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31/01/2022

On éteint la lumière et commence une nuit

On éteint la lumière . . .

 

On éteint la lumière et commence une nuit,

C’est un jour de plus qui passe et qui finit,

Mais le cœur déçu par ce paisible ennui

On va cuver des rêves affalés dans nos lits.

Et puisqu’il faut toujours du noir à nos mensonges,

C’est pour trouver l’ivresse que l’on ferme les yeux,

Pour mourir quelques heures et pouvoir oublier,

Abrutis de sommeil, bavant sur l’oreiller,

Notre histoire qu’on vomit pour la recommencer.

C’est vrai que chaque soir on prend notre revanche

En reniant dans l’ombre, ô soupirs, ô vengeance !

Ces jours tristes et pareils qui font notre existence,

Que l’on fuit en dormant, nos mémoires font silence.

C’est vrai qu’on se fabrique avec des bouts de bleu

Cet amour, cette vie qu’on ne vivra jamais.

Car là, sous nos paupières, le bonheur est fragile

Qui meurt chaque matin aux premières clartés.

 

( auteur inconnu )

30/01/2022

années 30

Dans les années 30 il y avait Charles Trenet, mais aussi Alexis Carrel, Hitler et Le Corbusier.

Réflechissez, tous ces noms sont lourds de sens.

29/01/2022

du temps où dans toutes les maisons on pouvait encore en hiver voir des fleurs de givre sur les carreaux de ses fenêtres

époque maintenant révolue, par le chauffage de plus en plus efficace, et l'isolation de plus en plus poussée, obligatoirisée et fliquée des maisons .....

600px-Eisblumen_am_Fenster_2.JPG

http://2.bp.blogspot.com/-cAsmvPyTeZE/TykPSd6aqEI/AAAAAAA...

 

 http://3.bp.blogspot.com/-zAmygxCphEg/TykPdNvllUI/AAAAAAA...


http://www.google.fr/images?q=eisblumen+am+fenster&hl...

Tout un patrimoine d'expérience, d'émerveillement, et de beautés, perdu ....

       

27/01/2022

jeu de go !

début 2012 ....

