Rechercher : tout ce noir est le symptome
2 septembre 2023 à Arras, pour le Frexit sortie de l'OTAN, rétablissement des Services Publics nos libertés, la fin des
et pour comprendre dans quel monde on nous fait vivre :
Dans la série Le système tue, trois films, trois témoignages
par Dominique Muselet
En plein soulèvement du pays contre le système oligarchique EU/US qui veut imposer aux Français, qui n’en peuvent déjà plus, de trimer deux ans de plus pour enrichir toujours plus cette oligarchie esclavagiste, le cinéma Mélies de Montreuil met à l’affiche trois excellents films qui, chacun à sa manière, lève le voile sur un aspect de l’oppression systémique dont nous sommes victimes. (voilà les VRAIS thèmes de gauche ! Et pas ceux qu’ont prétend être de gauche actuellement!!!)
Le premier que j’ai vu, About Kim Sohee s’inspire d’un fait divers survenu dans le petit village de Jeonju fin 2016 qui a eu des répercussions sur les lois du travail en Corée (pourquoi alors le titre est en ANGLAIS !!!? ) du Sud.
Kim Sohée est une lycéenne pleine de vie, au caractère bien trempé. Obligée de faire un stage de fin d’étude, (en clair du travail gratuit), dans un centre d’appel de Korea Telecom (en amerloque dans le texte!) , elle découvre rapidement qu’il s’agit moins d’informer et d’aider les clients que de les manipuler pour les empêcher de résilier leur abonnement.
Kim Sohee se bat courageusement contre les exigences abusives de la direction, mais cela ne fait qu’augmenter la pression conjuguée de l’entreprise, de l’école et de sa famille. Ne voyant pas d’issue à son calvaire, elle se suicide quelques semaines après son chef. Là s’achève la première partie du film. Le film redémarre avec l’enquête de l’inspectrice Yoo-jin qui prend conscience, en même temps que les spectateurs, que Kim Sohee a été la victime d’un immense système d’exploitation dont toutes les parties sont à la fois complices et victimes, de l’école à la police, en passant par les organismes de contrôle et ses propres parents. Kim Sohee est morte parce qu’elle était en bout de chaîne.
Avant d’aller plus loin, il convient de se pencher sur le terme système que j’ai utilisé dans le titre et qui apparaît dans pratiquement toutes les critiques que j’ai lues sur le film : Libération parle d’un « système de harcèlement entrepreneurial dont l’éducation nationale se rend directement complice » et pour Allociné, le film « met à jour tout un système vicié ». Il y a quelques années, lorsque je parlais du système, je me faisais réprimander par mes amis de la gauche propre sur elle. On comprend pourquoi lorsque, cherchant Système sur wikipedia, on est renvoyé à Antisystème, « un adjectif qualifiant des personnes, des groupes ou des partis politiques portant un discours critiquant les institutions politiques dominantes ». Ce n’est déjà pas bien de critiquer « les institutions politiques dominantes » mais quand en plus l’expression est attribuée à l’extrême-droite, alors que c’est par essence d’extrême-gauche, l’extrême-droite c’est le respect du système) (alors elle est impure à tout jamais, (comme autrefois les sorcière, les hératiques, puis en URSS les « trotskystes », petits-bourgeois, en Amérique les « communistes », etc, toujours le truc des flics propagandistes et leurs collabos bien soumis!) alors même que tout le monde l’emploie désormais, même J.L. Mélenchon, et qu’elle décrit parfaitement la réalité. Nous sommes en effet confrontés à un système dont toutes les parties, toutes les institutions politiques dominantes, au lieu de jouer, comme elles le devraient, le rôle de contrepouvoir les unes par rapport aux autres, s’emboîtent aussi étroitement que des briques pour former un mur infranchissable à tout ce qui n’est pas la Caste.
