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31/10/2024

Helicon, noble âme, nous apprend ce qu'est l'amitié

Helicon, personnage du "Caligula" de Camus, est entre autre pétri de haine envers les patriciens qui l'ont humilié du temps où il était esclave, il voue aussi un dévouement sobre mais résolu envers Caligula, il y a une admirable scène avec Cherea là-dessus.

Mais ici je veux montrer qu'un passage de son inoubliable (l'une des scènes les plus inoubliables, encore plus inoubliables que celles de "Intermezzo" de Giraudoux ou que l'infante et la Reine Morte) scène avec  Caligula au début de la pièce, est une définition ADMIRABLE , dans sa mystérieuse sobriété de ce que c'est, que ça doit être, que l'AMITIE

 

CALIGULA. — Et s’il te plaît, aide-moi désormais.

HÉLICON. — Je n’ai pas de raison de ne pas le faire, Caïus, mais je sais peu de choses, et peu de choses m’intéressent. En quoi donc puis-je t’aider ?

CALIGULA. — A l’impossible.

HÉLICON. — Je ferai pour le mieux.

 

il n'y a peut-être pas de meilleure définition

15/09/2023

Alphonse Esquiros

j'avais prévu ce billet pour le 15/12/2022 - la "saint Zamenhof" ! - mais comme des espérantistes il n'y en a plus, ou ils sont comme les cathos : ils ne savent même plus lire l'Eo c'est juste un attachement "identitaire" !! de bourgeois crédules et arrogants, je le publie maintenant !

Aŭtoro, maljuste forgesita (kaj tiu fakto pensigas, pensigas pensigas multe ....) de la meza 19a jarcento.

Li parenteze verkis poemojn, interalie tiujn versojn, kiujn mi esperantigas ĉisube :

 

Dio, dankas vin mi, revula pigrulo
Ke min vi irigis el la senekzisto !
Tiuj ne naskitaj ne vidis la stelojn,

 

mi aldonus, tiuj kiuj vidis la stelojn, kaj poste mortis, estas ekzakte kiel tiuj, kiuj ne naskiĝis, neniun memoron ili havas de la steloj, kiujn ili vidis, eĉ de ili mem.

 

en français pour les non-espérantistes et les "espérantistes" qui ne savent pas lire l'Eo !!! (...)

Alphonse Esquiros, un auteur injustement oublié (et voilà un phénomène qui donne à penser, et vachement beaucoup penser .... SI on a une cervelle, et un cœur.) du milieu du XIXè siècle

Il a, soit dit en passant, écrit des poèmes, entre autres ces vers dont je donne ci-dessous une version en Espéranto

faute de retrouver le texte français je retraduit : Moi rêveur paresseux te remercie Dieu/ Toi qui m'a tiré de l'inexistence/ Car ceux qui ne sont pas nés n'ont pas vu les étoiles !

à défaut un autre  : Qu'est-ce que la vie ?

Poète : Alphonse Esquiros (1812-1876)

Recueil : Les hirondelles (1834).

Depuis bientôt vingt ans, je passe sur la route ;
Mes yeux regardent tout et mon oreille écoute ;
Deux rois ont laissé choir leur couronne à grand bruit.
J'ai vu tout pouvoir vain, toute gloire éphémère,
Et la fleur qui bourgeonne à cette plante amère
Ne fait jamais de fruit.

L'Europe a donc quinze ans sué sans prendre haleine
Pour qu'un homme, à la fin, mourût à Sainte-Hélène !
C'est là le dénouement de ce drame profond.
Le peuple maintenant, riant de ce qui tombe,
Nous dit : « Il faut marcher ! » Où va-t-il ? À la tombe.
De tout c'est là le fond.

Soulevez donc le monde avec votre génie ;
Moissonnez, en courant, une gloire infinie ;
Jetez les rois à bas pour monter à leur rang ;
Et vous aurez un jour, si le sort vous seconde,
Pour reposer à l'aise au vaste sein du monde
Un sépulcre plus grand.

