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05/02/2015

jeunes paysannes russes vers 1909-19015 (photo de Prokudin-Gorski)

 

693px-Prokudin-Gorskii-08.jpg

*** Remarquez que les femmes à l'époque n'étaient pas habillées de noir des pieds jusqu'à la tête comme maintenant ! mais de toutes sortes de couleurs vives, et aussi que ce qu'on est sommé maintenant d'appeler "voile islamique" n'est autre qu'un fichu, vêtement traditionnel chez les orthodoxes, les catholiques et les athées jusque vers 1960 !

30/01/2015

l'"Europe" lève le masque et reconnaît sa vraie nature

LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE MET LES POINTS SUR LES I : « IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE CHOIX DÉMOCRATIQUE CONTRE LES TRAITÉS EUROPÉENS. »
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Les déclarations faites ce 29 janvier 2015 par Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, au sujet des demandes de renégociation formulées par le nouveau gouvernement grec, méritent d'être lues.

Ce qu'il a dit n'apprendra rien aux adhérents et sympathisants de l'UPR, mais leur confirmera une nouvelle fois la justesse de nos analyses.

M. Juncker a dit en substance que les traités européens existent et qu'ils ne sont pas faits pour les chiens. Ils lient les 28 États-membres de l’UE entre eux et ne peuvent pas être piétinés, sauf à ce qu’il se dégage une unanimité pour cela.

Les démocraties nationales ne sont donc plus qu'un théâtre de marionnettes, sans aucune conséquence sérieuse, qui ne servent qu'à endormir les peuples. Point.

Dans ces conditions, tout projet de réorientation drastique de l’Union européenne – la fameuse « Autre Europe » - n’est qu’une chimère destinée à égarer les peuples vers de fausses solutions.

C'est le « mérite » de Juncker de l’avoir sèchement rappelé aujourd'hui.

La seule chose qu'il a « oublié » de préciser, c'est qu'il existe une façon - et une seule - de sortir de cette prison des peuples : sortir unilatéralement de l'UE et de l'euro par application de l'article 50 du T.U.E. C'est la quintessence du programme de l'UPR.  https://www.upr.fr/

Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France.

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne.

La construction européenne est anti-sociale.
La construction européenne est anti-populaire.
La construction européenne est anti-démocratique.
Elle doit être détruite.

Aussi la vraie alternative en Grèce ce n'est pas syriza, parti de centre-gauche, mais l'EPAM (partenaire de l'UPR, qui a signé la même déclaration commune d'engagement en novembre 2013),

*http://www.lesobservateurs.ch/2015/01/19/ue-autriche-init...

08/12/2014

il y a des gens qui préfèrent faire l'autruche

*

*

les forces de gauche qui savent réfléchir sont pour la sortie de l'UE

Et pour la sortie de l'OTAN (ça aussi c'est dans le programme de l'UPR, soit dit en passant) En Italie une grande campagne se crée pour demander la sortie de l'OTAN, que la France de De Geulle en prenne de la graine !
http://www.vineyardsaker.fr/2014/12/07/campagne-internati...

(et ça montre aussi qu'il n'y a pas que l'UPR sur terre ! ils n'ont pas le monopole de la résistance et du bon sens, ça se répand partout maintenant !)

 François Asselineau s'adresse aux électeurs de gauche :

MAIS AVANT ça voici un résumé en anglais, de l'origine de cette "Europe" 

A United Europe was clearly a vision of Plantard’s 1940 vision, as expressed in the issues of Vaincre. And in the 1950s, a New York-based group called the American Committee on United Europe, whose leadership included General Bill Donovan, wartime head of the OSS (the fore-runner of the CIA), George Marshall, the US Secretary of State, and Allen Dulles, then Director of the CIA.
This high-powered CIA-funded pressure group financed the so-called European Movement, headed by Joseph Retinger, who promoted select gatherings of European and American politicians, businessmen, aristocrats, top civil servants and military leaders. It is also a group that would later inspire Prince Bernhard to create the Bilderberg group, which is now known to have equally been set up with CIA funding.

In 2000, declassified American government documents showed that the US intelligence community funded and directed the European federalist movement. One memorandum, dated July 26, 1950, gave instructions for a campaign to promote a fully fledged European parliament. It was signed by Gen. William J. Donovan, head of the American wartime Office of Strategic Services, precursor of the CIA. The vice chairman was Allen Dulles. The board included Walter Bedell Smith, the CIA’s first director, and a roster of ex-OSS figures and officials who moved in and out of the CIA.
The documents again showed that ACUE financed the European Movement, the most important federalist organization in the post-war years. In 1958, for example, it provided 53.5 per cent of the movement’s funds. Most interestingly, these documents again confirmed that the European Youth Campaign, an arm of the European Movement, was wholly funded and controlled by Washington.

Societe Perillos

American Committee on United Europe was started by William J Donovan. Donovan also started GLADIO

I like the last sentence:

Quote:

The head of the Ford Foundation, ex-OSS officer Paul Hoffman, doubled as head of ACUE in the late Fifties. The State Department also played a role. A memo from the European section, dated June 11, 1965, advises the vice-president of the European Economic Community, Robert Marjolin, to pursue monetary union by stealth.

It recommends suppressing debate until the point at which "adoption of such proposals would become virtually inescapable".

 

Bon, revenons au français et à François Asselineau :

 

"Après le Nicaragua et le Venezuela, c'est la Bolivie qui vient s'ajouter à la liste des États qui accordent l'asile politique à Edward Snowden. Il me semble assez probable que le président Correa de l'Équateur devrait annoncer à son tour la même décision dans les prochaines heures.

Deux évolutions essentielles sont à noter :

d'une part, ces événements historiques se déroulent dans une atmosphère d'effervescence patriotique et anti-impérialiste qui est en train de balayer toute une partie du continent latino-américain.

d'une part, tous ces chefs d'État sud-américains ne prennent plus de gant pour appeler un chat un chat : ils mettent exactement dans le même sac « les Européens et les Américains du nord ».

On me permettra de souligner à quel point cette évolution des esprits - à l'échelle d'une moitié de continent - confirme de façon éclatante toutes les analyses que j'ai présentées au public depuis la création de l'UPR.

