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07/04/2024

il ne plaisait pas au grand capital et à l'impérialisme US - il fallait le faire taire ...

Lisez cette lettre, envoyée en 2002 le 3 octobre 2002 à George W Bush, et vous comprendrez que certains milieux tenaient à LE FAIRE TAIRE !! Et qu’ils étaient prêt à tout pour détourner l’attention du public ! Et pour l’abattre !!
C’est clair !

Lettre du Cardinal Bernard Law au président W Bush

«Monsieur le Président,

Dites la vérité au peuple, Monsieur le Président, au sujet du terrorisme. Si les illusions au sujet du terrorisme ne sont pas détruites, alors la menace continuera jusqu’à notre destruction complète. La vérité est qu’aucune de nos nombreuses armes nucléaires ne peut nous protéger de ces menaces. Aucun système Guerre des Étoiles (peu importe la technique de pointe, ni combien de milliards de dollars seront gaspillés dans ces projets) ne pourra nous protéger d’une arme nucléaire transportée dans un bateau, un avion ou une voiture louée.

Aucune arme, ni de notre vaste arsenal, ni un centime des 270 millions de dollars gaspillés chaque année dans le dénommé «système de défense», ne peut éviter une bombe terroriste. C’est un fait militaire. En tant que lieutenant-colonel à la retraite et dans de fréquentes conférences au sujet de la sécurité nationale, j’ai toujours cité le Psaume 33 : «Un roi n’est pas sauvé par son armée puissante.

Monsieur le Président, vous n’avez pas dit la vérité sur le «pourquoi» nous sommes la cible du terrorisme, quand vous avez expliqué pourquoi nous bombardions l’Afghanistan et le Soudan. Vous avez dit que nous étions la cible du terrorisme, parce que nous défendons la démocratie, la liberté et les droits humains dans le monde.

C’est absurde, Monsieur le Président.

Nous sommes la cible des terroristes, parce que, dans la plus grande partie du monde, notre gouvernement a défendu la dictature, l’esclavage et l’exploitation humaine. Nous sommes la cible des terroristes, parce que nous sommes haïs ; et nous sommes haïs, parce que nous avons fait des choses odieuses.

En combien de pays des agents de notre gouvernement ont-ils chassé des leaders élus par leurs peuples, en les remplaçant par des dictateurs militaires, des marionnettes désireuses de vendre leur propre peuple à des groupes américains multinationaux ?

Nous avons fait cela en Iran, quand les marines et la CIA ont déposé Mossadegh, parce qu’il avait l’intention de nationaliser l’industrie pétrolière. Nous l’avons remplacé par le Shah Reza Pahlevi et nous avons armé, entraîné sa garde nationale haïe, la Savak, qui a réduit à l’esclavage, brutalisé le peuple iranien, pour protéger les intérêts financiers de nos compagnies pétrolières. Depuis cela, est-il difficile d’imaginer qu’il existe, en Iran, des personnes qui nous haïssent ?

Nous l’avons fait au Chili, nous l’avons fait au Vietnam. Plus récemment, nous avons tenté de le faire en Irak. C’est clair ! Combien de fois l’avons-nous fait au Nicaragua et dans d’autres républiques en Amérique latine ?

Une fois après l’autre, nous avons destitué des leaders populaires, qui voulaient répartir les richesses de leur terre que le peuple gère. Nous les avons remplacés par des tyrans assassins, qui vendaient leur propre peuple pour que – moyennant le paiement de sommes énormes pour engraisser leur compte bancaire privé – la richesse de leur propre terre puisse être accaparée par des sociétés telles que Domino Sugar, United Fruit Company, Folgers et d’autres semblables.

De pays en pays, notre gouvernement a obstrué la démocratie, a étouffé la liberté et a piétiné les droits humains. C’est pour cela que nous sommes haïs dans le monde et c’est pour cela que nous sommes cible des terroristes.