Etreinte en son linceul au fond des pyramides,
L'Egypte n'arme plus ses cavaliers numides ;
Que nous reste-t-il donc de ces peuples si hauts
Qui firent tant de bruit en passant sur la terre ?
De vides monuments, dans un lieu solitaire,
Et qui sont des tombeaux !

Le néant est partout ; et la mort elle-même
Sur la bouche des rois est un souffle suprême ;
On s'accoutume à voir ces trépas si soudains ;
C'est le rideau baissé quand la scène est finie,
C'est un de plus tombé dans la mer infinie
Où tombent les humains.

Du sommeil à la mort quel est donc l’intervalle ?
Est-ce un nom différent quand la chose est égale ?
En visitant des morts la paisible cité,
Je dis : Quand Paris dort, au soir de la journée,
Tous se réveilleront, lui dans la matinée,

(eux non...)

(oui autrefois on se réveillait le matin au chant des hirondelles, partout, les hirondelles ont disparues, comme si elles n'avaient jamais existé, qui se souvient d'elles ? pas mêmes elles-mêmes bien sûr, et les enfants qui les entendaient n'auront même pas venus au "monde" (qui n'existe pas non plus, puisque qu'il n'existe que par la conscience qu'en on eu des "êtres" promis au néant éternel.)

 

 

10/03/2023

c'est pourtant le bon sens ! mais on a fait des gens de tels esclaves décérébrés soumis et rampants !

SHADOW BANNING : OU LA CENSURE 2.0 ... "La censure est un aveu, on ne bâillonne que la bouche qui dit vrai." (Pierre Gripari).

04/07/2022

« L'âme n'est qu'un cri étouffé »

Citations de Henri Barbusse :

politique, histoire etc :

« L’idée de patrie n’est pas une idée fausse, mais c’est une idée petite et qui doit rester petite. »

« L'optimiste est le perpétuel complice de tous les malfaiteurs.»

 

et "laste sed ne balaste" une phrase dont il faut se souvenir systématiquement en notre époque où les médias, le grand capital et les politiques (qui ne font qu'un même parti, comme le disait bien le site PLPL) ne déverse qu'une vaste propagande de désinformation et de manipultation de l'opinion :  

« Méfie-toi, et n'oublie jamais qu'il suffit que certaines affirmations soient émises par certaine bouches pour qu'il faille immédiatement en douter »


sur la vie, Dieu, la peur de la mort :

« L'âme n'est qu'un cri étouffé »

« Le bonheur n'a pas le temps de vivre; on n'a vraiment pas le temps de profiter de ce qu'on est. Le bonheur, cette chose qui n'est jamais – et qui pourtant un jour, n'est plus ! »

«  Après la solennité d'un long silence, la figure de Marie prend une expression de défaite, et tout à coup, elle se met à pleurer. Les larmes qui la remplissent,car on pleure toujours tout entier, coulent sur ses genoux. Et à travers des sanglots tombent de ses lèvres mouillées des paroles presque informes, mais désespérées et sauvages comme un éclat de rire arraché. - Ah ! Tout est fini ! S'écrie-t-elle. »

 

« On reste là à respirer, à vivre un peu, à être tranquilles, grâce à cette faculté qu'on a de ne jamais voir le passé ni l'avenir. »

« On croit aux miracles. On fait de grand efforts pour se débattre, pour s'affoler. On voudrait montrer tout ce qu'on mérite. On s'imagine qu'on est une exception, et qu'il va arriver quelque chose de surnaturel. On souffre tant qu’on en a la force. Mais le prix de la vérité nous glace … »

août-sept1968.jpg

« Dieu n’est pas Dieu, c’est le nom de tout ce qui nous manque. »

 

et puis :

« Il y a une voix basse et sans fin, qui aide ceux qui ne se voient pas et qui ne se verront pas, et fait qu’ils sont ensemble : les livres ; le livre qu’on choisit, le préféré, qu’on ouvre et qui attendait ! »

 

elles sont toutes extraites de son inoubliable roman "Clarté", paru en 1918.

