ALERTE : regardez, le fameux google (propriété de qui ? rappelez-moi)
https://www.google.com/search?q=asselineau&ie=utf-8&a...
en fait tout un placrage, comme les placrages qu'ils font sur Maduro !
moi je me pose toujours la question : à qui profite le crime ?
Le grand capital européiste bien entendu a de plus en plus peur de l'UPR, surtout depuis ce que révèle la crise du coronavirus, et le sondage qui montre que maintenant une majorité d'italiens sont pour la sortie de l'UE !
leur beau "cheval" dictatorial, leur URSS capitaliste, l'UE risque de s'effondrer, et les grasses sinécures avec, et leur beau projet capitalo-mondialiste, NWO, le projet de Jean Monnet (relisez le livre de Phillippe deVilliers) est alors compromis.
Alors leurs rêve est de faire comme avec l'autre danger mortel qui les menace, Etienne Chouard (vu la réflection que ça crée dans le peuple relativement à l'élection et les politiciens professionnels aidés par les médias dans l'intêret du gand capital), essayer de le briser,
il y a une attaque en règle, orchestrée, (par qui ?) une volonté de nuire, ils ont envoyé tous leurs limiers pour trouver de quoi abattre FA,ils savent bien que sans FA l'UPR est mort, et sans l'UPR, ils espèrent contrer la destruction de l'UE, son projet de camp de concentration néo-libéral, et les grasses sources de corruptions et de prébendes, ils ne faut pas oublier la psychologie individuelle ! il n'y a pas que les interêts de clase ! pour avoir des Séides il faut aussi appater les interêts individuels).
L'oeil du cyclone
Il Souffle un Vent Terrible # 06
La guerre des riches contre les pauvres
"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."
Warren Buffet, milliardaire américain, 1ère fortune des Etats-Unis
Une nouvelle guerre mondiale a commencé. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination menée par les élites dirigeantes contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse.
Cette guerre se caractérise par l'instauration d'un nouvel esclavage appelé "néo-libéralisme", et simultanément, par l'accroissement de la répression contre le citoyen ordinaire afin d'obtenir sa soumission.
Pour commencer on nous bassine non stop avec ce crédo:
C’est pour ton bien !
Gamin, c’est pour ton bien que tu dois te lever à 7h du mat’ et passer ta journée entre quatre murs à l’école à écouter tes professeur, te taire et obéir, à apprendre par cœur tes leçons sans sourciller ;
[c’est pour ça que l’enseignement par correspondance et l’école à la maison c’est beaucoup mieux, et à favoriser au maximum] prendre tes récréations quand on te le dit, rentrer chez toi pour faire tes devoirs avec discipline ; c’est pour ton bien qu’il faut respecter tes parents quoi qu’ils fassent ou qu’ils disent, qu’il faut te lever quand le directeur entre dans la classe même si c’est une grosse crapule, qu’il faut savoir les paroles de la Marseillaise et les tables de 9. C’est pour ton bien qu’on te sert une bouffe de merde équilibrée à la cantine, pour que tu ne sois pas trop perturbé quand tu seras grand.
Prolétaire, c’est pour ton bien que le travail est rendu obligatoire, que les usines ont été inventées, que le patron te donne des ordres au boulot en te gueulant dessus, que les trains de banlieues avec leurs contrôleurs ont été mis en place ; c’est pour ton bien que les heures supplémentaires existent, et que les syndicats parlent en ton nom pour négocier dans ton dos ; c’est pour ton bien que l’argent liquide a été supprimé pour être remplacé par un totalitaire argent électronique sous le contrôle totalitaire des banques ! C’est pour ton bien qu’il faut te sacrifier corps et âme à l’économie du pays, au Dieu Capital.
Citoyen, c’est pour ton bien qu’il faut voter et élire tes maîtres, qui organisent ce meilleur des mondes possibles ; c’est pour ton bien qu’on te sonde et te questionne, et c’est pour ta protection que les flics patrouillent jour et nuit, pour ta sécurité, et ainsi compléter le bien que te font vidéosurveillance, puces RFID et fichiers.
