30/09/2018
la famille
Jusqu’au XIXè siècle inclus (ici anecdote de l’écrivain à qui on demandait si, une fois adultes, il était possible de concevoir des sentiments d’amitié entre un père et un fils, avait dit NON pas possible, et remarque de ce que tous les héros de Jules Verne sont des orphelins; ça a commencé à évoluer à l’époque de Vigée-Lebrun, mais ça a pris plus d’un siècle) le FONDEMENT de la famille était (voir l’analyse marxiste de Engels) l’héritage de la propriété (et du NOM ! Chez les aristocrates), d’où le culte de la virginité, et le fait que les mariages étaient l’affaire des parents - seuls ! - et les relations entre parents et enfants (dont la moitié mouraient avant l’âge de 1 an de toutes façons, et étaient chez les riches élevés par des nourrices, qui étaient le seul moment de tendresse dans une vie - à oublier de rigueur car vile domestique !! ) étaient faites de terreur ! De soumission totale, d’obéissance ac cadaver, comme diraient les jésuites, et de respect inconditionnel et ostentatoire des enfants envers leurs parents, relisez les oeuvres littéraires de ces siècles !
Ce qui fait que certains discours de penseurs de ces siècles prétendant abolir la famille ne doivent pas être vus avec des yeux horrifiés de gens des années 1950. Il n’était pas du tout question à l’époque du modèle familial qui a régné, disons de 1850 à 2000 (oui, maintenant « on » est en train de le détruire ! À coups de criminalisation des parents, d'éducateurs professionnels, féminisme, LGBT, théorie du genre, etc, bref vous savez ce qui se passe !) et qui était basé sur des relations de chaleur familiale, d’amour, de tendresse, de solidarité décontractée et d’intimité, et qui a connu son summum dans les années 50, la famille comme celle de Mafalda ou de Boule et Bill.
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29/09/2018
ça sent bon dans le quartier
28 août matin
Il y a une odeur de feu de bois vert qui traîne dans l'air dans le quartier . Hmm! ça sent bon !
) 29/10/2009 hhmm ! ça sent bon !
Ça sent le bois brûlé par la fenêtre, il y a des gens libres et normaux dans le secteur.
octobre, fin d'été, saisons des bonnes odeurs de feux de feuilles mortes qui traînent
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26/09/2018
du pliaj
Konsilanto
Estu mia konsilanto,
ĉar via konsilo estas
tiu nutraĵo de l'vivo,
kiun la menso necesas.
De antaŭlonge mi tre solas
for de vagantaj estaĵoj,
ĉar mia korpo deĵoras
en mallibereja spaco.
Estu mia konsilanto,
nevidebla mondkreinto,
dum mi kalkulas la tagojn
meze de ĉi labirinto.
La tempo rapide pasis
kaj mi vidas la ĉielon,
sed mi necesas konsilon
antaŭ ol tuŝi la celon.
Arquillos junio 2017
kaj
de patro al sia filineto mortinta antaŭ longe
Ŝajnas ke ŝi min rigardas
kun tre mistera mieno,
ofertante per la vido
lokon ĉe l'vasta ĉielo
Sed la ĉielo distancas,
ĉar mi loĝas en la tero
kie regas la malĝojo
kaj eterniĝas la tempo.
Ŝajnas ke ŝi min konsolas
per ĉielaj karesoj
dum sekigas miajn larmojn
la brizo de milda vento.
Mi feliĉas dum la dormo
kaj ripozo de la menso,
kun flugiloj fantaziaj
traflugante l'universon.
Ŝajnas ke ŝi min rigardas,
kaj atendas kun sereno
nian renkonton ĉielan,
tiel estas mia sento.
Arquillos junio 2017
16/09/2018
il va falloir qu'on crée une justice internationle pour crime contre la vie
et une fois de plus on voit le caractère FONDAMENTALEMENT nocif des principes du capitalisme
Il est plus que temps d'y mettre bon ordre !
heureusement les gens commencent à se réveiller partout, comme dir Jean-Pierre Petit il y a une conscience qui se fait jour :
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15/09/2018
quand Corbyn veut refaire du Labour un parti Travailliste (donc rien de bien révolutionnaire !) le grand capital et ses séides cherchent à l'abattre par tous les moyens !