Ce que nous disent en substance les chefs d'État sud-américains les uns après les autres, c'est en effet que la prétendue « construction européenne » n'est bel et bien qu'une gigantesque opération d'asservissement des pays d'Europe conçue et imposée par Washington à des fins de domination mondiale et dans un objectif guerrier de « choc des civilisations », et que cette stratégie fonctionne puisqu'il n'y a désormais plus aucune différence entre « les Européens et les Américains du nord ».

---------------------------------------- CONCLUSION : LE CHOIX EST CLAIR -----------------------------------------J'en appelle ici à tous les citoyens français épris de paix et de justice, et tout spécialement à mes concitoyens de gauche. Ne vous laissez plus manipuler par ces responsables politiques troubles - au premier rang desquels les dirigeants du Front de Gauche ou de EELV -, qui vous font croire que l'on pourrait parfaitement être pour l'Europe et pour l'euro, tout en se proclamant les amis des peuples et des régimes progressistes d'Amérique Latine. Qu'il suffirait en somme de se proclamer « pour une Autre Europe » pour que le problème soit réglé.

Tout ceci est une abjecte tromperie. Les 56 ans écoulés depuis le traité de Rome ont amplement prouvé qu'il n'y a aucune « Autre Europe » possible, et cela pour toutes les raisons précises et irréfutables que j'expose depuis plus de 6 ans à mes auditoires, sans jamais avoir été démenti une seule fois par des événements contraires

Chaque Français et chaque Français est donc confronté désormais à un choix d'une clarté limpide :

 soit garder le silence, avoir peur et baisser les yeux, en laissant lâchement la France, sous couvert de « construction européenne », devenir une colonie américaine pour devenir le supplétif des Américains dans des guerres néo-coloniales de plus en plus meurtrières à la surface du globe ;

 soit se réveiller d'un mauvais songe, relever les yeux et se redresser dignement, rejeter la tentation de la peur et de la lâcheté en étant désormais résolu à faire sortir la France de cette prétendue « construction européenne » qui est en train de nous détruire, non seulement matériellement mais aussi spirituellement.

Ce choix est LE choix décisif de notre époque. Et vous savez que l'UPR est le seul mouvement politique à vous proposer clairement, sans aucune variation ni ambiguïté depuis sa création, d'opter courageusement et fièrement pour la sortie de l'UE, de l'euro et de l'OTAN.

Ce qui est nouveau ce soir du 6 juillet 2013, c'est que ce n'est plus seulement moi qui vous le dis. D'une certaine façon, ce sont les présidents du Nicaragua, du Venezuela et de la Bolivie qui viennent de le crier à la face du monde.

François ASSELINEAU

 

Je rappelle ces propos de SAPIR :

"L’union européenne est aujourd’hui le site d’où s’impulse la radicalisation des politiques néolibérales ; un espace de prise de décision où l’influence de la volonté populaire est systématiquement tenue à distance. En outre, la création de l’euro dans le cadre de l’union économique et monétaire a nourri des déséquilibres insoutenables qui ne peuvent être durablement résorbés, fut-ce au prix d’un brutal ajustement à la baisse des salaires, une hausse des impôts indirects et une détérioration drastique des services publics comme on l’observe dans les pays de la périphérie.
Ce constat commun conduit à une appréciation partagée : l’Union européenne et, plus spécifiquement, l’union économique et monétaire sont des dispositifs de pouvoir hostiles aux intérêts de la majorité de la population européenne et doivent être désignés et combattus en tant que tels par la gauche. Point de salut donc dans le grand bond en avant présenté aujourd’hui par les commentateurs européistes comme la seule issue à la crise. Bien au contraire. Tandis que les classes dominantes sont puissamment organisées et coordonnées à l’échelle européenne (et plus largement internationale), les mouvements sociaux et les organisations de gauche demeurent fragmentés géographiquement, profondément ancrés dans les rythmes de leurs espaces nationaux. Ne disposant pas de leviers institutionnels pour investir le champ stratégique européen, les salariés n’influent d’aucune manière l’agenda intégrationniste qui ne peut de ce fait leur être que défavorable. Il faut donc rechercher une forme de rupture avec l’UE ce qui implique, mécaniquement, en venir à un recentrage – au moins temporaire – sur un espace national de définition des politiques économiques et sociales." (Sapir)

 bref sortir de l'UE (par usage de l'article 50) comme le préconise François Asselineau et l'UPR

Le syndicats des cheminots et marins britannique appelle à la sortie du Royaume-Uni de l'UE, parce que ses dirigeants ont parfaitement compris - comme l'UPR - que la prétendue « construction européenne » est un processus nécessairement autobloquant et dictatorial.

Le peuple français finira-t-il enfin par comprendre ça et se révolter efficacement ? ça urge car, ce qui est terrible, c'est que le point de non-retour est presque atteint... La force des européistes néolibéraux du grand capital et de "Libéral-fascisme" (regardez sur internet pour avoir la définition) est dans le fait qu'ils ont bricolé un système légal puissant (lobbys intellectuels, financiers, industriels, politiques) ils ont réussi ce que les mafias internationales ont entrepris dans les années 50 : être dans les rouages décisionnaires de la société. La réussite de la commission et des médias est d'avoir diabolisée toutes les autres démarches intellectuelles, protégeant ainsi leur propre système. Ils sont téléguidés par des commanditaires de l'ombre qui connaissent parfaitement les faiblesses de chacun. Tant qu'il y aura ce genre de cercles indestructibles et parfaitement coordonnés, les alternatives seront bâillonnées et juste maintenues pour faire croire en la liberté d'expression.

20/11/2014

Une immense catastrophe nous menace tous On n'a pas le choix il faut gagner, et pas dans 107 ans !

dans tous les pays d'Europe une prise de conscience populaire se fait - mais ça urge ! on n'a pas le choix il faut gagner, et pas dans 107 ans, sinon il sera trop tard.

Video de Georges Gastaud, prise de son détestable, mais propos très intéressant, accrochez-vous !

