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Rechercher : comme dirait Malraux

la vérité sort de la bouche du peuple

Hynd Abdalli Күн бұрын

Nous basculons en pleine dictature et personne ne réagit ! Interdiction d'un médicament qui soigne....c'est grave ! S'il n'y avait que ça...!

    ,
  • Antho-Nid Күн бұрын

    IL EST TEMPS QUE LES 65 MILLIONS DE FRANCAIS SE REVEILLENT !!!!! Mais comme tous le monde est égoïste on y arrivera pas.

  • Franck Guillemin Күн бұрын

    Crime contre l'humanité

  • C' est médicaments sont accessibles à l' étranger, car seule la France les interdit !!!!!

    Cherchez les coupables .

  • Massin Durif 3 күн бұрын

    avec l'hdroxy le vaccin est caduc

Simone Bartolomei 5 күн бұрын +1

C'est scandaleux...on peut porter plainte contre cette décision inique, empêcher les médecins de traiter leurs patients, alors qu'ils ont prêté le serment de tout essayer pour les sauver! c'est incroyable !ça restera comme une période des plus honteuse de l'histoire de France. .Qui sont ces gens incompétents déontologiquement parlant qui s'arrogent le droit d'interdire à des médecins qui ont prouvé l'efficacité de ce traitement en sauvant des patients atteints du Covid . On marche sur la tête.on interdit un médicament qui soigne les gens depuis 50 ans et plus..et on met sur le marché un autre produit dangereux dont on sait qu'il attaque les reins mais par contre ne traite pas le Covid! Il faut être aveugle pour ne pas voir ce qui est évident..à moins d'avoir des intêrets inavouables et même criminels! Incroyable et révoltant! Le premier qui a fait ses preuves est interdit, le second qui empoisonne les reins est autorisé...et donné gratuitement..incroyable! !

  • dongetdiana Chamberland 5 күн бұрын

    Les labos qui livrent les hôpitaux n'ont aucun droit de regard sur la manière dont les médecins usent de leurs médicaments. Qui les influences lorsqu'ils ne mènent pas la danse?
    Le professeur Raoult est, à mes yeux; un équivalent d'Oskar Schindler

  • Marc Baumgartner 5 күн бұрын

    Bonjour, en cas de décès de malade , si la famille consulte le dossier médical ou figure une prescription de médicament qui n'a pas pu être pris suite a un refus de vente ou une interdiction de distribution ..........Les procédures juridiques vont pleuvoir!

  • Jean Damato 6 күн бұрын

    POURQUOI, C'EST SIMPLE: A MARSEILLE IL N'Y A PAS ASSEZ DE MORTS ET EUX CE QU'ILS VEULENT CE SONT DES MORTS!!!
    LES EHPAD ONT ETE UNE AUBAINE POUR LES CAISSES DE RETRAITES !!!!
    MAIS LA NON ASSISTANCE A' PERSONNE EN DANGER CA EXISTE OU PAS ? ET OUI UN CRIME CONTRE L'HUMANITE'GENRE SADDAM HUSSEIN (QUI A ETE PENDU POUR CELA) DOIVENT-ILS ÊTRE PUNI PAR LA PENDAISON DANS TOUS LES CAS, MÊME DANS LES SOI-DISANT PAYS CIVILISE'S ??

  • Jean Luc 6 күн бұрын

    Ça finira par le plus gros scandale de santé. Haut fonctionnaires sortez les parapluies, il y en a qui sauterons.

  • sly sly 6 күн бұрын

    Ils vous faut quoi de plus pour comprendre que ce gouvernement et élus veulent tuER plus de monde même les animaux aurait bougé pour pas mourir ce peuple et morts

  • Babi Babi 6 күн бұрын

    Si vous ne pouvez pas accéder au traitement du protocole Raoult avec votre médecin généraliste, demandez lui de vous prescrire LE DEUXIEME TRAITEMENT PRÉCOCE DE LA COVID-19 :
    5 jours / Doxycycline + Ivermectine.

    ean Claude DANÉ 6 күн бұрын

    cette mesure n'a d'autre but que de bloquer RAOULT de manière à faire dire par la presse ( entièrement à la merci du MACRON) qu'à Marseille la mortalité a fortement augmenté et donc cela desavouerait le Pr RAOULT !!! Jusqu'où va aller ce crime contre la population , assimilable à un crime contre l'humanité voire un homicide volontaire , à des seules fins d'assouvir les caprices et l'orgueil sans commune mesure du Roi MACRON !
    Notre président ne recule devant RIEN pour arriver à ses fins !

