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14/05/2020

rencontre

« Nos âmes peuvent se former, dans le sein même du temps, des sanctuaires … où elles se sentent créées par ce qu’elles aiment. »

(Paul Valery)

29/12/2019

on en avait tant rêvé !

L’An 2000 est déjà derrière nous, et pourtant souvenez-vous il fut un tel mythe futuriste !

On a tant rêvé, vous en souvenez-vous? de l'an 2000 il a cristallisé tous les espoirs les plus fous, tous les mythes futuristes, tous les essais d'anticipation.

Bon, maintenant que non seulement on a fini par y arriver (ça fait froid dans le dos d'ailleurs: tous les avenirs, même lointains, arrivent un jour) mais même le dépasser déjà de 8 ans, relisons comment les gens de 1960 l'imaginaient:


Voici des exemples des compositions françaises que rédigèrent des élèves du CNTE sur le thème "imaginez la journée d’un collégien en l’an 2000".

« Jean est donc en pleine forme, et surtout, sa journée d’écolier est commencée. Plusieurs fois, dans la nuit, un magnétophone placé à la tête de son lit lui a murmuré les résumés des leçons enseignées la veille. Sa subconscience les a retenus sans peine, prête à les transmettre à son cerveau dès que Jean sera invité à les réciter.

Il est 8 heures, Jean passe dans son cabinet de toilette individuel, se déshabille, se met sous la douche, presse un bouton : une eau douce et parfumée tombe en pluie fine sur son corps de garçonnet déjà musclé.

Peu après, il rejoint ses parents dans la salle familiale où l’attend un repas traditionnel. C’est le seul qu’il fera de la journée. Sous un faible volume, ce repas est composé d’extraits de légumes vitaminés, de sucs de viande, de minéraŭ, de fruits, le tout présenté sous les formes appétissantes de tablettes de pâte multiformes et multicolores, aŭ saveurs variées à l’infini ; le repas est accompagné de jus de fruit.

Son père et lui, vêtus d’une chemisette et d’un pantalon de fin tissu, prennent l’ascenseur qui, en quelques secondes, les monte sur la plate-forme de l’immense building, où, parmi tant d’autres, se trouve amarré la « trois E », véhicule de série permettant de voyager dans les éléments (terre, air, eau). En quelques minutes la « trois E » les dépose sur l’aire de réception de l’école de Jean. Puis son père repart pour prendre son travail à « l’Office International des Transports Cosmiques ».

Un autre ascenseur conduit Jean au 12è étage où se tient sa classe ou, plutôt, le « Combiné Psycho-pédagogique », car l’enseignement n’est donné qu’en fonction des traits caractérologiques, des tendances de l’enfant et des besoins de la société. C’est ainsi que Jean est dans la filière : « Electronique appliquée ». Néanmoins, une teinture de culture générale lui est donnée en plus de sa spécialisation. Dans des amphithéâtres immenses, des professeurs se succèdent sur les estrades. Leurs cours sont illustrés par des projections de films en relief et en couleurs. De 6h. 30 à midi, les cours se succèdent. Puis, après coupure d’une demi-heure, réservée, en particulier, à l’absorption de boisons catalysatrices du savoir, les enfants se rendent sur le stade par le métro aérien monorail. A 15 heures, ils sont de retour à l’école où leur sont remises les bobines sur lesquelles sont enregistrées les leçons de la journée. Ainsi, en quelques heures, l’enseignement est inculqué aŭ enfants selon leurs aptitudes intellectuelles, physiques et morales .

Libres de bonne-heure, les écoliers bénéficient de la vie familiale d »’autant plus agréable que les femmes mariées ne travaillent plus à l’extérieur comme jadis, mais se consacrent exclusivement au milieu familial.

Dans ces conditions, la présence maternelle s’exerce pleinement sur le développement psychique et affectif de l’enfant lui donnant l’apport humain nécessaire pour contrebalancer le coté mécanique de la vie en l’an 2000 »

Un autre :

« Je suis un écolier de l’an 2000. Voici cinq mois, j’ai assisté à l’avènement du troisième millénaire. Quel sera le sort de l’humanité à la fin des dix siècles à venir ? L’imagination me manque pour évoquer ces lointaines perspectives. La science et la technique évoluent si rapidement que les projets qui paraissent aujourd'hui les plus insensés deviendront dans quelques années des réalités qui sembleront dépassés.

Aujourd’hui, je trouve naturel d’utiliser les moyens que le génie de l’homme a mis à la portée de tous, et sans doute suis-je incapable d’imaginer la reconnaissance que je dois aŭ pionniers du Xè siècle. Mon niveau d’instruction, à quinze ans, est paraît-il équivalent à celui d’un ingénieur entièrement formé il a quarante ans ; ce n’est pas mon intelligence qui en est responsable, mais la nature de l’enseignement qui est dispensé et surtout les instruments de sa vulgarisation.

