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22/11/2016

j'aime bien la maison de Paul Denais (en Norvège)

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20/11/2016

la mort ...


Popov a joué ce sketch en 1972, il est mort en fait 42 ans plus tard cette année en 2016. 40ans pour méditer cette parabole....

et avez-vous vu le regard du couple de spectateurs à la fin ? il a du Giraudoux là-dedans.

18/11/2016

un très grand poète états-unien : Edgar Lee Masters

un très grand poète étatsunien : Edgar Lee Masters


parmi les poèmes qu'il a regroupé sous le titre "Spoon River Anthology" et qui sont les épitaphes imaginaires d'être humains d'une ville imaginaire, Spoon River, en voici un, qui est un vrai chef d'oeuvre de la poésie de tous les temps.



Benjamin Pantier

Ensemble dans ce trou gisent Benjamin Pantier, procureur,
et Nig, son chien, compagnon fidèle, consolation, ami.
Sur la route grise, les amis, les enfants, les hommes les femmes,
sortirent l’un après l’autre de ma vie, me laissèrent toujours seul
avec Nig comme partenaire, jusque dans le lit, jusque dans l’alcool.
Au matin de la vie, je connus les aspirations et vis la gloire.
Puis elle, qui m’a survécu, piégea mon âme
au collet, qui me saigna à mort,
au point que moi, qui avais une volonté de fer, je demeurais brisé, indifférent,
aux côté de Nig dans l’arrière salle d’un bureau minable.
Sous l’os de ma mâchoire se presse affectueusement l’os du museau de Nig
notre histoire se perd dans le silence. Tu peux bien continuer de tourner, monde débile !

14/11/2016

la VRAIE raison du programme Linky est .....

ça !

 

Les « justifications » du programme Linky ne sont en réalité que des prétextes qui ne tiennent absolument pas debout : aucune économie d'énergie (au contraire, des abonnements plus chers), aucun besoin pour les énergies renouvelables (l'Allemagne qui les développe bien plus que la France a annulé son programme de compteurs communicants), etc.

Mais alors, quelle est la véritable explication de la mise en place de ce programme ? Elle est illustrée de façon édifiante par une récente interview de Philippe Monloubou, le grand chef d’Enedis. Tout est pratiquement dit dès le titre, qui n’est autre qu’une citation de M. Monloubou :

Pour ce genre de personnages, la comptabilisation de nos consommations n’est plus qu’une activité parfaitement subalterne (qu’ils continueront bien sûr à assurer car elle leur rapporte pas mal d’argent : notre argent). Ce qui les fait vibrer, c’est tout autre chose, c’est la nouvelle guerre mondiale du numérique, celle des données : celle du Big data.

Il s’agit en particulier de créer de gigantesques bases de données dans lesquels nous (anciennement usagers, d’abord rabaissés au rang de clients, et désormais réduits au statut de produits) figurons tous, et qui contiennent d’innombrables données sur nos vie, nos habitudes, nos modes de consommation, nos capacités financières, etc.

Et, précisément, les compteurs communicants vont être les « parfaits » outils d’élaboration de ces bases de données. D’ailleurs, relisez bien la citation de M. Monloubou : est-ce que quelque chose ne vous choque pas ? Regardez bien, ce monsieur ne parle pas de compteurs mais de capteurs.

Tout est dit : pour Enedis, les 35 millions de Linky qui doivent nous êtres imposés (si nous nous laissons faire) ne sont plus des compteurs mais des capteurs : leur véritable justification est bel et bien de capter toutes les informations possibles et imaginables sur nous.

Dès 1948, dans son roman 1984, Orwell prévoyait une société totalitaire capable de surveiller les gens chez eux par l’intermédiaire d’un système vidéo présent dans tous les logements, avec un slogan en forme d’avertissement et de menace : « Big brother is watching you ».

Nous y voilà même si, contrairement à ce qui est prétendu dans une vidéo truquée, le compteur Linky ne possède pas de caméra : il n’en a en réalité pas besoin pour tout savoir sur nous. Orwell avait tout prévu, à un détail près : aujourd’hui, avec Linky, « BIG DATA is watching you ».