 

27/05/2022

So ist das Leben

Simone de Beauvoir :

Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et intéressant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir.

Et il y aurait plein de choses à citer.
Dès les premières pages ça commence très fort:
"En moi-même je protestais "Les adultes ne savent rien de nous !" "
"je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
Qu'est-ce qu'elle a raison!

allez ! je ne résiste pas au plaisir d'encore une:
"Les noisetiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais attendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire : aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".

So ist das Leben...

 

 

et bien sûr, bien sûr,
il y a :

"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblait impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?"!!!

 

pour ceux qui ne comprennent pas l'horreur du néant, de l'absence,
"jai raconté ailleurs comment, à Mérignac, je contemplai stupidement  un vieux veston abandonné sur le dossier d'une chaise. j'essayai de dire à sa place : " Je suis un vieux veston fatigué." C'était impossible et la panique me  prit.  Dans les siècles révolus,  dans le silence des êtres inanimés je pressentais la vérité, fallacieusement conjurée, de ma  mort."

Simone de Beauvoir n'avais pas oublié que c'est quand on est enfant , ou plus rarement adolescent, qu'un est CONSCIENT, de la vérité des choses de sa perception, et qu'on est capables de sentir et de réagir, alors que les adultes sont aveugles à tout, pantins  complétement vidés de toute capacité, de toute conscience vraie et du concret.

et pour percevoir les mensonges du pouvoir et leur manipulation là aussi ils sont plus perspicaces que les adultes, exemple :

https://reseauinternational.net/qui-repondra-a-nos-questions/

« Dans tout projet je voyais une fuite, dans le travail un divertissement aussi futile qu’un autre. Un jeune héros de Mauriac considérait ses amitiés comme des « branches » qui le soutenaient précairement au-dessus au-dessus du néant. ….. ce rien qui ronge tout ….. seul le silence de M. Teste me semblait exprimer dignement l’absolu désespoir humain. … L’attitude la plus franche, somme toute, c’était de se supprimer ; j’en convenais ; je ne songeai cependant pas à y recourir : j’avais bien trop peur de la mort. Seule à la maison il m’arrivait de me débattre comme à quinze ans ; tremblante, les mains moites je criais, égarée : « Je ne vaux pas mourir ! » (Simone de Beauvoir, née un 9 janvier)



 

03/04/2022

« Avec le soir, descendent les grands sentiments. Ils entrent dans l’âme comme les loups dans les villes. C’est la faim que l’on a, quivous tient tout le long du jour et qui vous serre un peu plus dans ces heures-là. » (Christian BOBIN)


Voici quelque unes, en fait les dernières en date tout simplement, des citations que j'ai rencontrées et trouvées particulièrement importantes, pour une raison ou une autre.

"J'ai toujours aimé, je ne sais pourquoi, les exclamations inattendues. A vrai dire elles coulent en vous continuellement, mais on a pas le temps de les noter (pas de papier sous la main), et elles meurent. Impossible ensuite de s'en souvenir. J'ai donc quand même réussi à en fixer quelques-unes sur le papier! " (Vassili Rozanov)
(Moi aussi. ! ma note)

Normal ! « Il est des êtres que l'on a envie de protéger, des corps que l'on veut serrer fort jusqu'à les étouffer tant on tient à eux » ("Maitrepo" blogeur sur Internet)


"LA VIE EST UN THEATRE TROP LANGUISSANT. IL MANQUE DE REGIE. CEUX QUI DOIVENT Y MOURIR D'AMOUR, QUAND ILS Y ARRIVENT, C'EST PENIBLEMENT ET DANS LEUR VIEILLESSE" (Jean Giraudoŭx)

“Demokratio” signifas obeadon al ordonoj el Vaŝingtono kaj allason, ke usonaj firmaoj ekspluatu la landon." (Trevor Steele)

"If we don't believe in freedom of expression for people we despise, we don't believe in it at all." (Noam Chomsky)

«La maniero kontraŭbatali ideon estas lanĉi al gi pli bonan ideon. » (Monteiro Lobato)

« Le bonheur, c'est comme un chat, si vous essayez de le cajoler, il vous fuit, si vous ne vous occupez pas de lui, il vient se frotter contre vos jambes et saute sur vos genoŭ. » (Davies Robertson)

"Il est plus facile de croire un mensonge qu'on a déjà entendu cent fois, qu'une vérité qu'on n'a encore jamais entendue" - Robert Lynd

A.Einstein : "Le monde ne sera pas détruit par ceŭ qui font le mal, mais par ceŭ qui les regardent sans rien faire."