jeudedamesdébut2012.JPG

26/01/2022

Khider Mesloub - redonner leur vrai sens aux mots

Au lendemain de l’effondrement du Mur de Berlin, de l’écroulement du glacis soviétique, le système capitaliste occidental nous promettait le début d’une ère nouvelle emplie de paix et de prospérité. En fait de paix, le monde fut aussitôt ravitaillé par de « prospères » phases de guerres sanglantes et exterminatrices. D’abord, en Irak, ensuite en Yougoslavie, puis au Rwanda, en Afghanistan, en Syrie, en Libye, au Sahel… Enfin, sur toute la planète, notamment par l’explosion du terrorisme structurelle abondamment instrumentalisée par les puissances impérialistes.
Parallèlement à l’ensevelissement du monde soviétique, l’univers bourgeois mondial avait procédé joyeusement à l’enterrement de la lutte de classe, cette anomalie sociale générée, selon les puissants, par la morbide société stalinienne russe contaminée par le virus bolchévique. L’humanité était déclarée enfin guérie de cette pathologie sociale éminemment létale. L’humanité était enfin réunie dans une symbiotique fraternité d’où les conflits sociaux seraient désormais bannis, la question sociale un lointain problème politique. C’était, communiait-on en chœur, La fin de l’histoire, conceptualisée naïvement par le fasciste Francis Fukuyama. Selon les thuriféraires du capital, la «mort du communisme stalinien» allait inaugurer l’ère indépassable de l’horizon du capitalisme triomphant… voyez ce qu’il en est à présent!
La lutte de classes était désormais considérée comme ringarde. Désuète. Une anomalie sociale. La maladie infantile d’un prolétariat enfantin et immature, longtemps en proie à une crise d’adolescence politique marquée par des rébellions stériles contre l’autorité des patrons et des gouvernants. De par le triomphe planétaire du capitalisme, la lutte de classe était devenue une espèce d’expression militante en voie de disparition.
« La lutte des classes est terminée… Les riches l’ont gagnée », titrait un journal économiste français, pastichant Warren Buffet, milliardaire américain. En effet, ce dernier avait déclaré dans une interview accordée à l’époque au New York Times « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la remporter. » Voyez plutôt : Les médias menteurs font l’impasse sur la Résistance populaire…et pourtant ils résistent (Rotterdam-Guadeloupe-
Bien évidemment, ce n’était que le rêve fugace et superstitieux des classes dominantes jamais à cours d’imagination pour élaborer des scénarios visant à s’assurer de leur éternité. (Hitler, après avoir brisé la classe ouvrière allemande et neutralisé despotiquement la lutte des classes – comme tente de le concrétiser actuellement le grand capital financier par sa dictature sanitaro-sécuritaire, mais en réalité la bourgeoisie mondialisée contemporaine s’est tirée une balle dans le pied avec sa tentative de coup d’État international : elle a réveillé la vieille Taupe –, croyait fermement que son Reich durerait 1000 ans : « Mon empire vivra mille ans ! », déclarait-il sans discontinuer. Au final, son Empire aura duré 12 ans. Au reste, depuis quelques semaines, nous assistons à la énième réactivation du narratif (anglicisme ! encore !) discours Covidal induisant les mesures liberticides et les confinements, auquel les puissants – avec l’appui de l’OMS – viennent d’adjoindre l’invention d’un nouveau variant
La classe ouvrière et le prolétariat dans la crise
Au cours de cette période de libéralisme débridé impulsé dès les années 1980, la classe ouvrière, idéologiquement désorientée et politiquement affaiblie (par la gauche et la droite de concert), était totalement écrasée par la domination sans vergogne de la classe capitaliste mondialisée arrogante, enivrée de triomphalisme. Étranglée par la corde du chômage enserrée constamment autour de son cou social pour mieux la ligoter et la soumettre aux diktats du capital, la classe laborieuse subissait dans le silence la dégradation de ses conditions de vie et de travail, avec la complicité criminelle des syndicats, ces suppôts du patronat.
Dans de nombreux pays, plusieurs décennies durant, le peuple opprimé se résigna à endurer les attaques antisociales infligées par le grand capital, subir les plans de licenciement, les fermetures d’entreprises, la baisse de son pouvoir d’achat, la dégradation générale des services publics destinés aux ouvriers et au petit peuple tétanisé.
Puis, le mouvement des Gilets Jaunes surgit des entrailles du capital pour démentir les mensonges éhontés sur la mort de la lutte de classe. Ce mouvement s’apparentait à un sursaut de recouvrement de dignité de la classe laborieuse longtemps piétinée, à un rejet catégorique de la perpétuation de sa condition sociale misérable.  Trois ans plus tard le gouvernement français bataille pour contenir les manifestations des Gilets jaunes – les 7 du quebec
Sans conteste, la taxe sur le carburant fut la goutte d’essence qui mit en branle le moteur de la révolte sociale en France. De fait, l’instauration de la taxe sur le carburant, cette attaque supplémentaire contre les conditions de vie du prolétariat, constitua l’élément déclencheur du mouvement des Gilets Jaunes. AUTOPSIE DU MOUVEMENT DES GILETS JAUNES – AUTOPSY OF YELLOW VESTS – les 7 du quebec
Démarré sur les chapeaux de roues, le mouvement prit de vitesse les classes dirigeantes françaises depuis longtemps habituées à écraser en toute impunité le peuple, mais également les vulgaires observateurs médiatiques, le nez à tel point enfoncé dans le guidon de leurs mesquines analyses sociétales qu’ils ne pouvaient pas apercevoir le resurgissement de la Question sociale et ouvrière (la mère de toutes les questions historiques sous le capitalisme), débouchant de la grande autoroute de la lutte des classes longtemps déclarée définitivement fermée à la circulation de l’histoire. Cette embardée sociale subversive causa une onde de choc parmi les élites françaises, prises de panique devant la propagation fulgurante incontrôlée du mouvement des Gilets jaunes, essaimant dans l’ensemble du pays, bloquant les axes routiers, occupant les ronds-points…dans un mouvement de résistance innovant.
Les Gilets jaunes innovent en terme de tactique de lutte
La singularité de ce mouvement résulta de sa spontanéité. En effet, le mouvement s’ébranla de manière aussi impromptue qu’inorganisée, par-delà les appareils traditionnels d’encadrement politique et syndical.
Le rejet de ces instances institutionnelles officielles inféodées au pouvoir, soumises au capital, constitua la pierre angulaire de ce mouvement original en rupture avec les modes de luttes classiques (usine par usine ou secteur industriel par secteur industriel). Sa caractéristique remarquable fut sa méfiance viscérale envers tous les représentants des organisations politiques et centrales syndicales, ces mandarins enfermés dans leur tour d’ivoire bourgeoise hissée au-dessus du territoire familier du peuple et du prolétariat.
Plus significativement, au cours de leurs luttes, par l’occupation des ronds-points, les membres du mouvement découvrirent de nouveaux rapports de solidarité tout en bloquant l’activité économique source de profits capitalistes. Spontanément, au cours de leurs rassemblements hebdomadaires et l’occupation quotidiennes des ronds-points de circulation du capital, ils tissèrent de véritables liens de fraternité fondés sur leur souffrance sociale commune, l’appartenance sociale (de classe) commune. Fondés sur la même aspiration humaine de changer leur existence  d’exploitation et leurs conditions de vie d’aliénés. Sur la même volonté d’instaurer une «démocratie authentique, directe, horizontale, prolétarienne», appuyée sur des représentants élus et révocables en tout temps – des représentants qui ne soient que des porte-paroles et non des délégués accrédités ou habilités à décider seuls. Sur l’impérieuse urgence de transformer fondamentalement le système économique, d’abolir les inégalités sociales, et donc la superstructure sociale capitaliste faussement démocratique.  Au demeurant, par la diversité de ses membres, composés de catégories socioprofessionnelles hétérogènes, ce mouvement manifestait également sa spécificité. Il n’en demeure pas moins que ce mouvement était composé majoritairement de « travailleurs pauvres », animés par la même « haine des riches » et de l’élite méprisable. Ce que nous avons rapporté dans ce volume synthétique :  AUTOPSIE DU MOUVEMENT DES GILETS JAUNES – AUTOPSY OF YELLOW VESTS – les 7 du quebec    https://les7duquebec.net/
Pareillement, politiquement, ce mouvement populaire exprimait une tendance singulière. Quoiqu’en rupture avec les catégories de pensée classiques, il semblait réunir une palette hétéroclite d’obédiences politiques exprimées de façon diffuse, confuse, incohérente. Quoi qu’il en soit, la solidarité du mouvement demeura longtemps intacte. Selon les sondages publiés par les médias menteurs  à l’époque des mobilisations massives des Gilets jaunes, près des deux-tiers de la population soutenaient le mouvement. Dans tout mouvement de lutte, la violence accompagne inéluctablement la révolte sociale. jusqu’à l’éruption du mouvement des Gilets jaunes, le capital assenait que la lutte de classes était révolue, la Question sociale résolue. Puis, par le relèvement de sa combativité, la remise à l’ordre du jour de la lutte des classes, le mouvement des Gilets jaunes impulsa un souffle salvateur à la vie sociale et politique, aussi bien en France que dans d’autres pays, enflammés par l’aube du Grand Soir, le Crépuscule du petit matin du capital… fumisterie dont nous prolétaires devons nous méfier. La Révolution prolétarienne sera extrêmement longue et compliquée comme le démontre la Révolte des Gilets jaunes et la Résistance à la terreur pandémique qui en est la suite. Les médias menteurs font l’impasse sur la Résistance populaire…et pourtant ils résistent (Rotterdam-Guadeloupe-.  La terreur pandémique non terminée que sans attendre, le Grand capital nous annonce déjà son prochain terrain d’attaque contre notre classe sociale, la supposée « urgence climatique et la transition énergétique » (sic) Le spectacle éphémère de la COP26 étant terminé, voici la facture salée! – les 7 du quebec : https://les7duquebec.net/ De toute évidence, ce mouvement original imprévu bouscula les schémas habituels d’analyse des luttes. Il avait entraîné les révolutionnaires à revoir certains paradigmes. Incontestablement, il avait ouvert des perspectives de combats internationaux. Surtout, il avait bouleversé les interprétations classiques sur les mouvements sociaux pollués par le prisme du stalinisme et du gauchisme. Nul doute, depuis le surgissement du mouvement des Gilets jaunes, la lutte de classe ne serpente plus les minuscules cours sinueux balisés par le capital. Elle est sortie de son lit assoupi pour sillonner librement les voies fluviales torrentielles de la lutte sociale spontanée tempêtueusement déchaînée. Aucune digue politique traditionnelle ne peut plus contenir sa fougueuse force subversive et insurrectionnelle.  De fait, portée par une nouvelle génération de travailleurs pauvres tumultueux, la lutte de classe est sur le point de submerger l’ancien monde. Le nouveau peuple travailleur s’apprête à engloutir définitivement le capital déjà en plein naufrage. Une chose est sûre : avec le mouvement des Gilets jaunes, les peuples opprimés ont appris que la révolution ne sera pas l’œuvre des seuls “ouvriers”, mais également de l’ensemble des salariés et des catégories sociales exploitées par le grand capital, ses flics et ses Séides. Contrairement à la conception répandue par le gauchisme adepte de la transplantation de la conscience de classe par des révolutionnaires professionnels dans la classe ouvrière réputée par essence ignorante, la transformation sociale révolutionnaire ne triomphera que par la participation de la majorité laborieuse du peuple (femmes, hommes, jeunes, travailleurs, chômeurs, étudiants, retraités, petits entrepreneurs prolétarisés.
« L’émancipation des travailleurs ne pourra être l’oeuvre que des travailleurs eux-mêmes » (Karl Marx)
Comme l’avait écrit Lénine en 1916 : « Quiconque attend une révolution sociale « pure » ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. (…) La révolution socialiste (en Europe) ne peut pas être autre chose que l’explosion de la lutte de masse des opprimés et mécontents de toute espèce. Des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés y participeront inévitablement : sans cette participation, la lutte de masse n’est pas possible, aucune révolution n’est possible. Et, tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs faiblesses et leurs erreurs. Mais objectivement, ils s’attaqueront au capital, et l’avant-garde consciente de la révolution, le prolétariat avancé, qui exprimera cette vérité objective d’une lutte de masse disparate, discordante, bigarrée, à première vue sans unité, pourra l’unir et l’orienter, conquérir le pouvoir, s’emparer des banques, exproprier les trusts haïs de tous (bien que pour des raisons différentes !) et réaliser d’autres mesures dictatoriales dont l’ensemble aura pour résultat le renversement de la bourgeoisie et la victoire du socialisme.». Assurément, le mouvement des Gilets jaunes, structure embryonnaire et hétéroclite, demeure encore à l’état infantile sur le plan politique. Certes, c’est encore un nouveau-né enfanté dans la douleur par les contradictions de classes, les injustices sociales criantes et intolérables infligées par le capital. Mais, par sa force exceptionnelle, avec promptitude, il a su faire preuve d’une croissance combative prodigieuse. Après seulement quelques mois d’existence, il a acquis de la maturité. De la combativité. De la popularité. Du haut de ses quelques mois d’âge subversif, il a su faire pousser des cheveux blancs aux classes possédantes françaises, entrevoyant leur mort dans l’œil brillant de jeunesse de ce « peuple jaune » emmailloté symboliquement du drapeau rouge des Communards ; donner du fil à retordre au gouvernement Macron saisi de frayeur devant la fraîcheur insurrectionnelle de ce mouvement juvénile doté d’une énergie militante vigoureuse ; faire couler des sueurs froides aux forces de l’ordre depuis longtemps assurées de leur supériorité répressive exercée en toute impunité. Le mouvement des Gilets jaunes force le respect. À son évocation, on se remémore instantanément ses milliers de martyrs : manifestants bousculés, bastonnés, blessés, éborgnés, assassinés, embastillés. De même, il aura marqué l’Histoire. Y compris la linguistique, puisque désormais on parle de giletjaunisation d’un mouvement de lutte (des esprits) pour souligner sa radicalité, spécifier sa dimension subversive et insurrectionnelle. Résultats de recherche pour « gilet jaune » – les 7 du quebec https://les7duquebec.net/?s=   Aujourd’hui, depuis l’éruption du vaillant mouvement des Gilets jaunes, partout dans le monde, la peur a changé de camp. Le nouveau camp de la peur tremble sur ses bases vermoulues. La peur règne dans les palais présidentiels en proie à une fièvre obsidionale. La faiblesse a envahi le pouvoir, désormais gouvernant par la seule force. Dans le même temps, le pouvoir de la force s’est également emparé du peuple. Il ne demeure au peuple qu’à s’emparer de la force du pouvoir pour abolir définitivement la gouvernance par la force imposée par la minoritaire classe dominante, restituant au majoritaire peuple spolié la force de sa gouvernance.

