12/12/2017
Tout par copinage
Dans tous les domaines on s’aperçoit que quasiment jamais rien ne se fait par la voie normale et logique, mais uniquement PAR COPINAGE ! c’est fou !
Une chose que j’ai constaté dans mon expérience des associations (toutes les sortes d’associations c’est pour toutes pareil !) c’est qu’il n’y a quasiment personne, PERSONNE, qui y adhère par la manière normale, NORMALE, c’est à dire « cette activité me plairait bien, je vais y adhérer ! » ou « cette cause me semble importante, je veux faire quelque chose dans ce sens, je vais les rejoindre ! » etc. Non, PERSONNE, ou presque, ne fait ça ! Tous les gens qu’on voit dans les associations y sont allé « pour faire plaisir à Edmond ! » comme m’a répondu une fois une membre du club d’espéranto à qui je demandais ce qui l’avait amenée à apprendre l’Espéranto ! , ils viennent tous par cooptation, ou si vous préférez par copinage, parce qu’il y ont été amenés par quelqu’un qui y était déjà et qu’il connaissent par ailleurs, par des relations familiales, amicales, ou de militance dans une autre association. A Attac tous les gens, TOUS, étaient des enseignants ou des syndicalistes ! et DEJA actifs et militants dans d’autres associations avant. Dans toutes ces associations si vous y adhérez comme ça, par la méthode normale, sans connaître déjà quelque, sans être dans un quelconque réseau (ah ! Les réseaux !! Alain Soral a eu vachement raison de montrer que c’est la clé, le matériau DE BASE de tout pouvoir !!) militant, vous serez là uniquement pour faire tapisserie ! Point ! ZERO ! Ne croyez pas que vous vous intégrerez petit à petit, etc, NON ! D’ailleurs dans toutes ces associations (et dans les associations de loisirs aussi bien que dans les associations militantes, ou l’inverse, je ne sais pas lequel des phénomènes est le plus anormal et surprenant) aucune décision, et surtout aucun travail n’est fait au cours des réunions officielles !!! on s’aperçoit que tout a été décidé, on ne sait comment entre les deux réunions ! Sans que vous soyez même au courant, entre quat-zieux entre copains sans doute, comment exactement ? aucune idée ! Et les travaux concrets ne sont JAMAIS fait en séance. Dans les réunions on ne fait que se perdre dans des discussions oiseuses et rien de constructif ni d’effectif n’en sort, et quand quelque chose de concret est fait ça sort toujours on ne sait d’où , ça a été fait, toujours, entre les réunions, dans quelles conditions on ne sait même pas. Tout ce qui est important et portant à conséquence se fait et se décide ou avant, ou après les réunions, jamais pendant
Pareil pour les spectacles, je me suis rendu compte que pratiquement personne ne va à un spectacle par la méthode normale, c’est à dire : « cette œuvre doit être bien je veux voir ça ! » NON ! Je me suis aperçu de ça lors d’une représentations de l’Ile des Esclaves de Marivaux , par la compagnie d’amateurs (mais excellents !) “Compagnie Marianne”, metteur en scène Igor Otcha, le (dans les années 90) dans l’ancienne chapelle de l’ancien couvent des Clarisses rue Beaudimont à Arras.
(Il est d’ailleurs vraiment, vraiment, vraiment dommage que cette représentation-là n’aie pas été filmée, et qu’on n’ai pu conserver la mémoire de cettre mise en scène “SUPER !” et surtout du jeu de l’acteur (Georges Boss ??) qui jouait Arlequin, le summum de l’Arlequin, dont je pensais “c’est comme dans Saint-Augustin, qui disait “aime et fais ce que tu veux” là c’était “sois Arlequin et fais ce que tu veux” tellement il avait intégré le personnage !”)
Eh bien je me suis aperçu que j’étais quasiment le seul à avoir payé ma place ! Car quasiment tous les spectateurs étaient venus avec un billet d’invitation, car ils étaient tous des parents ou amis de tel ou tel des acteurs ou du metteur en scène, ils n’étaient donc pas venus pour la pièce, dont ils se foutaient royalement, mais à cause de untel ou untel, ou untel qui jouait dans le spectacle !!
