31/07/2014
nekomparebla momento
Angel Arquillos-Lopez 9-11-2013
30/07/2014
ce dépliage soudain de l'âme
POÈME EN PROSE N°4
Nocturne
Lune !
Oh! douce amie aux rayons argentés, tête de Sapho, ta clarté est un filtre magique à jamais indescriptible,
immobile,
déesse de tout les mystères, où ces nues « ploient et déploient leurs voiles »,(4)
ton silence …
lune, quel est ce désir qui ne sera jamais satisfait(5) ?
Plus d’un esprit qui interroge (3) s’est baigné dans ta lumière,
figé, dans le silence et la nuit,
entre la poussière des murs et les étoiles.
Comment avons-nous pu vivre si longtemps nos vies rabougries dans l’ignorance de toi, transfiguratrice ? Sinistre gâchis !
Oh ! faut-il que ce dépliage soudain de l’âme dans son incalculable envergure ne soit qu’un accident, sans même une asymptote ?
N’y a –t-il point de rivage, n’y a t il point de continent, ni de pays natal(6) ?
Rien que la forme illusoire et vite fondue d’un nuage issu d’une condensation qui n’en a rien à foutre !
Oh nuit pourtant ! toi l’amie de l’amie du poète, toi émerveillée par son sourire, n’y a-t-il donc que les morts pour mesurer toute ta puissance ? (1)
Faut-il, faut-il que ces souvenirs, que ces enfants, que cette grave adoration de la rosée qui nous posa là, que cet avenir dans ces silences frémissants, ces viaducs tous les vingt ans, ne conduisent rien?
Faut-il que même nos petits calculs ratatinés soient irréalisables et la pleine stature de notre âme être, sans objet et sans but, qu’un songe encore plus petit et plus dérisoire !
Quel est ce visage de la lune ? Que dit-il ?
Et oui au fait ! Quel est ce visage ? Quelles sont ses paroles ? Vers quelles aventures nous débarque-t-il ? Faut-il que cela n’ai pas de sens ? Hélas en aurait-il des plus nobles et des plus beaux, qu’il ne serait rien ; qu’un rien qui passe et disparaît.
« mange des bombons, petite, mange !… » (2)
( Roland PLATTEAU) 23/4/1983
NB: allusions littéraires :
(1) cf. Supervielle
(2) cf. Pessoa
(3) cf. Tagore
(4) cf .Chateaubriand
(5) cf. Jean-Paul Richter
(6) cf. Eichendorff
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24/07/2014
un être humain c'est un "monstre de complexité
« .. un enfant de 8 ans qui, si on lui demande ce qu’il veut faire plus tard, répond qu’il veut vendre des bouchons, est déjà si complexe qu’on s’y perd. »
(Henry de Montherlant)
« L’homme … qui a vécu, et vécu avec intelligence, ne peut être qu’un « monstre de complexité. Mais il la cache d’ordinaire, car sa complexité, mieux connue, le rendrait insupportable au monde. »
(id)
19/07/2014
Entretien entre le lieutenant Colombo et le président Ukrainien
19 juillet 2014, 16:05
P’sieur Porochenko, s’il vous plaît ?
- Oui ?
- Bonjour Monsieur, je suis le lieutenant Colombo de la brigade criminelle, j’aurai voulu vous poser quelques questions…
- A quel sujet ?
- Ben voilà, c’est au sujet du Boeing qui a été abattu…
- Tout a été dit, ce sont les séparatistes, tout est clair…
- Oui bien sûr, tout est clair, mais comme dit ma femme, il faut vraiment qu’il n’y ai plus aucune zone d’ombre…
- Quelles zones d’ombre ?
- Trois fois rien rassurez-vous, je mène une enquête, la routine… dans cette affaire, il y a un point qui me tracasse.
- Quel point ?
- Ben voilà, le Boeing a disparu des écrans radars à 17 heures 15. Vous déclarez une demi-heure plus tard qu’il a été détruit par un missile sol air russe de type, je ne sais plus lequel, et qui a été tiré par des séparatistes…
- Oui, et alors ?
- Ben voilà, j’y arrive, en fait, l’avion brûle encore, et… comment pouvez vous savoir comment et par qui le Boeing a été abattu.