 

linky-trahison-energetique.jpg

 

 

11/11/2016

"vous imaginez ce qu'ils penseraient de Moscou à Pékin et de Buenos-Aires à New-Delhi si c'était moi qui succédait à hollande ?!"

voilà quelle serait la politique étrangère de François Asselineau :

la politique étrangère de François Asselineau.png

 "redorer notre France en tous points sur la Terre" comme ils disent dans la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=7Kq7gLVG3vU

10/11/2016

couleurs

30102016 J’ai acheté 12 mouchoirs (non 11 ! car l’un d’entre eux est tellement imprégné de tous les produits chimiques toxiques qu’ils mettent maintenant en masse dans les tissus qu’au lavage il est devenu tout gluant et puant !). Et les ai relavés et repassés. Quoique j’en ai déjà largement assez, je ne regrette pas car j’aime leurs couleurs.

Il y en a des rouge sombre, comme les maisons de vieilles briques du Nord et leur ambiance;

il y en a des marron, bistre et tout ça comme les feuilles mortes que je regardais sur le sol de mon jardin à l‘automne pur choisir la couleur dont je teindrai ma viole de gambe.

Et il y en a de ce bleu sombre profond, déjà rêvé sur d’autres mouchoirs, qui évoque la profondeur puissante insondable et mystique du cosmos de ce bleu de nuit tombante qui recèle derrière ses millions d’années-lumière tant d’étoiles.

08/11/2016

peut-être la meilleure définition de ce qu'est un "grand" film

Andreï Kontchalovski, cinéaste russe, vient de donner ce qui est peut-être la meilleure définition de ce qu'est un film, un "bon" film :

« Je ne voulais rien démontrer, juste fixer des visions en étant le plus libre possible. Sachant que la liberté n’est qu’un fantôme, une chimère… »

 
 
un "bon" film, comme ceux qu'on pouvait voir au studio Noroît .... Kontchalovski sûrement y aurait passé si le Noroît existait encore, son dernier film : Les nuits blanches du facteur. dont on dit que c'est "Un Tchekov post-soviétique"

06/11/2016

la société capitaliste actuelle est plus totalitaire que tous les régimes communistes du passé, et même que la théocratie catholique d'autrefois

trouvé sur internet une dimension dont certains propagandistes ont l'air d'ignorer (intentionnellement ? car ils appartiennent au même clan!)

"On agite partout l’épouvantail du « totalitarisme » et son contre-modèle « les droits de l’homme » : mais qu’est-ce qui est totalitaire aujourd’hui sinon le fonctionnement des grands groupes capitalistes. Dans son ouvrage « Lénine, les paysans, Taylor », le sociologue Robert Linhart montre que l’organisation du travail est aussi et toujours un dispositif de domination.
Le capitalisme néolibéral pousse ce dispositif à son extrême limite. Depuis environ 2003, il a renforcé le pouvoir discrétionnaire de l’employeur par l’introduction de méthodes de gestion individualisée des performances.
Ces méthodes, couplées à l’enregistrement de l’activité (la traçabilité) et articulées à des menaces de licenciement, ont transformé en profondeur le monde social du travail. Le mesurage comparatif des performances entre les travailleurs n’a pas apporté de la « justice » dans le jugement et le traitement des salariés. Il a au contraire exalté la concurrence entre les individus et généré le chacun pour soi : un isolement individuel et une méfiance généralisée d’autant plus exacerbée qu’on monte dans la hiérarchie. Les fondements de la loyauté, de la confiance, de l’entente, sont sapés. La solitude et la peur sont entrées dans l’entreprise. Comme dans la société totalitaire le contrôle « policier » est partout. Sur le lieu du travail, organisé en « open space », chacun est à chaque instant au vu de tous les autres mais pourtant chacun s’enferme dans sa fonction et n’échange plus que des messages techniques. Chacun est tenu, souvent quotidiennement, de rendre compte de chacune de ses actions, que l’informatique enregistre par ailleurs à l’insu de ses utilisateurs. Les « reporting » se multiplient et les « procédures » sont de plus en plus contraignantes. La séparation de l’espace public et de l’espace privé est abolie : le travailleur (particulièrement le cadre) doit être joignable à tous moments. Il est sommé de se conformer à la « culture d’entreprise » et de manifester sa soumission à la fois dans ce qu’il fait mais aussi dans sa pensée et même sa manière d’être (sa motivation). Le monde du travail devient ainsi le lieu d’une servitude généralisée caractéristique de la société totalitaire. A tout cela s’ajoute souvent un culte de la personnalité du « dirigeant ». Chaque travailleur est informé de chacun des déplacements de ce dirigeant, sa parole est répétée, ses initiatives sont vantées par le service « communication ». Il est traité à l’égal d’un demi-dieu et reçoit en gratification des sommes démesurées comme s’il était destiné à vivre plusieurs vies.

