29/11/2015
morto
Vladimir VYSOCKIJ: Li el batal’ ne revenis (trad. A. Averbuĥ, N. Lozgaĉev)
Kial ĉio ŝanĝiĝis? Ja same, en ver’,
la ĉielo en sor’ ekserenis,
samas akvo, arbaro, kaj samas aer’,
nur li el batal’ ne revenis.
Kiu pravis el ni? – Ne divenos mi nun,
En disputoj mi lin ne komprenis
Ni eksentis la mankon pro l’ misa fortun’:
kiam li el batal’ ne revenis.
Li maltrafe silentis kaj kantis sen ritm’,
ĉiam li sinaltrude min ĝenis,
li malhelpis dum dorm’, frue vekis li min,
tamen jen – el batal’ ne revenis.
Lasu trakti ni lin, tio estas neni’.
Estis du ni, mi tion komprenis.
Kvazaŭ vent’ lignofajron estingus ĉe mi,
kiam li el batal’ ne revenis.
La printemp’ bonaŭgure freŝigas per vent’,
mi erare apuda lin prenis:
„Donu fumi, amik’, - sed responde – silent’...
La amik’ el batal’ ne revenis.
La mortintoj ne lasos nin solaj en plag’,
la falintoj por ni – sentineloj…
La ĉielon reflektas arbar’ kiel lag’
bluaj arboj similas al veloj.
Loko en terkabano sufiĉis por ni,
kaj la tempo por ambaŭ ni penis…
Ĉio nun por mi sola, sed ŝajnas al mi,
ke mi mem el batal ne revenis.
Vladimir Vysockij: La birdo GAMAJUN Sverdlovsk, Sezonoj, 1989, paĝo 23-24.
kaj fek al iper merda nity merda comercstalina ejo
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26/11/2015
l'appel de Cochin vous vous souvenez ? vous l'avez lu ?
En 1978, Pierre Juillet rédigea le fameux « Appel de Cochin », que lui et Marie-France Garaud - firent signer par Jacques Chirac.
C'est le dernier texte d'importance émanant de la mouvance gaulliste à s’inscrire encore dans la ligne de la pensée géopolitique gaullienne.
Il y parlait en effet « d'asservissement de la France » par les Américains et de « France vassale », notamment dans ce passage : « C’est pourquoi nous disons NON. NON à la politique de la supranationalité. NON à l’asservissement économique. NON à l’effacement international de la France. [...] Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain. »
Trois ans après la publication de ce texte - qui scandalisa la presse euro-atlantiste -, Jacques Chirac (ici en photo avec Marie-France Garaud) se séparait de ces deux conseillers et se pliait au dogme de l'européisme. Il se résignait ainsi à trahir le véritable gaullisme et à contribuer au bradage de notre indépendance nationale, dans le but misérable de devenir président d'une République asservie.
Jacques Chirac (né en 1932), photographié ici vers 1975, entre ses deux conseillers de l'époque, Pierre Juillet à gauche et Marie-France Garaud à droite.
Ce surnom d’« Appel de Cochin » avait été donné par la presse à un communiqué signé par Jacques Chirac depuis sa chambre de l’Hôpital Cochin à Paris, où il était hospitalisé depuis un accident de la route survenu en Corrèze le 26 novembre précédent.
Cet « Appel », officiellement signé par Jacques Chirac, fut en réalité rédigé par ses deux plus proches conseillers de l’époque, Pierre Juillet et Marie-France Garaud. S’inscrivant dans la perspective de la campagne du RPR pour les premières élections au suffrage universel du Parlement européen, qui eut lieu, en France, le 10 juin 1979, ce texte historique dénonçait notamment le « parti de l’étranger », c'est-à-dire l’UDF créé le 1er février 1978 à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République.
Avec le recul des 35 ans écoulés depuis lors, ce texte apparaît prémonitoire à de nombreux égards.
Après avoir commencé par souligner qu’« il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache », ce document soulignait que « tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement. »
Puis il développait cette analyse :
« le président de la République [Nota : Valéry Giscard d’Estaing] reconnaissait, à juste raison, dans une conférence de presse récente, qu’uune Europe fédérale ne manquerait pas d’être dominée par les intérêts américains. C’est dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant la volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, bien entendu, ni les intérêts européens. En d’autres termes, les votes des 81 représentants français pèseront bien peu à l’encontre des 329 représentants de pays eux-mêmes excessivement sensibles aux influences d’outre-Atlantique.
[...]
Il est de fait que cette Communauté – en dehors d’une politique agricole commune, d’ailleurs menacée – tend à n’être, aujourd’hui, guère plus qu’une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrences inégales, sauvages ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité. On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage.
[...]