En novembre 2013 10 partis se sont réunis à Athènes (dont l'UPR) en août 2014 8 partis (dont deux déjà inclus parmi les 10 premiers, mais les autres non, à compter en plus donc) et un rassemblement de plusieurs organisations se sont réunis en Italie à Assise. A chaque fois ils ont signé une déclaration appelant à la sortie de l'Euro et de l'UE.
IL EST DONC IMPORTANT, de se tenir au courant de toute cette fermentation de prise de conscience et de luttes, de faire connaissance avec nos "camarades". On va commencer par la mouvement italien "Per il bene comune" (pas besoin de traduire, je pense que vous avez tous compris ce que ça veut dire)

http://www.perilbenecomune.it/sostieni/

qui ne serait pas d'accord avec leur programme ? que voici :

Il movimento politico di liberazione PER IL BENE COMUNE lavora per :

  • Sovranità Monetaria, con una moneta-mezzo che appartiene al popolo
  • Sovranità Popolare e Democrazia Diretta partecipata
  • Sovranità Alimentare - NO agli OGM
  • Sovranità Sanitaria-NO ai Vaccini Killer-SI alle Cure alternative-NO BIGPHARMA
  • Sovranità Nazionale - NO Basi Nato - NO Geo-Ingegneria
  • Sovranità Energetica

... e tutto quanto serve per rimettere in piedi il Paese e restituire la VERA VITA agli italiani e il futuro ai nostri figli e nipoti!


• per uscire dalla Nato e dall’Euro.
pour sortir de l'OTAN et de l'Euro

• per contrastare la globalizzazione voluta dalla grande finanza.
pour s'opposer à la mondialisation voulue par le grand capital

 

champagne ! en Italie la gauche contre l'Euro s'est unie !

http://sollevazione.blogspot.fr/2014/02/era-ora-la-sinist...

et en France ? c'est pour quand ? si chacun reste campé dans son coin c'est pas la solution !

un changement de modèle nécessite des alliances au niveau international !

pendant ce temps en Ukraine Paul Goubarev va mieux : http://fr.novorossia.today/au-coeur-de-l-actualit/pavel-g...

 

Sanslibertédevousenculerpasd'oligarchie.jpg

 

04/10/2014

bon sens contre les sommets d'insanité du totalitarisme détraqué

Serge Rivron ( écrivain français) :

Je l‘avais allumé vers 18h, une fois le vent tombé, sur le goudron de mon parking. Un petit 80 centimètres de diamètre, alimenté des branchages touffus d’un cèdre que j’ai abattu récemment – un gros, 17 mètres de hauteur, débité main en buches et buchettes de 50 cm pour la cheminée cet hiver, et puis ces branchages pour le feu dehors, deux bons mètres cube.
Évidemment un feu, ça fume. Bien blanc, pas du tout comme les pneus et autres plastiques que brûlent régulièrement et en plein jour les artisans du secteur dans leur cour, ou leur jardin. Belle fumée naturelle, épaisse que le vent faible disséminait sur les prés alentour. Ma maison est à plus de cent mètres de la route, et largement au-dessus. Je dis ça, parce que ça a son importance, on va voir.
21 ans que j‘habite ici, j’ai dû faire environ 120 feux de broussailles ou de branches, brûler comme ça 200 mètres cube. La fumée des végétaux est totalement neutre en termes d’émission de CO2, puisque les végétaux s’en sont eux-mêmes servi pour grandir et alimenter l’air en indispensable oxygène. Les cendres nourrissent ensuite la terre.
J’en étais là de mes réflexions quand j’ai vu débarouler deux gendarmes en voiture. Sans doute alertés par la fumée, je me suis dit, c’est plutôt prévenant de leur part de venir voir ce qui se passe, même si c’est dans une propriété privée. J’étais à ce moment dans le champ au-dessus de mon parking, en train de couper le reste des branchages à brûler. Quand ils verront que c’est juste un feu bien entretenu, rien qui risque de prendre autour, un robinet pas loin, je me suis dit, ils vont repartir. Mais non.
Les voilà qui se dirigent pour sonner à la porte, du coup je les interpelle : “bonjour messieurs, c’est pour quoi ?”
Il paraît qu’il ne faut pas faire du feu de végétaux, surtout qu’on a la déchetterie pour ça, il y a un arrêté permanent d’interdiction. Première nouvelle, je leur dis, et puis je trouve ça profondément idiot. Je brûle un arbre qui faisait 17 mètres, je me vois pas porter ça à la déchetterie. C’est mieux de brûler des pneus que des végétaux ?
Oui, mais vous faites une sacrée fumée, ça va sur la route !
Donc il vaut mieux que je loue un semi-remorque pour emmener mon arbre à la déchetterie ? La déchetterie a donc vocation a être encombrée de tailles, de gazon qu’il faut qu’on porte là-bas en voiture ou camion, que d’autres camions vont emporter ailleurs, au mépris du fabuleux minerai de compost naturel que ça ferait sur nos propriétés ? Et en plus, il faudrait aussi que je paie en impôts le traitement de tonnes d’herbe, de branchages ?
Il n’est hélas plus nouveau de constater le sommet d’insanité que représente la sottise des hommes de ce siècle qui croule sous les ordures qu’il produit autant que sous les lois et avantages ineptes qui les défendent.
Merde, on va pas arrêter de nous casser les couilles à nous rendre toujours plus serviles et toujours plus salissants ?
Le petit coin de reste de campagne que j’habite est empuanti depuis 7 ans par une usine qu’aucun édile, aucun service performant d’État, n’est capable de nommer. Le petit paradis que j’entretiens, comme nombre de mes voisins jardiniers ou agriculteurs, est emmerdé tout les soirs et tous les samedis, tous les dimanches, par des petits voyous qui roulent en moto sur le stade municipal. Pas un flic, pas un procès verbal, pas un semblant de manifestation de la loi pour arrêter les méfaits de ces salopeurs d’espace public ! Mais quand il s’agit d’emmerder sur sa propriété privée un citoyen qui entretient l’écosystème, qui plante des arbres et en coupent d’autres, les gendarmes rappliquent, et donnent des leçons d’inculture à la ronde !
À l’heure où je termine ce petit récit, il y a longtemps que la fumée de mon feu végétal s’est dissipée. La route, que j’ai si terriblement enténébrée, est libre. En revanche l’insupportable émanation gazeuse de C******** est bien là, tenace, immortelle. Totalement libre de ses divagations morbides. Les gendarmes n’y peuvent rien, les pauvres.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Feu-de-cheminee-dan... (lire surtout les commentaires, il y a des gens qui ont bien compris ce qui se passe)

01/10/2014

le saker appelle un chat un chat

Dans l'article qu'il consacre à toute l'opération visant à faire disparaître le gouvernement de gauche antiimpérialiste au Brésil, le chroniquer connu sous le nom de "The Saker" rappelle que la mort d'Eduardo Campos, le candidat originel du Parti "socialiste" brésilien fut un assassinat :
ancienne du Parti vert, devenue candidate du Parti socialiste brésilien après l’assassinat d’Eduardo Campos, le candidat d’origine, opération exécutée dans les airs selon les règles de l’art du manuel de la CIA
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/22/bresil-soros-cia-m...

