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Rechercher : tout ce noir est le symptome

relisez les Chroniques Martiennes de Ray Bradbury

et maintenant le chapitre "septembre 2036 Le Martien"

ça finit comme ça :

 

"Il ne restait plus que Mr. et Mrs Lafarge, les yeux fixés à terre, main dans la main, terrifiés.
La pluie tombait sur le visage méconnaissable tourné vers le ciel.

Anna ne dit rien mais se mit à pleurer.

«Viens, Anna, rentrons, nous n'y pouvons plus rien», dit le vieil homme.

comme disait Jacqueline le 7 octobre 2001 midi avant de mettre la table pour manger ensemble tandis qu'Eliott agonisait en-dessous de nos pieds sous l'entrée du sous-sol .....

Ils grimpèrent dans le bateau et repartirent sur le canal dans l'obscurité. Ils rentrèrent chez eux, allumèrent un petit feu et se chauffèrent les mains. Puis ils se couchèrent et côte à côte, frigorifiés et ratatinés, ils écoutèrent la pluie revenue fouetter le toit au-dessus d'eux.

«Écoute, dit Lafarge à minuit. Tu n'as pas entendu quelque chose ?

- Non, rien.

- Je vais quand-même aller voir.»

Il traversa à tâtons la chambre obscure et attendit un long moment devant la porte d'entrée avant de se décider.Alors il l'ouvrit en grand et regarda au-dehors.
La pluie tombait du ciel noir sur la cour vide, dans le canal et au sein des montagnes bleues.
Il attendit cinq minutes, puis, doucement, les mains humides, il referma la porte et la vérouilla.

comme c'est bien observé ! ça me rappelle le mois de janvier 2002 après la disparition de Poupounette,pendant un mois ma porte de cuisine est restée ouverte toute la nuit .....

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08/12/2018 | Lien permanent

natalité : c'est la presse catholique qui avait raison

Non, ce n'est pas de "contrôle (mot anglais ! "to control a desease" = éradiquer   une maladie,"the controls" = les commandes, donc en français veillez à employer un terme français please !) des naissances" que l'Afrique a besoin mais de développement !
Les faits l'ont amplement montré depuis 50 ans.
En effet dans les années 70 tout le monde vous faisait des articles apocalyptiques sur la menace de la surpopulation, sur la nécessité de la pilule, de la capote, de la stérilisation, (éventuellement forcée) du "planning familial", de la réduction des naissance imposée par l'Etat, etc.
La presse catholique Tiers-Mondiste de gauche de son côté disait, et elle était LA SEULE à dire ça, que non, la solution n'était pas dans des politiques de réductions des naissance, mais dans le développement, que quand ces pays se seront développés, la natalité baisserait d'elle-mêmes sans aucune mesure coercitive ni anti-vie.
Le public se moquait d'eux "ouais ! c'est parce que vous êtes cathos !" etc
Ben les faits depuis cette époque ont montré qu'ils avaient bel et bien raison !
On a vu le taux de fécondité dans les pays qui ont accédés à la télévision dans ous les foyers, (très important la télévision,si vous voyez ce que je veux dire !) l'enseignement de plus en plus élevé, le travail salarié pour tous, a civilisation de consommation, la sécurité, la carrière, le standing, etc. ont vu leur taux de fécondité (nombre d'enfants par femme) baisser en chute libre et rejoindre celui des pays d'Europe. Y compris dans les pays idéologiquement opposés à toute politique de réduction des naissances. Regardez une carte des taux de fécondité actuellement !! c'est spectaculaire.
Seuls sont restés avec un taux de fécondité élevé les pays qui sont restés pauvres ! Afrique noire, Yemen,  Afghanistan ...
CQFD

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12/08/2019 | Lien permanent

sadique

IMG_2511.JPG


) 29/10/2020 avant-hier j’ai crié depuis ma fenêtre de cuisine ver mon jardin : « petit Bigarré !» (je nom que j’ai choisi pour le petit minet (multicolore, je crois que c'est ce qu'on appelle "écaille de tortue") de la «Grosse-Manman » noire errante) ; eh bien, je l’ai vu accourir à toute vitesse !
Hier je l’ai encore appelé,il est encore venu, et je lui ai déposé des croquettes sur le ciment, il s’est laissé approcher, mais quend j’ai essayé de le toucher il a sursauté et s’est écarté.
Aujourd’hui 29, dans mon jardin, je l’ai soudain aperçu à un mètre de moi, j’ai dit « mon petit bigarré ! » et il est tout de suite accouru, et jusqu’à mon soulier qu’il a reniflé, avant de s’écarter.
Peut-être que je finirai par l’apprivoiser, comme le renard du Petit Prince ….