"Dans la souffrance (morale), la tristesse, la nostalgie, on atteint plus la vérité, en général, que dans le bonheur ; dans le bonheur on est souvent futile, et souvent dans un monde de carton-pâte, le monde de la douleur creuse plus profondément et se nourrit de choses essentielles, et est plus conscient, et plus sensible que le bonheur. C’est la source inépuisable de la vérité, et des valeurs. Et aussi du respect d ‘autrui ; le bonheur piétine autrui. La douleur est plus sérieuse et plus authentique. Les moments de tristesse, les vagues de nostalgie, les éclairs d’horreur, sont souvent les seuls moments de valeur humaine."
(RP)
ailleurs aussi on trouve de si de si belles phrases

la suite :


Je sais bien que personne n'est éternel.

Mais j'espérais que pour moi, Dieu aurait fait une exception (Oscar Wilde)

«L'âge adulte, c'est de l'enfance pourrie.» (Jean Cau)

« "Je suis un lâche, je ne puis supporter la souffrance d’être heureŭ" Pour pénétrer quelqu’un, pour le connaître vraiment, il me suffit de voir comment il réagit à cet aveu de Keats. S’il ne comprend pas tout de suite, inutile de continuer. » (Eugène Cioran)

"La kredo movas montojn, sed la malkredo disrompas ĉiujn sklavĉenojn." (TRAVEN)



“Il ne faut jamais avoir plaisir si vite” (Ferrante à Dona Ines)

Montherlant(Henry de)

VIE

NIHILISME

Pessimisme

« Quand je réveille mon chat, il me regarde avec l’air reconnaissant de celui à qui je donne l’occasion d’avoir le plaisir de se rendormir »

Audouard (Yvan)

VIE

« Le verbe « CROIRE » n’appartient pas à notre vocabulaire, mais le verbe « NE PAS CROIRE » n’y appartient pas non plus. Sinon on n’est pas un véritable scientifique »

Petit (Jean-Pierre)

SCIENCE

« C’est le contraire du stoïcisme, parce que le premier principe du manuel d'Epictète consiste à "distinguer ce qui dépend de moi et ce qui ne dépend pas de moi". Or moi, j'agis comme si tout dépendait de moi, ou j'essaie »

George (Susan)

MORALE

" Si vous cherchez la source du fleuve Yosthino, vous la trouverez dans les gouttes d'eau sur la mousse. ".

Proverbe japonais

Mouvement Social

« Ecrire l’histoire, c’est foutre la pagaille dans la géographie »

anonyme

Humour intelligent

« En démocratie, la politique est l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne »

Jefferson (Thomas)

POLITIQUE

« Des centaines de milliards de dollars sont dépensés chaque année pour contrôler l’opinion publique. »

Chomsky (Noam)

POLITIQUE

« Il est aussi dans l’interêt d’un tyran que son peuple soit si occuppé à ses tâches quotidiennes qu’il n’aie pas de temps pour la rébellion. »

Aristote

POLITIQUE

« Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur loyauté aŭ traditions familiales, leur patriotisme national , et leurs dogmes religieŭ. »

Chisholm (George Brock)

VALEURS

« Les Etats-Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation. »

Wilde (Oscar)

 

« Les femmes qui veulent être les égales des hommes manquent sérieusement d'ambition. »

Reiser(Jean-Marc)

 

« Quelques petites rues où sommeillaient des chats et où des chiens se levaient lentement quand on interrompait leurs rêves. »

Guth (Paul)

VIE

"Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers".

