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Rechercher : échelle mobile des salaires

légalisation de l'infanticide !

"avortement" à .... 9 mois !

Il n'est absolument pas ici question d'accouchement pour grossesse à risque, mais de prétendus "avortements" (en vérité "assassinats") pour une excuse bidon : **_détresse psychosociale_* .
Le terme " _avortement_ " désignant une action pour empêcher un processus d'arriver à son terme, donc à 9 mois, on ne peut pas désigner cet acte comme un avortement.
Les pervers qui ont voté pour ce crime contre l'humanité parlent de " _détresse psychosociale_ " , un prétexte bidon dans lequel on va faire entrer tout et n'importe quoi. Un petit tour de passe-passe de ces salauds, et leur excuse bidon, raccordée à un motif médical, leur permet de prononcer l'euthanasie arbitraire d'enfants viables.
Ils ont assassiné nos aînés à coup de refus de soins et de Rivotril,
(déjà en Allemagne du temps de l'Aktion T4 ils faisaient ça, un vieillard en très bonne santé recevait une convocation à une visite médicale en hopital, l'hopital déclarait qu'ils le gardait car "il ne pouvait pas vivre seul", qq semaines plus tard la famille était avisé qu'il était mort, et une urne)
 bien ils ont refusé de soigner les cancéreux avec leur excuse de la covid.
Aujourd'hui, une autre partie de l'humanité passe à la trappe : les nourrissons viables des "sans-dents". Les grosses bourges soit ne font pas de gosses, soit optent pour les avortements de confort bien avant 9 mois et de nombreux dirigeant n'ont pas d'enfant.
Voilà où l'on en est rendu, grâce aux nazis eugénistes qui nous appliquent à la lettre les théories de 1933 visant le tri des humains, l'éradication des gens qu'ils jugent "socialement gênants" et la recherche de l'enfant parfait, terme nazi repris par ce laurent alexandre dans ses conférences à vomir.
Nous ne sommes plus du personnel ni de la "ressource humaine", nous somme désormais désignés comme "ressources humaines" ou "matériels humains", voire "recyclable" dans les campagnes de dons d'organes, un marché juteux là aussi.
Les Libéral-fascistes du NWO, sous le faux prétexte de promouvoir "la liberté de circuler des citoyens du monde désignés comme "migrants"" , orchestrent en fait des transferts de populations d'esclaves. Les stocks d'humains sont comptabilisés, évalués en fonction de leur impact sur la planète et le NAIRU (moyen d'assurer par le chômage une pression à la baisse des salaires et des conditions de travail !). Et voilà "kill bill gates" qui nous saoule avec ses 15% d'humains en trop sur terre: les non productifs (vieux, trop malades, puis les pas-diplômés-de-l'enseignement-supérieur) doivent être liquidés et les stocks de main d'oeuvre à venir doivent être puisés chez les esclaves importés.
Sortons des divisions politiques, religieuses : réapprenons la lutte des classes, car c'est un projet du grand capital, comme on vient de le voir, et DEFENDONS L'HUMANITE en tant qu'êtres humains.

"Que le profit soit convenable le capital peut s'employer partout ; 20%, il s'échauffe ; 50%, il est d'une témérité folle, à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines ; à 300%, et il n'est pas de crime qu'il ne puisse commettre." (TJ Dunning, 1860 "Trade-Unions and Strikes").

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26/03/2022 | Lien permanent

la ”Novlangue” des inquisiteurs modernes contre tout ce qui RISQUE DE MENACER LES GRAS PROFITS ESCOMPTES PAR LE GRAND C

(bref Karl Marx n'a jamais eu tant raison que maintenant !

L’étau de la censure se resserre après une entrevue explosive de David Icke

(alors que en fait Icke a raison : toutes les infos scientifiques confirment ce qu'il dit (de façon un peu confuse il est vrai, mais c'est tellement technique !) :


14 juin 2020 Par Guy Boulianne

L’étau de la censure orwellienne se resserre de plus en plus après que la chaîne de télévision locale London Live ait diffusée une entrevue explosive de David Icke sur la crise du Covid-19 provoquée par les Globalistes et les élites totalitaires mondiales.

À la suite de Guy Boulianne qui a lancé une pétition exigeant de la part du Gouvernement du Québec que la chloroquine ou l’hydroxychloroquine soit administrée aux personnes atteintes du COVID-19, à la suite des Drs. Dan Erickson et Artin Massihi qui ont affirmé que « le COVID-19 n’est pas plus dangereux qu’une grippe saisonnière normale et que les quarantaines ne font aucune différence pour empêcher sa propagation », ainsi que le Pr. Didier Raoult, le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles, c’est maintenant au tour de David Icke de se faire censurer par les comploteurs du Quatrième Reich « bilderbergien ».

Le 20 avril dernier, le webzine d’information sur le showbusiness, Deadline Hollywood, nous apprenait que le régulateur des médias britannique Ofcom a censuré la chaîne de télévision locale London Live après avoir diffusé une interview de 80 minutes avec David Icke, dans laquelle le célèbre théoricien du complot a fait des affirmations soi-disant « sans fondement » sur le coronavirus.

Le 8 avril, London Live a diffusé London Real: COVID-19 une version révisée d’une interview réalisée par Icke avec la chaîne YouTube London Real en mars sur la crise des coronavirus. Lors de l’échange avec le présentateur Brian Rose, un Icke largement incontesté a exposé sa théorie selon laquelle la pandémie fait partie d’un complot des technocrates pour détruire l’économie mondiale et imposer une surveillance de masse à la société.

L’entretien a donné lieu à 48 plaintes et l’Ofcom a lancé une enquête urgente sur la question afin de déterminer si London Live avait enfreint les normes strictes de radiodiffusion au Royaume-Uni. L’Ofcom a conclu que London Real: COVID-19 constituait une violation « grave » de son code de radiodiffusion et envisage actuellement des sanctions (pouvant aller jusqu’à une amende) contre le diffuseur, qui appartient au milliardaire russe Evgeny Lebedev.

Dans son évaluation, l’Ofcom a déclaré que Icke « a été autorisé à exposer ses points de vue très controversés et non fondés

[on crorait entendre l’Inquisition du temps passé « on a autorisé à parler Galilée ou Giordano Bruno ou etc qui émet des idées qui ne sont pas conformes à la seule pensée autorisée de Notre Très Sainte Mère l’Église Catholique Romaine et Apostolique »!]

sur le coronavirus et la réponse des politiques publiques à celui-ci de manière très détaillée avec très peu de défis ou de contexte ». Le régulateur des médias a ajouté que le point de vue d’Icke « avait le potentiel de saper la confiance dans les motivations des autorités publiques

[ben, dans tout autre régime qu’une dictature ça fait partie du débat démocratique tout bonnement ! Seuls des régimes comme celui de Charles X, qui a mis en prison Dieudonné, pardon ! Le chansonnier Béranger, ou l’URSS voient à redire à des choses comme ça, qui doivent pare partie de la vie banale et normale dans une « Société ouverte » comme dit Karl Popper, et une démocratie]

pour introduire des restrictions et donc décourager les téléspectateurs de suivre les règles officielles actuelles concernant la distanciation sociale ».

Bref répendre des conseils antisoviétique ! Ou « téméraires » comme disaient les inquisiteurs », et Goebbels il appelait ça comment?]

En bref, l’Ofcom a conclu que cela aurait pu causer « un préjudice important aux téléspectateurs », étant donné que le virus a tué plus de 16 000 personnes au Royaume-Uni et que le verrouillage est actuellement l’arme la plus efficace pour le contrôler.

London Live a accepté la décision de l’Ofcom mais a fait valoir que les théories « absurdes » d’Icke avaient peu de chances d’avoir causé du tort aux téléspectateurs et qu’il avait été présenté par Rose comme un « théoricien professionnel du complot ». La direction de l’émission a déclaré que le présentateur Rose a également clairement indiqué qu’il pensait que le coronavirus « se produisait naturellement » et qu’un vaccin sera trouvé pour lutter contre le virus.

[ce qui est une affirmation absurde (mais très rentable du point de vue des intérêts du Grand Capital, - tiens, est-ce innocent ? -) car jamais une épidémie de ce genre ne revient, alors un vaccin à quoi servirait-il ? À par injecter des « smart dust » … à quoi nous servirait un vaccin contre la grippe espagnole ? Ou la grippe de Hong-Kong ? Ça servirait par contre sans doute aux actionnaires de la firme qui aurait convaincu le 6 milliards de terriens de se faire vacciner … Comme disait Karl Marx, et on vit chaque jour davantage à quel point il avait raison, « Toute l’histoire de l’humanité n’est que l’histoire de la lutte des classes »]

En plus de la décision de London Live, l’Ofcom a également déclaré avoir publié des conseils à ITV et à ses présentateurs après que l’animateur de This Morning Eamonn Holmes ait fait des commentaires la semaine dernière sur le complot sans fondement liant la 5G à la propagation du coronavirus.