) 30/10/2020 aujourd’hui j’ai pu le caresser sans qu’il s’enfuie, il continuait tranquillement à manger.
Je vais l’appeler « Petit Bigarré » alias « Communion des saints »

) 1/11/2020 je comptais finir d’apprivoiser le petit chat aujourd’hui, et le nommer « Petit Bigarré de la Communion des Saints ». Bon, je crois qu’il est mort. Toujours aussi sadique ma vie.

 

le Régime s'attaque à Noël
, à la Toussaint, la fête des la Communion des Saints, il n'a même mas eu besoin de s'attaquer, vu qu'elle est déjà disparue, tuée par Halloween, le machin commercial, amerloque et psychanalytique de la Secte des Adorateurs de  la Mort.

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10/11/2020 | Lien permanent

c'est bien joli mais les CAUSES ?

déc 2017 : sur France Culture toujours les discours « bien-pensants » sur l’acceuil des immigrés. Mais ce que les gens ne remarquent c’est qu’il y a une tâche noire dans ce discours,
une question qui n’est jamais posée, un point qui n’est curieusement jamais abordé,
comme une médecine qui ne s’occuperait que de prôner de l’aspirine mais ne parlerait jamais de chercher la cause de la maladie, en fait c’est bizarre, oui ces gens « humains comme toi, etc, etc » c’est sûr aimeraient bien ne pas être repoussés et pouvoir être accueillis, mais aussi l’immense majorité d’entre-eux auraient déjà préféré NE PAS AVOIR EU à QUITTER LEURS FOYERS ET LEUR PAYS !
Or, curieusement ce point-là on ne l’aborde pas, cette question : pourquoi ? On ne la pose pas !
Peut-être parce que derrière les beaux discours moraux il y a des intérêts financiers ? Peut-être parce que poser la question du pourquoi mènerait à trouver les responsables des causes, et que « on » ne veut surtout pas qu’on parle de ça …. Ni qu’on éclaircisse les tenants et aboutissants.

Or c’est comme en médecine la plus importante question ça ! (et la plus morale en fait) Certes les tracas immédiats et individuels des intéressés est important, mais si on veut réfléchir un peu plus profondément, et pas simplement se laisser manipuler, il y a la question des causes qui conduisent à cette situation, non ? (et peut-être les intérêts de ceux qui en profitent et veulent continuer à en profiter). Et si ceusses qui parlent si abondamment des symptômes s’abstiennent soigneusement de rappeler qu’il y a des causes, et d’en chercher les racines, et les profits, il y a peut-être une raison pour ça, une raison honteuse peut-être.

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08/06/2018 | Lien permanent

Le détail - bis repetita

Vous savez, dès fois dans des textes qu'on lit, comme ça, il y a un tout petit détail, qu'en général on ne remarque même pas, ou alors longtemps après, et qui est plein d'enseignements, et de poids.
(Un exemple ce fut http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/05/15/le-...
)

Je viens d'en remarquer un, à la deuxième lecture !

C'est dans un article de Danielle Bleitrach https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/07/29/bydgos... sur son voyage en Pologne. Donc à un moment il est dit :

"Monika contemple le paysage de la vitre baissée du train et crie de bonheur : "j'en ai marre de ces films en noir et blanc" ..." etc

(nb : maintenant ce passage se trouve dans un livre, à la page 22 ! http://editionsdelga.fr/produit/3232/ )

Vous n'avez rien remarqué ? Rien qui vous a frappés, oh tristes contemporains de notre triste époque? Non ?