Tous les ingrédients du totalitarisme sont présents : atomisation sociale, disparition de l’espace privé (société civile), contrainte et peur généralisée, propagande, culte de la personnalité, volonté de tout maîtriser. Le licenciement tient lieu de goulag et le contrôle de gestion de police politique. La propagande est organisée par la « communication interne ». Ce monde est si brutal qu’il conduit parfois à des suicides. Mais sa brutalité et son totalitarisme mêmes ôtent toute crédibilité à sa prétention de refuser toute remise en cause sous le prétexte d’un risque de « glisser dans le totalitarisme ». Ce qui est le plus contraire à la démocratie est ce qui la rend d’autant plus nécessaire et urgente. Il serait permis de rêver que ce soit la base d’un retour à la démocratie."

 

03/11/2016

Jules Laforgue encore

Triste, triste 

Je contemple mon feu. J'étouffe un bâillement.
Le vent pleure. La pluie à ma vitre ruisselle.
Un piano voisin joue une ritournelle.
Comme la vie est triste et coule lentement.

Je songe à notre Terre, atome d'un moment,
Dans l'infini criblé d'étoiles éternelles,
Au peu qu'ont déchiffré nos débiles prunelles,
Au Tout qui nous est clos inexorablement.

Et notre sort ! toujours la même comédie,
Des vices, des chagrins, le spleen, la maladie,
Puis nous allons fleurir les beaux pissenlits d'or.

L'Univers nous reprend, rien de nous ne subsiste,
Cependant qu'ici-bas tout continue encor.
Comme nous sommes seuls ! Comme la vie est triste !

Jules Laforgue

01/11/2016

stranga epoko ĉu ne ?

à Stella-Plage : j’irai faire caca à 11 heures, pendant que les autres seront à la messe. On a la religion qu’on peut      ….  Bof c’est quand-même mieux que ce qui est à la mode actuellement de faire des spectacles où on plonge le crucifix dans de la pisse ! Et même que les ministres se déplacent exprès pour aller le voir, en disant que c’est un devoir pour un républicain d’aller voir ce truc, et que c’est la liberté d’expression qui veut ça. Et même que si jamais quelques catholiques se permettent d’en être choqués et de le suggérer timidement, tout le monde leur crie aussitôt dessus en disant que ce faisant ils se conduisent comme des fascistes, qu’une telle réaction c’est un scandale intolérable, et on les repousse avec mépris. Assez curieusement par contre personne n’a fait de spectacle où on plonge les rouleaux de la Thora dans de la pisse, et d’ailleurs si quelqu’un avait fait ça, là on n’aurait pas parlé de liberté d’expression bizarrement, là les ministres ne se seraient pas déplacé pour aller voir la pièce, non ; là et l’auteur, et les acteurs, et le metteur en scène, et le propriétaire de la salle, et les spectateurs auraient été aussitôt arrêtés par la police et envoyés en prison ! Vere stranga epoko ĉu ne ?