvent leurs restrictions. Mais les sionistes déposèrent au contraire une motion dès le début de la conférence pour demander l’admission d’1,2 million de Juifs en Palestine.
Les organisations sionistes collectent depuis un certain temps de l’argent auprès de leurs adhérents et de leurs sympathisants avec l’intention de promouvoir l’émigration, en achetant de la terre en Palestine, et d’obtenir un soutien pour la colonisation en Palestine. Ces collectes n’ont pas besoin d’obtenir une autorisation administrative parce qu’elles se font dans des cercles juifs fermés. De plus, la police de l’Etat n’a pas d’objections contre l’organisation de ces réunions dès lors qu’elles portent sur ce genre de fonds qui ont pour but de promouvoir la résolution en pratique du problème juif.
Après 1933, les fascistes permirent aux sionistes de continuer avec leur propagande. Tandis que tous les journaux en Allemagne étaient placés directement sous supervision du Ministère de la Propagande (les journaux publiés par les communistes, le parti Social-démocrate ou les syndicats et d’autres organisations progressistes étaient interdits) le Jüdische Rundschau pouvait paraître sans entraves.
Winfried Martini, correspondant à l’époque de la Deutsche Allgemeine Zeitung à Jérusalem et qui, selon son propre témoignage, avait des «liens personnels étroits avec le sionisme » observa plus tard ce « fait paradoxal » que «de toute la presse, c’était la presse juive i.e. sioniste] qui pendant des années conserva une certaine marge de liberté qui avait été complètement retirée à la presse non juive.» Il ajoutait que dans le Jüdische Rundschau, on pouvait très souvent trouver des opinions critiques à l’égard des nazis sans pour autant que cela se traduise par l’interdiction du journal.
C’est seulement à partir de fin 1933 que cela conduisit à une interdiction de la vente de ce journal à des non juifs. Les Juifs devaient, c’est ce que souhaitaient les fascistes, être convertis au sionisme même si cela devait se faire avec une argumentation dirigée contre les fascistes. De la sorte, la diffusion de ce journal sioniste qui était auparavant assez faible connut une rapide augmentation.
Que le journal sioniste ait pu se féliciter d’être dans les bonnes grâces des dirigeants fascistes est compréhensible quand on examine la position de cet organe de presse vis-à-vis du boycott des commerces juifs du 1er avril 1933. Ce pogrom organisé contre des citoyens Juifs en Allemagne, qui avait soulevé l’indignation dans le monde entier et provoqué colère et répulsion chez tous les Allemands honnêtes n’avait pas été condamné franchement par le journal qui l’évaluait plutôt comme une confirmation de la justesse de la position sioniste : «l’erreur fatale de nombreux Juifs [de croire] que quelqu’un peut représenter les intérêts juifs sous une autre casquette [autre que juive en tant que telle, NdT] est écartée, » écrivait le Jüdische Rundschau en parlant du pogrom : «Le 1er avril 1933 peut être un jour de réveil juif et de renaissance juive.»
La liberté d’action des sionistes incluait aussi l’édition de livres à côté de leur journal. Jusqu’en 1938, plusieurs maisons d’édition (dont entre autres, Jüdische Verlag à Berlin-Charlottensburg et Schochen-Verlag à Berlin) pouvaient publier sans entraves de la littérature sioniste. C’est ainsi que purent être publiés en toute légalité dans l’Allemagne fasciste des textes de Chaim Weizmann, David Ben Gourion et Arthur Ruppin.
Les premiers jours de la domination nazie en Allemagne virent aussi le début d’une collaboration économique entre les fascistes et les sionistes. En mai 1933, la compagnie sioniste de plantation de citronniers en Palestine, Hanotea», avait déjà sollicité du ministère de l’économie du Reich la permission de transférer du capital d’Allemagne, ouvrant ainsi la voie à l’accord de transfert (Haavara) qui interviendra plus tard.
La compagnie «Hanotea » achetait les marchandises allemandes dont elle avait besoin, les payant avec des comptes bancaires en Allemagne d’émigrants Juifs. Les émigrants quittaient alors l’Allemagne et recevaient l’équivalent en immobilier de ce qui avait été prélevé sur leurs comptes. Comme l’expérience avec Hanotea semblait avoir été une réussite aux yeux des dirigeants sionistes, des négociations furent entreprises à l’été 1933 entre la partie sioniste et le ministère allemand de l’économie, ce qui aboutit à la signature de ce qu’on a appelé l’accord Haavara.
Les négociations de 1933 sur la Haavara sont un des épisodes de l’histoire du sionisme sur lequel un voile a été jeté, vu qu’elles constituaient un exemple de coopération économique au moment où les forces antifascistes essayaient de prendre la tête d’un boycott de l’Allemagne nazie. En évoquant cette démarche de boycott, Nahum Goldmann qui occupait alors une position importante dans le mouvement sioniste, écrira plus tard :
Cependant, beaucoup d’organisations juives refusèrent d’y participer [au boycott], soit parce que beaucoup de firmes juives étaient en fait des représentantes commerciales d’entreprises allemandes, ou parce que certaines organisations juives, celles des Etats Unis plus précisément, avaient adopté la position selon laquelle in était antipatriotique d’organiser un boycott contre un pays avec lequel son propre pays entretient des relations commerciales normales.»
Cet exposé est sans doute valable pour les raisons évoquées prises une à une, mais il occulte néanmoins la vérité, parce que ceux qui ont rompu le boycott ont d’abord été les sionistes eux-mêmes.
Il y a des versions divergentes sur les circonstances qui ont amené à l’accord Haavara. Selon une version, l’initiative des négociations avec les autorités fascistes serait venue des l’Union Sioniste pour l’Allemagne qui avait intéressé au projet Hoofien, le directeur-général de l’Anglo-Palestine Bank en Palestine. Hoffien, est-il rapporté, s’était rendu à Berlin en 1933 et était entré sur place en négociations avec Oberregieunsgrat Hartenstein du ministère de l’économie du Reich. (raison pour laquelle l’accord Haavara est souvent appelé aussi l’accord Hoofien, une appellation qui réduit la responsabilité de l’ensemble de la chose au seul personnage de Hoofien). Dans la mesure où Hoofien était impliqué (une implication sans doute nécessaire du moment où il était question d’accords concrets sur des questions de transferts qui requéraient l’expertise d’un banquier professionnel), on doit considérer qu’une affaire d’une telle importance ne pouvait pas résulter d’une initiative privée et qu’elle n’aurait pu être mise en œuvre sans l’autorisation des institutions sionistes. On peut de fait apprendre par d’autres publications que les négociations étaient chapeautées à Berlin par celui qui était alors le chef du département politique de l’Agence Juive : Chaim Arlosoroff. Finalement, l’accord conclu en 1935 sera approuvé officiellement par le Congrès Sioniste Mondial !
Les mots mêmes de Ball-Kaduri sont que l’accord Haavara avait été conclu « sous la forme d’une lettre adressée à Herr Hoofien par le ministère de l’économie du Reich. Les négociations s’étaient déroulées sereinement car les Nazis avaient encore un «penchant sioniste» à l’époque.
En vertu de l’accord signé à Berlin, deux compagnies furent créées : la compagnie Haavara à Tel Aviv et une compagnie sœur baptisée Paltreu à Berlin. La procédure se déroulait de la manière suivante : l’émigrant Juif payait avec son argent (la somme minimale était d’un millier de livres sterling) sur le compte en Allemagne de la Haavara (à la banque Wassermann Bank de Berlin ou à la banque Warburg de Hambourg). Avec cet argent, les importateurs Juifs pouvaient acheter des marchandises allemandes pour les exporter en Palestine tout virant une somme équivalente en livres palestiniennes dans le compte de la Haavara à l’Anglo-Palestine Bank en Palestine. Quand l’émigrant arrivait, il trouvait dans son compte une somme équivalente à celle qu’il avait versée en Allemagne (c’est là que Ball-Kaduri observe : « après avoir déduit des frais assez élevés »).
En relation avec l’émigration vers la Palestine permis par l’accord Haavara, les sionistes fondèrent la Palestine Shipping Company qui acheta le bateau allemand de transport de passagers «Hohenstein » qu’ils rebaptisèrent «Tel Aviv.» Le bateau fit son premier voyage vers Haïfa au départ du port allemand de Bremerhaven au début de l’année 1935. Pendant ce voyage, le bateau portait à la poupe son nouveau nom en caractères hébraïques tandis que le swastika flottait sur son mât ; « une combinaison d’absurdité métaphysique » écrira plus tard un des passagers. Le capitaine du navire, Leidig, était un adhérent du parti Nazi !
L’accord Haavara vouait à l’échec la démarche de boycott de l’Etat nazi et maintenait sans disruption pour l’économie fasciste l’accès à ’un large marché à l’export à une époque où le commerce mondial souffrait encore des traces de crise économique internationale de1929. Ce point avait été souligné dans un mémorandum par Stuckart, le secrétaire d’Etat au ministère de l’intérieur du Reich. Dans ce mémorandum, daté du 17 décembre 1937, il était observé : «Les principaux avantages [de l’accord Haavara] sont les suivants : l’influence du groupe Haavara en Palestine a amené au résultat imprévu et inhabituel mais espéré que, de tous les endroits, la Palestine est le pays dans lequel les biens allemands ne sont pas boycottés par la partie juive…» En même temps, la procédure Haavara a rendu possible une accélération du mouvement d’émigration juive vers la Palestine, amenant au renforcement de la position des sionistes en Palestine. Les immigrants qui viennent d’Allemagne amènent avec eux un plus haut niveau de compétences économiques entre autres choses.
Ce qui résultait aussi de la «sélectivité.» Comme l’accord requérait le versement par l’émigrant d’un millier de livres sterling au minimum, seuls des membres de la bourgeoisie juive étaient en mesure de profiter de ce dispositif, tandis que les travailleurs d’origine juive étaient lassés à leur destin. Ainsi, l’évaluation suivante de l’accord de Haavara dans le cadre de l’examen de la politique raciale du fascisme peur être considérée comme parfaitement juste : le principe de solidarité qui nécessitait que les Juifs restent unis devant leurs persécuteurs avait volé en éclats du fait d’intérêts capitalistes. Pecunia non olet. Dans le même temps, les dispositions prises par les entrepreneurs Juifs dans le seul objectif de transférer leurs capitaux de l’Allemagne fasciste vers la Palestine étaient accueillies avec grande considération. On a affirmé que le capital envoyé au Moyen Orient était placé au service des Juifs. En réalité cependant, cet argent servait en Palestine aux mêmes objectifs qu’en Allemagne : le profit de ses détenteurs.
Le même livre affirme que «l’Internationale Sioniste voulait que les émigrants Juifs d’Allemagne arrivent sur le sol de Palestine non comme des sans le sou mais en tant que propriétaires d’un capital qui contribuera à l’édification d’un Etat capitaliste. C’est à partir de ce désir qu’a grandi l’intérêt des sionistes pour s’associer avec des antisémites.»
