06/11/2022
ils ne le diront pas puisque c'est quelquechose d'inavouable et de criminel
Si le projet de Klaus Schwab et sa mafia de Davos était humain et bon, ils n'auraient pas besoin de le cacher avec des excuses illogiques et incohérentes, un enfant comprendrait ça !
Vigano (Carlo Maria) à partir d'une idéologie d'extrème-droite prêche en fait des valeurs d'extrème-gauche : liberté, esprit d'examen, résistance, anti-capitalisme, respect des personnes humaines par-dessus tout, courage, espoir
Comme disait Lénine il faut être concret ! et concrètement Vigano est un prophète de lucidité, de résistance et de libération
et ici il résume tout en 2 minutes :
05/11/2022
il faudrait peut-être apprendre à parler FRANCAIS ce serait une belle OCCASION à saisir !!
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03/11/2022
N'oubliez jamais !- devoir de mémoire
le drame de Cestas, vous vous souvenez ?
Si non relisez les témoignages d'époque sur internet.
Et puisque les autorités ont bien soigneusement veillé à tout détruire et bien effacer, pour qu'il ne reste aucun trace - le néant total, comme la mort ..... - de peur que des gens ne viennent s'y recueillir, le seul lieu de mémoire est Internet. Remplissez-le.
02/11/2022
les cercopithèques comme Gilgamesh .....
Elian-J Finbert in « les plus belles histoires de singes et d’éléphants » p. 82
Un cercopithèque résigné à la captivité se donna pour ami un calao, oiseau que l’on sait remarquable par l’invraisemblable dimension de son bec. Tous deux se lièrent tout de suite. Le singe sans faire de grandes différences entre la plume et le poil, se plaisait à débarrasser l’oiseau de ses parasites et l’oiseau hérissant complaisamment ses plumes, montrait assez que cette opération ne lui déplaisait pas. Entraîné par ses recherches, il avait beau parfois tirer son ami un peu trop vivement par le cou, par la queue ou par les pattes, l’oiseau endurait tout, venait la retrouver et finit par ne plus jamais s’éloigner de lui.
La mort du calao rompit cette amitié. En se retrouvant seul, le singe devint triste. Mais sur ces entrefaites, un jeune singe perdit sa mère. Dès que ces deux délaissés furent mis en présence l’un de l’autre, on eût pu croire qu’ils se reconnaissaient à leurs malheurs. Le cercopithèque ouvrit les bras et l’orphelin courut s’y jeter et faillit être étouffé de caresses. Ce furent des embrassements sans fin et d’interminables grognements de joie. Presque immédiatement, le singe plus âgé se mi à nettoyer le pelage trop négligé de son fils adoptif, car à partir de ce moment il se conduisit en père à l’égard de l’orphelin qui, de son côté, obéissait exemplairement à son bienfaiteur et lui témoignait un profond attachement. Faisait-on mine de les séparer, ils devenaient furieux, et les séparait-on effectivement, sa tristesse était navrante. La mort, hélas ! Les sépara après quelques semaines
Il n’y a pas de mots pour peindre la douleur du singe. Il pressait dans ses bras le corps du petit, le caressait, lui susurrait les sons les plus tendres, l’asseyant à la place qu’il avait préférée et, le voyant retomber à terre sans mouvement, se mettait à pousser des cris plaintifs. Ressaisissant la petite créature, il essayait de nouveau de la ranimer et les mêmes scènes de désolation recommençaient. Ses plaintes avaient un accent si désespéré que tout le monde en était attendri. Au bout de quelques jours, comme le cadavre se décomposait, on l’enleva. Il le fallait bien et on le lança par-dessus un mur très élevé. Ce que voyant, le cercopithèque se démena si terriblement qu’en un instant il brisa sa laisse et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on le vit rapporter dans ses bras le cadavre de son ami. On le lui reprit et on alla l’enterrer au loin. Une heure plus tard, le cercopithèque avait disparu !
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01/11/2022
les héros inconnus
c'aurait été une très juste illustration de la fête de la Touusaint, vous trouvez pas ?
C’est un poème aux héros inconnus
Ceux dont on n’a pas conservé mémoire
Ceux dont personne n’écrira l’histoire
Qui sont passés sans que nul ne l’ait su
Ceux qui sont morts à la guerre pour la perdre
Ceux qui peinaient sans être admirés
Ceux qui vivaient dans les rues retirées
Ceux qu’une idée a couchés seuls dans l’herbe
Les créateurs qu’on ne célèbre pas
Les musiciens de symphonies muettes
Qui souffrant trop choisirent le trépas
Qui pleuraient tant qu’ils ont perdu la tête
Les vraies amantes aux coeurs de cornaline
Sombres Juliette ou livides Guenièvre
Qu’on a jugé laides lassantes ou mièvres
Et déchirées d’un mot ou d’une ligne.
Les grands soldats sans galons ni médailles
Les humbles saints jamais canonisés
Et les Marie dont le fruit des entrailles
Crucifié n’est pas ressuscité
C’est un hommage à ceux du camp adverse
Tous les mauvais les faillis les damnés
Tous les exclus les fous et les perverses
Ceux que j’aurai profondément aimés.
Eric Tellenne
(la Clé des Chants page 166) Achetez ce livre vous ne le regretterez pas, pourquoi les français ont perdu leur culture poétique ???