Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/05/2015

l'ouverture des archives soviétiques permet de donner tort aux négationniste et raison à Zygmunt Bauman

enfin une étude scientifique basée uniquement sur des archives, sur ce qui reste des archives d'Auschwitz (la plus grande partie a été détruite par les SS, de même que les chambres à gaz et crématoires, qui n'existent plus car ils avaient été dynamités au moment de leur fuite), la plus grande partie se trouvait dans les archives soviétiques, et interdites d'accès. Maintenant elles ont été ouvertes, et un chercheur français les a épluchées (de même qu'il avait déjà  recueilli et épluché les archives de la firme Topf un Söhn, "entreprise leader sur le marché" - comme les PFG en 2003 quand on a annoncé les morts de la canicule, je me souviens très bien de cette publicité clandestine, et des termes utilisés ! - le marché des fours crématoires, http://fr.wikipedia.org/wiki/Topf_und_Söhne ).

Ce sont les archives des services (administratifs ! techniques ! retenez bien ces mots) qui se sont occupés de la construction, de l'entretient et de la réfection des installations nécessaires, de ses "appels d'offre", et de ses relations avec les entreprises, qui ont fourni tout ça ...
Il en sort une étude détaillée

lisez bien le conte-rendu de son étude :

http://www.lexpress.fr/informations/auschwitz-la-verite_5...


une étude détaillée, qui
1°) démonte et réfute enfin, par des preuves matérielles et des arguments (et non par des mesures de police !) les travaux des auteurs négationistes.
Dossier enfin clos ! par la BONNE méthode.
2°) montre de manière encore plus claire la justesse de la vision de Zygmunt Bauman
http://1libertaire.free.fr/bauman08.html
http://www.dogma.lu/txt/CR-BaumanHolocauste.htm
http://www.lalettrevolee.net/article-33454137.html
que ce qui a rendu possible les horreurs nazies c'est bel et bien pour l'essentiel, comme facteur clé, ce qu'il appelle "l'esprit de la modernité", cette volonté de maîtrise technique totale sur la société et les choses, cette organisation, et les modes de comportement qui vont avec, froidement administrative, technique, avec une division du travail, administrative, et commerciale ! ça il ne faut pas l'oublier, souvenez vous de Topf und Sohn, de IG Farben ! du travail, qui abouti à une déresponsabilisation des rouages (et des actionnaires ! ..... ça existe toujours de nos jours. Combien de firmes, et les fonds d'investissements qui s'en enrichissent .... vivent de la fabrication d'engins de mort, ou de pratiques capitalistes mortifères de nos jours ? pas moins qu'à l'époque !), des employés consciencieux (comme ceux qui implémentent le fichier Base-élève de nos jours par exemple) et des ingénieurs soucieux d'efficacité et de rendement. Sans toute cette armée de gens qui chacun "faisait son devoir" consciencieusement et en refusant de se poser des questions (comme il y en a toujours plein !), sans tous ces ingénieurs, leurs plans, leurs "bleus", n'auraient été possible ni la mise en oeuvre des projets d'extermination industrielle, ni les gras profits des entreprises qui s'en sont enrichies.
Il s'avère de plus en plus que l'analyse de Zygmunt Bauman sur tout ça (et ses scritiques envers la conception de la morale des sociologues, comme il dit la critique de l'Holocauste est surtout une critique de la vision que les sociologues ont de la sociélé et des valeurs) est INCONTOURNABLE et met le doigt sur une chose dont on n'a pas du tout tiré les conséquence (car ces idéologies et manière de penser et de se comporter n'ont pas du tout été critiquées, et règnent de nos jours plus que jamais).

« les leçons de l’holocauste ont laissé peu de traces sur la sagesse sociologique qui comprend, entre autres articles de foi, l’avantage de la raison surles émotions, la supériorité du rationnel sur (évidemment) l’irrationnel ou l’affrontement endémique entre les éxigence de l’éfficacité et les tendances morales dont les « relations personnelles » sont sidésespérèment imprégnées. »

au contraire les sociologues n’en tirent que la nécessité de dompter encore plus les tendances des hommes « au moyen d’une pression civilisatrice accrue et d’une nouvelle battterie de savantes techniques destinées à la résolution des problèmes . »

« Comment ces allemands ordinaires devinrent-ils donc des meurtriers en série ? Selon Herbert C. Kelman, les inhibitions à l’égard des atrocités tendent à s’éroder lorsque trois conditions sont remplies, séparément ou simultanément:
- quand la violence est autorisée par des ordres officiels,

- quand les actions sont banalisées par des pratiques réglementaires,
- quand les victimes sont déshumanisées par des définitions et endoctrinements préalables »

or tout ça règne de nos jours et sous nos yeux tout autant qu'à l'époque et les gens y sont sensibles et conditionnés tout autant et encore plus moutonnement.

 

Les commentaires sont fermés.