[ce n’est pas un complot ! c’est un fait scientifique tout à fait (fondé, puisque constatable à la moindre consultation des données !), constaté au vu des statistiques ! Par contre l’installation de la 5G est peut-être un complot, dans la mesure où elle ne vise pas seulement de « se faire un max de fric », ce qui est djéà malhonnête (et la base du capitalisme) mais d’instaurer une main-mise totalitaire sur la vie des gens et d’instaurer une société totalitaire, là on peut parler de « stratégie d’ensemble du grand capital, ou si vous préférez de complot]

Holmes, qui a clarifié ses remarques dans des excuses à l’antenne le lendemain, a déclaré qu’il contestait « les médias traditionnels giflant immédiatement cette [théorie 5G] comme fausse quand ils ne savent pas que ce n’est pas vrai ».

« À notre avis, les commentaires ambigus d’Eamonn Holmes étaient mal jugés et risquaient de saper la confiance des téléspectateurs dans les conseils des autorités publiques et les preuves scientifiques. Ses déclarations étaient également très sensibles au vu des récentes attaques contre les mâts de téléphonie mobile au Royaume-Uni, causées par des théories du complot reliant la technologie 5G et le virus », a déclaré l’Ofcom.

Le compte Face de bouc de David Icke est clôturé

 

Le 1er mai, la BBC nous apprenait à son tour que Facebook a supprimé la page officielle du théoricien du complot David Icke pour avoir publié « des informations erronées sur la santé qui pourraient causer des dommages physiques ». Selon la BBC, M. Icke a fait plusieurs fausses allégations à propos du coronavirus, comme suggérant que les réseaux de téléphonie mobile 5G sont liés à la propagation du virus. Après l’interdiction, son compte Twitter a publié: « Facebook fasciste supprime David Icke – l’élite est terrifiée par lui parce qu’elle est TERRIFIÉE par la vérité. » Facebook a déclaré dans un communiqué : « Nous avons supprimé cette page pour avoir violé à plusieurs reprises nos politiques sur la désinformation nuisible ».

Vendredi, le groupe de campagne du Center for Countering Digital Hate (CCDH) a publié une lettre ouverte appelant les entreprises technologiques à interdire les comptes de M. Icke. La lettre indique qu’Amazon, Facebook, Twitter et YouTube ont amplifié « le racisme et la désinformation d’Icke sur le Covid-19 à des millions de personnes ». Elle a été cosignée par le député Damian Collins, ainsi que par des médecins célèbres, le Dr Christian Jessen, le Dr Dawn Harper et le Dr Pixie McKenna.

Le CCDH a déclaré que des vidéos de M. Icke faisant des « déclarations fausses et conspiratrices sur le Covid-19 » avaient été visionnées plus de 30 millions de fois en ligne. La lettre a été publiée après que Facebook a supprimé la page de M. Icke.

euh ... vous savez ... Le "complotisme" est la base même de l'esprit scientifique, puisque celui-ci consiste à rechercher sous le chaos apparent du donné, des causes encore cachées qui les expliqueront.
être anti-complotiste est donc être irrationnel et revenir à la foi aveugle envers les paroles d'evangile des autorités établies actuellement et Notre Très Sainte Mêre l'Eglise Romaine et Apostolique ! Et c'est vouloir croire que tout est le fait de hasards (par exemple si je frotte une allumette et qu'une flamme en sort c'est par pur hasard, et prendre une boire d'allumettes pour allumer le feu c'est être un criminel et illégal malade mental complotiste populiste, sexiste, antisémite et tout et tout !), à des miracles permanents, et refuser de comprendre ce qui se passe sous nos yeux ! c'est une forme de maladie mentale.

En avril, YouTube a supprimé une entrevue de M. Icke dans laquelle il déclarait « qu’il existe un lien entre la 5G et cette crise sanitaire ». Lorsqu’on lui a demandé sa réaction aux informations faisant état d’incendies de mâts 5G en Angleterre et en Irlande du Nord, il a répondu: « Si la 5G continue et atteint où ils veulent l’emmener, la vie humaine telle que nous la connaissons est terminée … alors les gens vont prendre une décision. »

Facebook a ensuite supprimé la même vidéo en disant qu’elle avait enfreint ses règles sur la désinformation. Plus tard, le régulateur des télécommunications Ofcom a trouvé la chaîne de télévision locale London Live en violation des normes pour une interview diffusée avec M. Icke sur le coronavirus.

Une analyse par Marianna Spring, spécialiste de la désinformation et des médias sociaux (!) :

Mais l’incendie de tours de téléphonie mobile et les abus des travailleurs des télécommunications liés à ce complot de coronavirus 5G ont poussé des sites comme Twitter et TikTok à resserrer leurs règles.

Facebook a également reconnu que les théories du complot promues à plusieurs reprises par Icke tombent dans leur catégorie de "désinformation nuisible" [voilà une catégorie tout à fait conforme au vocabulaire de la Très Sainte Inquisition ! on y revient ? ou de l'URSS qui luttait contre tout ce qui nuit au "socialisme" ou flaire l' "antisoviétisme" ou le Hooliganisme de Sojenitsyne ou de Sakharovu]

. Ce n’est pas la première fois qu’il lui enlève du contenu – mais la plateforme est allée plus loin en supprimant sa page.ou la "maladie mentale", telle la "schizophérénie sans symptôme" de Pliouchtch!

Les gouvernements et les sites de médias sociaux tentent de trouver le juste équilibre entre la lutte contre les récits néfastes et la liberté d’expression. Mais les experts soulignent qu’ils peuvent faire les deux avec une modération et une collaboration efficaces.

en cet anniversaire de la Chute du mur qui protégeait l'Empire du Mensonge d'alors, il est important que les gens se mettent à manifester aussi énergiquement contre l'actuel Empire du mensonge, qui est capitaliste, et NWO.

Ce qu'il dit sur les ondes à 60GHz est tout à fait vrai :

La fréquence de 60 GHz accélère la rotation des électrons autour de la molécule d’oxygène, inhibant ainsi la capacité de l’hémoglobine à absorber correctement ces molécules d’oxygène. Pour les plantes c’est la chlorophylle qui remplace l’hémoglobine et joue le même rôle et donc cette fréquence va faire chauffer la molécule d’oxygène et empêcher son absorption par la chlorophylle des arbres et des plantes qui souffrent de leur exposition à certaines ondes comme les abeilles et la majorité des insectes ! Vous ne verrez pas d’oiseaux se poser ou édifier leur nids sur une tour 4 G ou 5 G et même 3G car les oiseaux savent que ces ondes sont dangereuses !

Une autre utilisation de la technologie à 60 GHz sont des communications entre satellites. (appelé réticulation) en orbite terrestre haute !

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09/11/2020 | Lien permanent

les USA dans une bulle solipsiste faite de mensonges

L’Empire US, vers l’internationale totalitaire en chantant [5/8]  Le 26 août 2014 – Source entrefilets

Comme disait l’autre, les étasuniens sont des gens vraiment formidables, pour peu que l’on puisse faire abstraction des morceaux de cervelles d’enfants qui pendouillent à leur parka. Et si eux-mêmes y arrivent parfaitement, c’est que leur ascension en tant qu’hyper-puissance mondiale s’est accompagné d’une descente dans une pathologie à mesure. Pathologie de la domination mêlant messianisme, exceptionnalisme,  ivresse de puissance et, surtout, inculpabilité. Une pathologie protéiforme terrifiante lorsqu’elle ronge l’âme d’un Empire disposant d’une capacité technologique et d’une puissance de feu inégalés dans l’Histoire de l’humanité, le tout dissimulé sous les paillettes hollywoodiennes et le vernis d’une machine de propagande qui le font passer pour vertueux. Décryptage.

Il faut dire et redire encore que les États-Unis ont été parmi les principaux pourvoyeurs d’atrocités à travers le monde depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, que ce soit directement ou par supplétifs interposés. Vietnam, Cambodge, Panama, Nicaragua, Salvador, Guatemala, Chili, Pérou, Iran, Somalie, RDC et Serbie sont quelques-uns des pays qui ont eu à affronter dans un passé récent la machine de guerre US, ou ses commandos d’assassins et autres spécialistes du coup d’état.