Dans une heure, je dois suivre mon cours de mécanique céleste. C’est le professeur X…, de l’Université de Moscou, qui doit assurer la leçon. Grâce à mon récepteur de télévision scolaire, en relief et en couleurs, je pourrai suivre, en même temps que des millions d’élèves disséminés que la Terre, sur la Lune et sur Mars, les explications, de ce savant éminent.

Si j’ai besoin d’explications, je m’adresserai au cerveau électronique de mon immeuble, qui me fournira tous les renseignements que je désirerai ; il ne se trompe jamais, lui…

Cet après-midi, ce sera le Dr T…, de l’université de Philadelphie, qui, par le même canal, nous parlera des ses travaŭ sur la culture des algues marines dont l’humanité toujours plus nombreuse doit retirer de nouveaŭ aliments particulièrement riches.

Demain, cours de biologie par le professeur D…, de Paris, et conférence du Dr U…, de Nairobi, sur les utilisations des nouveaŭ métaŭ découverts dans les mines de Mars.*Il y a vingt ans, il m’aurait fallu être polyglotte pour suivre tous ces cours ; aujourd’hui, grâce à la langue universelle, les barrières ont disparue entre les nations et nous sommes tous citoyens du monde.

Mon ambition est de devenir ingénieur-prospecteur. La Lune et Mars sont occupés depuis trente ans ; quelques millions d’humains travaillent à l’exploitation des ressources minérales de ces planètes, mais les résultats sont décevants. Les savants envisagent d’atteindre les mondes inconnus que les progrès de la navigation spatiale doivent permettre d’aborder dans quelques années. Bientôt sans doute, sera vérifiée la théorie du « boulet de Langevin », qui permettra aŭ astronautes de vaincre le temps ; alors seront ouvertes les portes de la grande aventure : la course aŭ étoiles !…

Jeudi, jour de congé, je dois aller avec mes parents rendre visite à des amis de San-Francisco ; papa est très fier d’étrenner, à cette occasion, sa nouvelle « fusée-Jet » qui atteint les 20 000 kilomètres –heures. J’espère qu’il me laissera piloter au-dessus de l’Atlantique.

Par la baie de mon studio, j’aperçois les traînées lumineuses des astronefs se dirigeant vers la Lune et Mars, j’admire également les évolutions gracieuses des martinets qui se pourchassent dans l’air tiède.

Depuis des milliers d’années, la vie pour eŭ n’a pas varié, ils passent, insouciants et fugaces, au rythme de l’été.

De mon quarantième étage, je distingue quelques antiques automobiles qui se traînent su le sol ; quelques centenaires incorrigibles qui s’en tiennent aŭ modes de leur jeunesse… Par le hublot électronique, je remarque mon grand-père qui revient « pédibus » d’une partie de pèche à la ligne, portant fièrement sa canne de fibre de verre et son archaïque moulinet qu’il entretient religieusement depuis 1960 !…

Pauvre grand-père ! Il n’a jamais pu s’adapter complètement à notre époque ; pour lui, une excursion à Bombay ... etc »



Ce n’est pas vraiment comme ça que ça s’est passé !

Bien sûr, vous allez dire « oui mais ce ne sont que des adolescents, pleins d’enthousiasme »;
mais les futurologues professionnels de l’époque aussi se sont montrés excessivement optimistes, jugez-en ! voici ce que nous assure l’éminent futurologue Jean Fourastier en 1964 :

« On peut donc dire que les problèmes du chômage, du pouvoir d’achat et des crises économiques ont été aujourd’hui maîtrisés par la science économique comme la tuberculose et les maladies infectieuses l’ont été par la médecine. Ils n’auront plus de place dans l’Histoire de demain, autrement que dans le travail des spécialistes chargés de les combattre et de déclencher les réactions préventives. » (l’Histoire de Demain, page 101 chapitre « Les faŭx-problèmes »)

matin du 1er janvier 2000



Un jour on démolira

ces beaux immeubles si modernes

on en cassera les carreaux

de plexiglas ou d’ultravitre

on démontera les fourneaux

construits à polytechnique

on sectionnera les antennes

collectives de télévision

on dévissera les ascenseurs

on anéantira les vide-ordures

on broiera les chauffoses

on pulvérisera les frigidons

quand ces immeubles vieilliront

du poids infini de la tristesse des choses.



Raymond Quenau

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bon, finalement, l'an 2000 a quand-même marqué le début d'une autre époque, un tournant, mais pas du tout ce qu'on prévoyait en 1960 (d'ailleurs en 1960 on ne se doutait pas un seul instant des problèmes et des menaces qui allaient nous tomber dessus 40 ans plus tard www.ipernity.com/blog/r.platteau/37510 ) en effet 1999 c'est l'agession de l'OTAN en Yougoslavie, dont on sait maintenant que c'était de l'artifice et de la manipulation à visée géostatégique, l'élection d'Hugo Chavez au Vénézuela, août 1999 c'est le sommet de Bichkek et l'OSC commence à devenir une alliance géostratégique, en décembre: Seattle ; 2000 ça continue; 2001: le 11/9 et toutes ses conséquences et contre-conséquences, la popularisation d'Internet et des blog comme un phènomène humain, social démocratique d'envergure (tiens! au fait Internet, voilà une chose à laquelle les auteurs de science-fiction, pourtant si imaginatifs! n'avaient pas pensé, par contre!).



et maintenant méditons sur cette phrase de Jean-Claude Michéa :

"A présent qu'il s'efface de nos vies, et bientôt de nos mémoires nous comprenons un peu mieŭ ce qu'était vraiment le monde moderne jusqu'à une date récente."