Maintenant l'opération Marina ayant échoué, ils se rabattent sur Neves, ouvertement de droite.

Je rappelle quelle était la situation durant le premier tour de ces élections à ebondissements :

Marina Silva risque de battre Dilma Roussef à la présidentielle brésilienne.
Oui, une écologiste à la tête du Brésil, dans un premier temps on a envie de sauter de joie, et puis quand on découvre son programme ...

La politique économique de Marina Silva ? Totalement libre-échangiste. http://www.legrandsoir.info/bresil-marina-silva-ne-laisse... Elle souhaite signer des accords de libre-échange avec l’Europe et les Etats-Unis. Elle se détacherait de la politique Mercosur pour pouvoir se rapprocher de Washington. (tiens tiens !)
La montée de Marina Silva est très bien perçue par le monde financier et la bourse répond de manière positive. Mauvais signe ! D’ailleurs, Neca Setubal, héritier de la banque Itau, avait financé le parti de Marina pour 1 million de real, soit 83% des ressources du parti de Marina Silva... (pour des "socialistes" ça laisse rêveur)
Je crois qu'on a compris là.


Et des gens commencent à se poser des questions sur se qui est en train de se passer au Brésil.

Trop bien rodé pour être vrai. en effet comme le résume un commentateur du web :

"Il y a quelque chose qui m’effraie dans la chronologie des évènements qui se passent au Brésil ces derniers mois. En me basant sur plusieurs sources (latinoaméricaines et européenes) mais sans entrer dans tous les détails, je résume la situation du pays comme ceci :

* Année électorale pour le Brésil, deux candidats en tête : Dilma Roussef (Parti des Travailleurs) pour sa réelection avec environ 30% des voix et Neves (Social-Democrate) avec environ 20%. 3e vient E.Campos (Parti Socialiste) avec seulement 7%

* Aout 2014, Eduardo Campos meurt dans un mystérieux accident d’avion, où l’avion contenait apparemment de fausses boîtes noires qui ont étés retrouvées http://www.rts.ch/info/monde/6068724-de-fausses-boites-no...

* Le candidat du PSB devient donc Marina Silva, "écologiste", mais est-elle vraiment si écologiste que ça ? (et puis quand on pense à Cohn-Bendit ! lui aussi il est censé être "écologiste") et qui aspirait à la Vice-Présidence avec Campos

* Marina Silva est maintenant favorite à l’élection et partage le duel avec Dilma laquelle enchaîne les mauvaises nouvelles

 

Un sale coup pour l'Amérique Latine, qui était l'espoir de notre planète, dans ce monde capitalistoimpérialiste désespérant !
Il y a déjà eu la mort d'Hugo Chavez
(mort suspecte d'ailleurs : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/09/01/ass... , remarquez Nestor Kirchner aussi avait reçu des menaces et on se pose des questions sur sa mort, et sa veuve qui a le courage de "l'ouvrir" à la tribune des Nations-Unies, a vu la fin de son discours tout à coup coupé du direct et privé de traduction, un discours qui disait trop de vérités sans doute
http://www.youtube.com/watch?v=rjlV2ihCUow)
Si le bloc des pays anti-impérialistes se démantèle sous les coups de Washington ....

alerte !

 

04/09/2014

"il faut éviter tout débat" c'est ce à quoi nous avons à faire !

*

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30/08/2014

c'est comme la guerre d'Espagne autrefois, la défense des républiques populaires de Donetsk et Lougansk attire les âmes les plus nobles du monde entier

*vidéo d'un combattant venu de Turkménistan pour défendre les civlis innocents :

et interview d'un ossète :

« Les habitants de Novorossia attendent notre victoire ! ». Entretien avec Alan Mamiev, volontaire-résistant du bataillon « Vostok »

Par La Voix de la Russie | Novorossia résiste. Elle ne tombe pas. Depuis que la junte de Kiev ait décidé d’éliminer la population du Sud-Est d’un Etat qui jadis s’appelait l’Ukraine, la résistance y a joué un rôle clé et ce malgré le fait que les troupes fascistes envoyés par Kiev ont tout de même « réussi » à commettre un très grand nombre de crimes contre les civils du Donbass. Entretien aujourd’hui avec l’un de ces résistants, Alan Mamiev, volontaire au sein du bataillon « Vostok » (l’Est), originaire d’Ossétie.

Par La Voix de la Russie |

Mikhail Gamandiy-Egorov, La Voix de la Russie : Alan, bonjour ! Pourriez-vous si possible brièvement vous présenter à nos lecteurs francophones ?

Alan Mamiev : Je m’appelle Alan (surnom « Koba »), je fais partie des volontaires du bataillon « Vostok ». Je suis originaire d’Ossétie et je suis arrivé ici en tant que volontaire pour combattre le néofascisme. Car je considère que les banderovtsy (partisans du collabo nazi Stepan Bandera et membres d’organisations néonazies et ultra-nationalistes, ndlr) qui ont pris le pouvoir à Kiev doivent être combattus. J’insisterai sur un fait, je ne parle aucunement du peuple ukrainien car la junte qui a pris le pouvoir à Kiev ne représente pas tout le peuple ukrainien. Il s’agit d’un groupe de personnages minoritaire. Lorsqu’on parle par exemple du nazisme en Allemagne, fait-on allusion à tout le peuple allemand ? Jamais. Donc ceux qui représentent nos ennemis sont ces groupes de néofascistes contre lesquels moi et mes camarades sommes venus lutter. Mais j’insiste : aucunement contre le peuple ukrainien. Nous luttons contre cette peste néonazie des partisans de Bandera.

LVdlR : Cela fait combien de temps que vous êtes à Novorossia ?

Alan Mamiev : En ce qui me concerne, cela fait deux mois. Depuis que les combats d’envergure aient commencé.

LVdlR : Comment décririez-vous la situation actuelle ?