  • Olympe D Gouges 7 күн бұрын

    Les journalistes sont obligés d mesurer leurs propos car ils ont peur du chômage (vous savez à quelle classe appartiennent les médias !) mais le peuple peut parler d corruption d'intention malveillante d nos dirigeants. [non,ils’agit carrèmentde meurtres, et même de « crime contre l’humanité » comme à Nüremberg!]

  • Mario Gonzalez 7 күн бұрын

    E SUIS AUX usa. mES DEUX PARENT SONT MORT APRES ETRE TRATTE AVEC RENDESIVIR, LES DEUX AVEC UNE INSUFUCIENCE RENAL GRAVE. JE SUIS ABATTU, JE AI BESOIN DE AIDE POUR ATTAQUE CES MAFIUES , ILS SON DECEDES ON JULIET, IL SAVAI DEJA QUE CA MARCHE PAS ET QUI ETE TOXIC... PLEASE AIDE MOI, JE VEUX LES CULPABLE SQUI PAYENT.

  • Titi Nora 8 күн бұрын

    Le temps fera le tri des choses on fera un nouveau Nuremberg!!!

  • AMAL GHERAB 8 күн бұрын

    Oooh que OUI !

  • HÉLA ZEN 9 күн бұрын

    C est pour nous forcer à nous faire vacciner en masse, pourquoi veulent ils tous nous vacciner? Profits de Big pharma? Implants de smartdust ? Je ne suis pas pour la « théorie du complot », mais là, je ne comprends plus rien..

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    caroline goutard 9 күн бұрын

    un médicament toxique c’est OK mais la chloroquine c’est niet , si avec cela vous avez pas compris

      •  

     

    caroline goutard 9 күн бұрын

    c’est clair la chloroquine a eté juste retirée du marche peu de temps avant la fausse pandémie par arrêté du 13 janvier 2020 hasard ? pas en politique mdr

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    caroline goutard 9 күн бұрын

    ben voyons , tout ce qui soigne est interdit vaccin oblige mdr, a UE le glyphopsate est autorisé , normal il tue

    [en fait le critère pour ces gens c’est le PROFIT ! Capitalisme oblige ! Conclusion ?]

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    Ilinka Drieu 9 күн бұрын +1

    c'est un crime contre l'humanité

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    Jean Louis 9 күн бұрын

    Pour votre information à tous, jusqu'à peu de temps, frontalier de l'Italie j'ai pu acheter librement du Plaquénil (6€ la boite) et vendredi dernier c'était devenu impossible ou presque sans ordonnance mais avec une ordonnance d'un médecin de ville c'était toujours possible.

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    Josiane Cuvezmicholin 10 күн бұрын

    Et bien sûr on les pique au rivotril bande d'assassins (cf Aktion T4….)
    Affoler la population c'est fait !!!docteur le Véran à bien réussi son coup et le manu aussi

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    Annick Deutch 10 күн бұрын

    Honteux et criminel comment a t on pu retire une amm pour un medicament efficace et sur le marche depuis 70 ans ....… [loi du profit! capitalisme oblige! Le capitalisme est une idéologie criminelle vous ne saviez pas ?]

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    Josiane Cuvezmicholin 10 күн бұрын

    Moi j'ai pris ce médicament et je suis toujours vivante et j'en ai encore pour d'autre pathologie que le covid il en veulent au PROFESSEUR RAOULT ils sont jaloux de ce PROFESSEUR c'est idiot on ne veut plus soigner les patients

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    ierre Guerraz 10 күн бұрын

    On dirait que nos dirigeants ont tous acheté des paquets d'actions GILEAD....Bientôt "The JACKPOT"...