 

bribes sauvées des échanges de commentaires suscités par cet article :

Comme je dis quand on compare comment dans les romans films et BD de Science-Fiction des années 60 on imaginait le monde du futur avec ce qui est vraiment, on s'aperçoit que rien ne s'est réalisé comme ils l'imaginaient!
sauf pour une chose :
Dans les BD, etc, d'Anticipation, on montre les hommes et les femmes de l'avenir tous habillés dans des combinaisons, moulantes, austères, fonctionelles, identiques pour tous le monde (et pour les deŭ sexes). Ca ça s'est réalisé par contre! Bien sûr, une combinaison tout d'une pièce ça n'est, en fait, pas du tout pratique ni fonctionel, aussi on l'a fait en DEŬ pièces : jean's de couleur noir moulant et de marque commerciale ostentatoire US, et tee-shirt également de marque ostentatoire et de couleur noir moulant, identiques pour tout le monde, mais pour le reste c'est tout à fait ça, et tout aussi dépersonnalisant et sinistre.

Oui ! imaginer l'avenir est vraiment très, très difficile. On pêche toujours, soit par trop d'imagination, soit en restant lié à l'état présent sans se rendre compte qu'il serait absurde de l'imaginer constant (au fait, avez-vous lu le livre de Jules Verne où celui-ci imagine le monde de 2889 ? c'est assez hilarant! car on voit à quel point Jules Verne n'arrive pas à se défaire du mode de vie des préjugés et des préoccupations de 1889 ! ç'est un vrai exercice humoristique je trouve que de lire ce livre et d'y voir avec étonnement toutes les naïvetés, et tout ce qui en seulement 1989 était complètement périmé !!)
Bref, je me souviens là-dessus d'une anecdote, que 50 ans après je n'ai pas oubliée et qui me reviens régulièrement!
Mon oncle un jour était venu chez nous, aussitôt il bondit sur le poste de radio (à lampes bien sûr le poste ! quelle question ! d'ailleurs c'est lui qui le réparait quand il était en panne) , car il fallait absolument qu'il écoute, qu'il ne rate pas, l'épisode d'un feuilleton de science-fiction qu'il suivait (ingénieur de formation, il était passionné par tout ce qui est technique).
On a donc écouté son feuilleton.
Les héros se trouvaient sur une autre planète qu'ils exploraient avec un vaisseau spatial (on ne s'inquiétait sans doute pas trop de savoir comment ils avaient pu se rendre autour d'une autre étoile (c, accroissement de la masse, centaines d'années-lumière, vous connaissez ?) et je ne sais plus ce qu'il leur arrivait, mais ils avaient très fort envie de savoir ce qu'il y avait dehors, pour ça ils avaient un système de caméra et les image apparaissant sur un écran à l'intérieur de l'appareil, comme un des personnage s'impatientait, un autre lui a rappelé que pour voir l'image il fallait encore attendre un peu "que les tubes aient chauffé"...
Je ne sais pas si vous vous rendez compte?
(De toutes façons de nos jours - alors que les transistors c'est déjà archaique, maintenant que les circuits imprimés sur des puces de silicium équivalent à des milliers de transistors, alors des lampes ! - vous ne savez peut-être même plus que dans le temps les récepteurs de radio et de télé (et les ordinateurs !) ça fonctionnait à l'aide de lampes (diodes, triodes) et que les lampes il fallait attendre qu'elle aient atteint leur température de fonctionnement (l'efet thermo-électrique) pour qu'on commence à voir l'oeil vert de la radio s'éclairer et une voix s'élever "dans le poste". ) Bref, ces explorateurs du futurs avaient apparemment résolu les problèmes des voyages intersidéraŭ, mais leurs télé fonctionnaient toujours comme celles des années 50 !!
Eh oui, je me revois encore écoutant cette radio ....
 
et "Daaans diîiïx mîlle âaâans" (comme disait André Malraux ! www.noslibertes.org/images/Andre%20Malraŭ.jpg ), hein?


Quant à moi, sous son influence, je maîtrise assez bien les technologies nouvelles, de même que j'ai su réparer les postes à lampes (après tout je saurais peut-être encore : ton allusion à "l'œil magique à rayons cathodiques" qui aidait à l'accord fin des stations me rappelle encore des schémas de câblage).

