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Rechercher : tout ce noir est le symptome

FACE AUX LOUPS NE JAMAIS FAIRE L'AGNEAU !

Un peuple désarmé sera toujours vaincu

Un homme s'agenouille devant des membres des forces de sécurité, à La Paz (photo prise le 15 novembre 2019)

Chercheur en philosophie politique et analyste des relations internationales, Bruno Guigue revient sur les événements qui ont conduit à la démission du président bolivien Evo Morales.

La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’Etat l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. Comme les expériences précédentes, celle de Morales n’était pas sans défauts, mais elle était prometteuse. Aucun gouvernement latino-américain, dans la période récente, n’avait obtenu de tels résultats : forte croissance, redistribution des richesses, recul spectaculaire de la pauvreté. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après Cuba et le Venezuela. Or ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles, voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.

Ce triomphe provisoire de la réaction suscite évidemment des questions redoutables. Comment le gouvernement légal de ce pays a-t-il pu subir, en toute impunité, l’incendie des maisons de ses propres ministres ? Comment le président élu de cet Etat souverain a-t-il dû quitter le pays, visiblement sous la menace ? Malheureusement, la réponse saute aux yeux : cette humiliation du pouvoir légitime par les bandes factieuses n’a été possible que parce qu’il était désarmé. Les chefs de la police et de l’armée boliviennes, dûment formés à « l’Ecole des Amériques », ont trahi le président socialiste. Ils ont cautionné le coup d’Etat perpétré par la sénatrice d’un petit parti d’extrême droite qui s’est autoproclamée présidente, brandissant une Bible de dix kilos, devant une assemblée sans quorum ! Le président légitime Evo Morales a préféré l’exil à l’effusion de sang, et ce choix est respectable. Mais il ne dispense pas d’une réflexion sur les conditions de l’exercice du pouvoir lorsqu’on entend changer la société.

Le contraste avec le Venezuela est frappant. Tenté à Caracas, le même scénario a échoué lamentablement. Malgré la crise économique qui frappe le pays, l’armée vénézuélienne a résisté aux menaces et aux tentatives de corruption inouïes en provenance de Washington. Cette fidélité de l’appareil militaire à la République bolivarienne est le mur qu’elle dresse contre les menées impérialistes. Mais elle n’est pas le fruit du hasard : militaire chevronné, Chavez a tout fait pour rallier l’armée, et Maduro a retenu la leçon. Le patriotisme anti-impérialiste est le ciment idéologique de la révolution bolivarienne. Appuyée par une milice populaire d’un million de membres, cette force armée éduquée aux valeurs progressistes protège la République. C’est pourquoi la bourgeoisie inféodée à Washington a tenté d’assassiner Maduro, après avoir voulu le renverser lors d’une tentative de putsch grand-guignolesque.

Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Pour parvenir à ses fins en politique, disait Machiavel, il faut être à la fois « lion et renard », faire usage de la force et de la ruse en fonction des circonstances. Mais pour faire usage de la force, encore faut-il en avoir. Aussi positive soit-elle pour la majorité de la population, une politique progressiste suscite toujours la haine recuite des possédants. Cette haine de classe, véritable passion triste des privilégiés cramponnés à leur prébendes, ne tarira jamais. Il faut le savoir, et se donner les moyens de l’empêcher de nuire. Dans les conditions effectives du combat politique, ce qui détermine l’issue finale n’est pas la pureté des intentions, mais le rapport de forces. Face à la coalition de la bourgeoisie locale et de l’impérialisme, les progressistes n’ont pas le choix des armes : il faut qu’ils les prennent, l’idéal étant évidemment de ne pas avoir à s’en servir, en comptant sur la faible propension de l’adversaire au suicide héroïque. Pour exercer cet effet dissuasif, il faut avoir des milliers de volontaires lourdement armés et prêts à défendre la révolution au péril de leur vie.  

C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : «Le pouvoir est au bout du fusil.» La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire. On a sa conscience pour soi puisqu’on rejette la violence, mais cette noble attitude a pour inconvénient de réduire considérablement son espérance de vie. Si l’on veut inscrire son action dans les faits, et rester en vie pour y parvenir, il vaut mieux renoncer à la « vision morale du monde », comme disait Hegel, et regarder la réalité en face. Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Sans armes, le peuple sera toujours vaincu, et ce n’est pas un hasard si les seules expériences révolutionnaires ayant abouti à une transformation effective de la société ont doublé l’outil politique d’un outil militaire. On peut toujours discuter de la nature et des limites de cette transformation. Mais si la Révolution française a mobilisé les soldats de l’An II, Si Toussaint Louverture, qui a conduit la première insurrection victorieuse d’esclaves noirs aux colonies, était d’abord un général de la Révolution, si la Révolution russe a créé l’Armée rouge, qui a vaincu les Blancs soutenus par quatorze nations impérialistes, puis les hordes hitlériennes à l’issue d’un combat titanesque, si la Révolution chinoise doit son succès en 1949 aux victoires militaires de Zhu De autant qu’aux idées  de Mao, si la République socialiste du Vietnam a fini par vaincre l’appareil militaire des Etats-Unis, si le socialisme cubain doit sa survie à la victoire inaugurale contre l’impérialisme remportée en 1961 à la Baie des Cochons, c’est qu’il y a une constante vérifiée par l’expérience historique : des armes, oui, ou la défaite.

et n'oubliez pas (Brecht l'avait déjà dit) :

 « En temps de crise, derrière chaque "libéral modéré" se trouve un fasciste » (Álvaro García Linera)

 

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08/12/2019 | Lien permanent

réhabiliter Gobineau ?

Il y a un grand malentendu sur Gobineau.
Il est constamment présenté comme le fondateur du racisme idéologique, ce qui n'est pas tout à fait faux (pas vrai non plus ! son livre est de 1853, or en 1844 Disraeli publie Coningsby, où son personnage Sidonia dit "la race est tout, il n'y a pas d'autre vérité" et en 1851 un journal britannique déclare : "ethnologiquement la race celtique est une race inférieure, .. et on ne peut échapper à cette loi cosmique, qui fait qu'elle est par conséquent destinée à disparaître")

mais sans autre précision cette affirmation crée un assez fort malentendu,
Car, étant donné les développements que connu par la suite le racisme idéologique (et le pas-idéologique aussi !), on lui donne une image colorée par ceux-ci.