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    Didier Marion 10 күн бұрын

    Scandale sanitaire affaire à suivr

     

    Jean-Jacques Assit 10 күн бұрын +2

    Nous sommes tous à côté de la plaque, le COVID n’est qu un prétexte à plan machiavélique encore plus vaste et planétaire...
    Si tout le monde se laisse faire et obéit nous serons des esclaves dans peut de temps …

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    [oui c’est de l’histoire « du temps long » comme disait Braudel, une tendance lourde au fascisme, née de la pensée du XIXème siècle, dont nous avons subi une première attaque dans les années 30 et 40, maintenant c’est la deuxième vague de fascisme.]
    Nous ne savons pas ce qui se passe exactement mais nous comprenons que il y a quelque chose qui tourne pas rond.
    Prenez le temps de réfléchir et surtout renseignez-vous sur ce qui sont les Corona virus et le Cohite 19.
    Le COVID-19 a muté donc ce n’est plus le code est 19

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    Marie Hélène Abel 10 күн бұрын

    C'est honteux

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    marc leben 10 күн бұрын

    Pour donner de la voix à la contestation, créer une dynamique et faire entendre les anti-confinement, tous les jours à 12h00 tous à klaxonner pendant 2 minutes pour dénoncer que « Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française «
    Ensuite face à ce gouvernement de malfaiteurs, il faudra sans doute descendre dans la rue.

     

    Nicole Deloeil 10 күн бұрын +5

    Regarder ce qu'ils nous réservent sur RADIO QUEBEC

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    thierry jean 11 күн бұрын

    Parola Bercoff Raoult nos héros, face à ce gouvernement tellement minable

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    José BLANCHET

    José BLANCHET 11 күн бұрын

    parfum d'escroquerie !

    We are not livestock 11 күн бұрын

    N'est-ce pas un droit de l'Homme que de choisir entre les mains de qui il accepte de mettre sa santé ? J'ai le droit de choisir d'être soigné par un Raoult plutôt qu'une p%te de labo si je le veux et j'emmerde les labos.

    We are not livestock 11 күн бұрын

    C'est très simple. Si les gens sont massivement convaincus que l'hcq marché, le project de vaccin tombe à l'eau et le projet de gouvernement mondial avec lui.

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    Annie Garnier 11 күн бұрын

    On est a poil devant le virus et ces pourris du gouvernement font la fine bouche ...et préfèrent nous confiner pour filer du fric a gilead en achetant un remdesivir dangereux et inefficace ... Écoeurant !! Soutien inconditionnel a Raoult et son institut....

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    Régis GAYDAMOUR 11 күн бұрын +1

    Les fumiers ! Cette décision est une véritable saloperie qui vient se surajouter à la saloperie initiale d'interdiction de délivrance de l'Hclq en officine...
    En même temps, la même bande de fumiers promeut le Remdesivir, ce toxique ruineux !...

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    René-Pierre Samary 11 күн бұрын

    On se dirige vers un scandale pire que celui du sang contaminé. Fabius, à l'époque, e

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14/11/2020 | Lien permanent

la nature de la ”dette” et son rôle

Source :  http://www.bastamag.net/David-Graeber-La-forme-la-plus   

Capitalisme

David Graeber : La façon la plus simple de désobéir à la finance, c’est de refuser de payer les dettes 

La dette ? Une construction sociale, fondatrice d’un pouvoir arbitraire, estime David Graeber, anthropologue et économiste états-unien, considéré par le New York Times comme l’un des intellectuels les plus influents actuellement. Les pays pauvres et les personnes endettées sont aujourd’hui enchainés aux systèmes de crédit. Piégés dans des relations basées sur la violence, les inégalités et justifiées par la morale, décrit l’auteur, dans un ouvrage qui retrace 5000 ans d’histoire de la dette. « Rembourser ses dettes » est devenu un dogme, impossible à contester. Et si, malgré tout, on décidait d’effacer l’ardoise ? Avec le mouvement Occupy Wall Street, David Graeber lance des actions de désobéissance civile pour démontrer l’absurdité du système capitaliste actuel. Entretien.