  On a pourtant abusé dans les années 60 du sujet de philo bateau sur "science sans conscience", mais on est dominé par des financiers à courte vue qui ne songent qu'à leur profit immédiat, et veulent des travailleurs et des consommateurs plutôt que des hommes.
Ce qui m'inquiète le plus n'est pas encore très à la mode : c'est la dégradation de la transmission du savoir. On s'indigne de la perte de l'orthographe, mais ce n'est que le plus visible. Tout est atteint, et on aura à la fin des scientifiques qui ne savent plus compter, des médecins qui ne savent pas soigner. Ce sont pour le moment les filières dont le recrutement est le plus bas qui sont atteintes : les sections économiques et littéraires produisent déjà des cadres, des commerciaux, des publicitaires, des artistes ignorants et incompétents ; mais ce n'est que le début.
antaŭ 5 jaroj. Adaptita en antaŭ 5 jaroj.
 

je crois exffectivement qu'il y a un très très grave danger de dégradation de la transmission du savoir et de la culture. J'ai récemment appris que l'étude des classiques de la littérature française, tous ceŭ que j'ai étudié en seconde et première, naïf que j'étais qui croyais que cela allait de soit, ne se faisait plus !
Et plus de dictées, et plus d'apprentissage des chansons du patrimoine populaire à l'école primaire www.ipernity.com/doc/r.platteau/3598729
et maintenant il paraît qu'on va supprimer l'histoire, c'est très grave car : miiraslimake.over-blog.com/article-879749.html
plus de géométrie descriptive, plus de calcul mental, le fait qu'on dispose de machine pour ça ne dispense pas de savoir avec son cerveau comment ça se passe, sinon on ne peut plus rien comprendre.
Je crois que vous avez pleinement raison là. ça mériterait d'être développé.
antaŭ 5 jaroj.
 

"Penser c'est d'abord se souvenir de ce qui a été pensé" disait Comte-Sponville.
Quand-même si ils ne comprennent pas "vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà" c'est inquiétant.
le Jansénisme on peut vivre sans mais les problèmes métaphysiques soulevés par Pascal non.
Et puis l'année d'après, en terminale, il faudra quand-même qu'ils abordent la philo, la vraie, non ?
antaŭ 5 jaroj.

- Le monde, les moeurs changent.
Autrefois on s'adressait la parole, même entre inconnus, maintenant si jamais vous adressez la parole à quelqu'un on fait semblent de n'avoir rien entendu ou bien on appelle la police ! Autrefois la vie privée était respectée (sauf par les voisins et par les curés), maintenant tout le monde est sous surveillance de la DDASS et autres. Autres on se déplaçait en train ou en car, maintenant en voiture. Autrefois on mangeait principalement des tartines de pain, maintenant on ne consomme presque plus de pain, et en Belgique plus du tout. Autrefois les enfants jouaient sur la chaussée, maintenant ce n'est plus possible, et si jamais ils le font sur les parkings ils sont catalogué "loubards". Autrefois les animaŭ menaient souvent une "vie de chien", maintenant on les euthanasie, les humains aussi. Autrefois il y avait le clair de lune et les étoiles, maintenant l'éclairage urbain. Autrefois les pannes d'électricité, les bougies, la radio, aujourd'hui la télé. Etc.

11/10/2019

les économistes donnent une vision dégradée de l'humanité


02/09/2019

chacune de ces émissions est une perle à enregistrer et à réécouter soigneusement


https://admin.over-blog.com/555762/write/106509680

enregistrez,et stockez les toutes pour les re-regarder tranquillement, il faut que les français se refassent une culture de la théorie politique, économique, médiatique.

si vous préférez les livres : https://www.amazon.fr/Notre-Cause-Commune-Instituer-nous-...

(c'est pour l'info et lire les commentaires, mais ne les achetez pas chez amazon ! cette affreuse firme capitaliste exploiteuse !!!!  commandez-les chez la librairie quilombo par exemple)

 

PS accessoire, tout à fait accessoire : les chambres à gaz ont bien existé (celles qu'on montre aux touristes sont des reconstitutions ! les nazis les avaient démontées en fuyant vous pensez bien !) Les Soviétiques ont retrouvé et emporté toutes les archives d'Auschwitz. Mais, fidèles à leurs habitudes, les avaient planquées au secret. Ce n'est que suite à la chute de l'URSS (donc bien après la rédaction des oeuvres de Faurisson, qui se croyait malin) que les historiens ont pu mettre le nez dedans.
Et là il y a tout ! les devis, les factures, les plans des "équipement", et même les correspondances sur les pannes les réparations, les réclamations, la concurrence entre la firmes qui s'enrichissaient avec ça.... Tout le détail administratif. Donc pas de doute sur le sujet, ni sur le génocide, concomitant et par les mêmes méthodes, des tziganes, ni celui, antérieur, ce fut le premier, des fous et des handicapés, ni celui des communistes, et des slaves, sans parler des résistants, des homosexuels, des Témoins de Jéhovah, et autres catégories de personnes qui ne plaisaient pas aux nazis.

