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15/02/2017

le chien du bout du monde

le chien du bout du monde 1996

le chien du bout du monde 1996

hundo dormanta sur plaĝo de Diu, Hindio, februaro 1996


on a passé une après-midi entière là, les autres bronzant, moi après avoir trempé mes pieds dans notre mère l'océan indien - en face : l'Antartique ! - ai passé le plus clair de mon temps à caresser un chien (errant, ils sont tous errants en Inde) qui dormait là, béat. Des touristes indiens qui étaient là se sont étonnés que je m'intéresse tellement à un chien....
En tous cas - remarquez ! - cette photo aussi (en plus de celles de mon colley Elliott) montre que les chiens sourient !

13/02/2017

citation de Montherlant

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« … ce que, depuis plus de quarante ans, je ne cesse de répéter dans mes livres…. Que le grand événement de la vie est d’aimer (non pas d’être aimé) … toutes ces formes d’amour ont quelque chose en commun : l’attrait de l’être pour l’être, et c’est lui le grand événement de la condition humaine… Quand je me retourne je ne dis pas : - voici ce que j’ai fait … mais voici ceux que j’ai aimés, et voici ceux que j’aime encore. »
(Henri de Montherlant)

quoi que ça doit être bien agréable d'être aimé, aussi ...

11/02/2017

Souvenirs

« Nous savons tous que le souvenir des temps difficiles se trouve bien souvent purifié des souvenirs des souffrances et des misères vécues et tend à ne plus guère garder que l’empreinte des moments plaisants et réconfortants. Ces moments plus clairs ont été rares dans le tissus des circonstances ; mais ce sont eux qui brillent et qui illuminent la magie de notre mémoire …
… Alors même le souvenir des peines, des fatigues, des misères éprouvées, subit une transmutation, et se trouve comme affecté d’un coefficient d’agrément, de douceur, de tendresse ou de fierté. »
(Raymond Polin)
Quand je me souviens de certaines époques de ma vie et de certains évènements je constate souvent ces deux phénomènes.

10/02/2017

Dimitri Yani Natacha et moi - l'amitié c'est un peu comme le vin


la merveilleuse époque où on pouvait voyager en wagons-lits, disparue  ...

09/02/2017

l'UPR dénonce l'insolence d'une caste de dictateurs non élus

Communiqué : l’UPR dénonce l’insolence d’une caste de dictateurs non élus, acquise aux intérêts américains

Dans un entretien à l’International Herald Tribune lundi 17 juin 2013, José Manuel Barroso a qualifié de « réactionnaire » la volonté de la France d’exclure l’audiovisuel des négociations relatives à l’établissement d’un marché transatlantique.

Une semaine plus tard, lundi 24 juin 2013, il a indiqué à l’intention d’un ministre français, qui s’était ému de cette attaque, qu’« il faudrait que certains responsables politiques français abandonnent certaines ambiguïtés vis-à-vis de l'Europe et la défendent davantage vis-à-vis du nationalisme, du populisme, voire du chauvinisme ».

Cette violence verbale et ces propos haineux s’expliquent probablement par le souci de José Manuel Barroso de servir avec empressement, comme à son habitude, les intérêts stratégiques du pays qui a fait sa carrière : les États-Unis d’Amérique.

L'UPR rappelle en effet que cet individu, qui fut en 1974 le responsable des étudiants maoïstes, fut repéré et cornaqué par Frank Carlucci, ambassadeur américain au Portugal entre 1974 et 1977 et membre éminent de la CIA, dont il a été directeur général adjoint de 1978 à 1981.

Devenu ensuite Premier ministre du Portugal, en 2002, José Manuel Barroso avait alors totalement inféodé son pays aux États-Unis d'Amérique. Il avait notamment soutenu aveuglément le déclenchement de la guerre illégale en Irak. Il était même allé jusqu'à vouloir brader, par une vente de gré à gré en 2003, la société nationale portugaise de pétrole à Carlyle, fonds d’investissement des familles Bush et Ben Laden, dirigé par Frank Carlucci, renvoyant, de cette sorte, l’ascenseur à son mentor.

C'est suite à ce scandale que José Manuel Barroso quitta ses fonctions de chef de gouvernement portugais pour être nommé aux fonctions de Président de la Commission européenne, par simple cooptation et sous pression anglo-américaine.