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10/12/2017
la mo, la momo, la momode des z'inz'in, des z'intellos
Je ne sais pas si vous avez remarqué, si vos écoutez de temps en temps France-Culture, ou tout autre média où s'expriment des intellos, ou des gens de pouvoir, bref des gens chics, soucieux de leur image et des normes, mais depuis quelques dixaines d'années il y a une façon de parler, une manie en fait, qui est typique de ces gens et de notre époque : ils bé-bégayent ! I- il leur faut, faut constamment-ment heu cher-heu-cher ! Leurs, leurs, leurs ... heu ...heu ... mots ! C'est la nouvelle façon de parler, qui j'imagine veut leur donner l'air plongés dans leurs réflexions et leur pensée tellement élevée qu'il faut qu'il se l'extirpent du corps, enfin je ne sais, mais je constate, c'est la norme chic et systématique à la mode actuellement. Car non seulement c'est nouveau, comme toute mode, écoutez des émissions de radio d'autrefois, d'il y a plusieurs décennies, les gens n'y bégayent jamais, ils savent ce qu'ils vont dire et le disent, et en plus ce sont, forcément ! tous des gens qui ont l'habitude de parler, alors ! Car enfin ces gens, ceux du moins qui sont universitaires j'imagine que lorsqu'ils se trouvent en face de leurs élèves (je n'ai personnellement jamais entendu un enseignant d'université bégayer, ils s'exprimaient tous clairement et avec maitrise de ce qu'ils avaient à dire) ils s'expriment clairement ! Et ne bafouillent pas leurs ph-phra, heu leurs phrases ! Non, visiblement, et surtout quand on voit l'universalité de cette pratique, c'est un marqueur, c'est un, c'est LE, tic snob médiatique de notre époque, vous ne pouvez pas entendre parler quelqu'un sur France-cucul, sur France-Culture sans que-que que … que ça soit, ça soit co-co, soit comme ça !
Annie Lacroix-Riz ne parle jamais comme ça ! (et en plus elle vous manie l'imparfait du subjonctif avec simplicité et naturel comme si elle était tombée dedans quand elle était petite !)
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Vous savez la nouvelle ? Ben il semblerait que là encore (…) ça soit l'invasion d'un trait culturel ANGLO-SAXON, et allez !
En effet cette coutume ridicule, répandue sur nos ondes ces dernières décennies, et qui était totalement inconnue jusqu'à au moins les années 60, est une habitude reconnue chez les anglais. La classe dirigeante française l'a une fois de plus trouvée et copiée chez ses maîtres ! Voici ce qu'en dit un français, prof d'anglais de son état
(« Chanteclair », in Pour en finir avec l'anglais, Presses de la Cité 1994) :
« Le bégaiement
Indispensable à une bonne pratique de l'anglais parlé, il remplit deux fonctions complémentaires. Tout d'abord, le bégaiement est une marque de distinction, et le signe de reconnaissance de la classe dirigeante.
Les anglais perpétuent en effet un système de castes où les diverses strates sociales se repèrent et se situent en fonction de leur accent.
En bégayant, vous émettez un signal discret qui vous fait immédiatement reconnaître par vos pairs et vos inférieurs comme un représentant de l'élite.
….
Pour être totalement efficace, le bégaiement doit s'accompagner d'une totale vacuité des propos. (c'est tout à fait ça sur France-Culture ! Ma note) Il est également essentiel de ne jamais terminer une phrase. L'impression de stupidité distinguée ainsi créée sera du meilleur effet.
On découvre ici la deuxième fonction du bégaiement pour l'étranger, puisqu'il lui épargne l'effort démesuré que demanderait la construction de phrases complètes et cohérentes. L'insuffisance du vocabulaire, l'ignorance de la grammaire, les erreurs de prononciation, tout cela disparaîtra derrière le bredouillis propitiatoire qui ravira votre interlocuteur et vous mettra tous deux parfaitement à l'aise, unis dans la même rassurante constatation : n'ayant rien à vous dire, vous communiquez parfaitement. »
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La Douane de Mer
« - Le monde est une farce triste et une obscure splendeur que nous appelons realité. Les hommes l'habitent et n'y comprennent rien. Tu n'est pas le premier, ni le dernier, à t'interroger sur son histoire, ses mystères et son sens. La pensée sort du monde, et l'englobe. Le monde fait la pensée, la pensée fait le monde. Il n'y aurait pas de pensée s'il n'y avait pas eu de la matière, un soleil, des océans, des algues, des primates et des hommes. Y aurait-il un monde s'il n'y avait pas la pensée ?