Khider Mesloub

l'analyse la plus approfondie sur les méthodes du Grand Capital pour implémenter sa stratégie d'ensemble par la manipulation mentale, la corruption le chantage etc

 

24/01/2022

Quel sale pays !

les peuples anglo-saxons, et non les allemands, sont ceux qui ont les tendances  les plus fascistes et les plus inhumaines

https://elsa-de-romeu.com/2020/09/24/australie-nouvelle-zelande-le-futur-totalitaire-que-les-globalistes-veulent-pour-le-monde-entier-est-devoile/

on est en pleine dictature digne de l’ex U.R.S.S :

http://www.egaliteetreconciliation.fr/David-Cameron-menac...

 

ça y est Pierre Jovanovic fait le constat :

"On va tout droit vers le fascisme, et la Grande-Bretagne est bien parti ! " http://rim953.fr/?p=1656

Orwell l'avait prévu :

http://lesakerfrancophone.net/le-chef-de-scotland-yard-ve...

 ENCORE PIRE !
http://www.zigonet.com/sexe/il-ne-peut-plus-avoir-de-rapp...
le virus totalitaire, qu'on nous a fait croire être la caractéristique du communisme spoviétique, a maintenant déménagé dans les pays anlgo-saxons, et en pire, en encore plus sadique, plus névrotique, plus inquisitorial et prud'hommesque, encore plus con, encore plus vicieux, encore plus totalitaire (et sournois)

(Et il faut savoir que la situation en Grande-Bretagne est pire qu'en France, la privatisation, les syndicats brisés, l'education PAYANTE! qui endette les jeunes à vie, les divisions de classe y ont  toujours été plus tranchées qu'en France (Disraeli ne disait-il pas qu'en Angleterre les riches et les pauvres étaient comme deux peuples, même le vocabulaire n'est pas le même), et les cameras de vidéos-surveillante plus omniprésentes qu'elle ne l'ont jamais été sous Staline, et des dérives de plus en plus épouvantables (exemple)

regardez où ils sont dans le classement des pays les plus violateurs des garanties et libertés individuelles :

http://namhenderson.files.wordpress.com/2007/09/surveilla...

déjà il y a qq années le leader du parti Social-Démocrate anglais avait été forcé de démissionner de son poste "avec effet immédiat", mon Dieu pour quelle trahison de son parti? pour quel crime? - simplement parce qu'un reportage avait établi qu'il avait  "un amour démesuré pour les boissons alcoolisées" ! (comme Churchill soit dit en passant )
On parie que dans la prochaine génération il suffira d'avoir un amour démesuré pour les gâteaux et les viandes en sauce pour être contraint à la démission?!
Quel pays! Mon Dieu quel pays !  Pas étonnant que c'est le pays au monde avec la plus forte proportion de caméras de vidéo-surveillance! (et avez-vous vu le film "Ladybird" de Ken Loach? très dur, mais c'est un document éclairant sur la barbarie d'une certaine conception de la société ....)
Tous ces pays issus du puritanisme calviniste (souvenez-vous quel était le rigorisme du contrôle social imposé par les pasteurs en Ecosse au XVII ème siècle) , qui sont les pères du politically correcteness  (et du libéral-fascisme)  ont toujours un germe de totalitarisme bien-pensant qui tourne à la névrose.
(Et n'oublions pas que l'eugénisme et ses mesures de stérilisation forcée  des malades taxés d'héréditaires, y compris les vagabonds et les "bons à rien" (sic) est né aux Etat-Unis: le premier Etat à l'avoir légiféré fut l'Indiana en 1907, 30 autres suivirent, et les stérilisations (60.000 au total) ne s'arrètèrent même pas après la découverte du nazisme, mais seulement peu à peu vers 1960, en même temps qu'en Suède, autre pays protestant et puritain.)


Remarquez, ça plus le cynisme capitaliste, l'Angleterre est en train d'inventer des lois de plus en plus sadiques éhontées et scandaleuses pour prendre de plus en plus d'argent aŭ pauvres :
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-34663135-6....


remarquez les Etat-uniens c'est pas mieux, forcément, les anglais leur dérive actuelle ça leur vient des USA , donc aŭ USA ça se passe comme ça :

http://www.taringa.net/posts/info/2393857/Condenas-delira...
Et, le comble : Dans l'Arkansas, une maison où une gamine de 10 ans, comme des millions de gamines, refuse de prendre sa douche et d'aller au lit, et elle se met à hurler. La mère appelle la police. Un policier débarque, et menace la gamine qui hurle encore plus. Le policier sort le Taser et électrocute l'adolescente ! (parce que à notre époque à 10 ans ils sont adolescents, en 1935 à 14 ans on était encore un enfant) Vous n'y croyez pas, eh bien lisez l'article de Nick Allen du Telegraph "Taser gun used on 10-year-old girl who 'refused to take shower'", Lequel est le plus stupide, la mère, le policier ou le système américain? 

L'image “http://www.noslibertes.org/images/Prison3.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.
dernier article en date de John Pilger, qui n’est pas tendre (à juste titre) avec le gouvernement et l’hypocrisie ambiante outre-manche quant aux émeutes récentes de Londres et d’ailleurs.
Quand nous regardons l’évolution de la société anglaise (plus que britannique en fait), nous ne pouvons nous empêcher de penser que si « 1984″ d’Orwell résonne de plus en plus fort à nos oreilles… V for Vendetta n’est plus véritablement une fiction en ce qui concerne l’Angleterre. Les Etats-Unis sont dedans depuis 2001, ne pensons jamais que cela n’arrive qu’aux autres, avec nos politiques de « droite » comme de « gauche » et nos larbins de l’empire anglo-américain au pouvoir en France, nous y arrivons à grands pas… Le fascisme global transnational est en marche !
 
