10/12/2025
très juste !
citation donné par idriss Aberkane d’un certain Maxime-Nicolas Salette (totalement introuvable sur Internet) « n’achetez jamais un livre que vous ne voudriez pas relire »
Très juste ! Et tous les livres que je trouve intéressants ou beaux je les ai relus, souvent plusieurs fois.
15/11/2025
les nuances
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28/10/2025
Citations - « Ce qu’on nomme le cafard n’est souvent qu’une éclipse de nos illusions et un éclair de notre lucidité. »
quelques citations, hélas des plus importantes.
« j’ai déjà remarqué ceci : les horreurs sont supportables tant qu’on se contente de baisser la tête, mais elles tuent quand on y réfléchit. » (Erich-Maria Remarque)
« l'on sait que l'optimisme fait beaucoup plus de ravages que le pessimisme qui, lui, au moins est lucide » (Gilbert Ganne )
« Au surplus, les champs de carnage sont partout; au cimetière de l'Est, à Paris, vingt-sept mille tombeaux, deux cent trente mille corps, vous apprendront quelle bataille la mort livre jour et nuit à votre porte. » (Chateaubriand)
« Un être qui se sait mortel ne peut pas être heureux » (Gilbert Ganne)
« Lazare ouvrit les yeux quand Jésus l’appela ;
Quand je lui parle, hélas ! pourquoi les ferme-t-elle ? » (Victor Hugo)
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« Dune certaine lignée animale, qui ne semblait en rien promise à un tel destin, sortit un jour la bête saugrenue qui devait inventer le calcul intégral et rêver de justice. » |
Rostand (Jean) |
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« Nous sommes de ceux qui posent les questions jusqu’au bout ; Jusqu’à ce qu’il ne reste plus la plus petite chance d’espoir vivante. » |
Anouilh (Jean) |
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« La vie, en dernier ressort, semblait être une plaisanterie d’une dimension telle que l’on ne pouvait que se tenir à un bout du couloir pour constater sa longueur dénuée de sens, et sa hauteur parfaitement inutile. » |
Bradbury (Ray) |
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« Tout est ordonné pour que prenne naissance cette paix empoisonnée que donnent l’insouciance, le sommeil du cœur ou les renoncements mortels. » |
Camus (Albert) |
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« La vérité de ce monde c’est la mort ! La vie n’est qu’une ivresse, un mensonge. |
Céline (Louis-Ferdinand) |
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Rien ne sert à rien |
Gautier (Théophile) |
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« Peu importe que les hommes se transmettent pour quelques siècles leurs concepts et leurs techniques : car l’homme est un hasard, et pour l’essentiel, le monde est fait d’oubli. » |
Malraux (André) |
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« Toute l’histoire du monde est une histoire de nuages qui se construisent, se détruisent, se dissipent, se reconstruisent en des combinaisons différentes, - sans plus de signification ni d’importance dans le monde que dans le ciel. » |
Montherlant (Henri de) |
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« Je voudrais tellement pouvoir aimer quelque chose, ne fusse que moi-même, mais c’est impossible, il n’y a que mort, évanescence et vanité. » |
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« Atome dérisoire perdu dans le cosmos inerte et démesuré, il sait que sa fiévreuse activité n’est qu’un petit phénomène local, éphémère, sans signification et sans but. Aussi n’a-t-il d’autre ressource que de s’appliquer à oublier l’immensité brute qui l’écrase et qui l’ignore. » |
Rostand (Jean) |
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« Tout ce à quoi il tient, tout ce à quoi il croit, tout ce qui compte à ses yeux a commencé en lui et finira avec lui. » |
Rostand (Jean) |
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« L’espèce humaine passera, comme ont passé les dinosauriens et les stégocéphales… Alors, de toute la civilisation humaine ou surhumaine, découvertes, philosophies, idéaŭ, religions, rien ne subsistera… En ce minuscule coin d’univers sera annulée pour jamais l’aventure falote du protoplasma, aventure qui déjà, peu-être, s’est achevée sur d’autres mondes, aventure qui en d’autres mondes peut-être se renouvellera. Et partout soutenue par les mêmes illusions, créatrice des mêmes tourments, partout aussi absurde, aussi vaine, aussi nécessairement promise dès le principe à l’échec final et à la ténèbre infinie. » |
Rostand (Jean) |
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« Je fais un tour ou deux pour calmer ces coups dans ma tête. » |
Shakespeare |
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“Pourquoi n’ai-je droit à aucune espérance?” |
Madame Simone |
“ Si la douleur poussait de la fumée comme la flamme, la terre vivrait dans une éternelle nuit” (H de Montherlant)
11/09/2025
enfants
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30/08/2025
Pessoa
Fernando Pessoa : "tuer le rêve, c'est nous tuer nous-même"
31/10/2024
Helicon, noble âme, nous apprend ce qu'est l'amitié
Helicon, personnage du "Caligula" de Camus, est entre autre pétri de haine envers les patriciens qui l'ont humilié du temps où il était esclave, il voue aussi un dévouement sobre mais résolu envers Caligula, il y a une admirable scène avec Cherea là-dessus.
