Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : tout ce noir est le symptome

il faudrait peut-être ne pas oublier ce chanteur à la voix inoubliable Daniel Guichard

la voix et les textes; qui plus d'une fois ont été inoubliables.

Et voici maintenant qu'il sort un remarquable résumé du monde actuel, jugez-en (et il serait temps d'en tirer les conséquences, pas seulement rester à se plaindre dans son coin)


bon, je ne sais pas ce que ça va donner, étant donné que maintenant les vidéos, toutes les vidéos de Youtube sont censurées et qu'il est désormais impossible de les visionner, je ne sais pas comment ce site réussi à encore exister ??? la seule possibilité oglige qu'on aie le navigateur  "Opera" et d'y monter le module spécifique qui permet de télécharger les vidéos de Youtube. A ces conditions on peut, en cliquant sur "télécharger" soit les visionner soit les télécharger, autrement RIEN A FAIRE ! écran noir ! Dpnc je ne sais pas ce que donnera cettte intégration, sans doute un écran noir et vide comme d'habitude, alors il ne vous restera plus qu'à faire ce que j'ai dit plus haut et ... vous démerder (mienetoj mankas sur hautetfort !!! grrr mieneto mankanta, quand en tiendront-ils compte ?) à défaut voici les paroles muettes : http://www.parolesmania.com/paroles_daniel_guichard_62985...

 

 

 

*

Lire la suite

08/10/2013 | Lien permanent

les années 70 vous vous souvenez ?

Mai 68 et l'époque qui a suivi, l'époque des hippies, du psychedélique, des vestes afghanes, des cheveux longs, des groupuscules d'extrème-gauche, des néo-bergers dans les Cévennes, etc, non seulement c'est passé, mais on dirait même que ça n'a carrément jamais eu lieu ! L'époque actuelle est devenue tellement puritaine, tellement flicarde, tellement totalitaire, usonoeuropéiste ! Tellement conformiste, morne, noire ! aux vêtements moches et informes, soumise au patrons et à l'insécurité (dans l'entreprise) hypermarché-isée, polluée, tellement bien-pensante, alignée, intolérante, constipée, qu'on ne peut plus imaginer que ces années aient pu avoir lieu !

Lire la suite

04/08/2014 | Lien permanent

ce qu'est la vie, le temps, le monde, tout, film vu en 86

- 18/12/1986 

film de Von Trotta « Rosa Luxembourg », Super ! Et l’actrice Barbara Sukowa. D’abord elle est très belle, et quelle actrice ! Cette femme merveilleuse, avec un cou qui attire les baisers, apparaissait par moments comme les plus nobles idéaux incarnés, c’est le cas de le dire.

C’est un film passionné et poignant, comme les vies humaines, et il commence significativement par une exécution capitale.
Scènes et détails, les bœufs, la nuit de Noël, « Toute larme qu’on n’a pas essuyée, alors qu’on pouvait le faire… »
« L’histoire, cette vieille taupe qui creuse tant et si bien qu’elle trouve la lumière »,
« La vie …… l’odeur lourde des tilleuls – le monde comme une rose épanouie qui ne demande qu’à ce qu’on la respire »
A la fin on l’assassine et on jette son corps dans la Spree. La dernière image de l’eau noire refermée sur son corps et sa vie. Le noir les ondes comme celles qui font ce cosmos indifférent : voilà l’image définitive du destin de l’homme. Et voilà ! tout est scellé, toute cette vie, encore présente tout à l’heure, toute cette chaleur, ces amours, ces tendresse, ces passions, ces débats, ces enjeux, ces émerveillements devant devant une illusoire épanouissance du monde, évanouis totalement derrière ce noir qui ne recèle rien. Maintenant que son corps est jeté dans la Sprée, c’est terminé, et pourtant il y avait jusqu’alors tant d’émotion et de sentiment.

