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Rechercher : tout ce noir est le symptome

les moeurs ça va ça vient !

Les anglais, de nos jours si maniaques, jusqu'à la névrose, sur la propreté et l'hygiène, ne l'ont pas toujours été, il fut un temps où c'était même tout le contraire !

Voici quelles furent les impression d'un voyageur français à Londres en 1888, Jules Degrégny, dont j'ai un jour déniché le livre « LONDRES – croquis réalistes » parus en septembre 1888 à la "Librairie Moderne":


Chez les boulangers qui fabriquent en grande quantité, pour les maisons de thé, des cakes aŭ fruits et à la graisse, les mouches sont plus nombreuses que les sauterelles d'Égypte; elles s'abattent comme une masse noire sur les pains et les cakes. Chez les bouchers, la viande est étalée sur des tables sales; les garçons la découpent avec des couteaŭ sales et la pèsent avec des mains sales; leur tablier aussi est sale, bien qu'ils aient toujours soin de le tailler dans une toile à matelas de couleur très foncée. Les autres boutiques ont un aspect aussi repoussant. Il est vrai que, dans toutes, on est servi pas des garçons qui portent le chapeau à haute forme. Cette tenue singulière flatte peut-être l'œil des clients; elle est pour le touriste une source précieuse d'inépuisable gaieté.

Les halles de Londres n'ont rien qui rappelle les émanations gastronomiques du ventre de Paris. Le plus robuste appétit s'éteindrait devant l'odeur de chair pourrie qui s'échappe des divers pavillons de Charter-house-street. On ne comprend pas d'ailleurs que les anglais, qui manient la fonte avec tant d'habileté, aient bâti des halles où la pierre domine, qui sont étroites et basses, à travers lesquelles l'air ne sait pas circuler. Si encore on remplaçait l'air par l'eau; mais les dalles ne se disjoindront pas à force d'être lavées. Elles ont une couche de crasse qui n'est dépassée que par celle dont l'épaule des porteurs est couverte. Il m'a fallu un certain temps pour me résoudre à manger de la viande, après avoir vu comment les gigots et les rostbeefs sont livrés dans les hôtels. Ils ne sont pas mis dans des paniers; Ils ne sont pas roulés dans des brouettes; ils sont portés à nu, sans linge, sans papier, par des commissionnaires de la halle, et ces commissionnaires sont revêtus d'une souquenille dégoutante qui semble avoir traîné plusieurs nuits sous les ponts de la Tamise.

On supprimerait le fleuve, on supprimerait le charbon de terre, on rehausserait le sol de Londres, qu'il resterait encore une suprême cause d'infection: la malpropreté des habitants. Et cela est d'autant plus difficile à vaincre que c'est dans le sang.. Une langueur invincible ne permet pas à l'anglais d'avoir souci de ce qui ne se voit pas. Il va au plus pressé, il sauvegarde les apparences. Le reste est dédaigné. Sa personne est comme sa religion: elle manque de sincérité.

Pour venir à table, les jeunes miss ont toujours de fraîches robes de mousseline; mais si elles croisent les jambes au salon, on aperçoit des jupons bordés de crasse.

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02/04/2024 | Lien permanent

”Mon premier amour avait les dents jaunes”

texte sublime et inoubliable, rencontré quelque part sur le web:

"Mon premier amour a les dents jaunes. Il entre dans mes yeŭ de deŭ ans, deŭ ans et demi. Il se glisse par la prunelle de mes yeŭ jusqu'à mon coeur de petite fille où il fait son trou, son nid, sa tanière. Il y est encore à l'heure où je vous parle. Aucun n'a su prendre sa place, aucun n'a su descendre aussi loin...



Mon premier amour est un loup. Un vrai loup avec fourrure, odeur, dents jaune ivoire, yeŭ jaune mimosa. Des taches d'étoiles jaunes dans une montagne de pelage noir.
Mes parents sortent en criant de la roulotte, c'est la nuit, les autres roulottes, une à une, s'éclairent, tous en descendent, le clown, l'écuyère, le jongleur, les femmes, les autres enfants, tous en chemise de nuit, en pyjama ou à moitié nus, ils m'appellent, s'accroupissent sous les camions pour voir si je ne m'y suis pas cachée par jeu et ensuite endormie - c'est déjà arrivé plusieurs fois -, ils s'éloignent sur la place du village, appellent encore, n'appellent plus mais hurlent, des fenêtres commencent à s'allumer aŭ maisons voisines et des gens se fâchent, crient au tapage nocturne, menacent des gendarmes.

C'est ma tante qui me trouve. Elle court aussitôt de l'un à l'autre, impose le silence, fait signe qu'on la suive sans bruit : voilà le cirque au complet qui s'approche de la cage, la porte est entrouverte, je suis allongée dans la paille dorée à l'urine et j'ai les yeŭ fermés, ma petite tête de deŭ ans appuyée contre le ventre du loup. Je dors. Je dors d'un sommeil limpide et bienheureŭ.

Le loup venait des forêts de Pologne. On l'exposait pour attirer les spectateurs pendant l'installation du chapiteau. Il n'entrait dans aucun numéro. Un loup, ça ne se dresse pas. Les gens emmenaient leurs enfants voir le prince noir des contes de fées, la brute superbe. On ne leur disait pas la vérité : que ce loup était plus aimable qu'un lapin, que l'écuyère lui donnait à manger dans sa main et que rien de grave, pas même un grognement, n'était jamais sorti de la montagne de fourrure et d'étoiles. On avait accroché un écriteau en lettres rouges au-dessus de la cage : loup de la région de Cracovie. Les gens étaient plus effrayés par la pancarte que par la bête assoupie au fond de la cage. Mais ils étaient contents, ça leur suffisait comme preuve. Ce sont les noms qui font peur. Les choses sans les noms ce n'est rien, pas même les choses.

Donc toute la tribu est là, en demi-cercle devant le tableau de la petite fille au loup. D'accord il n'est pas dangereŭ mais, quand même, il y a des limites, mon père s'approche, entre dans la cage et quand il va pour me saisir, le loup redresse la tête, seulement la tête, aucun mouvement du ventre ou des pattes, comme s'il souhaitait ne pas me réveiller - et il se met à grogner pour la première fois, à montrer ses dents jaunies. Nouvelle tentative de mon père, un grognement plus fort, plus net, et les dents qui se découvrent jusqu'aŭ gencives. Mon père recule, rejoint les autres.

On discute, on réfléchit. Le dompteur dit : c'est mon métier, j'y vais. Même réaction, la mâchoire qui claque. On choisit d'attendre. Les heures s'écoulent, silencieuses. Ils sont tous là, grelottant de froid devant la cage, guettant l'instant où le loup va s'endormir. La scène dure jusqu'au matin. Jusqu'à l'aube le loup veille sur mon sommeil.