Mais ici je veux montrer qu'un passage de son inoubliable (l'une des scènes les plus inoubliables, encore plus inoubliables que celles de "Intermezzo" de Giraudoux ou que l'infante et la Reine Morte) scène avec Caligula au début de la pièce, est une définition ADMIRABLE , dans sa mystérieuse sobriété de ce que c'est, que ça doit être, que l'AMITIE
CALIGULA. — Et s’il te plaît, aide-moi désormais.
HÉLICON. — Je n’ai pas de raison de ne pas le faire, Caïus, mais je sais peu de choses, et peu de choses m’intéressent. En quoi donc puis-je t’aider ?
CALIGULA. — A l’impossible.
HÉLICON. — Je ferai pour le mieux.
il n'y a peut-être pas de meilleure définition
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15/09/2023
Alphonse Esquiros
j'avais prévu ce billet pour le 15/12/2022 - la "saint Zamenhof" ! - mais comme des espérantistes il n'y en a plus, ou ils sont comme les cathos : ils ne savent même plus lire l'Eo c'est juste un attachement "identitaire" !! de bourgeois crédules et arrogants, je le publie maintenant !
Aŭtoro, maljuste forgesita (kaj tiu fakto pensigas, pensigas pensigas multe ....) de la meza 19a jarcento.
Li parenteze verkis poemojn, interalie tiujn versojn, kiujn mi esperantigas ĉisube :
Dio, dankas vin mi, revula pigrulo
Ke min vi irigis el la senekzisto !
Tiuj ne naskitaj ne vidis la stelojn,
mi aldonus, tiuj kiuj vidis la stelojn, kaj poste mortis, estas ekzakte kiel tiuj, kiuj ne naskiĝis, neniun memoron ili havas de la steloj, kiujn ili vidis, eĉ de ili mem.
en français pour les non-espérantistes et les "espérantistes" qui ne savent pas lire l'Eo !!! (...)
Alphonse Esquiros, un auteur injustement oublié (et voilà un phénomène qui donne à penser, et vachement beaucoup penser .... SI on a une cervelle, et un cœur.) du milieu du XIXè siècle
Il a, soit dit en passant, écrit des poèmes, entre autres ces vers dont je donne ci-dessous une version en Espéranto
faute de retrouver le texte français je retraduit : Moi rêveur paresseux te remercie Dieu/ Toi qui m'a tiré de l'inexistence/ Car ceux qui ne sont pas nés n'ont pas vu les étoiles !
à défaut un autre : Qu'est-ce que la vie ?
Poète : Alphonse Esquiros (1812-1876)
Recueil : Les hirondelles (1834).
Depuis bientôt vingt ans, je passe sur la route ;
Mes yeux regardent tout et mon oreille écoute ;
Deux rois ont laissé choir leur couronne à grand bruit.
J'ai vu tout pouvoir vain, toute gloire éphémère,
Et la fleur qui bourgeonne à cette plante amère
Ne fait jamais de fruit.
L'Europe a donc quinze ans sué sans prendre haleine
Pour qu'un homme, à la fin, mourût à Sainte-Hélène !
C'est là le dénouement de ce drame profond.
Le peuple maintenant, riant de ce qui tombe,
Nous dit : « Il faut marcher ! » Où va-t-il ? À la tombe.
De tout c'est là le fond.
Soulevez donc le monde avec votre génie ;
Moissonnez, en courant, une gloire infinie ;
Jetez les rois à bas pour monter à leur rang ;
Et vous aurez un jour, si le sort vous seconde,
Pour reposer à l'aise au vaste sein du monde
Un sépulcre plus grand.
Etreinte en son linceul au fond des pyramides,
L'Egypte n'arme plus ses cavaliers numides ;
Que nous reste-t-il donc de ces peuples si hauts
Qui firent tant de bruit en passant sur la terre ?
De vides monuments, dans un lieu solitaire,
Et qui sont des tombeaux !
Le néant est partout ; et la mort elle-même
Sur la bouche des rois est un souffle suprême ;
On s'accoutume à voir ces trépas si soudains ;
C'est le rideau baissé quand la scène est finie,
C'est un de plus tombé dans la mer infinie
Où tombent les humains.
Du sommeil à la mort quel est donc l’intervalle ?
Est-ce un nom différent quand la chose est égale ?
En visitant des morts la paisible cité,
Je dis : Quand Paris dort, au soir de la journée,
Tous se réveilleront, lui dans la matinée,
(eux non...)