 

 

Lire la suite

18/12/2014 | Lien permanent

merle dans la nuit audition la plus belle mais aussi la plus émouvante qui soit, - et tout un symbole métaphysique - Pas

Pensez un peu au chant des merles (males). Surtout le matin à 5 heure du matin voire encore avant ça dépend de la saison, en tous cas encore en pleine nuit avant que le soleil se lève, imaginez ! en février à 7 heures du matin dans le froid et le noir, tout le monde dort, eux ils sont là ils chantent, et y mettent tout leur coeur, toute leur créativité, je répète leur CREATIVITE, et voilà un problème éthologique et métaphysique de première grandeur.
Et d'abord quel symbole ! plus grand que toute la civilisation humaine, car la créativité des chants de merles

 (ils ne sont pas du tout stéréotypés, mais sont de vraies créations artistiques, aux phrases toutes différentes et toujours renouvelées, et visiblement objet de recherche volontaire.

(pensez : que de beautés perdues ! pensez à tous les chants de merles par le monde que les gens n'écoutent pas !)


Quel symbole poignant ces êtres qui se décarcassent durant des heures à chanter et à inventer de nouveaux motifs, dans le froid et le noir, petit être de 100g dans l'infini de la terre et du "silence éternel de ces espaces infinis" l'absurde "aventure falôte du protoplasma" (Jean Rostand http://palimpsestes.fr/metaphysique/livreI/rostand3.html ) !
Y pensez-vous quand vus l'entendez ?
Non vous ne l'entendez pas justement !
Personne ne les entend à cette heure. Sauf les autres merles. Symbole paradigmatique de la solitude dérisoire de l'être, même avec son ambigüe "liberté" sartrienne, dans la nuit noire de son destin de condamné à mort et à l'oubli éternel, et dans un univers indifférent...
Pauvre merle ! il chante, il y met tout son cœur, il croît que c’est très important, peut-être même qu’il est tout content, il ne sait pas que ça n’a aucune importance, que ça n’aura même pas eu lieu, tout son chant, sa création, son inventivité, son énergie mise à chanter comme ça tous les soirs (et matins) ; Le pauvre, il croit qu’il est venu au monde, il ne sait pas qu’il n’est jamais venu au monde, qu’il ne sera jamais venu au monde, ni lui ni le monde.
(les humains non plus d'ailleurs)

l' aventure falôte du protoplasma n'est rien d'autre qu' un mauvais pélérinage de la chair ?

Lire la suite

23/02/2023 | Lien permanent

comment les extrème-orientaux voyaient les blancs ?

COMME ça  :

Jesuit_with_Japanese_nobleman_circa_1600.jpg

*les européens qu'est-ce qu'il remarquent le plus chez les chinois et japonais ? la couleur de peau et, sans doute surtout les yeux bridés. Mais il y a une différence à laquelle ils semble ne pas faire attention, mais qui fut ce que les orientaux remarquèrent le plus : la longeur du nez. Pour les chinois et les japonais, les blancs c'étaient "les barbares au long nez"

Aussi quand un japonais représentait au vers 1600 le dialogue dialogue entre un européen (en l'occurence un jésuite, d'où le costume noir) et un japonais ça donnait ceci. Visiblement le trait le plus marquant chez l'européen c'est son long nez !
(autrement les autres différences, couleur de peau, taille des yeux, et sans doute façon de se tenir en parlant, sont aussi présentes)

 

*

Lire la suite

20/09/2013 | Lien permanent

câlins

mon « petit » (devenu le plus grand et le plus lourd des deux) chat noir est un sacré hypocrite, du genre des gosses qui disent « ma petite maman chérie ! donnes-moi un bonbon ! ».
Je regrette, moi j'étais vraiment câlin, et quand je faisais des câlins c'était pour les câlins eux-mêmes. Je sais il y aurait des gens, je sais que ça existe chez les psy-machins-choses, qui trouveraient le moyen de dire que c'est aussi une forme d'égoïsme, etc, ouais les sophismes ! en tous cas c'est toujours mieux que leur cynisme incontestablement et à 100% égoïste et déshumanisé, très à la mode dans la vulgate d'aujourd'hui (c'est peut-être pour ça que la société actuelle justement devient tellement inhumaine et déboussolée).