C’est contre le mur de ce système que se fracassent tous ceux qui luttent pour une vie de travail décente combat de gauche essentiellement, et non ce que les journaputes présentent comme « de gôche »!) , c’est contre ce mur que s’est fracassée Kim Sohee, que se sont fracassés tous les ouvriers de l’usine Citroën du film Les Établis, que se sont fracassés les neuf inculpés de la fausse (comme le Covid comme le « déficit de la Sécu », etc toutes les propagandes des exploiteurs) affaire de Tarnac dont nous parle le documentaire La Relaxe, et que se fracassent les Français qui refusent de se laisser voler deux ans de plus de leur vie par un système oligarchique taillé sur mesure pour extraire le maximum de valeur ajoutée de chaque individu jusqu’à ce que mort s’ensuive. (voilà le résumé exact de ce que c’est!!)
À mesure que progressait le film About Kim Sohee l’accablement me gagnait, comme il gagnait la jeune étudiante, et, quand elle s’est suicidée, je n’ai même pas trouvé la force de m’indigner. Le faible espoir que justice soit rendue soulevé par le début de l’enquête, s’est éteint lentement à mesure que l’inspectrice rencontrait tous ceux, particuliers et institutions, qui auraient dû la protéger mais qui l’ont laissé mourir, parce qu’ils ne pouvaient pas faire autrement. Personne ne sera puni, puisque personne n’est responsable. La responsabilité se perd dans les sables mouvants d’un système inhumain, qui fait de chacun la victime de sa hiérarchie et le bourreau de ses subalternes.
Bref relisez Marx (et Zygmunt Bauman) refaites vous une CULTURE !
Les Établis – Sans unité, c’est l’échec assuré
Le film Les Établis nous fait (re)vivre un débrayage qui a eu lieu en février 1969 dans l’usine Citroën de Choisy qui fabrique des 2 CV. L’Établi, c’est le héros, Robert Linhart, un normalien militant de gauche, qui se fait embaucher pour partager la souffrance des ouvriers et préparer la révolution. La plus célèbre de ces Établis est certainement Simone Weil, la philosophe, qui, alors professeure agrégée, entre à l’usine à l’âge de 25 ans. Robert a beaucoup de mal à s’adapter au bruit infernal, aux odeurs suffocantes, à la chaîne, aux cadences. « Après le choc du début, l’engourdissement, la survie », confie-t-il à sa femme. Il a les mains en sang. Ses camarades l’appellent la momie à cause de ses bandages.
L’occasion d’engager la lutte se présente quand Citroën a l’idée diabolique de récupérer une partie des hausses de salaire que l’entreprise a dû consentir lors des Accords de Grenelle qui ont couronné les émeutes de mai 68, en exigeant des ouvriers 3 heures de travail supplémentaire gratuit par semaine.
Le mouvement s’organise avec difficulté sous l’égide de Robert. Nombre d’Africains, Berbères, Yougoslaves, Italiens ne comprennent pas le français. Il faut tout traduire. Les discussions sont houleuses. Jusqu’à la dernière minute, nul ne sait si le débrayage aura lieu. Finalement la majorité des ouvriers déposent leurs outils et le désordre s’installe dans l’usine. Le patron ordonne d’arrêter la chaîne. Les ouvriers ont gagné. Ils explosent de joie et de fierté.
Le second jour, le patron fait fermer l’usine à l’heure de la sortie et, même s’ils refusent de travailler les ouvriers, ne peuvent pas partir avant la fin des 45 mn supplémentaires. Le troisième jour, les choses s’enveniment. Les contremaîtres, des anciens de la coloniale, se déchaînent sur les ouvriers, les immigrés sont chassés de leur foyer, il y a des fuites, des querelles. Le quatrième jour, le patron propose un vote. Robert et ses amis grévistes se méfient, mais ils ne peuvent pas s’opposer à un vote « démocratique ». À moment donné, Christian, un jeune que Robert avait pris sous son aile, craque et met le feu aux bulletins. C’est fini ! Les grévistes sont discrédités. Tout rentre dans l’ordre capitaliste et les esclaves reprennent le travail dans la résignation et le silence. Robert apprendra un peu plus tard que le vote et le feu ont été organisés par le patron avec la complicité de son protégé. Une révélation qui achève de l’achever.
