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10/04/2017

quelques jours avant sa mort, un aveu

Les médias français ont « oublié » de mentionner certaines déclarations de Michel Rocard, auquel nous rendons hommage ici, non pour son oeuvre de destruction de la “1° Gauche” dans un premier temps, puis de la France, par sa soumission et sa complicité avec le nouvel ordre mondial, mais pour ses quelques moments de lucidité et d'honnêteté, que certains attribueront à un cynisme exacerbé, et d'autres, plus cléments, à un début de repentence, qui sait, d'un homme en fin de parcours. Rappelons que quelques jours avant sa mort, Michel Rocard se félicitait d'un éventuel Brexit...

Les déclarations « oubliées » furent faites l'an dernier à la Réunion. et ne furent bien évidemment pas passées en boucle dans les médias.

L'extrait retranscrit ici est disponible sur la vidéo dont voici le lien:

 https://youtu.be/wBb-m6ZzoZg

Journaliste: « on a l'impression que l'homme politique ne sert plus à rien! »

Réponse de M. Rocard: « ça fait longtemps que l'homme politique a perdu le pouvoir au profit des grandes banques; le consortium des grandes banques systémiques a pris le commandement de la planète sur l'organisation financière, résultat, la crise, 2°, tous les hommes politiques et tous les gouvernements savent qu'un grand projet d'importantes réformes ne peut passer que si les directeurs d'antenne des grands journaux de 20h à la télévision sont d'accord avec. Si les rédacteurs et les directeurs d'antenne combattent ce projet de réformes, il ne passera plus, terminé. »

 

C'est ce système pervers qu'il nous fait abattre, sans pitié ! (sinon on est foutus, à jamais)

On voit là que la lutte des classes est plus d'actualité, et plus centrale que jamais.

Et pour commencer il nous faut en avril et mai  2017 élire François Asselineau et sortir de l'UE, l'Euro et l'OTAN

08/04/2017

une interview magistrale

Asselineau c'est vraiment une autre pointure que tous les autres !
(Et un vrai humaniste en plus)

*

*

07/04/2017

la nature du capitalisme dévoilée

pour visionner la vidéo il faut cliquer sur le rectangle rouge, puis sur la flèche qui apparaîtra au milieu de l'écran

 

http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=6824

 

05/04/2017

DEUX faits-divers que je n’oublierai jamais

Vu sur le journal du 7 avril 1988 2 « faits divers » remarquables :

1° un enfant anglais de 13 ans a risqué sa vie pour sauver son petit chat blanc qui ne pouvait plus redescendre du pont sur la Tramer, estuaire entre le Devon et la Cornouaille, et miaulait de peur, il a grimpé sur une poutrelle à 60 mètres de hauteur et la suivi en équilibre au dessus du vide pour aller le chercher.

2° près de Brest (Bretagne), une femme de 68 ans a du être hospitalisée. Elle vivait seule dans une maison de 8 pièces, restait traumatisée par la mort de son père depuis 18 ans, et les pièces avaient fini par être entièrement envahies par des dizaines de mètres-cubes de détritus, qu’elle laissait s’entasser et pourrir.

02/04/2017

on ne nous apprend pas l'histoire

ça jamais dans les livres d'histoire on ne vous en parlait ! tout juste qu'il y avait eu une terrible guerre de tous ses voisins contre le Paraguay, qui l'avait réduit de vaste pays à l'état de petit pays, et causé des millions de morts. Mais on ne nous a jamais dit ce qu'il y avait DERRIERE !
Et on ne nous apprenait pas l'état de prospérité du Paraguay et de justice sociale que connaissait la Paraguay avant ! ni pourquoi !
Or :
http://www.monde-diplomatique.fr/communiques/141016.html

remarquez le rôle des banques !

ça rappelle la haine de l'OTAN envers la Yougoslavie en 89 ! la Yougoslavie ne se joignait pas au démantèlement du socialisme d'après Gorbatchev, il fallait la faire disparaître !
pareil pour la Syrie.
et pour la Lybie, qui en plus voulait aider l'Afrique à prendre son indépendance économique.
etc

Extrait du « Manuel d’histoire critique »

Et le Paraguay découvrit le libre-échange

Quand il trouve porte close, le libre-échange sait s’imposer par les armes. Adepte d’un protectionnisme rigoureux, le Paraguay en a fait la douloureuse expérience entre 1865 et 1870, lors de la guerre de la Triple Alliance qui l’opposa au Brésil, à l’Uruguay et à l’Argentine. Financés par les milieux d’affaires londoniens, ces trois pays sont parvenus à le soumettre à l’économie-monde britannique.