Le peuple du Canada jouit de la liberté et des droits de l’Homme, ainsi que le peuple de Norvège et de Suède. Avez-vous entendu dire que des Ambassades canadiennes, norvégiennes ou suédoises aient été bombardées ? Nous ne sommes pas haïs parce que nous pratiquons la démocratie, la liberté et les droits de l’Homme. Nous sommes haïs, parce que notre gouvernement refuse ces choses aux peuples des pays du tiers-monde, dont les ressources sont convoitées par nos groupes multinationaux.

Cette haine, que nous avons semée, se tourne contre nous en nous effrayant par le terrorisme, et, dans l’avenir, par le terrorisme nucléaire.

Une fois que la vérité a été dite sur les raisons de cette menace et une fois qu’elle a été entendue, la solution devient évidente. Nous devons changer nos pratiques.

Nous libérer de nos armes nucléaires (même unilatéralement s’il le faut) améliorera notre sécurité. Changer drastiquement notre politique extérieure, la consolidera. (…)

En résumé, nous devrions être bons, au lieu d’être mauvais. Qui, alors, essaierait de nous arrêter ? Qui nous haïrait ? Qui voudrait nous bombarder ?

C’est cela la vérité, Monsieur le Président.

C’est cela que le peuple américain a besoin d’entendre.

Bernard LAW (Archevêque de Boston) Témoignage Chrétien, 3 octobre 2002  

 

06/04/2024

1898 - tiens ! déjà la Russie !

 Qui se souvient d’un livre publié en 1898 (parmi d’ailleurs plusieurs autres titres de la même eau, c’est une année mémorable) par un certain Samuel Odell "The last War or the Triumph of the english tongue" (= La dernière guerre ou le triomphe de la langue anglaise) ?
personne ?
Et pourtant les phantasmes qui le nourrissent sont « vachement intéressants » .. et encore plus de nos jours … où ils jettent un éclairage troublant.

Résumé du bouquin :

Nous sommes en 2 600, les Etats-Unis comptent cent quatre-vingt-cinq Etats et forment une fédération mondiale de nations anglophones, qui se sont débarrassés depuis belle lurette des langues insignifiantes qu’étaient le français, l’allemand et l’Italien (c’est déjà ce qui se passe chez nous dans le fameux « enseignement des (sic) langues vivantes à l’Ecole Primaire »  !). « Au commencement de l’histoire, il existait plusieurs races » explique le professeur du livre dans son cours de 2 600, « mais maintenant les chinois, les malais et les noirs se sont mis à genoux devant leurs frères blancs (il aurait pu ajouter les irakiens ! ). Ils ont disparus en tant que peuple et nous les avons laissés vivre par pitié. Certains conquérants se sont laissé abaisser à un rang inférieur en se mêlant aux vaincus. (ça ne vous rappelle rien ? vous souvenez-vous des thèses de Hitler à ce sujet https://www.youtube.com/watch?v=p2I5RAEjNjU) Mais pas les peuples anglophones ! Ils n’ont pas composé avec le MAL ; ils l’ont anéanti. » …

Bref il ne reste que la Russie comme axe du Mal et l’opposition à la Russie a cimenté les liens entre les pays occidentaux (c.à d. anglophones, souvenons-nous) Quand ces derniers ont commencés à approcher la « perfection humaine », l’abime entre le "Bien" et le "Mal" est devenu tellement béant que la guerre s’est imposée. Une guerre qui devait se terminer par l’anéantissement des forces du Mal. Les mille cinq cent engins spaciaux des Alliés étaient équipés de bombes d’une puissance de destruction extraordinaire et d’une sorte de napalm (déjà !) -« un feu qui ne peut être éteint »

Neuf millions de cadavres plus tard la victoire est acquise, et commence l’occupation, qui a appris à l’Europe de l’Est et a l’Extrème-Orient ce que voulaient dire exactement les mots « liberté » et « civilisation ». D’abords on a interdit les langues nationales et on a introduit l’anglais sur tout le territoire. On a parqué les indigènes dans des réserves, et le plus gros des terres ont été cédés aux immigrants du « monde civilisé ». Enfin en 2 600 après 35 ans de ce régime on a pu créer les Etats-Unis du Monde.