Alan Mamiev : Il y a une guerre de positions. Sur certains endroits du front, nous avons dû reculer, sur d’autres nous avons avancé. Mais j’aimerai porter votre attention sur un point très important. Nous représentons à la base des unités d’auto-défense, l’armée insurrectionnelle, et nous devons faire face aussi bien à l’armée régulière ukrainienne qu’aux différents groupes d’extrémistes. En face de nous, nous avons affaire à une armée importante et avec tous les moyens qui en découlent. Donc évidemment nous nous trouvons dans des conditions totalement inégales. Que ce soit sur le plan quantitatif des effectifs armés, qu’en termes de matériel militaire, ainsi que dans les autres domaines. Mais nous résistons malgré tout.

LVdlR : A ma connaissance le bataillon « Vostok » est très international. Quelles nationalités sont représentées parmi les volontaires ?

Alan Mamiev : En effet. Une vraie brigade internationale. Au sein de « Vostok », nous avons des représentants de pratiquement tous les peuples de l’ex-URSS. Du Caucase notamment car nous avons des combattants nord et sud-ossètes, arméniens, géorgiens, ainsi que d’autres régions comme par exemple de Bouriatie. En ce qui concerne les volontaires venus en dehors de l’ex-URSS, nous avons des citoyens français, britanniques, un citoyen allemand, des volontaires antifascistes espagnols… Un vrai groupe international.

LVdlR : Si je comprends bien, toutes ces personnes sont unies par l’antifascisme ?

Alan Mamiev : Oui, exactement. Nous luttons tous contre le néofascisme. J’imagine que certaines personnes en Occident et notamment en Europe, ne connaissent pas ou ne comprennent pas ce qui se passe vraiment ici. Car ce qui se passe ici c’est justement la renaissance du fascisme, dans les pires formes qui soient. D’une certaine manière, cela ressemble à ce qui s’est passé en Espagne avant la Seconde guerre mondiale (Guerre civile espagnole qui opposa de 1936 à 1939 les profascistes aux républicains, ndlr).

LVdlR : Savez-vous que les médias occidentaux décrivent le tout d’une manière trop souvent différente ?

Alan Mamiev : Oui et cela n’est guère surprenant. Lors de la montée au pouvoir d’Hitler, les médias occidentaux avaient longtemps donné une image de lui fort positive.

LVdlR : Il y a par ailleurs un mythe souvent propagé par ces mêmes médias du mainstream, qui affirme qu’au Donbass ce ne sont majoritairement pas des habitants locaux qui combattent contre la junte kiévienne, mais des citoyens russes et autres. Qu’en est-il vraiment ?

Alan Mamiev : Si on parle en termes de pourcentage, au sein des forces de résistance les habitants locaux constituent 95-96% du nombre total des combattants. Le reste étant des volontaires comme moi et mes camarades.

LVdlR : Comme vous l’avez noté précédemment, mis à part le fait que devez faire face aux différents groupes néonazis et ultra-nationalistes issus majoritairement d’Ukraine de l’ouest, vous devez également résister à l’armée régulière. Quelles sont les perspectives de la résistance ? Etes-vous optimiste quant à la victoire ?

Alan Mamiev : Vous savez le temps travaille en notre faveur. Mis à part les problèmes militaires, le fait que la junte de Kiev ne réussit pas à écraser la résistance de Novorossia, d’ici très peu de temps, la junte aura d’autres très grands problèmes. En premier lieu économiques. Chute de la production industrielle qui se trouve très majoritairement au Donbass. Chute de la production agricole. Et vraisemblablement de très sérieux problèmes avec la réception du gaz. Donc tous ces problèmes économiques feront exploser la junte de l’intérieur. D’ici probablement l’automne, la junte sera confrontée à énormément de problèmes internes, au sein même des territoires occupés ukrainiens qu’elle contrôle pour le moment. La très grave crise économique qui est déjà en cours sera encore plus aggravée d’ici l’automne. Nous, notre objectif est de tenir jusque-là.

LVdlR : Pensez-vous qu’alors la junte sera forcée de reconnaitre le fait que Novorossia est une réalité qui ne peut être remise en question ?

Alan Mamiev : Après tous les crimes qui ont été commis par la junte néofasciste contre la population de Novorossia, leur « reconnaissance » ne vaudrait pratiquement rien. Ce n’est aucunement suffisant. Ils vont devoir répondre pour tous les crimes et massacres commis. On se souvient tous de la tragédie d’Odessa. Chaque jour je vois des civils qui se font tuer par les troupes de la junte kiévienne. Ils bombardent la population civile avec des systèmes de lance-roquettes Grad, Smerch, Ouragan. Des utilisations complètement inadmissibles lorsqu’elles sont utilisées dans des conditions urbaines et contre la population civile. Eux, ils l’utilisent. Fort heureusement encore que l’Ukraine durant les années 1990 s’était débarrassée de l’arme nucléaire. Sinon, je n’ai pratiquement aucun doute qu’ils auraient utilisé contre les habitants du Donbass. D’autant plus qu’on se souvient tous des déclarations de Ioulia Timochenko qui avait exprimé un vif désir d’éradiquer toute la population du Donbass avec des armes nucléaires. Très fort heureusement ils ne les ont pas. Mais cela ne les empêche nullement de perpétrer des massacres massifs contre la population civile. Leurs cibles préférées étant les hôpitaux, les écoles, les bâtiments résidentiels. Devant nos yeux, des bâtiments de neufs étages ont été entièrement détruits après des bombardements par l’artillerie lourde.

LVdlR : La situation humanitaire est donc très difficile pour les habitants du Donbass ?

Alan Mamiev : Extrêmement difficile. Ici, à Iassinovataïa où je me trouve, la ville est coupée en eau et en électricité. Le gaz est resté présent seulement dans quelques foyers. Il n’y a plus de produits alimentaires de base, tel que le pain. Les résistants font en sorte de préparer avec les moyens du bord le pain afin de le distribuer gratuitement aux habitants. La ville de Donetsk se trouve également dans une situation humanitaire très difficile. Personnellement, j’ai vraiment l’impression que la junte de Kiev combat ouvertement la population civile du Donbass. Pas autant la résistance que la population civile. A chaque fois qu’ils ont des affrontements directs avec nous, ils subissent de bien grosses pertes. Evidemment, il est donc beaucoup plus facile de viser les civils de loin comme cibles avec de l’armement lourd.

LVdlR : Abordons un autre thème que le mainstream occidental préfère éviter. Selon vous, en cas d’absence d’une résistance féroce à Donbass contre la junte kiévienne, l’option du génocide contre la population de Novorossia serait d’actualité ?