Basta ! : A quel moment dans l’histoire le crédit est-il apparu ? Qu’est-ce qu’une dette ?

David Graeber [1] : La dette est une promesse, qui a été pervertie par les mathématiques et la violence. On nous a raconté une histoire : « Il était une fois des gens qui utilisaient le troc. Voyant que cela ne marchait pas très bien, ils ont créé la monnaie. Et l’argent nous a amené le crédit. » Du troc au crédit, une sorte de ligne droite nous amènerait donc à la situation actuelle. Si on regarde plus attentivement l’histoire, cela s’est passé bien différemment ! Le crédit a d’abord été créé. La monnaie physique est apparue quelques milliers d’années plus tard. Cela permet de poser les questions différemment : comment sommes-nous passés d’un système où les gens disaient « je vous dois une vache », à un système où l’on peut mesurer la valeur exacte d’une dette ? Ou l’on peut assurer, formule mathématique à l’appui, que « 340 poulets sont équivalents à cinq vaches » ? Comment une promesse, une obligation de remboursement, est devenue une « dette » ? Comment l’idée que nous devons une faveur a-t-elle été quantifiée ?

En quoi quantifier une dette est-elle un problème ?

Quantifiable, la dette devient froide, impersonnelle et surtout transférable : l’identité du créancier n’a pas vraiment d’importance. Si je promets de vous rencontrer à cinq heures demain, vous ne pouvez pas donner cette promesse à quelqu’un d’autre. Parce que la dette est impersonnelle, parce qu’elle peut être exigible par des mécanismes impersonnels, elle peut être transférée à une autre personne. Sans ces mécanismes, la dette est quelque chose de très différent. C’est une promesse qui repose sur la confiance. Et une promesse, ce n’est pas la négation de la liberté, au contraire, c’est l’essence de la liberté ! Être libre, c’est justement avoir la capacité de faire des promesses. Les esclaves ne peuvent pas en faire, ils ne peuvent pas prendre d’engagements auprès d’autres personnes, car ils ne sont pas sûrs de pouvoir les tenir. Être libre, c’est pouvoir s’engager auprès d’autrui.

Au contraire, le « remboursement de la dette » est devenu un dogme moral...

La dette a été transformée en une question d’arithmétique impersonnelle, en l’essence même de l’obligation morale. C’est ce processus que nous devons défaire. Il est fascinant aussi de voir le lien entre la notion de dette et le vocabulaire religieux, de constater comment les premières religions débutent avec le langage de la dette : votre vie est une dette que vous devez à Dieu. La Bible par exemple commence avec le rachat des péchés... Devenue dogme moral, la dette justifie les dominations les plus terribles. On ne peut comprendre ce qu’elle représente aujourd’hui sans un détour par cette longue histoire de la dette comme justification morale de relations de pouvoir inégales. Le langage de la dette permet de justifier une relation de pouvoir arbitraire. Et il est très difficile d’argumenter face à un pouvoir arbitraire sans adopter le même langage.

Vous citez l’exemple de la mafia...

Parler de dette devient un moyen pour décrire des relations inégales. Les mafieux ont compris cela : ils utilisent souvent le terme de dette, même si ce qu’ils font est en réalité de l’extorsion.  (les capitalistes aussi !) Quand ils annulent ou reportent certaines dettes, cela passe pour de la générosité ! C’est comme les armées qui font payer un tribut aux vaincus : une taxe en échange des vies épargnées. Avec le langage de la dette, on dirait que ce sont les victimes qui sont à blâmer. Dans de nombreuses langues, dette, culpabilité et péché sont le même mot ou ont la même racine.

La monnaie, qui permet de quantifier précisément la valeur d’une dette, apparaît d’ailleurs dans les situations de violence potentielle. L’argent est aussi né du besoin de financer les guerres. La monnaie a été inventée pour permettre aux États de payer des armées professionnelles. Dans l’Empire romain, la monnaie apparait exactement là où stationnent les légions. De la même façon, le système bancaire actuel a été créé pour financer la guerre. Violence et quantification sont intimement liés. Cela transforme les rapports humains : un système qui réduit le monde à des chiffres ne peut être maintenu que par les armes.