De fait, avant même la création d’Israël, l’accord de transfert donna une forte impulsion à l’économie sioniste en Palestine. Des sources sionistes parlent d’une somme de 139,6 millions de Reichsmarks – une somme énorme à l’époque – transférée d’Allemagne en Palestine. Une autre source situe le montant transféré à 8 millions de livres sterling. Ce n’est pas une simple coïncidence si les projets les plus importants en Israël ont été créés ou dirigés par des émigrants partis d’Allemagne. La plus grande fonderie de Palestine et l’industrie du ciment par celui qui fut à une époque directeur de la compagnie des eux et d’électricité de Berlin, le Dr Karl Landau. Le Dr Arnold Barth de Berlin, le Dr Siegfried Sahlheine de Hambourg et Herbert Förder de Breslau furent les premiers organisateurs de la banque Leumi. Fritz Naphtals de Berlin et George Josephthal de Nuremberg transformèrent en entreprise géante l’insignifiante «Arbeiterbank.» Certains des plus importantes firmes israéliennes furent fondées par Yekutiel er Sam Federmann de Chemnitz ( Karl-Marx-Stadt à l’époque communiste) ; l’entré Yekutiel dans le Who’s Who en Israël (1962) le présente comme un «fondateur de ‘l’Israel Miami Group’ (Dan Hotel) ; le partenaire israélien du cimentier ‘Isasbest’ ; le fondateur et associé de ‘Israel Oil Prospectors Corp, Ltd ‘ qui procéda au premier forage pétrolier ‘Mazal 1’ et présida de nombreuses autres entreprises.
Les accords économiques entre les sionistes et le fascisme allemand avaient l’approbation de toutes les instances du Reich nazi. Le ministère des affaires étrangères avait déjà adopté une attitude pro-sioniste en maintes occasions avant 1933 (il y avait eu des rencontres entre Chaim Weizmann et les secrétaires d’Etat von Schubert et von Bullow).
C’est seulement après le déclenchement de la révolte arabe palestinienne de 1936 que les premières divergences d’opinion s’installèrent dans les diverses institutions fascistes sur l’utilité de poursuivre les transferts dans le cadre de la Haavara. Le ministère des affaires étrangères se rendait maintenant compte que la politique de facto pro-sioniste allait aliéner les Arabes à l’Allemagne hitlérienne – une perspective qui n’était pas dans l’intérêt du Reich Nazi. Döhle, consul général d’Allemagne à Jérusalem, était le porte-voix de ce point de vue et, dans un long mémorandum daté du 22 mars 1937, il observait que « par notre promotion de l’immigration juive… la position qu’avait pu réoccuper l’Allemagne… allait être mise à mal.» En adoptant cette position, Döhle était moins animé par un intérêt pour les Arabesque par une inquiétude pour les intérêts politiques du fascisme allemand. Il ajoutait que l’Allemagne ne devait «pas trop se préoccuper des sympathies des Arabes à l’égard de l’Allemagne dès lors que ce dont nous avions besoin était moins d’avoir une politique arabe active que d’éviter la promotion voyante accordée à l’édification d’un foyer national juif.»
Döhle craignait «un revirement de l’humeur des Arabes et que nous soyons accusés de participer activement à la lutte contre eux.»
Les inquiétudes de Döhle étaient partagées par d’autres autorités fascistes. Ainsi, l’Office du Commerce Extérieur de l’Auslandsorganisation du parti nazi (le bureau du parti chargé des affaires internationales) déclarait en toute franchise : «Politiquement, il [l’accord de la Haavara] revient à apporter un soutien efficace à l’établissement d’un foyer national juif avec l’aide du capital allemand.»
Le 17 décembre 1937, il était signalé dans le mémorandum déjà cité de Stuckart, Secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, que depuis le début de la révolte arabe en Palestine «les avantages procurés par la procédure [de Haavara] sont devenus plus faibles tandis que ses inconvénients deviennent de plus en plus importants.»
Stuckart était d’avis que si la création d’un Etat juif était inévitable, alors «tout ce qui permettrait le développement d’un tel Etat devrait être évité.» Puis Stuckart déclarait clairement : Il est hors de doute que la procédure de la Haavara a apporté la plus forte contribution au développement extrêmement rapide de la Palestine [i.e. des colonies sionistes – K.P.]. Cette procédure n’a pas seulement permis l’apport de très grosses sommes d’argent [d’Allemagne] ; elle a aussi apporté les hommes les plus intelligents parmi tous les immigrants, et a en fin de compte fourni les machines et les équipements industriels nécessaires – aussi d’Allemagne.»
Les craintes de ces responsables (qui, ainsi que nous le verrons étaient en contradiction avec l’opinion des SS et de la Gestapo) furent finalement communiquées à Hitler. Hitler, ainsi qu’on peut le lire dans un mémorandum du département de la Politique Commerciale du ministère des affaires étrangères en date du 27 janvier 1938, décida que la procédure de la Haavara devait continuer. Cette position d’approbation prise par Hitler vis-à-vis du renforcement de la colonisation sioniste de la Palestine resta inchangée malgré les doléances émanant du ministère des affaires étrangères er l’Auslandorganisation du parti nazi relativement à la montée de l’hostilité des Palestiniens à l’égard de l’Allemagne. C’est ainsi que l’Auslandorganisation au ministère des affaires étrangères exigea à nouveau dans un mémorandum daté du 12 novembre 1938 que «une initiative soit entreprise pour une annulation d’un accord de Haavara qui n’a que trop duré.» Jon et David Kimche confirment le fait qu’Hitler «avec une détermination sans ambigüité, avait ordonné la promotion d’une immigration de masse en Palestine,» et qu’Hitler avait en outre formulé la décision fondamentale que «l’émigration juive devait être encore plus encouragée par tous les moyens disponibles. Il est donc indiscutable que l’opinion du Führer était qu’une telle émigration devait être avant tout orientée vers la Palestine.»
Finalement, même Winfried Martini confirme la position pro-sioniste des cercles fascistes les plus importants pendant la révolte arabe de 1936-39. Il écrit que, en tant que correspondant de la Deutsche Allgemeine Zeitung en Palestine, ses articles sur la révolte «étaient assez clairement favorables à la partie juive,» et que cela n’avait soulevé aucune objection de la part des responsables nazis.
Hitler resta donc le garant des transferts Haavara qui ne furent stoppés qu’avec le déclenchement de la deuxième guerre mondiale.
https://archive.org/details/zionistrelations0000glub
Coopération avec les services de renseignements nazis
Pendant les premiers jours de la domination fasciste sur l’Allemagne, les sionistes avaient un contact direct avec l’appareil de répression fasciste, ce qui se traduisit par une coopération informelle entre la direction sioniste et les organisations de terreur du Reich nazi (la Gestapo, la SS etc.). Dès avant 1933, le dirigeant sioniste Leo Plaut «avait une connexion» avec la police politique et avec un cadre de la police, l’Oberregierungsrat Rudolf Diels (supposé être un camarade de classe de Plaut). Quand Diels fut d’abord nommé chef de la police secrète en 1933, il maintint ses relations avec Plaut. «En fait, Plaut avait même le numéro de la ligne secrète de Diels et pouvait l’appeler à tout moment.» On peut seulement spéculer sur les détails de leurs contacts parce que les documents à ce sujet sont enfermés à double tour aux archives de Yad-Vashem à Jérusalem. On peut cependant supposer que c’est grâce à ces contacts qu’une rencontre avait pu être arrangée entre le premier ministre Prussien Herman Goering (plus tard condamné à mort par le tribunal de Nuremberg pour crimes de guerre) et les chefs des organisations juives allemandes. La réunion eut lieu le 26 mars 1933. Parmi les dirigeants sionistes présents, se trouvait Kurt Blumenfeld, mais il a gardé le silence sur cet épisode sans ses mémoires.
De tels contacts se faisaient en secret, mais il existe des preuves concernant des préparatifs en vue d’une coopération entre les sionistes et la SS (l’organisation qui chapeautait tout l’appareil policier et du renseignement dans l’Etat fasciste). Peu de temps après la prise du pouvoir par les fascistes, le journal Der Angriff, contrôlé par les chefs propagandistes Nazi, publiait un article sur un voyage en Palestine qui présentait en termes positifs la colonisation sioniste en Palestine. Le reportage, intitulé «Un nazi voyage en Palestine,» «ne comportait pratiquement aucune critique.»
Le pseudonyme de l’auteur «Lim» dissimulait l’identité du SS Untersturmführer (équivalent du grade de lieutenant dans l’armée) Leopold von Mildenstein. Mildenstein servait dans le SD (le service de sécurité de la SS) qui était à l’origine le service secret interne du parti nazi mais qui, à partir de 1934, cessa d’être simplement la police du parti et un instrument entre les mains du commandement de la police pour se transformer en service secret intérieur principal de la dictature fasciste.
Le SD était aussi devenu l’organisation de commandement politique et de formation des cadres pour la police fasciste. Le fait que Mildenstein ait pu être l’homme capable d’écrire des articles ouvertement pro-sionistes n’était pas une simple coïncidence puisque, en 1934, le Bureau II du SD s’était étoffé d’un bureau II-112 ou «Judenreferat» (bureau des affaires juives) dont il assurait la direction. Selon Martini, Mildenstein avait été «discrètement conseillé par des officiels sionistes » pendant son séjour en Palestine. Le département dirigé par Mildenstein a eu la charge de la politique juive du nazisme jusqu’en 1938 Cette politique avait été formulée par l’organe officiel de la SS, Das Schwarze Korps, dans les termes suivants : «Le temps n’est peut être pas bien loin qui verra la Palestine recevoir à nouveau les enfants qu’elle avait perdu il y a un millier d’année. Nos vœux ainsi que la bonne volonté de l’Etat les accompagnent ». Il y a eu des tentatives pour décrire la politique pro-sioniste de la SS comme reflétant l’attitude personnelle de Mildenstein plutôt que l’entente officielle entre sionistes et fascistes. Mais il n’y a pas que la citation extraite du Schwarze Korps pour contredire cette thèse : Mildenstein lui-même, quelques années plus tard, republiera sous forme de livre ses notes de voyage parues dans l’Angriff. Mais cette fois-ci, il transformera sa tendance pro-sioniste initiale en antisémitisme sans fard.
Les dirigeants sionistes qui avaient «discrètement conseillé » le directeur du « Judenferat » au SD pendant son voyage en Palestine poursuivirent leurs contacts avec la SS et le SD. Naturellement, peu de détails sont connus sur ces contacts dont les traces sont des documents hautement classifiés. Un des rares documents disponibles sur ces relations est un mémorandum du professeur Franz Six daté du 17 juin 1937 qui porte la mention «Affaire secrète pour le commandement. » ce mémorandum contient des informations sur une visite de l’émissaire sioniste Feivel Polkes à Berlin. Polkes était membre de l’état major de l’armée sioniste clandestine, la Haganah, avec le grade de commandant. L’Oberscharführer de la SS Herbert Hagen qui avait succédé à Mildenstein à la direction du Judenferat affirmait que Polkes avait le « commandement de l’ensemble de l’appareil d’auto-défense des Juifs de Palestine.»
En Palestine, Polkes avait été en relation étroite avec le correspondant de la « German News Agency ,» le Dr Reichert qui était actif dans le réseau d’espionnage du SD en Palestine. Ce réseau était dirigé pat Otto von Bodelschwingh, un agent du SD établi comme agent commercial à Haïfa. C’est le Dr Richert qui avait obtenu un visa d’entrée en Allemagne pour Polkes.