 

(Ces faits, et bien d'autres vous les trouverez dans le livre capital de Sven Lindqvist : « Maintenant tu es mort – Le siècle des bombes »)

 

Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que cette vision des choses les USA y reviennent !  http://lesakerfrancophone.fr/russie-chine-iran-boum-boum-et-boum

 

PS: un autre livre de science-fiction typique de cette époque et de ce public

 voir ici aussi :

http://www.dailymotion.com/video/xeep8n_interview-de-chav...

(d'ailleurs on voit bien la froideur méprisante du gars de la BBC)

(1) oui, en 1852 un journaliste US avait dénoncé comme trait typique d'infériorité raciale chez les latino-américains leur "sentimentalisme politique" !

En 1852, le quotidien El Delta de La Nouvelle Orleans expliquait : « Leur langue (celle des Cubains) sera appelée à disparaître la première : la langue latine bâtarde de leur nation ne résistera que peu de temps à la concurrence de l’anglais robuste et vigoureux… Leur sentimentalisme politique et leurs tendances anarchiques lui emboîteront le pas et, petit à petit, l’absorption sera complète, car il est inévitable que s’impose la domination de l’esprit américain sur une race inférieure. »

(tout l'article est hautement intéressant : http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/spip.php?article685 )

* ouais ! ...

en tous cas, VIVE LE SENTIMENTALISME POLITIQUE !

 

05/04/2024

Chouard, le penseur le plus important de notre époque, nous explique - et Ferdinand II d'Aragon aussi !!

en passant,n'oubliez pas  de  consulter   régulièrement cette page pour y lire les messages de soutien : https://www.mesopinions.com/petition/justice/soutien-chri...

 

 

Par l'opération de l'Union "Européenne" l'Etat devient une machine à voler l'argent des citoyens pour le donner aux financiers!

*lisez ce constat : https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/01/21/evasio...

la seule solution pour se sortir d'un tel système mafieux et "bétonné" c'est d'instaurer une démocratie par tirage au sort version Etienne Chouard. Là ça serait radical ! On comprend donc que les milieux de la bourgeoisie politicienne au pouvoir, via les séides à leur service, s'efforcent à tout prix de déconsidérer Etienne Chouard !!! vous avez compris ?

"Monsieur Chouard, vous êtes tombé dans un piège tendu par des salauds ou des collabos.

Vous êtes d’une gentillesse extrême, quasi surnaturelle, et cette gentillesse vous fait prendre sur vous la méchanceté et la bassesse des autres, vous songez en permanence à vous excuser alors que c’est vous la victime et vos « hôtes » qui sont vos agresseurs et bourreaux.

Quand vous aurez pris un peu de recul sur cette affaire, sans doute, parce que vous êtes intellectuellement intègre, comprendrez-vous qu’il n’y a aucun espoir à avoir du côté des « grands » media, ces instruments de propagande qui sont depuis le début – à l’époque des premiers « grands journaux » – avant tout au service des marchands de canons et des banquiers, et dont la fonction première N’EST PAS d’informer mais de DÉformer la perception du monde au profit de quelques-uns. « L’information » n’est que l’habillage de la propagande, ce qui lui permet de passer plus facilement.

Nous sommes dans une guerre de l’information, et il faut la vaincre, collectivement, pour les 99% de gens « normaux » comme vous et moi et non les 1% de prédateurs insatiables. Il faut donc choisir son camp, et ne pas se tromper : « Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment. » – Malcolm X"

et voilà pourquoi "vous allez voir un torrent de calomnies" :

 

* Et pour revenir à Asselineau, voici le parcours d'un ex-soixante-huitard belge, qui découvre que sur l'Europe on lui avait  fait prendre des vessies pour des lanternes depuis 40 ans !