On sait par son livre et celui de sa fille Virginie Linhart, Le jour où mon père s’est tu, que Robert Linhart ne s’est jamais remis de son séjour à l’usine Citroën.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Linhart
Les ouvriers, quant à eux, ont eu leur moment de gloire, ils se sont émancipé et ont retrouvé leur dignité un bref instant, mais ils l’ont payé très cher. Certains ont perdu leur emploi, d’autres, comme Boubaka et Robert ont perdu la raison et/ou la santé, et le sort de tous s’est encore dégradé. Un triste bilan qui ne hantera pas seulement Robert.
La situation des travailleurs ne s’est pas améliorée depuis cette époque, comme le souligne un article de Frustration du 13 mai 2023, Comment la France est devenue championne de la souffrance au travail:
« Le 28 avril dernier, le journal l’Humanité sortait les statistiques d’Eurostat (l’INSEE de l’Union Européenne) sur la mortalité au travail : la France est largement en tête, avec une mortalité deux fois supérieure à la moyenne européenne. L’info n’a été que très peu reprise. La mort au travail et plus largement la souffrance au travail sont un véritable tabou médiatique : les accidents mortels surviennent en moyenne deux fois par jour. En moyenne, chaque jour, 90 personnes subissent un accident grave qui leur laisse des séquelles à vie. Qui se demande comment nous en sommes arrivés là ? Quasiment personne. Et pour cause, se demander pourquoi on meurt et on souffre autant au travail en France, c’est mettre en accusation les trois derniers gouvernements, sarkozyste, socialiste et macroniste, qui ont détricoté le droit à la santé au travail. C’est mettre en évidence la responsabilité du patronat dans ce triste record. Bref, c’est mettre en lumière le fait que la lutte des classes ne se joue pas seulement dans les manifestations de rue et leur répression, mais bien aussi dans la façon dont nos corps sont traités au travail, par la bourgeoisie et ses représentants ».
Le traitement des corps des travailleurs en système capitaliste a été mis au point dans les camps d’esclaves. Matthew Desmond montre dans un article fascinant du New York Times Magazine intitulé Pour comprendre le capitalisme, il faut commencer par les plantations que « les techniques de gestion utilisées par les entreprises du XIXe siècle ont été mises en place au cours du siècle précédent par les propriétaires de plantations (…)
« Les planteurs avaient « développé des hiérarchies complexes pour le travail combinant un bureau central, composé de propriétaires et d’avocats responsables de la répartition du capital et de la stratégie à long terme, et de plus petites unités responsables de différentes opérations, un degré de complexité égalé uniquement par de grandes structures gouvernementales comme la Royal Navy britannique (…) Ils ont également mis au point des méthodes pour calculer la dépréciation du capital, une innovation révolutionnaire en matière de méthode de gestion, en évaluant la valeur marchande des esclaves tout au long de leur vie. Leur valeur culminait généralement entre 20 et 40 ans, mais elle était ajustée individuellement à la hausse ou à la baisse en fonction du sexe, de la force et du tempérament : les personnes étaient réduites à de simples données (…)
« Ce niveau d’analyse a également permis aux planteurs d’anticiper la rébellion. Les outils étaient comptés régulièrement pour s’assurer qu’une grande quantité de haches ou d’autres armes potentielles ne disparaisse pas soudainement. “Ne laissez jamais un esclave verrouiller ou déverrouiller une porte”, conseillait un esclavagiste de Virginie en 1847. De cette façon, les nouvelles techniques comptables mises au point pour maximiser les rendements ont également contribué à garantir que la violence ne vienne que d’une seule direction, permettant à une minorité de Blancs de contrôler un groupe beaucoup plus important d’esclaves noirs (…)
« Les surveillants enregistraient le rendement de chaque esclave. Les données étaient recueillies non seulement après la tombée de la nuit, lorsque les paniers de coton étaient pesés, mais tout au long de la journée de travail. Selon les mots d’un planteur de Caroline du Nord, les esclaves devaient être “suivis du lever du jour à la tombée de la nuit”. Le fait d’avoir les esclaves alignés sur des rangées parfois plus longues que cinq terrains de football, permettait aux surveillants de repérer ceux qui traînaient (…)
« La quête intransigeante de quantification et la mise en place d’une comptabilité scientifique dans les plantations d’esclaves est antérieure à l’industrialisation. Les usines du Nord ne commenceront à adopter ces techniques que des décennies après l’émancipation. Les grands camps d’esclaves sont devenus de plus en plus efficaces et les esclaves noirs ont été les premiers travailleurs modernes de l’Amérique, leur productivité augmentant à un rythme stupéfiant. Au cours des 60 années qui ont précédé la guerre civile (guerre de Sécession, ndt)) la quantité quotidienne de coton récoltée par esclave a augmenté de 2,3 % par an. Cela signifie qu’en 1862, l’esclave moyen ne récoltait pas 25 ou 50 % de coton de plus que son homologue de 1801, mais 400 % de plus.