Lorsque, caressée par les premiers rayons de lumière froide, j'ouvre mes yeŭ, m'étire et commence à me mettre debout, il s'écarte doucement et va à l'autre bout de la cage, gagner un repos bien mérité. Je ne sors pas tout de suite. Je regarde les autres derrière la grille, la pâleur de leurs visages, je ris, je chante, toute rafraîchie par ce sommeil immaculé. On m'empoigne, deŭ claques sur les fesses et on me boucle une semaine dans la roulotte.

Depuis on me surveille. On vérifie dix fois par jour la fermeture de la cage. On ne peut m'empêcher de passer des heures devant. Quand l'attention se relâche, vite, je tends les mains à travers les barreaŭ et je les lui donne à lécher. Le soir, avant de m'endormir, il faut que mon père m'emporte en pyjama devant la cage et que, quelques minutes, je regarde les yeŭ jaune soleil dans la nuit d'encre, que je m'avance et que je me perde dans ces yeŭ-là.

Le loup est mort près d'Arles. J'avais huit ans. On est venu m'en prévenir avec des soins infinis, comme on devait informer un général d'une grave défaite de ses troupes. Je n'ai rien dit. La caravane s'est arrêtée un peu avant Arles, dans une décharge éclairée de
coquelicots. Les hommes ont sorti des pelles, c'est moi qui ai guidé le cortège, j'ai choisi le coin le plus ensanglanté de coquelicots, on a creusé un trou, je me suis fâchée avec ma mère, finalement elle a cédé et on a exaucé mon souhait, on a glissé le pyjama dans le trou, on a enveloppé le loup dedans.

Je ne suis jamais retournée du côté d'Arles. Je sais que les morts ne sont pas dans la mort, je sais que les morts sont dans un monde qui n'est séparé du nôtre que par un mince filet de lumière, je vois parfois passer la tête du loup dans le rideau des lumières, je souris, je regarde les yeŭ jaunes dans la lumière d'or."

( Christian Bobin: La Folle allure )


on en a les yeŭ pleins de larmes, plein

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14/01/2013 | Lien permanent

Francis Carco - L'Ombre

un des plus beau et tristes poème de Carco, à lire avec ce morceau ( à compléter un morceau de Mosalini au bandoneon, il faut que je trouve le lien) comme fond musical :


 

Quand je t'attendais, dans ce bar,
La nuit, parmi des buveurs ivres
Qui ricanaient pour avoir l'air de rire,
Il me semblait que tu arrivais tard
Et que quelqu'un te suivait dans la rue.
Je te voyais te retourner avant d'entrer.
Tu avais peur. Tu refermais la porte.
Et ton ombre restait dehors:
C'était elle qui te suivait.

Ton ombre est toujours dans la rue
Près du bar où je t'ai si souvent attendue,
Mais tu es morte
Et ton ombre, depuis, est toujours à la porte.
Quand je m'en vais, c'est à présent moi qu'elle suit
Craintivement, comme une bête.
Si je m'arrête, elle s'arrête.
Si je lui parle, elle s'enfuit.

Ton ombre est couleur de la pluie,
De mes regrets, du temps qui passe.
Elle disparaît et s'efface
Mais envahit tout, à la nuit.

Sous le métro de la Chapelle
Dans ce quartier pauvre et bruyant,
Elle m'attend, derrière les piliers noirs,
Où d'autres ombres fraternelles,
Font aŭ passants, qu'elles appellent,
De grands gestes de désespoir.

Mais les passants ne se retournent pas.
Aucun n'a jamais su pourquoi,
Dans le vent qui fait clignoter les réverbères,
Dans le vent froid, tant de mystère
Soudain se ferme sur ses pas...

Et moi qui cherche où tu peŭ être,
Moi qui sais que tu m'attends là,
Je passe sans te reconnaître.
Je vais et je viens, toute la nuit,
Je marche seul, comme autrefois,
Et ton ombre, couleur de pluie,
Que le vent chasse à chaque pas,
Ton ombre se perd dans la nuit
Mais je la sens tout près de moi...

Cependant tu n'étais qu'une fille des rues,
Qu'une innocente prostituée,
Comme celle qui apparut,
Dans le quartier de Whitechapel,
Un soir, à Thomas de Quincy
Et qu'il chercha, plus tard, sans jamais la trouver,
De porche en porche et d'hôtel en hôtel...

Il le raconte dans un livre.

C'est là, que pour la première fois, que je t'ai rencontrée.
Tu étais lasse et triste, comme les filles de Londres,
Tes cheveŭ conservaient une odeur de brouillard
Et, lorsqu'ils te voyaient à la porte des bars,
Les dockers ivres t'insultaient
Ou t'escortaient dans la rue sombre.

Je n'ai pas oublié l'effet que tu me fis
Dans ce livre désespéré,
Ni le vent, ni la pluie, ni le pavé qui luit,
Ni les assassins dans la nuit,
Ni les feŭ des estaminets,
Ni les remous de la Tamise
Entre ses mornes parapets...
Mais c'est après bien des années
Qu'une autre qui te ressemblait
Devait, le long des maisons grises,
Me faire signe et m'accoster.

Ce n'est pas toi. C'est tout ce que tu me rappelles:
Comme j'étais triste, avant de te connaître,
Comme je m'enfonçais, avec délices, dans ma tristesse.
En marchant dans les rues, en entrant dans les bars,
En suppliant la nuit les ombres de parler,
Sans cesser d'errer et d'aller...

Mais partout il était trop tard.

Un air d'accordéon s'achevait en hoquet.
On décrochait, l'une après l'autre, les lumières
Et le passant, à qui je demandais du feu,
Me tendait un cigare éteint.
Où me portaient mes pas, c'était la même histoire.
J'allais toujours vers les sifflets des trains,
Sur un grand boulevard trouble et peuplé de fantômes.
Mais les trains passaient en hurlant,
Et cette attente avait l'air d'un départ.

Tu es venue pour t'en aller.
Je t'ai pourtant conduite en ces lieŭ désolés
Et tu m'as dit: « Quoi que tu fasses,
C'est moi, dorénavant, que tu verras parmi tous ces fantômes.
Tu me sentiras près de toi,
Tu penseras que je suis morte
Et jamais tu ne m'oublieras.»

Je t'écoutais, je te suivais sous les lumières.
Il n'y avait que nous de vivants en ces lieŭ,
Nous seuls mais je savais que des deŭ, la première,
Ce serait toi qui me dirais adieu.
Et j'avais beau ne pas vouloir,
Te retenir par ta petite main,
Le cri, le roulement et la fumée des trains,
Les rails et leurs feŭ en veilleuse,
Le pont noir tout retentissant
Du bruit des lourds wagons entre-choqués,
Par un présage obscur déjà nous séparaient.

Une autre fois, dans ce quartier sinistre,
Nous nous sommes assis sur un banc, à la nuit,
Et le vent qui chassait la pluie,
Les globes des hôtels meublés,
Les marlous aŭ chandails humides,
Les filles qui nous regardaient
Accumulaient, autour de nous, les maléfices
Dont le cercle se rapprochait.
Alors tu t'es mise à pleurer.