Jeune, c’est pour ton bien qu’il ne faut pas traîner dans les rues la journée, qu’il ne faut pas traîner dans les rues le soir ni la nuit, même quand il y a de magnifiques étoiles dans le ciel, qu’il ne faut pas que tu fumes, qu’il ne faut pas que tu boives, qu’il ne faut pas que tu baises ni que tu penses ; c’est pour ton bien qu’il faut renoncer enfin à tes utopies stupides et « populistes », et apprendre ce qu’est la Pensée Unique des « diplômés » ; que l’on construit des terrains de foot au pieds de tes tours HLM, car le sport ça éduque. C’est pour ton bien que l’on place vigiles et anti-vols devant les magasins, car il vaut mieux que tu crèves la dalle avec ton SMIC plutôt que tu deviennes malhonnête. C’est pour ton bien qu’on te formate, te conseille, qu’on te réprime et qu’on t’oriente, qu’on t’insère et te réinsère à vil prix, qu’on t’apprivoise.
Vieillard, c’est pour ton bien qu’on recule l’âge de la retraite, sans quoi tu t’ennuierais à attendre la mort en prenant le temps de vivre ; c’est pour ton bien que les médicaments ne sont plus remboursés, car sinon tu prendrais l’habitude de tomber malade, et puis il faut bien dépenser les fruits de ton travail d’octogénaire. Et comme tu seras ensuite bien fatigué, c’est pour ton bien que les maisons de retraite t’accueilleront et te garderont à l’écart, bien à l’écart.
Migrant clandestin, c’est pour ton bien qu’on te rafle, qu’on te maintient en garde-à-vue, puis dans de jolis centres fermés ; comme le capitalisme ne peut pas accueillir toute la misère du monde qu’il a créée, c’est pour ton bien qu’il t’expulse comme il t’exploite et te « rapatrie » ; c’est pour ton bien que les centres de rétention où l’en t’enferme sont entourés de fils de barbelés car l’évasion est dangereuse, tout comme la liberté en général. C’est pour ton bien que ces centres sont construits par tes compères sans-papiers, car qui mieux qu’un de tes camarades peut savoir comment les fabriquer pour ton confort ? C’est pour ton bien que l’on te tabasse et te tire dessus des deux côtés des frontières, pour te rappeler qu’il y a encore pire : les passeurs. C’est pour rendre ta prison plus douce et plus agréable que la Cimade et la Croix Rouge la co-gèrent, c’est pour ton bien.
Populations bombardées, foutues dans des camps, otages des guerres étatiques, c’est pour votre bien qu’on rase vos maisons, que le Pouvoir vous prend comme chair à canon, que vous êtes les « pertes collatérales » ; comme c’est par la trique qu’on apprend le bien-être, c’est par les bombes, le napalm, les mines et la mort qu’on apprend ce que sont la Démocratie et le Progrès.
Et puis c’est bien connu, il y aura de juteux marché pour les « groupes » d’investisseurs qui vont reconstruire tut ça.
Prisonnier, c’est pour ton bien que les syndicats de mâtons demandent un renforcement des effectifs et des murs plus épais, la construction de nouvelles taules, car il n’y en a pas assez comme ça, c’est évident. C’est pour ton bien que les ERIS interviennent, car la prison c’est si violent, il faut bien faire cesser les bagarres entre détenus… C’est pour ton bien qu’on te colle la perpétuité car dehors tu serais dangereux pour toi-même, et qu’on te colle aux chevilles un bracelet électronique car, n’est-ce pas, pour mieux reprendre goût à la liberté, rien ne vaut une bonne vieille laisse, comme celles des badges plastiques des puissants et de leurs serviteurs.
Pauvres, c’est pour votre bien qu’on vous apporte la Kulture sur un plateau et l’Art près de chez vous, comme avant-garde de la pacification sociale, comme preuve d’une entente possible autour de la soi-disant création, pour vous prouver que l’ascension sociale est possible, avec un peu de bonne volonté et d’imagination. Et puisque avec un peu de peinture on s’en met plein les poches, si vous ne vous sortez pas de votre misère, c’est bien votre faute.
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Il paraît que c’est pour notre bien que ce monde de merde doit continuer comme il est, que c’est pour notre bien qu’il faut laisser la liberté dans un tiroir comme on oublie une mauvaise plaisanterie.