« Aujourd’hui, la technologie moderne facilite la surveillance permanente des lieux de travail, en particulier dans le secteur des services. Les entreprises ont mis au point des logiciels qui enregistrent les touches sur le clavier et les clics de souris des employés, et font des captures d’écran aléatoires plusieurs fois par jour. Les travailleurs d’aujourd’hui sont soumis à une grande variété de tactiques de surveillance, allant des tests de dépistage de drogues et de la vidéosurveillance en circuit fermé aux applications de suivi et même aux radars qui détectent la chaleur et le mouvement. Un sondage mené en 2006 a révélé que plus d’un tiers des entreprises comptant 1 000 employés ou plus avaient du personnel qui lisaient les courriels envoyés par les employés. La technologie qui accompagne cette surveillance des lieux de travail lui donne une allure futuriste. Mais il n’y a que la technologie qui est moderne. Derrière cette technologie, il y a la même volonté que celle des esclavagistes des plantations : contrôler totalement le corps de ses esclaves ».
La Relaxe – Unis pour vaincre le système
Le troisième film est un documentaire. Il se concentre sur Manon Glibert, une des « inculpés » de la « fausse affaire Tarnac » comme dit le Monde, après avoir probablement, comme tous les medias, traîné les inculpés dans la boue au moment de leur arrestation. Toute trace de ces éventuelles calomnies ont fort opportunément disparu de ses ar
31/08/2023 | Lien permanent
Danielle Charest
voilà le lien, il faut cliquer dessus pour aller voir la vidéo en question :
http://www.dailymotion.com/video/x51w0m_haro-sur-les-fume...
si par un hasard extraordinaire ou une connaissance hyper-pointue des truc pour "trifouiller" l'informatique, vous arrive à télécharger cette vidéo (ou même simplement à la visionner !!!!!!), copiez-là et gardez là précieusement, dans notre époque de censure informatique hystérique et stakhanoviste la liberté d'expression ça devient une lutte à mort !http://www.amazon.fr/Haro-sur-fumeurs-Danielle-Charest/dp/2841149226
et lisez bien : Enfin, troisième vertu, elle replace la stigmatisation sociale des fumeurs dans le cadre plus large du grignotement progressif des libertés, la réactivation de concepts datant d’un autre âge par les néo-croisés d’un ordre moral prohibitionniste et infantilisant, dont le discours tronqué est relayé au quotidien par une armée de citoyens, “gendarmes autoproclamés du tabac [qui] ont le sentiment du devoir accompli, d’une participation concrète au mieux-être collectif, d’un acte de bravoure valorisé et même d’intégration sociale“.
AU FAIT : On nous a fait chier avec les fumeurs passifs qui subissaient les effets néfastes des fumées de cigarettes, quand on dit que lubrizol brûle et que tout va bien moi je me pose juste une question toute bête : Combien de milliards de milliards de cigarettes parties en fumee représente l'incendie de lubrizol?
http://www.futurquantique.org/2010/04/07/fumer-ne-tue-pas/
la femme qui a vécu 159 ans en fumant des cigarettes parfumées au clou de girofle : https://es.wikipedia.org/wiki/Turinah
Et un hommage à Compay Segundo un des plus vieux fumeur (n'en déplaise aux ayatollahs du sabre et du goupillon)
Métissé noir et andalou, ce fils de cheminot a toujours baigné dans la musique. Clarinette, violon, il finit par inventer sa propre guitare, l'harmonico, comptant sept cordes au manche. A trente ans, il s'impose à Cuba comme l'ambassadeur du son . Cette musique rurale de la fin du siècle dernier; le père de tous les genres cubains, était alors détrônée par le mambo, le cha-cha-cha et surtout la salsa. Sa musique, comme pour nombre de Cubains, ne lui permet pas de vivre. Toute sa vie, l'artiste exercera le métier de torcedor, rouleur de tabac. C'est le métier le plus noble qui soit pour un Cubain, expliquait-il alors.