– Résistance 71 –
 
Par un beau jour de printemps, flânant dans le sud de Londres, j’entendîs des voix autoritaires derrière moi. Un fourgon de police vomît une meute de six ou plus policiers, qui me poussèrent de côté. Ils entourèrent un jeune noir, qui comme moi, marchait sans but apparent. Ils se l’approprièrent. Ils fouillèrent ses poches, regardèrent dans ses chaussures, inspectèrent ses dents. Leur forfaiterie accomplie, ils le laissèrent partir avec les aboiements d’usage qu’il y aurait une prochaine fois.
Pour un jeune au fond de la pyramide de l’aisance, du patronage et de la pauvreté, ceci est la Grande-Bretagne moderne; pour ces noirs, marginalisés  et  sans espoir, il n’y a jamais de surprise. Leur relation avec l’autorité est à l’image de leur obsolescence de jeunes adultes, La moitié de tous les noirs britanniques entre 18 et 24 ans sont sans emploi, ceci est le résultat d’une politique délibérée depuis que Margaret Thatcher supervisa le plus gros transfert de richesses du bas vers le haut de la société dans l’histoire britannique. Oubliez la télé plasma, ceci fut une forme de pillage panoramique.
Ainsi est la vérité de la “société malade” de David Cameron, de manière notable, sa partie la plus malade, la plus criminelle, la poche la plus vile: le deux kilomètres carré et demi de la City de Londres où, avec l’accord politique, les banques et les super-riches ont ruiné l’économie britannique et les vies de millions de gens. Et souvenez-vous de la famine du bengale en 1770, de la guerre de l'opium, des coolies,( et lisez le roman d'Amita Ghosn "un océan de pavots"). Ceci devient três três vite immentionable alors que nous succombons plus avant à la propagande auparavant décrite par le leader d’opposition noir américain Malcom X qui disait: “Si vous ne faites pas attention, les journaux vont vous faire haïr les oppressés et aimer les gens qui les oppressent.”
....
Personne ne fît la connexion pourtant évidente entre la plus grande inégalité sociale depuis que des archives sont tenues, une police qui abuse de manière routinière une frange de la population et tue en toute impunité, et l’état permanent de guerre coloniale avec une course à l’armement à soutenir: l’apogée de la violence.
Cela ne semble pas du tout être une coïncidence que le jour d’avant la rage de Cameron contre “de faux droits de l’Homme”, des avions de l’OTAN, qui incluent des avions britanniques, envoyés par ce mème Cameron, massacrèrent 85 civils libyens dans une ville paisible de Libye comme il fut rapporté. C’étaient des gens dans leurs maisons, des enfants dans leur école. Regardez l’homme de la BBC faisant de son mieux pour réfuter les preuves apportées par ses yeux, de la même manière que la classe politicienne et ses médias ont cherché à discréditer les preuves d’un bain de sang de civils en Irak aussi épique que le génocide du Rwanda. Qui sont les criminels ?
un système hypocrite fondé sur l’égoïsme et la rapacité auquel un grand nombre de spéculateurs parasitiques, d’entrepreneurs louches, de Murdochites, de députés corrompus et de flics ripoux, auquel les journaputes se sont dévoués corps et âme.
Le 4 Août, la journaliste de la BBC Fiona Armstrong, connue sous le vocable de Lady MacGregor de MacGregor, interrogea l’écrivain Darcus Howe, qui osa utiliser le mot interdit: “insurrection”,
Armstrong: “Vous dites Mr Howe que vous n’êtes pas choqué par les émeutes, ceci veut-il dire que vous encouragez ce qu’il s’est passé?”
Howe: “Bien sûr que non… Ce qui me crée le plus de soucis est le jeune homme Mark Duggan dont la police a fait sauter la tête.
Armstrong: “Mr Howe, vous devez attendre que l’enquête dise ce genre de chose. Nous ne savons pas ce qu’il s’est passé, ce qui est arrivé à Mr Duggan, nous devons attendre les résultats de l’enquête et le rapport de police.”
Le 8 Août, la commission des plaintes indépendante de la police a reconnu qu’il n’y avait “aucune preuve” que Duggan a tiré un coup de feu contre la police. Duggan a été abattu par des projectiles au visage le 4 Août par un policier armé d’un pistolet mitrailleur Heckler & Koch MP5, la même arme que la Grande-Bretagne vend aux dictatures qui les utilisent contre leurs propres peuples. J’ai personnellement vu le résultat au Timor oriental où les troupes indonésiennes ont également fait sauter les têtes de gens avec cette arme dernier cri suppléée à cette armée à la fois par les gouvernemens conservateurs et travaillistes britanniques.
Un témoin occulaire du meurtre de Duggan a dit au journal Evening Standard, “trois ou quatre policiers le maintenaient au sol et le menaçaient de leurs armes. Ils avaient vraiment de gros flingues et ensuite j’ai entendu quatre coup de feu très bruyants. La police lui a tiré dessus alors qu’il était au sol.”
Ceci est également comment la police de Londres a abattu Jean Charles Menezes sur le quai d’une station de métro. Il y eut également Robert Stanley et Ian Tomlinson, et bien d’autres. La police a menti à propos du meurtre de Duggan, comme elle a menti à propos des autres. Depuis 1998, plus de 330 personnes sont mortes alors qu’elles étaient détenues par la police et aucun policier n’a été condamné. Où est la colère politique et médiatique à propos de cette “culture de la peur” ?
“Marrant aussi”, a noté la journaliste Mélanie MacFadyean, “que la police ne fît rien alors que de sérieux pillages étaient en cours, certainement pas à cause du fait qu’ils voulaient que tout le monde voit ce qu’il se passe quand on fait des coupes franches dans les forces de police ?”
Mais, les balais sont arrivés. Dans un âge ou la relation publique fait office d’information, la campagne de nettoyage, même si bien pensée par certains, peut aussi servir le gouvernement et les médias pour glisser sous le paillasson les notions d’inégalité sociale et de désespoir, avec de joyeux volontaires armés de leur balai tout neuf et étiquetté “londoniens” comme si les autres étaient des martiens. L’autrement absent Boris Johnson a agité son nouveau balai. Un autre Etonien, l’ancien attaché de relations publiques d’un pilleur de biens et actuellement premier ministre, mouillé jusqu’au cou dans le Hackgate, apprécierait sûrement.
 
Par John Pilger
Url de l’article original: http://www.johnpilger.com/articles/damn-it-or-fear-it-the...
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
 
Encore plus horrible et plus démentiel:

UNE AUTORISATION DU GOUVERNEMENT EST REQUISE POUR QUE LES PARENTS EMBRASSENT LES ENFANTS

Un quart de la population adulte fait face à un test obligatoire 'anti-pédophile' dans une vaste expansion des mesures de 'la protection de l'enfance'
Paul Joseph Watson
Prisonplanet
Jeudi 26 juin 2008
Un vaste ensemble de nouvelles politiques qui va être introduit au Royaume-Uni obligera les parents à obtenir une autorisation du gouvernement pour l'embrasser leurs enfants ou les emmener à la piscine publique, mesures qui 'empoisonnent' les relations entre les générations, selon le respecté sociologue et professeur Frank Furedi.

Un quart de l'ensemble de la population adulte du Royaume-Uni sera obligé de passer un contrôle d’Etat, opéré par une agence gouvernementale récemment formée, afin de pouvoir avoir un contact physique avec des enfants de moins de 16 ans en public - y compris leurs propres enfants.

« A partir de l'année prochaine, la nouvelle Independent Safeguarding Authority (Autorité indépendante de sauvegarde) obligera tout adulte qui entre en contact avec des enfants ou des adultes vulnérables par l'intermédiaire de son travail ou dans les groupes de bénévoles d’être approuvé », selon un article du London Telegraph.

Dans le rapport d’un think tank, le professeur Furedi a mis en évidence les cas où des contrôles gouvernementaux sont d'ores et déjà requis par les écoles et d'autres organisations afin que les parents puissent simplement interagir avec leurs propres enfants en public.