À m'expliquer, sans élever la voix,
Qu'un jour tu me délivrerais
De ces larves qui sont en moi...
Tu parlais et la pluie tombait.
C'était la pluie qui te faisait pleurer,
Comme un chagrin que rien n'apaise,
Comme une peine inconsolée.

Et la ronde des ombres et des feŭ des maisons
Tournait infatigablement
Avec ses voyous et ses filles,
Ses bars, où les phonos grinçaient,
En nous jetant quelquefois, par la porte,
Comme l'appel d'une voix morte...

La ronde que rien ne lassait,
Tournait et m'emportait, avec toi qui es morte,
Tourne et m'emporte encore, avec tout mon passé,
Hors du temps, hors du monde, hors de tout ce qui est
Ou qui n'est pas, mais que toi, dans l'ombre, tu sais...



Francis Carco

L’OMBRE


Liens, docs pour blog :

http://images.blog-24.com/1120000/1120000/1119667.jpg

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23/01/2013 | Lien permanent

ne pas oublier : ne laissez pas disparaître l'argent liquide, c'est une condition de vie ou de mort, défendez -vous ! dé

La suppression de l’argent liquide : un pas vers le totalitarisme

Nous avons vu que le système monétaire de l’Inde a  été quasiment anéanti par décision unilatérale de son premier ministre et que les interdictions peuvent également frapper l’or et l’argent. Selon l’analyste économique Liliane Held-Khawam, les ordres viennent directement des grandes multinationales qui veulent imposer leur économie mondialisée totalitaire.

Même analyse du côté de Dan Popescu à propos de la prétendue lutte contre la corruption :

« Leur motivation est bien plus sordide : avoir le pouvoir absolu sur la monnaie afin qu’elle puisse être plus efficacement dévaluée, taxée ou purement confisquée. Les pièces d’or et d’argent ont déjà été confisquées, mais cela a été très peu efficace Les pièces d’or et d’argent ont déjà été confisquées, mais cela a été très peu efficace, dispendieux et compliqué. Pour générer de l’inflation, il a fallu que l’Empire Paradoxalement, l’Inde a été choisie en premier (la Somalie, sans injurier le premier cheptel mondial de camélidés, est un nain économique. Si la Chine était le A, la Somalie serait une lettre qui n’existe pas et loin, mais alors très loin, du Z…) car il s’agit plus gros morceau à avaler, ayant des retards structurels extrêmes en économie… ce qui devient un avantage. Elle précise notamment : « Le gouvernement n’a pas le choix. Ou il est apte à mettre en place une société sans cash piloté par les incontournables entreprises globalisées américaines – et assimilées – de trafic de paiement pour qu’elles « monitorent » le pays, ou l’Inde doit renoncer à son statut de pays global avec la menace/chantage de voir migrer ces mêmes entreprises avec leurs flux financiers et leurs places de travail… ».romain se réapproprie les pièces et les refrappent avec moins d’or ou d’argent. Avec la monnaie papier, cela a été plus facile, vu que l’État pouvait en imprimer autant qu’il le voulait, mais ce n’était pas encore parfait. Ce qui est parfait pour les pays souverains, avec la monnaie électronique, est qu’elle n’est plus en votre possession physique et qu’ils peuvent, avec un simple clic, limiter l’accès à cette monnaie. Il y a déjà des limites en place sur les retraits en cash aux guichets automatiques. »

La destruction de l’argent liquide est notamment recommandée par l’économiste allemand Peter Bofiner et les marges des gouvernements sont restreintes, comme nous l’avons vu dans le précédent article. Cependant, comme le dit Dan Popescu : « Il ne tient pas compte de l’ingénuité humaine. La crise indienne démontre à quelle vitesse les gens peuvent réagir et trouver des alternatives », l’or pour les riches et l’argent-métal pour les pauvres. C’est exactement ce qui se passe en Inde.

Cependant, tenu par la haute finance internationale, le gouvernement indien tente d’escroquer les épargnants indiens en leurs faisait déposer leur or dans les banques et dans les temples pour leur faire acquérir en échange un soi-disant « or-papier » qui n’existe pas, qui est « garanti par le gouvernement » (« Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent » disait Charles Pasqua, expert en filouterie) et qui est censé rapporter un intérêt annuel de 2,75 % (c’est-à-dire que récupérez l’équivalent de votre capital en 24 ans…). Expropriation générale : les capitalistes en ont été accusés, les communistes en ont rêvé, les spéculatistes le feront. Tout ce qui est virtuel peut disparaître du jour au lendemain. « Les sots se ruent là où les anges n’osent pas s’aventurer » dit le proverbe. La contrebande d’or, qui représente environ 220 tonnes par an, soit environ un tiers du marché officiel.

En ce qui concerne l’Inde, précisons que les chiffres sur la part des paiements en liquide est en fait une simple estimation. Après croisement des sources, les chiffres oscillent en fait entre 87 et 96 %, dans un pays où 1 % seulement de la population paie un impôt sur le revenu. « Comment ruiner un payline-height: 100%;s en quelques jours » titrait un site internet économique suisse.  L’économiste Charles Sannat donne cette analyse qui n’est pas valable que pour l’Inde :

« Vous êtes Indien, que préférez-vous ? Des mauvaises roupies avec un gouvernement qui, du jour au lendemain, est dans un autoritarisme monétaire total et qui peut vous ruiner en une seconde par un simple décret ou vous préférez avoir des dollars et accessoirement de l’or qui sont « hors » roupie indienne ? Si les billets indiens ne valent rien, les dollars, eux, vaudront toujours quelque chose. Le gouvernement indien peut interdire les dollars, les euros ou l’or, d’abord ce sera compliqué, mais surtout, il y aura un marché noir !! Même en URSS, même avec les goulags et le KGB, il y avait le marché noir des dollars américains, et de plus les frontières étaient fermées et très surveillées. Vous imaginez aujourd’hui !! Cela nous amène donc à dire que la prudence et l’indépendance vis-à-vis des États nous amènent à considérer qu’avoir une partie de ses actifs dans une monnaie que votre État ne dirige pas est évidemment une bonne idée de diversification prudentielle. Le dollar est bien plus solide que l’euro qui peut exploser à tout moment. Le dollar est la monnaie d’un pays unique et homogène, l’euro une monnaie commune à une Europe à bout de souffle et en pleine déliquescence… Avoir des dollars est-il une bonne idée ? En tous cas, ce n’est pas une mauvaise idée que d’avoir des monnaies autres que la sienne, et aussi des métaux précieux qui, évidemment, vous garantissent d’être épargné un peu plus que les autres en cas de décision brutale et absurde de nos autorités monétaires. »

La Corée du Sud est l’étape suivante dans les pays démonétisés, la Somalie y est déjà ralliée.  En 2020, il n’y aura plus de pièces de monnaies en Corée du Sud, qui a terminé sa « normalisation bancaire », avec 95 % des paiements faits par carte de crédit. La dernière en date, la T Money, est destinée à remplacer les portemonnaies. Le prétexte cette fois est de réaliser une économie de 40 millions $ (coût de la fabrication des pièces de monnaies). Ensuite, viendront le tour de la Norvège et de la Suède (98 % de paiement non-numéraire) dont les banques commencent même à interdire les dépôts en liquide…

(ils choisissent les pays dont les habitants ont la plus grande tradition d’obéissance et d’auto-discipline exacerbée ! )

Comme le dit l’économiste Charles Sannat dans sa phrase-choc que j’apprécie particulièrement : « Préparez-vous, il est déjà trop tard… »

Hristo XIEP - 9 décembre 2016

 

L’interdiction de l’argent liquide va permettre aux Banques et au Système d’avoir un pouvoir absolu sur vos vies ! ........ un pouvoir de vie ou de mort dans le vrai sens du terme !.