La politique européenne du gouvernement ne peut, en aucun cas, dispenser la France d’une politique étrangère qui lui soit propre. L’Europe ne peut servir à camoufler l’effacement d’une France qui n’aurait plus, sur le plan mondial, ni autorité, ni idée, ni message, ni visage. Nous récusons une politique étrangère qui cesse de répondre à la vocation d’une grande puissance, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et investie de ce fait de responsabilités particulières dans l’ordre international.
[...]
Puisqu’il s’agit de la France, de son indépendance et de l’avenir, puis qu’il s’agit de l’Europe, de sa cohésion et de sa volonté, nous ne transigerons pas. Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la patrie.
[...]
Comme toujours quand il s’agit de l’abaissement de la France, le parti de l’étranger est à l’œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l’écoutez pas. C’est l’engourdissement qui précède la paix de la mort.
Mais comme toujours quand il s’agit de l’honneur de la France, partout des hommes vont se lever pour combattre les partisans du renoncement et les auxiliaires de la décadence. »
https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau-union-...
De nos jours : l’UPR se veut « ni de droite ni de gauche » encore moins d’extrême-droite.
« Dès que vous voulez sortir de l’Union européenne on dit que vous êtes
d’extrême-droite. » C'est un "truc" artificieux et malhonnête pour faire taire
la contestation au régime de nos maîtres.
L’extrême droite en fait, au contraire, a plus exactement le visage… du
gouvernement actuel, « principal vecteur de la finance, qui refuse de
célébrer la victoire sur le nazisme, met sous surveillance le peuple
français, ne respecte plus les droits de l’Homme. Si ça ce n’est pas
d’extrême-droite ! »
"L’UE ou le chaos !" - Je n’ai pas le souvenir que la France avant Maastricht était le chaos ?!
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21/11/2015
Martha Argerich vieille
Martha Argerich, vieille, mais avec le même coeur juvénile et passionné, faisant de Bach un élixir :
par ailleurs cette vidéo me touche beaucoup, car maman aussi été resté très juvénile et avait les mêmes cheveux.
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20/11/2015
la nuit solitaire de qq derrière sa fenêtre, avec obsessions tragiques, souvenirs opressants de vaines illusions.
https://www.youtube.com/watch?v=GftG8_R6JK4
J'avais entendu cette suite à l'église luthérienne de Paris le 29 mars 1987, sur le chemin de retour du stage de statistiques où j'avais été envoyé pour l'ONIC.
Cette pièce m'a évoqué la nuit solitaire de qq derrière sa fenêtre, avec obsessions tragiques, souvenirs opressants de vaines illusions.
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18/11/2015
la stratégie de la tension - à qui profite le crime ?
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17/11/2015
l'universel tombeau
Émile VERHAEREN (1855-1916)
Celui du rien
Je suis celui des pourritures grandioses
Qui s'en revient du pays mou des morts ;
Celui des Ouests noirs du sort
Qui te montre, là-bas, comme une apothéose,
Son île immense, où des guirlandes ,
De détritus et de viandes
Se suspendent,
Tandis, qu'entre les fleurs somptueuses des soirs,
S'ouvrent les grands yeux d'or de crapauds noirs.
Terrains tuméfiés et cavernes nocturnes,
Oh ! mes grottes bâillant l'ennui par les crevasses
Des fondrières et des morasses !
A mes arbres de lèpre, au bord des mares,
Sèchent ton coeur et tes manteaux baroques,
Vieux Lear ; et puis voici le noir Hamlet bizarre
Et les corbeaux qui font la cour à son cadavre ;
Voici René, le front fendu, les chairs transies,
Et les mains d'Ophélie, au bord des havres,
Sont ces deux fleurs blanches - moisies.
Et les meurtres me font des plans de pourriture,
Jusqu'au palais d'où s'imposent les dictatures
De mon pays de purulence et de sang d'or.
Sont là, les carcasses des empereurs nocturnes ;
Les Nérons fous et les Tibères taciturnes,
Gisant sur des terrasses de portor.
Leur crâne est chevelu de vers - et leur pensée
Qui déchira la Rome antique en incendies
Fermente encor, dans leur tête décomposée.
Des lémures tettent les pustules du ventre
Qui fut Vitellius - et maux et maladies
Crèvent, sur ces débris leurs poches de poisons.
Je suis celui du pays mou des morts...
Et puis voici ceux-là qui s'exaltaient en Dieu ;
Voici les coeurs brûlés de foi, ceux dont le feu
Etonnait les soleils, de sa lueur nouvelle :
Amours sanctifiés par l'extatique ardeur
" Rien pour soi-même et sur le monde, où s'échevèlent
La luxure, l'orgueil, l'avarice, l'horreur,
Tous les péchés, inaugurer, torrentiel
De sacrifice et de bonté suprême, un ciel !
