31/03/2014
Oni ne pafas en Jamburg
Je crois qu’avec le temps on s’est aperçu et on s’aperçoit de plus en plus qu’il convient de, comment appeler ça ? banaliser le régime soviétique (et d’ailleurs également le nazisme comme l’ont bien montré les travaux de Sven Lindqvist et de Sygmunt Bauman) , c’est à dire : que les caractéristiques qu’on a vues comme propres à lui, monstrueuses, exceptionnelles, peuvent se retrouver partout, sont des tendances générales et universelles de la psychologie, de l’Etat, et de ses organes, tout cela mutatis mutandis, il suffit que les conditions de manifestation soient suffisamment remplies. (d’ailleurs on a bien vu ces dernières années comme des trucs, autrefois ardemment décriés, de l’URSS ont « déménagé » chez nous, tels que les Rideaux de fils de Fer barbelés aux frontières visant à empêcher des migrations économiques jugées indésirables par l’Etat, ou la surveillance des gens par des caméras !) Ainsi donc, par exemple, si on prend le type de discours, et de comportement, des agents du KGB (comme par exemple on les voit à l’œuvre dans le roman de Mikaelo Bronŝtejn « Oni ne pafas en Jamburg »), et toute leur sournoiserie puante, leurs tons bénins et cauteleux, leur hypocrisie venimeuse, n’a rien d’exceptionnel ni de propre à l’URSS, mais se retrouve dans tous les corps similaires, tels dans le monde actuel les flics et les flics sociaux, surtout ces derniers, car comme il s’agissait d’une Police de la Pensée, et du comportement, et d’une chasse à tout ce qui ne rentre pas dans les normes édictées par l’Etat, ça se retrouve beaucoup plus dans toute la flicaille sociale que dans la police judiciaire traditionnelle.
"La police n'a rien à voir avec la liberté. Sa raison d'être ? Saisir, courir, ruser,
terroriser, forcer. Ni l'origine, ni l'aboutissement ne la concernent. Un déclic met
l'appareil en marche, et il va prêt à broyer. [...] Le bon policier est celui qui ne se pose
pas de questions (1) embarrassantes, le chien de chasse qui bondit après tout ce qui fuit." (Bernard Charbonneau, in "L'Etat" 1949)
(1) pensez à l'analyse de Zygmunt Bauman dans "Holocauste et modernité"
Dans son très interessant blog Ouistiti, Pirouette et Saperlipopette , l'impression dominante d'une française qui a vécu aux USA (actuels): "quand j’ai démenagé en 1996 pour la première fois dans la baie de San Francisco, j’ai eu beaucoup de mal à me faire à ce pays, je me croyais chez les communistes tant je trouvais qu’ils étaient contrôlés et surveillés"
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24/03/2014
erzatz d'hommes
les femmes maintenant ne sont plus que des ERZATZ D'HOMMES,
des imitations,
dont elles ne retiennent que le vêtement et un stéréotype de dureté et de cynisme, mais aucune âme individuelle, et surtout aucune de leurs vertus réelles, lesquelles ne sont pas du tout celles qui sont dans les stéréotypes. Des erzatz froides et vides.
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22/03/2014
ça ne sert à rien de faire des enfants, ils meurent
cliquer ici dans ce monde stalinien de merde :
http://u1.ipernity.com/43/20/73/32972073.5905df3f.jpg
« - Je le sais. Je sais tout. Sa mère se tut un moment avant de reprendre : - Qu’est-ce que tu sais, Jim ? - Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. Il avait dit cela d’une voix douce et calme, presque triste. - Savoir ça, ajouta-t-il, c’est tout savoir. » (Ray Bradbury)
12/03/2014
locations de ventres - dangers du "Grand Marché transatlantique" - et autres infos dont les médias ne vous parlent pas !
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07/03/2014
(résumé de la société contemporaine)
« - Et vos enfants ?
- Eh bien pour le garçon (car nous avons 1 garçon et 1 fille, bien entendu !) ça avait bien commencé : je lui avais décroché un bon emploi de cadre-sup. dans une grande entreprise, par piston, car j’avais des relations ; par la voie normale ç’aurait été totalement impossible bien sûr. Mais malheureusement il s’est marié. Et pire encore il a eu un enfant, qu’il aimait beaucoup, c’était le bonheur. Là-dessus, quelques années plus tard il a été viré lors d’un plan d’assainissement financier du groupe et de réduction des coûts salariaux. Et là il n’a pu rien trouver ; il est devenu dépressif, aigri ; sa femme s’est rebutée de lui, puis est tombée amoureuse de quelqu’un d’autre et a demandé le divorce. Un soir il a trouvé qu’elle avait fait changer les serrures et n’a plus pu rentrer, et elle a changé le n° de téléphone et s’est fait mettre sur liste rouge. Comme elle ne travaillait pas elle a demandé et obtenu la jouissance de la maison ; elle a eu la garde de l’enfant et une forte pension alimentaire, que de toutes façons il ne pouvait pas payer. Il a dû s’installer ailleurs tout seul. Un jour où il n’avait pu arriver à l’intérieur de la fourchette horaire édictée par le tribunal pour son droit de visite, elle n’a pas voulu qu’il emmène son enfant, disant que l’heure était passée, alors il s’est mis en colère, l’a emmené quand même et ne l’a ramené qu’un jour après l’obligation légale. Entre-temps la mère avait porté plainte et appelé la police, qui l’a arrêtée pour séquestration d’enfant. Le tribunal lui a supprimé le droit de visite. Alors à sa sortie de prison il a sombré dans le désespoir et la dépression. Un médecin lui a prescrit des tranquillisants pour ne pas penser, et lui de son côté a noyé son chagrin dans l’alcool. Il n’a alors bien sûr plus rien trouvé comme stage ou petit boulot et a fini par être viré de sa chambre meublée.
Il est devenu clochard, il est disparu, je ne sais plus où il est.
il doit être mort de froid cet hiver.
- Et la fille ?
- Oh, elle a eu de la chance ! elle est à bac +8 maintenant vous savez. Elle a un doctorat en communication d’entreprise, et un DEA en psychologie appliquée au monde du travail ; et bien entendu elle avait fait, avant, deux licences et une Grande Ecole, on n’en parle pas ça, c’était des préalables. Alors comme ça maintenant elle a fini par trouver un stage auprès d’une association intercommunale, elle s’occupe de faire un plan de promotion touristique d’une petite vallée rurale . Elle est bien, avec ça elle est casée pour 3 mois; après on verra.
05/03/2014
c'est urgent, c'est maintenant
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04/03/2014
le syndicalisme "moderne", c'est à dire JAUNE
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