Polkes resta à Berlin du 26 février au 2 mars 1937, participant à plusieurs réunions avec des agents du SD représentant le régime nazi, dont deux avec le Hauptscharführer Adolf Eichmann (Eichmann avait alors commencé à travailler au «Judenferat»). Polkes avait alors offert de collaborer avec le gouvernement allemand, disant à Eichmann qu’il était par-dessus tout intéressé à «accélérer l’immigration juive en Palestine, de sorte à ce que les Juifs deviennent majoritaires par rapport aux Arabes dans son pays. A cette fin, il travaillait avec les services secrets anglais et français et ils voulait aussi coopérer avec l’Allemagne d’Hitler.»
Hagen avait noté un peu plus loin dans son rapport sur la visite de Polkes à Berlin : «Il avait aussi signalé sa disponibilité à rendre des services à l’Allemagne sous la forme d’informations, dans tant qu’elles n’entraient pas en conflit avec ses propres objectifs…»
Entre autres choses, il soutiendrait avec vigueur les intérêts allemands au Moyen Orient…» Höhne avait commenté l’offre de Polkes en ces termes : « … derrière ça, il y a clairement la politique d’immigration de la Haganah.»
La SS avait immédiatement récompensé les intentions coopératives de Polkes avec les instructions préconisées par Six. « Une pression est exercée sur l’association des Juifs du Reich en Allemagne afin d’obliger les Juifs qui émigrent d’Allemagne à se rendre seulement en Palestine et dans aucun autre pays. »
C’était exactement ce que voulaient les sionistes mais, ajoutait Six : «Une telle mesure va entièrement dans le sens des intérêts de l’Allemagne et elle est déjà mise en œuvre par la Gestapo.»
Feivel Polkes, le commandant de la Haganah, s’était mis en quatre pour faciliter le développement de la coopération entre sionistes et fascistes ; il avait même lancé une invitation à Eichmann pour une visite en Palestine comme invité de la Haganah.
Six observait :
«Dans le travail de mise en contact, le nom du SS Hauptscharführer Eichmann du Département II-II2 me vient à l’esprit avant tout autre. Il avait eu des discussions avec Polkes pendant le séjour de ce dernier à Berlin et il avait été invité à visiter les colonies juives en Palestine où il serait son guide.»
Le voyage en Palestine entrepris par Hagen et Eichmann n’est qu’un épisode dans l’histoire de la collaboration entre le sionisme et l’Allemagne nazie. Mais c’était un événement à la fois significatif et révélateur qui est devenu l’objet d’une falsification considérable. Au lieu d’admettre le fait que le tristement célèbre assassin de Juifs, Adolf Eichmann, avait à un moment donné été invité en Palestine par la Haganah, les auteurs sionistes ont renversé la faute et affirmé que le but de la visite d’Eichmann était d’entrer en contact avec les rebelles Palestiniens, voire de conspirer avec le mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al-Husseini. L’inventeur de cette histoire semble être le sioniste bien connu Simon Wiesenthal qui, en 1947, avait déjà prétendu qu’Eichmann avait implanté un réseau d’agents dans la colonie [allemande] de Sarona en Palestine et avait pris contact avec le Grand Mufti. En 1951, Léon Poliakov avait publié quelque chose de semblable dans Die Welt et Gerald Reitlinger la lui emprunta deux ans plus tard pour son livre « La solution finale » dans lequel Eichmann était supposé avoir été envoyé en Palestine pour prendre contact avec les rebelles Arabes.»
A partir de là, la légende a fleuri, avec l’Américain Quentin Reynolds affirmant même qu’Eichmann avait rendu visite au Grand Mufti. Le biographe d’Eichmann, Commer Clarke, était allé jusqu’à soutenir qu’Eichmann avait emporté avec lui 50 000 dollars d’ «or nazi» pour les offrir aux rebelles Palestiniens.
Quand de tels mythes sont mis en regard avec la réalité des faits, une des raisons pour lesquelles le gouvernement israélien tenait tant à ce que le procès Eichmann ait lieu en Israël et pas ailleurs devient claire ; c’est seulement en Israël que les contacts des sionistes avec les nazis pouvaient être écartés du regard de l’opinion publique. C’est seulement là-bas que la pression sur un Eichmann qui jouait sa vie dans ce procès pouvait être suffisante pour qu’il fasse de fausses déclarations devant la cour. «Il est vrai,» déclara Eichmann pendant son procès, «qu’un des objectifs de mon voyage en Palestine en 1937 était de prendre contact avec le Mufti Al-Husseini. Mais le rapport sur leur voyage rédigé par Hagen et Eichmann et découvert dans les archives secrètes d’Himmler, le chef de la SS, renvoie une image différente. On peut résumer ainsi la teneur du rapport sur ce voyage : Eichmann et Hagen quittèrent Berlin le 26 septembre, se faisant passer pour des rédacteurs du Berliner Tageblatt et arrivèrent à Haïfa le 2 octobre 1937 à bord du bateau Romania. Comme les autorités britanniques avaient refusé la permission de débarquer aux deus émissaires de la SS (à cause de la révolte arabe), Eichmann et Hagen allèrent en Egypte. Sur place, ils rencontrèrent non pas Hadj Amin Al-Husseini, mais leur vieille connaissance, Feivel Polkes, l’officier de la Haganah.
Le rapport de voyage d’Hagen et Eichmann contient une restitution exacte des conversations avec Polkes qui eurent lieu les 10 et 11 octobre 1937 au café Groppi du Caire. Polkes avait débord exposé en toute franchise les projets sionistes devant les hommes de la SS (les déclarations de Polkes telles que consignées par Hagen et Eichmann ne sont pas seulement intéressantes quant à la coopération sionisme – fascisme, mais elles sont également importantes comme témoignage sur la politique expansionniste des sionistes) :
«L’Etat sioniste doit être établi par tous les moyens aussi vite que possible afin qu’il attire un flux d’émigrants Juifs vers la Palestine. Quand l’Etat juif sera établi dans le cadre propositions actuelles de la Commission Peel, et dans la ligne des promesses partielles de l’Angleterre, alors les frontières pourraient être repoussées plus loin conformément à sa volonté [de l’Etat juif].»
Polkes avait ensuite fait l’éloge de la terreur antisémite en Allemagne : «les cercles nationalistes juifs ont exprimé leur grande satisfaction devant la politique allemande radicale à l’égard des Juifs, ca cette politique devrait faire augmenter la population juive en Palestine de sorte qu’on puisse envisager une majorité juive devant les Arabes dans un futur prévisible.»
Une fois de plus, Polkes avait souligné la nécessité d’accélérer le départ des Juifs d’Allemagne et avait réitéré sa disponibilité à donner des informations secrètes au SD. Il avait offert immédiatement deux éléments « d’information de ce genre» ainsi qu’Eichmann le notait dans son rapport de voyage. Le premier était conçu pour susciter l’hostilité du régime fasciste à l’égard du mouvement nationaliste arabe. Eichmann avait noté : «Selon les informations de Polkes, le Congrès Panislamique Mondial en convention à Berlin est en contact direct avec deux leaders Arabes prosoviétiques : l’émir Chakib Arslan et l’émir Adil Arslan. » Le deuxième élément d’information consigné par Eichmann dans son rapport de voyage concernant ce parti qui s’était engagé sans équivoque à l’avant-garde de la lutte contre la terreur fasciste et les indignités antisémites : le Parti Communiste Allemand. «La radio communiste illégale dont la diffusion est particulièrement importante en Allemagne est, selon Polkes, installée dans un camion qui circule le long de la frontière germano-luxembourgeoise pendant les retransmissions.» (Cette information donne un aperçu intéressant que où les dirigeants sionistes voyaient leurs alliés et où ils voyaient leurs opposants !)
Les rencontres entre Eichmann et Polkes ne sont pas des évènements isolés et fortuits. Elles s’inscrivent dans le contexte d’une coopération à long terme entre fascistes et sionistes. Après le voyage d’Hagen et Eichmann, la collaboration avait été cimentée par la «Mossad Aliyah Beth,» qui avait été créée par la Haganah comme organisation pour l’immigration illégale après le coup de frein à l’immigration en Palestine décidé par la Grande Bretagne suite à la Commission Peel. Fin 1937, i.e. quelques mois après le voyage d’Eichmann, des envoyés du Mossad prenaient leurs fonctions dans les locaux de ma Reichsvereinigung [Union des Juifs du Reich] au 10 Meineckestrasse à Berlin-Charlottenburg, avec la permission des autorités fascistes de Berlin. Ces deux envoyés, Pina Ginsburg et Moshe Auerbach avaient fait le voyage de Palestine en Allemagne à cet effet.
Dans leur livre Secret Roads ; Jon et David Kimche ont situé l’arrivée de Ginsburg à Berlin à l’été 1938. Ginsburg s’était présenté lui-même officiellement à la Gestapo en tant qu’émissaire de «L’Union des Colonies Communautaires », déclarant qu’il était en mission spéciale et que sa tâche convergeait avec les intentions du gouvernement nazi, son objectif étant l’organisation de l’émigration des Juifs Allemands en Palestine. C’était seulement avec le soutien des dirigeants nazis que ce projet pouvait se réaliser sur une grande échelle. La Gestapo avait alors discuté avec Ginsburg sur «la manière de promouvoir et d’accroître l’immigration juive en Palestine à l’encontre de la volonté des autorités mandataires britanniques.»
En attendant, les autorités fascistes avaient commencé à changer ses méthodes de pression sur les Juifs Allemands. Elles ne s’en remettaient plus aux seules organisations sionistes pour s’occuper de l’émigration en Palestine. A Vienne (l’Autriche avait été occupée par l’Allemagne hitlérienne en mars 1938), «l’Office Central pour l’Emigration Juive» était créé et placé sous la responsabilité d’Adolf Eichmann. Ai début de l’été 1938, Eichmann rencontrait à Vienne un autre émissaire du Mossad, Bar-Gilead. Ce dernier demanda la permission d’installer des centres (camps) de formation pour les émigrants afin qu’on puisse les préparer à leur travail en Palestine. Après avoir référé de cette requête à Berlin, Eichmann avait accordé l’autorisation et fourni tout ce qui était nécessaire pour l’installation des camps de formation. Vers la fi 1938, environ un millier de jeunes Juifs avaient été formés dans ces camps.
Dans le même temps, Ginsburg à Berlin avait pu, avec l’aide des autorités nazies, établir des camps semblables. Jon et David Kimche écrivent : «Le Palestinien [Ginsburg] qui était venu à Berlin prêt à tout, n’avait aucun état d’âme à dîner avec le diable et à s’assurer sa part du repas.»