Dans un exemple, une femme n’avait pas pu dire au revoir à sa fille en l’embrassant au départ d’une excursion scolaire parce qu'elle n'avait pas été contrôlée.

Dans un autre, une mère fut surprise qu’un autre parent lui dise qu'elle et son mari étaient « surveillés par la CRB » lorsque leurs enfants jouaient ensemble.

Dans un troisième exemple, un groupe de mères a donné à un père des 'regards suspicieux' lorsqu’il a pris son enfant qui nageait seul, le tout en 'une scène digne d’un western, lorsque la pièce devient silencieuse et qu’une Tumbleweed traverse l'avant-plan'.

 

(alors vous voyez bien que les horreurs covidesques actuelle sont en fait la continuation d'un phénomène fasciste qui est en route depuis trente ans. Je l'ai dénoncé mais personne ne voulait s'en rendre compte !!! ils s'en rendent compte maintenant ?

23/01/2022

pourquoi ?

Pourquoi je me suis obligé à fumer un cigarillo maintenant ? Je n'en ai même pas envie, mais il y avait longtemps que je ne l'avais pas fait, et si je ne me force pas je ne le ferai jamais, maintenant, on n'est plus jamais, jamais un seul instant détendu; et puis surtout, j'avais trop vu à quel point les français de maintenant sont soumis, il fallait bien que je trouve une façon de leur cracher à la figure.

22/01/2022

Ruse de la nature

Dans les années 50 (et avant) et 60 il était coutumier de dire, que en fait l'amour, les sentiments, les douces paroles, la tendresse et tout ça n'étaient qu'une ruse de la nature pour attirer les gens à ce qui était le vrai but : faire crac-crac au lit !

Mais, si on y pense bien, en fait c'est beaucoup plus l'inverse ! Le désir sexuel, l'excitation, le plaisir, ne sont finalement que des ruses de la nature (ou de Dieu ?) pour vaincre les retenues et créer entre les gens (en dépit des indifférences ou caractères zizanieurs de certaines !) l'attirance, la tendresse, l'intimité et l'attachement.

 

21/01/2022

les 10 commandements du parfait diaboliseur

Les 10 commandements du parfait diaboliseur :
 "complotiste !" "populiste !" « confusionniste » ! De nombreux journalistes ou écrivains qui critiquent les Etats-Unis, ou Israël, ou les banques, ou linky ou les vaccins, ou les merdias, ou, ou, etc sont victimes de ces accusations graves répandues en boucle sur Internet. Alors, vous vous dites peut-être : « Il n’y a pas de fumée sans feu, cet auteur doit quand même avoir quelque chose à se reprocher. Je m’abstiens de le lire ou de l’écouter. ».
Attention ! Tel est justement le but recherché par une campagne de rumeurs : dresser un cordon sanitaire autour d’auteurs qui dérangent ! Ai-je entendu les deux parties ? M’a-t-on présenté des preuves fiables ? Essaie-t-on de me manipuler ?
Alors, pour permettre à chacun de se faire librement une opinion sans être manipulé, voici une petite observation des trucs et procédés qu’on retrouve dans toutes ces campagnes de diabolisation. Dix critères pour juger. 


1. NE DONNE PAS LA PAROLE A L’ACCUSE !
Le diaboliseur ne vérifie jamais auprès de « l’accusé » l’exactitude des faits reprochés, ni s’il existe une explication différente de ces faits ou si l’accusé aurait éventuellement changé d’avis. Tout se passe comme si connaître la vérité ne l’intéresse pas. 
2. CACHE LES TEXTES QUI TE CONTREDISENT !
Le diaboliseur ne fournit pas de preuves. Même quand « l’accusé » a écrit exactement le contraire de ce qu’on lui reproche, le diaboliseur cache soigneusement ces textes à son public.
3. CACHE TES MOTIVATIONS !
Le diaboliseur fait semblant de s’attaquer à une seule cible, qui serait dangereuse mais isolée. Cependant, quand on considère l’ensemble des cibles, tout le monde devient « conspi » ou « antisémite » : Ziegler, Chavez, Castro, Le Grand Soir, Lordon, Ruffin, Carles, Gresh, Bricmont, Bourdieu, Wikileaks, Morin, Mermet, Siné, Bové, Péan, Godard, Jean Ferrat, et même des analystes juifs Hessel, Chomsky, Finkelstein. Vous ne l’aviez pas remarqué mais ce sont tous des « complotistes », des « antisémites » ou les deux ! En fait, on diabolise ainsi tous ceux qui critiquent les Etats-Unis ou Israël.
4. RECOPIE LES MEDIAS !
Le diaboliseur ne remet jamais en cause l’info des médias officiels. Bien qu’il ait été prouvé que chaque guerre est accompagnée de désinformation, le diaboliseur recopie cette version médiatique officielle comme si elle était totalement fiable. Et si l’accusé la met en doute, c’est la preuve de son « complotisme » et de sa mauvaise foi. Même quand il se prétend de gauche, le diaboliseur ne se gêne pas pour réutiliser les positions et arguments de la droite.
5. FAIS SEMBLANT DE NE PAS COMPRENDRE !
Le diaboliseur supprime toute nuance dans le discours de sa cible. Par exemple, quand Washington attaque la Libye ou la Syrie, si vous démontrez que des intérêts économiques ou stratégiques sont en jeu, que la guerre ne fait qu’aggraver les problèmes et qu’il vaut mieux chercher une solution négociée, alors vous « soutenez les dictateurs ». Même si vous avez écrit exactement le contraire.
La confusion est systématiquement créée entre « s’opposer à la guerre » et « soutenir un dictateur ». Le diaboliseur fait semblant de ne pas comprendre la différence entre les deux. Son vrai but est de manipuler l’émotion légitime du public et l’empêcher de raisonner.
6. EMPECHE LE DEBAT SUR TES PROPRES OPINIONS !
Le diaboliseur prend soin de ne pas dévoiler ses propres positions, et parfois aussi ses financements. Il n’avoue jamais qu’il s’appuie sur des think tanks et lobbies financés par des grandes puissances. Il ne dit jamais qu’il soutient tel gouvernement, telle guerre ou telle politique néolibérale et pourquoi. Ce n’est pas le débat qui l’intéresse, mais d’exclure « les mauvais » du débat.
Pour cette raison, la plupart des diaboliseurs avancent masqués. Parfois la même personne utilise divers pseudonymes. Autre technique de manipulation : les diaboliseurs se citent les uns les autres en boucle afin de donner l’impression que « tout le monde le dit ».
7. COLLE DES ETIQUETTES !
Pour discréditer, le diaboliseur cache la véritable position et les arguments du diabolisé. Il se contente de lui coller des étiquettes : « antisémite », « complotiste », « ami des dictateurs ». Ou des termes flous sans valeur objective : « controversé », « peu crédible ». La véritable position du diabolisé est ainsi caricaturée.
8. INSINUE PLUTOT QUE D’EXPLIQUER !
Pour éviter d’être poursuivi en justice pour diffamation, le diaboliseur remplace souvent l’accusation claire et nette par une insinuation indirecte. Il crée une impression générale de suspicion pour refuser la discussion franche. 
9. PRATIQUE L’AMALGAME POUR NOIRCIR !
Son dossier étant vide d’arguments pour critiquer la cible, le diaboliseur pratique l’amalgame. Il associe sa cible – sans aucune logique – à d’autres personnes ou mouvements : « Machin a rencontré Chose qui lui-même a rencontré Truc qui est lié à l’extrême droite, donc Machin est d’extrême droite ». Variante : Machin a soutenu Truc il y a dix ans, et depuis Truc est devenu d’extrême droite, alors Machin est responsable de cette évolution et est aussi d’extrême droite. Aberrant ! Sauf si le but est de noircir à tout prix.
10. FRAPPE ET FOUS LE CAMP !
Le diaboliseur applique à sa manière un principe de la guérilla : « Frappe et fuis ». Il refuse soigneusement tout débat contradictoire. Il consacre de longs textes ou des émissions entières à dénigrer en prenant soin que le diabolisé ne puisse se défendre. Les sites diaboliseurs censurent les droits de réponse et même les questions de leurs propres sympathisants. Car toute discussion franche les démasquerait.