Or Gobineau était tout autre que ce que un habitant de
notre époque pourrait imaginer.
C'était un homme cultivé et de beaucoup d'esprit. Il s'était spécialisé dans l'étude du Moyen-Orient antique et contemporain, et il était un fin connaisseur, et sans préjugés défavorable, du monde iranien, où il a longtemps voyagé, il avait même beaucoup de sympathie pour le Baha'isme. Il voyait bien que l'Europe allait mettre le grappin sur tous ces pays et voyait ça avec tristesse.
Contrairement à ce que sont d'ordinaires les racistes il ne considérait pas sa propre race comme la supérieure : et mettait les anglo-saxons au-dessus des français. Il n'avait rien d'un "social-darwinien" (le darwinisme n'existait pas encore), ni d'un "hygiéniste" à la mode de Hitler, par ailleurs il n'était pas le moins du monde antisémite, au contraire.
Chose peu courante chez les racistes il se considérait comme un « citoyen du monde », et dans une lettre, il dit «Mi havas eksterordinaran intereson je miaj ĉiutagaj interparoloj kun la indiĝenoj, kaj mi tute ne havas pri ili la malbonan opinion, kiun oni en Eŭropo ŝatas fari al si pri ili » (« j'éprouve un intérêt extraordinaire dans mes conversations avec les indigènes, et je n'ai pas du tout à leur sujet la mauvaise opinion que, en Europe, on se plaît à se faire sur eux » - correspondance avec A. de Toqueville, théoricien du "libéralisme" qui en l'ocurence se montrait beaucoup plus raciste, dans le sens moderne du terme, que Gobineau, traduction en Espéranto Vilhelm Lutterman) dans une autre lettre de voyage c'est avec avec amusement qu'il dit que sa fille « fariĝis vera turkmeninano, escepte de la haŭtkoloro, kiu estas tiu de abesinianino » (« est devenue comme une vraie turkmène, à l'exception de la couleur de sa peau, qui est celle d'un abyssinienne » - même source).

C'était en fait un aristocrate conservateur et pessimiste, dont les thèses racistes étaient surtout un constat désolé, car il était tout aussi persuadé que les anti-racistes d'aujourd'hui qu'on allait vers un métissage général, sauf que à ses yeux c'était une décadence.
Par la Wikipédia on apprend en outre que :
"D'autre part, comme l'indique Claude Lévi-Strauss dont
Race et histoire est certainement la formulation la plus brillante et la plus rigoureuse des théories gobiniennes, la distinction primordiale qu'établit Gobineau entre les races n'est pas tant quantitative que qualitative, et prétend témoigner d'aptitudes différentes plutôt que similaires et inégales. Contre le métissage, Gobineau, comme Lévi-Strauss, et en dépit de tics de langage aujourd'hui périmés, se veut ainsi le défenseur de la diversité ethnique et culturelle, telle qu'il l'a lui-même pratiquée par une curiosité et une empathie de toujours envers les peuples étrangers auxquels il s'est confronté avec une allégresse communicative. Révélé dans ses récits de voyage et ses nouvelles, son amour de l'Iran, de la Grèce et de la Suède montre bien moins on ne sait quelle préférence "aryenne", qu'un goût très vif pour l'exotisme. "Blancs", "Noirs" et "Jaunes" ne sont que des archétypes, qu'il reconnaît d'ailleurs lui-même pour hypothétiques, et qui donnent surtout lieu à une impressionnante récapitulation narrative.

C'est dans le cours de sa narration que Gobineau prend le plus nettement position sur les thèmes des théories raciales, dans un sens généralement beaucoup plus moderne que la plupart de ses contemporains. Une page célèbre de l’Essai est ainsi consacrée à un éloge des Juifs ; une autre, moins connue, est une violente accusation de l'eugénisme tel qu'il était pratiqué dans certaines cités de l'antiquité grecque ; une autre enfin montre son opposition à la colonisation, et s'élève avec une ironie cinglante contre le génocide des Amérindiens. Ces positions, étrangères à la théorie propagée par la vulgate gobinienne propagée après sa mort, sont en revanche extrêmement cohérente avec l'hostilité de Gobineau à la démocratie, qu'il juge un danger contre le génie individuel de chacun."

Par ailleurs son livre sur les races ne constitue qu'une partie de son œuvre. On a déjà évoqué ses études sur l'Iran,
Je vous recommande de lire « 3 ans en Asie », c'est ici (on peut aussi le télécharger) on y découvre bien des choses et ça aide à comprendre l'Iran actuel aussi ! :

tome 1 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39252j

tome 2 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39253w

il faut encore ajouter  - outre des poèmes et des essai malheureux de sculpture ! - des pièces de théâtre et des romans, pas des chefs-d'œuvre mais d'excellente venue, pleins de psychologie et d'un humour pince-sans-rire.

c'est  aussi un littérateur qui mérite d'être encore lu, surtout si on veut se replonger dans la société et les modes de vie et de pensée du XIXème siècle, je vous recommande sa "Chasse aux caribou"  :

http://abu.cnam.fr/cgi-bin/go?caribou1 qui nous présente de façon intelligente et humoristique un  "choc de civilisations", entre un "petit-maître" français de l'époque et des colons anglo-saxons de Terre-Neuve, je ne vous en dit pas plus !

Arthur_de_Gobineau.jpg





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02/05/2021 | Lien permanent

en 1830, ou Vive Béranger quoi qu'on die !

pour l'anniversaire des 3 glorieuses Je nous invite à ressortir le gilet jaune dans nos voitures.

et à tous vous rassembler par millions le 24 juillet 2021 sur la place du Trocadéro, regardez quel beau décor pour signer le soulèvement du peuple français pour sa liberté contre les dérives FASCISTES du GRAND CAPITAL !!!



Partagez massivement SVP!

Une chanson de Béranger

Il y a des chansons de Béranger qu'il ne faut surtout pas laisser "au cerceuil", comme on disait à l'époque, celle-ci par exemple. A-t-on déjà oublié 1830  Les Trois Glorieuses ? (la colonne de la Bastille, et son Génie de la liberté ont été érigés en leur honneur) et les valeurs dont s'est nourrie notre République tout au long de ces siècles ?

 

LES TOMBEAUX DE JUILLET


Air d’Octavie


Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;

Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux ;

De nos trois jours ornez les sépultures :

Comme les rois le peuple a ses tombeaux.


Charles avait dit : « Que juillet qui s’écoule

Venge mon trône en butte aux niveleurs,

Victoire aux  lys ! » Soudain Paris en foule

S’arme et répond : « Victoire aux trois couleurs !


Pour parler haut, pour nous trouver timides,

Par quels exploits fascinez-vous nos yeux ?

N’imitez pas l’homme des Pyramides :

Dans son linceul tiendrait tous vos aïeux.


Quoi ! d’une Charte on nous a fait l’aumone ,

Et sous le joug vous voulez nous courber !

Nous savons tous comment s’écroule un trône.

Dieu juste ! encore un roi qui veut tomber.


Car une voix qui vient d’en haut, sans doute,

Au fond du cœur nous crie : Egalité !

L’Egalité c’est peut-être une route

Qu’aux malheureux ferme la royauté.


Marchons ! marchons ! A nous l’Hôtel de Ville !

A nous les quais! à nous le Louvre ! à nous !

Entrés vainqueurs dans le royal asile,

Sur le vieux trône ils se sont assis tous. (1)


Qu’un peuple est grand, qui pauvre, gai, modeste,

Seul maître, après tant de sang et d’efforts,

Chasse en riant les princes qu’il déteste,

Et de l’Etat garde à jeun les trésors !


Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;

Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux !

De nos Trois-Jours ornez les sépultures.

Comme les rois le peuple a ses tombeaux.


Des artisans, des soldats de la Loire,

Des écoliers s’essayant au canon,

Sont tombés là, vous léguant leur victoire,

Sans  même penser à nous dire leurs noms.

A ces héros la France doit un temple. (2)

Leur gloire au loin inspire un saint effroi.

Les rois que trouble un aussi grand exemple,

Tout bas ont dit : « Qu’est-ce aujourd’hui qu’un roi ?


Voit-on venir le drapeau tricolore ?

Répètent-ils de souvenirs remplis ;

Et sur leur front ce drapeau semble encore

Jeter d’en haut les ombres de ses plis .

 

N’oublions pas que les Révolutions, ces révolutions, dont autrefois les livres d’école pour nos enfants étaient pleins, ces Révolutions qui étaient les auspices tutélaires de  LA république, de nos institutions, de nos valeurs, françaises, ces Révolutions ont été faites par le peuple LES ARMES à LA MAIN, (eh oui! la "violence" ! comme on la stigmatise de nos jours ..... - c'est pratique, hein ! surtout  quand les flics eux ne s’en privent pas !!! ... et sans aucun risque de sanction ! .... - que dis-je? le « terrorisme », mot dont on qualifie maintenant la moindre illégalité (sauf les délits financiers !… curieux non ?) et que le siècle précédent, et encore le XXème jusqu’à 1945 inclus, loin de diaboliser à glorifié, et ses martyrs), le peuple soulevé contre les rois du temps.

- que reste-t-il maintenant de toute cette mystique de l' égalité qui nous a nourrit pendant deux siècles ? il est temps de se réveiller et de se rendre compte  …….

 

Allez! cette chanson, relisons-la encore un coup et apprenons-la par coeur.


Un souffle de l’air de ce temps,  ça ferait du bien non ?

comme un « bon coup de Chambertin » (autre chanson de Béranger, quand il était en prison, car il y est allé plusieurs fois, comme Bové ! et d'autres ... et bien loin d'en avoir honte des amis inconnus se découvraient qui lui envoyaient de l'autre bout de la France des paniers de bonnes bouteilles dans sa cellule), est-ce que ça nous aiderait pas à se remettre sur les pieds non ? et dans le sens vertical.

 

(1)  par exemple quand est-ce qu’on verra le peuple investir les hotels de grand luxe des « Centre d’Affaires International » que des gorilles privés à badge au cou, et  talkie-walkie  sous leurs smokings noirs, leur interdisent d’un ton de kagébistes ? ou s’asseoir à la file dans les fauteuils de Bolloré, Niels et Lagardère ?!

(2)    et surtout de ne pas trahir leur exemple ! et les valeurs qui les ont soutenus.

Pareil, sans remonter si loin, pour l’esprit du programme social de la Résistance  (vous connaissez cet appel d'ancients résistants ?)

Quand à D ieudonné le Béranger de notreépoque voici ce qu'il pense du moment actuel, (c'estinteressant de conaître saréaction hein ?!)

la vidéo sur cette merde capitaliste totalitaire de Youtube : 

le lien libre pour la télécharger :

https://ru-clip.com/video/eHgd8_34yBM/que-devient-dieudonn%C3%A9-depuis-son-bannissement-des-r%C3%A9seaux-sociaux-interview.html

Comme Giuseppe Belvedere,

 

 

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21/07/2021 | Lien permanent

Ce temps est si sévère

En 1855 Théodore de Banville (un homme beaucoup plus sensible que le prétendent les manuels de littérature) semblait avoir déjà prévu quelle serait  l'ambiance de notre sinistre époque !

Ce temps est si sévère
           Qu’on n’ose pas
      Remplir deux fois son verre
           Dans un repas,

      Ni céder à l’ivresse
           De son désir,
      Ni chanter sa maîtresse
           Et le plaisir !

      On croit que, pour paraître
           Rempli d’orgueil,
      Il est distingué d’être
           Toujours en deuil !

      Les topazes, la soie,
           La pourpre et tout,
      Ne font pas une joie
           D’assez bon goût,   

Et les bourgeois que flatte
           Un speech verbeux,
      Ont peur de l’écarlate
           Comme les bœufs !

      O pauvres gens sans flamme,
           Qui, par devoir,
      Mettent, même à leur âme,
           Un habit noir !

      Qu’ils ne puissent plus boire
           Sans déroger,
      C’est bien fait pour leur gloire !
           Mais, cher Roger,

      Nous de qui le cœur aime
           Un doux regard,
      Admirons ce carême
           Comme objet d’art,

      Et restons à notre aise
           Dans le soleil
      Qu’a fait Paul Véronèse
           Aux Dieux pareil !

      Sa lèvre nous embrase !
           Que ces marchands
      Gardent pour eux l’emphase,
           Et nous les chants ! 

Tant que des gens moroses
           Le ciel épris
      Ne mettra pas aux roses
           Un habit gris,

      Tant qu’au dôme où scintillent
           Les firmaments,
      Parmi les saphirs brillent
           Des diamants,

      Tant qu’au bois, où m’accueille
           Un vert sentier,
      Naîtront le chèvrefeuille
           Et l’églantier,

      Tant que sous les dentelles
           Daignent encor
      Nous sourire les belles
           Aux cheveux d’or,

      Tant que le vin de France
           Et les raisins
      Porteront l’espérance
           A nos voisins,

      Gardons la jeune Grâce
           Pour échanson,
      Que jamais rien ne lasse
           Notre chanson      

Et vous que j’accompagne
           Jusqu’au mourir,
      Versez-nous le champagne !
           Laissons courir,

      Avec l’or et la lie
           De sa liqueur,
      L’inconstante folie
           Dans notre cœur.

      Buvons ce flot suave
           Et sans rival,
      Et nous prendrons l’air grave
           Au carnaval !


 (confirmation de l'évolution de notre sinistre époque : les études ont montré que les gens de nos jours rien dte 10 à 20 fois moins souvent qu'en 1930 https://sharknews.fr/2012/09/19/internet-le-refuge-du-rire/3705/

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14/10/2015 | Lien permanent

le cauchemar qui vient était programmé et préparé depuis longtemps déjà

* En 2014-2015, tous les citoyens de la planète auront une identification biométrique et ceux qui refuseront de se soumettre à ces mesures de contrôle devront renoncer à envoyer leurs enfants dans les garderies, écoles, ils devront même vivre en totale autarcie puisque l’accès aux marchés d’alimentation et aux services publics exigeront l’identification biométrique.  Tout cela sera considéré comme le "meilleur des mondes" puisqu’il n’y aura plus de vol d’identité, plus de fraudes, il n’y aura plus de kidnapping, les voleurs et les violeurs seront arrêtés, les crimes seront en nette diminution, etc.  Les gouvernements clameront avoir réussi à construire une société globale fondée sur la "paix" et la "sécurité" et que cette victoire sur l’ancien monde, dicté par la peur et la guerre, sera le résultat d’un engagement de toutes les nations et de tous les peuples. 