Lire la suite

14/12/2020 | Lien permanent

les combinaisons spatiales

Quand on compare comment dans  les romans films et BD de Science-Fiction des années 60 on  imaginait le monde du futur avec ce qui est vraiment, on s'aperçoit que  rien ne s'est réalisé comme ils l'imaginaient !
sauf pour une chose :
Dans les films, BD, etc, d'Anticipation, on montre les hommes et les femmes de l'avenir tous habillés dans des combinaisons, moulantes, austères, fonctionnelles, identiques pour tous le monde (et pour les deux sexes)

 ces fameuses combinaisons unisexes :

  • collant aux formes du corps

  • gommant et annihilant totalement toute notion d’esthétique, de beauté, de gaîté, de personnalité, ou de fantaisie (et également toute différenciation sexuelle)

triste, fonctionnel à fond, et QUE fonctionnel, austère uniforme, refusant toute idée de plaisir d’être habillé, et toute personnalité

 

Eh bien ça, ça s'est réalisé par contre! Bien sûr, une combinaison tout d'une pièce ça n'est, en fait, pas du tout pratique ni fonctionel, aussi on l'a fait en DEUX pièces : jean's de couleur noir moulant et de marque commerciale ostentatoire US, et tee-shirt également de marque ostentatoire et de couleur noir moulant, identiques (et obligatoire) pour tout le monde, mais pour le reste c'est tout à fait ça, et tout aussi dépersonnalisant  et sinistre.

Lire la suite

05/06/2013 | Lien permanent

l'universel tombeau

Émile VERHAEREN (1855-1916)

Celui du rien

Je suis celui des pourritures grandioses
Qui s'en revient du pays mou des morts ;
Celui des Ouests noirs du sort
Qui te montre, là-bas, comme une apothéose,
Son île immense, où des guirlandes ,
De détritus et de viandes
Se suspendent,
Tandis, qu'entre les fleurs somptueuses des soirs,
S'ouvrent les grands yeux d'or de crapauds noirs.

Terrains tuméfiés et cavernes nocturnes,
Oh ! mes grottes bâillant l'ennui par les crevasses
Des fondrières et des morasses !
A mes arbres de lèpre, au bord des mares,
Sèchent ton coeur et tes manteaux baroques,
Vieux Lear ; et puis voici le noir Hamlet bizarre
Et les corbeaux qui font la cour à son cadavre ;
Voici René, le front fendu, les chairs transies,
Et les mains d'Ophélie, au bord des havres,
Sont ces deux fleurs blanches - moisies.

Et les meurtres me font des plans de pourriture,
Jusqu'au palais d'où s'imposent les dictatures
De mon pays de purulence et de sang d'or.

Sont là, les carcasses des empereurs nocturnes ;
Les Nérons fous et les Tibères taciturnes,
Gisant sur des terrasses de portor.
Leur crâne est chevelu de vers - et leur pensée
Qui déchira la Rome antique en incendies
Fermente encor, dans leur tête décomposée.
Des lémures tettent les pustules du ventre
Qui fut Vitellius - et maux et maladies
Crèvent, sur ces débris leurs poches de poisons.

Je suis celui du pays mou des morts...

Et puis voici ceux-là qui s'exaltaient en Dieu ;
Voici les coeurs brûlés de foi, ceux dont le feu
Etonnait les soleils, de sa lueur nouvelle :
Amours sanctifiés par l'extatique ardeur
" Rien pour soi-même et sur le monde, où s'échevèlent
La luxure, l'orgueil, l'avarice, l'horreur,
Tous les péchés, inaugurer, torrentiel
De sacrifice et de bonté suprême, un ciel !
Et les Flamels tombés des légendes gothiques,
Et les avares blancs qui se mangent les doigts,
Et les guerriers en or immobile, la croix
Escarbouclant d'ardeur leurs cuirasses mystiques,
Et leurs femmes dont les regards étaient si doux ;
Voici - sanguinolents et crus - ils sont là, tous.