Beaucarne (Julos)

 

« j’aimais les pompes, mêmes funèbres. Chaque pompe cache un symbole, souvent trahi. La pompe renferme plus de vérité que le misérabilisme des lâches. Elle fait leur part aŭ sens, et satisfait l’esprit. »

Guth (Paul)

 

« le bourdonnement des abeilles de l’été au fond d’une pièce aŭ volets fermés »

Chamson (André)

RENCONTRE

« I am strongly in favour of using poisoned gas against uncivilised tribes »

Churchill parlant de leur usage en Irak pr. 1920

Mots historiquement révélateurs

« Deŭ adolescents jettent, au passage, un regard d'envie sur les accessoires chromés de notre automobile. S'ils pouvaient se douter combien c'est moi qui les envie! Ils veulent « s'émanciper » dit-on. Mais de quoi? De l'ignorance, de la maladie et de la misère, me répondrait-ils. Je ne pourrais que les féliciter, s'ils ne se libéraient que de cela. Puissent-ils ne pas s'apercevoir trop tard qu'ils se sont aussi émancipés du bonheur;.. »

Benoist-Méchin

MODERNITE

« chaque fois qu'une contrainte « tombe » qui vient porter atteinte à notre liberté, ou à notre qualité de vie, n'est-ce pas toujours au nom d'une quelconque normalisation européenne imposée par une directive de Brŭelles? »

Soral (Alain)

MONDE ACTUEL

« Une extension de la logique libérale qui banalise la mort … une désacralisation globale à laquelle participe aussi la vogue de la crémation et dont le but, à terme est de rendre l’espace urbain dévolu aŭ cimetières à la spéculation immobilière »

Soral (Alain)

 

... mi amas cin. Cia Ruth. Cia Ruth. “Dio mia, li diris sin, cia Ruth. La cia.” Tio estis preskaŭ neebla. Cia Ruth. Kio estis posedita de li ĝis tiam ? Kio estintis lia ? Kelkaj boteletoj, iomete da sapo, kaj la vestaro, kiun li surhavis. Kaj nun, homa estulo ? Homa estulo tuta ? Tio estis preskaŭ neebla ! Li levis la okulojn. Lilo foririntis en la ruldomon. Steiner fumadis cigaredon.

Erich-Maria Remarque

BONHEUR

« Dans une société étouffante, où l'homme est de plus en plus surveillé par toutes sortes de polices, étiqueté, numéroté, catalogué, le chat possède, d'une manière inaliènable, le bien qui est aujourd'hui le plus menacé: l'indidualité, c'est à dire la liberté. »

Ganne (Gilbert)

LIBERTE

« L'homme est souvent un vrai sentimental, la femme est toujours une réaliste, bien qu'elle se grise de mots creŭ »

Ganne (Gilbert)

FEMMES

« Le mépris indécent qu'affiche la nature à l'égard de l'individu »

Ganne (Gilbert)

COSMOS

« Je dévorais le noir, l'bscurité. Le monde était à moi, le vrai, celui dont on m'avait toujours privé. »

Forrester (Viviane)

 

« La parité -je ne suis pas pour- .... c’est humiliant...et peu démocratique! C’est même indécent, et pour les hommes et pour les femmes. »

Forrester (viviane)

FEMMES

« C'est la première fois que je le vois. Mais nous nous connaissons par delà l'espace. Il éclate en confidences. C'est ainsi qu'étaient les Français avant qu'on ne les eût bâtés d'indifférence. »

Guth (Paul)

 

« Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant »

Aragon (Louis)

 

« Eh oui, penser est dangereŭ. Et vous ne savez pas à quel point »

Petit (Jean-Pierre)

PENSEE

« De temps en temps des astronomes avancent timidement que leur analyse des données d'observation ne cadre pas avec ce précepte, mais on les crucifie immédiatement, selon le principe scientifique bien connu :
on crucifie d'abord, on réfléchira ensuite »

Petit (Jean-Pierre)

SCIENCE

« La recherche ? Mon cher c'est à celui qui vole le premier ! »