- C’est simple, il est tombé dans une zone tenue par les séparatistes.
- Ah oui, bien sûr, c’est une explication… mais ces séparatistes, ils ont ce type d’équipement ?
- Bien sûr, la preuve, ils ont abattu précédemment 3 autres avions.
- Bien sûr, mais dites moi, ces avions ont été tirés à moins de 3.000 mètres, un équipement individuel suffit, mais le Boeing volait à 10.000 mètres.
- C’est pareil.
- Ben non justement, voyez vous, mon beau-frère connaît bien ce genre d’équipement, il a été à l’armée en Allemagne et figurez-vous que…
- Au fait inspecteur, au fait…
- Ben pour tirer un avion à 10.000 mètres, il faut des missiles adaptés, qui sont sur un camion lance missile, avec un camion radar et toute une chaîne de commandement. Nous sommes très loin du petit missile qu’un servant va épauler. Alors je renouvelle ma question, ils ont cet équipement lourd, et surtout, ils savent le mettre en œuvre ?
- Euh, oui, heu, ils nous l’ont volé.
- C’est effectivement le communiqué du ministère à 17 heures 21, soit 6 minutes avant la disparition de l’avion des radars. Comment saviez-vous qu’ils vous l’ont volé ?
- Euh, nous avons eu un communiqué de nos forces sur le terrain.
- Félicitation, vous avez des forces qui réagissent très vite, voyez-vous, ma femme me dit toujours…
- Au fait Lieutenant, au fait.
- Où ces missiles vous ont été volés ?
- Dans le secteur des opérations je présume, je n’ai pas encore les précisions.
- Et comment ont-ils été volés, un commando est arrivé discrètement, a tiré sur les soldats, a lancé des grenades, a mitraillé les installations ?
- Euh oui, oui, c’est ça, ils ont attaqué l’unité par surprise, je pense qu’il y a eu beaucoup de morts…
- Bien-sûr, suis-je bête. Voyez-vous, mon petit neveu a un jeu comme ça, vous savez, ces jeux plaisent beaucoup, ils se prennent pour des commandos et ça tire dans tous les sens…
- Voilà, c’est bien ça qui est arrivé.
- Vous savez ce que m’a dit mon neveu quand je lui ai parlé de ce vol ? Eh bien il m’a dit, c’est impossible.
- Pourquoi ? qu’est-ce qu’il peut en savoir ?
- On n’utilise pas des grenades, et on ne tire pas de rafales à côté de missiles de cette taille. Un seul impact et la région change de relief. Non p’sieu, ces missiles n’ont pas pu être volé…
- Ah bon, vous en déduisez ça ?
- Il n’y a pas que ça, p’sieu, car une autre question me turlupine, pourquoi, mais pourquoi auraient-ils volé ces missiles ?
- C’est évident, c’est pour abattre nos avions.
- Mais ils volent à basse altitude, et pour ça, ils savent faire, mais ils auraient du mal à réunir les compétences pour lancer ces gros missiles, et surtout, contre qui, puisque ce ne sont pas vos avions.
- C’est pour atteindre des bombardiers stratégiques.
- Mais vous n’avez pas ce type de bombardier, alors pourquoi ?
- Ils ont bien abattu un avion de ligne…
- Avec des missiles qu’ils n’ont pas pu voler et qu’ils ne peuvent pas mettre en œuvre ?
- Pour créer un incident international.
- Qui aurait joué contre eux et leur aurait mis le monde entier à dos.
- Nos alliés américains ont certifié que le missile est parti de la zone contrôlé par les rebelles.
- Oui, 24 heures après, alors que la détection est immédiate. Et ils ne savent pas quand l’avion a été touché.
- Mais les rebelles ont pu se renseigner sur l’heure de passage de cet avion de ligne, vous savez, c’est facile, il suffit de regarder les horaires et vous calculez l’heure de passage. C’est d’autant plus facile que cet avion passe chaque jour à la même heure…
- A 130 kilomètres plus au sud. Et là, il a été dérouté pour survoler Donetsk, comme si les aiguilleurs le dirigeaient sur les missiles.