Jusqu’à ce que cette dictature technologique devienne un cauchemar où l’homme ne sera qu’un exécutant de l’État privé de sa capacité de penser par lui-même et d’agir selon sa conscience.  L’Homme sera contraint de vendre son âme au diable pour un peu de sécurité ou bien, il devra se tenir debout avec espérance puisque sa foi sera sa seule force de vivre….

 

 

Un nombre croissant d’écoles remplacent les cartes d’identité traditionnelles par des scanners de l’iris.  À l’automne, plusieurs écoles se tourneront vers de nouvelles méthodes de sécurité où tous les étudiants devront passer par une lecture de leur globe oculaire.

L’Université Winthrop en Caroline du Sud expérimente la technologie de l’iris cet été sur ses élèves de première année.  Le collège va déployer la technologie de balayage de l’iris de la société Iris ID.
La compagnie Blinkspot du Dakota du Sud fabrique des lecteurs de l’iris spécifiquement pour une utilisation dans les autobus scolaires.  Lorsque les élèves des écoles élémentaires entrent dans l’autobus, ils regardent le lecteur (qui ressemble à une paire de jumelles) et le lecteur émet un signal sonore si l’enfant est se trouve dans le mauvais autobus.
Les scanners de Blinkspot incluent une application mobile que les parents peuvent utiliser pour voir où sont leurs enfants.  Chaque fois que l’enfant embarque ou débarque de l’autobus, le parent reçoit un e-mail ou un texte avec la photo de l’enfant, son emplacement sur une carte Google, ainsi que la date et l’heure des déplacements.
L’analyse de l’iris fait partie d’une tendance croissante appelée "biométrie", un type de sécurité qui reconnaît les caractéristiques physiques pour identifier une personne.  Comme la technologie se développe très rapidement, elle est moins chère à construire.  Plusieurs fabricants d’équipements de sécurité sont à la recherche de méthodes biométriques parce qu’elles seront la nouvelle façon d’identifier les citoyens.
Les initiés de l’industrie disent que la technologie sera disponible partout, des banques jusqu’aux aéroports, dès l’année prochaine.  Cela signifie que plutôt que d’entrer votre code PIN, vous pourrez accéder à un guichet automatique en un clin d’œil   Dans les aéroports, le système va analyser votre iris quand vous passerez la sécurité et l’identification faite, vous serez accueilli par votre nom.
La technologie Eyelock enregistre la vidéo de votre globe oculaire et utilise un algorithme pour trouver la meilleure image de chaque œil   Ce système est entré dans les écoles et dans les autobus scolaires à travers le pays.
"Imaginez un monde où vous n’êtes plus tributaires de noms d’utilisateur et de mots de passe", a dit un des responsables de la technologie Eyelock.  Il poursuit en expliquant que bientôt, avec ce système, si vous passez par un tourniquet et que vous avez l’autorisation de passer suite à votre identification, le système va ouvrir le tourniquet et il déverrouillera votre téléphone ou votre tablette pour vous identifier automatiquement dans votre compte de messagerie sans devoir entrer un mot de passe.
Source:
 
Et pendant ce temps les USA sont déjà passés en mode dictature (imaginez ce que peut donner le jumelage des deux phénomènes ... vous avez fini par comprendre, même les plus durs à la détente ?)
 
on est loin des valeurs de la Saint-Valentin !.......

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19/07/2022 | Lien permanent

fumeurs vous avez parmis vous les plus grands génies, par exemple Karl Marx

voilà qui réhabilite bien des comportements, je trouve. Et en tous cas qui relativise bien des choses. Et rappelle le proverbe arabe calligraphié par Hassan Massoudi : "Mets les choses à leurs places et elles te mettront à la tienne", que celui qui a des oreilles entende.

Qui est Karl Marx?
|fiche de renseignement de la police prussienne sur son exil en Angleterre
Le rapport a été élaboré entre 1852-1853 par un policier prussien sur Karl Marx, sa famille et l’environnement dans lequel ils vivaient. :


"Le chef de ce parti (les communistes) est Karl Marx ;
les autres dirigeants les plus proches  sont Friedrich Engels, qui vit à Manchester et Freiligrath et Wolff (a) « Lupus » à Londres, Heine à Paris,  Weydemeyer et Cluss aux États-Unis ; Burgers et Daniels sont à Cologne (Köln) et Weerth, à Hambourg. Mais l’esprit actif et créatif, l’âme véritable du parti est  Marx ; Je tiens donc à vous parler de sa personnalité
Marx est de taille  moyenne , il  a 34 ans ; Mais malgré son âge, ses cheveux sont déjà gris [gris] ; il a une corpulence vigoureuse ; les traits du visage rappellent beaucoup ceux de Szemere [Bertalan] [1] ; Il a une couleur de peau foncée [2] et ses cheveux et sa barbe sont très noirs ; il porte la barbe ; ses yeux sont grands, fougueux et pénétrant, il a quelque chose de sinistre, de démoniaque. Cependant, il montre, à première vue, le regard d’un homme de génie et d’énergie.
Sa supériorité intellectuelle exerce une influence irrésistible sur ceux qui l’entourent. Dans sa vie privée il est extrêmement sale et cynique ; Il est un mauvais gestionnaire et mène réellement une vie de Tziganes.
Se laver, se peigner, changer son linge de corps sont  pour lui  des choses très étranges, avec beaucoup de  joie, il lève le  coude [3]. Souvent, il passe toute la journée à ne rien faire, mais s’il a quelque chose à faire, il travaille jour et nuit avec une résistance sans limite ; le sommeil et l’éveil ne sont pas dans sa vie distribués  de façon régulière ; souvent il reste éveillé toute la nuit, mais alors, vers midi, il se jette  sur le canapé et dort jusque dans la nuit, sans se soucier de ceux qui l’entourent , dans cette maison on entre et on sort comme on veut.
Sa femme [4], la soeur du ministre prussien von Westphalen, est une femme cultivée et agréable, qui, pour l’amour de son mari, s’est adapté  à une vie de gitane et maintenant se sent parfaitement bien dans leur environnement, dans cette misère. Il a deux filles et un garçon, tous très mignon et les mêmes yeux intelligents du père. En tant qu’époux et  père Marx, malgré son caractère agité et violent, est le plus tendre et le plus doux des homme qui soit du monde. Marx vit dans un des pires quartiers de Londres et par conséquent l’un des moins onéreux.
Son domicile est constitué  de deux pièces, celle face à la rue et le Hall et l’autre qui est à l’arrière et sert de  chambre pour dormir. dans toute la maison il n’y a pas un seule meuble  propre et en bon état. Tout est en ruine, ébréché, usé,  revêtu d’une couche de poussière de l’épaisseur d’un doigt ; partout règne le plus grand désordre. Au milieu de la pièce trône  une relique, une grande table, recouverte d’une couche de cire qui n’a jamais été poncée. Ici s’entassent manuscrits, livres et journaux de Marx, jouets pour enfants, pièces pour l’usage des femme, tasses de thé aux bords fissurés, sales, des cuillères, des couteaux, des fourchettes, des chandeliers, des  encriers,, des pipes de porcelaine hollandaise, de la cendre de tabac : tout entassé, empilé sur cette unique  table.
Quand on entre dans la maison de Marx, le charbon et la fumée de tabac est tellement dense que dans un premier temps vous devez aller à tâtons comme dans une caverne ; puis progressivement la vue s’habitue à la fumée et commence à apercevoir quelque chose, comme dans un  brouillard. Tout est sale et couvert de poussière, s’asseoir  est vraiment une entreprise dangereuse. Ici, une chaise qui tient sur seulement trois jambes, au-delà les enfants jouent sur une autre chaise, en train de cuisiner par hasard ensemble. Naturellement  toute la collation est offerte au visiteur, mais les enfants traînent au milieu des  déchets de cuisine, et vous  sentez que vous risquez de détruire vos pantalons en les posant sur la dite chaise. Mais tout cela ne cause pas à Marx et à son épouse la moindre gêne.
L’hôte est le plus sympathique du monde ; Pipe,  tabac et tout ce qui peut être trouvé dans la maison est offert avec la plus grande cordialité.
Une conversation intelligente et agréable permet de surmonter les lacunes domestiques, rendre tolérable ce qui dans  un premier contact était juste désagréable. Puis, enfin au bout du compte vous trouvez  l’atmosphère intéressante et originale.C’est le portrait fidèle de la vie familiale de Karl Marx, le chef des communistes."