Kreisl

SCIENCE

« - Tout homme est un génie en quelque chose, répliqua le secrétaire adjoint. Il faut seulement trouver ce qu’il y a de génial en lui. Nous n’en avons pas l’idée, mais je suis peut-être un génie de la cuisine et toi, mettons, un génie de la pharmacie, mais ce ne sont pas nos occupations et nous montrons mal ce qu’il y a en nous. Le Directeur a dit qu’à l’avenir il y aura des spécialistes qui s’occuperont de ça, qu’ils chercheront à découvrir nos virtualités cachées. - Tu sais, les virtualités, ce n’est pas quelque chose de très clair. Je ne dis pas le contraire, peut-être qu’il y a réellement du génie en chacun de nous. Mais que faire si ce génie ne peut trouver à s’appliquer que dans un passé reculé ou un futur lointain, alors que, dans le présent, il n’est même pas considéré comme du génie, que tu l’aies manifesté ou non ? C’est bien, évidemment, si tu te révèles un génie de la cuisine. Mais comment reconnaîtra-t-on que tu es un cocher de génie, Perets un tailleur de pointes de silex de génie, et moi le génial découvreur d’un champ X dont personne ne sait rien et qui ne sera connu que dans dix ans... C’est alors, comme disait le poète, que se tournera vers nous la face noire du loisir... »

Strugatski (frères)

INDIVIDU

« Le prédateur est la figure centrale du marché capitaliste globalisé, son avidité en est le moteur. Il accumule l'argent, détruit l'Etat, dévaste la nature et les êtres humains. »

Ziegler (Jean)

CAPITALISME

« Choisir, c'est se priver du reste. »

Gide (André)

VIE

« Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n'arrive jamais. »

Dac (Pierre)

 

« Un ouvrier non syndiqué est une poussière d’ouvrier »

France (Anatole)

 

"Quand on rêve tout seul, ce n’ est qu’un rêve, quand nous rêvons ensemble, c’ est le début de la réalité."

( ?)

 

"La nation c'est ce qui reste à ceŭ qui n'ont plus rien"

Jaurès (Jean)

PATRIE

"Les petits voleurs sont en prison, les grands voleurs sont tous princes"

Tchouang -Tseu

SOCIETE

« Quando a ti se encaminha, meu pensar se perfuma. »

Rubén Dario

amour

« Neniu homo havas penson tute por si mem, kaj ankoraŭ neniam iu tute por si mem havis originalan ideon. Ĉiu nova ideo estas la kristaliĝa produkto de mil da diversaj ideoj, kiujn havis aliaj homoj. Unu el ili tiam subite trovas la ĝustan vorton kaj la ĝustan esprimon por la nova ideo. Kaj tuj, kiam la vorto ĉeestas, rememoras sin centoj da homoj, ke ili estis havintaj tiun ideon jam delonge. »

Traven

 

« Penser, c'est d'abord se souvenir de ce qui a été pensé. Et tout oubli est une faute contre l'esprit. »

Comte-Sponville (andré)

 

« il faut vraiment ne penser à rien pour ne pas ressentir cruellement la tragique absurdité de vivre »

France (Anatole)

 

« Un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu'on n'a pas lu. »

A. Albalat

 

“avoir le pessimisme de l’intelligence ne doit pas empêcher de pratiquer l’optimisme du coeur et de la volonté.” Gramsci

pour finir, en guise d'apéritif :

Une plaisanterie latino-américaine dit qu’il ne peut pas y avoir de coup d’État à Washington parce que c’est la seule capitale du continent américain où il n’y a pas d’ambassade des États-Unis !(pour l’organiser).

et

« Je suis convaincu qu’il y a plus de menaces contre la liberté des Américains dans un rayon de 10 miles autour de mon bureau sur Capitol Hill qu’il n’y en a dans le reste du monde. » (Ron Paul)



"il faut toujours s’en prendre aŭ Américains, même quand on pense avoir tort ; eŭ savent qu’on a raison" (auteur : ?)