Dans une société sans argent liquide , un seul interdit bancaire sans entourage familiale ou amical pour vous aider et c’est la MORT assurée ! ....... même faire la manche sera impossible !.


Le Nouvel Ordre Mondial nous conduit petit à petit , étape par étape vers le système totalitaire le plus impitoyable qui aie jamais existé !

Les commerçants devraient s’unir pour prendre une décision : déclarer leur intention de ne plus accepter les paiements par carte bancaire à partir d’une certaine date et procéder à la destruction du terminal de paiement en place publique. Puis ils inciteront vivement la clientèle à se ravitailler en espèces.

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17/08/2022 | Lien permanent

la dictature qui vient

l'ambiance aux USA devient soviétique - en passant un rappel : boycottez les cartes de crédits !

Source http://rt.com/news/terrorism-credit-cards-government-613/

Payer en liquide est suspicieux… Le Big Brother américain nous dit comment reconnaître les citoyens terroristes.

Possédez-vous une lampe torche ? Ou payez-vous en espèce vos achats au lieu de payer avec une carte de crédit ? Je le fais, systématiquement. Faites-vous vos courses pour la semaine ?  et bien voici la nouvelle : d’après le département de la sécurité de la patrie (NdT: Department of Homeland Security ou DHS, la Stasi ou Securitate américaine renforcée sous Bush, consolidée sous Obama…) et le FBI, ceci pourrait bien faire de nous des terroristes.

Récemment une vidéo du DHS a abondamment circulé sur la toile; cette vidéo dit aux gens de manière non équivoque que “payer en espèces est suspicieux et bizarre.” Avec une voix calme et assurée, le narrateur explique à l’audience que “si un client apparaît nerveux ou anxieux, ou insiste pour payer en liquide, contactez les agents de sécurité, car cela EST une attitude suspicieuse.”

Donc il en découle, que si vous avez eu une journée stressante et n’avez pas de carte de crédit, vous êtes bon pour la romaine.

Cette suggestion, ainsi que bien d’autres, a été envoyée aux hotels à travers les Etats-Unis comme partie intégrante de la campagne actuelle du DHS “Vous voyez quelque chose, dites quelque chose”. Cela inclut même un manuel de 84 pages, pompeusement titré “Guide des mesures de protection pour l’industrie de l’hôtellerie américaine”, qui stipule entr’autre que demander une certaine intimité est suspicieux et alarmant.

Et cela est vraiment ce pour quoi tout cela est fait: une guerre contre la vie privée et l’intimité. Un terroriste potentiel, argumente le DHS, est bien plus facile à tracer s’il utilise une carte de credit. Une carte de crédit donne à Big Brother un accès quasi immédiat aux informations de contact de l’acheteur, son historique d’achats, et si besoin est, la capacité de couper sa source financière en un instant.

Mais l’application de cette idée est en fait un noir projet: au lieu d’utiliser un système de contrôle déjà existant pour les aider dans leurs tâches, les agences comme le DHS et le FBI suppriment de facto la liberté de choix garantie dans un pays supposé libre.

Vous ne voulez pas vivre à crédit ? Vous êtes un terroriste potentiel. Nerveux ? Vous êtes un terroriste potentiel. Vous ne voulez pas être dérangé ? Vous êtes un terroriste potentiel.

C'est pas tout; dans une brochure du FBI distribuée aux grossistes et maisons de surplus, les gens “qui font des achats en gros incluant des munitions tous temps ou des containers d’allumettes, des repas tous préparés ou des outils de vision nocturne y compris les lampes torches” doivent être dénoncés, parce que toutes ces marchandises sont “des indicateurs d’activité terroristes potentielles.”

(ça vous rappelle pas certains pays, certaines époques, tout ça ?)

et dans les transports aussi ! http://rt.com/usa/tsa-ground-security-transportation-555/

MAINTENANT ILS REPRENNENT CARRèMENT LE VOCABULAIRE ET LE COMPORTENENT DE L'ALLEMAGNE HITLERIENNE : http://www.legrandsoir.info/la-criminalisation-de-la-dissidence-politique-aux-etats-unis.html

 

Et imposé dans les médicaments ? le totalitarisme ultime : http://stopmensonges.com/des-micro-puces-rfid-bientot-int...

 

 

Quant aux terroristes (les vrais, et les faux ! ...) sont les meilleurs amis de Big Brother, car c'est alibi idéal pour instaurer l'horreur totalitaire :

http://www.dailymotion.com/video/x2ii17b_daniel-depris-le...

 

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09/06/2015 | Lien permanent

comment ça devient dans les pays de culture protestante

ça y est Pierre Jovanovic fait le constat :

"On va tout droit vers le fascisme, et la Grande-Bretagne est bien parti ! " http://rim953.fr/?p=1656

 

de mieux en mieux ! http://fr.news.yahoo.com/55/20091114/tod-grande-bretagne-...

ENCORE PIRE !
http://www.zigonet.com/sexe/il-ne-peut-plus-avoir-de-rapp...


le virus totalitaire, qu'on nous a fait croire être la caractéristique du communisme soviétique, a maintenant déménagé dans les pays anglo-saxons, et en pire, en encore plus sadique, plus névrotique, plus inquisitorial et prud'hommesque, encore plus con, encore plus vicieux, encore plus totalitaire (et sournois)

(Et il faut savoir que la situation en Grande-Bretagne est pire qu'en France, la privatisation, les syndicats brisés, l'education PAYANTE! qui endette les jeunes à vie, les divisions de classe y ont  toujours été plus tranchées qu'en France (Disraeli ne disait-il pas qu'en Angleterre les riches et les pauvres étaient comme deux peuples, même le vocabulaire n'est pas le même), et les cameras de vidéos-surveillance plus omniprésentes qu'elle ne l'ont jamais été sous Staline, et des dérives de plus en plus épouvantables (exemple)

.regardez où ils sont dans le classement des pays les plus violateurs des garanties et libertés individuelles :

http://namhenderson.files.wordpress.com/2007/09/surveilla...