http://nangaramarx.blogspot.fr/2014/03/quien-es-karl-marx-informe-para-la.html
Il s’agit d’une traduction de Omar Montilla, d’un texte en italien qui a été extrait à partir du portail Gabriella Giudici. Il n’y a aucune source citée

eh oui ! Karl Marx, et puis Brassens, ça va de soi !

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02/03/2022 | Lien permanent

un ”Testament” admirable et incontournable !

La conclusion de l’autobiographie de Ginette Skandrani, c’est un manifeste, incontournable, et dont l’application se voit en ce moment à tout moment.  Texte écrit en 2015 Des phrases paraissent maintenant hélas excessivement optimistes, mais d’autre propos, on en prend de plus en lus conscience, auraient du être beaucoup plus radicaux, des rapports structurels et des vérités cachées dites. Elle est admirable et très sympathique cette Ginette Skandrani (née en Alsace, d'un père communiste, une mère anarchiste mi-juive mi-tzigane, en 1938).


« C’est cette agression si violente des sionistes organisés en bande qui est responsable de mon cancer. Ils ont voulu me tuer. Je ne me suis pas tue. Cette agression n’a fait que renforcer ma détermination à combattre toutes les injustices dont le colonialisme quel qu’il soit. Le combat continue. Le combat de mes parents, résistants, anti-colonialistes, luttant contre le racisme m’a suivi toute ma vie. Ils étaient critiqués, vilipendés, souvent isolés dans cette Alsace si propre et si blanche parce qu’ils recevaient des noirs et des bronzés chez eux. Mais ils n’ont jamais au grand jamais, connu ce genre d’agression physique si haineuse à laquelle j’ai été confrontée à mon âge. L’époque change, la haine envers ceux qui osent penser autrement se renforce.
Je termine ce livre avec moins d’énergie que lorsque je l’ai commencé, mais avec toujours la même rage au cœur contre tous ceux qui dirigent ce monde en laissant les trois-quart de l’humanité sur le carreau. Ces dirigeants qu’ils soient politiques,financiers, culturels ou stratégiques, d’ici ou d’ailleurs, veulent posséder, consommer, entasser tous les biens terrestres, détruire tout ce qui ne leur convient pas, polluer, coloniser, les terres et les esprits.
Mais plusieurs résistances restent tenaces, tout d’abords individuelles, comme la résistance verte en Lybie, puis plus organisées, en dehors des partis politiques et organisations de pouvoir. À travers Internet, les réseaux sociaux, nous savons que des gens se battent aux quatre coins de la planète : de l’Afrique à l’Asie, du monde arabe à l’Amérique latine, de l’Europe à la Russie. Nous sommes beaucoup de damnés de la terre, de l’impérialisme et du sionisme, à vouloir que ça change.
Ce qui me donne de l’espoir,c’est l’indépendance de l’Amérique latine qui commence à s’affirmer face aux USA. C’est d’une importance historique. Nous le voyons avec l’organisation du Sommet des Amériques à Panama. Dans les dernières réunions continentales les Etats-Unis ont été complètement isolés. C’est un changement radical par rapport à 10 ou 2à ans, lorsque les Etats-Unis trempaient dans les affaires latino-américaines. En fait, si Obama a fait ses gestes de « réconciliation » envers Cuba c’était pour essayer de surmonter l’isolement des Etats-Unis. Ce sont les Etats-Unis qui sont isolés aujourd’hui, et non pas Cuba, qui l’a été pendant des décennies. Cette attitude des pays latinos, c’est le combat qu’avait commencé à mener Chavez, le président du Vénézuela, si tôt disparu. Il n’a malheureusement pas pu le continuer,mais je vois que la relève est assurée.
Un dernier mot sur le combat de Kadhafi : l’assassiné est de plus en plus vivant, les leçons qui se dégagent de son parcours sont de plus en plus claires !
Je viens de voir le film sur Sarkozy/Kadhafi : « Le Président et le Dictateur » qui ‘a choquée et dont la présentation biaisée m’a mis mal à l’aise.
On se demande au vu et au su des événements passés, lequel des deux a été un Président ? Lequel des deux a une stature de Président ? Lequel des deux est le dictateur qui manipule tout le monde et veut se donner des airs de démocrate ?
Kadhafi était nettement plus intéressant que Sarkozy sur bien des points.
Sarköszy a perdu. Son Union Pour la Méditerranée, qui était son obsession, est aux oubliettes. Nous devons en féliciter Kadhafi qui ne voulait pas décapiter l’Afrique en lui enlevant le Maghreb. Kadhafi ne voulait pas d’une association où était intégré Israël, un pays colonisateur. Bravo Kadhafi, tu nous a évité le pire. L’Union Pour la Méditerranée ne pouvait se construire sans la Lybie.
Kadhafi a humilié celui qui voulait dominer l’Occident. Il a planté sa tente, amené ses chameaux près de l’Elysée pour bien montrer et démontrer au monde entier qu’il était africain et qu’il était invité en tant qu’africain. Quel est l’africain qui aurait faire cela ? Lequel des deux était le bouffon au final ?
J’étais à l’UNESCO lorsqu’il s’est adressé aux immigrés français et a dénoncé leur condition en France. Là aussi il a humilié le faux démocrate.
Les médias nous prennent toujours pour des assistés et nous présentent leur vision des faits. C’est à nous d’aller chercher, de comparer, de décortiquer, de critiquer tous les articles de tous les médias, car ils ont tendance à se copier les uns les autres pour nous présenter la même salade concoctée à Washington, Paris, Londres ou Tel-Aviv
Nous avons encore la chance de pouvoir utiliser internet et les réseaux sociaux pour essayer de pomper l’information là où elle se trouve, la débattre, la diffuser, au-delà de cette presse dont beaucoup de gens commencent à se méfier. Profitons-en !
Paris, le 1er mai 2015

kadhafi l'anticapitaliste antiimpérialiste avait compris :

 

 

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01/05/2022 | Lien permanent

la fin de tout

ALERTE DANS MOINS DE 4 MOIS LES GENS SERONT DES ESCLAVES , CE MESSAGE VIENT D UN POST HOLLANDAIS SUR TELEGRAM…..