 Ah ! Ferdinand II d'Aragon ? eh bien voilà ! à l'époque on avait l'expérience des deux systèmes : élection et tirage au sort, et on en avait tiré la leçon, voilà ce que disait Ferdinand II d'Aragon, excusez du peu :

« Par expérience, on voit que les régimes dits du sort et du sac (tirage au sort des représentants publics, comme préconisé par Etienne Chouard), dans les cités et dans les villes, favorisent davantage la vie bonne, une administration et un régime sains, que les régimes qui se fondent à l’inverse sur l’élection. Ils sont plus unis et plus égaux, plus pacifiques et plus détachés des passions. »

(Ferdinand II d’Aragon, en 1492)

 

04/04/2024

oiseaux Bleitrach et Belvedere

19/8/2020 Dans son autobiographie Danielle Bleitrach (cette universitaire communiste qui s’est entiché de la Chine, cet société hyper-capitaliste et hyper-totalitaire, et qui devient le modèle pour le capitalisme totalitaire inhumain dans le monde entier) illustre un de ses chapitres avec une photo de Marseille par Willy Ronis. Elle dit « sa photo dit ma ville dans l’épaisseur de la brume et les oiseaux de mauvais augure ... Cette ville de la misère et de la révolte sans cesse étouffée par les « combinaisons » politiciennes.»

Quels oiseaux de mauvais augure ? Ce sont de banals pigeons. Ces êtres qu’aime et nourrit Giuseppe Belvédère dans le 4ème arrondissement de Paris, sous les crachats et les injures méprisantes des vieilles bourgeoises du quartier. Ce sont plutôt eux qui ont à craindre. Savez-vous, tiens ! Ce que les écologistes (vous savez, ces nazis actuellement à la mode, qui comme Hitler en son temps, font la chasse aux « espèces invasives ») de la municipalité de Paris « propre-en-ordre » fait de ses pigeons ? Elle sous-traite (capitalismophilie oblige!) leur extermination à une boite privée, qui les tue dans des chambres à gaz.

02/04/2024

les moeurs ça va ça vient !

Les anglais, de nos jours si maniaques, jusqu'à la névrose, sur la propreté et l'hygiène, ne l'ont pas toujours été, il fut un temps où c'était même tout le contraire !

Voici quelles furent les impression d'un voyageur français à Londres en 1888, Jules Degrégny, dont j'ai un jour déniché le livre « LONDRES – croquis réalistes » parus en septembre 1888 à la "Librairie Moderne":


Chez les boulangers qui fabriquent en grande quantité, pour les maisons de thé, des cakes aŭ fruits et à la graisse, les mouches sont plus nombreuses que les sauterelles d'Égypte; elles s'abattent comme une masse noire sur les pains et les cakes. Chez les bouchers, la viande est étalée sur des tables sales; les garçons la découpent avec des couteaŭ sales et la pèsent avec des mains sales; leur tablier aussi est sale, bien qu'ils aient toujours soin de le tailler dans une toile à matelas de couleur très foncée. Les autres boutiques ont un aspect aussi repoussant. Il est vrai que, dans toutes, on est servi pas des garçons qui portent le chapeau à haute forme. Cette tenue singulière flatte peut-être l'œil des clients; elle est pour le touriste une source précieuse d'inépuisable gaieté.

Les halles de Londres n'ont rien qui rappelle les émanations gastronomiques du ventre de Paris. Le plus robuste appétit s'éteindrait devant l'odeur de chair pourrie qui s'échappe des divers pavillons de Charter-house-street. On ne comprend pas d'ailleurs que les anglais, qui manient la fonte avec tant d'habileté, aient bâti des halles où la pierre domine, qui sont étroites et basses, à travers lesquelles l'air ne sait pas circuler. Si encore on remplaçait l'air par l'eau; mais les dalles ne se disjoindront pas à force d'être lavées. Elles ont une couche de crasse qui n'est dépassée que par celle dont l'épaule des porteurs est couverte. Il m'a fallu un certain temps pour me résoudre à manger de la viande, après avoir vu comment les gigots et les rostbeefs sont livrés dans les hôtels. Ils ne sont pas mis dans des paniers; Ils ne sont pas roulés dans des brouettes; ils sont portés à nu, sans linge, sans papier, par des commissionnaires de la halle, et ces commissionnaires sont revêtus d'une souquenille dégoutante qui semble avoir traîné plusieurs nuits sous les ponts de la Tamise.