 Ces vingt dernières années, les seuls massacres de masse commis sur la planète l’ont été par l’Empire US. Sa projection de violence, au besoin à l’aide de sa milice globalisée qu’est l’Otan, n’a fait que gagner en intensité avec les tueries à grande échelle et l’emploi méthodique de la torture (Irak / so called War on Terror !) ; les guerres d’occupation (Afghanistan) ; les « regime change » ou tentative de (Libye / Syrie / Ukraine) ; les campagnes systématisées d’assassinats extrajudiciaires (Yémen-Pakistan) ; les boucheries à grande échelle et les épurations ethniques par supplétifs interposés (Liban 2006 / Palestine 2002-2006-2008-2012-2014).

 Tout cela sous couvert de lutte contre le communisme, puis contre le terrorisme ou, encore, en vertu de fumeux concepts d’inspiration droit-de-l’hommistes comme le devoir de protéger, pour rendre vertueuses des guerres d’hégémonie ou pour le pétrole.

Cet océan de barbarie, de violence à grande échelle et d’assassinats plus ou moins ciblés – auquel il faut encore ajouter l’établissement d’un goulag électronique globalisé par la NSA et ses clones–, n’entament pourtant en rien l’image que l’Empire assassin-espion a de lui-même, ou que ses admirateurs ont de lui. C’est-à-dire d’une vertueuse nation de défenseurs de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme.

A cela deux raisons principales : une pathologie de la domination qui empêche toute culpabilité ou introspection au sein de l’Empire, et bien sûr une formidable machine de propagande dont le grand œuvre est une inversion quasi complète de la réalité avec réécriture en temps réel de l’Histoire.

Pour évoquer cette pathologie de la domination, nous allons largement piller un texte admirable de l’écrivain américain Norman Pollack.

Et tout d’abord son constat que nous partageons sans réserve lorsqu’il dit : «Gaza symbolise où nous en sommes : l’éradication des aspirations humaines par des forces de procuration, ici Israël, là l’Ukraine, résidus fascistes de la Seconde Guerre mondiale (…). Le fait est là. Où que l’on regarde, on ne voit que les destructions et les souffrances humaines dues à ceux que nous soutenons, alors que, pendant ce temps, les USA agissent, de leur côté, pour mettre en place l’architecture militaire d’un modèle global dévoué au commerce, à  la finance, et au pouvoir, avec son industrie de guerre fonctionnant à plein régime

Pour expliquer ce que nous nommons habituellement l’inculpabilité de l’Amérique au regard de ses innombrables crimes, Pollack avance l’idée de bulle solipsiste, c’est-à-dire l’enfermement des États-Unis dans une perception du monde dans laquelle il n’y a pour le sujet pensant d’autre réalité que lui-même. Une bulle «qui entoure et engaine l’Amérique, avec ses caractères respectivement associés de xénophobie et d’ethnocentrisme, la peur de l’étranger, la relation dichotomique du nous-eux fondant l’idéologie de l’Exceptionnalisme. Et ses conséquences : un autoritarisme prépondérant, structurellement enraciné dans la personnalité américaine, ayant beaucoup à voir avec la rigidité, qui unifie et intègre l’élaboration de la politique actuelle du gouvernement des USA

Aux origines du mal, Pollack renvoie à cette version ultime du capitalisme sur la base de laquelle l’Amérique a été fondée : «Un capitalisme qui cherche et promeut la création d’une uniformité politico-culturelle de la personne humaine nécessaire à l’installation de la discipline sociale (1). (…) Et tout cela en continuant par ailleurs de battre le tambour de la guerre, des interventions, de la supériorité et de l’infériorité dans la hiérarchie des nations.»

Ce dernier point renvoyant à la fameuse théorie de l’exceptionnalisme américain reprise par Obama.

Pollack a encore raison lorsqu’il dénonce le fait que la récente polémique opposant Obama à Clinton s’est exercée «dans un bocal hermétiquement fermé». Tous deux n’étant que des fauteurs de guerre,  les deux visages d’une même tête pilotée par le complexe militaro-industriel étasuniens (2).

Et Pollack en vient ensuite à sa sentence : «Irak, Afghanistan, Ukraine, Gaza, tout exhibe une arrogance systématique, qui fournit une couverture utile à ce que je considère être une carence morale, imperméable à la souffrance humaine, jouissant de l’auto-indulgence de la nation. (…) Froideur et rigidité, nous sommes au-delà de ça [la culpabilité face à nos crimes], protégés culturellement, institutionnellement, et politiquement de toute introspection (du retour sur soi) sur les faits que nous commettons ou omettons

Ce constat fait, on ne peut qu’être consterné par le suivisme européen d’un tel Empire nihiliste, par cette fascination et cette croyance en l’Amérique d’Hollywood propagée par la plus formidable machine à enfumer jamais conçue. Machine qui réussit le tour de force de convertir au fantasme d’un Empire vertueux des esprits que l’on peine pourtant à soupçonner d’idiotie.

Or c’est bien là où nous en sommes avec la crise ukrainienne, où l’on a vu l’alignement complet de tous nos médias sur la grande hystérie antirusse voulue par Washington. Avec, en point d’orgue, la fumeuse accusation sans preuve mais néanmoins globale contre Poutine suite au crash MH17, et dont on est à peu près sûr aujourd’hui qu’il a été abattu (pour une opération false flag ou par erreur) par l’armée ukrainienne.

Tout cela nous menant donc à la possibilité d’une guerre à grande échelle que sans doute peu de peuples souhaitent vraiment in fine.

C’est l’aboutissement de deux décennies de formatage complet de la pensée dans les médias occidentaux où, là aussi, les opinions, les sensibilités, les divergences d’analyses restent confinées dans un bocal hermétiquement clos où domine l’alignement complet sur le narratif messianique de Washington, à ses axes du mal à géométrie variable, à son pseudo-devoir d’ingérence sélectif à souhait, à sa stigmatisation soudaine de méchants dictateurs qu’il est tout à coup vertueux de renverser après les avoir soutenus durant des décennies.

Il aura par exemple fallu plus de deux ans à la so called « grande presse » bobo-atlantiste française pour commencer à admettre les abominations commises par les djihadistes de Syrie ; et c’est seulement depuis l’avènement de État islamique en Irak et au Levant (EIIL), et de ses carnages contre les minorités, que nos héroïques médias commencent à retrouver quelques vertus à Bachar al-Assad en tant que moindre mal sur la scène locale, comme par hasard là encore sous l’impulsion de Washington.

Plus prosaïquement, on doit aussi considérer que les grands médias, télévisuels en particulier, obéissent à des lignes éditoriales simplement dictées par le Système puisque c’est lui qui les finance à coups de généreuses subventions et de publicité, et que comme dit l’adage, «qui paie commande»

.L’effet de troupeau, la complicité ou la couardise de nos élites politico-médiatiques faisant le reste pour nous conduire, sous l’aiguillon de l’égrégore peut-être, vers l’internationale totalitaire en chantant.

 

(1) C’est ce qu’observe aussi l’historien Arnold Toynbee lorsqu’il dit que «la civilisation occidentale ne vise à rien moins qu'à l'incorporation de toute l'humanité en une grande société unique, et au contrôle de tout ce que, sur terre, sur mer et dans l'air, l'humanité peut exploiter grâce à la technique occidentale moderne ».

 

(2) Soulignons toutefois que cette confiscation de la démocratie au profit d’un simulacre d’oppositions à l’intérieur d’un cadre strictement régulé par le Système n’est pas une spécificité américaine. Comme nous l’avons détaillé dans notre essai Pourquoi notre hyper-Titanic va couler, «l’avènement de la société libérale interdit en effet l’alternative. Les divergences de pures formes, qui opposent ce que l’on nomme les «sensibilités politiques», se discutent à l’intérieur du statu quo qu’elle impose. C’est à cela que se réduit l’opposition. »

Ainsi, lorsque certains pensent se montrer réalistes en affirmant qu’en France, par exemple, «la gauche est un sous-programme de la droite pour gruger les pauvres», ils sont à mi-chemin de la vérité.

Pour crédibiliser la farce, le Système prend toutefois soin de favoriser le développement stérile de quelques mouvements extrémistes sur ses marges, mouvements dont la fonction est alors d’absorber le mécontentement le plus radical, de le contrôler et de le maintenir dans l’impasse politique permanente.
(c’est également l’avis de François Asselineau)

 

remarquez, en France la propagande est tout autant de mauvaise foi, que c'est est hallicinant :

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03/06/2015 | Lien permanent

La civilisation de l'avenir se prépare à Donetsk - Malorossia !