Le message suivant vient d’un post Hollandais sur télégram…

Les citoyens serviles ont été trompés une fois de plus après l’annonce faite lors de la conférence de presse et sont heureux des « assouplissements ».

Ils ont encore une fois été distraits avec tact sur ce qui va vraiment arriver !

Après le 30 juin 2022

  • Le Conseil de l’Europe a modifié sa résolution 2361 et ne s’oppose plus à la vaccination obligatoire.
  • L’UE a annoncé une « législation » pour les certificats obligatoires EU COVID 19 à partir du 1er juillet 2022 qui supprimera toutes les libertés si vous n’avez pas de certificat QR covid.

Kuipers signera cette « loi » européenne en mai 2022. S’il y a une majorité d’États membres, la vaccination forcée sera introduite !

  • À la fin de 2022/2023, il y aura une monnaie numérique. Personne ne pourra alors récupérer son argent !
  • L’UE impose une carte d’identité numérique à chaque citoyen européen sans consultation.
    Il suffit de regarder dans « mon gouvernement, digiD », il est déjà là !
  • Tous les guichets automatiques seront remplacés par des guichets à code QR dans un avenir proche.
    La Belgique est déjà en train de les installer.
  • Lorsque ces machines à code QR seront intégrées, il ne sera plus possible de retirer des espèces dans les banques et ailleurs.
  • L’UE a pour objectif de rendre l’argent liquide complètement sans valeur d’ici un an et demi. Il n’y aura plus d’argent noir.
  • L’UE / le « gouvernement néerlandais » prépare un quota de CO2 climatique pour chaque citoyen !
    Vous avez consommé trop d’essence, alors vous ne conduirez pas pendant une semaine.
    Utilisé trop d’électricité ou mangé trop de viande etc. etc…
  • L’UE supprime l’intégrité physique de chaque être humain pour toujours !
  • Vaccinés, Big Pharma / UE est déjà le propriétaire de votre corps que vous l’acceptiez ou non !
    Nous sommes devenus des corps d’internet.
    Et ce n’est pas un mythe !
    Regardez le brevet établi par Big Pharma le 28 mars 2021.

https://patents.google.com/patent/US20210082583A1/en…

  • Alors ne prenez pas de rappels de mise à jour, car tous les droits expirent !

 SI NOUS NE PRENONS PAS DE RÉELLES MESURES CONTRE CES CRIMINELS TRÈS BIENTÔT.
alors d’ici deux ans, vaccinés ou non, nous serons tous enfermés dans le camp de concentration numérique de l’ UE ! !!

(Ce qui précède est basé sur des sources et des documents originaux de l’UE, du Conseil de l’Europe, du gouvernement néerlandais, du WEF, de l’OMS et des contrats de Big Pharma.
Ils sont publics et accessibles à tous)

JE viens de traduire ce texte le reste est visible sur le lien que je mettrais en fin de texte ….

Méthodes et systèmes permettant de donner la priorité aux traitements, aux vaccinations, aux tests et/ou aux activités tout en protégeant la vie privée des personnes.
Résumé
Un aspect de certains modes de réalisation de l’invention concerne un système et des méthodes pour sélectionner de manière anonyme des sujets pour un traitement contre une maladie infectieuse causée par un agent pathogène, comprenant : 1. une pluralité de dispositifs électroniques configurés avec des instructions pour générer un identifiant, lorsqu’ils sont à proximité d’un autre dispositif électronique de ce type, l’un ou les deux parmi la transmission dudit identifiant audit autre dispositif électronique et la réception d’un identifiant dudit autre dispositif électronique, la génération d’un score sur la base d’une pluralité de ces identifiants reçus, la réception d’informations d’un serveur, l’affichage d’instructions de traitement pertinentes pour lesdits sujets sur la base des informations reçues ; 2. au moins un serveur comprenant des instructions pour envoyer à ladite pluralité de dispositifs électroniques des informations pour afficher lesdites instructions de traitement pertinentes ; où ledit au moins un serveur ou lesdits dispositifs électroniques comprennent des instructions pour générer une prédiction de la probabilité qu’un sujet transmette ledit agent pathogène, sur la base d’un score du sujet.

https://patents.google.com/patent/US20210082583A1/en4 commentaires sur « ALERTE DANS MOINS DE 4 MOIS LES GENS SERONT DES ESCLAVES , CE MESSAGE VIENT D UN POST HOLLANDAIS SUR TELEGRAM….. »

  1. En effet, perso du moins en partie, je suis allé voir le site de la Commission européenne et le passeport numérique européen sera appliqué en septembre 2022.
    Tout votre quotidien devrait être inséré : identité, santé, banque, permis de conduire, etc…
    Bref demain je refuse la énième dose de vax et on me bloque le compte en banque ou on me prive de mes droits sociaux.
    Comment s’y opposer ?

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11/03/2022 | Lien permanent

les mensonges dont ils ont voulu convaincre le monde ne tiennent plus

un discours limpide de Bachar à son peuple : http://lesakerfrancophone.net/adresse-du-president-bachar...

De Gaulle en 43 n'aurait pas mieux parlé

voilà comment c'est en Syrie (évidemment pas du côté des copains à Fabius ! ) : http://reseauinternational.net/chaabane-le-pire-sest-pass...

Sylvain Baron n'est pas dupe :

Et pour une perspective historique un article :

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27/07/2015 | Lien permanent

1948 : les premiers crimes des CRS

Il a fallu attendre 64 ans à leurs victimes pour être indemnisées.
Finalement Macron n'est pas pire que Moch !
Lisez comment on a traité le peuple travailleur à l'époque, à peine 3 ans après la fin de la guerre contre le fascisme !

7 octobre 1948 : Assassinat d’un mineur gréviste par les CRS. 65 ans plus tard, les mineurs réhabilités

3 textes :

-  1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)

-  2) 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE

-  3) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)

1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)

Cet automne-là, dans le pays, les grèves et les revendications se multiplient chez les mineurs de tous les bassins houillers ou ferrifères.