Dans son livre Eichmann à Jérusalem, Hannah Arendt a commenté les informations fournies par les Kimches :
…ces Juifs de Palestine tenaient un langage pas complètement différent de celui d’Eichmann…ils avaient été envoyés en Europe par les colonies communautaires en Palestine, et ils n’étaient pas intéressés par des opérations de secours – ce n’était pas leur job. Ils voulaient sélectionner du «matériel adapté» et leurs principaux ennemis… n’étaient pas ceux qui rendaient la vie impossible dans les pays d’installation ancienne qu’étaient l’Autriche et l’Allemagne, mais ceux qui empêchaient l’accès à la nouvelle patrie ; cet ennemi était clairement la Grande Bretagne, pas l’Allemagne… ils étaient probablement parmi les premiers Juifs à parler ouvertement d’intérêts mutuels…
La proposition d’une alliance militaire avec Hitler
Tandis que la tendance majoritaire du mouvement sioniste, la tendance du parti «travailliste» (Ben Gourion etc.) et les «sionistes généralistes » (Weizmann et les autres), camouflaient soigneusement leurs contacts avec les fascistes, et s’exprimaient publiquement contre eux, l’aile droite du sionisme, le parti Révisionniste (ancêtre de l’organisation terroriste Irgun Zvai Leumi et plus tard du parti Herut en Israël) avait ouvertement et en maintes occasions avant 1933 exprimé son admiration pour des gens comme Mussolini et Hitler. On peut en trouver un exemple dans un procès tenu à Jérusalem en 1932 quand l’avocat Cohen, un membre du parti Révisionniste, avait déclaré en défense d’auteurs de troubles de l’ordre à l’université : «Oui, nous éprouvons un grand respect pour Hitler. Hitler a sauvé l’Allemagne. Sans lui elle aurait péri il y a quatre ans. Et nous nous serions rangés aux côtés d’Hitler si seulement il avait renoncé à son antisémitisme.»
Vladimir Jabotinsky, chef à l’époque du mouvement révisionniste, qui entretenait de bonnes relations avec le mouvement fasciste en Europe avait aussi été accusé de vouloir des relations étroites avec l’Allemagne hitlérienne.
Il y avait alors une concurrence évidente entre les différentes factions sionistes pour aboutir à une collaboration privilégiée avec les fascistes tout en dénonçant dette même démarche les unes chez les autres (Il faut mentionner ici l’assassinat de Chaim Arlosoroff).
Le journal sioniste Davar de juillet 1933 avait publié un article de David Ben Gourion qui lançait une lourde accusation : «… Juste après l’accession d’Hitler au pouvoir en Allemagne, alors que les persécutions contre les Juifs et les marxistes étaient au plus haut, M. Vladimir Jabotinsky s’était rendu à Berlin et dans un discours public, avait attaqué les communistes présents dans le mouvement sioniste et en Palestine.» S’il en était bien ainsi, alors cela signifiait que Jabotinsky voulait torpiller les négociations sionisto-fascistes afin de pouvoir entrer dans la partie comme partenaire des négociations avec les Nazis. Jabotinsky s’était néanmoins attaché à réfuter l’accusation de Ben Gourion en soulignant que ce dernier avait pris la parole sur Radio Varsovie le 28 avril 1933 et avait appelé à la mise en place d’un boycott mondial de l’Allemagne, avec l’établissement simultané d’un Etat juif en Palestine, «comme seule réponse adéquate à la menace hitlérienne.» Il y avait là une allusion transparente aux négociations de Haavara menées par l’aile majoritaire du sionisme. Mais Jabotinsky ne pouvait pas contester le fait que le journal révisionniste Hazil Haam, publié en Palestine, « semblait considérer ce mouvement [le fascisme] avec une sympathie et une compréhension prononcées. Les rédacteurs de ce journal… lui avait-on dit, quoique conscients de l’antisémitisme forcené d’Hitler, voyaient dans le National Socialisme les éléments d’un authentique mouvement de libération nationale.
Pour l’Allemagne fasciste, la collaboration avec la tendance sioniste majoritaire était sans aucun doute plus importante que la coopération avec «l’opposition» révisionniste. Néanmoins, même les Révisionnistes furent autorisés à poursuivre leurs activités politiques en Allemagne. Les membres de l’organisation de jeunesse du mouvement révisionnistes, «Brit Trumpeldor» (à propose de laquelle Schechtman rapporte qu’elle «s’adaptait à certaines caractéristiques du régime nazi») était la seule organisation non fasciste en Allemagne à être autorisée par les nazis à porter un uniforme.
Ce furent finalement des membres de l’Irgoun qui, dans leur intention de collaborer avec le fascisme allemand un an et demi après le début de la deuxième guerre mondiale ((à un moment où le massacre des Juifs dans la Pologne occupée avait déjà commence) allèrent jusqu’à faire aux autorités fascistes une offre incroyable de coopération. (L’Irgoun qui s’était séparée de la Haganah avant de la rallier à nouveau en 1948, a fait partie intégrante de l’Etat d’Israël depuis lors ; son vieux leader Menahem Begin a été premier ministre d’Israël de 1967 à 1970 et est actuellement à la tête du groupe parlementaire du Likoud au parlement israélien).
Quelques mois avant cette offre de coopération de janvier 1941, une scission était intervenue entre la faction de l’Irgoun minoritaire alors qui soutenait la Grande Bretagne en guerre contre l’Allemagne nazie et au groupe de ceux qui, à l’intérieur de l’Irgoun, étaient opposés à une telle politique pro-britannique. Abraham Stern, un membre du comité de l’Irgoun, joua un rôle déterminant dans ce dernier groupe qui avait le soutien, à l’époque, de la majorité des membres de l’Irgoun. C’est par des militants antibritanniques de ce groupe que fut faite la proposition de collaboration de l’Irgoun [avec le nazisme, NdT].
La nature de cette proposition est consignée dans un document dont le texte intégral est encore secret. Il est évoqué dans un rapport de l’attaché naval de l’ambassade d’Allemagne en Turquie – un fonctionnaire qui était chargé de missions secrètes là-bas. Le rapport, qui est toujours enfermé dans des archives en Grande Bretagne parle de contacts que l’attaché avait eu avec des émissaires de «l’Irgoun Zvai Leumi (Organisation Militaire Nationale – OMN).» Un mémorandum daté du 11 janvier 1941 parle des «Lignes Fondamentales de la Proposition» de l’Irgoun «concernant la solution de la question juive en Europe et la participation active de l’OMN aux côtés de l’Allemagne.»
On lit ce qui suit dans cette note :
Il est souvent dit dans les discours et les déclarations des plus importants responsables politiques de l’Allemagne Nationale Socialiste qu’un Ordre Nouveau en Europe a pour condition préalable la solution radicale de la question juive par l’évacuation («Judenreines Europa»)
Evacuer les masses juives d’Europe est une pré condition pour résoudre la question juive ; mais elle ne peut être rendue possible et complète que par l’installation de ces masses dans la patrie du peuple juif, la Palestine, et par l’établissement d’un Etat juif dans ses frontières historiques.
Après avoir confirmé de la sorte la convergence fondamentale des vus du sionisme et du fascisme, les militants de l’Irgoun proposaient une alliance avec leur organisation ainsi que l’indique la suite du document :
Cette manière de résoudre le problème juif et donc d’en faire résulter la libération du peuple juif une fois pour toutes, est l’objectif de l’activité politique et des années de lutte du mouvement juif de libération : l’Organisation Militaire Nationale (Irgun Zvai Leumi) en Palestine.
L’OMN qui est bien au fait des bonnes dispositions du gouvernement et des autorités du Reich allemand à l’égard de l’action sioniste en Allemagne et à l’égard des plans sionistes d’émigration [il faut signaler à ce sujet la coopération entre fascistes et sionistes entre 1933 et 1939 – K.P.] – est d’opinion que :
1 Une communauté d’intérêts pourrait exister entre l’instauration d’un ordre nouveau en Europe en conformité avec la conception allemande et les véritables aspirations nationales du peuple juif telles qu’elles sont incarnées par l’OMN.
2. La coopération entre la nouvelle Allemagne et une nation hébraïque renaissante (völkisch –nationalen – Hebräertum) serait possible et
3 L’établissement de l’Etat juif historique sur une base nationale et totalitaire et lié par traité avec le Reich allemand serait dans l’intérêt du maintien et du renforcement de la future position de puissance de l’Allemagne au Proche Orient.
Ce qui était proposé était donc ni plus ni moins que l’établissement d’un Etat fasciste juif en Palestine qui serait l’allié du fascisme allemand !
«Sur la base de ces considérations, l’OMN en Palestine propose de prendre activement par à la guerre au côté de l’Allemagne, dès lors que les aspirations nationales susmentionnées du mouvement de libération sont reconnues par le gouvernement du Reich allemand.» Après avoir ainsi proposé de participer activement avec le fascisme allemand au combat contre le bloc antihitlérien, les sionistes de l’Irgoun poursuivaient en précisant un peu plus leur proposition dans le document :
Cette offre de l’OMN dont la validité concerne les niveaux politique, militaires et du renseignement, à l’intérieur et aussi, selon certains documents préparatoires, à l’extérieur de la Palestine, était conditionnée par la formation militaire et l’organisation de la main d’œuvre juive en Europe sous la direction et le commandement de l’OMN. Ces unités militaires prendraient part aux combats pour conquérir la Palestine en cas de constitution d’un tel front.
La participation indirecte du mouvement israélien de libération à l’instauration d’un Ordre Nouveau en Europe, déjà dans sa phase préparatoire, serait associée à une solution radicale et positive du problème juif en Europe en conformité avec les aspirations nationales susmentionnées du peuple juif. Ce qui renforcerait de manière exceptionnelle la base morale de l’Ordre Nouveau aux yeux du monde entier.
La coopération du mouvement israélien de libération serait aussi dans la ligne d’un des récents discours du Chancelier du Reich Allemand dans lequel Hitler soulignait que toutes les combinaisons et toutes les alliances pouvaient être envisagées dans le but d’isoler l’Angleterre et de la vaincre.
Il est inutile de commenter plus avant ce document étonnant. On doit seulement ajouter que ce sont l’antisémitisme et le travail de liquidation qui avait déjà commencé pour éliminer les Juifs Européens qui avaient empêché le fascisme allemand d’accepter cette proposition d’alliance. Mais deux ans plus tard, l’Irgoun se lançait dans des attaques terroristes contre des institutions britanniques au Proche Orient, travaillant ainsi à l’affaiblissement de l’alliance contre Hitler dans son combat contre le fascisme allemand, un combat qui permettra aussi de secourir les Juifs Européens.
Conclusion
Chaque fois que la coopération entre les sionistes et les fascistes est révélée, les auteurs sionistes recourent à l’excuse toute prête selon laquelle les contacts avec les nazis n’avaient été noués que dans le seul but de sauver des Juifs. Alors même que certains faits mentionnés précédemment contredisent cette thèse, on peut poser les deux questions suivantes aux tenants de cette thèse : N’y avait-il vraiment aucun autre moyen de sauver les Juifs Européens ? Etait-ce le véritable motif des sionistes pour pactiser avec le diable ?
On ne peut douter du fait que la seule possibilité pour empêcher le massacre de millions de Juifs (ainsi que d’éviter la seconde guerre mondiale qui a causé des millions de morts) consistait à renverser la dictature fasciste quand elle en était au tout début de sa phase de domination. Mais les dirigeants sionistes n’étaient pas intéressés par cette perspective – leur seul objectif étant d’augmenter le nombre de Juifs dans la population de la Palestine. Comme ils partageaient la vision anti-assimilationniste du nazisme concernant la race juive, ils ne considéraient pas la dictature fasciste comme une tragédie. Comme l’avait expliqué David Ben Gourion : «Ce que des années de propagande sioniste n’avaient pas pu faire, ce désastre l’avait réalisé en l’espace d’une nuit.»