- On a d’autres preuves, tenez, cet enregistrement de la conversation de deux hauts gradés rebelles, ils parlent qu’ils ont abattu un avion…
- Pas un, mais trois. J’ai écouté la conversation, ils mélangent de toute évidence l’Illioushin et le Boeing, il y a un quiproco…
- Alors lieutenant, vous qui êtes si fort, si ce ne sont pas les rebelles, alors qui aurait intérêt à descendre un avion de ligne avec 300 passagers ?
- Vous monsieur le président, oh ce n’est pas une accusation, mais il faut bien admettre que vous tirez les fruits de cette affaire… si vous réussissez à convaincre le monde de votre histoire.
- Ah, ah, ah, vous me faites vraiment rire lieutenant, mais je pense que vos supérieurs riront moins quand ils sauront cette histoire. Et en plus, vous n’avez aucune preuve…
- C’est vrai, mais vous n’en avez aucune non plus pour accuser les rebelles.
- Au revoir lieutenant…
- Au revoir monsieur le Président… Ah au fait, juste une dernière chose…
- Vous commencez à m’échauffer…
- Rien, juste une dernière question… Que faisaient ces batteries de missiles dans la région de Donetsk…
- Cette question, c’est pour nous protéger…
- De qui, les rebelles n’ont aucune aviation, alors, vous protéger de qui ?
- Lieutenant, je reconnais que c’est une bonne question, en fait, j’ai donné l’ordre de déployer ces missiles pour nous protéger d’un éventuel bombardement stratégique de la Russie…
- Mais bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt, les Russes…
- C’est ça, les Russes…
- Et vous pensez qu’ils voulaient bombarder Donetsk les Russes, ce sont leurs protégés.
- Non bien sûr, c’est Kiev qui aurait été visé…
- Ah oui, c’est exact, c’est Kiev, bien sûr, suis-je bête, ce n’était qu’une question, je ne vous importune plus, au revoir monsieur le président…
- Au revoir Lieutenant…
- … Ah, s’cusez moi, une dernière chose me vient à l’esprit…
- Quoi encore lieutenant…
- Ben si vous voulez protéger Kiev, pourquoi installer vos batteries près de Donetsk, à 800 km…
https://www.facebook.com/notes/editions-luthenay/entretie...
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17/07/2014
la France était en 2009 envahie de belles dames
crêve immonde saloperi d'Open Office
qui ne mérite en AUCUNE MANIèRE le nom de "traitement de texte" mais qui n'est qu"une infame ordure
17 juillet 2009 17 /07 /juillet /2009
Ils ont commencé à apparaître discrètement dans les jardins le mois dernier, et à part ceux qui s'y connaissent en entomologie, personne (surtout en notre sinistre époque de gens incultes et coupés du monde ) n'avait seulement remarqué leur existence. Mais ça se reproduit , ces esstrangeïrss, et maintenant ils prolifèrent il y en a partout, même en plein ville au-dessus des carrefours-z-et des rues empestées de gaz d'échappement de voiture toxiques. Ces hordes de belles dames s'abattent sur nos jardins, ce midi sur un seul buddléïa j'en ai aperçu une troupe d'au moins une vingtaine !
Ici de PLUS BELLES photos de belle dames !
(plus belles que leurs homonymes à deux pattes !
hé hé ! vous croyez que c'était de belles dames à deux pieds que ça allait parler hein? non ! celles-là d'ailleurs il n'y en a plus, maintenant elle ne sont plus belles mais moches comme tout, elles s'habillent de manière à se rendre les plus laides possible (car elles sont persuadées, comme les musulmanes intégristes, qu'autrement elles seraient souillées par le regard des hommes) et elles y réussissent parfaitement !
14/07/2014
un jour il y a plus de 50 ans
Je me souviens du jour où, j'étais enfant, nous étions à B*******, m'est venu tout la coup la pensée que maman un jour mourrai, je fus alors pris d'une telle panique que je me suis précipité dans le couloir où elle était en train de wassinguer et lui ai sauté au cou, la serrant très fort et la couvrant de baisers.