Depuis des années, les privations, le rationnement se sont installés. Les récoltes calamiteuses font flamber les prix. À cela, il faut ajouter un contexte politique et social décousu. La guerre froide a débuté. Les syndicats, surtout la CGT, contestent les différents gouvernements. Tensions exacerbées par un décret de Robert Lacoste, ministre de l’Industrie de Daladier, qui prévoit une baisse des salaires et annule les droits acquis par les mineurs après la Libération. Ce qu’on nomme « avantages », ils ne sont pas prêts à les abandonner. Des « avantages », une coopérative, une caisse d’aide aux familles, des garanties sociales, réparatrices de leurs si difficiles conditions de travail, et spécialement un salaire minimum ? Non ! Ils les ont durement arrachés, ces droits. Ils ont aussi contribué, par des actes de résistance, de grèves en manifestations, en refus de remonter la houille de la fosse, à précipiter la chute des nazis. « Pas de charbon pour l’ennemi ! » criaient les femmes dans les corons…

La grève est décidée par référendum, par quasiment 90% des voix exprimées. Elle gagne vite tous les bassins. Le référendum a posé comme préalable l’abrogation des décrets Lacoste, totalement illégaux en regard du Statut du Mineur, reconnu par l’Assemblée et la Constitution. Un statut que personne ne pouvait contester. Sauf le ministre de l’Intérieur, « socialiste », un certain Jules Moch.

Sans attendre la fin des négociations des grévistes avec le cabinet de Lacoste, Moch envoie des blindés et des CRS dans le Midi et en Lorraine. Plus de 50 000 hommes juchés sur des automitrailleuses sont déployés autour des fosses. La force des armes contre les mains des travailleurs… Le 7 octobre, à Merlebach, le mineur Jansek est abattu à coups de crosse par les CRS. D’autres tomberont à Alès, à Firminy. Partout sur les murs, on fait rimer CRS avec… SS. 20 ans après, d’autres s’en souviendront.

Très vite, le cinéaste Louis Daquin tourne un documentaire qu’il titre La Grande lutte des mineurs. Tout aussi vite, le film est censuré ! Ce qui n’empêche pas sa diffusion clandestine dans les ciné-clubs de la CGT, ou du PCF.

Après 56 jours de grève et des milliers d’arrestations arbitraires pour faits de « violence », 3 000 grévistes sont licenciés. Et 1 300 condamnés à de la prison ferme. Il va leur falloir attendre 2014 pour être réhabilités. Et indemnisés.

Brigitte Blang, PG

2) Il y a 65 ans, le 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE

Oui, hélas ! C’était bien en France. Les mineurs étaient en grève depuis le 4 octobre 1948. C’était une grève des plus revendicatives, une grève légale décidée massivement et démocratiquement par un référendum. Qu’on en juge : sur un effectif de 259 204 mineurs, 243 702 exprimés, soit 94, 01 % des inscrits. Pour la grève : 218 616. Contre : 25 086.

Donc pour la grève : 89 ,79 % des exprimés. Avec les revendications sur les salaires, la sécurité, l’application de la loi sur les nationalisations, l’augmentation des retraites, il y avait en premier lieu posée par le référendum l’abrogation de la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, et des décrets du 18 septembre 1948 du même ministre Lacoste. Les circulaires et décrets étaient totalement illégaux, en violation flagrante du Statut du Mineur voté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en juin 1946. La grève était un droit légal selon le Statut du Mineur et garantie par la Constitution. Nul ne pouvait s’y opposer.

C’est pourtant ce que fit Jules Moch, ministre de l’Intérieur. Alors que se déroulaient les discussions avec le ministre Lacoste (elles se sont poursuivies jusque dans la soirée du 5 octobre), Jules Moch dans la nuit du 3 au 4 octobre envoyait les C.R.S. occuper les bassins de Gardanne et de Lorraine. Jules Moch avait choisi la force préméditée, organisée et très vite, au 4e jour de la grève le 7 octobre 1948 à Merlebach, on déplorait la mort de Jansek. Tué par une balle perdue ? NON Tué par une balle tirée à distance sans sommation ? NON Tué par une balle tirée après sommation ? NON, NON, NON ! Mais sauvagement massacré à coups de crosses par des C.R.S déchaînés !

Alors pourquoi une telle sauvagerie ? On n’allait pas tarder à le savoir ; à Creutzwald, c’est un sous-lieutenant des C.R.S. de Clermont qui déclare qu’on les avait envoyés en Lorraine en leur disant que la population était hitlérienne. Il n’y a pas de mots pour qualifier à sa juste valeur ce mensonge ignoble, écœurant, meurtrier. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. On était en 1948, un peu plus de trois ans après la fin de cette terrible guerre. Elles étaient encore ouvertes dans les familles, les plaies causées par l’occupant hitlérien. Il était encore vivace le souvenir des atrocités subies, vivace le souvenir des souffrances, des emprisonnés, des torturés, massacrés ou fusillés, guillotinés, vivace le calvaire des déportés et toujours sous nos yeux les survivants des camps de la mort.

Je me demande parfois ce que j’aurais fait à l’époque si j’avais été parmi ces C.R.S. Aurais-je été entraîné par cette hystérie collective vengeresse en pensant à mon oncle Maurice battu à mort, à mon neveu Joseph fusillé à 22 ans ? Aurais-je frappé avec en tête ces strophes du Chant des Partisans : « Demain l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. » Je ne sais pas quelle aurait été ma conduite ? Ce que je sais, si j’avais participé à cela, c’est que lorsque j’aurais appris la vérité dévoilée à Creutzwald, j’aurais démissionné comme l’a d’ailleurs fait l’ex-commandant F.T.P.F. Rippert. Démissionner : facile à dire ? NON, je l’avais déjà fait en 1941, démissionnant de l’enseignement pour protester contre une injustice qu’on ne voulait pas réparer.

*** Dans un récent courrier à Madame LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, j’ai rappelé que j’avais pris conscience de la véritable nature des interventions policières, brutales, meurtrières lorsque j’ai appris que le 15 décembre 2005, une personnalité du monde juridique, le Procureur général de la Cour d’Assises de Douai, au procès de Lionel Dumont avait déclaré s’adressant à l’accusé : « Monsieur, vouloir imposer ses idées par la force, cela s’appelle du terrorisme. »

*** C’est par la force que Jules Moch voulait briser la grève, par la peur, semant la terreur avec des brutalités amenant la mort atroce de Jansek. Par la force, par la mort pour imposer ces circulaires et décrets illégaux de Lacoste. Le Conseil des Prud’hommes de Carvin, le 3 juin 1948, avait déclaré illégale la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, supprimant le salaire garanti. Et Lacoste avait été condamné à rembourser les mineurs du puits 10 de Leforest qui s’étaient mis en grève. Et c’est pour faire appliquer par la force cette circulaire illégale condamnée par un tribunal de la République qu’on avait tué Jansek !