(Jean d'Ormesson – 1993, La Douane de Mer)
09/12/2017
C’est comme ça que sont les femmes ! c’est comme ça que sont les divorces pour les hommes !
Mendiant à Reims (eh oui comme ceux avec qui j'ai une fois en 1977 passé la nuit….. mais celui-là il y a seulement 22 ans qu’il est là je ne l’ai donc jamais vu) :
"L’existence de Titi sur le bitume, elle, a commencé lorsque sa femme l’a quitté avec ses deux enfants. C’était il y a vingt-deux ans, à Reims. « Cette séparation fut pour moi le début de la descente aux enfers, lâche-t-il. Je me suis vraiment retrouvé dans la merde à partir de ce moment-là. » Il n’en dira pas plus. L’événement remonte à loin, beaucoup trop loin. Il reste surtout trop douloureux à ses yeux."
08/12/2017
les néerlandais
il y a une chose qui s’était passé lors du voyage à Amsterdam avec Denise, à un moment un néerlandais à vélo lui a en passant rageusement et sans rien dire replié son rétroviseur !! que j’imagine il trouvait gênant (il me semble que selon le code de la route c’est aux véhicules - y compris les vélos ! - d’avoir la maîtrise de leur trajectoire, et donc de savoir viser sa trajectoire suffisamment au large pour passer sans accrocher les autres ! Et devant un obstacle, si obstacle il y a, de faire un écart).
En tous cas jamais une telle chose ne lui était arrivée (ni à moi) en France. Elle en a conclu que les néerlandais ont un sale caractère et sont vraiment des teigneux et des “merdeux”.
Et je pense qu’elle avait raison. Tout ce que j’ai appris par la suite sur les Pays-Bas et les néerlandais n’a fait que me le confirmer.
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07/12/2017
bal
Autrefois, regardez les revue espérantistes d’il y a un siècle par exemple, il n’y avait pas d’événement, privé ou public, un tant soit peu solennel ou festif sans que ça ne finisse par un bal ; aujourd’hui ça ne serait plus possible, on dirait que c’est du « harcèlement sexuel ». De la « violence machiste »; ou alors de l’ « homophobie ».
04/12/2017
citations de "Jean-Christophe" de Romain Rolland
"Que tout était peu de chose auprès de cette réalité, la seule réalité : la mort ! Etait-ce la peine de tant souffrir, désirer, s’agiter, pour en arriver là !… »
« Il le voyait vaincu par la vie
….
Il entendait cette lamentable prière, dont l’accent l’avait déchiré naguère :
« Christophe ! ne me méprise pas ! »
Et il était bouleversé de remords.
…
« Mon cher papa, je ne te méprise pas, je t’aime ! Pardonne-moi ! » »
Louisa, après la mort de son mari :
« l‘objet s’échappait de ses mains ; elle restait, des heures, les bras pendants, affaissée sur sa chaise et perdue dans une torpeur douloureuse. »
« Elle était lasse, somnolente, sa volonté était engourdie. »
« Sa langue se déliait un peu maintenant qu’elle sentait auprès d’elle un cœur aimant. »
plus loin J-Christophe avec sa mère :
« Et il prenait un plaisir mélancolique à ces petits bavardages sans interêt pour tout autre que pour lui, à ces souvenirs insignifiants d’une vie toujours médiocre et sans joie, mais qui semblaient à Louisa d’un prix infini »
« Accept the things to which the fate binds you, and love the people with whom fate brings you together, but do so with all your heart. » (Marc-Aurèle)
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03/12/2017
quel titre on va donner ? bof, "Dialogue"
un enfant se blotti contre la poitrine de son père.
Le père lui explique que c’est parce qu’il est enfant qu’il fait ça et que quand il sera grand il ne le fera plus.
"- J’espère bien que si.
- Est-ce que moi avec ton grand-père on fait pareil ?
- Hmmouais, c'est vrai, C’est pas normal.
- .... Tu as peut-être raison.
- Bien sûr que j’ai raison !
le père l’embrasse et lui dit après un temps de réflexion :
- Je t’aime comme ça.
Tu seras un grand penseur."
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