Car en regardant de plus près l’acte constituant de la Malorussie, cela sonne comme une déclaration de foi politique : refus des OGM, refus de la vente des terres agricoles, volonté de préserver le pouvoir d’achat et le bien-être de la population (refus d’augmenter l’âge de départ à la retraite, gel des tarifs communaux, etc.), volonté d’instaurer un système plus démocratique (utilisation du référendum, discussions locales et régionales sur la future constitution, introduction d’éléments de démocratie directe, etc.), lutte renforcée contre la corruption, renversement des oligarques, etc.

En hurlant de manière hystérique comme ils l’ont fait, Kiev, Paris, Berlin et Washington ont attiré l’attention des gens sur cette déclaration de création de la Malorussie, et donc sur l’acte constituant. Cela permet à Zakhartchenko et au Donbass de briser le blocus médiatique et de faire savoir quelles sont leurs intentions et les idées politiques qu’ils défendent, et donc de faire savoir la vérité sur ce qui se passe réellement dans le Donbass. Cela permet au Donbass de marquer des points dans le cœur des gens en Ukraine, comme en Occident.

http://reseauinternational.net/pourquoi-zakhartchenko-a-t...

El drapeau de la Malorussie
drapeau de  la Malorossia.jpeg

LA SOLUTION au problème de l'Ukraine : la Malorussie

 

Un exemple et un modèle pour le monde aussi ! la Malorussie :

Comme on le voit sur le plan stratégique, c'est un coup de maître, permettant de contourner le blocage des accords de Minsk par les autorités ukrainiennes actuelles, et en permettant au Donbass de se poser en exemple de ce que devrait être la politique nationale et internationale. Une politique pragmatique, réaliste, basée sur le droit international et le respect des intérêts de chacun. C'est d'ailleurs clairement annoncé dans la déclaration politique du projet : « nous serons capables de construire une nouvelle société basée sur l'amitié et l'assistance mutuelle, et non sur la haine et l'envie. Le génie créatif de notre peuple sera en mesure d'amener la Malorussie à l'avant-garde de la civilisation mondiale et de jouer un rôle dans l'histoire. La parole du Bien et de la Vérité. »

Le Donbass avait déjà montré la voie à suivre en matière de liberté, et de combat du peuple pour défendre ses droits, il s'est engagé sur la voie d'un développement plus soutenable, en refusant les OGM et en développant une agriculture plus propre que celle que Monsanto promet au reste de l'Ukraine, et il s'apprête maintenant à montrer l'exemple en matière de politique générale, comme la Russie essaye de la faire à l'échelle internationale depuis plus de 10 ans.

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08/08/2017 | Lien permanent

bernard Friot ouvre un chapitre de l'histoire de la pensée socialiste - et Etienne Chouard dans l'histoire de la pensée

Par Étienne, dimanche 7 novembre 2010 à 11:13 - Sentinelles du peuple
L'enjeu des retraites, brillamment expliqué par Bernard Friot


Chers amis, Je voudrais proposer ici une réflexion sur la "réforme" le sabotage des retraites imposée aux Français par leurs prétendus "représentants".

Nos grands-parents ont mis au point et institué en 1945, juste après la deuxième guerre mondiale, dans un pays dévasté et ruiné, un système de retraites génial, insubmersible, toujours en équilibre, par construction :

Pour financer les retraites par répartition, on ne tire pas de plans sur la comète à dix ou vingt ans : on sait chaque année très exactement combien on aura de retraités l'an prochain et combien il faudra leur verser en pensions ; on en déduit donc aisément — chaque année — le taux de cotisation nécessaire pour financer le système.

Évidemment, en période de vieillissement démographique, les taux de cotisation montent progressivement, mais moins vite que la croissance du pouvoir d'achat, ce qui rend le processus parfaitement indolore. C'est comme ça que tout s'est passé pendant « les trente glorieuses » (1945-1975) : les taux de cotisations "salariales" et "patronales" n'ont pas cessé de croître, doucement, et le système est donc resté équilibré. Insubmersible, je vous dis. Sauf si un traître troue la coque volontairement, bien sûr !

Il est essentiel de comprendre trois choses fondamentales :

1) Notre système de retraite par répartition finance les dépenses présentes avec la richesse créée aujourd'hui => ce système n'a donc PAS BESOIN D'ÉPARGNE PRÉALABLE pour se financer, pas besoin d'accumulation du capital, ce système fonctionne donc SANS L'ARGENT DES RICHES, SANS AVOIR BESOIN DES MARCHÉS FINANCIERS, et donc SANS INTÉRÊTS À VERSER à qui que ce soit.

Relisez bien ceci, c'est absolument fondamental.

Pour Bernard Friot, le succès avéré de la retraite par répartition, le succès du salaire à vie, inconditionnel et autofinancé par cotisations, cette réussite incontestable est la preuve formelle que ce n'est pas une utopie : nous sommes capables, d’ores et déjà et sans attendre, de financer nous-mêmes un service public immense (des centaines de milliards par an, avec des engagements de long terme, sur des dizaines d’années) sans avoir besoin de l'épargne, sans avoir besoin des excédents des riches (au prix ruineux de l’intérêt), sans avoir à nous sacrifier aux dieux modernes, capricieux et cruels, nommés « marché financiers » et qu’il faudrait sans cesse « rassurer » et « apaiser ».

 

Et logiquement, Bernard Friot nous invite à imaginer d'ÉTENDRE CETTE MÉTHODE QUI MARCHE à d'autres secteurs importants pour nous tous : LES SALAIRES, ET MÊME L'INVESTISSEMENT, qui pourraient être, eux aussi, financés par des cotisations et des caisses non étatiques ; étendre la méthode plutôt que de la laisser asphyxier.  http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/12/21/ca-...

 

C'est donc pour reprendre le contrôle d'un système qui leur échappait complètement jusqu'ici que les riches le sabotent.


2) Ce système a été organisé pour que les acteurs sociaux gèrent eux-mêmes leurs affaires, sans avoir recours à l'État : ce sont les "partenaires sociaux" qui gèrent eux-mêmes la Retraite et la Sécurité sociale, en principe loin des contraintes étatiques.

Or, précisément, et malheureusement, l'État s'est mêlé de cette gestion paritaire pour imposer aux Français, depuis 1979, le gel des cotisations patronales (sur injonction des patrons, devenus les maîtres des politiciens), ce qui a mis en route la ruine progressive du système (l’objectif réel des riches). Mais cette ruine n'a donc rien d'une fatalité : c'est le résultat d'une politique. Il suffirait d'en changer pour que tout rentre dans l'ordre.
3) Si nos parents ont pu instituer un tel système socialisé, —conforme à l'intérêt général et indépendant des riches du moment—, c'est qu'ils n'avaient pas les riches de l'époque pour se mettre en travers de leur politique : en effet, les riches de l'époque avaient montré au grand jour, pendant la guerre, leur nuisance profonde et leur malhonnêteté crasse, en collaborant au dernier degré avec les nazis (nazis que les industriels, les banquiers et leurs journaux avaient voulus, créés et financés, avant de collaborer avec eux dans l'horreur fasciste).

À la fin de la guerre, il était donc évidemment question de fusiller les collabos, d'exterminer ces canailles anti-républicaines. Autant dire que les riches n'en menaient pas large. Ils ont donc laissé faire le Conseil National de la Résistance, le CNR, bien contents de ne pas être exécutés pour leurs félonies. C'est pour cette raison, CETTE RAISON QUI N'EXISTE PLUS AUJOURD'HUI, que les pauvres de l'époque ont pu instituer une forme de socialisme vrai, dont nous profitons tous aujourd'hui, tout naturellement.

Mais petit à petit, nos grands-parents sont morts et malheureusement, leurs enfants sont profondément incultes, ils ne lisent rien et ils ont tout oublié, ils ne savent même pas que le CNR a existé, ils ne se méfient plus des riches, ils marchent tranquillement vers l'abattoir…

Alors que les riches, eux, ont la rancune tenace et la culture solide : il y a longtemps qu'ils attendent et préparent leur revanche.

Nous y sommes.

La période actuelle, depuis les années 80, c'est ce que Fakir appelle très justement "LA REVANCHE DES COLLABOS".