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11/07/2014
la vie n'est rien
(Chateaubriand quand, jeune, il franchit les Alpes) :
Pour la première fois, quand, rempli d'espérance,
Je franchis vos rempart
Ainsi que l'horizon, un avenir immense
S'ouvrait à mes regards
(Chateaubriand - Stances - 1822)
bien sûr tout est faux, il n'y a ni vie ni avenir, et celui-ci est vide, et ne laisse rien, c'est tout des phantasmes
« … aucune vie, aucun instant d’aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j’affolais mon cœur crédule. » (Simone de Beauvoir)
06/07/2014
Diana
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05/07/2014
revuo "MONATO"
Je suis pour un an abonné à Monato. C'est un magazine en espéranto, tiré à Anvers, avec une rédaction internationale.http://www.esperanto.be/fel/mon/
Les articles sont courts, et laissent souvent sur votre faim, manquent parfois de réflexion ou répercutent l'idéologie des « moutons » bien obéissants, et le discours "Usona"- (USA)-européïste-impérialiste ! (sur le Kossovo, sur l'Ukraine, des articles très spécieux).
Mais par contre ce qu'il y a de bien c'est qu'on y trouve de la part des rédacteurs de divers pays des nouvelles vraiment locales, et dont autrement on n'aurait jamais entendu parler. Ce qui crée une forme d'ouverture vraiment intéressante. :-)
Sur le dernier n° que je viens de recevoir, outre la constatation que ma lettre pour le courrier des lecteurs, dont ils m'avaient assuré qu'ils la publieraient, n'est pas passé (peut-être trop critique envers ceux qui qui refusent de donner aux mendiants) et l'article totalement spécieux sur l'Ukraine. Pour qui sait réfléchir au-delà du texte de journalisme béni-oui-oui on trouve condensé en un numéro un sacré résumé des problèmes de la société actuelle !
En Autriche, on apprend que la banque Hypo Alpe-Adria, qui était propriété de l'Etat (comme ça devrait être de toutes les banques ! ) a été en 2007 privatisée ! et vendue à une banque allemande (!) Bayerische Landesbank, résultat : à force de spéculation son nouveau propriétaire l'a ruinée. Et - suivant le principe privatiser les gains et nationaliser les pertes ! - c'est le gouvernement autrichien qui l'a reprise et qui va payer. Ce qui veut dire ce sont les citoyens autrichiens qui vont payer pour les conneries des vautours privés, en se serrant la ceinture !!! le ministère de l'éducation et celui de La femme vont réduire leur budget de 60 millions d'euros en 2014 et autant en 2015. beaucoup parlent de « catastrophe éducative ».
En Chine le marché du travail est comme il était en France il y a quelques décennies ! C'est à dire qu'il y a plus d'offre d'emploi que de candidats ! Souvent ils se permettent (ils PEUVENT se permettre … - Quelle nostalgie !!!) de « démissionner au bout de quelques mois, ou s'en vont au bout de seulement quelques jours – en dépit du fait que les conditions de travail se sont significativement améliorées » Donc les patrons sont obligés de faire des efforts pour les attirer (eh oui ça peut exister !!! et ça a existé en France !!! autrefois …. avant une certaine politique …. le NAIRU vous connaissez ?) « les salaire sont plus hauts, les travailleurs reçoivent parfois des repas gratuits, ou le logement gratuit ». Mais malgré ça c'est dur ! pour les employeurs !!
MAIS, se félicite l'article, la situation va changer ! À l'avantage des « compagnies », du grand capital en clair, « à cause du progrès scientifique et technique les machines de plus en plus effectuent le travail; aussi on n'aura plus besoin de tant de travailleurs. » on a compris …
En Autriche on va installer des …. caméras de vidéo-surveillance dans les tramways de Vienne. Bonjour la Big-Brotherisation ! …
Un article un peu plus long (trois pages pour une fois !), que je n'ai pas encore lu en entier, mais il dit en gros qu'en Italie la culture, la littérature italienne, tout ça est « jeté à la poubelle ».
(Hé bien sûr ! dans le pays où Berlusconi disait que les italiens devaient cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère la désidentification et le laminage sous une « culture » anglo-saxonne - pardon « européenne » comme la nomme avec son humour grinçant François Asselineau – du niveau que lui aussi épingle avec le «Captain» Europe ! Lamentable symbole de cet avilissement des gens.)