"America is yet to redeem itself of the fear that there may be someone out there as merciless as America proved to be." (GILAD ATZMON)

"Few men are willing to brave the disapproval of their fellows, the censure of their colleagues, the wrath of society. Moral courage is a rarer commodity than bravery in battle or great intelligence. Yet it is the one essential, vital, quality for those who seek to change a world which yields most painfully to change." (Robert Kennedy, celui qu'on a fait assasiner parce qu'il aurait changé les choses)

une autre (encore une !) des régressions du nouvel Ipernity, c'est que l'abondante gamme d'émoticones dont on disposait, a totalement disparue !!! (ĉi tie mieneto kolera !) et on n'a plus qu'une petite dixaine d'émoticones banals ..... (mieneto malĝoja)

commentaires réchappés du rdésastre :

"En conclusion, cette page offre beaucoup de pistes de réflexion..."
absolument ! c'est comme ça que je l'entendais ! C'est une oeuvre de paresseŭ ! comme je n'ai pas le courage de développer tous ces thèmes je me contente de recueillir les citations.

Je rajouterais une citations, une citations sur les citations :
« Je viens de rencontrer par hasard un passage si analogue à l’idée dont j’étais occupé, que j’en ai été frappé et satisfait. Il y a dans cette conformité des pensées, un principe de joie secrète : c’est elle qui rend l’homme nécessaire à l’homme, parce qu’elle rend nos idées fécondes. » (Senancourt)

16/03/2022

citations de Gabriel Matzneff

Des citations de Gabriel Matzneff :
http://dernieregerbe.hautetfort.com/archive/2014/08/22/ci...


* et pour commencer, la différence entre se suicider et ne pas se suicider, LA SEULE DIFFERENCE, a été expliquée par Gabriel Matzneff :

« Quoique j’en aie, il me faut admettre que le suicide est la solution de la facilité. Vivre est plus difficile que mourir, ne serait-ce que parce que ça dure plus longtemps. »


* « L’optimisme : imbécile, criminel, obscène. »
(c'est tout à fait vrai quand on y pense au fond des choses .... )

 

* « Un franc-tireur ne doit pas traîner sa différence comme un boulet, mais il doit la porter comme une couronne. »
(C’est bien vrai !)


* "L'Évangile, cette bombe que la médiocrité des gens d'Église s'emploie persévéramment à désamorcer."
(Ça aussi c’est tout à fait vrai !)

 

* "La résurrection est une victoire dans l'eschatologie, mais sur terre le christianisme est une religion de l'échec. Notre royaume n'est pas de ce monde, et tout lecteur attentif des pères du désert sait qu'un chrétien ne réussit sa vie que dans la mesure où il la rate : notre suprême théophanie, c'est la croix."
(eh oui ! une chose qu'on n'a que trop oubliée dans notre idéologie "positive" !
Giuseppe Belvedere, quoi qu'il ne soit pas religieux, le montre bien par exemple !
)


* « Pourquoi les hommes ont-ils fait des péchés des deux états les plus divins et les plus innocents qui soient : le plaisir sexuel et l’oisiveté ? Parce que les hommes n’aiment pas le bonheur. »
(pas bête ! pas bête du tout !)

 

* "Un médiocre, ne concevant pas autre chose que la médiocrité, rapporte tout à elle. D’instinct, il hait la noblesse, la générosité, la poésie. Il s’acharne à salir ce qui lui est supérieur, ou à le moquer. Mais quand il prête à autrui des sentiments bas, c’est sa propre âme qu’il peint."


et maintenant sur les FEMMES :
pour commencer :
« l’une d’elles qui, comme je l’interroge sur son ex-mari et son actuel amant, me répond avec une dureté tranquille : « Le présent gomme le passé ». Voilà une phrase proprement féminine. »
(Exact ! ….)
et :
* « La femme aime le mensonge comme la taupe aime la nuit. Le grand jour lui fait peur. Elle ressent comme un viol l’exigence masculine de clarté. »

 