déjà il y a qq années le leader du parti Social-Démocrate anglais avait été forcé de démissionner de son poste "avec effet immédiat", mon Dieu pour quelle trahison de son parti? pour quel crime? - simplement parce qu'un reportage avait établi qu'il avait  "un amour démesuré pour les boissons alcoolisées" ! (comme Churchill soit dit en passant )
Nul doute que dans la prochaine génération il suffira d'avoir un amour démesuré pour les gâteaux et les viandes en sauce pour être contraint à la démission, on parie ?!
Quel pays ! Mon Dieu quel pays !  Pas étonnant que c'est le pays au monde avec la plus forte proportion de caméras de vidéo-surveillance! (et avez-vous vu le film "Ladybird" de Ken Loach? très dur, je vous préviens, mais c'est un document éclairant sur la barbarie d'une certaine conception de la société ....)
Tous ces pays issus du puritanisme calviniste (souvenez-vous quel était le rigorisme du contrôle social imposé par les pasteurs en Ecosse au XVII ème siècle) , qui sont les pères du politically correcteness  (et du libéral-fascisme)  ont toujours un germe de totalitarisme bien-pensant qui tourne à la névrose.
(Et n'oublions pas que l'eugénisme et ses mesures de stérilisation forcée  des malades taxés d'héréditaires, y compris les vagabonds et les "bons à rien" (sic) est né aux Etat-Unis: le premier Etat à l'avoir légiféré fut l'Indiana en 1907, 30 autres suivirent, et les stérilisations ne s'arrètèrent même pas après la découverte du nazisme, mais seulement peu à peu vers 1960, en même temps qu'en Suède, autre pays protestant et puritain.)


Remarquez, ça plus le cynisme capitaliste, l'Angleterre est en train d'inventer des lois de plus en plus sadiques éhontées et scandaleuses pour prendre de plus en plus d'argent aŭ pauvres :
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-34663135-6....


remarquez les Etat-uniens c'est pas mieux, forcément, les anglais leur dérive actuelle ça leur vient des USA , donc aŭ USA ça se passe comme ça :
http://www.taringa.net/posts/info/2393857/Condenas-delira...
Et, le comble : Dans l'Arkansas, une maison où une gamine de 10 ans, comme des millions de gamines, refuse de prendre sa douche et d'aller au lit, et elle se met à hurler. La mère appelle la police. Un policier débarque, et menace la gamine qui hurle encore plus. Le policier sort le Taser et électrocute l'adolescente ! (parce que à notre époque à 10 ans ils sont adolescents, en 1935 à 14 ans on était encore un enfant) Vous n'y croyez pas, eh bien lisez l'article de Nick Allen du Telegraph "Taser gun used on 10-year-old girl who 'refused to take shower'", Lequel est le plus stupide, la mère, le policier ou le système américain? 
 
dernier article en date de John Pilger, qui n’est pas tendre (à juste titre) avec le gouvernement et l’hypocrisie ambiante outre-manche quant aux émeutes récentes de Londres et d’ailleurs.
Quand nous regardons l’évolution de la société anglaise (plus que britannique en fait), nous ne pouvons nous empêcher de penser que si « 1984″ d’Orwell résonne de plus en plus fort à nos oreilles… V for Vendetta n’est plus véritablement une fiction en ce qui concerne l’Angleterre. Les Etats-Unis sont dedans depuis 2001, ne pensons jamais que cela n’arrive qu’aux autres, avec nos politiques de « droite » comme de « gauche » et nos larbins de l’empire anglo-américain au pouvoir en France, nous y arrivons à grands pas… Le fascisme global transnational est en marche !
 