On supprimerait le fleuve, on supprimerait le charbon de terre, on rehausserait le sol de Londres, qu'il resterait encore une suprême cause d'infection: la malpropreté des habitants. Et cela est d'autant plus difficile à vaincre que c'est dans le sang.. Une langueur invincible ne permet pas à l'anglais d'avoir souci de ce qui ne se voit pas. Il va au plus pressé, il sauvegarde les apparences. Le reste est dédaigné. Sa personne est comme sa religion: elle manque de sincérité.

Pour venir à table, les jeunes miss ont toujours de fraîches robes de mousseline; mais si elles croisent les jambes au salon, on aperçoit des jupons bordés de crasse.

01/04/2024

la Grèce antique et nous

Si  on me demandait de déterminer les trois choses les plus importantes que nous a légué la Grèce, la Grèce antique, je dirais que ce sont, je pense :

1- la dialectique, depuis Parménide et compagnie, et ses suites
2- la tragédie, le sens et la sublimation du tragique
3- la nudité, le culte de la nudité

Les explications plus tard, le comment le pourquoi de ce choix, et pourquoi pas d'autres (je suis sûr que vous m'auriez cité d'autres choses
), plus tard, je n'ai pas le courage maintenant je reviendrai les ajouter; pour l'instant je vous laisse méditer ce résumé comme ça, brut.

Bon, je me lance, ça sera pas forcément bon, je le referai mieux une autre fois:
La dialectique, cette discipline (à relier aussi avec la culture - méditérranéenne ! - de la discussion sans fin à l'ombre des stoas ! ), cette habitude à l'argutie, et  faire des arguties, ça apprends à raisonner ! mais - surtout il y a eu l'affaire Parmenide   et ses thèses hétérodoxes (voilà une autre tradition !) créée donc suite aux thèses des éléates, afin de ridiculiser les idées du sens commun, puis transformée par l'ironie socratique en maïeutique (accouchement du sens qui est caché en puissance en vous). à travers les innombrables développement (ainsi l'atomisme de Leucippe était une, entre autres, des recherches de solution aux difficultés suscitées par Parménide). Cet art, cette passion, cette rigueur, de couper les cheveux en quatre, de chercher la vérité à travers le mensonge, de confronter les jugements avec les raisonnements et les faits qui peuvent les "démolir". Sans ça il n'y aurait jamais de philosophie, toute la philosophie occidentale, et tous ses développements, ET bien sûr toute la science, sans l'habitude donnée par cette formation mentale, on n'aurait jamais été plus loin que des recettes pratiques, ce soucis de rigueur, de mettre les concepts et les définitions à l'épreuve, de chercher toujours par où les contester (plus tard ce sera Karl Popper !) et toujours avec LA RAISON 
: pour justifier les thèses parménidienne, il fallait déployer des trésors de raisonnement , et de raisonnements « C’est avec le raisonnement qu’il faut trancher les problèmes.  Il n’y a qu’une seule voie pour le courage. » (Parménide)
Pierre Bayle (relisez-le ! il semble que notre époque aie déjà oublié ses enseignements ! ) serait tout à fait d'accord relisez, tout du long, pas en résumé, ses brillantes démonstrations pour justifier la tolérance.
etc, etc
Et ça aussi c'est propre à la Grèce, dans la philosophie chinoise antique il y a eu qq chose de comparable "L'école des noms"
http://en.wikipedia.org/wiki/School_of_Names mais avec beaucoup moins de rigueur et de logique, ça n'a donc mené à rien, et d'ailleurs ça n'a eu que très peu d'adeptes.