Il paraît que c’est pour notre bien que tout doit rester en place : l’argent qu’on a ou qui nous manque, les patrons qui ont la bonté de nous « offrir du travail », les flics, les chefs d’Etat et ceux qui rêvent de prendre leur place, les banques, les centrales nucléaires et leurs déchets dans chaque parcelle de terre, les lignes haute et très- haute tension, les autoroutes (privatisées) et la bagnole pour aller plus vite des vacances au taff, les caméras à chaque putain de coin de rue, les tranquillisants absorbés en masse pour tenir, les militaires et leurs armes si évoluées, l’industrie même si c’est une fabrique à esclaves, à cancers et à mutilations, la marchandise même si elle nous écrase et nous bouffe la vie ; la famille, et les nouvelles religions hygiénistes, séuritaires ou « climatiques », qui nous dressent comme du bétail humain à bien nous conformer et nous priver, la biométrie et le contrôle oppressant, la médecine et la dépendance qu’elle implique, la prison et sa soumission, les écoles et leur domestication, les élections et leurs illusions proférés par les candidats que les riches aident, les machines qui font des machines et qui nous façonnent à leur image, les usines qui sont une des prisons du dehors, cette société et sa fausse joie, la politique et ses vrais mensnges, l’autorité comme référence rassurante quand tout tend vers un approfondissement du nihilisme ambiant.
Nous refusons ce faux paternalisme qui sera toujours plus puant que réellement bienveillant, qui nous offre de moins en moins de confort matériel et de plus en plus de coups de matraque dans les côtes. Il n’y a qu’un vaste mensonge déconcertant pour nous faire croire que la servitude c’est le bonheur, que l’autorité permet la liberté, que la peur est source de création, que la domestication et l’exploitation généralisées ouvrent la voie à l’émancipation.
Quand nous renvoyons à la gueule du Pouvoir une partie de la violence qu’il n’est pas parvenu à nous enlever, il se souvient que ce n’est pas pour son bien que nous nous révoltons, mais pour sa disparition totale et définitive.
La "lutte des classes" prônée par Karl Marx était celle des pauvres contre les riches, des exploités contre les exploiteurs. Depuis 1980, la lutte des classes s'est inversée. C'est désormais une guerre des riches contre les pauvres. Son but est d'effacer un siècle de progrès social en occident, de décupler les profits des entreprises, et de permettre un enrichissement sans précédent des élites dirigeantes au détriment de la population ordinaire devenue une simple ressource à exploiter.
Mais cette guerre sociale vise également des objectifs plus vastes et à plus long-terme...
Le constat des Maîtres du Monde
Ceux qui dirigent actuellement le monde considèrent que la planète est surpeuplée. Or cette surpopulation menace leur pouvoir. Ils le théorisent depuis le fameux rapport à la Trilatérale pare M. Crozier, S. Huntington, J. Watanuki, The Crisis of Democracy, Report on the Governabiliy of Democraties to the Trilateral Commmission, New York Université, N.Y. 1975. Plus la population est nombreuse, plus elle risque d'échapper un jour au contrôle de la minorité qui gouverne contre l'intérêt de la majorité. Et encore plus si elle instaure le tirage au sort au lieu de candidats « qu’on peut aider », comme le préconise Etienne Chouard.
De plus, les Maîtres du Monde considèrent qu'une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des "citoyens ordinaires" ont une valeur négative pour le système économique.
Par ailleurs, du point de vue des Maîtres du Monde, la principale cause de la pollution est la surpopulation. Si les humains étaient 5 fois moins nombreux sur la planète, il y aurait 5 fois moins de pollution. Par ailleurs, plus il y a d'humains sur la planète, et plus se réduit la part de ressources naturelles (eau, nourriture, énergie, matières premières, espace) disponibles pour chaque humain.
Une alternative serait que l'humanité renonce à la société de surconsommation et aux profits qu'elle permet de générer. Pour les Maîtres du Monde, cette solution n'est pas envisageable. Une seconde alternative serait que l'humanité investisse massivement dans des nouvelles énergies et des nouvelles technologies qui dégraderaient moins l'environnement. Mais les énergies alternatives ne parviendront pas à satisfaire entièrement les niveaux de consommation actuels. Enfin cela coûtera cher, et sans réduire le danger d'instabilité sociale.
Les Maîtres du Monde ont donc choisi une autre solution: permettre aux plus favorisés de conserver les avantages d'une société industrielle hautement polluante, mais réduire la pression globale sur l'environnement et les risques d'instabilité sociale en ramenant la population mondiale à 1 milliard d'habitants d'ici le milieu du 21è siècle.
La "solution finale"
Une guerre d'élimination contre la population mondiale a donc commencé. Attali ou la mise à mort de Vincent Lambert nous préparent les esprits, pour qu’on soit d’accord !