C'est d'ailleurs aussi, apparemment, la revanche des nobles, des prêtres et des privilégiés de l'Ancien régime qui en veulent toujours à mort aux révolutionnaires de 1789 qui les ont ruinés : regardez tous ces "historiens" modernes qui noircissent la Révolution française en montant en épingle ce qu'ils appellent "la Grande Terreur" (et en oubliant fort à propos l'autre terreur, terreur initiale et cause véritable de tous les maux dans toutes les révolutions, terreur engendrée par les anciens privilégiés, contre-révolutionnaires prêts à massacrer pour conserver leurs privilèges), tous ces "historiens" qui voudraient bien que le peuple ait honte aujourd'hui de toute pulsion révolutionnaire, honte de toute pulsion violente, fut-ce pour se défendre contre la violence inouïe des riches d'aujourd'hui ; tous ces "historiens", vous le remarquerez, sont payés de près ou de loin par les patrons et les privilégiés du moment, payés pour réécrire l'histoire en oubliant ou en minimisant les forfaits des riches.

Sur la corruption de l'histoire par les patrons soudoyant les historiens, voir le travail important d'Annie Lacroix-Riz : L'histoire contemporaine sous influence".


Il est donc essentiel de garder à l'esprit ces faits majeurs quand on nous parle des retraites : 1) la retraite par répartition est insubmersible, elle ne peut pas faire faillite, tant que des saboteurs ne trouent pas la coque en gelant les taux de cotisation ; 2) L'État n'est pas légitime pour imposer aux salariés le système de retraite qui convient à ses électeurs. 3) CE SONT LES RICHES QUI SONT LES ENNEMIS DU PEUPLE, COMME TOUJOURS DEPUIS LA NUIT DES TEMPS, ET IL EST ESSENTIEL DE NE PAS LAISSER LES RICHES PRENDRE LE CONTRÔLE DES REPRÉSENTANTS POLITIQUES (via l'appropriation des médias et le financement des campagnes électorales), D'OÙ L'IMPORTANCE ABSOLUMENT STRATÉGIQUE DU TIRAGE AU SORT DANS NOS PROJETS D'ÉMANCIPATION PAR RAPPORT AUX RICHES DU MOMENT, tant il est vrai que 200&nbspans d'expérience politique montrent que, sans exception, L'ÉLECTION PERMET AUX RICHES DU MOMENT D'ACHETER LE POUVOIR.

CHOUARD :  le procès de l'élection - Étienne Chouard - Free

le procès de l'élection , document pdf :

 
L'élection pousse au mensonge et favorise les menteurs alors que le tirage au sort pousse à la vertu.
 

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06/07/2020 | Lien permanent

une chose qu'il faut savoir

En Serbie à l'automne 2000 Près de 700 000 entreprises restaient la propriété commune du peuple, et la majorité d’entre elles étaient au pouvoir des comités d’ouvriers et de cadres, le capital privé n’en possédait que 5%. Et on ne pouvait vendre l’entreprise qu’à la condition de donner 60% des actions aux ouvriers.

L’homme du département d’état, Zoran Djindjic, (l'homme du département d'Etat de Washington) ne déçut vraiment pas ses maîtres.
Il adopta un programme de « réformes économiques », dans la novlangue du nouvel ordre mondial, cela signifie brader les richesses nationales à des milliardaires occidentaux à des prix dérisoires.

Djindjic changea vite la loi et la grande braderie put commencer sans empêchements. Deux ans plus tard, quand des milliers d’entreprises sociales furent vendues (beaucoup d’entre elles çà des propriétaires venus des pays qui avaient bombardé le pays), les bilans de la Banque Mondiale ne tarissaient pas d'éloges pour le gouvernement de Djindjic et son « implication des banques internationales dans le processus de privatisation ».

La Serbie était la dernière société socialiste, et qui n'avait nullement envie de cesser de l'être, sur terre. Issue du socialisme autogestionnaire et coopérativiste de Tito. Aussi les USA, ses supplétifs : l'OTAN, et ses rastaqouères "kollaborateurs" et autres pantins, les européistes, etc, se sont hâtés de la faire disparaître ! Et, comme en URSS, ce fut un vol pur et simple. Et imposé par la force (en Russie n'oublions pas les évènements de 1993 et le bombardement du Parlement par Eltsine).

 

maintenant en Serbie le capitalisme sauvage et cynique pour plaire à l'OTAN et à l'UE ça continue :http://comite-pour-une-nouvelle-resistance.over-blog.com/...

 

Maintenant si on considère la Pologne. Les occidentaux - comme d'habitude ..... - sont très peu informés sur ce qui se passe en Europe Orientale, or, voici ce que nous apprend une polonaise commentant sur un site francophone :
C’est bien que l’auteur mentionne que ses interlocuteurs polonais font partie de l’élite polonaise – ils sont professeurs d’université. En effet c’est l’élite politique polonaise qui s’intoxique toute seule avec sa propagande. Si vous discutez avec un des centaines de milliers de travailleurs polonais qui sillonnent l’Europe dans les cars Eurolines pour rejoindre leur job précaire payé au contrat polonais dans touts les pays d’europe, ils vont hausser les épaules tellement la Russie est loin et ils ni ne regardent ni ne croient les médias. De même si vous discutez avec un des 100 000 salariés des Zones Economiques Spéciales polonaises dont les contrats précaires « poubelles » comportent des salaires de 250 Euros, ils vous diront qu’ils s’en foutent complètement de la Russie et de l’Ukraine; Ce qu’ils voudraient c’est des salaires décents, une assurance santé et la perspective d’avoir une retraite, des écoles publiques de qualité pour leur enfants. Toutes choses qui POUR Le PEUPLE polonais n’existent plus. La preuve – à chaque élections entre 60 et 80% de polonais ne votent pas…. Et cela devient aussi une forme de boycott politique. En juillet dernier j’ai vu l’autocollant suivant à Varsovie, sur une voiture: un dessin d’un journal – je ne lis pas, un dessin de télé – je ne regarde pas et enfin le dessin d’une urne – je ne vote pas. Tout est dit.

Maintenant des nouvelles de Bulgarie : les bulgares regrettent le communisme !

Les Bulgares ont globalement une bonne opinion du socialisme

 Traduction JC pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/
Un quart de siècle après la chute du régime socialiste en Bulgarie, la majorité de la population (55 %) porte un jugement positif sur le gouvernement communiste mené par Todor Jivkov, contre seulement 25 % qui en ont une opinion négative.

Selon ce que révèle une étude réalisée par l’Institut Alpha Research, publiée le 9 novembre, il y a plus d’opinions positives sur le développement du pays sous le régime socialiste (43 %) que négatives (14 %).

 Les résultats obtenus ont surpris les auteurs de l’enquête, rappelant qu’en 1991, deux ans après la chute du régime, 76 % de la population réprouvait le régime, contre seulement 16 % qui étaient prêts à le défendre.

Boriana Dimitrova, présidente d’Alpha Research, citée par l’AFP, explique ce changement, notant que « la nostalgie du système de sécurité sociale occupe la première place ».

Toutefois, trouve-t-on encore dans l’étude, la majorité des Bulgares est déçue par la transition au capitalisme, principalement à cause de la corruption.

Ainsi, seuls 2 % des personnes interrogées estiment que la loi l’emporte dans le pays. La moitié considère que le développement capitaliste a été un échec, 10 % affirment que ce fut un succès, alors que 25 % disent qu’il y a eu des aspects négatifs comme positifs.

Pour les Bulgares, les grands bénéficiaires de la transition ont été les politiques (41 %) et les mafieux (27 %). Les grands perdants ont été les citoyens ordinaires (54 %).

Mécontents des résultats de leur propre étude, les auteurs regrettent que le système éducatif néglige « les leçons de l’histoire récente » et l’ « absence de débat public » sur le régime socialiste.

 

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01/05/2018 | Lien permanent

1948 : les premiers crimes des CRS

Il a fallu attendre 64 ans à leurs victimes pour être indemnisées.
Finalement Macron n'est pas pire que Moch !
Lisez comment on a traité le peuple travailleur à l'époque, à peine 3 ans après la fin de la guerre contre le fascisme !

7 octobre 1948 : Assassinat d’un mineur gréviste par les CRS. 65 ans plus tard, les mineurs réhabilités

3 textes :

-  1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)

-  2) 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE

-  3) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)

1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)

Cet automne-là, dans le pays, les grèves et les revendications se multiplient chez les mineurs de tous les bassins houillers ou ferrifères.