20/01/2022

ce qu'est devenu l'art moderne

L’Art au service du globalisme MONDIALISME [ en réalité et en français : de la spéculation capitaliste ! ]

Patrice-Hans Perrier - Samedi 11 Janvier 2020

Quand les ressources de l'état sont confisquées par une mafia culturelle

Nous reprenons le fil de la discussion sur la place des arts et culture dans le processus de domination de l’ORDO globaliste. Suite à l’incendie de Notre-Dame de Paris, plusieurs s’interrogent sur l’avenir de notre patrimoine culturel dans un contexte où les industries du divertissement sont en voie de reprendre totalement la main. Il y a péril en la demeure puisque les édiles parisiens, entièrement cautionnés par le gouvernement Macron, souhaitent profiter du grand chantier de reconstruction de la cathédrale gothique pour implanter un parc touristique au cœur de l’île de la Cité.

En outre, le président français a prévu un délai de cinq années pour rebâtir une partie de l’œuvre colossale qui avait mis plus de deux siècles pour aboutir. Une pléiade d’experts se sont élevés contre ce projet marathon et certains y voient une volonté politique de faire coïncider l’aboutissement du chantier avec la venue des Jeux olympiques dans la capitale française. Qui plus est, plusieurs cabinets d’architectes internationaux se sont bousculés au portillon afin de présenter des esquisses de projets futuristes complètement irrespectueux de l’histoire et du patrimoine historique en présence. C’est un peu comme s’il fallait faire de Notre-Dame de Paris et de l’ensemble de l’île de la Cité une nouvelle destination prestigieuse dans le circuit des « nouvelles cités intelligentes » du futur
(je suis de plus en plus persuadé que cet incendie n’est pas un accident mais que des agents du «Service Action » y ont mis le feu.)
Faire tabula rasa

Si la cathédrale pouvait constituer le cœur de la cité médiévale, elle ne représente plus qu’un centre touristique névralgique capable de drainer 14 millions de visiteurs par année. (avec les profits y afférents pour les « groupes »c. àd.lesmontagesjuridiques etfinanciers desinvestisseurs capitalistes) Il convient donc de « réhabiliter » ce monument historique en accord avec une vision de la mise en marché des « villes intelligentes » qui table sur l’« attractivité » afin de gagner des parts de marché. Puisque la cité est, désormais, livrée aux appétences des marchés financiers à l’international. Privée de sa légendaire flèche qui ressemblait à un gigantesque cadran solaire, le vaisseau de pierre ne sera jamais plus un lieu d’enseignement, de recueillement ou de pèlerinage. Nos décideurs politiques souhaitent plutôt en faire une sorte de sarcophage touristique au service d’une nouvelle mise en marché de l’île de la Cité
L’Art au service de la cité

Et, pourtant, l’écrivain Daniel-Rops nous avait déjà parlé de la naissance et de destinée des grandes cathédrales gothiques en des termes édifiants : « Il est arrivé quelquefois dans l’histoire – peu souvent – qu’une société humaine s’exprimât tout entière en quelques monuments parfaits et privilégiés, qu’elle sût faire tenir en des œuvres léguées aux générations futures tout ce qu’elle portait en soi de vigueur créatrice, de spiritualité profonde, de possibilités techniques et de talents. De telles fleurs ne jaillissent et n’atteignent à leur épanouissement que lorsque la sève est pure et abondante, c’est-à-dire lorsque la société est féconde, harmonieuse, et qu’il existe dans sa masse cet instinct de création, cette ferveur spirituelle qui, portant l’homme mortel au-dessus de lui-même, le poussent à s’éterniser. De telles œuvres ne naissent point par hasard, mais des patiences obscures et des grandes espérances, en un moment favorable du temps ».

La cité au service des promoteurs

Il semblerait que, de nos jours, seuls les centres d’achats et autres furoncles de l’architecture vedette soient conviés à ce remodelage des centres historiques d’une cité qui devient un parc d’attractions pour touristes et technocrates de la nouvelle « économie numérique » (et vigiles privés ! ne pas oublier la logique des vigiles privés, qui est au centre de la société actuelle!) . Les populations autochtones pauvres ayant été repoussées vers les marges périurbaines (comme l’ont été à Amiens les habitants du quartier saint-Leu, etc.) , les monuments et les places qui formaient les fils génériques de ce tissu urbain ont été rasés ou mis sous verre. Et, c’est ce qui pourrait bien attendre Notre-Dame alors que l’essentiel des reliques urbaines ne sert plus qu’à appâter les consommateurs apatrides (c’est quoi ces conneries ? qu’ils soient « patrides ou apatrides on s’en fout! ) qui ont remplacé les anciens citoyens.

Nous l’avions déjà dit : « Que reste-t-il des cultures d’élite ou populaires, à une époque où les « produits culturels » tiennent lieu d’AVATARS qui servent à promouvoir des stratégies de marketing ou, pour dire les choses autrement, des campagnes d’endoctrinement des citoyens devenus consommateurs. De la notion d’industrie culturelle, c’est le premier terme qui retient notre attention en cela que la culture ne représente plus qu’une production étant prise en charge par une industrie au service de la plus-value matérielle ou symbolique captée par les forces dominantes du marché ». Or, dans un contexte où, pour l’essentiel, nos centres-villes ont été évidés de leurs populations, alors que le tissu urbain était détruit par les conquêtes des promoteurs immobiliers, les autorités en place ont pris le parti de conserver sous vide quelques chefs-d’œuvre architecturaux susceptibles de constituer des pôles d’attraction. [pôles d'attraction générant des profits financiers pour l'industriei touristique !]

L’Art contemporain comme monnaie d’échange

C’est avec ces considérations en tête que nous avons entrepris un entretien privé avec Aude de Kerros, prétextant la sortie de son dernier ouvrage portant sur les enjeux actuels de l’Art contemporain international (ACI). « ART CONTEMPORAIN – MANIPULATION ET GÉOPOLITIQUE » ressemble à un véritable guide qui nous aide à saisir les enjeux d’un marché de l’art qui n’a de comptes à rendre qu’à une poignée d’investisseurs très fortunés.

Auteur, graveur et peintre, notre interlocutrice partage avec nous cette appréhension concernant la mainmise des milieux financiers sur un monde culturel qui est mis au pas afin de servir des objectifs de rentabilité à court terme et d’endoctrinement idéologique. Elle met la table pour une étude en profondeur des processus qui participent à la mondialisation des transactions qui émaillent un marché de l’art qui ressemble à s’y méprendre à une institution « capable de battre monnaie », dans un contexte où l’art ne sert plus que de « lettre de change ». Si l’Art contemporain est devenu un vecteur de soft power au service de toutes les CIA de ce monde, Aude de Kerros nous prévient que c’est Marcel Duchamp et les autres épigones de l’Art conceptuel qui ont permis de dématérialiser l’art pour en faire une « valeur faciale » ou valeur nominale.