Non seulement les chefs sionistes ne firent rien contre le fascisme, mais ils entreprirent des actions qui sabotèrent le front antifasciste (en empêchant un boycott économique avec leur accord Haavara). En pratique, ils rejetèrent des tentatives pour sauver les Juifs Allemands dès lors qu’elles n’avaient pas pour but l’installation des Juifs en Palestine. L’exemple qui suit est celui de la conférence d’Evian : quand après 1933 la majorité des pays capitalistes refusa d’accueillir les réfugiés Juifs d’Allemagne, le président Américain Roosevelt appela à la réunion à Evian d’une conférence sur les réfugiés. Cette conférence se tint du 6 au 15 juin 1938 avec la participation de 32 pays capitalistes. La conférence échoua étant donné que les participants refusèrent d’accueillir les réfugiés Juifs. On aurait pu supposer que le mouvement sioniste, qui était aussi représenté à Evian, aurait essayé de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils lèvent leurs restrictions. Mais les sionistes déposèrent au contraire une motion dès le début de la conférence pour demander l’admission d’1,2 million de Juifs en Palestine. Ils n’étaient pas intéressés par d’autres solutions et, comme l’écrira plus tard Christopher Sykes : «Ils avaient manifesté une indifférence hostile à l’égard de l’ensemble du processus dès le tout début… la vérité à ce propos est que la démarche tentée à Evian ne correspondait absolument pas à l’idée sioniste.»
Les dirigeants sionistes partagent donc la responsabilité de l’échec à secourir un plus grand nombre de Juifs Européens. On doit en toute justice se souvenir que les Juifs qui ont survécu à la monstrueuse domination du fascisme ont été sauvés par les soldats du bloc antihitlérien, et particulièrement à ceux de l’armée soviétique qui a consenti un terrible sacrifice pour vaincre la dictature fasciste.
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Source: mounadil.wordpress.com
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09/04/2025
Dieudonné, le courage tranquille (et avec le sourire, tout le monde ne peut pas en dire autant !) surtout pas le "Eric" !
Et pourtant quelle époque ! Même Béranger, qui était la bête noire de Charles X et de l'Eglise catholique d'alors (https://fr.wikisource.org/wiki/Proc%C3%A8s_faits_aux_chansons_de_P.-J._de_B%C3%A9ranger/Premier_proc%C3%A8s et https://fr.wikisource.org/wiki/Proc%C3%A8s_faits_aux_chan... ) , ne subissait pas une censure aussi systématique, obsessionnelle et haineuse !
https://www.findclip.net/video/5CnUF58ziRU/dieudonn.html
ci-dessus le lien, vidéo à télécharger et conserver précieusement, et à diffuser - faites tourner ! - un max.
résistance du peuple ! devant la haine des chiens de garde du grand capital et ses hôtels de luxe.
et qui qu'en dise Dieudo, et aussi les journaputes de la caste au pouvoir VIVE Etienne Chouard ! le plus grand penseur politique français et l'esprit le plus intègre (trop même !) et les plus pénétrant de notre époque.
vidéo (par lien libre) https://ru-clip.net/video/cjyGiqrTK7A/dieudonn%C3%A9-le-p...
"le retour à la normale ne peut plus être envisagé" ah bon ? ils ont l'intention de faire rester la France un Etat totalitaire ? Pourtant la Chine est en train de revenir à la normale. Il est vrai que la Chine est d'ores et déjà totalitaire, (le totalitarisme capitaliste, car la Chine Continentale n'est plus rien du tout de communiste ! ni de socialiste, et est devenue archi-capitaliste). Vous allez en profiter pour instaurer le projet Européiste "Indect" qu'avait dénoncé François Asselineau ?
14.000 lits ? Mais c'est ce que la France aurait du déjà avoir, en permanence, si elle ne faisait pas partie de l'Union européenne, et n'avait pas tout démantelé de manière irresponsable et criminelle pour obéir aux directives de la Comission et de la BCE !! (c'est la proportion qui existe en Allemagne, qui, quoi que membre elle aussi de l'UE, a , elle, échappé en partie aux exigences de réductions budgétaires !)
En tous cas pendant ce temps Dieudonné (ce gars qui devrait plaire à Zemmour, puisqu'il porte un prénom d'origine française et non étrangère, pas Nicolas, qui est grec, pas Jean ou Marie, qui sont hébreux, pas Albert, qui est germanique, pas Marc qui est romain, et surtout pas Eric, qui est viking ! et évoque la violence ! puisque les premiers Eric qui se sont abattus sur la France sont venus avec leurs drakkars pour piller les monastères et égorger les moines
Tiens, au fait, un petit rappel historique : En 889, les Vikings remontent la Vire et assiègent Saint-Lô. Le chroniqueur Réginon raconte que les habitants de Saint-Lô ainsi l'évêque de Coutances Liste (Lista) se sont réfugiés dans le château de la ville15,Note 2. Protégée par des remparts solides construits un siècle auparavant par Charlemagne, la ville ne se rend pas. Les assaillants coupent alors l'approvisionnement en eau, ayant pour conséquence la reddition des habitants. Les Vikings massacrent les habitants, dont l'évêque de Coutances, puis rasent la ville."
Bon on t'attend Eric ! tu vas faire une déclaration pour te désolidariser de ces horreurs commises par tes homonymes ? Ben c'est pas ce que exiges de ceux qui s'appellent Mohammed ?
ah ! autre fait historique, Les Vikings ne firent pas de quartier lorsqu’ils prirent d’assaut la ville de Nantes en juin 843, pas même lorsqu’ils trouvèrent des moines barricadés dans la cathédrale de la ville. « Les païens ont décimé toute la multitude de prêtres, de clercs et de laïcs », selon le récit d’un témoin. Parmi les victimes, qui auraient été tuées alors qu’elles célébraient la messe, se trouvait notamment un évêque qui fut canonisé par la suite.
) devient de plus en plus humaniste :
https://iamdieudo4.ru-clip.net/sLc14cs8EVQ/dieudonn%C3%A9-clap-de-fin.html
"Le peuple a perdu la confiance du gouvernement; Le gouvernement a décidé de dissoudre le peuple et d'en nommer un autre" (Bertold Brecht)
Bigard serait-il le Dieudonné bis ?
04/04/2025
très bonne question non ?
pour remettre les choses à leurs places - et faire apparaître ce qui se cache ...
Sur « Le Point », qui consacre un « dossier spécial » à l'Iran, on voit, sous le titre qui donne à penser, beaucoup …) de « printemps iranien » une photo d'un trottoir de Téhéran sur lequel un groupe de jeunes qui, vêtus de vêtements occidentaux et grattant sur des instruments occidentaux jouent du …. rock and roll. Commentaire du journaliste du « Point » : Un groupe de rock se produit dans la rue, comme dans n'importe quelle ville occidentale . »
Question : combien de d'occidentaux pratiquant la musique iranienne on voit se produire en Occident ?
C'est pas une bonne question ça ? Moi je trouve que c'est une bonne question ! (comme dirait Jacques Pauwels dans ses conférences)
Je trouve aussi que question pensée colonialiste on n'a pas progressé depuis le XIXè siècle mais que même on a encore régressé.
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28/03/2025
pourquoi museler un chien qui aboie ???
https://laveritesansmasque.blogspot.com/
Hold-up, Plandemic, Vaccination covid le crime parfait" le documentairele d'Olivier Probst, celui de Florent Piana "manigance", le Pr. Fourtillan et ses révélations sur les brevets, documents à l'appui: le bon sens est sans appel : pourquoi museler un chien qui aboie ??? à moins qu'il empêche de dormir, donc s'il dit une vérité très redoutée, qu'on ne veut pas que le peuple sache ça !!!
Les producteurs du film contre-attaquent ! ils ont survécu au déferlement de HAINE, que les grand capital pharmaceutique et les Séides du régime fasciste à son service.
C'est pas nouveau ! chaque fois que le GRAND CAPITAL, la bourgeoisie, les propriétaires, sent ses intérêts financiers menacés (là ce sont les profits de la vaccination de 8 milliards d'humains qui sont en jeu, imaginez le "business-plan" !) ildevient fou de rage, capable de TOUT, d'une cruauté folle !!! souvenez-vous (ou informez vous si vous ne le savez pas !!!) ce qui s'est passé en Hongrie à partir de juillet 1919, ) à Mûnich à la chute de la République des Conseils, à Paris à la chute de la Commune ! en Finlande lors de la guerre civile de 1918, en Argentine ! au Chili de Pinochet, les financiers et investisseurs et les journaputes à leur service sont des nazis pleins de HAINE
Connaître la géographie du mal nous permet de ne pas emprunter ses chemins. et d'en ouvrir d'autres
C'est le refus de voir le mal qui crée les "moutons".
donc il fallait s'attendre qu'un film dénonçant leurs mensonges allait déchaîner une haine absolument hystérique et une censure de fer !!
(et les participants interviewés, n'oublions pas que l'un d'eux a été carrément interné en hopital psychiatrique comme autrefois en URSS !!!....)
l'argument du "complotisme est non seulement pervers et spécieux, mais totalement absurde, être "complotiste est leBA ba de tou inspecteur de police quand-même !!! ils sont même payés pour ça c'est leur travail, c'est si ils ne seraient pas "complotiqstes" qu'il seraient coupables et jetés , à raison ! à la prote de leur services de police ! Et même en fait ce que font les "complotistes c'est l'essencemême de l'esprit scientifique, qui consiste je le rappelle à refuser de considérer l'apparent chaos du donné comme un simple hasard, mais à chercher des explications invisibles sous-jacente à tout ça !!! si on n'avait pas eu de scientifiques "complotistes" pur faire ce travail on serait encore à l'age de pierre !! Thales de Milet fut le premier complotiste !
(et bien sûr il faut prendre TOUTES les précautions et tout entreposer bien à l'abris, avant que les Gafas ne les effacent) sur ru-clip.net ou bien findclip.net ou bien kzclip.com (qu'on a empêché de fonctionner !) ou bien sur odysee.com )
Et n'oubliez pas surtout de regarder aussi les films "manigance-19" et "Mal-traités", qu'on peut trouver sur les mêmes plateforme(j'en ai d'ailleurs donné de liens dans d'autres billets précédents, cherchez !)
Ils n'ont pas arrêté de vous mentir ! ils ont détruit le système de santé par ordre des g.o.p.é de l'UE, ils ont euthanasiés nos personne âgées (comme les nazis avaient tués les handicapés en 39, Aktion T4) Ils ont détruit les libertés pour un nouveau fascisme 2.0 ces Goebbels !
regardez cette vidéo : https://odysee.com/@BobTremblay:6/3858:6https://odysee.co...
si vous n'avez pas encore compris que ce que nous vivons en ce moment est un remake, un nouvel avatar du fascisme (la fascisme 1.0) des années 30 !
Connaître la géographie du mal nous permet de ne pas emprunter ses chemins. et d'en ouvrir d'autres
C'est le refus de voir le mal qui crée les "moutons".
Il faut se révolter, on ne peut pas accepter d'être malmené ainsi
Nous sommes gouvernés par des pitres immondes, des Séides mafieux qui plongent le pays dans un mal innommable !