Alan Mamiev : Je pense que oui. Car l’idéologie de ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev est justement celle qui se base sur l’idée de création d’un Etat mononational. Une seule langue, une seule version admise de l’histoire, un seul peuple ethnique. Tous ceux qui refusent cette idéologie dans ce que la junte appelle « l’espace culturel ukrainien », devront soit quitter leur territoire, soit être exterminés. C’était l’objectif de Stepan Bandera. C’est l’objectif des nouveaux banderovsty aujourd’hui. « L’Ukraine pour les Ukrainiens ethniques ! », voici leur slogan. Les autres doivent être selon eux écrasés et supprimés.

LVdlR : Y compris les habitants ethniquement ukrainiens qui refusent cette idéologie ?

Alan Mamiev : Exactement ! Les mêmes idées de base et objectifs que ceux de l’Allemagne nazie. Dans un pays multiethnique et de plusieurs langues courantes, ce genre d’idéologie amène inévitablement la guerre civile. C’est le cas aujourd’hui. Comme c’était d’ailleurs le cas lorsque les nazis ukrainiens de Stepan Bandera avaient durant la Seconde guerre mondiale massivement massacré les Russes, Polonais, Juifs, ainsi que d’autres Ukrainiens qui ne partageaient pas leur vision. L’histoire se répète. Et dans cette situation, soit il faut se soumettre, soit résister et combattre. Novorossia a fait le choix de la seconde option.

LVdlR : Autre question pour le futur plus ou moins proche. Comment Novorossia pourra coexister avec un Etat ukrainien dirigé par la junte actuelle et avec l’idéologie qui en ressort ?

Alan Mamiev : Selon moi, cette coexistence est impossible. Mais je pense que la junte ne pourra pas rester bien longtemps au pouvoir. Surtout avec les énormes problèmes économiques qui sont déjà d’actualité et qui le sauront encore beaucoup plus d’ici peu de temps. Les mêmes personnes qui avaient soutenu ce qu’il appelle la « révolution du Maïdan » se retourneront contre ceux qu’ils ont portés au pouvoir. La junte le comprend parfaitement et se prépare déjà à cela. Les représentants de la junte qui travaillent pour des intérêts extra-ukrainiens et dont les familles majoritairement vivent déjà en Occident, leurs comptes bancaires et intérêts y sont également, partiront le moment venu aussi. Ils laisseront leur pays dans le chaos qu’ils ont eux-mêmes créé. Les USA qui sont les principaux instigateurs de ce chaos comprennent aujourd’hui parfaitement qu’ils n’ont pas les moyens d’établir durablement leur nouvel ordre mondial, y compris les moyens économiques. Leur objectif est donc désormais de créer le nouvel désordre mondial, ou en d’autres termes la stratégie du chaos contrôlé. Qu’est-ce que cela signifie ? Lorsque tout le monde fait la guerre à tout le monde, sauf les instigateurs de ce chaos qui gardent le contrôle. Ainsi, les ressources financières continueront à venir massivement aux USA, puisque de nouveau ils représenteront le signe de la « paix et la prospérité ». C’est l’objectif de ladite stratégie. Ils ont créé ce chaos au Moyen-Orient. Ils veulent maintenant le créer ici, aux frontières russes. Ils veulent certainement faire de même en Asie centrale.

LVdlR : Et lorsque le chaos cesse d’être contrôlé, il devient incontrôlable ?

Alan Mamiev : Les USA ne s’en soucient guère. Ils se trouvent de l’autre côté de l’Atlantique. Ils savent parfaitement que les hordes de criminels de guerre très mal éduqués auront de toute façon beaucoup de mal à traverser l’Atlantique pour débarquer chez eux, et que ces groupes extrémistes continueront de semer le chaos ailleurs. En Europe, ces hordes peuvent débarquer à tout moment. D’ailleurs elle n’est aucunement à l’abri d’un tel scénario. Les USA, eux, se trouvent pour le moment bien épargnés. Je ne sais pas si les Européens ont besoin d’un tel scénario de guerre et de chaos total chez eux, j’espère qu’il y a suffisamment de gens qui comprennent ce qui se passe vraiment dans le monde aujourd’hui. Le seul intérêt de l’Europe est en coordonnant les mesures avec la Russie, tenter de mettre fin à ce chaos.

LVdlR : De plus en plus de citoyens européens comprennent la réalité des choses. Mais les élites politiques, financières et médiatiques participent activement au jeu des USA.

Alan Mamiev : Les élites d’Europe occidentale sont autant américanisés que celle de l’Ukraine actuelle. Il faut être aveugle pour ne pas voir et comprendre que toutes les décisions sont prises à Washington. Mis à part le Moyen-Orient, les USA continueront de semer le chaos partout ailleurs. L’un de leurs objectifs étant évidemment de stopper la Russie et la Chine. D’ailleurs les provocations à l’encontre de la Chine se poursuivront également, comme contre la Russie. Les USA n’oseront pas affronter directement la Chine et la Russie. Alors ils continueront de les attaquer différemment, par diverses tentatives de déstabilisation.

LVdlR : Cela signifie que tous les pays des BRICS sont visés ?

Alan Mamiev : Bien sûr ! L’objectif des USA est d’éliminer tout pôle de résistance et de tenter de nous faire revenir à l’ère unipolaire. Sinon, cela viendrait à dire qu’ils ont perdu et cela ils ne peuvent pas l’accepter. En tout cas, ils ne sont pas prêts pour le moment.

LVdlR : Novorossia constitue donc aujourd’hui l’un des principaux pôles de résistance ?

Alan Mamiev : Oui ! Il faut savoir que l’objectif étasunien est de créer une multitude d’autres zones chaudes de conflit, aux quatre coins du monde. Mais si nous réussissons à les stopper ici à Novorossia, alors nous pouvons espérer stopper l’hémorragie pour le reste du monde.

LVdlR : La population de Novorossia est-elle globalement optimiste quant à l’avenir ? Sentez-vous le soutien de cette population ?

Alan Mamiev : Bien sûr que nous la sentons ! Les habitants nous soutiennent et nous aident beaucoup, autant qu’ils peuvent. Ils comprennent également parfaitement les répercussions pour eux et leurs familles si la résistance n’aurait pas stoppé les forces néofascistes. On sait ce qui s’est passé à Slaviansk après sa prise par les forces de la junte, où des civils étaient massivement fusillés pour leur soutien à la résistance. Les mères des combattants étaient humiliées d’une façon totalement inhumaine et immorale, y compris conduits en laisse. Vous imaginez ne serait-ce qu’un moment ? Et ça pourrait être pareil ici.