Il fallait bien dématérialiser l’art afin de pouvoir en faire une monnaie d’échange. C’est chose faite selon l’auteure qui estime que les dadaïstes, Marcel Duchamp et le POP ART américain ont permis aux opérateurs des marchés internationaux – et toutes les agences de renseignement – de pousser le marché de l’art dans les derniers retranchements de la fétichisation de l’objet et de sa prise en charge par la mise en marché de sa « valeur nominale ». Ainsi, toujours selon elle, « le conceptualisme n’est plus de l’art au sens commun du terme, qu’il soit moderne ou non : en art, la forme exprime le sens et les critères de jugement sont d’abord esthétiques. L’adoption du conceptualisme comme avant-garde unique autant que définitive a un avantage déterminant : avec ce nouvel instrument, la CIA n’est plus limitée par le silence des images, mais peut aussi s’approprier et détourner les discours révolutionnaires : critique sociale, art pour tous, table rase, etc., et, ainsi, créer un leurre qui serait fatal aux intellectuels de gauche ».

Détruire la notion d’oeuvre

Bien de l’eau a coulé sous les ponts depuis l’époque où la CIA utilisait l’expression lyrique d’un Jackson Pollock ou le POP ART d’un Robert Rauschenberg comme armes de destruction massive contre le réalisme socialiste à l’honneur au sein des pays de l’ancien empire soviétique. Aude de Kerros passe au peigne fin l’époque charnière qui va de l’après-guerre jusqu’à mai 68 pour nous faire prendre conscience que les épigones de l’art conceptuel et du dadaïsme ont servi les visées impérialistes du marché de l’art new-yorkais et des services secrets américains. Profitant des Trente Glorieuses – les années de prospérité économique qui couvrent les années 1950-60-70 – les financiers anglo-saxons ont créé un nouvel avatar afin de monopoliser le marché de l’art contemporain et toutes ses déclinaisons. Ainsi, le marchand d’art américain Leo Castelli aurait manipulé – toujours si l’on se fie à l’analyse de Mme de Kerros – le critique d’art parisien Pierre Restany pour investir, tel un cheval de Troie, la Ville lumière. Disciple de la pensée de Marcel Duchamp, le théoricien Restany n’avait pas hésité à clamer dans son manifeste de 1960 que « La peinture est morte ! », un mot d’ordre qui convenait parfaitement aux financiers de Wall Street désireux de mettre la main sur le marché émergeant de l’Art contemporain.

Aude de Kerros souligne que « la promotion par la CIA de l’expressionnisme abstrait en Europe n’a pas provoqué le choc attendu ». De fait, après la chute des régimes fascistes et nazis, et dans le sillage de la lente décomposition du bloc soviétique, l’esthétique néoréaliste n’avait plus la cote dans une Europe où tous les courants esthétiques se remettaient à circuler le plus librement du monde. Et, partant de là, la nouvelle peinture POP et l’expression lyrique ne constituaient pas vraiment de quoi jeter par terre les artistes du Vieux Continent. Si les croûtes de Jackson Pollock avaient bien suscité quelques mouvements de curiosité vers la fin des années 1950, l’armada du POP ART ne parviendra pas à faire de grands dommages dans les milieux de l’art parisien et ailleurs en Europe.

Toutefois, c’est la pensé de Marcel Duchamp qui parviendra à s’infiltrer par tous les pores d’un système de l’art désormais prisonnier des marchés anglo-saxons. Ainsi, « à partir de 1960, les stratégies de Castelli [manifestement adoubé par les marchés de Wall Street et les services secrets américains] et le travail de la CIA commencent à produire des résultats. Le choix d’une nouvelle avant-garde ayant pour théorie fondatrice le conceptualisme de Marcel Duchamp est efficace. Sa doxa affirme : « Est de l’art tout ce que l’artiste dit être de l’art ». (et qui dit que xest un artiste ? Les réseaux ? Les copains et les coquins ausein du marché des milliardaires ? Puisque il n’y a plus de critère objectif, qui crée le critére - de fait - ? lecopinage lesréseaux et le fric, je ne vois plus que ça) Créer – poursuit Aude de Kerros – c’est concevoir et déclarer. L’œuvre c’est le concept ! La forme, l’objet matériel, n’est que la partie négligeable de l’œuvre, un artisanat que l’on peut sous-traiter. Duchamp définissait cette pratique conceptuelle comme un « non-art », ses artistes comme des « anarchistes ». Cette fois-ci, la rupture est totale : si l’art conceptuel est déclaré être de « l’art » à la place de « l’art » c’est que le mot « art » a changé de définition. Les critères, jusque-là esthétiques, de concordance entre fond et forme, étaient compréhensibles, partageables, discutables. Ils permettaient une évaluation à laquelle on pouvait adhérer ou non, en sachant pourquoi. Ce n’est plus le cas avec l’art conceptuel ».

Il s’agit d’un curieux paradoxe, le fait qu’un pseudo artiste parisien, Marcel Duchamp, ait fourni le cadre conceptuel idéal aux marchés new-yorkais ! Désormais, dans le sillage de la révolution libérale-libertaire, une nouvelle définition de l’art est née sur les prémisses des extravagances jetées à la face du monde par les dadaïstes, les conceptuels et leurs épigones de la « mort de l’art ».

Une dématérialisation de l’art

Aude de Kerros s’est confiée à nous dans le cadre d’un entretien qui portait justement sur cette dématérialisation de l’art au profit des nouveaux investisseurs dans le monde de la culture dite « contemporaine ». Interrogée au sujet de cette manipulation des produits de l’art contemporain, elle s’emporte : « Aujourd’hui, par exemple, j’ai appris qu’un artiste japonais ayant produit une sorte de petit graffiti – tout à fait simpliste – a réussi à en tirer des millions sur le marché. Alors on se pose la question qui tue : « quel est le rapport entre la chose et le prix ? » La réponse est compliquée. Précisons qu’au départ, il y a peut-être 200 personnes qui jouent ensemble au sein d’un cercle fermé d’investisseurs privilégiés. Ils forment donc un réseau et c’est eux qui décident de la valeur « faciale » des œuvres qu’ils font circuler à travers leur cercle respectif. Après, vous avez le cercle des médias, parce qu’il faut bien rendre les choses visibles et vous retrouvez, à la toute fin de la chaîne, les institutions d’état qui achètent.(et qui sont donc les vaches à lait du truc, qui se résume, comme la « dette » publique, à une opération de pompage de l’argent public au profit d’un petit cercle d’affairistes !)Profitant de sa position d’initié, le collectionneur privilégié, avant même que l’œuvre n’ait été mise sur le marché, a déjà acheté le produit. Il y a tous les cercles concentriques des milieux de diffusion et de vente de l’art – galeries, biennales, ports francs, etc. – et, en dernier lieu, vous retrouvez les institutions publiques. Ce sont des joueurs qui jouent à un jeu financier dont le moteur est constitué de ce réseau de collectionneurs privilégiés qui sont capables d’investir entre 1 million et 100 millions pour une œuvre, comme ça, sans problème ! »

Un système endogamique

On comprendra que, dans un tel contexte, une poignée de membres de l’hyperclasse soit en mesure d’influencer le « haut marché de l’art » et de phagocyter les institutions de l’état afin que les œuvres de leurs poulains y soient exposées et, partant, gagnent de la valeur sur le marché de la spéculation culturelle. C’est sans doute ce qui explique la raison pourquoi les institutions publiques complices ne veulent pas se départir de tout ce système de cotation, de mise en valeur et de promotion d’un art contemporain qui table sur des valeurs ontologiques résolument conceptuelles. Les produits artistiques, ainsi voulus, ne seront plus jugés sur cette base anthropologique qui, toujours selon Mme de Kerros, « fait que tout le monde recherche la beauté et l’harmonie au gré de son expérience avec l’œuvre d’art ».