Et puis les humains devenus inutiles ne sont pas éliminés dans des camps de concentration, mais en leur supprimant progressivement l'accès à l'espace vital, à la nourriture, à la santé, à l'éducation, à l'information, et à l'énergie. L'envolée des prix alimentaires, la suppression ou la réduction des allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d'éducation et de santé publique, et la privatisation du marché de l'électricité sont autant de mesures récentes qui vont dans ce sens.
Les pauvres, les précaires et les exclus sont condamnés à une mort lente et discrète, par la misère, la malnutrition, la maladie, ou le suicide.
Les Mensonges du Libéralisme
"La mondialisation profite à tous", "La croissance crée des emplois", "Le libéralisme est le seul choix possible, sous peine de s'isoler du Monde"
FAUX: La croissance crée des emplois dans un premier temps, mais elle sert surtout à financer les "restructurations" et les délocalisations. Au bout du compte, elle détruit davantage d'emplois qu'elle n'en crée. Un pays cours le risque d'une délocalisation accrue des entreprises si il ne va pas dans le sens de leurs désirs. Du fait de la mondialisation, les salariés occidentaux sont désormais en concurrence avec les salariés de l’Ukraine ou du Cambodge, y compris pour des emplois qualifiés dans le tertiaire ou les secteurs technologiques. Tant qu'il y aura le moindre profit à réaliser en délocalisant, les entreprises iront au plus offrant, dans le pays où elles trouvent les lois sociales et environnementales les moins contraignantes.
Mais si il en est ainsi, c'est parce que nos gouvernements se sont entendus pour créer ces conditions, en appliquant simultanément dans tous les pays les déréglementations prônées par l'idéologie libérale. Ils ont réalisé la mondialisation uniquement dans un sens favorable aux entreprises, sans la contrepartie d'une mondialisation au niveau des lois de protection sociale et environnementale. La mondialisation néo-libérale est résolument dissymétrique.
D'autre part, cette absence apparente de choix revient de fait à une dictature des entreprises, via l’UE, le CETA ou le TAFTA. Accepter cette dictature, c'est renoncer au pouvoir souverain des Etats et des représentants élus du Peuple. C'est donc renoncer à la démocratie, et accepter à terme un esclavage généralisé.
"L'entreprise crée des richesses. Elle est la source de la prospérité des pays et de leurs habitants"
FAUX: le plus souvent, les entreprises ne créent pas de richesses, car la valeur créée est inférieure aux coût réel des ressources utilisées ou détruites, si on prend en compte le coût environnemental et humain, ainsi que le coût réel des matières premières non-renouvelables.
Le "profit" des grandes entreprises est en réalité prélevé sur la nature, saccagée par l'exploitation, l'urbanisation et la pollution, ou "vampirisé" sur d'autres acteurs économiques:
- sur les salariés qu'on aura licencié pour économiser des coûts ou "augmenter la productivité", ou dont on aura réduit la rémunération ou la protection sociale.
- sur les consommateurs qui doivent payer plus pour une qualité ou une quantité moindre.
- sur les fournisseurs (en particulier sur les producteurs de matières premières minières ou agricoles)
- sur d'autres entreprises dont on aura provoqué la faillite par des pratiques déloyales, ou qui sont rachetées pour être ensuite dépecées, vendues par morceaux, et dont les salariés sont transformés en chômeurs.
- sur les populations du Tiers-Monde qui ont été spoliées de leurs terres et de leurs ressources, et qui ont été réduites en esclavage, obligées de travailler dans les mines ou les "ateliers de la sueur" des entreprises transnationales, ou pire encore, obligées de servir de cobayes à l'industrie pharmaceutique, ou de vendre leurs organes (le plus souvent un rein ou un oeil) qui seront ensuite greffés à des malades fortunés. (le prix payé pour le prélèvement d'un rein va de 20.000 euros en Turquie, à seulement 800 euros en Inde)
A quoi sert le mensonge libéral dans la période actuelle ?
A obtenir le consentement des travailleurs pour casser des éléments du système qui sont devenus obsolètes du point de vue de la bourgeoisie et de la haute finance néo libérale.