Le Soulèvement populaire est plus que jamais nécessaire ! C'est une véritable insurrection qu'il faudrait organiser! Mais vu l'apathie du peuple!!!
Et ils y en a encore qui parlent d’attendre 2022 pour éjecter macron de son siège !
C’est aujourd’hui qu’il faut agir .
2022 il n’y aura plus d’élections où alors des élections comme aux USA faites à l’avance !
et, je le rapelle :
Les moments de crise ont ceci d’intéressant : ils dévoilent les individus et ce qui les anime au plus profond d’eux-mêmes. (qui se sent morveux il se mouche... Quand aux héros, bien malgrès eux, tels Giuseppe Belvedere, ou les parents auxquels les flics de la DDASS ont arraché leurs enfants, les gens qui ont été licenciés par leurs sales collabos nazis de patrons, ceux qui sont maintenant à la rue ou dans la misère. Relisez à ce sujet la réflexion de Mohamed Tahiri, que j'ai répercuté dans ce blog.
Publié dans Films, journalistes = propagande d'Etat, Goebbels, l'étude de l'histoire est une grande libératrice, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, le mondialisme est le stade ultime du capitalisme, libertés, Lutte des classes, mi iras limake, morale, Philosophie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/03/2025
De la nécessité de faire une analyse marxiste du petit monde des universitaires ! "an incredible perversity of logic"
citation de Chandra Wickramasinghe suivie de mon commentaire :
"Since this type of evidence, together with chemical data, which also exist for the Murchison meteorite, is used to establish the biologic origin of mircofossils in the Earth's sediments, a space origin of life would seem to be securely established. It would require an almost incredible perversity of logic to deny this data." Mais « an incredible perversity of logic » c'est très, très fréquent chez les scientifiques !
Le récent scandale de la chloroquine l’ a une fois de plus montré !
(en fait, bien sûr, le scandale de la chloroquine, dans ses motivations, ressort typiquement de la lutte des classes, la maximisation du profit !) https://www.reinfocovid.fr/
Ce sont toutes les instances du pays qui ont collaboré qui sont à changer, du haut en bas (ne pas oublier la flicaille !), avec interdiction pour ceux qui ont exercé de pouvoir se représenter quelque soit leur domaine, politique, justice, haute administration etc..
C’est une révolution qui est devenue nécessaire.
On attend l’homme providentiel, (attentions pas un facho ! on en a plus qu'assez) le Dr Louis Fouché serait bien ! Fouché Président !
C’est la survie même du pays qui est en jeu: Tout le monde en a assez de ne plus en finir de descendre: tout est devenu un problème, et les problèmes s’accumulent : il faut crever l’abcès une bonne fois pour toutes.
Ce n’est plus la France, c’est un camp de concentration nazi.
Elle n’est plus une république, mais la chasse gardée du grand capital et ses garde-chiourme.
La France en a vu d’autre, demain elle renaîtra, libre et civilisée, c’est çà la France.
(entre-autre grâce à ses immigrés, tels Pierre Degeyter, Idriss Aberkane, ou Mehdi Belhaj Kacem)
Publié dans covidisme ou Fascisme 2.0, GEORGES JEANCLOS, Lutte des classes, morale, Philosophie, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
16/03/2025
"le premier qui dit la vérité/ il doit être exécuté" - Jane Bürgermeister, elle fut la première
qu'est devenue Jane Bürgermeister ? Depuis 2012 on n'a plus de nouvelles d'elle, ça m'inquiète, quelqu'un est-il au courant ?
interview du 15 février 2010, à l'époque on la trouvait encore "parano", excessive, ben ! les évènement depuis, en particulier ce qui se passe actuellement, n'ont fait que de nous montrer, eh bien, qu'elle avait VU JUSTE ! quelle avait raison, et bien vu ce qui se passait, et qui se passe ....
Les "complotistes" ont tout compris, et le troupeau de ceux qui n'ont rien compris sont les cons tout court
et la vidéo ci-dessous montre qu'elle avait tout compris :
https://odysee.com/@la-chaine-qui-pique:f/h1n1-la-grande-...
BR : Donc, ici Bill Ryan de Project Camelot et de Project Avalon, et nous sommes le 15 février 2010.
Je me trouve ici dans une ferme très rustique au milieu de la Suisse, et c’est l’endroit où loge Jane Bürgermeister, dans un bed-and-breakfast, après avoir donné une conférence au personnel au sol de Zurich hier. Nous sommes entourés par la neige. Il y a une énorme cloche de vache juste derrière la tête de Jane, ici à droite de la caméra. C’est un endroit tout à fait idyllique et désuet.
Il s’agit d’une brève interview pour faire le point avec vous, Jane, pour vous demander, depuis que nous avons discuté avec vous… c’était en septembre de l'année dernière (çà donne l’impression que c’était il y a longtemps)... de votre point de vue, que s’est-il passé avec vous et qu'est-il arrivé à la grippe A/H1N1 ?
JB : Et bien, la grippe A/H1N1 a heureusement disparu. Elle n’est plus dans les journaux. Elle n’est plus dans les médias. On n’invite plus ou on n’encourage plus les gens à prendre le vaccin au même degré qu'il y a quelques mois quand c'était omniprésent dans nos vies.
Très peu de personnes se sont fait vacciner en Europe... je pense 30 millions sur 450 millions, ou quelque chose comme ça… Soit une proportion bien plus faible que ce que les gouvernements avaient espéré.
En France, ils ont voulu vacciner 100 % de la population vers la fin de janvier et je pense que seulement 6 % l'ont fait. Six ou sept pour cent l'ont fait en Allemagne et au Royaume-Uni, etc. et aussi dans des pays comme la Suisse. Je pense que 60 millions de personnes l'ont fait aux U.S.A., selon les chiffres du CDC. De nouveau… probablement une petite proportion de la population totale de… de 400 millions, est-ce bien çà ?… aux U.S.A. ?
Donc nous avons vu un éveil incroyable parmi les populations.
Les gens ont pris conscience que le vaccin était plus dangereux que le virus… qu'il contient des ingrédients toxiques – le mercure et le squalène… et ils ont transmis et partagé ces informations autour d’eux avec leurs amis et leurs collègues, et les gens ne sont pas allés se faire vacciner. Ils n'ont pas cédé à la peur. Ils n’ont pas accepté d'être manipulés dans la prise de quelque chose qui est en réalité plus dangereux que le véritable virus.
Cela a été rendu possible grâce aux technologies de l'information et des communication, par le courrier électronique, par YouTube, par des interviews comme la vôtre. Donc j’estime que nous avons vécu un événement énorme où des gens ordinaires ont décidé de penser pour eux-mêmes, de penser d'une façon critique, d’examiner les faits et non de suivre simplement des « autorités », des gouvernements ou des journaux, et de prendre un certain vaccin pour une menace inexistante.
BR : Oui. C’est agréable d'avoir une véritable victoire pour un mouvement populaire mondial, n'est-ce pas ? C'est ce qu’il en est.
JB : Absolument ! Même le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé, la doctoresse Chan, a dit au comité de direction réuni le 18 janvier [2010], qu'ils n'avaient pas prévu que les gens ne prendraient pas le vaccin. Ils avaient investi des milliards dans la propagande et les médias contrôlés avaient gonfler (crêve le sale programme de merde à crever!!) [l’importance de] ce virus.
Donc cela a vraiment été une victoire inattendue. Et cela a été rendu possible par chaque personne individuellement qui a diffusé ces informations… qui s'est donné le temps et le mal de la lire, et peut-être d’en parler à ses amis, ses collègues et les membres de sa famille.
Donc, ce qu’à mon avis cela a révélé, c’est l'intelligence extraordinaire et la solidarité des gens là-bas – qu'ils se soucient vraiment de leurs voisins, de leurs amis. Ils ont voulu transmettre ces informations. Et bien que c’était tout à fait difficile à comprendre et tout à fait désagréable à comprendre, ils ont été enclins à se donner la peine de regarder les faits et d’aboutir à la vérité dans un très grand nombre de cas.
BR : Donc vous ne parlez pas uniquement des gens qui peuvent pendant des années avoir fait un tas de recherches sur Internet sur des projets de gouvernement secret. Vous parlez de gens ordinaires qui s’éveillent, regardent les informations qui leur sont présentées, font le point, agissent intelligemment et réalisent ce qui était en train de se passer.
JB : Je pense que c'est ce que nous voyons. Nous voyons une toute nouvelle échelle de conscience parmi… vous savez, les gens ordinaires… que nous avons un grand problème avec nos gouvernements.
Je parlais hier encore à quelqu'un qui a dit que sa mère, qui a environ 60 ans, prenait toujours chaque vaccin et croyait que les gouvernements représentaient les intérêts des gens. Mais quand est venu le vaccin de la grippe A/H1N1, elle a regardé les faits et elle a décidé de ne pas le prendre.
Et lentement elle prend conscience que le gouvernement qui donne ce vaccin n'a pas les intérêts de la population à cœur et elle commence à poser des questions : Pourquoi le font-ils ? Qui est derrière cela ? Vous savez… Quelle est leur motivation ?
Ainsi, je pense que nous voyons en Europe un réveil énorme au fait que nous avons un grand problème. Nous avons un gouvernement fantôme. Nous avons un syndicat du crime international d'entreprise… comme je l'appelle… qui contrôle des gouvernements, des ministères de la santé et pousse ce poison sur des populations.
BR : Et d’un autre côté les gouvernements ont un problème intéressant parce qu'ils ont maintenant une population qui désormais ne va pas nécessairement être encline à prendre les choses pour argent comptant.
JB : c'est quelque chose que la doctoresse Margaret Chan de l'Organisation Mondiale de la Santé a dit elle-même. Elle a dit : Nous ne pouvons plus supposer que lorsque nous disons qu’un médicament doit être recommandé… les gens le prendront en réalité.
Il y a eu un écroulement énorme dans la demande de vaccins parmi les populations en Allemagne et la France et je suis sûre également en Amérique… même quand les gens viennent vacciner leurs petits enfants contre les oreillons… à la suite du scepticisme qui a entouré toute cette campagne de grippe A/H1N1.
Nous avons vu le début d'une augmentation énorme de l'intérêt pour les remèdes homéopathiques et les vitamines et l'importance d’une bonne alimentation nourrissante; et une attitude beaucoup plus critique envers le gouvernement, comme vous l’avez mentionné.
BR : Maintenant, beaucoup de personnes vont regarder cette vidéo en Amérique. Ils peuvent ne pas être… conscients, mais qu'est-ce qui est arrivé en Pologne avec la Ministre de la Santé là-bas ? C'est un développement fascinant, n'est-ce pas ?
JB : C'était un développement clé, parce que la Ministre de la Santé en Pologne, Ewa Kopacz, (elle n’était pas dans l’avion de Smolensk en avril 2010) est en réalité médecin… une médecin de famille… et elle a analysé ce vaccin de la grippe A/H1N1. Elle a vu qu'il n'avait pas bien été évalué et elle a décidé de ne pas commander les vaccins de la grippe A/H1N1 pour les Polonais sur base du fait que cela pourrait être… dangereux… potentiellement dangereux pour eux.