Son nom
Francisco Repilado devient Compay Segundo en 1948. Il crée, avec son ami Lorenzo Hierrezuelo, le duo Los Compadres (les compères). Il interprète alors la seconde voix, dite segunda. Chaque jour, le groupe passe en direct à la radio. Les proverbes, traits d'humour et allusions gaillardes qui émaillent leurs textes les rendent très vite populaires dans les milieux pauvres et paysans de l'île et en République dominicaine. Le speaker radiophonique baptise les chanteurs; Compay Primero et Compay Segundo . En 1952, le groupe se sépare sur un contentieux de droits d'auteur et le chanteur garde son surnom.
La magie du succès
En 1987, Chan chan, son plus gros succès, détrône dans les bars de La Havane le traditionnel Guantanamera. Mais ce n'est qu'une fois octogénaire que la carrière de Compay Segundo prend une ampleur internationale. Son album Antologia, enregistré en Espagne, lui ouvre les portes des salles de concerts européennes. Et en 1997, le guitariste américain Ry Cooder a une idée de génie. Il décide d'enregistrer à Cuba des musiciens dont il possède de vieux 78-tours : Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzalez, Eliades Ochoa et Compay Segundo. L'album reçoit un Grammy Award et en 1999, le film qui retrace l'aventure de cet enregistrement, réalisé par le cinéaste allemand Wim Wenders, finit d'accomplir le prodige. La déferlante Buena Vista Social Club s'abat sur les ondes et les écrans noirs du monde entier.
Retraité actif
Détenteur de la distinction Félix Varela, la plus haute décoration artistique cubaine, Compay Segundo se produit dans les plus belles salles au monde (Olympia, Carnegie Hall, Albert Hall...). Dans son dernier enregistrement, intitulé Duettos, il chante aux côtés d'artistes tels que Charles Aznavour, Césaria Evora, Pablo Milanes ou encore Antonio Banderas. Très attaché à son île, il ne manque pas de retourner à La Havane, dans la villa que lui a octroyée le régime.
Cure de jouvence
Le chanteur-compositeur attribuait son maintien impeccable et sa joie de vivre à ses passions : la musique, certes, mais surtout le cigare (un Cohiba doble corona), les fleurs, le rhum et les femmes. Il comptait sur la longévité de sa grand-mère, une esclave affranchie morte à 115 ans, qui lui avait appris à fumer le cigare avant même qu'il ne sache lire. L'oeil qui frise sous son panama blanc, Compay Segundo nous aura fait vibrer jusqu'à sa dernière heure.
http://www.dailymotion.com/video/x51w0m_haro-sur-les-fume...
(Source : Extrait du livre du Dr. Whitby, Vive le Tabac, 1983 — nous soulignons)
Les non-fumeurs : de nouveaux croisés
Il existe une nouvelle religion : la religion anti-tabac. Une nouvelle Eglise avec sa hiérarchie puritaine, son puissant bureau de « propagation de la foi » soutenu par les Etats, ses missionnaires passionnés qui parcourent le monde, ses disciples bernés mais inconditionnels, pauvres individus qui ont trouvé un exutoire à la morosité de leur vie quotidienne et qui déploient un zèle et une intolérance rares. Une religion fondée sur un dogme erroné. En vérité, c’est une religion inventée par nos gouvernements dans un but précis : rejeter la responsabilité de la radioactivité sur le tabac.