Ainsi, quoi de plus commode que d’utiliser un système conceptuel fonctionnant sur le mode des vases communicants : de la conception de l’œuvre jusqu’à son évaluation, tout le discours qui sert à positionner l’art est construit à partir de valences qui n’ont rien à voir avec la valeur intrinsèque du « produit ». L’œuvre d’art sera, conséquemment, jugée sur la foi d’un système de valeurs abstraites, conceptuelles, qui peuvent être manipulées à volonté par les médias, le marché de l’art ou les spéculateurs. L’œuvre d’art à l’intérieur de ce système artificiel n’a donc plus aucune valeur en soi. C’est le discours sur l’art qui détermine la valeur

(bon, ça a toujours été ça) et permet de fixer des cotations par la suite et, a fortiori, de justifier la monopolisation des institutions publiques pour diffuser les « produits » de ce marché artificiel qui fonctionne sur le mode de la boucle de rétroaction.

Et, parlant de ce mode de fonctionnement, notre interlocutrice précise que « ces gens-là sont actifs au sein d’un système endogamique et, s’il s’interrompt, tout s’effondre. C’est justement parce que c’est un système fermé que la valeur peut être produite. Mais, contre toute attente, ils devront subir les inconvénients des avantages. Le circuit du milieu intellectuel produisant une critique sur l’art est lié à l’état. Il s’agit donc d’un système qui se protège avec des gardiens, des barrières, et les bénéficiaires (TOUT dans la société contemporaine capitaliste fonctionne sur ce schéma! Dans notre vie quotidienne nous nous y heurtons en permanence, le but de la dictature capitaliste totalitaire et fliquée actuelle est de tout enfermer dans un système comme ça) de ce système en vase clos sont désespérés parce que désormais, grâce à la circulation de l’information sur le net, on peut raconter leurs bêtises ».

L’art a perdu son âme

Nous avions déjà précisé, dans un article s’intitulant La culture POP : art pornographique par excellence, que « des ready-made de Marcel Duchamp jusqu’aux troupeaux de badauds dénudés pour être photographiés par Spencer Tunick, en passant par l’arte povera des années 1970-80, le monde de l’art occidental se contente de mettre en scène des rogatons qui témoignent de l’emprise incontestable et incontestée du marketing. L’art contemporain tient lieu de processus de récupération des produits de la culture du marketing, puisque la culture n’est plus un espace de représentation au service de la quête spirituelle d’une collectivité donnée ».

Justement, à propos de cette spiritualité qui a été chassée du monde de l’art, Aude de Kerros estime que « l’effondrement de la notion du transcendant et de la spiritualité fait qu’il y a un vide considérable et c’est l’argent qui a fini par combler ce vide. L’argent n’a pas d’âme : c’est un bon serviteur et un mauvais maître. C’est l’effondrement de la civilisation qui est lié à l’effondrement de la spiritualité – et de la notion de la transcendance – qui fait que l’occident est si mal en point, parce que c’est une histoire occidentale cette affaire d’art contemporain ».

La réalité du globalisme de l’anglophonisation de la France !!!

Prenant acte d’un globalisme qui n’est pas qu’une idéologie (mais le stade ultime du capitalisme), mais pouvant correspondre à certains aspects de la réalité, Mme de Kerros nous aide à conclure notre article au moyen d’un passage révélateur contenu dans son dernier essai. En effet, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle nous prévient que « cette contrainte occidentale d’une idéologie de l’art, certes très adaptée aux affaires, peut-elle s’exercer encore longtemps sur un marché aujourd’hui mondialisé (ah ! En fin on parle en français!)? Si les intérêts d’argent sont aisément partageables à l’échelle planétaire, la culture ne s’impose pas si facilement … Artistes et amateurs originaires d’autres continents ne sont peut-être pas prêts à renoncer entièrement à leurs aspirations […] »

S’il est vrai que plusieurs sociétés « émergentes » n’ont toujours pas été entièrement contaminées par ce système et cette vision mercantile de l’art, il n’en demeure pas moins que l’ubiquité d’Internet sert surtout à promouvoir des idéologies qui reposent, d’abord et avant tout, sur la « société du spectacle ». En outre, les derniers rescapés de la classe moyenne mourante (justement ils sont protégés ! ils achètent de belles oeuvres qu’ils découvrent dans les expositions locales de « peintres du dimanche ») n’ont pas toujours les moyens de se payer des œuvres d’art « abordables », dans un contexte où la fiscalité favorise surtout les gros investisseurs. On connaît la chanson au chapitre des paradis fiscaux et des autres voies de contournement qui sont l’apanage de l’hyperclasse.

Aude de Kerros nous confiait, en fin d’entretien, avoir espoir que les sites qui font la promotion des « artistes dissidents » pourront aider à mettre en place des marchés parallèles, pour que l’authentique création soit en mesure de se faire connaître. Encore faudrait-il que les internautes s’intéressent à autre chose qu’à la promotion de leur ego ou à cette fuite en avant qui caractérisent les communications postmodernes.

Optimiste, certes, Aude de Kerros demeure réaliste en affirmant que « le krach financier de 2008 a marqué un tournant dans le domaine de l’appréciation de l’Art contemporain. Le public mondial a assisté au grand spectacle de la dématérialisation des titres. D’évidence, les produits financiers dérivés, dits « sécurisés » n’avaient pas de contrepartie matérielle, ne reposaient pas sur une richesse tangible. Malgré le fait que le marché financier n’a pas entraîné le marché de l’art dans sa chute, l’analogie fut faite avec ce qui était devenu très semblable à un produit financier : l’Art contemporain ».

Un hubris démoniaque

Si ce système de l’Art contemporain a permis de dématérialiser les fondamentaux de l’expression artistique, c’est peut-être parce que nos élites ont été submergées par une hubris emportant tout sur son passage. Aude de Kerros nous aide à comprendre les ficelles d’un système de reproduction culturelle qui sert à « monétiser » des œuvres conceptuelles et, du même coup, à faire la promotion de messages qui font le jeu d’un soft power globaliste. Toutefois, elle n’épilogue pas trop sur cette dégénérescence qui est le propre des civilisations qui se meurent. Mis à part quelques perles, comme celle-ci : « L’art contemporain, dont le but proclamé est transgression, subversion, table rase, a eu depuis le début de son existence la nécessité impérieuse d’être rapidement muséifié pour exister. On peut dire que le musée d’Art contemporain est consubstantiel à cette redéfinition de l’art désormais séculaire ». (c’est à dire que c’est un « art » artificiel que personne ne mettrait chez soi ?!)

In fine, si l’on suit le fil de la discussion, force-nous est de constater que les institutions publiques, prêtant main-forte à ce marché artificiel, ont contribué à sanctuariser un air du temps qui flirte dangereusement avec le nihilisme le plus complet. Rajoutons-en un peu, même si la coupe est pleine. Le terrible incendie qui a dévasté toute la charpente de Notre-Dame de Paris était-il le fruit d’un malencontreux hasard (bien sûr que non ! c’était trop providentiel pour Macron, et si on étudie les détails c’est patent) ou bien l’œuvre d’un mauvais génie de la performance in situ ? (non, des technciens du « service Action ») Toujours est-il que la reconstruction de ce trésor du patrimoine pourrait servir à reconvertir l’auguste cathédrale en musée … d’Art contemporain. On pourrait y reproduire, par hologrammes, des épisodes de cet incendie dantesque et, chemin faisant, célébrer la victoire d’une culture qui a définitivement enterré la spiritualité.

Un livre incontournable à lire :
« ART CONTEMPORAIN – MANIPULATION ET GÉOPOLITIQUE »
Par Aude de Kerros, aux Éditions Eyrolles, Paris, 2019, ISBN : 978-2-212-57302-2

Site de l’auteur :

patricehansperrier.wordpress.com