En Pologne on peut encore baisser les vitres des trains !

heureux polonais ! qui ont encore une vie normale, pour combien de temps ?

http://miiraslimake.over-blog.com/article-1504998.html

 

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20/05/2022 | Lien permanent

les USA entourent de laboratoires secrets de guerre biologiques non seulement la Russie mais aussi la Chine - une tradit

trouvé dans Sven Lindqvist “Maintenant tu es mort ou Le Siècle des bombes » 1999, trad. franc. 2002 page 66

Il nous parle d'un des livres de science-fiction dont se régalaient les occidentaux (un autre de ces romans laisse également rêveur ) au début du siècle :

L’un des derniers récits de Jack London s’intitule The unparalleled invasion (1910) Vers 1970, le « monde » (la « communauté internationale » quoi !) découvre avec effroi que la Chine est peuplée de plus de cinq cent millions (sic!) de chinois « Cette monstrueuse marée » a déjà submergé l’Indochine et se presse maintenant vers la frontière nord de l’Inde. Rien ne semble pouvoir arrêter ce déferlement humain. (et le déferlement humain de l’Europe ? commencé au XVIè siècle par le Génocide de 80 millions d’amérindiens et qui du temps de London battait son plein ?)
Cependant un chercheur américain du nom de Jacobus Laningdale eu une idée novatrice. Un jour de septembre, alors que les rues de Pékin sont, comme d’habitude, pleines de « chinois qui jacassent », on aperçoit dans le ciel un minuscule point noir qui grandit et s’avère être un avion. Il lâche quelques fragiles tubes de verre qui s’écrasent simplement dans les rues et sur les toits, sans provoquer d’explosions. Mais six semaines plus tard, les onze millions de pékinois sont morts. Personne n’a échappé aux effets conjugés de la variole, de la fièvre jaune, du choléra et de la peste bubonique. Ce sont ces bactéries qui ont été déversées en pluie  sur Pékin. 

Les chinois essaient de sauver leur vie en quittant le pays, mais à la frontière, les millions de fugitifs se heurtent aux armées de l’Occident. Ce qui donne lieu à un massacre épouvantable. Et, régulièrement, les troupes sont obligées de reculer de quelques dizaines de kilomètres pour ne pas être contaminées par les immondes tas de cadavres.
Pour ces millions d’hommes qui ont perdu toute organisation et tout dynamisme, il n’y a plus aucun espoir. Ils n’ont plus d’autres issue que la mort. Et pendant que les engins de guerre gardent les masses encerclées, la peste achève son œuvre. La Chine est devenue l’enfer sur terre. Des centaines de millions de morts gisent sans sépulture. Le cannibalisme, le meurtre et la folie règnent en maître.
Les expéditions envoyées en février de l’année suivante ne trouvent que des meutes de chiens sauvages et des groupes isolés de bandits errants. Tous les survivants sont immédiatement liquidés. Le sol est désinfecté, et de nouveaux habitants s’installent  (sans état d’âme; au fait les colons allemands amenés par Hitler en Pologne en avait-ils ? en tout cas les habitants actuels de la « Prairie » U.S. ou ceux des quartiers bâtis sur les villages palestiniens rasés n’en ont pas) venus du monde entier (sic). Une ère nouvelle commence, faite de paix et de progrès, d’art et de science.

(NB le texte complet de cette nouvelle de Jack London peut se lire dans plusieurs sites sur internet, mais malheureusement le livre de Sven Lindqvist il faut l'acheter, ça vaut le coup il est capital)


Un article sur tous ces romans de l'époque http://www.depauw.edu/sfs/clarkeess.htm

 

maintenant ce n’est plus du roman, mais des réalités; pas mal non plus les réalités :

page 251 du même livre

Au Kenya, ce sont quarante mille Blancs qui règnent sur plus de cinq millions de Noirs. Le pouvoir suprème se trouve au ministère des colonies, à Londres.

Vers la fin du XIXè siècle, la première vague d’immigration britannique a « heureusement » coincidé avec une épidémie de variole qui a décimé la population noire au point de l’anéantir presque complètement dans certaines régions. Le pays paraissait « inhabité ». Les opposants ont  été tués, et leurs villages brulés. Comme tant d’autres colonisateurs contemporains, le gouverneur britannique Sir Charles Eliot considérait que les indigènes étaient en voie d’extinction. « il ne fait aucun doute que les Masaï et bien d’autres tribus vont disparaître. C’est une perspective que j’envisage avec sérénité et bonne conscience. »
Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle vague d’immigration est arrivée – des milliers d’officiers britanniques démobilisés sont venus d’Europe, et, coup de chance, ont apporté avec eux une épidémie de grippe qui a tué plus de cent mille Kikuyu. Cinq millions d’arpents de terre ont pu être confisqués et mis à la disposition des Britanniques. Les noirs sont devenus les ouvriers agricoles sans terre, sur les terres qui avaient appartenu à leur ancêtres.