Elle a été la seule ministre de la Santé de tous les ministres de la Santé en Europe à prendre la décision – bien que, si vous avez regardé les faits sobrement, objectivement, vous pourriez penser que chaque ministre de la Santé se serait décidé à ne pas… vous savez… acheter le vaccin de la grippe A/H1N1.
Sa décision de ne pas acheter le vaccin a été, je pense, un tournant dans la https://ruclip.com/video/yacw6CrIUck/géopolitique-argent-et-hydroxychloroquine.htmlcampagne. Cela a été très largement rendu public et cela a fait prendre conscience aux gens qu'il y a des politiciens responsables et des médecins qui reconnaissent qu'il y a un problème avec ce vaccin.
BR : Alors qu’arrive-t-il ensuite, du point de vue du gouvernement… s'il y a vraiment un plan machiavélique ici ? Qu’arrive-il ensuite du point de vue de tous les activistes dans le monde entier qui ont travaillé si durement pendant six à neuf mois pour s'assurer que quelque chose de méchant, vraiment méchant, ne survienne pas ? Et qu'arrive-il ensuite avec le virus ? Allons-nous le voir réapparaître ?
JB : Bien... je ne pense pas personnellement que nous allons revoir le virus.
Nous savons parfaitement qu'il y a des scientifiques qui travaillent à essayer de rendre la grippe A plus mortelle. Il semble que quiconque ait sorti ce virus ne l'a pas tout à fait compris… n'a pas compris qu'il n'allait pas s'incruster dans les poumons des gens et se faire beaucoup plus virulent… et que des scientifiques comme Bruno Lina à l’INSERM à Lyon, qui est affilié à l’OMS, essayent de le rendre plus mortel en le combinant avec la grippe aviaire.
Cependant, beaucoup de gens disent qu'il y a de nombreux documents gouvernementaux indiquant que la seule façon d’infecter beaucoup de monde avec ce virus est de faire vacciner. Et si les gens refusent les vaccins, alors ce virus ne va simplement pas arriver à se répandre, quel que soit le bruit que l’on fait autour. Si les gens refusent de se faire vacciner, alors cela ne va pas devenir un problème majeur.
Quant aux étapes suivantes, de savoir comment nous pouvons commencer à traiter ce qui est arrivé, il y a une enquête en cours au Conseil de l’Assemblée Parlementaire. Européenne. On a donné à Paul Flynn, un député de Newport Ouest au Pays de Galles, la tâche de préparer un rapport appelé La pandémie de grippe A/H1N1 : La déclaration de niveau pandémique six... La question étant de savoir si celle-ci était justifiée, ou si les laboratoires pharmaceutiques ont influencé l'Organisation Mondiale de la Santé à faire cette déclaration, dans le but de pouvoir vendre ces quantités gigantesques de vaccins avec un bénéfice énorme…
BR : Donc nous avons une sorte de « Flu-gate » [NDT : en référence au Watergate, ici vis-à-vis de la grippe, « flu » en anglais].
JB : Nous avons un Flu-gate. Et ce rapport est prévu pour le mois de juin. Paul Flynn m'a indiqué qu’il pourrait même prendre en compte l'incident de Baxter dans son rapport.(et l’accident de Smolensk ?)
BR : Pouvez-vous rappeler ce qu’était cet incident de Baxter… pour ceux qui voient ceci pour la première fois ?
JB : Bien, en février de l'année dernière, il y a environ un an, Baxter a contaminé 72 kilos de matériel vaccinal avec le virus de la grippe aviaire vivant, dans leurs installations d’Orth an der Donau en Autriche. Et cela a failli déclencher une pandémie mondiale de grippe aviaire.
Il y a beaucoup de raisons de penser que c'était un acte délibéré. La raison principale est que des règlements de biosécurité de niveau 3 doivent être utilisés quand quelqu'un manipule le virus de la grippe aviaire. Et cela rend pratiquement impossible une contamination accidentelle.
J'ai déposé plainte et la police a commencé une enquête. Mais ils ont levé les accusations à la fin de septembre… juste avant la campagne de vaccination massive et juste avant que Baxter ne demande l'approbation pour son vaccin de grippe A/H1N1 Celvapan.
J'ai demandé à voir les fichiers… pour voir sur quelles bases le Procureur d'état de Korneuburg avait levé les accusations. Mais on m'a refusé l'accès aux fichiers. J'ai donc contacté Paul Flynn par courrier électronique et je lui ai demandé s'il examinerait cette question. Il… en vertu de son pouvoir en tant que membre de cet organisme PACE… pourrait probablement forcer le Procureur d'état à transmettre ces fichiers, ou même interroger des cadres pour aller jusqu'au fond de cet incident.
Je pense qu'une enquête appropriée montrerait très probablement qu’il s’agissait d’une tentative délibérée par un laboratoire pharmaceutique en vue de déclencher la fameuse pandémie dont ils tirent profit en se donnant l’opportunité l’occasion de vendre ces vaccins pandémiques en quantités gigantesques. (ce qu’ils ont finalement réussi en 2020… un peu comme Louis-Philippe qi a réussi en 1830 ce que son père Philippe-Egalité n’avait pas réussi en 1789 !)
BR : Etes-vous optimistes que l'enquête fera vraiment des recherches et publiera honnêtement ses découvertes ? Ou y a-t-il une possibilité d'un blanchiment ici ?
JB : Bien, je pense que si Paul Flynn documente simplement les faits... les faits concernant le niveau de toxicité du vaccin... que ce vaccin n’a été donné aux gens que parce que des règlements spéciaux d’urgence ont été mis en place et ont permis à ces vaccins non évalués d'être administrés...
S'il documente les faits que nous pourrions avoir été forcés d'avoir pris ce vaccin conformément aux règlements de santé internationaux… qu'une gestion de type militaire de la pandémie a été planifiée... et, en effet, la France n’a pas été loin de la loi martiale en décembre 2009… Des infirmières et des médecins ont été réquisitionnés et forcés de vacciner des gens dans des centres de vaccination.
S'il documente tout cela de même que l'incident de Baxter, alors ce sera suffisant pour créer un rapport explosif qui sera ensuite envoyé à 47 parlements en Europe… mais aussi en Suisse, en Ukraine, en Russie, des pays qui n'appartiennent pas à l'Union Européenne. Ils devront alors prendre ce rapport en considération. Et je pense que s’ils l’examinent et l'analysent, alors cela pourrait bien conduire à une série d'arrestations et de scandales dans chaque pays.
Dans le même temps, les médias… comme nous le savons… sont totalement contrôlés, au pouvoir de bien sûr, par le groupe pharmaco-bancaire… le gouvernement fantôme.
(ça paraissait encore exagéré, parano, en 2010, ça s’est confirmé depuis !!… )
Des gens comme James Murdock, le fils de Rupert Murdock, qui… je pense… contrôle le bras européen de la news corporation, siège au conseil de GlaxoSmithKline, qui produit le vaccin Pandemrix. Thomas Glocer, le PDG de Reuters, siège au conseil de Merck. Les médias ne nous parleront donc pas de tous ces événements dramatiques, de ces enquêtes ou de quoique ce soit de la sorte.
Mais derrière l'écran médiatique, nous pourrions voir un nombre énorme d'arrestations et le renouvellement et des changements de notre gouvernement à une échelle sans précédent, parce que les faits seuls sont si choquants. Beaucoup dépendra donc de ce que Paul Flynn inclura dans son rapport.
BR : Etes-vous en dialogue suivi avec lui ? Ou l'avez-vous simplement informé d’un ensemble de faits et maintenant vous lui laissez la main ?
JB : Oui. Tout ce que j'ai fait, cela a été de lui envoyer un courrier électronique indiquant cet aspect de toute l’affaire de la pandémie… qu’il y avait un laboratoire pharmaceutique couvant littéralement une mauvaise pandémie de grippe qui aurait été beaucoup plus mortelle qu'une pandémie de grippe A/H1N1. Et je le lui ai transmis.
Je veux dire… Je suis sûre qu'il va faire son travail aussi impartialement que possible. Il va se trouver sous une pression énorme pour que soient maintenus à l’écart des faits sur la toxicité du squalène et du mercure. Nous devrons donc simplement essayer de continuer à conscientiser le grand public... à mobiliser du soutien et à nous assurer qu'il n'y a pas de blanchiment. Oui.
BR : Et quels sont maintenant vos plans personnels ? Vous appelleriez-vous toujours une activiste ? Ou prenez-vous du recul en pensant : Bien, nous l'avons gagné celle-ci et maintenant je peux continuer avec le reste de ma vie.
JB : Malheureusement, je ne pense pas que nous ayons atteint cette étape. L’OMS a dit qu'elle veut garder le niveau 6 d’urgence pandémique pendant encore deux ans. Cela signifie que tant que ce niveau 6 d’urgence pandémique est en place, elle peut diffuser des médicaments qui ne sont pas évalués sur des personnes. Nous pouvons donc maintenant avoir un plus grand nombre de médicaments qui n'ont pas été évalués de manière adéquate. Elle peut prendre le contrôle (anglicisme!) de la Sécurité Sociale et de l'armée et de la police dans nos pays et créer cette sorte de... cimenter l'infrastructure du gouvernement fantôme.
Ainsi en dehors de tout cela, ce groupe fantôme est aussi impliqué dans le scandale de Climate-gate et la crise financière. Il essaye de susciter des guerres… des famines… l'envoi de ces vaccins aux pays en voie de développement.
Donc nous ne pouvons pas simplement dire… vous savez…: Tout cela est terminé. Ce n'est pas le cas.
Une victoire énorme a été remportée, mais nous devons aller un peu plus loin et nous assurer que le rapport que produira de Paul Flynn soit de qualité… que les pays mènent leurs enquêtes… et que ceux qui sont en réalité responsables de cela soient incarcérés. Les Français aussi mènent une enquête parlementaire dans le courant des prochaines semaines. C'est donc une autre opportunité occasion ! en France pour vraiment aller au fond des choses et incarcérer les gens qui sont responsables. [on ne l’a pas fait, et voilà!]
Et si nous arrivons à faire comparaître ces gens devant le tribunal, alors nous devrions pouvoir démanteler une grande partie de ce gouvernement du Nouvel Ordre Mondial… vous savez.
Ainsi je compte personnellement écrire un livre au cours des prochains mois, qui récapitulera ce qui s’est passé… les principaux domaines qui doivent être analysés : la toxicité du vaccin; le manque de vigilance pharmacologique; le suivi de des personnes qui ont reçu ce vaccin; la militarisation de la gestion de l’urgence pandémique conformément aux règlements de santé internationaux.
J'ai déjà achevé un chapitre. Vous pouvez le télécharger sur mon site Web : www.theflucase.com.
[le site n’existe plus ! …]
Donc c'est ce que je vais faire au cours des prochains mois. Et ensuite, juste après en fonction de ce qui arrive avec ce rapport… vous savez… la façon dont y est traité le fait d’essayer de s'assurer que nous en mettons vraiment en cause les personnes responsables de cela.
BR : Quel genre du retour d'information avez-vous eu du monde entier ? Parce que vous avez été considérée par beaucoup comme une icône dans ce mouvement populaire. Je sais que cela n'a jamais été votre intention, mais vous êtes devenue une icône. Qu’est ce que cela vous a fait de devenir tout à coup si connue dans le monde entier ?