Je suis celui des pourritures méphitiques,

Dans un jardin d'ombre et de soir,
Je cultive sur un espalier noir,
Les promesses et les espoirs.
La maladie ? elle est, ici, la vénéneuse
Et triomphale moissonneuse
Dont la faucille est un croissant de fièvre
Taillé dans l'Hécate des vieux Sabbats.
La fraîcheur de l'enfance et la santé des lèvres,
Les cris de joie et l'ingénu fracas
Des bonds fouettés de vent, parmi les plaines,
Je les flétris, férocement, sous mes haleines,
Et les voici, aux coins de mes quinconces
En tas jaunes, comme feuilles et ronces.

Je suis celui des pourritures souveraines.

Voici les assoiffés des vins de la beauté ;
Les affolés de l'unanime volupté
Qui fit naître Vénus de la mer toute entière ;
Voici leurs flancs, avec les trous de leur misère ;
Leurs yeux, avec du sang ; leurs mains, avec des ors ;
Leurs livides phallus tordus d'efforts
Brisés - et, par les mares de la plaine,
Les vieux caillots noyés de la semence humaine.
Voici celles dont l'affre était de se chercher
Autour de l'effroi roux de leur péché,
Celles qui se léchaient, ainsi que des lionnes -
Langues de pierre - et qui fuyaient pour revenir
Toujours pâles, vers leur implacable désir,
Fixe, là-bas, le soir, dans les yeux de la lune.
Tous et toutes - regarde - un à un, une à une,
Ils sont, en de la cendre et de l'horreur
Changés - et leur ruine est la splendeur
De mon domaine, au bord des mers phosphorescentes.

Je suis celui des pourritures incessantes.
Je suis celui des pourritures infinies ;
Vice ou vertu, vaillance ou peur, blasphème ou foi,
Dans mon pays de fiel et d'or, j'en suis la loi.
Et je t'apporte à toi ce multiple flambeau
Rêve, folie, ardeur, mensonge et ironie
Et mon rire devant l'universel tombeau.

Lire la suite

17/11/2015 | Lien permanent

changements dans l'habillement

C’est la grande alternance ! Autrefois les femmes, à cause des jupes, allaient les jambes à l’air, tandis que les hommes portaient des pantalons.

Maintenant, on voit toutes les femmes engoncées dans des pantalons moule-fesses, noirs, étroits et collants, tandis que les hommes, du moins en été, prennent l’habitude d’être en bermudas, les jambes nues.

 

 

un autre bouleversement : autrefois pour un homme avoir "une barbe de 8 jours", ça voulait dire être un clochard ! Dans les années 80 Gainsbourg, qui se faisait ("les dessous chics") une coquetterie d'avoir l'air d'une "épave", faisait exprès de rester plusieurs jours sans se raser avant toute interview, pour avoir toujours une mine de décavé mal rasé.
Mais, mais voilà ce qui est arrivé, avoir une barbe comme ça est maintenant devenu chic ! la barbe clairsemée et à 3 millimètre, c'est devenu la mode "in" tout le monde en veut (même Jovanovic), je connais plein de gens qui s'y sont mis en vieillissant (moi aussi d'ailleurs, c'est vrai que c'est bien pour les paresseux), et tout les jeunes en raffolent !

Lire la suite

16/07/2017 | Lien permanent

les bourgeois

Avant dans la génération début du XXème siècle de Jacques Brel on chantait les bourgeois en disant d’eux : « Les bourgeois c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient bête, les bourgeois c’est comme les cochons. » Mais le monde et les mœurs sociales ont changé, ça c’étaient les bourgeois de la IIIème République, et même d’après, jusqu’à la Grande Mue comme dirait Bernard Charbonneau, de 1980, c’étaient les bourgeois du temps de Rosa Luxembourg, maintenant ça ne conviendrait plus ces chansons. Mais bien sûr ils inspirent toujours autant le dégoût, je trouve, n’en déplaise aux bien pensants, et à la police de la pensée journalistique pourfendeuse de Chavez. Que faudrait-il chanter à la place ? Hmmm..

Peut-être :

« Les bourgeois c’est comme les tisonniers, plus c’est jeune, plus c’est en noir. »

ou bien :

« Les bourgeois c’est comme les congélateurs, c’est tout aseptique et bien alignés. »

je vais encore chercher.

Lire la suite

01/04/2017 | Lien permanent

Page : 1 2 3 4 5 6 7