* « Tout adolescent, à moins d’être une nouille ou un arriviste, se sent en marge de la société des adultes, il refuse d’y entrer, il répugne à prendre un état. […] Seulement, il ne suffit pas d’être rebelle à seize ans : il s’agit de s’y opiniâtrer dans l’âge adulte, et ça, c’est une autre paire de manches. »
(ça c'est bien vrai et l'évolution du lamentable Renaud le montre encore une fois, et aussi combien a raison Susan George qui dit "j'aime les gens qui se radicalisent en vieillissant")

 

* « Mieux vaut périr en restant soi-même que prospérer en se reniant et en devenant semblable à ceux que l’on méprise. »
(bien d'accord !)


* "Les gens haïssent la singularité et ne nous tolèrent que si nous feignons d’avoir les mêmes ambitions, les mêmes goûts, les mêmes bonheurs qu’eux."
Oui , constatation banale, que Brassens a dit plus simplement : "Non les braves gens n'aiment pas que/ L'on suive une autre route qu'eux"

 

* "La différence et la supériorité conjuguées se payent cher, très cher, et il serait léger de le nier."
(très vrai, de tous temps en fait, et de nos jours plusieurs personnes célèbres en sont l'exemple [et bien sûr des milliers de personnes à jamais inconnues !])

 

* "Une nature aristocratique se reconnaît à son aptitude au loisir, à son aptitude à l’ennui. Le besoin perpétuel d’une distraction est la marque d’une âme plébéienne."
oui peut-être, mais quel racisme social ! dégoutant !!

« Les tragédies me trouvent calme, mais les petites corvées m’accablent. Ainsi, aller chez son tailleur pour un essayage, quel chemin de croix ! » (je n'ai mis cette citation que comme document ! ça montre une fois de plus que Matzneff est un riche ! né avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui a une vie et des réactions de riche !)

Dans une conférence prononcée le le 9 janvier 2012 on trouve cette phrase, sur la Russie d'après 1989 : " les églises rouvrirent leurs portes" eh oui ! tandis que quelques années après en France les églises fermèrent leurs portes !!! Maintenant elles ne sont plus des églises, mais des tas de briques fermés à double tour, essayez depuis disons 1992 de pousser la porte d'une église vous verrez ! ou plutôt vous ne verrez rien ....

lisez mon billet sur les églises.

 

 

 

 

 

 

14/03/2022

Famille, c'est quoi une famille ?

« il réalisa que ce qu’on appelle « famille », malgré les malheurs et les problèmes, était une institution fondée sur le plaisir de s’obstiner désespérément à demeurer ensemble »

(Orhan Pamuk)

09/01/2022

individu

"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles."

(Oscar Wilde)

09/10/2021

une citation de Marcel Aymé

extraite de son très profond livre "Uranus" (Marcel Aymé est injustement méconnu, peut-être parce qu'il est trop humain, et trop lucide, et qu'il l'a été trop tôt.)

 

"... cet impérieux sentiment d'harmonie qui vous pousse à hurler avec les loups"

 

voilà qui explique beaucoup de comportements ! entre autres des comportements contemporains.

 

J'espère que tous les irresponsables de l'opposition vont payer chèrement leur mutisme indécent depuis le 12 juillet.


remarquez que une fois de plus les "complotistes" (dixit les journaputes) avaient raison ... (ça a été comme ça aussi pour l'incendie du Reichtag ! )
(mais Même avec toutes les preuves de la provenance malhonnête de la fabrication du virus et du vaccin. Des gens continueront à croire la version officielle., ça c'est très bien expliqué par la psychopathologiste Ariane Bilheran, ce sont les gens qui, comme dirait Graham Greene "pavent l'enfer", regardez aussi la vidéo intitulée "le meurtre de l'esprit" sur les psychoses de masse, et bien sûr les articles du psychiatre Frédéric Badel, et puis souvenez-vous de la France de l'Occupation !..... les Résistants y étaient fort peu nombreux, contrairement à ce que veut nous faire croire la légende cultivée après coup, les collabos fanatiques l'étaient beaucoup plus)