Il y a aussi une inversion : le créancier semble être devenu la victime. L’austérité et la souffrance sociale sont alors considérées comme un sacrifice nécessaire, dicté par la morale…

Absolument. Cela permet par exemple de comprendre ce qui se joue en Europe aujourd’hui. L’Europe est-elle une communauté de partenaires égaux ? Ou y a-t-il une relation de pouvoir entre entités inégales ? Est-ce que tout peut être renégocié ? Quand une dette est établie entre égaux, elle est toujours traitée comme une promesse. Nous renégocions des promesses tout le temps, car les situations changent : si je vous promets de vous voir demain à cinq heures, si ma mère meurt, je ne suis pas obligé de tenir ma promesse.

 

Les gens riches peuvent être incroyablement compréhensifs concernant la dette des autres riches : les banques états-uniennes Goldman Sachs et Lehman Brothers peuvent se concurrencer, mais quand quelque chose menace leur position générale de classe, soudain elles peuvent oublier toutes les dettes contractées si elles le veulent. C’est ce qui s’est passé en 2008. Des trillions de dollars de dettes ont disparu, parce que cela arrangeait les puissants. De la même façon des gens pauvres vont être très compréhensifs les uns envers les autres. Les prêts que l’on fait à des proches sont finalement souvent des cadeaux. C’est lorsqu’il y a des structures d’inégalités, que soudain la dette devient une obligation morale absolue. La dette des pauvres envers les riches est la seule à être vraiment « sacrée ». Comment se fait-il que Madagascar soit en difficulté quand il doit de l’argent aux États-Unis, mais que lorsque ce sont les États-Unis qui doivent de l’argent au Japon, c’est le Japon qui est en difficulté ?! Le fait notamment que les États-Unis ont une puissante armée change le rapport de force...

Aujourd’hui, on a l’impression que la dette a remplacé les droits : les droits à la formation ou au logement se sont transformés en droit au crédit ?

Certains utilisent leur maison pour financer leur vie en contractant de plus en plus de prêts hypothécaires. Leurs maisons deviennent des distributeurs de billets. Les micro-crédits pour faire face aux problèmes de la vie se multiplient, en substitution de ce qui était auparavant assuré par l’État-providence, qui donnait des garanties sociales et politiques. Aujourd’hui, le capitalisme ne peut plus offrir un bon « deal » à tout le monde. On sort de l’idée que chacun pourrait posséder un bout du capitalisme : aux États-Unis, chacun était censé pouvoir investir dans les entreprises, qui en fait exploitent chacun. Comme si la liberté consistait à posséder une part de notre propre exploitation.

Puis les banquiers ont transformé la dette en produits bancaires, échangeables comme de la monnaie...

C’est incroyable ! Il y a six ans, même des gens très intelligents disaient : « Que ces gens sont brillants, ils ont créé de l’argent à partir de rien ». Ou plutôt avec des algorithmes tellement complexes, que seuls des astrophysiciens pouvaient les comprendre. Mais cette incroyable sophistication s’est révélée être une escroquerie ! J’ai eu récemment des entretiens avec de nombreux astrophysiciens, qui m’ont affirmé que ces chiffres ne veulent rien dire. Tout ce travail semble très sophistiqué, mais en fait il ne l’est pas. Une classe de personnes a réussi à convaincre tout le monde qu’ils étaient les seuls à pouvoir comprendre. Ils ont menti et les gens les ont cru. Soudain, un pan de l’économie a été détruit, et on a vu qu’eux-mêmes ne comprenaient pas leurs instruments financiers.

Pourquoi cette crise n’a-t-elle pas changé notre rapport à la dette ?