– Résistance 71 –
 
Par un beau jour de printemps, flânant dans le sud de Londres, j’entendîs des voix autoritaires derrière moi. Un fourgon de police vomît une meute de six ou plus policiers, qui me poussèrent de côté. Ils entourèrent un jeune noir, qui comme moi, marchait sans but apparent. Ils se l’approprièrent. Ils fouillèrent ses poches, regardèrent dans ses chaussures, inspectèrent ses dents. Leur forfaiterie accomplie, ils le laissèrent partir avec les aboiements d’usage qu’il y aurait une prochaine fois.
Pour un jeune au fond de la pyramide de l’aisance, du patronage et de la pauvreté, ceci est la Grande-Bretagne moderne; pour ces noirs, marginalisés et rancuniers, les envieux et les sans espoir, il n’y a jamais de surprise. Leur relation avec l’autorité est à l’image de leur obsolescence de jeunes adultes, La moitié de tous les noirs britanniques entre 18 et 24 ans sont sans emploi, ceci est le résultat d’une politique délibérée depuis que Margaret Thatcher supervisa le plus gros transfert de richesses du bas vers le haut de la société dans l’histoire britannique. Oubliez la télé plasma, ceci fut une forme de pillage panoramique.
Ainsi est la vérité de la “société malade” de David Cameron, de manière notable, sa partie la plus malade, la plus criminelle, la poche la plus vile: le deux kilomètres carré et demi de la City de Londres où, avec l’accord politique, les banques et les super-riches ont ruiné l’économie britannique et les vies de millions de gens. Ceci devient três três vite immentionable alors que nous succombons plus avant à la propagande auparavant décrite par le leader d’opposition noir américain Malcom X qui disait: “Si vous ne faites pas attention, les journaux vont vous faire haïr les oppressés et aimer les gens qui les oppressent.”
En défilant pour aboyer leur bigoterie et hypocrisie de classe au parlement, juste une poignée de députés confirmèrent. Héritiers directs d’Edmund Burke au XVIIIème siècle et de ses harangues contre la “loi de la foule” d’une “multitude porcine”, personne ne fît référence aux rébellions précédentes de Brixton, Tottenham ou Liverpool dans les années 1980 quand Lord Scarman rapporta que “des facteurs complexes politiques et socio-économiques” ont prédisposé “a une protestation violente” et recommanda une action d’urgence pour y remédier. Au lieu de cela, les courageux travailllistes et libéraux ont fait appel aux canons à eau et autres mesures draconiennes, parmi eux la députée travailliste Hazel Blears. Vous vous rappelez ses célèbres dépenses ? (NdT: Mme Blears fut mêlée à une affaire politico-immobilière en 2009 suite à ses propriétés et fut accusée de fraude fiscale, elle a bénéficé d’un non-lieu). Personne ne fît la connexion pourtant évidente entre la plus grande inégalité sociale depuis que des archives sont tenues, une police qui abuse de manière routinière une frange de la population et tue en toute impunité, et l’état permanent de guerre coloniale avec une course à l’armement à soutenir: l’apogée de la violence.
Cela ne semble pas du tout être une coïncidence que le jour d’avant la rage de Cameron contre “de faux droits de l’Homme”, des avions de l’OTAN, qui incluent des avions britanniques, envoyés par ce mème Cameron, massacrèrent 85 civils libyens dans une ville paisible de Libye comme il fut rapporté. C’étaient des gens dans leurs maisons, des enfants dans leur école. Regardez l’homme de la BBC faisant de son mieux pour réfuter les preuves apportées par ses yeux, de la même manière que la classe politicienne et ses médias ont cherché à discréditer les preuves d’un bain de sang de civils en Irak aussi épique que le génocide du Rwanda. Qui sont les criminels ?
Ceci n’est en aucun cas une excuse pour la violence des émeutiers, beaucoup d’entr’eux furent opportunistes, méchants, cruels, nihilistes et souvent brutaux dans leur allégresse: une réflexion d’image authentique d’un système fondé sur l’égoïsme et la rapacité auquel un grand nombre de spéculateurs parasitiques, d’entrepreneurs louches, de Murdochites, de députés corrompus et de flics ripoux, se sont dévoués corps et âme.
Le 4 Août, la journaliste de la BBC Fiona Armstrong, connue sous le vocable de Lady MacGregor de MacGregor, interrogea l’écrivain Darcus Howe, qui osa utiliser le mot interdit: “insurrection”,
Armstrong: “Vous dites Mr Howe que vous n’êtes pas choqué par les émeutes, ceci veut-il dire que vous encouragez ce qu’il s’est passé?”
Howe: “Bien sûr que non… Ce qui me concerne le plus est le jeune homme Mark Duggan dont la police a fait sauter la tête.”
Armstrong: “Mr Howe, vous devez attendre que l’enquête dise ce genre de chose. Nous ne savons pas ce qu’il s’est passé, ce qui est arrivé à Mr Duggan, nous devons attendre les résultats de l’enquête et le rapport de police.”
Le 8 Août, la commission des plaintes indépendante de la police a reconnu qu’il n’y avait “aucune preuve” que Duggan a tiré un coup de feu contre la police. Duggan a été abattu par des projectiles au visage le 4 Août par un policier armé d’un pistolet mitrailleur Heckler & Koch MP5, la même arme que la Grande-Bretagne vend aux dictatures qui les utilisent contre leurs propres peuples. J’ai personnellement vu le résultat au Timor oriental où les troupes indonésiennes ont également fait sauter les têtes de gens avec cette arme dernier cri suppléée à cette armée à la fois par les gouvernemens conservateurs et travaillistes britanniques.
Un témoin occulaire du meurtre de Duggan a dit au journal Evening Standard, “trois ou quatre policiers le maintenaient au sol et le menaçaient de leurs armes. Ils avaient vraiment de gros flingues et ensuite j’ai entendu quatre coup de feu très bruyants. La police lui a tiré dessus alors qu’il était au sol.”
Ceci est également comment la police de Londres a abattu Jean Charles Menezes sur le quai d’une station de métro. Il y eut également Robert Stanley et Ian Tomlinson, et bien d’autres. La police a menti à propos du meurtre de Duggan, comme elle a menti à propos des autres. Depuis 1998, plus de 330 personnes sont mortes alors qu’elles étaient détenues par la police et aucun policier n’a été condamné. Où est la colère politique et médiatique à propos de cette “culture de la peur” ?
“Marrant aussi”, a noté la journaliste Mélanie MacFadyean, “que la police ne fît rien alors que de sérieux pillages étaient en cours, certainement pas à cause du fait qu’ils voulaient que tout le monde voit ce qu’il se passe quand on fait des coupes franches dans les forces de police ?”
Mais, les balais sont arrivés. Dans un âge ou la relation publique fait office d’information, la campagne de nettoyage, même si bien pensée par certains, peut aussi servir le gouvernement et les médias pour glisser sous le paillasson les notions d’inégalité sociale et de désespoir, avec de joyeux volontaires armés de leur balai tout neuf et étiquetté “londoniens” comme si les autres étaient des martiens. L’autrement absent Boris Johnson a agité son nouveau balai. Un autre Etonien, l’ancien attaché de relations publiques d’un pilleur de biens et actuellement premier ministre, mouillé jusqu’au cou dans le Hackgate, apprécierait sûrement.
 
Par John Pilger
Url de l’article original: http://www.johnpilger.com/articles/damn-it-or-fear-it-the...
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
 
Encore plus horrible et plus démentiel:
UNE AUTORISATION DU GOUVERNEMENT EST REQUISE POUR QUE LES PARENTS EMBRASSENT LES ENFANTS

Un quart de la population adulte fait face à un test obligatoire 'anti-pédophile' dans une vaste expansion des mesures de 'la protection de l'enfance'

Paul Joseph Watson
Prisonplanet
Jeudi 26 juin 2008

Un vaste ensemble de nouvelles politiques qui va être introduit au Royaume-Uni obligera les parents à obtenir une autorisation du gouvernement pour l'embrasser leurs enfants ou les emmener à la piscine publique, mesures qui 'empoisonnent' les relations entre les générations, selon le respecté sociologue et professeur Frank Furedi.

Un quart de l'ensemble de la population adulte du Royaume-Uni sera obligé de passer un contrôle d’Etat, opéré par une agence gouvernementale récemment formée, afin de pouvoir avoir un contact physique avec des enfants de moins de 16 ans en public - y compris leurs propres enfants.

« A partir de l'année prochaine, la nouvelle Independent Safeguarding Authority (Autorité indépendante de sauvegarde) obligera tout adulte qui entre en contact avec des enfants ou des adultes vulnérables par l'intermédiaire de son travail ou dans les groupes de bénévoles d’être approuvé », selon un ar

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13/10/2017 | Lien permanent

souvenons-nous et surtout soyons dignes de leur exemple

Béranger

LES TOMBEAUX DE JUILLET


Air d’Octavie


Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;

Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux ;

De nos trois jours ornez les sépultures :

Comme les rois le peuple a ses tombeaux.


Charles avait dit : « Que juillet qui s’écoule

Venge mon trône en butte aux niveleurs,

Victoire aux lis ! » Soudain Paris en foule

S’arme et répond : « Victoire aux trois couleurs !


Pour parler haut, pour nous trouver timides,

Par quels exploits fascinez-vous nos yeux ?

N’imitez pas l’homme des Pyramides :

Dans son linceul tiendrait tous nos aïeux.


Quoi ! d’une Charte on nous a fait l’aumone ,

Et sous le joug vous voulez nous courber !

Nous savons tous comment s’écroule un trône.

Dieu juste ! encore un roi qui veut tomber.


Car une voix qui vient d’en haut, sans doute,

Au fond du cœur nous crie : Egalité !

L’Egalité c’est peut-être une route

Qu’aux malheureux ferme la royauté.


Marchons ! marchons ! A nous l’Hôtel de Ville !

A nous les quais, à nous le Louvre ! à nous !

Entrés vainqueurs dans le royal asile,

Sur le vieux trône ils se sont assis tous (1)


Qu’un peuple est grand, qui pauvre, gai, modeste,

Seul maître, après tant de sang et d’efforts,

Chasse en riant les princes qu’il déteste,

Et de l’Etat garde à jeun les trésors !


Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;

Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux !

De nos Trois-Jours ornez les sépultures.

Comme les rois le peuple a ses tombeaux.