13/09/2018
bonnes odeurs, odeurs saines
"L'air n'était qu'un nuage opaque empesté de tabac et de fumée de tourbe, de tweed mouillé et d'exhalaisons humaines. Mais c'était bien vivant. C'était un lieu d'union, de chaleur et de fraternité"
(Morris West 1971)
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12/09/2018
Travailler plus pour gagner moins
Le sort des fonctionnaires depuis 35 ans c’est ça ! Et ce n’est pas Sarko, ni son successeur, du même parti l'UMPS, qui changera ça, bien au contraire !
En effet depuis au moins vingt/vingt-cinq ans le nombre de places mises aux concours n’arrête pas de baisser (et maintenant de plus en plus de fonctions ne sont plus tenues par des fonctionnaires titulaires, mais par de jeunes salariés « jetables et pas chers » sous contrat de droit privé !!). Donc il devient de plus en plus difficile au jeunes qui se présentent de réussir à entrer dans la fonction publique (déjà en 1978 pour un concours de niveau théorique Bac j’étais le seul bachelier ! tous les autres avaient licences, maîtrise, DUT, voire diplôme d’ingénieur agronome, et étaient tellement désespérés de ne pas trouver un emploi qu’ils envahissaient ces concours pour bacheliers. Imaginez la concurrence !); mais à l'époque la proportion entre les candidats et la places, déjà difficile ( 250 pour 20), était encore décente.
De nos jours c’est encore pire, pour un concours national récent de facteurs (théoriquement niveau Certificat d’Etude Primaire) tenu à Marseille il y avait des milliers et des milliers de candidats, souvent fortement diplômés.
Ils ont donc beaucoup plus de mal à entrer,
Et là ils travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles. Car depuis aussi une vingtaine d’années on n’arrête pas d’annoncer des plans de réduction du nombre de fonctionnaire (ces « juifs » ces pelés ces galeux, d’où nous vient tout le mal…). Et il faut faire le même travail avec de moins en moins de gens.
Ils ont beaucoup plus de mal à entrer, pour travailler plus, et :
Pour gagner un salaire de 30% inférieur à ceux de la génération précédente !
ce que dit d'une manière générale (car avec toutes les "mesures jeunes" ça a touché aussi le privé) Bernard Friot à la 44ème minute https://www.youtube.com/watch?v=zrS-OkFTLkc
Il a même trouvé (et c'est un universitaire, les stats il les a !) que les jeunes de maintenant sont embauchés à un salaire 2,5 fois plus bas que dans les années 60 !!
Oui ! En effet lors de chaque négociation annuelle pour calculer la revalorisation des salaires le gouvernement depuis au moins vingt ans (plus, en fait) s’arrange à chaque fois, systématiquement, pour augmenter les salaires un petit peu moins que la hausse du coût de la vie, 1% en moyenne, espérant que, à part les syndicats, qui y voient plus clair ! les concernés n’oseront pas trop faire la gueule pour un petit décalage. Mais le résultat est que comme ça se passe comme ça chaque année, avec 1% de manque à gagner par an, alors en « intérêts composés » calculez ! Les syndicats éditent d’ailleurs de fort impressionnants tableaux (1) de l’évolution des deux courbes le long des années, et de la brèche entre les deux dont la surface représentant toute la perte cumulée devient de plus en plus vaste…
Ça passa, à regret, parce que le rapport de force n’est-ce pas n’est pas bon du tout pour les salariés avec cette désyndicalisation et ce manque de combativité (comment croyez-vous que pendant les décennies précédentes les gens avaient obtenu l’amélioration de leurs salaires et autres conditions d’emploi ? par l’opération du Saint-Esprit peut-être ? ou vous croyez peut-être à la bonté d’âme des patrons, et l’Etat en est un aussi) et parce que les fonctionnaires ont l’avancement indiciaire tout le long de la vie, qui compense (mais ça veut dire, donc, que cet avancement ne sert plus à avancer, et que votre salaire en fait va stagner toute votre vie).
Donc les jeunes fonctionnaires de maintenant (toujours ces « sales » jeunes, comme toujours en première ligne pour prendre les sales coups, toutes les avanies, sans même avoir le droit de dire ouille…) ont un pouvoir d’achat au moins 25% moins élevé que leurs ainés au même age, pour un travail plus difficile, qu’ils ont réussi à décrocher à plus grand peine.
Et pendant ce temps les officines du Ministère de la Propagande du Régime répandent à tout va la réputation qu’ils ne foutent rien !