A la fin du XIXe siècle, la plupart des Etats d’Amérique latine dépendent presque entièrement du Royaume-Uni, la première puissance mondiale : ils se consacrent à la production des matières premières dont Londres a besoin et offrent aux industriels britanniques de nouveaux marchés pour écouler leurs marchandises. Reposant sur l’idéologie dominante du libre-échange – selon laquelle chaque pays doit renforcer ses « avantages comparatifs » –, un tel mode d’insertion dans l’économie-monde présente de nombreux problèmes : il entrave l’industrialisation des pays du Sud, concentre la richesse dans ceux du Nord et favorise les comportements parasitaires des oligarchies nationales. Bref, il condamne les pays de la périphérie au sous-développement.

Dans ce montage, le Paraguay fait figure d’exception.

Lorsqu’il prend le pouvoir, en 1814, le dirigeant paraguayen José Gaspar Rodríguez de Francia met en place un régime autoritaire. Pas dans l’optique d’opprimer la population, mais pour écraser l’oligarchie : s’appuyant sur la paysannerie, il exproprie les grands propriétaires. Alors que la plupart des pays comptent sur l’essor d’une bourgeoisie nationale pour piloter la création de richesses, Francia jette les bases d’un Etat fort et dirigiste. Veillant à se prémunir des flux internationaux de marchandises qui pourraient fragiliser sa propre production, le Paraguay instaure ainsi un protectionnisme rigoureux. Après la mort de Francia, en 1840, ses successeurs (Carlos Antonio López puis son fils Francisco Solano López) poursuivent sa politique. https://en.wikipedia.org/wiki/Paraguay#Lopez_family Vingt ans plus tard, les résultats sont considérables. La persécution des grandes fortunes a conduit à leur disparition : la redistribution des richesses atteint de tels niveaux que de nombreux voyageurs étrangers rapportent que le pays ne connaît ni la mendicité, ni la faim, ni les conflits. La terre a été répartie sur des bases qui rappellent les projets les plus avancés de réforme agraire du XXe siècle.

Asunción figure parmi les premières capitales latino-américaines à inaugurer un réseau de chemins de fer. Disposant d’une ligne de télégraphe, de fabriques de matériaux de construction, de textile, de papier, de vaisselle, de poudre à canon, le pays parvient à se doter d’une sidérurgie ainsi que d’une flotte marchande composée de navires construits dans des chantiers nationaux. Sa balance commerciale excédentaire indique quil ignore tout du problème de l’endettement (comme la Lybie sous Kadhafi ...) et peut se permettre d’envoyer certains de ses citoyens se former dans les meilleures universités européennes. (idem)

Population décimée

Londres voit d’un mauvais œil cette expérience unique de développement économique autonome d’un pays de la périphérie : Asunción échappe au libre-échange ! Très rapidement, la Couronne intervient dans un conflit frontalier entre le Brésil et le Paraguay et parraine la signature du traité grâce auquel l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay unissent leurs forces pour terrasser leur voisin : le traité de la Triple Alliance, qui donnera son nom au conflit qui éclate en 1865. Les trois alliés bénéficient du soutien financier de la Banque de Londres, de la Baring Brothers et de la banque Rothschild.

 

Cinq ans plus tard, le Paraguay est défait. Il a perdu 60 % de sa population et neuf hommes sur dix sont morts. Ceux que les combats n’ont pas fauchés ont succombé à la faim (toutes les forces productives ayant été accaparées par la guerre). A mesure que les soldats tombent, on enrôle les enfants, auxquels on fait porter de fausses barbes et qu’on équipe de morceaux de bois peints de façon à ressembler à des fusils lorsque les armes manquent. Au bout de quelques années, certains Paraguayens n’ont plus d’uniforme. Ils combattent nus.

Lors de la reddition de Solano López, en 1870, la plupart des infrastructures ont été détruites. Le Paraguay s’insère finalement dans le système économique mondial....