Des artisans, des soldats de la Loire,

Des écoliers s’essayant au canon,

Sont tombés là, vous léguant leur victoire,

Sans penser même à nous dire leur nom.


A ces héros la France doit un temple. (2)

Leur gloire au loin inspire n saint effroi.

Les rois que trouble un aussi grand exemple,

Tout bas ont dit : « Qu’est-ce aujourd’hui qu’un roi ?


Voit-on venir le drapeau tricolore ?

Répètent-ils de souvenirs remplis ;

Et sur leur front ce drapeau semble encore

Jeter d’en haut les ombres de ses plis .



N'oublions pas que les Révolutions, ces révolutions, dont autrefois les livres d’école pour nos enfants étaient pleins, ces Révolutions qui étaient les auspices tutélaires de LA république, de nos institutions, de nos valeurs, françaises, ces Révolutions ont été faites par le peuple LES ARMES à LA MAIN,(la « violence ! comme on la stigmatise de nos jours, pratique !    surtout quand les flics eux ne s’en privent pas, et sans aucun risque de sanction ! que dis-je le « terrorisme » mot dont on qualifie maintenant la moindre illégalité (sauf les délits financiers !….) et que le siècle précédent, et encore le XXème jusqu’à 1945 inclus, loin de la diaboliser a glorifiée, et ses martyrs) le peuple soulevé contre les rois du temps.
- Les rois de notre époque ce sont bien sûr les patrons des grandes firmes capitalistes « mondialisées » -

Que reste-t-il maintenant de toute cette mystique ? de l'égalité qui nous a nourrit pendant deux siècles ? il est temps de se réveiller et de se rendre compte ……. (émoticone étonné et épouvanté)

Un souffle de l’air de ce temps ? ça ferait du bien non ? comme un « bon coup de Chambertin », ça nous aiderait pas à se remettre sur les pieds non ? et dans le sens vertical.

 (1) par exemple quand est-ce qu’on verra le peuple investir les hotels de luxe des « Centre d’Affaires International » que des gorilles privés à badge talkie-walkie sous leurs smokings noirs, leur interdisent d’un ton de kagébistes ? ou s’asseoir à la file dans les fauteuils de Bolloré et Lagardère ?!

(2) et surtout de ne pas trahir leur exemple ! et les valeurs qui les ont soutenus.

Pareil sans remonter si loin pour l’esprit du programme social de la Résistance (repris par l'UPR, soit dit en passant) 

 

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27/07/2015 | Lien permanent

la mort

mort d'un chat persan

 

"Un dimanche matin, voyant ouverte la fenêtre du living-room, elle s’élança, calcula mal son élan, et
 tomba du septième étage dans le vide.

 Pendant vingt-quatre heures, Olympe sembla prostrée. Le lendemain on la porta sur mon lit : elle ne
 se plaignait pas, elle semblait dormir. Je pensais naïvement qu’elle allait se rétablir. Mais le
 lendemain soir, en lui caressant la tête, je perçu comme des craquements. Son poil semblait terne et
 collé.
Olympe, pauvre innocente, qui paye pour l’absurdité du monde, pauvre chérie qui n’a rien connu de la
 vie, morte vierge et – aussi stupide que cela paraisse à dire – morte sans péché, je ne puis croire que
 le souffle qui t’animait, que ton âme ait disparu à jamais. S’il y a une autre vie il est impossible que ce
 ne soit pas toi, d’abords, que j’y retrouve, parce que je t’ai aimée d’une façon plus vraie que bien des
 êtres rencontrés ici-bas

Oui, le monde est trop cruel pour ceux qui ont gardé une âme d’enfant. Il doit y avoir quelque part un
 lieu où toutes les injustices sont réparées, où toutes les abominations sont payées et effacées.
 J’entrerai dans ce paradis en te serrant sur mon cœur, ta fourrure noire et blanche sur ma poitrine
 nue, tandis qu’autour de nous monteront les chants séraphiques.

Nous descendîmes Olympe, une fois morte, dans le sous-sol de l’immeuble où sont alignées
 d’énormes poubelles. Je me suis réveillé sur le matin, à l’exacte minute où passait le corbillard  des
 boueux. Et j’ai vu partir Olympe, comme on voit s’éloigner un cercueil, dans une lumière éclatante.
 N’était-ce pas son esprit qui m’avait alerté ?

Je me demande pourquoi je n’ai pas pensé, sur le moment, qu’il m’était possible d’emmener le
 cadavre d’Olympe, de l’enterrer dans une forêt proche, au pied d’un arbre connu de moi seul, où je
 serais venu, par la suite, me recueillir.
Tout le jour, meurtri et désespéré, j’ai erré dans la forêt brune où j’aurais du creuser sa tombe. Que
 m’importaient les autres, toute cette agitation, tout ce bruit que font les autres autour de moi ?

Quoi qu’on pense du monde, quelle que soi la fin qu’on lui assigne, ce n’est pas, on en conviendra,
 une réussite. C’est une œuvre inadmissible, pour l’esprit qui la juge, parce qu’elle est d’une cruauté
 stupide et gratuite. Et comment s’empêcher de la juger? Une chatte qui tombe du septième étage,
 cela n’a pas de sens, cela est inutile. C’est un hasard: autant dire que ce qui nous arrive n’a aucune
 signification. Non, le monde n’est pas l’oeuvre de l’Amour. Le fait qu’il existe des sentiments purs
 et des affections sans nuages, comme celle que nous nous portions, ma chatte et moi, prouve qu’il y
 a, en chacun de nous, un principe étranger à l’univers, une beauté trahie, une pureté bafouée.

 Quelques jours après la mort d’Olympe, il me sembla la voir apparaître, tandis que je sommeillais.
 Elle avait son aspect des plus beaux jours, avec sa fourrure fraîchement pourléchée, sentant bon la
 toilette. Elle avait l’air de sourire et elle me disait: “je suis plus heureuse où je suis..”

Et j’étais rassuré de la savoir heureuse et libre... Jusqu’au moment où je me suis retrouvé seul, sa
 place vide, et comme creusée encore, à mon côté – avec cette idée intolérable que je ne la reverrai
 plus!"

 

(Gilbert Ganne – in Orgueil de la maison – 1964)

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09/06/2016 | Lien permanent

vous avez dit ”différence” ?

La "tolérance" certains la vantent beaucoup, sauf que, dans les faits, on s'aperçoit que la seule tolérance qu'ils réclament et pratiquent c'est .... la tolérance envers les gens qui pensent comme eux !!! et qui qui vivent comme eux !!!!

dès qu'ils se trouvent confrontés avec des gens réellement différents, "y'a plus personne !" la tolérance tintin ! ils se montrent férocement intolérants (on en a vu un exemple frappant récemment en France au sujet d'un petit bout de tissu que il y a tout juste 70 ans toutes nos grand-mères bien françaises et bien cathos mettaient encore sur leurs têtes !), c'est comme la liberté d'expression, ils l'exigent quand des gens qui ..... pensent comme eux justement, sont persécutés par d'autres gouvernements, mais quand eux-même rencontrent dans leur propre pays des gens qui ne pensent pas comme aux, (ou qui révèlent des faits scandaleux mais qu'ils auraient voulu que ça reste secret !!!) alors plus question de liberté d'expression ! et ils sont en train de transformer l'Europe tout entière en un régime totalitaire et policièrement censuré de toutes parts !!!