Mais cette question d'histoire n'a strictement rien à voir avec les idées de Chouard qui sont : La théorie de la démocratie ! le vol de celle-ci par les milliardaires et leur mafia de Séides, les "journaputes" et les "clébards" à leur service, bref la lutte des classes, tout ça. Là ! on a le sujet de discussion de Chouard, celui qu'il (de même que Bernard Friot sur le plan économique) traite avec humanité, bon sens, et une rigueur intellectuelle imparable. (c'est peut-être pour ça que l'Establishment se sent menacé et vaut le faire taire à n'importe quel prix (il ne fait pas de moto Chouard ? ç'est pas conseillé dans son cas ! ni de faire du vélo dans les rues désertes, on ne sait jamais une crise cardiaque est vite arrivée).

"En tout cas tous les français un peu honnêtes sont extrêmement en colère, en constatant que par des détours abjects, les puissants peuvent s'efforcer de le faire taire ainsi parce qu'il dérange leurs pouvoirs et représente une opposition des plus sérieuses, il est un danger pour eux, qu’il faut écraser dans l’oeuf…
Il fait partie de ceux que l’on affuble de qualificatifs les plus aux antipodes de ce qu'il est vraiment, et malheureusement les chiens de garde bourgeois relaient ces diffamations pour le discréditer. Mais qui peut les croire ? Comme vous dites si bien, ils ne peuvent pas contrer le message, qui est vraiment imparable, et fait réfléchir les français, alors ils s'en prennent au message, ruse malhonnête bien connue !
Mais les français ont appris à le connaître. Et on sait qu’il n’y a pas plus humaniste et altruiste que Monsieur CHOUARD"

CHOUARD A OUVERT LES  YEUX ET LES COEURS DE TELLEMENT DE PERSONNES

En dépit des manoeuvres malhonnêtes de la caste bourgeoise pour faire taire ses théoriciens l'idée de tirage au sort progresse petit à petit, en témoigne la vidéo ci-dessous

https://ru-clip.net/video/gN0sL-0Jy8w/paul-le-f-egrave-vre-le-tirage-au-sort-agrave-la-rescousse-de-la-vie-politique.html

Petit rappel sur notre condition dans le système capitaliste actuel (et donc sur les intérêts en jeu) :

vous-vous-croyez-libre-300x292.jpg

25/04/2019

La Course au Mouton Sauvage

Il y a un livre que j’aime beaucoup. C’est « La course au mouton sauvage » de Haruki Murakami. Haruki Murakami, japonais féru de tragédie grecque et de jazz est vraiment un auteur très important, à mettre parmi les grands classiques mondiaux, et qui résonne beaucoup en moi.


Voici la fin du dernier chapitre, et LE début de l’Epilogue (et où accessoirement, on constate, à deux détails - vous savez à quel point je remarque les détails que les autres laissent passer, mais qui sont lourds de signification -  que je Japon de 1978 était, l’est-il encore je ne sais, un pays libre et convivial, ce que la France n’est plus) :


« Je ne vis qu’un vieillard qui déblayait à la pelle la neige du rond-point . Un chien efflanqué était assis à côté de lui, la queue toute frétillante.
« Un grand merci, dis-je au chauffeur.
- il n’y a pas de quoi, dit-il. À propos, vous avez essayé le numéro de téléphone de Dieu ?
- Non, faute de temps.
- Depuis que le Maître est décédé, je ne parviens plus à obtenir la ligne. Je me demandes bien ce qu’il se passe.
- Il doit être débordé en ce moment, dis-je.
- C’est possible, dit le Chauffeur. Bon, soignez-vous bien !
- Au revoir », dis-je.
Un train partait à midi juste. Les quais étaient déserts., et je ne comptai guère que quatre voyageurs, moi y compris, dans le train. Je me sentais cependant soulagé de voir des silhouettes humaines. J’étais bien revenu dans le monde des vivants. Dans mon monde à moi, fût-il d’une banalité et d’un ennui suprêmes.
La sonnerie annonçant le départ retentit alors que je croquais ma tablette de chocolat. Le train cahota et, à cet instant, j’entendis le bruit d’une explosion au loin. Je soulevais la fenêtre d’un geste énergique et passai la tête en dehors. Une seconde explosion se fit entendre dix secondes après la première. Le train s’élançait déjà. Environ trois minutes plus tard, je vis s’élever une colonne de fumée noire du côté de la montagne conique.
Et pendant trois bonnes minutes, jusqu’à ce que le train virât à droite, je ne quittai pas cette fumée noire des yeux.