(oui autrefois on se réveillait le matin au chant des hirondelles, partout, les hirondelles ont disparues, comme si elles n'avaient jamais existé, qui se souvient d'elles ? pas mêmes elles-mêmes bien sûr, et les enfants qui les entendaient n'auront même pas venus au "monde" (qui n'existe pas non plus, puisque qu'il n'existe que par la conscience qu'en on eu des "êtres" promis au néant éternel.)
10/03/2023
c'est pourtant le bon sens ! mais on a fait des gens de tels esclaves décérébrés soumis et rampants !
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04/07/2022
« L'âme n'est qu'un cri étouffé »
Citations de Henri Barbusse :
politique, histoire etc :
« L’idée de patrie n’est pas une idée fausse, mais c’est une idée petite et qui doit rester petite. »
« L'optimiste est le perpétuel complice de tous les malfaiteurs.»
et "laste sed ne balaste" une phrase dont il faut se souvenir systématiquement en notre époque où les médias, le grand capital et les politiques (qui ne font qu'un même parti, comme le disait bien le site PLPL) ne déverse qu'une vaste propagande de désinformation et de manipultation de l'opinion :
« Méfie-toi, et n'oublie jamais qu'il suffit que certaines affirmations soient émises par certaine bouches pour qu'il faille immédiatement en douter »
sur la vie, Dieu, la peur de la mort :
« L'âme n'est qu'un cri étouffé »
« Le bonheur n'a pas le temps de vivre; on n'a vraiment pas le temps de profiter de ce qu'on est. Le bonheur, cette chose qui n'est jamais – et qui pourtant un jour, n'est plus ! »
« Après la solennité d'un long silence, la figure de Marie prend une expression de défaite, et tout à coup, elle se met à pleurer. Les larmes qui la remplissent,car on pleure toujours tout entier, coulent sur ses genoux. Et à travers des sanglots tombent de ses lèvres mouillées des paroles presque informes, mais désespérées et sauvages comme un éclat de rire arraché. - Ah ! Tout est fini ! S'écrie-t-elle. »
« On reste là à respirer, à vivre un peu, à être tranquilles, grâce à cette faculté qu'on a de ne jamais voir le passé ni l'avenir. »
« On croit aux miracles. On fait de grand efforts pour se débattre, pour s'affoler. On voudrait montrer tout ce qu'on mérite. On s'imagine qu'on est une exception, et qu'il va arriver quelque chose de surnaturel. On souffre tant qu’on en a la force. Mais le prix de la vérité nous glace … »

« Dieu n’est pas Dieu, c’est le nom de tout ce qui nous manque. »
et puis :
« Il y a une voix basse et sans fin, qui aide ceux qui ne se voient pas et qui ne se verront pas, et fait qu’ils sont ensemble : les livres ; le livre qu’on choisit, le préféré, qu’on ouvre et qui attendait ! »
elles sont toutes extraites de son inoubliable roman "Clarté", paru en 1918.
27/05/2022
So ist das Leben
Simone de Beauvoir :
* Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et intéressant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir.
Dès les premières pages ça commence très fort:
"je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
Qu'est-ce qu'elle a raison!
allez ! je ne résiste pas au plaisir d'encore une:
"Les noisetiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais attendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire : aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".
So ist das Leben...
et bien sûr, bien sûr,
il y a :
"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblait impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?"!!!
pour ceux qui ne comprennent pas l'horreur du néant, de l'absence,
"jai raconté ailleurs comment, à Mérignac, je contemplai stupidement un vieux veston abandonné sur le dossier d'une chaise. j'essayai de dire à sa place : " Je suis un vieux veston fatigué." C'était impossible et la panique me prit. Dans les siècles révolus, dans le silence des êtres inanimés je pressentais la vérité, fallacieusement conjurée, de ma mort."
Simone de Beauvoir n'avais pas oublié que c'est quand on est enfant , ou plus rarement adolescent, qu'un est CONSCIENT, de la vérité des choses de sa perception, et qu'on est capables de sentir et de réagir, alors que les adultes sont aveugles à tout, pantins complétement vidés de toute capacité, de toute conscience vraie et du concret.
et pour percevoir les mensonges du pouvoir et leur manipulation là aussi ils sont plus perspicaces que les adultes, exemple :
https://reseauinternational.net/qui-repondra-a-nos-questions/
« Dans tout projet je voyais une fuite, dans le travail un divertissement aussi futile qu’un autre. Un jeune héros de Mauriac considérait ses amitiés comme des « branches » qui le soutenaient précairement au-dessus au-dessus du néant. ….. ce rien qui ronge tout ….. seul le silence de M. Teste me semblait exprimer dignement l’absolu désespoir humain. … L’attitude la plus franche, somme toute, c’était de se supprimer ; j’en convenais ; je ne songeai cependant pas à y recourir : j’avais bien trop peur de la mort. Seule à la maison il m’arrivait de me débattre comme à quinze ans ; tremblante, les mains moites je criais, égarée : « Je ne vaux pas mourir ! » (Simone de Beauvoir, née un 9 janvier)
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