Par exemple
« La langue – écrit à ce sujet la poétesse Bruna Milani dans le journal Libertà – est le synonyme de culture, elle sert à dresser l'âme et l'esprit des gens contre leur laminage par la « mondialisation », qui finalement rendrait totalement dénuée d'intérêt la rencontre avec des étrangers. »
Bref attristant et intéressant numéro, à condition qu'on sache lire derrière les lignes, et penser, et s'indigner.
03/07/2014
du temps où l'Education Nartionale était gérée par 236 personnes !
Á l'époque où il y avait en tout et pour tout 108 lycées en France (plus 51 lycées de jeunes filles, l'enseignement secondaire féminin créé, sous les quolibets, en 1882 était encore compté à part, disons donc 159), contre 2.449 lycées en 2008 ! et 362 collèges, et collèges et autres établissements secondaires pour jeunes filles, contre 6.998 en 2008, à cette époque donc où l'importance du Ministère de l'Instruction publique était en forte expansion par rapport à l'époque non lointaine de Victor Cousin (pour ne pas parler du temps de Napoléon qui s'était "refusé à donner aux recteurs d'académie un traitement, sous pretexte que la fonction de recteur donne peu d'occupation" ) il n'y avait "pas moins de " ... 236 employés au ministère de l'Education Nationale, aux escaliers ardus et aux planchers parfois "branlants et rapiécés"; il est vrai que le plus gros de leur occupation était d'accepter, ou de refuser des promotions, décorations ou mutations à Paris, c'était en 1911.
article de "La Revue hebdomadaire" du 8 avril 1911 :
extrait :
"en haut de l'échelle, les directeurs des trois degrés de l'enseignement, et le directeur de la comptabilité, qui fonctionne à la fois pour le ministère de l'Instruction publique et celui des Beaux-Arts (de18 000 à 20 000 fr de traitement [annuel]); au-dessous, 17 chefs de bureau distribués en cinq classes (de 7 000 à 8 000 fr.); 20 sous-chefs (4 classes de 5 000 à 7 000 francs; 71 rédacteurs* (7 classes de 2 500 à 5 000 francs); 72 expéditionnaires* (8 classes de 2 000 à 4 500 francs). Il faut y joindre 52 agents du service intérieur; un chef surveillant, 7 huissiers, 28 gardiens de bureau, 2 concierges, une lingère, 2 gardes-magasins, 11 hommes de service. Et encore 2 économes de lycée et d'école normale, délégués pour la vérification des budgets et comptes d'administration. Nous nous garderons d'oublier au milieu de ce personnel masculin, les femmes qu'y a introduite récemment l'art de la machine à écrire : les dix dames dactylographes nommées après concours et qui sont réparties entre les différentes directions."
("Peut-être le salut viendra-t-il de 'emploi de la machine à écrire qui accélérera le travail" dit ailleurs l'auteur)
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* Dans les ministères, deux catégories principales d’employés : les «rédacteurs» et les «commis-expéditionnaires». Les *rédacteurs rédigent lettres et rapports et sont chargés du suivi des dossiers ; les commis *expéditionnaires copient les lettres à la plume métallique. Leur principale qualité est donc la belle écriture et la maîtrise du style administratif.
NB : pour se rendre compte des pouvoir d'achats, les prix de l'époque
1 kg de pain 0,42 franc
1 kg de pommes de terre 0,17 franc
1 kg de beurre 3,02 francs
1 kg de margarine 2,40 francs
1 douzaine d’oeufs 1,24 franc
1 litre d’huile d’olive 1,47 franc
1 kg de gruyère 2,78 francs
1 litre de lait 0,27 franc
1 kg de sucre 0,86 franc
1 kg de boeuf 2,01 francs
1 litre de vin de pays 0,46 franc
1 paire de chaussures 16,50 francs
1 ressemelage complet 4,00 francs
1 complet pour homme 50,00 francs
1 manteau dame 30,00 francs
1 paire de drap fil de coton 16 francs
400 gr de savon de Marseille 0,35 franc
100 kg de charbon 5,20 francs
Journal quotidien 0,05 franc
Le kilomètre de train en 3ème classe 0,05 franc
Le timbre pour lettre 0,10 franc
Le m3 de gaz de ville 0,20 franc
Le paquet de tabac gris de 40 gr. 0,50 franc
La coupe de cheveŭ 0,30 franc
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