Sur la Wikipedia :  le docteur Francia, celui-ci, après avoir patiemment éliminé ses rivaux et tissé un réseau dans le pays, deviendra « dictateur » élu pour 5 ans le 3 octobre 1814. Il le restera jusqu'à sa mort survenue le 20 septembre 1840. Très controversé, son « règne », isolant presque complètement le pays du monde extérieur, a permis d'épargner au Paraguay les troubles constants qui ont agité les autres ex-colonies espagnoles et l'alphabétisation de la quasi-totalité de la population, même si l'enseignement était interdit, sauf exception, au-delà de ce que nous appellerions l'école primaire. La paix a permis à la population de jouir d'un relatif bien-être. Remplacé après sa mort par Carlos Antonio López, personnage aussi étrange, mais conscient que le pays ne pourrait demeurer éternellement fermé, celui-ci réitéra la proclamation de l'indépendance en 1842 afin de mettre un terme aux prétentions périodiques de Buenos Aires sur l'ancienne province. Il ouvrit précautionneusement les frontières, important des savoir-faire et des équipements modernes (chemin de fer, chantiers navals, etc.) et donna au pays une puissance économique sans comparaison avec celle de ses voisins. Le Congrès l'autorisa en 1856 à désigner un successeur intérimaire par pli scellé. Il décéda le 10 septembre 1862 et le successeur en question était l'un de ses fils, Francisco Solano Lopez, qu'il avait nommé à la tête de l'armée et qu'il avait envoyé conduire diverses ambassades auprès des puissances de l'époque. Il convoqua un Congrès pour le 12 octobre 1862 qui le « choisit » comme président. Fort des moyens économiques laissés par son père, il se prépara à la guerre qui devait éclater en 1865, le poids du Paraguay et son refus de plier devant les exigences du libre commerce[3] prôné par la Grande-Bretagne, relayée par l'Argentine et le Brésil, le grignotage par le Brésil des territoires à la frontière indéfinie du Nord-Est, la volonté de l'Argentine d'en finir avec les prétentions paraguayennes sur son actuelle province de Misiones, semblaient en effet conduire à une confrontation inéluctable, que Francisco Solano Lopez a en fait accélérée en prenant l'initiative militaire, décision compréhensible mais qui répondait aussi à ses rêves de gloire que la diplomatie, qui n'était pas de son goût, ne lui apporterait pas. Le Paraguay s'engagea dans la « Guerre de la Triple Alliance » contre ses trois ennemis coalisés, l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay (1865-1870), dont les buts de guerre inscrits dans le Traité de 1865 comprenaient l'attribution au Brésil et à l'Argentine des territoires qu'ils revendiquaient et l'imposition de la clause de la nation le plus favorisée, en finissant avec le protectionnisme qui avait permis le développement relatif du pays. Conduite imprudemment sur le plan stratégique dès le début de la guerre, quatre années ne furent que celles d'un lent repli avant la quasi-extermination de son peuple. Défait, l'acharnement principalement des armées brésiliennes et la résistance obstinée de Francisco Solano Lopez aboutit à sa mort au combat et à la dévastation complète de la partie peuplée du pays, les enfants d'environ quatorze ans étant enrôlés, à la réduction de sa population à une fraction de ce qu'elle était auparavant (probablement entre un tiers et la moitié), causant un déséquilibre démographique inouï entre les sexes (un homme pour deux à quatre femmes).

Je rappelle que ce drame fut le second que connu le Paraguey, avant l'avidité capitaliste-impérialiste-raciste avait déjà frappé, quand les monarchies portuguaises et espagnoles eurent obtenu l'expulsion des jésuites, détruisirent toute leur oeuvre et réduirent le peuple guarani en esclavage :   http://www.moscati.com/Francais2/Fr_Rid_Paraguay2.html

http://www.google.fr/url?q=http://www.moscati.com/Francai...

01/04/2017

les bourgeois

Avant dans la génération début du XXème siècle de Jacques Brel on chantait les bourgeois en disant d’eux : « Les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient bête, les bourgeois c’est comme les cochons. » Mais le monde et les mœurs sociales ont changé, ça c’étaient les bourgeois de la IIIème République, et même d’après, jusqu’à la Grande Mue comme dirait Bernard Charbonneau, de 1980, c’étaient les bourgeois du temps de Rosa Luxembourg, maintenant ça ne conviendrait plus ces chansons. Mais bien sûr ils inspirent toujours autant le dégoût, je trouve, n’en déplaise aux bien pensants, et à la police de la pensée journalistique pourfendeuse de Chavez. Que faudrait-il chanter à la place ? Hmmm..

Peut-être :

« Les bourgeois c’est comme les tisonniers, plus c’est jeune, plus c’est en noir. »

ou bien :

« Les bourgeois c’est comme les congélateurs, c’est tout aseptique et bien alignés. »

je vais encore chercher.