La suite :

La révolte des Mau-Mau (1952-1960)
Tout au long des années cinquante, les Britanniques sont arrivés à convaincre l’opinion mondiale qu’ils se battaient non contre des rebelles dépossédés de leurs terres et de tout droit à une justice quelconque, mais contre des « assasins bestiaux », des indigènes primitifs rendus fous par des drogues, des rituels et des orgies sexuelles, qui décapitaient les femmes et les enfants blancs.

En réalité, pendant toute la guerre, quatre-vingt-quinze blancs seulement ont été tués, dont trente-deux civils. Pendant la même période, dans la seule ville de nairobi, on compte plus de blancs tués dans des acciedents de circulation.
D’après leurs propres sources, les « forces de sécurité » britanniques ont tué onze mille cinq cent Mau-Mau. Le nombre de victimes civiles n’a jamais été rapporté.

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30/03/2024 | Lien permanent

un chat c'est de l'hésitation avec du poil autour !

Mon petit chat Noël-Noël c’est comme Jacques Bergier : pas un gramme de muscle, rien que de la bonne graisse !

la suite :


d'abords, avez vous remarqué ?
hésitation
Les chats, c'est de l'hésitation avec du poil autour.

et bien sûr :

mon chat est un ours
Mon chat n'est pas sociable du tout, c'est une vraie tête de cochon , et qui tire une gueule de singe. Il a un caractère de chien ! Donc, c'est un vieŭ chameau. CQFD

avez-vous remarqué
Un chat, dès qu'il se retrouve sur une branche d'arbre, il devient tout de suite un autre homme !
Comme Brigitte Bardot sur sa Harley-Davidson il "connaît plus personne" !

de l'art de saluer un chat
"Bonjour Monsieur, comment tallez-vous? Vous tallez bien ?" Normal ! C'est normal que je m'adresse comme ça à mon chat, puisque c'est la manière dont se saluent les graminés ! .....

c'est des gens compliqués
C'est des gens compliqués les chats !
ils sont toujours un peu névrotiques !


plaisir
Ça fait vachement plaisir de faire vachement plaisir; c'est ça le plaisir d'avoir un chat.



Des masses de sommeil rondes.
Il y a des masses de sommeil rondes dans la maison !

Un rond noir un rond blanc
Un rond noir un rond blanc sont dans ma maison !

c'est comme au jeu de go

et oui ! c'est tout à fait ça, on surveille le territoire !

Un missile sol-sol.
juillet 2011, mon petit chat on le voit à peine passer : c'est un vrai missile sol-sol !!

Mon petit chat n'arrête pas de se jeter sur mon gros chat blanc
Tu as envie d'un papa hein ?! je comprends ça
c'est humain

Hé Gaston t'as pas vu la pancarte ?
Tu sais pas que sur mon gros chat il y a une pancarte : "NE PAS DERANGER" ?
Et pour finir la version féline d'un proverbe connu :
Changement de radiateur réjouit les chats.



Bon, maintenant la liste des surnoms de mon gros chat blanc :
- d'abord bien sûr : Le minou !
- son nom français : le comte de Dieusaisoù

- son nom breton : Le comte de Trevilainminou
- autre nom breton : Monsieur de Trepabon

- son nom tamoul : Illedejapulla
et comme il aime les positions en éminence, ce sera donc Son Eminence Monseigneur (bien sûr !) Illedejapulla, évèque de Trivandrum.

Mon chat ( Blanche-Neige, son nom officiel, le chat des forêts norvégiennes ) a un nouveau surnom, lui qui en a déjà plein, c'est : Chamallow-velu.

- et puis Samouraï Grassouillet


(ma chérie Poupounette, chatte persane, don de mon oncle Gérard en 94, disparue en janvier 2002, avait aussi plein de surnoms, un nom russe Olga Poupounetskaya, un nom kabyle Amrrou Macheri, etc)

on dirait que les amerloques de chez "Friskies" ( ®, saw, âmen !) ne savent pas trouver ce qui est ragoutant pour les chats, car mon chat les boude ostensiblement ! Et aussi les croquettes "BIO", qui sont - bien sûr ! - aussi austères pour les chats que l'est pour les humains la nourriture "BIO" sous emballage plastique qu'on vend pour les bourgeois écolo (qui sont les avatars modernes des dévots "du parti des prêtres" qu'il y avait au XIXème siècle).

contrairement à mon jeune minet né en mars 2011, mon gros on ne l'entend pas; ah ! il "attend les allocs du début du mois avec courage" ! (

comme El matador

), on va pas le laisser plus longtemps dans la faim, bon, voilà tes croquettes.