Depuis des années, les privations, le rationnement se sont installés. Les récoltes calamiteuses font flamber les prix. À cela, il faut ajouter un contexte politique et social décousu. La guerre froide a débuté. Les syndicats, surtout la CGT, contestent les différents gouvernements. Tensions exacerbées par un décret de Robert Lacoste, ministre de l’Industrie de Daladier, qui prévoit une baisse des salaires et annule les droits acquis par les mineurs après la Libération. Ce qu’on nomme « avantages », ils ne sont pas prêts à les abandonner. Des « avantages », une coopérative, une caisse d’aide aux familles, des garanties sociales, réparatrices de leurs si difficiles conditions de travail, et spécialement un salaire minimum ? Non ! Ils les ont durement arrachés, ces droits. Ils ont aussi contribué, par des actes de résistance, de grèves en manifestations, en refus de remonter la houille de la fosse, à précipiter la chute des nazis. « Pas de charbon pour l’ennemi ! » criaient les femmes dans les corons…

La grève est décidée par référendum, par quasiment 90% des voix exprimées. Elle gagne vite tous les bassins. Le référendum a posé comme préalable l’abrogation des décrets Lacoste, totalement illégaux en regard du Statut du Mineur, reconnu par l’Assemblée et la Constitution. Un statut que personne ne pouvait contester. Sauf le ministre de l’Intérieur, « socialiste », un certain Jules Moch.

Sans attendre la fin des négociations des grévistes avec le cabinet de Lacoste, Moch envoie des blindés et des CRS dans le Midi et en Lorraine. Plus de 50 000 hommes juchés sur des automitrailleuses sont déployés autour des fosses. La force des armes contre les mains des travailleurs… Le 7 octobre, à Merlebach, le mineur Jansek est abattu à coups de crosse par les CRS. D’autres tomberont à Alès, à Firminy. Partout sur les murs, on fait rimer CRS avec… SS. 20 ans après, d’autres s’en souviendront.

Très vite, le cinéaste Louis Daquin tourne un documentaire qu’il titre La Grande lutte des mineurs. Tout aussi vite, le film est censuré ! Ce qui n’empêche pas sa diffusion clandestine dans les ciné-clubs de la CGT, ou du PCF.

Après 56 jours de grève et des milliers d’arrestations arbitraires pour faits de « violence », 3 000 grévistes sont licenciés. Et 1 300 condamnés à de la prison ferme. Il va leur falloir attendre 2014 pour être réhabilités. Et indemnisés.

Brigitte Blang, PG

2) Il y a 65 ans, le 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE

Oui, hélas ! C’était bien en France. Les mineurs étaient en grève depuis le 4 octobre 1948. C’était une grève des plus revendicatives, une grève légale décidée massivement et démocratiquement par un référendum. Qu’on en juge : sur un effectif de 259 204 mineurs, 243 702 exprimés, soit 94, 01 % des inscrits. Pour la grève : 218 616. Contre : 25 086.

Donc pour la grève : 89 ,79 % des exprimés. Avec les revendications sur les salaires, la sécurité, l’application de la loi sur les nationalisations, l’augmentation des retraites, il y avait en premier lieu posée par le référendum l’abrogation de la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, et des décrets du 18 septembre 1948 du même ministre Lacoste. Les circulaires et décrets étaient totalement illégaux, en violation flagrante du Statut du Mineur voté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en juin 1946. La grève était un droit légal selon le Statut du Mineur et garantie par la Constitution. Nul ne pouvait s’y opposer.

C’est pourtant ce que fit Jules Moch, ministre de l’Intérieur. Alors que se déroulaient les discussions avec le ministre Lacoste (elles se sont poursuivies jusque dans la soirée du 5 octobre), Jules Moch dans la nuit du 3 au 4 octobre envoyait les C.R.S. occuper les bassins de Gardanne et de Lorraine. Jules Moch avait choisi la force préméditée, organisée et très vite, au 4e jour de la grève le 7 octobre 1948 à Merlebach, on déplorait la mort de Jansek. Tué par une balle perdue ? NON Tué par une balle tirée à distance sans sommation ? NON Tué par une balle tirée après sommation ? NON, NON, NON ! Mais sauvagement massacré à coups de crosses par des C.R.S déchaînés !

Alors pourquoi une telle sauvagerie ? On n’allait pas tarder à le savoir ; à Creutzwald, c’est un sous-lieutenant des C.R.S. de Clermont qui déclare qu’on les avait envoyés en Lorraine en leur disant que la population était hitlérienne. Il n’y a pas de mots pour qualifier à sa juste valeur ce mensonge ignoble, écœurant, meurtrier. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. On était en 1948, un peu plus de trois ans après la fin de cette terrible guerre. Elles étaient encore ouvertes dans les familles, les plaies causées par l’occupant hitlérien. Il était encore vivace le souvenir des atrocités subies, vivace le souvenir des souffrances, des emprisonnés, des torturés, massacrés ou fusillés, guillotinés, vivace le calvaire des déportés et toujours sous nos yeux les survivants des camps de la mort.

Je me demande parfois ce que j’aurais fait à l’époque si j’avais été parmi ces C.R.S. Aurais-je été entraîné par cette hystérie collective vengeresse en pensant à mon oncle Maurice battu à mort, à mon neveu Joseph fusillé à 22 ans ? Aurais-je frappé avec en tête ces strophes du Chant des Partisans : « Demain l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. » Je ne sais pas quelle aurait été ma conduite ? Ce que je sais, si j’avais participé à cela, c’est que lorsque j’aurais appris la vérité dévoilée à Creutzwald, j’aurais démissionné comme l’a d’ailleurs fait l’ex-commandant F.T.P.F. Rippert. Démissionner : facile à dire ? NON, je l’avais déjà fait en 1941, démissionnant de l’enseignement pour protester contre une injustice qu’on ne voulait pas réparer.

*** Dans un récent courrier à Madame LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, j’ai rappelé que j’avais pris conscience de la véritable nature des interventions policières, brutales, meurtrières lorsque j’ai appris que le 15 décembre 2005, une personnalité du monde juridique, le Procureur général de la Cour d’Assises de Douai, au procès de Lionel Dumont avait déclaré s’adressant à l’accusé : « Monsieur, vouloir imposer ses idées par la force, cela s’appelle du terrorisme. »

*** C’est par la force que Jules Moch voulait briser la grève, par la peur, semant la terreur avec des brutalités amenant la mort atroce de Jansek. Par la force, par la mort pour imposer ces circulaires et décrets illégaux de Lacoste. Le Conseil des Prud’hommes de Carvin, le 3 juin 1948, avait déclaré illégale la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, supprimant le salaire garanti. Et Lacoste avait été condamné à rembourser les mineurs du puits 10 de Leforest qui s’étaient mis en grève. Et c’est pour faire appliquer par la force cette circulaire illégale condamnée par un tribunal de la République qu’on avait tué Jansek !

Oui, c’était bien du terrorisme, et l’utilisation de l’appareil d’Etat, fait que c’est bien un TERRORISME D’ETAT. Les mineurs ont résisté à ce TERRORISME comme on se doit de RESISTER A TOUS LES TERRORISMES. Ils l’ont payé bien cher. Et pourtant la loi d’amnistie avec toutes ses possibilités y compris la réparation sur la base de la reconstitution de carrière ne leur est pas appliquée. Elle l’a été dans toutes les branches nationalisées, y compris au personnel civil du ministère de la Défense.

Les survivants licenciés restent exclus de la loi d’amnistie. L’article 13 de cette loi indique qu’en sont exclus : « les faits constituant des manquements à la probité, aux bonnes mœurs ou à l’honneur » C’était le cas des généraux factieux ayant porté les armes contre la France en Algérie ; un an après (la loi d’amnistie NDLR) le 23 novembre 1982, ces putschistes étaient réhabilités avec réintégration dans les cadres au titre de la deuxième section, une reconstitution de carrière. Et les mineurs licenciés des grèves de 1948 – 52, les rares survivants attendent toujours le décret d’application de la loi d’amnistie. Ils continuent de payer leur combat pour la légalité, leur résistance au terrorisme de l’époque. Il serait temps que cesse cette injustice ?

Norbert GILMEZ

2) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)

Il est l’un des rares survivants parmi les milliers de mineurs condamnés en 1948 pour fait de grève. Grâce à la proposition de loi communiste adoptée mercredi au Sénat, il sera amnistié et devrait obtenir réparation. Résultat du combat de toute une vie.