JB : Bien, je dois honnêtement dire que j'ai été tout à fait occupée, parce que je faisais le site Web et que je donnais des conférences etc. Donc je n'ai pas vraiment eu de temps de réfléchir à cet aspect des choses.
Pour moi, la chose la plus étonnante a été le nombre de personnes qui ont voulu s’impliquer. Dans chaque pays, des groupes sont apparus. Les gens ont voulu transmettre ces informations, créer des sites Web, créer des blogues [www.menschenverstandschweiz.ch]
Donc c'est vraiment un mouvement populaire. Peut-être ai-je été une des premières personnes à… vous savez… présenter ce type d'informations dans son ensemble. Mais il y a eu tant de personnes impliquées… des médecins comme le docteur Rebecca Carley aux U.S.A., le docteur Joseph Mercola, le docteur Robin Falkov… que je pense que nous pouvons vraiment dire que c'était un véritable mouvement populaire.
Cela a été une victoire et un succès, qui a été réalisé par des gens ordinaires dans le monde entier… agissant selon leur conscience, se donnant le temps et le mal pour s’informer et en informer d'autres. C'est la chose étonnante à voir… la bonne volonté et l'intelligence de tant de personnes au travail.
BR : C'est donc un message d'optimisme et d'encouragement parce que toute cette affaire n'est pas encore terminée en termes de désir des contrôleurs de nous clouer, de nous rabaisser, de nous contrôler, de limiter notre liberté, de limiter notre souveraineté. Ce n'est probablement pas fini, si vous me permettez de le dire... [des rires] Permettez-moi de vous dire qu’il s’agit un petit peu d’une litote !
Mais quel est le message d'encouragement et d'optimisme que vous voyez pour les autres personnes qui ont été réveillées par tout cela ? Et maintenant, il peut y avoir d'autres choses qui vont venir à eux au cours des prochaines années.
JB : Bien, je suis d'accord avec vous. Les contrôleurs ont toute une série de plans en réserve… y compris, bien sûr, une guerre. Ils ont planifié une guerre majeure… la guerre nucléaire… depuis bien longtemps. Mais en fin de compte ils sont dépendants de notre état de préparation à accepter cela.
Vous savez, ils remplissent les médias, les ondes hertziennes, les écrans de TV, de catastrophes. Ils nous terrorisent, nous rendent… craintifs et ils dépendent de nous pour que nous fassions certaines choses par peur… nous faire vacciner, partir se battre dans l'armée… et tout ce genre de choses.
Si les gens ne sont plus d’accord de se laisser conduire par la peur… s'ils sont enclins à arrêter, à rester debout, à penser pour eux-mêmes, à être critiques, à communiquer avec leurs amis et à dire : Non, nous ne prenons pas ce vaccin. Nous n'entrons pas dans cette armée. Nous ne participons pas à cette guerre. Nous ne permettons pas à cette famine de se produire. Nous ne permettons pas à cette corruption de continuer… Et s'ils commencent ensuite à démonter toute l'infrastructure avec des enquêtes, des investigations, etc. alors je pense qu'ils ne peuvent pas continuer avec leurs plans. Ils dépendent vraiment de notre peur et de notre ignorance.
BR : Et de notre conformité, pour mettre ces plans en œuvre...
JB : Oui.
BR :... avec un nombre énorme de personnes dans… disons les classes moyennes « professionnelles » (professions libérales), comme les médecins, les infirmières. Dans l'armée, nous parlons des soldats et des aviateurs et des marins qui obéiraient en réalité aux ordres susceptibles de provoquer une quantité énorme de dommages sur le genre humain, s'ils suivent simplement ces ordres… d’accord ?
JB : Absolument. Et une des choses les plus intéressantes à voir avec cette campagne de grippe A/H1N1 a été que l'armée allemande a été parmi les premières à le refuser. Leurs médecins ont dit : c'est trop dangereux pour nos soldats.
Oui ! Et les gendarmes en France qui devaient censément être vaccinés à 100% selon les plans du gouvernement… ou quelque chose comme ça… ont refusé de se faire vacciner. Et ils auraient du être ceux qui auraient été obligés de le donner à d'autres. Finalement ils auraient surveillé les centres de vaccination et ils auraient eu un rôle plus grand à jouer si le gouvernement avait été dans le sens de la vaccination obligatoire… comme cela aurait été nécessaire s'ils avaient voulu réaliser leur objectif d'arriver 100 % de taux de vaccination.
Ainsi, nous voyons que dans les armées et les polices… et aussi, évidemment, parmi les médecins et les infirmières… la grande majorité d’entre eux n'ont pas, ou n’ont pas voulu se faire vacciner… un refus, vous savez, d'aller avec toute la campagne. Et c'était crucial, en réalité. Les infirmières et les médecins ont dit très tôt: Nous n’acceptons pas cette vaccination. Et c'est déjà là où cela a commencé à vaciller.
Il y avait de nombreux rapports critiques dans des journaux en particulier en Allemagne, je crois. Vous savez… les principaux médecins sont sortis et ont dit en première page des journaux que c'était un vaccin non évalué… également dans les médias polonais. Cela a été beaucoup moins le cas, malheureusement, au Royaume-Uni et en l'Irlande où l’emprise sur les médias est beaucoup plus forte. Et aux U.S.A., il y a à peine eu un seul rapport vraiment d’importance à être critique sur le vaccin.
Ainsi… oui. Il y a des indications très claires que… comme vous le dite… les classes professionnelles refusent d'aller dans cette direction.
BR : Merci beaucoup, Jane. Y a-t-il autre chose ici que vous voudriez... juste un message… juste une brève mise à jour… juste environ 20 minutes pour les gens qui ont été intrigués par votre rôle dans cet activisme depuis que nous avons publié notre vidéo en septembre [2009] ? Elle a été visionnée je crois par 300.000 personnes. Et ce nombre continue chaque jour de croître.
JB : Oui. Je veux dire… je pense qu'Internet, les nouveaux moyens de communication et les technologies de l'information… fournissent aux gens une possibilité énorme de s’informer de ce qui se passe et d’agir et de le communiquer.
Je pense que nous nous dirigeons vers une ère nouvelle… je le crois… de souveraineté personnelle où les gens prennent la responsabilité de leur vie, sont à nouveau impliqués dans des décisions politiques et des décisions économiques et ensemble travaillent à la formation d'un monde bien meilleur.
Et ce sera possible dès le moment où nous retirons simplement le pouvoir à ce gouvernement fantôme… quel qu’il soit. Dans un ou deux ans, nous pourrions voir le commencement d'une toute nouvelle ère où les gens peuvent à nouveau vivre dans la dignité et la liberté, dans la paix et la prospérité. On n’a pas besoin d’avoir sur notre planète des gens qui ont faim, qui sont dans le besoin, qui sont opprimés. Cette vision d'une planète vraiment paisible, prospère, libre est à notre portée… je le crois.
BR : C'est absolument merveilleux. Merci. C'est une belle déclaration finale. Bien! Donc, Jane Bürgermeister, revoyons-nous un peu plus tard dans le courant de cette année et nous verrons comment les choses ont évolué pour vous.
Je partage votre avis que cet optimisme est bien placé. Je pense que nous devons rester vigilants. Et il y a une occasion massive d'apprendre sur base d’une expérience très fructueuse issue d'un mouvement populaire. Et vous avez joué un rôle énorme en donnant force, en motivant et en alimentant tout cela. Et donc, je souhaite vous remercier pour cela que parce que vous avez fait ici énormément pour le genrehttps://reseauinternational.net/covid-les-complotistes-avaient-donc-raison/ humain.
JB : Et je voudrais aussi vous remercier, Bill, pour tout ce que vous avez fait pour aider à faire passer ce message. Alors… merci.
bref, comme dit le film "crime parfait" https://dissidencetv.fr/13/12/2020/sante/covid-19/vaccina...
la crise de 2009 avec la Bachelot et le H1N1 et toute la campagne de peur et de coercition toute prête était leur premier essai, qui a foiré, mais cette fois-ci ils ont hélas réussi (de même Hitler a raté son putch de Münich en 23 mais réussi celui de l'incendie du Reichtag en 33)
(par ailleurs dans ce film https://dissidencetv.fr/13/12/2020/sante/covid-19/vaccina... à partir de 1H 45m 45s vous avez l'origine et la véritable nature de ce terme de "complotisme" dont on nous rebats les oreilles ! écoutez-bien, il faut toujours connaître l'histoire ! on ne l'étudie pas assez.)
info de BELGIQUE : "Je confirme tout ce qui a été dit dans cette vidéo mais pour la Belgique... et j'en rajoute encore, tout ceci je le tiens directement du personnel des urgences de plusieurs hôpitaux (la problématique est la même partout) :
1) Tous les hôpitaux sont divisés en 2 sections, une COVID+ et une COVID-
2) Dès que vous êtes hospitalisés, pour n'importe quoi, vous passez un test COVID, s'il est positif vous filez en section COVID+, sinon c'est COVID-
3) TOUS LES DECES dans la section COVID+ rentrent dans les statistiques des décès COVID
4) Il appartient au médecin de déterminer si la personne est morte PAR le COVID ou AVEC le COVID (exemple : vous êtes asymptômatique COVID+ mais vous faites une crise cardiaque, vous êtes donc mort AVEC le COVID car ce n'est pas le COVID qui vous a tué, en gros les seuls morts PAR le COVID sont des gens qui décèdent en réanimation COVID).
5) Ces statistiques de la cause du décès ne remontent pas dans les médias, on a juste le total, les médecins m'ont dit qu'on était environ à 90% de décès AVEC le COVID et 10% de décès PAR le COVID... ce qui veut dire que lorsqu'on vous donne 80 décès ce jour, en réalité, c'est 8 décès réellement dû au COVID !
6) Les tests PCR utilisent beaucoup trop de cycles et la quantité de faux positifs est phénoménale
7) Certains hôpitaux font le test INFLUENZA en plus du COVID pour tenter d'y voir plus clair entre les symptômatiques grippaux et COVID... et beaucoup de COVID+ sont aussi INFLUENZA+, la question qui se pose c'est comment déterminer si la personne est symptômatique à la grippe ou au COVID quand elle a les deux virus... La réponse : y'a pas moyen ! Par contre on m'a confirmé que cette année il n'y a pour ainsi dire plus de morts de la grippe... en d'autres termes, une énorme quantité de décès dûs à la grippe sont attribués au COVID.
Pour résumer, toutes les statistiques COVID sont hautement discutables, pour ne pas dire complètement biaisées. Alors que la Belgique s'apprête à durcir les mesures déjà en place et alors que les chiffres (mêmes bidonnés) sont stables voire en baisses, un gros CHR de la périphérie bruxelloise à royalement 4 (je dis bien 4) cas COVID hospitalisés.
On se fout vraiment de notre gueule.... et je pèse mes mots !
La liste des héros de la résistance (mis à part tous les médecins et professeurs, et les martyrs qui ont dit ce qu’ils ont vu au sein de Big pharma, avant dêtre tuées)
Pierre Barnérias
Richard Boutry
Olivier Probst
Florian Piana
Un jour il y aura des monuments érigés en leur souvenir sur le lieu où ils auront été fusillés par les fascistes.