Quand j’étais enfant, j’étais plein de fantaisie et de pétulance. Pendant des années j’en ai gardé un goût prononcé pour l’humour et la loufoquerie. Mais je suis maintenant tellement détruit qu’il ne reste plus rien ni de mon âme ni de ma fantaisie.

Quelques vestiges seulement quand je parle à mes chats.

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15/03/2013 | Lien permanent

le saker appelle un chat un chat

Dans l'article qu'il consacre à toute l'opération visant à faire disparaître le gouvernement de gauche antiimpérialiste au Brésil, le chroniquer connu sous le nom de "The Saker" rappelle que la mort d'Eduardo Campos, le candidat originel du Parti "socialiste" brésilien fut un assassinat :
ancienne du Parti vert, devenue candidate du Parti socialiste brésilien après l’assassinat d’Eduardo Campos, le candidat d’origine, opération exécutée dans les airs selon les règles de l’art du manuel de la CIA
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/22/bresil-soros-cia-m...

Maintenant l'opération Marina ayant échoué, ils se rabattent sur Neves, ouvertement de droite.

Je rappelle quelle était la situation durant le premier tour de ces élections à ebondissements :

Marina Silva risque de battre Dilma Roussef à la présidentielle brésilienne.
Oui, une écologiste à la tête du Brésil, dans un premier temps on a envie de sauter de joie, et puis quand on découvre son programme ...

La politique économique de Marina Silva ? Totalement libre-échangiste. http://www.legrandsoir.info/bresil-marina-silva-ne-laisse... Elle souhaite signer des accords de libre-échange avec l’Europe et les Etats-Unis. Elle se détacherait de la politique Mercosur pour pouvoir se rapprocher de Washington. (tiens tiens !)
La montée de Marina Silva est très bien perçue par le monde financier et la bourse répond de manière positive. Mauvais signe ! D’ailleurs, Neca Setubal, héritier de la banque Itau, avait financé le parti de Marina pour 1 million de real, soit 83% des ressources du parti de Marina Silva... (pour des "socialistes" ça laisse rêveur)
Je crois qu'on a compris là.


Et des gens commencent à se poser des questions sur se qui est en train de se passer au Brésil.

Trop bien rodé pour être vrai. en effet comme le résume un commentateur du web :

"Il y a quelque chose qui m’effraie dans la chronologie des évènements qui se passent au Brésil ces derniers mois. En me basant sur plusieurs sources (latinoaméricaines et européenes) mais sans entrer dans tous les détails, je résume la situation du pays comme ceci :

* Année électorale pour le Brésil, deux candidats en tête : Dilma Roussef (Parti des Travailleurs) pour sa réelection avec environ 30% des voix et Neves (Social-Democrate) avec environ 20%. 3e vient E.Campos (Parti Socialiste) avec seulement 7%

* Aout 2014, Eduardo Campos meurt dans un mystérieux accident d’avion, où l’avion contenait apparemment de fausses boîtes noires qui ont étés retrouvées http://www.rts.ch/info/monde/6068724-de-fausses-boites-no...

* Le candidat du PSB devient donc Marina Silva, "écologiste", mais est-elle vraiment si écologiste que ça ? (et puis quand on pense à Cohn-Bendit ! lui aussi il est censé être "écologiste") et qui aspirait à la Vice-Présidence avec Campos

* Marina Silva est maintenant favorite à l’élection et partage le duel avec Dilma laquelle enchaîne les mauvaises nouvelles

 

Un sale coup pour l'Amérique Latine, qui était l'espoir de notre planète, dans ce monde capitalistoimpérialiste désespérant !
Il y a déjà eu la mort d'Hugo Chavez
(mort suspecte d'ailleurs : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/09/01/ass... , remarquez Nestor Kirchner aussi avait reçu des menaces et on se pose des questions sur sa mort, et sa veuve qui a le courage de "l'ouvrir" à la tribune des Nations-Unies, a vu la fin de son discours tout à coup coupé du direct et privé de traduction, un discours qui disait trop de vérités sans doute
http://www.youtube.com/watch?v=rjlV2ihCUow)
Si le bloc des pays anti-impérialistes se démantèle sous les coups de Washington ....

alerte !