Il est important de ne pas sous-estimer ce point : pour toute classe dominante il est indispensable de conserver le consentement des dominés. Même Hitler y veillait. Ainsi on se servira de l'idéologie libérale pour transformer des entreprises publiques en entreprises privées – en prétendant que les prix des services fournis par ces entreprises vont baisser, ou que le service sera meilleur. L'idéologie libérale a servi aussi pour faire accepter la baisse du coût de la force de travail. Elle l’a fait de façon directe en favorisant la compétition entre travailleurs, en cherchant au maximum à remplacer la négociation collective par le contrat individuel. Elle l’a fait aussi en faisant accepter la baisse du salaire indirect (retraites, assurance chômage, prestations de santé...). Tout ceci peut être accepté d'autant plus facilement que les travailleurs y voient l'expression d'une plus grande liberté individuelle, ou d'une meilleure responsabilisation de chacun envers la collectivité.
Les plans de " sauvetage " coordonnés par la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds Monétaire International) auquel participe la Belgique ne bénéficient pas aux États mais aux banques. Ces " aides " sont en réalité des prêts empoisonnés assortis de mesures d'austérité anti-sociales qui servent principalement à renflouer les banques privées alors que ces dernières sont largement responsables de la crise. Bien loin d'être solidaire avec ses citoyens, la Belgique participe donc à des prêts illégitimes qui profitent encore aux banques, violent les droits des peuples et la souveraineté des États.
Par Belgique je parle de nos représentants, de ceux qui se sentent responsables de nous, et se présentent comme tels, alors même qu’ils sont en état de panique froide.
En revanche, ce que Marx a appelé le capitalisme ne connaît pas de panique de ce genre. Et il ne connaît ni panique ni même hésitation parce que, assez simplement, il n’est pas équipé pour cela. C’est d’ailleurs pourquoi on peut s’inscrire aujourd’hui dans l’héritage de Marx sans pour autant être « marxiste ». Ceux qui nous disent « Marx est dépassé », avec un petit sourire satisfait et obscène, se gardent bien, en général, de nous dire pourquoi le capitalisme tel que Marx l’a nommé ne serait plus un problème. Ils sous-entendent seulement qu’il est invincible. Aujourd’hui, ceux qui disent la vanité de la lutte contre le capitalisme disent : « La barbarie est notre destin. »
Si nous avons besoin, maintenant plus que jamais peut-être, de la manière dont Marx a campé le capitalisme, c’est d’abord pour ne pas entretenir l’espoir que, nécessité faisant loi, « ils » vont finir par se poser des questions, par comprendre qu’il y va de l’avenir, celui de leurs enfants comme celui des nôtres. C’est-à-dire aussi pour ne pas perdre son temps à s’indigner, à dénoncer, quitte à tirer de noires conclusions sur les tares de l’espèce humaine, qui n’aurait finalement que ce qu’elle mérite. (Et c’est pourquoi nous avons aussi besoin de la manière dont Etienne Chouard a campé la démocratie.
Le temps est venu
Quelques mesures économiques à prendre d'urgence:
-Sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN, sans ça ni changement ni même arre de la régression actuelle n’est possible.
- Restaurer les protections douanières, seul moyen efficace pour lutter contre les délocalisations, en instaurant des droits de douane proportionnels aux différences de conditions sociales et environnementales.
- restaurer le contrôle des mouvements de capitaux.
- Supprimer les subventions aux entreprises sans contreparties en faveur de l'emploi.
- Loi pour limiter les écarts de salaires (pour restaurer le sentiment de justice, la confiance, et la motivation des salariés). Un écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le plus élevé est un maximum. Actuellement, cet écart est de 1 à 200. (voir la liste des salaires des PDG).
Un écart de 1 à 10 serait optimal pour un bon équilibre social et pour limiter l'inflation alimentée par l'excès de richesse des riches.
- Nationalisation ou mise sous tutelle par l'état des grandes entreprises dans les secteurs de la pharmacie et de l'énergie (ces secteurs étant trop importants pour être laissés sans contrôle à des sociétés privées dont les intérêts sont à l'opposé de l'intérêt général)
- Mise sous tutelle des entreprises de grande distribution, et privilégier les circuits courts.
Mais il ne faudra pas s’arrêter là et il faudra :
- Ecouter Bernard Friot.
a suivre
Nous sommes dans l'oeil du cyclone, et bientôt le vent va se lever.
Une chose est certaine.
Il n'y a d'impuissance que quand on délaisse ses responsabilités pour laisser à d'autres le soin de diriger nos vies.