EPILOGUE
« Tout est fini, dit le Docteur ès moutons. Tout est bien fini.
- Oui, c’est fini, dis-je .
- Je crois bien que je dois te remercier.
- J’y ai laissé pas mal de choses.
- Pas tant que ça, fit-il, en hochant la tête. Tu viens à peine de commencer à vivre ?
- Vous avez raison », dis-je.
Quand je sortis de sa chambre, le Docteur ès moutons était couché sur son bureau et sanglotait, étouffant ses pleurs. Je venais de le dépouiller de ses années perdues. Avais-je eu raison ? Je me le demande encore.
« Elle est partie, me dit tristement le propriétaire de l’Hôtel du Dauphin. Elle n’a pas dit où elle allait. Vous n’avez pas l’air d’aller très bien.
- Si, si » dis-je.
Je récupérai mes bagages et m’installai dans la même chambre. La fenêtre donnait toujours sur les locaux de cette énigmatique compagnie. Je n’y vis pas la silhouette de la fille aux gros seins, mais deux employés qui travaillaient à leur bureau en fumant. L’un lisait des chiffres que l’autre reportait sur un immense graphique en traçant une ligne brisée à la règle. Ce n’était plus du tout la même compagnie, eût-on dit, sans doute à cause de l’absence de la fille aux gros seins. Rien n’était identique, sinon que je ne savais toujours pas à quoi l’on s’y occupait. À six heures, les employés partirent et l’immeuble fût plongé dans l’obscurité. »

 

quelques autres citations du livre :

« L’histoire de Jûnitaki était encore longue, mais celle du jeune Aïnou s’arrêtait ici. J’allai aux toilettes, où j’urinai le contenu de deux boites de bières. »

 

«Mais il y avait rangés à l'intérieur de ces cinq doigts et de cette paume comme dans une mallette d'échantillon, tout ce que je voulais et tout ce que je devais savoir de la vie. C'est elle qui m'apprit, en me prenant la main, qu'il existait bel et bien un lieu de plénitude au cœur même de la réalité."

 

Et il y en a encore plein d'autres, qui vous laissent figé dans des abîmes d'émotion, et je ne vous ai pas cité les dernières phrases du livre ...

05/01/2019

mon journal intime depuis le congrès Boulogne 2005 juqu'à fin 2009

journal mars2005-fin 2009

fichier pdf : lien

 

11/4/2018 Les perspectives sont plus sinistres les unes que les autres. Mon chat (noir) est en train de mourir. Moi-même on sent maintenant que j‘entre dans les dernières années. Bientôt l’infarctus sans doute, ou l’hémiplégie. Ou mourir étouffé par son mucus comme mon père. Le monde marche tout droit vers la 3ème guerre mondiale, attisée cette fois-ci par les USA (fous de sentir la primauté leur échapper) et par le grand capital. De toutes manière les fascismes qui ont fait celle de 40-45 ont été mis en place par le grand capital. Marx n’a jamais eu tant raison de dire que toute l’histoire humaine n’est que l’histoire de la lutte des classes ; eh bien la lutte des classes causera, comme dans les citées grecques, la destruction carrément de l’humanité ! Les féministes complètement hystériques et délirantes instaurent un régime de terreur et le racisme anti-hommes sur tout l’Occident. Macron, après les autres est en train de démolir le droit du travail, la protection sociale, les Services Publics, et tous l’acquis de 1945-46. Les oiseaux vont disparaître de France, et les abeilles et les bourdons aussi. Les israéliens tirent sans vergogne comme à la foire sur des milliers de civils palestiniens qui manifestent pacifiquement. Et ils censurent partout nos médias. De toutes manières la Chine aussi va devenir un Etat totalitaire orwellien « libéral-fasciste » comme l’Occident.

Et le recueil des poèmes que j’ai traduit en espéranto ne paraîtra jamais. Et les poèmes d’Angel Arquillos non plus, il est trop négligent et passif, alors que si on n’en retient que les meilleurs on aurait une collection de poèmes de plus grande valeur que ceux de beaucoup d’auteurs célèbres !

 

"cahiers de doléances" dit le kapo au pouvoir de la baraque "france" 2018 a été 1788, ah ah ! 2019 sera-t-il 89 ? à suivre ! (et à espérer)

en attendant lisez Etienne Chouard, et Bernard Friot, et François Asselineau

19/12/2018

première règle du chercheur : lire des textes d'origine !