Les injures proférées par ce collaborateur patenté « du nationalisme, du populisme, et du chauvinisme » atlantistes à l'encontre de responsables politiques français, témoignent de l’insolence croissante de la caste dirigeante européiste.

Non élue, vivant dans un luxe insolent et méprisant le malheur et la misère dans laquelle ses politiques plongent des dizaines de millions de personnes en Europe, cette toute petite classe d'apparatchiks se permet de défier avec mépris la démocratie et la souveraineté des peuples et de traîner dans la boue les responsables politiques nationaux qui lui résistent ou qui, tout du moins, font semblant.

L'Union Populaire Républicaine (UPR) rappelle qu'elle invite le peuple français à libérer la France de cette tyrannie de plus en plus visible, en faisant sortir la France de l'Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.

07/02/2017

l'homme de génie est celui qui m'en donne !

PAUL VALERY ETAIT UN GARS TRES INTELLIGENT :

«L’homme de génie est celui qui m’en donne.»
Paul Valéry, Mauvaises pensées et autres, dans Œuvres II, Paris, Gallimard, «Bibliothèque de la Pléiade», 1960, page 881.

le précepte et l'exemple ! et voici la pratique et la preuve :


D'abord quelques citations sur la perception par exemple.

« Les mots sont les planches pourries qu’on jette sur l’abîme de la communication. Il faut passer vite desus. »

« Nous ne voyons pas ce que nous voyons. Nous voyons ce que la chose vue nous fait attendre à voir ….

"Nous ne percevons pas ce que nous percevons mais ce qu’il faut que nous percevions


« Tant que nous ne trouvons pas l’inarticulé, l’innominé, nous voyons en langage, et non en observation pure. »

« La vérité est un mot qui a plus de valeur que de sens. »

Et voici comme il résume toute la philosophie (en tout cas l'epistémologie):

"Le serpent se mord la queue. Au bout d'un certain temps de mastication, il reconnaît dans ce qu'il mange le goût du serpent. Il s'arrête alors.
Mais il s'y remet, n'ayant rien d'autre à se mettre sous la dent. A la longue il finit par avoir la tête dans sa gueule; il appelle ça une Théorie de la Connaissance."

Piero di Cosimo Simonetta Vespucci .jpg

Mais, il ne faut pas croire, ce n'était pas qu'un cerveau, comme la revue littéraire russe on peut dire de lui "Cerbe kaj kore", ce n'était pas qu'un philosophe mais aussi un poète.

«On ne sait jamais en quel point, et jusqu’à quel nœud de ses nerfs, quelqu’un est atteint par un mot, – j’entends : un signifiant. Atteint, – c’est-à-dire : changé. Un mot mûrit brusquement un enfant. Etc.»
– Paul Valéry, Tel quel [Choses tues], dans Œuvres II, Paris, Gallimard, «Bibliothèque de la Pléiade», 1960, page 495.

« Nos âmes peuvent se former, dans le sein même du temps, des sanctuaires … où elles se sentent créées par ce qu’elles aiment. »

« Mais si j’étais pour toi le compagnon des nuits, invisibles tous deux dans l’ombre au pied de l’arbre, réduits à nos deŭ voix, réduits à un seul être qu’écrase mêmement le fardeau de tant d’astres. »

«Variations sur Descartes.
Parfois je pense; et parfois, je suis
– Paul Valéry, Tel quel [Choses tues], dans Œuvres II, Paris, Gallimard, «Bibliothèque de la Pléiade», 1960, page 500.

ma vie indicible, ma vie
D’enfant qui ne veut rien savoir, sinon Espérer éternellement des choses vagues.
»



« L’homme n’est pas fait pour résoudre ses contradictions, mais pour les vivre.

05/02/2017

une citation de Wolinski

une citation que je place souvent maintenant, comme dit Wolinski « avant d’ouvrir une porte il faut l’entrouvrir », et même qu'avant de l’entrouvrir il faut d’abord mettre la main sur la clinche ! (ça c’est le programme de François Asselineau), et même encore avant il faut que quelqu’un aie le courage de dire (cf « le roi est tout nu ») : « on étouffe ici ! Il faudrait que quelqu’un ouvre une porte ! » Ça c’est Viviane Forrester, elle est non seulement humaine (et literaturément talentueuse), mais « historique », la parution de l’Horreur économique devra un jour être commémoré par un monument, ou au moins un titre de paragraphe dans les livres d’histoire.