Oui, c’était bien du terrorisme, et l’utilisation de l’appareil d’Etat, fait que c’est bien un TERRORISME D’ETAT. Les mineurs ont résisté à ce TERRORISME comme on se doit de RESISTER A TOUS LES TERRORISMES. Ils l’ont payé bien cher. Et pourtant la loi d’amnistie avec toutes ses possibilités y compris la réparation sur la base de la reconstitution de carrière ne leur est pas appliquée. Elle l’a été dans toutes les branches nationalisées, y compris au personnel civil du ministère de la Défense.

Les survivants licenciés restent exclus de la loi d’amnistie. L’article 13 de cette loi indique qu’en sont exclus : « les faits constituant des manquements à la probité, aux bonnes mœurs ou à l’honneur » C’était le cas des généraux factieux ayant porté les armes contre la France en Algérie ; un an après (la loi d’amnistie NDLR) le 23 novembre 1982, ces putschistes étaient réhabilités avec réintégration dans les cadres au titre de la deuxième section, une reconstitution de carrière. Et les mineurs licenciés des grèves de 1948 – 52, les rares survivants attendent toujours le décret d’application de la loi d’amnistie. Ils continuent de payer leur combat pour la légalité, leur résistance au terrorisme de l’époque. Il serait temps que cesse cette injustice ?

Norbert GILMEZ

2) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)

Il est l’un des rares survivants parmi les milliers de mineurs condamnés en 1948 pour fait de grève. Grâce à la proposition de loi communiste adoptée mercredi au Sénat, il sera amnistié et devrait obtenir réparation. Résultat du combat de toute une vie.

« Les mineurs condamnés à l’occasion des grèves de 1948 et 1952 sont amnistiés. Un décret en Conseil d’État définit les conditions d’application du présent article. » C’est l’article 1er A de la proposition de loi sur l’amnistie sociale, déposée par les sénateurs communistes et votée, mercredi, par la majorité de la Haute Assemblée. Deux petites lignes qui valent leur pesant d’or pour Norbert Gilmez, puisqu’elles couronnent soixante-quatre ans de combat contre l’injustice. Norbert, quatre-vingt-onze ans, est l’un des derniers anciens mineurs encore en vie ayant pris part à l’un des épisodes les plus violents de l’histoire de la répression anti-ouvrière  : les grandes grèves des mineurs de 1948 et 1952. Après avoir payé un lourd tribut à la résistance au nazisme et avoir répondu, après la Libération, à l’appel à «  retrousser ses manches  » pour relever le pays exsangue, les gueules noires affrontent le gouvernement, qui tente de remettre en cause des garanties sociales, compensatrices de leurs dures conditions de travail, en particulier un salaire minimum. La répression, organisée par le ministre de l’Intérieur socialiste Jules Moch, sera terrible  : la troupe est envoyée, avec des blindés, les brutalités policières font six morts  ; deux mille condamnations à des peines de prison sont prononcées. Et trois mille mineurs sont licenciés, sans indemnités, chassés de leur logement, privés du même coup de Sécurité sociale. De surcroît, les Houillères s’emploient à leur barrer la route de l’emploi dans les autres entreprises. Norbert Gilmez, qui sera licencié le 5 décembre 1948 avant d’écoper d’une peine de prison, le dit aujourd’hui et le répète  : « Nous avons été victimes de terrorisme d’État.  » En 1981, la gauche arrivée au pouvoir donne un espoir en promulguant une loi d’amnistie couvrant notamment les grévistes de 1948. Mais elle ne s’accompagne pas, pour eux, de réparation des préjudices subis. D’où «  l’indignation  » de Norbert et de ses camarades quand ils apprennent, en novembre 1982, que «  les généraux factieux ayant pris les armes contre la France en Algérie étaient, eux, réhabilités et rétablis dans tous leurs droits, pension avec reconstitution de carrière  ». Une discrimination d’autant plus révoltante que Norbert n’oublie pas ses camarades qui, «  par dizaines  », sanction supplémentaire à la suite des événements de 1948, ont été dégradés militairement, alors qu’«  ils avaient un grade souvent issu des FTP  ».

Norbert Gilmez ne lâche rien. Début 2011, il témoigne encore devant le tribunal de Versailles. La cour d’appel condamne alors les Charbonnages de France à verser à 17 mineurs ou à leur famille une somme de 30 000 euros en guise de réparation pour avoir été victimes de «  licenciements discriminatoires  ». «  Le licenciement était triplement illicite, souligne Norbert Gilmez, le droit de grève était garanti par la Constitution, garanti par le statut du mineur, et le licenciement ne pouvait être prononcé que par une commission paritaire qui n’a jamais été réunie.  » Mais la haine de classe a la vie dure. Les Charbonnages se pourvoient en cassation. Et ils obtiennent gain de cause, en octobre dernier  : la condamnation est annulée. Depuis, le ministère de l’Économie a fait savoir, bon prince, qu’il a «  donné instruction  » pour ne pas réclamer l’argent versé aux 17 familles. Ces derniers temps, Norbert avait donc repris le flambeau du combat de sa vie. Il vient ainsi, dit-il, d’écrire à Mme Taubira (ministre de la Justice– NDLR) pour «  lui donner tous les éléments de ce qui s’est passé en 1948  ».

Le vote, mercredi, d’une nouvelle loi d’amnistie, et l’annonce d’un décret d’application rouvrent, semble-t-il, la perspective d’une réparation complète. «  Moi, sans ça, j’aurais eu une vie matérielle au moins trois fois supérieure à celle que j’ai eue  », fait valoir Norbert. «  Il faudrait qu’on se dépêche, avertit-il. On était encore 300 lors de la loi d’amnistie de 1981, on est 25, peut-être 30 maintenant. Ça ne coûtera pas cher à l’État…  » D’après ses calculs, «  ça ferait un petit 10 millions d’euros pour l’ensemble de ceux qui restent. À côté des 45 millions accordés à Bernard Tapie pour préjudice moral  »… Aucune somme, pourtant, n’effacera l’indignité subie. «  Il y a eu tellement de brutalités. Ma femme est restée complètement traumatisée, jusqu’à maintenant », confie l’ancienne gueule noire. «  On a été classés “mauvais Français”, déshonorés. On a passé toute notre vie dans le déshonneur.  »

Dans un courrier adressé récemment à l’Humanité, Norbert, «  au PCF depuis 1944  », plaidait  : «  Il est grand temps pour le gouvernement de gauche de réhabiliter les grévistes de 1948, de leur rendre justice par l’application de la loi aux survivants de cette corporation qui a toujours fait passer l’intérêt national avant tout, au prix des plus grands sacrifices, au prix du sang.  » Lui qui a «  toujours été contre l’injustice, viscéralement  », tire cette leçon du combat d’une vie  : «  Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre, être persévérant, obstiné.  »

Yves Housson,

 

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29/08/2019 | Lien permanent

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