 

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01/10/2014 | Lien permanent

La Course au Mouton Sauvage

Il y a un livre que j’aime beaucoup. C’est « La course au mouton sauvage » de Haruki Murakami. Haruki Murakami, japonais féru de tragédie grecque et de jazz est vraiment un auteur très important, à mettre parmi les grands classiques mondiaux, et qui résonne beaucoup en moi.


Voici la fin du dernier chapitre, et LE début de l’Epilogue (et où accessoirement, on constate, à deux détails - vous savez à quel point je remarque les détails que les autres laissent passer, mais qui sont lourds de signification -  que je Japon de 1978 était, l’est-il encore je ne sais, un pays libre et convivial, ce que la France n’est plus) :


« Je ne vis qu’un vieillard qui déblayait à la pelle la neige du rond-point . Un chien efflanqué était assis à côté de lui, la queue toute frétillante.
« Un grand merci, dis-je au chauffeur.
- il n’y a pas de quoi, dit-il. À propos, vous avez essayé le numéro de téléphone de Dieu ?
- Non, faute de temps.
- Depuis que le Maître est décédé, je ne parviens plus à obtenir la ligne. Je me demandes bien ce qu’il se passe.
- Il doit être débordé en ce moment, dis-je.
- C’est possible, dit le Chauffeur. Bon, soignez-vous bien !
- Au revoir », dis-je.
Un train partait à midi juste. Les quais étaient déserts., et je ne comptai guère que quatre voyageurs, moi y compris, dans le train. Je me sentais cependant soulagé de voir des silhouettes humaines. J’étais bien revenu dans le monde des vivants. Dans mon monde à moi, fût-il d’une banalité et d’un ennui suprêmes.
La sonnerie annonçant le départ retentit alors que je croquais ma tablette de chocolat. Le train cahota et, à cet instant, j’entendis le bruit d’une explosion au loin. Je soulevais la fenêtre d’un geste énergique et passai la tête en dehors. Une seconde explosion se fit entendre dix secondes après la première. Le train s’élançait déjà. Environ trois minutes plus tard, je vis s’élever une colonne de fumée noire du côté de la montagne conique.
Et pendant trois bonnes minutes, jusqu’à ce que le train virât à droite, je ne quittai pas cette fumée noire des yeux.

EPILOGUE
« Tout est fini, dit le Docteur ès moutons. Tout est bien fini.
- Oui, c’est fini, dis-je .
- Je crois bien que je dois te remercier.
- J’y ai laissé pas mal de choses.
- Pas tant que ça, fit-il, en hochant la tête. Tu viens à peine de commencer à vivre ?
- Vous avez raison », dis-je.
Quand je sortis de sa chambre, le Docteur ès moutons était couché sur son bureau et sanglotait, étouffant ses pleurs. Je venais de le dépouiller de ses années perdues. Avais-je eu raison ? Je me le demande encore.
« Elle est partie, me dit tristement le propriétaire de l’Hôtel du Dauphin. Elle n’a pas dit où elle allait. Vous n’avez pas l’air d’aller très bien.
- Si, si » dis-je.
Je récupérai mes bagages et m’installai dans la même chambre. La fenêtre donnait toujours sur les locaux de cette énigmatique compagnie. Je n’y vis pas la silhouette de la fille aux gros seins, mais deux employés qui travaillaient à leur bureau en fumant. L’un lisait des chiffres que l’autre reportait sur un immense graphique en traçant une ligne brisée à la règle. Ce n’était plus du tout la même compagnie, eût-on dit, sans doute à cause de l’absence de la fille aux gros seins. Rien n’était identique, sinon que je ne savais toujours pas à quoi l’on s’y occupait. À six heures, les employés partirent et l’immeuble fût plongé dans l’obscurité. »

 

quelques autres citations du livre :

« L’histoire de Jûnitaki était encore longue, mais celle du jeune Aïnou s’arrêtait ici. J’allai aux toilettes, où j’urinai le contenu de deux boites de bières. »

 

«Mais il y avait rangés à l'intérieur de ces cinq doigts et de cette paume comme dans une mallette d'échantillon, tout ce que je voulais et tout ce que je devais savoir de la vie. C'est elle qui m'apprit, en me prenant la main, qu'il existait bel et bien un lieu de plénitude au cœur même de la réalité."