C'est comme ce terme "rituel" et sacré : la "différence", on n'arrête pas d'en entendre parler, mais en fait c'est un mot de code, car il ne désigne qu' UNE SEULE DIFFERENCE,et loin d'être la plus importante : la différence de race (et encore !!! c'est pas pour toutes les races !!! les roms par exemple n'en jouissent pas le moins du monde ! du tout ! toujours aussi stigmatisés, eh oui bien sûr EUX ils sont REELLEMENT DIFFERENTS !   ),

car en fait quand ils parlent de « différence » c'est la différence qu'il peut y avoir entre un rocker « branché » blanc en blue-jean's et tee-shirt (en anglais dans le texte) buvant un coca dans son apart' dans un building parisien, et un rocker « branché » noir (ou métis, ou d'origine musulmane, mais "modéré" de rigueur !) en blue-jean's et tee-shirt (en anglais dans le texte) buvant un coca dans son apart' dans un building parisien !!! ...

ouais .... c'est celâââ .... c'est celâââ    

Mais toutes les autres différences entre les personnes, qu'est ce-qu'on en fait ? relisez dans "l'essai de morale prospective" la liste qu'en dresse Jean Fourastier tiens ! ceux qui croient au spiritisme, au catholicisme, ceux qui récitent des poèmes par coeur (comme le faisaient 100% des collégiens de l'école publique autrefois), qui n'aiment rien tant que la botanique, les jeux de cartes, les caresses, les timides, les bavards sans inhibition, les pas obsédés sexuels, les maniaques de l'érudition, les communistes, les ouvriers manuels sans diplôme universitaire, ceux qui aiment leurs parents (très mal vu de nos jours !), ceux qui croient aux soucoupes volantes, ceux qui n’en ont rien à foutre de l’écologie, ceux qui ne savent pas l'anglais, ceux qui ne savent pas conduire, ceux qui ont peur de la mort et n'admettent pas le "travail de deuil" que les maîtres de la "pensée unique" veut leur imposer, etc, etc, et puis aussi les trisomiques, tous ceux-là on ne la respecte pas du tout leur différence. Tiens par exemple les trisomiques, eux ça redevient comme en 1938, vous savez l'Aktion T4, écoutez cet appel depuis une tribune des Nations-Unis à Genève :

(NB : depuis hier Youtube cet infâme engin à répugnant du totalitarisme capitaliste, censure systématiquement TOUTES les vidéos intégrées dans un site de blog !!!!!!!!!! Il faut donc à chaque fois se DEPECHER, avant d'avoir le message de blocage, de cliquer sur l'icone qui fait regarder la vidéo directement sur le site de youtube, sinon vous êtes foutus !vous ne verrez rien !

 

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20/03/2020 | Lien permanent

les héroïques vieilles dames malaimées des petits Stalines municipaux

Les vieilles dames qui, de nos jours, déposent de la nourriture pour nourrir les chats errants sont des héros de la conscience humaine, comme ceux qui en 40 cachaient des juifs.(1)

(1) n'oubliez pas, ça aussi c'était illégal
 
ça fait deux fois que mon chat « Rotiminou » revient avec des marques noires indélébiles sur le pelage, ça pourrait bien être une « procédure » (comme ils disent ….) des agents de petits Stalines municipaux, pour le marquer pour la mort, ça n’aurait rien d’étonnant ! c’est tout à fait dans leurs manières, c’est exactement comme ils font envers les manifestants maintenant, et les gens du peuple, toute cette flicaille cauteleuse et totalitaire typique de notre époque et ces euthanasieurs patenté de la SPA.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/13/01016-...

https://ytube.tv/watch?v=srcs_DCV9aY&ok=1

Et ceux qui refusent de tatouer ou encore plus infâme de faire implanter des puces électroniques dans le corps de leurs animaux familiers, eux aussi  sont des RESiSTANTS et des héros de la Civilisation.
Un jour on leur dressera des monuments
.

Elles sont un des avatars du mythe d'Antigone, celui dont Gérard Mortier dit "Sa seule force repose sur la croyance selon laquelle les "lois non écrites" ne sauraient être trangresées. Elle ne crée aucune idéologie  mais  ... ne pouvait agir autrement " elles sont  "héroines  par excellence: forte parce que vulnérable"
Il ajoute,  bon observateur des dérives actuelles: "En ces temps de deal, on considère Antigone comme une hystérique et ses lois non écrites comme le code d'une secte."
"Prenez garde de ne pas dénaturer le premier impératif catégorique de la raison pratique selon Kant et n'en faites pas  : Agis comme si le principe de ton acte était le même que celui du législateur ou de la loi du pays" ! (Hanna Arendt)

Quand à Zygmunt Bauman il appelle à "rapatrier au coeur de nos pratiques individuelles ce qu'il nomme les émotions éxilées ou rebelles, à commencer par les sentiments moraux. ... l'instinct moral, seule source possible d'un comportement autonome."
Et cette très belle et très fondamentale phrase, qui est la source la plus humaine et la plus profonde  de la morale:
"Notre conscience ne se soumet qu'à l'autorité impuissante de l'Autre."


Allez! j'ajouterai encore, pour élargir la perspective sur son autre flanc constitutif, cette citation fondamentale (fondamentale!) du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui va bientôt mourir, seul et désespéré):
„L’unique espoir, pour chacun de nous, de n’être pas traité en bête par ses semblables, est que tous ses semblables, lui le premier, s’éprouvent immédiatement comme êtres souffrants, et cultivent en leur for intérieur cette aptitude à la pitié qui, dans l’état de nature, tient lieu de lois de mœurs, et de vertu, et sans l’exercice de laquelle nous commençons à comprendre que, dans l’état de société, il ne peut avoir ni lois, ni mœurs, ni vertu. Loin de s’offrir à l’homme comme un refuge nostalgique, l’identification à toutes les formes de la vie, en commençant par les plus humbles, propose donc à l’humanité d’aujourd’hui, le principe de toute sagesse. »

Quand à "l’appel à la “révolte contre le pouvoir” qui de nos jours se remet à être sources d'ennuis, il est au contraire, pour beaucoup un précieux héritage. Jusqu’à Eric Cantona qui déclarait il y a quelques mois que c’était là l’idée qu’il se faisait de l’identité française.

« Si, depuis que le monde est monde, tous les hommes avaient respectés toutes les lois, nous en serions encore à l'esclavage. » (anonyme ?)

Nourissage civilisé des animaux interdit par les sauvages du totalitarisme municipal, c'est ça la description en bon français.

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11/01/2020 | Lien permanent

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