LVdlR : On a noté une approche dans le traitement des prisonniers totalement différente de votre côté et celle de vos ennemis.

Alan Mamiev : Lorsque des résistants étaient aux mains des troupes de la junte néofasciste, ils subissaient des tortures inhumaines. On leur arrachait les doigts, les ongles. Les tortures étaient d’ailleurs souvent filmées. Nous, on ne peut pas tolérer ce genre d’approche. Lors de la Seconde guerre mondiale, les pertes de l’URSS étaient énormes aussi bien en termes de pertes militaires mais également énormes en termes de civils. Car les troupes nazis, parmi lesquels il n’y avait pas que des Allemands d’ailleurs mais bon nombre d’autres nationalités, massacraient la population civile de l’URSS. Lors de la libération de l’Europe de la peste brune nazie par les troupes de l’Armée rouge, il n’en n’était rien. Aucun massacre perpétré par notre armée à l’encontre de la population civile d’Europe. Aujourd’hui pareil. Car si on commençait à appliquer les mêmes méthodes que nos ennemis néofascistes, qu’est ce qui nous rendrait différents d’eux, de ces néofascistes contre lesquels on lutte ?

LVdlR : Ces derniers jours, les forces armées de Novorossia sont passés à la contre-offensive et ont repoussé massivement les forces de la junte. Des combats sont maintenant menés pour la sortie vers la Mer d’Azov. Qu’en est-il ? La coordination des résistants est-elle totale ?

Alan Mamiev : Oui. Au départ, la résistance n’était représentée que par des groupes de partisans. Cela signifiait que nous ne pouvions que nous défendre. Aujourd’hui, les groupes de résistants de Novorossia prennent la forme et la structure de véritables forces armées. Tout est coordonné. Beaucoup de nos combattants n’avaient absolument aucune expérience armée au départ mais avec un peu de temps ont appris les compétences nécessaires. Et ces acquis on les voit aujourd’hui. C’est ce qui permet de passer du stade de la défense pure et simple à l’offensive.

LVdlR : Un dernier mot pour résumer les attentes de la population de Novorossia ?

Alan Mamiev : Que dire d’autre que les habitants attendent notre victoire.

LVdlR : Merci Alan d’avoir répondu aux questions. Succès à vous !

Alan Mamiev : Merci !

alors que la plupart des pays fournissent des républicains, des communistes, des antifascistes à la Résistance du Donbass, nous nous leur envoyons également d’autres nazis :   http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/29/6-clich...

*
Et c'est comme pendant la Révolution Française, les grands militaires se révèlent comme ça et deviennent généraux, un fils d'aubergiste devient roi de Suède, un prof de judo devient le commandant qui sauvera la Novorossia, les simples civils se lèvent pour défendre leur patrie et leurs proches et c'est parti !

http://gaideclin.blogspot.fr/2014/08/qui-est-il-ce-tsar-p...

http://gaideclin.blogspot.fr/2014/08/le-mythe-russe-porte...

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Quands aux soldats ukrainiens les voici, prisonniers : http://www.dailymotion.com/video/x24qtkl_13-soldats-de-l-...

 

au fait vous saviez ça : "chacun a pu observer que les combattants de l'Emirat Islamique sont entrés dans le pays à bord de colonnes de Humvees flambants neufs, directement sortis des usines états-uniennes d’American Motors, et armés de matériels ukrainiens, également neufs."
Beau résumé de l'union des forces fascistes ! significatif non ?

http://www.voltairenet.org/article185123.html

24/08/2014

La réalité ukrainienne

Unue, por la esperantistoj, jen bonega artikolo, kiu ebligas kompreni la problemojn de Ukraino :

http://www.ipernity.com/blog/pedroesperanto/709475

 

Très important !la contre-attaque ! mise à jour du 26 août, un rapport de la situation :
http://cassad-eng.livejournal.com/73022.html#cutid1

EN FRANçais par Jacques Sapir : http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/la-situation-militaire-par-jacques-sapur/

la estonta respubliko, post kiam la popolo estos leviĝinta ĉie :

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pendant ce temps réunion de Minsk sur la situation en Ukraine… On parle chiffre, un discours auquel le roi du chocolat risque d’être d’autant plus sensible que ses propres sources de revenu lié aux échanges avec la Russie  sont en train de fondre sans que pour autant sa position politique soit le moins du monde assurée tant la situation est devenue instable avec l’échec de sa guerre. Face à la rupture des relations que de fait exige l’union européenne avec la CEI, l’Ukraine se retrouve face à la situation qui avait poussé le président démis par le Maydan à renoncer à l’alliance avec l’UE !

La homologación a las normativas de la UE costará muy caro a Ucrania

Publié par le août 2, 2014

Les états-uniens trouveraient mauvais si Poutine intervenait en Ukraine, mais eux-même interviennent !

Malgré l’intensification de la présence de l’OTAN pour l’entrainement des forces ukrainiennes avec un financement des Etats-Unis de 33 millions de dollars, l’armée de Kiev prend des coups de plus en plus meurtriers. Vus les dégâts qu’ils subissent quotidiennement, il est évident qu’ils ont en face d’eux des hommes plus que déterminés et de mieux en mieux organisés. Les dégâts matériels montrés dans la vidéo ci-après, à eux seuls, peuvent nous expliquer pourquoi tant de soldats ukrainiens préfèrent se rendre ou fuir vers la Russie où ils sont reçus à bras ouverts. Les américains, conseillers actifs dans les combats, commencent à goûter à ce qu’est une vraie guerre et doivent revivre de vieux souvenirs leur rappelant les rizières du Vietnam. En effet, une colonne dans laquelle il y avait des instructeurs de l’armée américaine a été attaquée le 29 juillet par les forces d’autodéfense du Donbass. 3 officiers-instructeurs ont été tués et, parmi les blessés, il y avait le général américain Randy Alan Key qui dirigeait l’opération punitive dans le Sud-Est de l’Ukraine. Ils faisaient partie des 180 Rangers débarqués récemment à Kiev. En une semaine, 10 des 180 instructeurs sont déjà morts, le dernier en date ayant été abattu à Marioupol dans la journée du 30 juillet.

http://reseauinternational.net/larmee-americano-ukrainien...