Avec le déclin des religions traditionnelles, de nombreuses âmes égarées rejoignent des cultes aussi divers que Hare Krishna, Moon, Les Enfants de Dieu et maintenant, la nouvelle religion anti-tabac. Elle ressemble à bien d’autres par son côté bigot, fanatique et sa censure. Elle est devenue aussi puissante que celle de Pierre et Paul. Et, comme les autres, elle ne donne pas de preuves; il faut « avoir la foi ». Affublée d’atours pseudo-scientifiques, elle rivalise avec les mouvements les plus sectaires de l’histoire et, pour arriver à ses fins, ignore la vérité. La crainte est la clé, mais, au lieu du purgatoire et de l’enfer, il s’agit de la phobie de la fumée et du cancer.
Les hommes fument depuis la nuit des temps, sans danger apparent. Mais, voilà que, brusquement, une idée nouvelle surgit. Soutenus par les gouvernements et financés à coup de millions de dollars, certains affirment tout à coup que fumer est la cause certaine du cancer du poumon, sans pour autant donner d’arguments convaincants.
Quand j’ai entendu parler pour la première fois de cette théorie, j’ai failli y souscrire puisque elle était soutenue par l’élite du corps médical. Je restai, quand même, sceptique : comment cette coutume vieille comme le monde et apparemment inoffensive pouvait-elle brusquement devenir dangereuse ?
La première chose qui me troubla fut que, parmi mes proches ou patients atteints du cancer du poumon, aucun n’était fumeur. D’autres médecins m’ont confirmé, d’ailleurs, avoir fait la même constatation parmi leurs malades.
Je fus également frappé par le fait que le cancer du poumon n’avait jamais été aussi répandu que depuis l’invention de la bombe automatique et la prolifération de produits industriels cancérigènes.
Quand d’éminents scientifiques se mirent à dénoncer la supercherie de la campagne anti-tabac, j’ai commencé à déceler derrière tout cela la morale puritaine de l’Amérique de l’Oncle Sam qui, comme je le montrerai plus tard, a un intérêt évident à inculquer cette crainte du tabac. Tout ceci est pour moi le grand mensonge du XXe siècle et je me sens capable de le prouver à n’importe quel lecteur intelligent et impartial.
Le seul argument des anti-fumeurs, si on peut appeler cela un argument, réside dans certaines statistiques, reconnues fausses depuis, prouvant que les malades souffrant d’un cancer du poumon fument beaucoup. Ils semblent oublier que, s’ils fument, c’est qu’ils y trouvent un grand soulagement. Non seulement il n’y a pas de preuves valables, mais certains témoignages tendraient au contraire à prouver que la fumée peut avoir un effet préventif sur les maladies du poumon et du coeur.
La campagne repose sur des « statistiques » et des expériences sur des chiens que l’on aurait fait fumer et qui auraient attrapé le cancer du poumon. Je montrerai comment ces statistiques n’ont aucune valeur; quant à ces histoires de chiens, ce sont les plus mauvaises histoires que j’ai jamais entendues.
Même si les scientifiques ont des arguments tout à fait convaincants pour réfuter les déclarations des anti-tabac, ils n’ont pas les moyens de les divulguer car ils n’ont pas le contrôle des médias que possèdent leurs adversaires.
Ce qu’il y a d’étonnant dans cette affaire, c’est le silence et l’inertie des fumeurs devant les interdits et les pièges des non-fumeurs.
C’est aussi la ténacité des militants, surtout en ce qui concerne la nocivité de la fumée sur l’entourage. Leur refus d’abandonner cette idée, en dépit des conclusions des scientifiques, et bien compréhensible puisque elle leur apporte le support des non-fumeurs.
Je ne m’étais pas exprimé publiquement jusqu’à maintenant, pensant que la bêtise est chose courante; nous sommes tous des imbéciles à certains égards, certains plus que d’autres. Les gens croient n’importe quoi, plus le mensonge est grand, plus vite il est admis. On dit que l’homme est un animal pensant, mais comme sa pensée est illogique ! Si le cerveau des animaux les moins évolués avait les mêmes performances, ils seraient rapidement en voie de disparition.
Après m’être longuement demandé puisque les gens croyaient en de telles inepties, j’en ai conclu que la nature humaine est perverse et aime à être trompée. Néanmoins maintenant que cette croisade empiète sur les droits fondamentaux et la liberté, je pense qu’il est grand temps de prendre position et de dénoncer ce charlatanisme.