La tragédie, ("Dans une tragédie, rien ne se produit sans raison et le résultat en est toujours triste; dans une comédie, la plupart des choses arrivent par accident et typiquement la fin en est heureuse" Denielle Bleitrach) la machine infernale du Destin, l'impasse inévitable, le malheur injuste, et ces paroles d'Euripide dans son Hyppolite, à jamais inégalables en aucune littérature :
 "oh Dieux ! vous l'avez pris au piège ! Eh bien je vous jette à la face mon mépris et ma haine !"
la fatalité, le désespoir, ces personnages qui comme l'Antigone de Anouilh disent "je suis de la race de ceux qui posent les questions jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus la moindre chance d'espoir vivante" je serai moins long, je n'expliquerai pas ! na ! pour la tragédie ça se sent, si on ne le sent pas, autant tout de suite fermer la porte, de tels béotiens ne comprendront jamais rien, il n'y pas de discussion possible avec eux, ils sont trop cons.
Le sens du tragique (bien sûr ce n'est pas quelque chose d'agréable,  ("ne gajas mi kun, sed ne povas mi sen" dit Mikael Bronŝtejn dans une de ses chansons) çe n'est pas fait pour être agréable, le théatre de l'Absurde non plus n'était pas fait pour être agréable, contrairement à l'endormissement dans la "pensée positive", les tranquillisants, et le culte de la mort qui règnent actuellement au nom d'un confort intellectuel de bouddhistes "Rive gauche", drogués à la psychanalyse et à la volonté hystérique de ne pas souffrir, fusse au mépris de la vérité et de l'humanité !
Ce sens du tragique, qui  n'a été créé que par la Grèce antique,  c'est donc là aussi un apport spécifique de la Grèce,  est par la suite lui aussi, devenu un patrimoine mondial : témoin les deux sources de l'inégalable écrivain japonais Haruki Murakami (toujours très japonais en même temps) ce sont le jazz et la tragédie grecque.


la nudité, là aussi c'est difficile à expliquer, mais ça a eu un effet très positif et a empêcher pendant des siècles l'Europe de s'enfermer dans le puritanisme, par l'obligation faite à l'art de copier l'antique donc de pratiquer le nu, une soupape d'aération, que je n'hésitarais pas à qualifier de saine, même si de nos jours ça va bientôt être totalement diabolisé (si ! si ! la prétendue "libération sexuelle" actuelle n'est qu'un leurre et cache un profond retour d'un puritanisme de plus en plus  répressif et crispé). Et le culte de la nudité n'existe nulle par ailleurs. Les statues indiennes antiques sont très dénudées, mais c'était le climat, et elles n'ont jamais choisies d'être TOUT NU, (et quand les Trithankaras sont représentés nus, c'est pour un tout autre motif) La nudité dans l'art grec grec, et postérieur, était un choix délibéré.Il y a là aussi une des sources de l'humanisme, l'exaltation de l'individu humain, telle qu'il est et en même temps idéalisé.


PS : Un autre facette de cette justification doit aussi expliquer pourquoi je n'ai pas mis par exemple la "démocratie" que je pense la plupart des gens auraient cité.
1° la démocratie grecque (d'abords la plupart des Etats grecs furent des royautés absolues !! ou alors des aristocraties racistes) n'était pas du tout si démocratique que ça ! relisez les livres d'histoire ! Et Platon c'est le premier auteur fasciste et totalitaire
http://www.willeime.com/Democrite-Platon.htm .
2° La démocratie est née aussi chez les anciens germains et les vikings, et les slaves, là aussi relisez les livres d'histoire. Et historiquement en Europe, ce sont les revendications fiscales des seigneurs et des villes anglaises "no taxation without representation" par quoi tout  a commencé.