 

Quant à la propagande de guerre des médias occidentaux (et surtout des médias britanniques dont les titres sont d'une haine propagandiste hallucinante ! on dirait les 2 minutes de la haine" dans 1984 d'ORWELL) haineuse et bourrée de mensonges !!! ça rapelle des souvenirs aux serbes ...

 

Vladimir PoutineVladimir Poutine

Le haro contre Poutine est d’une intensité qui ne serait guère différente s’il était à la tête des bolcheviques, il y a de ça quelques décennies, avant la chute de mur. Certains hommes politique occidentaux n’hésitent pas à dire que cette fois ci, il a vraiment dépassé les bornes. Les tabloïds titrent, l’un « Poutine a tué mon fils » (sic) et un autre « Les terroristes de Poutine ont tué deux familles britanniques ». [ en l'occurence les terroristes ce sont ceux qui bombardent les civils de Slaviansk Donets Lougansk ... ] Pendant ce temps-là, des journaux sérieux (ou prétendus tels) veulent savoir quand les USA vont enfin "punir" Poutine.

Aux affirmations russes selon lesquelles le système de défense balistique ukrainien était en fonction au moment du crash et qu’à proximité de l’avion malaisien se trouvait un avion militaire ukrainien, Kiev rétorque avec des accusations qualifiant Poutine et les séparatistes de « fascistes » : ainsi le Premier ministre Arseni Iatseniouk déclare que Poutine est un « guerrier qui pactise  avec le Diable » et l’ancien ambassadeur britannique à Belgrade, Charles Crawford, déclare même que ce comportement russe est en dessous de tout ce qui est normal et honorable..

En Serbie, les lecteurs gardent de vifs souvenirs des années 90 et de la campagne médiatique anti-serbe. Pour cette raison, j’attire leur attention sur le langage que les politiciens et les médias occidentaux utilisent actuellement lors des récents événements ukrainiens, car c’est du pareil au même que le langage qui était utilisé à l’époque contre les Serbes.

Lorsqu’ils accusent les pro-russes à Donetsk et Lougansk d’être responsables de la tragédie qui s’est produite dans le ciel au-dessus de l’Est ukrainien, ils les appellent « des séparatistes » et « des terroristes », qui, selon eux, ne respectent pas l’intégrité de l’Ukraine. On notera la grande différence de langage par rapport aux bandes armées d’Albanais au Kosovo, que les occidentaux avaient surnommés les « combattants pour la liberté ».

Ainsi, quand l’UE et les USA exigent que la minorité russe en Ukraine soit intégrée à l’État ukrainien, ils font le contraire de ce qu’il ont fait avec la minorité albanaise en Serbie, puis qu’il prônaient alors le séparatisme.

Ce double standard est ainsi mis par écrit par le britannique Timothy Garton Ash, professeur en études européennes à l’Université d’Oxford. Il critique Poutine de se sentir responsable pour la minorité russe hors de la Russie et de vouloir protéger leurs droits.

Et il faut se souvenir de « l’ingérence humanitaire » de Bernard Kouchner, qui avait été suivie en 1999 par l’intervention de l’Otan et justifiée par les Occidentaux comme le devoir de protéger les Albanais au Kosovo.

Les citoyens serbes peuvent ainsi faire le parallèle entre les événements d’aujourd’hui et leur histoire récente.

Rappelons-nous du diplomate américain William Voker, qui affirma avec certitude que les victimes de Racak [massacre de 45 albanais du Kosovo, le 15 janvier 1999, NdT] avaient été toutes tuées d’une balle dans la nuque et à bout portant.  Plus tard, l’équipe finlandaise des médecins légistes, dont Helena Ranta faisait partie, a déterminé qu’aucune des victimes n’avait été tuée d’une balle dans la nuque. Or « la communauté internationale » n’a même pas mentionné cette constatation. Bien au contraire, elle s’est empressée de sataniser les Serbes en les accusant d’horribles crimes.

Et quelle similitude avec Victor Ianoukovytch, accusé  l’hiver dernier par l’Union européenne d’avoir ordonné les tirs des snipers contre des manifestants sur la place Maidan. Après que les preuves accablantes sont apparues, ainsi que l’enregistrement de la conversation entre Catherine Ashton et Urmas Paet, le ministre des Affaires étrangères de l’Estonie,  laissant entendre que les snipers ayant tiré sur les manifestations étaient sous les ordres des « pro-européens ». Catherine Ashton a promis de former une commission d’enquête, mais, à ce jour, nul ne sait si cette commission a été formée et ce qu’elle a conclu !"

Jelena Stevanovic
Publié dans « Politika », journal de Belgrade le 23/07/2014
Traduit par Filo pour vineyardsaker.fr

Source : Лов на Путина

pour comparer : 

si on peut lui reprocher quelque chose c'est au contraire d'être trop "mou", trop arrangeant envers les agresseurs état-uniens et néo-nazis de Kiev, et de laisser tuer les gens du Donbass sans intervenir, ceux-ci désespèrent et sont en colère contre lui alors qu'il les laisse périr !

« L’ennemi n’a aucune limite. Il emploie tous les moyens pour notre destruction. Les fascistes tuent notre peuple avec des armes prohibées utilisées de manière indiscriminée, ils détruisent nos maisons, brûlent nos champs. Nous demandons des forces de paix russes : frères venez sur notre territoire ! “.V.Bolotv 29/07/20142

 

L’homme sur l’affiche ci-dessous se nomme Viacheslav Kovshun ,il était secrétaire du Parti Communiste Ukrainien dans la ville de Glinka à Donetsk . Il a été torturé puis assassiné dans la nuit du 22 juillet . Une pratique qui n’a rien d’exceptionnel de la part de ces brutes. Mais leur propagande ou du moins le silence fait sur leurs crimes est total en France.

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 les drapeaux :

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eh oui ! dans le Donbass on se souvient de l'Union Soviétique, et avec nostalgie. Leur constitution se réfère de nouveau à ses principes et valeurs : propriété nationale du sol, nationalisation des grandes entreprises, etc; si ces républiques arrivent à survivre leurs efforts de reconstruire une société au service du peuple sera intéressante à suivre !

C'est la guerre Froide qui continue ! les USA continue sur la base du fameux livre de Brzezynski :

Des soldats américains à nouveau repérés à Chisinau (Moldavie)
que concoctent-ils là ?
http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/unen-no...