 

Et il y en a encore plein d'autres, qui vous laissent figé dans des abîmes d'émotion, et je ne vous ai pas cité les dernières phrases du livre ...

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25/04/2019 | Lien permanent

Une cause commune contre la mort

voici un extrait du livre de Marguerite Audoux "L'Atelier de Marie-Claire" qui nous rappelle ce dont parle Ray Bradbury dans son roman " La foire des ténèbres" nous avons une cause commune contre la mort"

L'origine de la morale !
et bien sûr la prise de conscience de l'horreur de notre condition de condamnés à mort ...

 

Un matin qu’il avait vu sortir une petite souris de la caisse à chiffons, il eut presque une colère en exigeant que Duretour allât tout de suite chercher le chat du voisin.

C’était un gros chat né dans l’appartement d’à côté et qui n’avait jamais vu de souris. On le rencontrait souvent sur le palier où il recherchait les caresses des ouvrières. Aussitôt entré, il sauta sur les machines, et il fit le tour de l’atelier en flairant dans tous les coins, puis, quand il eut tout vu, il se fourra dans un casier vide pour y dormir à son aise.

La petite souris se doutait du danger. Elle montra plusieurs fois son fin museau entre le mur et le dessus de la cheminée, mais elle n’osa pas aller plus loin. Puis comme le gros chat dormait toujours, elle s’enhardit et traversa l’atelier pour gagner la cuisine.

Elle recommença les jours suivants. Elle passait toute menue et vive avec sa jolie robe grise, et Bergeounette, qui la guettait, riait de la voir si adroite.

Pourtant le chat l’aperçut, il sauta lourdement de sa planche et s’en alla derrière elle dans la cuisine. Il revint peu après, mais son allure était changée. Il avançait avec précaution et tout son corps s’allongeait, ses yeux étaient plus jaunes aussi, et il étirait longuement ses griffes. Il fit encore le tour de l’atelier, mais au lieu de retourner à son casier, il se plaça sous un tabouret tout près de la cheminée. Il avait l’air de dormir nez sur ses pattes, mais l’une ou l’autre de ses oreilles restait constamment dressée, et l’on voyait une raie claire entre ses paupières.

La petite souris ne se pressait pas de revenir, et personne ne pensait plus à elle ni au chat, lorsqu’on entendit un cri si fin et si long que toutes les machines s’arrêtèrent et que tout le monde regarda vers le tabouret. Le chat y était encore, mais il se tenait couché sur le côté, et, sous l’une de ses pattes, allongée, la queue de la souris dépassait et traînait comme un bout de cordon noir. Presque aussitôt le cordon noir s’agita, et la souris s’échappa. Elle n’alla pas loin, le chat lui barra la route et la retourna d’un coup de patte. Elle resta un instant comme morte, puis elle essaya de filer vers la cuisine ; le chat se trouva encore devant elle.

Alors elle s’affola ; elle voulait fuir n’importe où et n’importe comment, elle tournait ou se lançait dans toutes les directions, et toujours, d’un coup de griffes, le chat la ramenait dans l’atelier. Il y eut un moment où l’on crut qu’elle allait se résigner à mourir, tant elle était tremblante et affaissée. Mais soudain, elle fit face à son bourreau. Elle s’était dressée si vite que son élan avait failli la renverser en arrière ; elle resta debout toute frémissante en agitant ses pattes de devant, tandis que sa petite gueule saignante laissait échapper des cris variés et suivis. Et chacune de nous comprit bien qu’elle accablait d’injures l’énorme monstre qui la regardait tranquillement assis en penchant la tête. Puis, comme si elle eût mesuré d’un coup toute sa faiblesse, et compris que rien ne pourrait la sauver, elle vacilla et retomba en poussant une plainte aiguë. Et cela fut si pitoyable que Bouledogue saisit le chat par le milieu du dos et le jeta sur la table. Il redescendit très vite, mais la souris n’était plus là.

Le patron retourna à sa chaise longue, et on ne sut pas s’il était fâché ou content lorsqu’il dit :

— La voilà échappée.

Mme Dalignac respira fort, et ses deux poings qu’elle tenait serrés contre sa poitrine s’ouvrirent brusquement comme si elle-même n’avait plus rien à craindre.

 

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01/11/2018 | Lien permanent

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