Or, le 28/8/2016 j'ai  relu les derniers chapitres du roman "Le fou de Dieu" d’Elian-J. Finbert, auteur que j'aime très fort par ailleurs, à cause de tout ce qu'il a écrit sur les bêtes, et sur son enfance, et ses émissions autrefois à la radio, donc j'ai essayé de me procurer ses autres livres par curiosité, (Je rappelle que Elian-J. Finbert est d'origine juive, Finbert est son "nom de plume", son vrai nom est Feinberg).
Le roman (la fin du roman) d’Elian-J. Finbert « Le fou de Dieu » (le personnage ainsi surnommé est un cheikh soufi au début du roman) permet de mieux comprendre ce qu’on pourrait appeler le problème juif (psychologique, intérieur, non pas celui que Hitler appelait ainsi !
de même que les journaux actuels parlent sans vergogne de nos jours du « problème rom » .…), il faut lire ces chapitres, et on pourrait à cette lecture conclure, un peu à la manière de celui qui avait (méchamment !) dit d’André Malraux qu’il était « un moulin à vent qui se prend pour Don Quichotte »     que les juifs (du moins ceux qui sont taraudés de ce genre de pensées !) seraient des affairistes narcissiques qui se prennent pour le Messie sauveur de l’humanité. (soit dit en passant dans les années 30 les nazis avaient curieusement le même genre de vision sur le peuple allemand aryen frère aîné de l’humanité, lumière du monde et porteur de la civilisation !) Le héros du roman lui est narcissique, et un tantinet velléitaire, mais c’est tant mieux parce que ceux qui deviennent des BHL ou des Strauss-Khan ….. on s’en passerait bien ! Heureusement il y en a eu d’autres moins narcissiques qui ont jeté leur fameuse « race » (c’est Elian Finbert, alias son héro, qui n’arrête pas d’utiliser ce mot !) par la fenêtre, et ont par des talents, qu’on trouve à l’occasion chez tous les peuples aussi bien, ou un idéalisme réellement fraternel (c’est à dire comme le pratiquent les communistes ! Ou les gens qui serrent contre eux les animaux, sans se regarder le nombril mais le regard de l’animal en question, comme a su faire Elian Finbert lui-même - qui valait mieux que son héro, moins "héroïque" mais plus enfant, donc plus humain), qu’également on peut trouver aussi partout, apporté, non pas le "salut", mais des choses positives à la civilisation.

Je cite (c'est le romancier Elian-J. Finbert, et donc son héro, qui parle) :

« L’orgueil de sa race s’était déchaîné en lui. Il croissait de jour en jour comme une herbe sauvage. ….
Le zèle d’être juif le dévorait. Le privilège d’appartenir au peuple élu l’énivrait comme si cela avait été une espèce d’aristocratie. Une âpre bravade le soulevait de se dire Juif, descendant de la vieille souche des pasteurs et des caravaniers, ces premiers dieux de la terre … Cette race de maîtres soumise à l’ordre de la loi, comme elle le plongeait dans de merveilleuses inquiétudes !
Cette marque d’exception lui envoyait sans cesse un sombre feu à travers toute son âme. Une volonté de dominer et de vaincre, …
Il s’exaltait d’être fils de rois et de prophètes, seigneur parmi les seigneurs, comme l’était tout juif ! »

Ouaou !! Eh beh !... Les antisémites auraient-ils raison ?    
Et attention ! Ça c’est écrit par un juif : Elian-J. Finbert, sioniste et admirateur (assez naïf je trouve) de l’État d’Israel, homme de lettre, idéaliste, tendre et ayant gardé son coeur d’enfant. Et ce héros il ne le critique pas, c’est peut-être même son image car le roman a l’air d’être partiellement autobiographique.
Et dans le même mouvement ce héros décide de vivre pour le bien de l’humanité, d’amour et de fraternité, le « sel de la terre »!  Mais, qu’est-ce qu’un amour pour l’humanité basé sur un tel orgueil et un tel nombrilisme ? Danielle Bleitrach n’est pas comme ça ! c’est une communiste, une vraie.
Quant à Gilad Atzmon il joue du saxo parce que ça lui fait plaisir et sans doute pour faire plaisir à son public, comme tout artiste, mais il ne ramène pas ça à son appartenance (due au pur hasard de la naissance) par droit du sang en plus ! à une « race » (sic) de maîtres, « seigneurs parmi les seigneurs » - mazette ! - à un « peuple de rois »

Quand on voit (et surtout quand on l’entend, argh!) le « journaliste » Haziza, question élite, et surtout élite morale, on fait mieux
alors quand on lit :

« Notre race est la race des Maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures que les humains le sont des insectes. En fait, comparé à notre race, les autres races sont des bêtes et des animaux, un bétail au mieux. Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures. Notre royaume terrestre sera gouverné par notre chef avec une baguette de fer. Les masses lècheront nos pieds et nous servirons comme des esclaves. » (c'est de Menahem Begin ça !)

on reste pantois.

On aimerait savoir si ce genre de sentiments est fréquent chez les juifs ou n'existe que chez de rares déséquilibrés ?
Il faudrait pouvoir faire une enquête statistique, avec questionnaire, et les méthodes de l'INED, mais de nos jours un sondage sur ce sujet serait interdit. Le même genre de sondage fait auprès d'allemands ou d'états-uniens, ou de sikhs, on pourrait le conduire, mais auprès des juifs personne n'oserait, de peur de voir sa carrière brisée sans recours, voire de se retrouver lui-même en prison. Les temps sont durs pour les recherches sereines !

12/12/2018

culture des poètes et de la poésie, et des classiques ! (et du par coeur!)

Il semblerait que aux USA aussi (j'avais déjà appris ça sur la Russie, sur la Chine, et sur l'Iran) il y a encore, ce qui a disparu en France, une culture de la poésie.