« Les mineurs condamnés à l’occasion des grèves de 1948 et 1952 sont amnistiés. Un décret en Conseil d’État définit les conditions d’application du présent article. » C’est l’article 1er A de la proposition de loi sur l’amnistie sociale, déposée par les sénateurs communistes et votée, mercredi, par la majorité de la Haute Assemblée. Deux petites lignes qui valent leur pesant d’or pour Norbert Gilmez, puisqu’elles couronnent soixante-quatre ans de combat contre l’injustice. Norbert, quatre-vingt-onze ans, est l’un des derniers anciens mineurs encore en vie ayant pris part à l’un des épisodes les plus violents de l’histoire de la répression anti-ouvrière  : les grandes grèves des mineurs de 1948 et 1952. Après avoir payé un lourd tribut à la résistance au nazisme et avoir répondu, après la Libération, à l’appel à «  retrousser ses manches  » pour relever le pays exsangue, les gueules noires affrontent le gouvernement, qui tente de remettre en cause des garanties sociales, compensatrices de leurs dures conditions de travail, en particulier un salaire minimum. La répression, organisée par le ministre de l’Intérieur socialiste Jules Moch, sera terrible  : la troupe est envoyée, avec des blindés, les brutalités policières font six morts  ; deux mille condamnations à des peines de prison sont prononcées. Et trois mille mineurs sont licenciés, sans indemnités, chassés de leur logement, privés du même coup de Sécurité sociale. De surcroît, les Houillères s’emploient à leur barrer la route de l’emploi dans les autres entreprises. Norbert Gilmez, qui sera licencié le 5 décembre 1948 avant d’écoper d’une peine de prison, le dit aujourd’hui et le répète  : « Nous avons été victimes de terrorisme d’État.  » En 1981, la gauche arrivée au pouvoir donne un espoir en promulguant une loi d’amnistie couvrant notamment les grévistes de 1948. Mais elle ne s’accompagne pas, pour eux, de réparation des préjudices subis. D’où «  l’indignation  » de Norbert et de ses camarades quand ils apprennent, en novembre 1982, que «  les généraux factieux ayant pris les armes contre la France en Algérie étaient, eux, réhabilités et rétablis dans tous leurs droits, pension avec reconstitution de carrière  ». Une discrimination d’autant plus révoltante que Norbert n’oublie pas ses camarades qui, «  par dizaines  », sanction supplémentaire à la suite des événements de 1948, ont été dégradés militairement, alors qu’«  ils avaient un grade souvent issu des FTP  ».

Norbert Gilmez ne lâche rien. Début 2011, il témoigne encore devant le tribunal de Versailles. La cour d’appel condamne alors les Charbonnages de France à verser à 17 mineurs ou à leur famille une somme de 30 000 euros en guise de réparation pour avoir été victimes de «  licenciements discriminatoires  ». «  Le licenciement était triplement illicite, souligne Norbert Gilmez, le droit de grève était garanti par la Constitution, garanti par le statut du mineur, et le licenciement ne pouvait être prononcé que par une commission paritaire qui n’a jamais été réunie.  » Mais la haine de classe a la vie dure. Les Charbonnages se pourvoient en cassation. Et ils obtiennent gain de cause, en octobre dernier  : la condamnation est annulée. Depuis, le ministère de l’Économie a fait savoir, bon prince, qu’il a «  donné instruction  » pour ne pas réclamer l’argent versé aux 17 familles. Ces derniers temps, Norbert avait donc repris le flambeau du combat de sa vie. Il vient ainsi, dit-il, d’écrire à Mme Taubira (ministre de la Justice– NDLR) pour «  lui donner tous les éléments de ce qui s’est passé en 1948  ».

Le vote, mercredi, d’une nouvelle loi d’amnistie, et l’annonce d’un décret d’application rouvrent, semble-t-il, la perspective d’une réparation complète. «  Moi, sans ça, j’aurais eu une vie matérielle au moins trois fois supérieure à celle que j’ai eue  », fait valoir Norbert. «  Il faudrait qu’on se dépêche, avertit-il. On était encore 300 lors de la loi d’amnistie de 1981, on est 25, peut-être 30 maintenant. Ça ne coûtera pas cher à l’État…  » D’après ses calculs, «  ça ferait un petit 10 millions d’euros pour l’ensemble de ceux qui restent. À côté des 45 millions accordés à Bernard Tapie pour préjudice moral  »… Aucune somme, pourtant, n’effacera l’indignité subie. «  Il y a eu tellement de brutalités. Ma femme est restée complètement traumatisée, jusqu’à maintenant », confie l’ancienne gueule noire. «  On a été classés “mauvais Français”, déshonorés. On a passé toute notre vie dans le déshonneur.  »

Dans un courrier adressé récemment à l’Humanité, Norbert, «  au PCF depuis 1944  », plaidait  : «  Il est grand temps pour le gouvernement de gauche de réhabiliter les grévistes de 1948, de leur rendre justice par l’application de la loi aux survivants de cette corporation qui a toujours fait passer l’intérêt national avant tout, au prix des plus grands sacrifices, au prix du sang.  » Lui qui a «  toujours été contre l’injustice, viscéralement  », tire cette leçon du combat d’une vie  : «  Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre, être persévérant, obstiné.  »

Yves Housson,

 

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29/08/2019 | Lien permanent

revuo ”MONATO”

Je suis pour un an abonné à Monato. C'est un magazine en espéranto, tiré à Anvers, avec une rédaction internationale.http://www.esperanto.be/fel/mon/

Les articles sont courts, et laissent souvent sur votre faim, manquent parfois de réflexion ou répercutent l'idéologie des « moutons » bien obéissants, et le discours "Usona"- (USA)-européïste-impérialiste ! (sur le Kossovo, sur l'Ukraine, des articles très spécieux).
Mais par contre ce qu'il y a de bien c'est qu'on y trouve de la part des rédacteurs de divers pays des nouvelles vraiment locales, et dont autrement on n'aurait jamais entendu parler. Ce qui crée une forme d'ouverture vraiment intéressante. :-)

Sur le dernier n° que je viens de recevoir, outre la constatation que ma lettre pour le courrier des lecteurs, dont ils m'avaient assuré qu'ils la publieraient, n'est pas passé (peut-être trop critique envers ceux qui qui refusent de donner aux mendiants) et l'article totalement spécieux sur l'Ukraine. Pour qui sait réfléchir au-delà du texte de journalisme béni-oui-oui on trouve condensé en un  numéro un sacré résumé des problèmes de la société actuelle !

En Autriche, on apprend que la banque Hypo Alpe-Adria, qui était propriété de l'Etat (comme ça devrait être de toutes les banques ! ) a été en 2007 privatisée ! et vendue à une banque allemande (!) Bayerische Landesbank, résultat : à force de spéculation son nouveau propriétaire l'a ruinée. Et - suivant le principe privatiser les gains et nationaliser les pertes ! - c'est le gouvernement autrichien qui l'a reprise et qui va payer. Ce qui veut dire ce sont les citoyens autrichiens qui vont payer pour les conneries des vautours privés, en se serrant la ceinture !!! le ministère de l'éducation et celui de La femme vont réduire leur budget de 60 millions d'euros en 2014 et autant en 2015. beaucoup parlent de « catastrophe éducative ».

En Chine le marché du travail est comme il était en France il y a quelques décennies ! C'est à dire qu'il y a plus d'offre d'emploi que de candidats ! Souvent ils se permettent (ils PEUVENT se permettre … - Quelle nostalgie !!!) de « démissionner au bout de quelques mois, ou s'en vont au bout de seulement quelques jours – en dépit du fait que les conditions de travail se sont significativement améliorées » Donc les patrons sont obligés de faire des efforts pour les attirer (eh oui ça peut exister !!! et ça a existé en France !!! autrefois …. avant une certaine politique …. le NAIRU vous connaissez ?) « les salaire sont plus hauts, les travailleurs reçoivent parfois des repas gratuits, ou le logement gratuit ». Mais malgré ça c'est dur ! pour les employeurs !!      
MAIS, se félicite l'article, la situation va changer ! À l'avantage des « compagnies », du grand capital en clair, « à cause du progrès scientifique et technique les machines de plus en plus effectuent le travail; aussi on n'aura plus besoin de tant de travailleurs. » on a compris …

En Autriche on va installer des …. caméras de vidéo-surveillance dans les tramways de Vienne. Bonjour la Big-Brotherisation ! …

Un article un peu plus long (trois pages pour une fois !), que je n'ai pas encore lu en entier, mais il dit en gros qu'en Italie la culture, la littérature italienne, tout ça est « jeté à la poubelle ».
(Hé bien sûr ! dans le pays où Berlusconi disait que les italiens devaient cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère la désidentification et le laminage sous une « culture » anglo-saxonne - pardon « européenne » comme la nomme avec son humour grinçant François Asselineau – du niveau que lui aussi épingle avec le «Captain» Europe ! Lamentable symbole de cet avilissement des gens.)
Par exemple
« La langue – écrit à ce sujet la poétesse Bruna Milani dans le journal Libertà – est le synonyme de culture, elle sert à dresser l'âme et l'esprit des gens contre leur laminage par la « mondialisation », qui finalement rendrait totalement dénuée d'intérêt la rencontre avec des étrangers. »

Bref attristant et intéressant numéro, à condition qu'on sache lire derrière les lignes, et penser, et s'indigner.

