15/07/2023
ma mère fut (fût ...) une cigarettière
voilà un métier utile, un métier vrai de gens normaux, pas de bourgeois péqu'neux imbus de racisme social à la Macron ! de vrais personnes humaines quoi ! (et utiles, qui - eux ! - produisent des biens et des services pour les autres personnes humaines, pas des parasites (comme dit si bien Bernard Friot) de cadres-sup' qui passent leur temps à réunionner, ou à "s'déplacer en taxi pour blablater sur LCI".
Voilà une chanson portugaise qui contient tout le drame de la vie :
(NB : depuis hier Youtube cet infâme engin répugnant du totalitarisme capitaliste, censure systématiquement TOUTES les vidéos intégrées dans un site de blog !!!!!!!!!! Il faut donc à chaque fois se DEPECHER, avant d'avoir le message de blocage, de cliquer sur l'icone qui fait regarder la vidéo directement sur le site de youtube, sinon vous êtes foutus ! vous ne verrez rien !
voici les paroles (car il est aberrant d'écouter une chanson sans en comprendre les paroles !) :
Minha mãe foi cigarreira
E tinha um porte bizarro
‘Inda vejo a sua imagem
No fumo do meu cigarro.
trad :
Ma mère était cigarettière
Et avait grande allure
Son image se forme encore
Dans la fumée de ma cigarette.
A sua alma branquinha
Honesta, modesta e franca
Envolvia a minha alma
Como a mortalha mais branca.
trad :
Son âme candide
Honnête, modeste et droite
Enveloppait mon âme
Comme le tabac dans son linceul de papier.
Coitadinha já morreu
Que o amor de Deus lhe valha
Foi concerteza pró céu
Envolta em branca mortalha.
trad :
La pauvrette n’est plus là
Que l’amour de Dieu la protège
Elle est sûrement montée au ciel
Enveloppée dans son drap blanc.
Minha mãe estrela perdida
‘Inda a vejo entre os abrolhos
Como se fosse envolvida
Na mortalha dos meus olhos.
trad :
Ma mère, étoile perdue
Je la vois briller du fond de mes tourments
Comme enveloppée
Dans le blanc de mes yeux.
Filipe Pinto (1905-1968). il est mort lui aussi ... Minha mãe foi cigarreira (1961).
Filipe Pinto (1905-1968). Ma mère était cigaretière, traduit de Minha mãe foi cigarreira (1961) L. & L. (et chanter le tabac aussi est un acte de résistance et de liberté)
Publié dans Ili eldetruis la domon, kie niaj koroj sangis, journalistes = propagande d'Etat, Goebbels, la vraie vie, les paranoïas ayatollesques, libertés, Liens interessants, Littérature - une outre de sang et de fade infini, Lutte des classes, mi iras limake, Philosophie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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