Et les Flamels tombés des légendes gothiques,
Et les avares blancs qui se mangent les doigts,
Et les guerriers en or immobile, la croix
Escarbouclant d'ardeur leurs cuirasses mystiques,
Et leurs femmes dont les regards étaient si doux ;
Voici - sanguinolents et crus - ils sont là, tous.
Je suis celui des pourritures méphitiques,
Dans un jardin d'ombre et de soir,
Je cultive sur un espalier noir,
Les promesses et les espoirs.
La maladie ? elle est, ici, la vénéneuse
Et triomphale moissonneuse
Dont la faucille est un croissant de fièvre
Taillé dans l'Hécate des vieux Sabbats.
La fraîcheur de l'enfance et la santé des lèvres,
Les cris de joie et l'ingénu fracas
Des bonds fouettés de vent, parmi les plaines,
Je les flétris, férocement, sous mes haleines,
Et les voici, aux coins de mes quinconces
En tas jaunes, comme feuilles et ronces.
Je suis celui des pourritures souveraines.
Voici les assoiffés des vins de la beauté ;
Les affolés de l'unanime volupté
Qui fit naître Vénus de la mer toute entière ;
Voici leurs flancs, avec les trous de leur misère ;
Leurs yeux, avec du sang ; leurs mains, avec des ors ;
Leurs livides phallus tordus d'efforts
Brisés - et, par les mares de la plaine,
Les vieux caillots noyés de la semence humaine.
Voici celles dont l'affre était de se chercher
Autour de l'effroi roux de leur péché,
Celles qui se léchaient, ainsi que des lionnes -
Langues de pierre - et qui fuyaient pour revenir
Toujours pâles, vers leur implacable désir,
Fixe, là-bas, le soir, dans les yeux de la lune.
Tous et toutes - regarde - un à un, une à une,
Ils sont, en de la cendre et de l'horreur
Changés - et leur ruine est la splendeur
De mon domaine, au bord des mers phosphorescentes.
Je suis celui des pourritures incessantes.
Je suis celui des pourritures infinies ;
Vice ou vertu, vaillance ou peur, blasphème ou foi,
Dans mon pays de fiel et d'or, j'en suis la loi.
Et je t'apporte à toi ce multiple flambeau
Rêve, folie, ardeur, mensonge et ironie
Et mon rire devant l'universel tombeau.
14/11/2015
on ne peut pas se fier le moins du monde aux codes pays des codes-barre (désolé pour les boycotteurs)
ç'est ça la logique du capitalisme !
rien à voir, mais alors là rien du tout, avec l'écologie, ni la géographie, ni la réalité des choses ni le bon sens, sous quelque forme que ce soit, tout ça n'existe pas pour le capitalisme !
http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1519558/et-les-indica...
la forme (la pensée politically-correct anglo-saxonne est essentiellement formaliste, point) et les arrangements entre copains (à quoi ça servirait autrement tous leurs "conseillers en ceci ou cela" si chers payés ! il faut bien qu'ils passent leur temps à quelque chose ) il y a que ça, point !
12/11/2015
tout le bonheur qu'on puisse avoir
« Lumîr, passionnément :
- C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Dis–le encore ! C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Pour de bon, Ah ce n’était pas long à dire ! C’est une chose courte mais elle tient tout le bonheur que l’on puisse avoir. »
(Paul Claudel)
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11/11/2015
le programme du Saker
2. Boycott des médias dominants : mettre fin à la persuasion clandestine
Essentiellement la TV dont la propagande et la pub bourrent les crânes. Les médias sont pratiquement tous privés, il faut les mettre en faillite. Ne pas les regarder fera baisser l’audience et donc les recettes publicitaires entraînant ipso-facto leur disparition, selon leurs propres règles de profitabilité.
3. Boycott du crédit à la consommation : mettre fin au racket des banques, qui n'a pour but que nous rendre tous ESCLAVES (comme les péons du Méxique décrit dans sas romans par Traven)
C’est le crédit à la consommation [crédit renouvelable] qui enrichit le plus les banques avec ses taux usuraires. Comme la "dette" publique imposée depuis 1973 a rendu les Etats et les peuples esclaves de la finance (voyez la Grèce)
Attendez un peu et épargnez avant d’acheter compulsivement ce qui vous fait envie. Si votre désir pour l’objet persiste cela signifie qu’il ne s’agira pas d’une impulsion et vous aurez entretemps épargné pour l’acheter, ce qui aura augmenté votre désir, sans enrichir les banques avec des agios.
Et en ce moment il y a une autre solution : voter UPR !