Bien sûr, les « experts », ou ceux qui se disent tels, s’offusquent du fait qu’un modeste généraliste ose remettre en question ce qui est devenu parole d’Evangile. Peu m’importe ! Les puritains ont aussi accusé l’industrie du tabac de m’avoir payé pour écrire ce livre. Quelle plaisanterie ! J’ai bien essayé de les impliquer, leur suggérant de mettre dans chaque paquet une notice dévoilant la supercherie; je voulais aussi qu’ils fassent le test de la petite annonce offrant une récompense d’un million de dollars à qui apporterait la preuve de la nocivité du tabac. J’ai vite compris à travers leurs réponses qu’ils ne feraient rien qui aille à l’encontre de leurs gouvernements respectifs, et ceci pour des raisons évidentes.
Le Docteur William T. WHITBY est né en Australie. Il a fait ses études à l’Université de Sydney et est également diplômé de la Faculté du Droit. Toute sa vie, il exercera son métier de généraliste à Sydney. Le Dr. W. T. Whitby est Président de la Sydney Eastern Society et de la British Medical Association en Australie.
J’ai donc décidé de me lancer seul et décrire ce livre, voulant à la fois combattre la bêtise humaine et montrer, en me basant sur ma propre expérience, que fumer est réellement sans danger et quelques fois même salutaire. Je veux créer un monde serein pour les fumeurs, un monde sans peurs et sans interdits tyranniques.
Sommaire de l’ouvrage
Préface / Introduction
Chapitre 1. Les non-fumeurs : de nouveaux croisés
Une preuve irréfutable
Chapitre 2. Les motivations du fumeur
Pourquoi fume-t-on ?
Chapitre 3. Les vertus de la cigarette
Un don des Dieux / Où est la vérité / Fumer peut-il nous protéger du cancer ? / Autres bienfaits du tabac / Une croyance bien ancrée / Fumer et vivre plus longtemps
Chapitre 4. Pourquoi faire la guerre aux fumeurs ?
Au-delà de la raison / L’aspect psychologique / Des maniaques
Chapitre 5. Histoires de la persécution
Chapitre 6. La persécution des temps modernes
Chapitre 7. Le spectre du cancer du poumon
Exagérations / Le bouc émissaire de la médecine / Le Moyen-Âge / On demande une preuve scientifique / La loi de Lynch / Le point de vue des scientifiques / En mettant les choses au pire
Chapitre 8. Les Etats-Unis orchestrent la lutte
Le gouvernement américaine sur la sellette / Les scientifiques mis à l’écart
Chapitre 9. Les marchands de peur
La propagande / L’industrie anti-tabac / Cigarette et médias / L’allergie : une blague
Chapitre 10. L’échec des campagnes
Le cent tourne / La mafia anti-fumeur / Maigre réconfort / Une campagne vouée à l’échec
Chapitre 11. Mensonges et illusions statistiques
Les menteurs font mentir les chiffres / Avaient-ils vraiment un cancer du poumon ? Le jeu des courbes / Une parodie de l’utilisation des statistiques / Drôles de médias
Chapitre 12. Les experts
Divergence d’opinion / Quels sont les intérêts en jeu / Les erreurs médicales
Chapitre 13. Techniques de guérilla des anti-fumeurs
Des « rabats-joie » acharnés / De nouveaux inquisiteurs / Jusqu’où mène la phobie
Chapitre 14. Mobilisation générale
Un mal de chien / Une revue médicale attaque / Un choix embarrassant / Mensonges, mensonges
Chapitre 15. Le fumeur passif : beaucoup de bruit pour rien
Refus en bloc / Le « C.O. » mis en accusation / La guerre dans les airs
Chapitre 16. Le spectre des maladies cardiaques
L’exemple des médecins britanniques / Le rôle du fameux stress / Plus de tabou, moins de maladies de coeur
Chapitre 17. Les femmes, une cible facile
Chapitre 18. Cancer et environnement industriel
Augmentation du cancer du poumon chez les non-fumeurs / Attention ! Amiante / Le tabac catalyseur