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05/07/2014 | Lien permanent

le role du FN : faire croire à la population que vouloir être pour la sortie de l'UE de l'Euro et de l'OTAN c'est être d

25 mai ! l'analyse de François Asselineau sur le résultat des élections européennes 2014 : http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/272829653/
comme quoi il faut toujours bien décortiquer les chiffres ! ET il faut toujours se demander "à qui profite le crime ?" hé hé ! Et puis voir quel est le comportement des forces d'argent, c'est un bon indice !!
 

 

LE FN, UNE CRÉATION MÛREMENT RÉFLÉCHIE...
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Quelques cybermilitants du FN croient bon de venir sur cette page pour brocarder le score de l'UPR aux élections européennes (0,41% des suffrages pour notre toute première élection nationale) et le comparer au score obtenu par le FN.
Mais soit ce sont des ignorants, soit ils ont la mémoire courte.
Car aux élections législatives de 1981, c'est-à-dire 9 ans après sa création, le FN comptait... 270 adhérents et avait réalisé... 0,18%.

Deux petites vidéos mises en ligne sur notre site permettent de rafraîchir la mémoire de ceux qui ont oublié d'où viennent les scores du FN. Ce n'est qu'après plusieurs longues émissions de télévision de très grande audience, exigées par Mitterrand et entièrement consacrées à Jean-Marie Le Pen, que le FN a bondi à 10% des suffrages.

Cette promotion médiatique du FN est toujours d'actualité. On vient de le voir au cours de cette campagne pour les élections européennes, où le FN a été constamment promu médiatiquement, tandis que l'UPR était "blacklistée" de façon impitoyable. Pourquoi donc ?

Le FN a été promu médiatiquement depuis 30 ans pour servir des intérêts et une stratégie que l'écrasante majorité des Français ne comprennent pas. Ces deux vidéos tentent de montrer que François Mitterrand a poussé à l'hyper-médiatisation du FN, prétendument pour nuire à la droite.

À mon avis, cette explication est sans doute en partie vraie mais elle n'explique pas tout. Car le FN, beaucoup plus qu'à la droite, a surtout nui à la souveraineté nationale. Puisque depuis 30 ans, tout débat sur cette question et sur la "construction européenne" est immédiatement pourri en France, par l'invocation du FN.

FA

http://www.upr.fr/actualite/france/comment-francois-mitte...




Le fil est grossier et connu : proposer la sortie de la France de l'Union européenne et de l'euro est immédiatement rapproché de l'extrême droite, qui ne sert qu'à salir tout ce qu'elle touche. C'est pour cela que le FN fait l'objet d'une ultra-ultra-médiatisation. Déjà, le FN n'a JAMAIS proposé la sortie de l'Union européenne et de l'euro de façon unilatérale - la seule façon possible d'ailleurs - par application de l'article 50 du Traité sur l'Union européenne. Ensuite, le peuple suédois qui a refusé l'euro en 2003 par référendum n'est pas d'extrême droite, ni l'Islande qui a rompu toute négociation d'adhésion à l'Union européenne, ni les 5 Prix Nobel d'économie qui ont recommandé à l'Espagne de quitter l'euro au plus vite en 2013. Et l'on pourrait continuer facilement cette litanie.

(de toutes façons étant donné que la construction européenne est, depuis le début, un projet ULTRA-CAPITALISTE dont le but, avoué d'ailleurs, est d'empêcher à tout jamais qu'un des pays d'Europe puisse instaurer le socialisme, et même d'interdire toute politique simplement "sociale, et vise à démanteler tout le droit du travail, baisser les salaires et les retraites, privatiser les services publics, ainstaurer un état de surveillance orwellien au service de l'ordre normalisé et capitaliste, etc, il est ON NE PEUT PLUS LOGIQUE que les gens de gauche soient pour l'abolition de cette entreprise perverse ! (et absolument incroyable et absurde qu'il y ait des gens de gauche encore assez naifs, manipulés, que sais-je pour être européiste, c'est d'ailleurs un phénomène étrange et qui demande un essai d'explication.
L'européisme est de droite, c'est logique ! et la gauche doit, tout aussi logiquement, être anti-européenne. Toute autre attitude est aberrante, et ne peut être le résultats d'un degré incroyable d'inconscience et de manipulation !)
 
 

ici, voir à partir de la 30è minute :

Quand à l' "Europe sociale" c'est une illusion :
on ne rend pas un crocodile végétarien.
http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_lol.gif

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28/05/2014 | Lien permanent

vous voulez revenir à avant 44 ?

en effet ! relisez Bernard Charbonneau et Zygmunt Bauman vous comprendrez

il fut en temps (qui a quand -même duré un siècle et demi !) où le terme "réforme" voulait dire changement pour un mieux, plus de droits, plus de libertés, une vie meilleure, etc; mais les fameuses réformes que le patronat, ses journaputes et ses politique larbins ça veut dire toujours une accentuation de l'exploitation de l'homme par l'homme, moins de salaire, oins de retraite, moins d'indemnisation chômage ou autre, moins de Sécu, moins de liberté, plus de flicaillerie, plus de contrôles, plus de précarité, plus de mépris de la part de nos maîtres. Alors que la productivité du travail augmente sas cesse, y'a un truc ! il passe où le profit ?
Elle est passée où la démocratie ?
et la Civilisation ?
C'est quoi ce "toujours plus dans la barbarie, le mépris, le cynisme, le mensonge et le totalitarisme ?

les révolutionnaires de 1776/1789 étaient des propriétaires bourgeois, et avaient peur du peuple, de la lutte des classes, donc ils ne voulaient pas la démocratie; c'est plus tard, à partir de 1830, que les politiciens pour se faire élire se sont drapés réthoriquement dans le mot "démocrate" pour se faire valoir, faire de la démagogie, et comme ça on a pris l'habitude de considérer, de croire, que leur régime, instauré pour assurer le pouvoir de la bourgeoisie, c'était ça la "démocratie".
Mais en fait, comme l'avaient bien sentis chacun de son côté Bernard Charbonneau et Zygmunt Bauman, "l'esprit de la modernité" n'est pas démocratique, au contraire, il est de plus en plus organisé, totalitaire, technocratique, confisqué.
La vie au Moyen-Age était en fait plus démocratique que celle de maintenant.

et comme tout est le fruit de la lutte des classes, et que depuis 30 ans maintenant la classe patronale et financière a tous les pouvoirs, elle fonce :
chaque jour un pas de plus dans le cadre de la stratégie de démantèlement des conquêtes sociales du C.N.R. Organisé par le patronat. Le chantre du Medef Denis Kessler avait au moins le mérite de la franchise lorsqu'il disait : « …/... La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !  »

eh oui ! c'est ça qu'ils sont en train de faire. alors vous voulez revenir à avant 44 ? .... vous allez les laisser faire ?

"quand tout sera privé on sera privé de tout ! "

"un mouvement qui a fortement marqué les esprits :


alors ? Un bon constat de l'échec des gilets jaunes, et du possible soulèvement populaire victorieux demain :

https://ru-clip.net/video/RcoL8SEi9ng/%C3%A9chec-des-gilets-jaunes-hier-soul%C3%A8vement-populaire-victorieux-demain.html

Sauf qu'il y manque n'analyse des causes de la pourriture des politique, et les conséquences à en tirer, Etienne Chouard l'explique très bien :

https://ru-clip.net/video/bGzoAkmbxo4/entretien-avec-etienne-chouard.html (de la minute 14 à 20 min Etienne démonte le MYTHE de la non-violence, passage très important !)

"l'élection c'est très corrupteur" là est le noeud de nos problèmes : https://ru-clip.net/video/9RlzyDMSBk4/politique-eco-%C2%A...

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30/05/2020 | Lien permanent

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