Pendant le même temps bien sûr la richesse nationale a considérablement augmenté.
où est passé la différence ? ...
dans quelles poches ? ....
Et les services publics se sont dégradés (quand on voit les délais pour la plus banale démarche à la Poste par exemple ! Il y a 40 ans le courrier arrivait dans les 24 heures, il y avait plusieurs distributions par jour, les bureaux étaient ouverts 6 jours sur 7 jusqu’à 7 heures du soir, et le courrier ne se perdait pas, maintenant ….. Et tous les services qui devraient être banals dans un monde moderne et civilisé sont dégradés, voire disparus, à l’avenant ! et les employés compétents qui suivent votre dossier remplacés par des "centres d'appel" débordés, dépassés, et qui ne sont là à part vous faire perdre un temps et un fric monstre qu'à faire des économies aux employeurs et augmenter leurs agréables profits, ou dans le cas des Services Public, réduire encore plus les impôts des riches et des groupes financiers)
(1) exemple sur la seule période 1982-1993 ligne du bas les salaires, ligne du haut les prix, l'espace entre les deux la perte en pouvoir d'achat :
le salaire à l'embauche des moins de 25 ans a DIMINUE DE MOITIE depuis une génération :
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10/09/2018
les "contrôles"
Maintenant on ne peut plus rien faire ni avoir, ni vendre, ni utiliser, ni, ni, etc, sans devoir une multitude de « contrôles », « attestations », « diagnostics », etc que le gouvernement (= l’intendant du grand capital comme le disait déjà Marx il y a un siècle et demi, et qui de nos jours ne sont carrément plus que des « kapos » de baraques du grand camp de concentration qu’est l’UE, avant d’être le monde entier), entre « copains » et « coquins », nous impose au nom de l’ « écologie », de la « sécurité », ou autre mot magique. Tous ces contrôles bien entendu ne servent à rien, n’ont jamais évité aucun accident, aucune maladie, etc, c’est du pur chiqué, de la parade que seuls les « mougeons », bien « citoyens », croient docilement. En fait le but - « copains et coquins » oblige ! - est uniquement de fournir sur un plateau à toute une branche, qui autrement n’existait pas, une clientèle captive, dont on peut soutirer du fric ! C’est, comme dans la nature ! - Eh oui ! De même que le capitalisme, et que la prédation, c’est naturel ! - un phénomène de parasitisme (pas de symbiose, dans une symbiose, le symbiote est utile). Bref, dans un sens ça a quand-même une utilité : ça permet de réduire le chômage , ça fournit des emplois (outre les gras profits pour leurs patrons!) à plein de gens qui autrement ne trouveraient pas de carrière, ça crée ex-nihilo de nouveaux débouchés professionnels ; ça les occupe ; comme les pompistes ou les gardiens de parkings les gens qui font ça ont comme ça outre un salaire le sentiment d’avoir une place dans la société et de servir à quelque chose, un statut.
On se console comme on peut !
03/09/2018
c'est dans le sang
Partout où il y a des femmes qui travaillent ensemble il n'y a que ça ! Partout où on entend, que ce soit par des amies, que ce soit parce qu'on est plongé dedans, que ce soit par des propos entre femmes entendues par rencontre, ce dont on les entend discuter et constamment se plaindre ce n'est QUE ÇA, des histoires d' « histoires », de clans, de médisances, favoritisme, défavoritismme, d'inimitiés, de manoeuvres sournoises, de « tu as vu de quel ton elle l'a dit ?! », de jalousies, de piques, de psychodrames permanents (comme Mathon disait à propos de l'ONIC-Lille), de montagnes faites avec des queues de cerises, de sous-entendus, de commentaires à n'en plus finir sur telle parole (ou absence de parole !) telle attitude de unetelle, etc.
Là, Simone de Beauvoir va dire (dans « Le deuxième sexe ») que si les femmes sont comme ça c'est à cause des conditions sociales de vie que leur ont fait les hommes. Mais la documentation sur laquelle s'est basé Simone de Beauvoir date du XIXè siècle et début du XXè. Or depuis un siècle la condition féminine a changé du tout au tout, tandis que ces comportements n'ont pas du tout disparus, au contraire (et par ailleurs il y a beaucoup plus de communauté de femmes dans le travail à notre époque qu'alors). Donc ça ne marche pas, on voit bien, que « c'est dans le sang ».
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