Car je m’aperçoit que non seulement il y a dans le monde de la poésie de langue anglaise une foultitude de poète et de POEMES identifiés, qu’en Europe on ne connaît pas du tout ! Pas du tout inclus parmi les écrivains britanniques ou US dont on nous parle ici. Mais on trouve maintenant sur internet une foultitude de vidéos où des états-uniens récitent ou mettent en scène des poèmes qui sont pour eux visiblement connus et classiques (chose qui n’est plus du tout vécu comme ça en France!). De ce phénomène, les gens qui nous donnent une image des USA, les journalistes, les « diplômés de l’université » et spécialistes divers, le grand public, personne ! Personne ne nous en parle ! Ils ne savent sans doute même pas que ça existe.

Aussi je vous conseille instamment à explorer les listes de poèmes anglophones qu'on peut trouver, en grand nombre, sur Internet, et les vidéos qui s'en inspirent (ils s'inspirent aussi de poèmes français ! plus que les français eux-même donc !    (tel le poème de Prévert « le message »  ) il y a des tas de merveilles à découvrir (exemple entre mille : de Kipling "Four-feet")

 

20/04/2018

la force du web

*

* et en prime plein d'anecdotes, et de fous-rires

Les retraités il y a rien de tel !

04/09/2017

En 3 citations VIVE L'HISTOIRE !

En trois citations trois très importantes raisons d'étudier l'histoire et de (bien !)  la connaître - et de la faire étudier aux enfants dans les collèges !! (.....) - sur trois registres très différent, mais chacune dans son domaine essentielle :

La premiere:
*« L’histoire est donc, en philosophie comme partout, une véritable libératrice. Elle seule, par la variété des vues qu’elle nous donne de l’esprit humain, peut déraciner les préjugés et suspendre les jugements trop hâtifs. » (Emile Bréhier)
(vachement utile de nos jours!! - en fait, de tous  temps. C'est fou ce que l'histoire nous apprend à relativiser, à  comprendre, à changer des points de vues hâtifs, etc, etc)

 
Tiens! en passant, vous connaissez celle-là ?

pour ce qui est du pain de sucre pendant au plafond, et dont on trempait juste des morceaux dans le café, origine sans doute de la coutume, apparemment existante seulement dans le nord (et c'est encore la seule menière dont je puis boire le café, toute autre m'écoeure !) de boire le café sans faire fondre de sucre en poudre dedans mais en tenant un morceau dans sa bouche en même temps. c'est aussi ce que m'a raconté maman sur le Cambraisis, beaucoup plus récemment : juste avant 1914, c'était encore le sucre candi.

Et n'oublions pas que la culture mathématique européenne aurait été impossible sans les chiffres arabes ! (inventés en Inde ) et l'algèbre, inventé par l' « arabe » al-khowarismi, qui en fait comme son nom l'indique vivait dans l’actuel Ouzbékistan, ce qui veut dire qu'il appartenait au peuple alors iranien des sogdiens

 en fait


La deuxième:
* « Ce qui nous fait être hommes n’est autre chose que le passé de l’humanité. » (André Comte-Sponville)

par ailleurs lisons cette citation de Jean Zin parlant de la réflexion philosophique et critiquant une certaine mode de récuser la tradition philosophique:
"C'est toujours en renouant avec son histoire qu'on peut résister au conformisme du moment et regagner un peu de liberté pour l'avenir"



et la troisième, la plus triste, le plus pieux, le plus désespéré et fraternel, le plus métaphysique :
* "Bedaŭrindege multaj spertoj neniam estis priskribitaj, sed perdiĝis por ĉiam en la forgeso eterna." (Peter Browne).
et comme tout le monde ne sait pas forcément lire l'Espéranto (ça aussi il faudrait l'apprendre !)  j'en rajoute cette fois deux en français : 
« Se peut-il que tant de tristesses sans nom aient disparues sans laisser de trace, comme des vapeurs, comme de la poussière et comme de la fumée ? N’y a-t-il pas d’hommes nés pour retrouver la trace des tristesses éteintes, qu’ils puissent leur donner une expression et racheter l’amertume infinie de tant d’existences anonymes ? » (Emil Cioran)

et :
« La grande défaite, en tout, c’est d’oublier. » (Louis-Ferdinand Céline)




pas vraiment la même chose mais en rapport :
Silikoj


Et puis bien sûr aussi ! l'étude sérieuse de l'histoire permet de comprendre comment s'est formé le monde actuel, (ce que généralement le grand public ne SAIT PAS ou de manière erronée par le biais de grands mensonges désinformatifs !) et quelles forces et comportements furent à l'ouvre dans le passé (et éventuellement se retrouvent dans le présent). Donc pour la connaissance du présent c'est VITAL.
Un exemple parmi plein, plein d'autres qu'on pourrait mettre en évidence :
http://www.alterinfo.net/AUX-SOURCES-DU-CHAOS-MONDIAL-ACT...