A cause d’un profond déficit intellectuel. Leur travail idéologique a été tellement efficace que tout le monde est convaincu que le système économique actuel est le seul possible. Nous ne savons pas quoi faire d’autre. Alors nous posons un morceau de scotch sur le problème, prétendant que rien ne s’est passé. Où cela nous mènera-t-il ? A une nouvelle panne. Nous entrons désormais dans une nouvelle étape : celle du jeu défensif. Comme la plupart des justifications intellectuelles du capitalisme s’effondrent, ses promoteurs attaquent aujourd’hui toutes les alternatives possibles. En Grande-Bretagne, après la crise financière, la première chose qu’ont voulu faire les responsables économiques a été de réformer le système scolaire, pour le rendre plus compétitif. En réalité, le rendre plus semblable au système financier ! Pourquoi ? Sans doute parce que l’enseignement supérieur est un des seuls espaces où d’autres idées, d’autres valeurs, peuvent émerger. D’où la nécessité de couper court à toute alternative avant qu’elle ne puisse émerger. Ce système éducatif fonctionnait pourtant très bien jusqu’à présent, alors que le système financier a failli de manière spectaculaire. Il serait donc plus pertinent de rendre le système financier semblable au système éducatif, et non l’inverse !

Aujourd’hui, aux États-Unis, des gens sont emprisonnés pour incapacité à rembourser leurs dettes. Vous citez l’exemple d’un homme condamné à la prison en 2010 dans l’État de l’Illinois pour une durée illimitée, tant qu’il n’aura pas réussi à rembourser 300 dollars...

Aux États-Unis, des gens sont emprisonnés parce qu’ils n’ont pas réussi à payer les frais de citation en justice. Alors qu’il est presque impossible de poursuivre des banques pour des saisies illégales ! Les banques peuvent toujours aller voir la police pour leur demander de vous arrêter pour défaut de paiement, même si tout le monde sait qu’il s’agit d’une saisie illégale. Pouvoir financier et pouvoir politique sont en train de fusionner. Police, collecteurs d’impôts, les personnes qui vous expulsent de vos maisons, opèrent directement dans l’intérêt des institutions financières. Peu importe votre revenu, un robot signe votre expulsion et la police vous fait sortir de votre maison.

Aux États-Unis, tout le monde croyait faire partie de la classe moyenne. Ce n’est pas vraiment une catégorie économique, plutôt une catégorie sociale et politique : on peut considérer que font partie de la classe moyenne les citoyens qui se sentent plus en sécurité quand ils voient un policier, que l’inverse. Et par extension, avec toutes les autres institutions, banques, écoles... Aujourd’hui, moins de la moitié des Américains considèrent qu’ils font partie de la classe moyenne, contre les trois quarts auparavant. Si vous êtes pauvres, vous supposez que le système est contre vous. Si vous êtes riches, vous avez tendance à croire que le système est avec vous. Jusqu’à présent aucun banquier n’a été mis en prison pour des actes illégaux durant la crise financière. Et des centaines de manifestants ont été arrêtés pour avoir tenté d’attirer l’attention sur ces faits.

La dette provoque toujours contestation et désordre dans les sociétés, écrivez-vous. Et depuis 5000 ans, les insurrections populaires commencent très souvent par la destruction des registres de dette...

La dette semble être le plus puissant des langages moraux jamais créés pour justifier les inégalités et les rendre « morales ». Mais quand tout explose, c’est avec une grande intensité ! L’historien britannique Moisis Finley défendait l’argument que dans le monde antique, il n’y avait qu’une seule demande révolutionnaire : abolir les dettes, et ensuite redistribuer les terres. De la décolonisation de l’Inde à l’Amérique latine, les mouvements d’abolition des dettes semblent partout une priorité. Lors de révolutions paysannes, une des premières actions des insurgés est de trouver les registres de dettes pour les brûler. Puis les registres de propriété des terres. La raison ? La dette, c’est pire que si vous dites à quelqu’un qu’il est inférieur, esclave, intouchable. Car cela signifie : « Nous ne sommes pas fondamentalement différents, vous devriez être mon égal, mais nous avons conclu un contrat d’affaires et vous avez perdu. » C’est un échec moral. Et cela peut engendrer encore plus de colère. Il y a quelque chose de profondément insultant, dégradant avec la dette, qui peut provoquer des réactions très violentes.

Vous réclamez un jubilé, c’est-à-dire un effacement des dettes – dettes souveraines des États mais aussi dettes individuelles. Quel impact économique cela aurait-il aujourd’hui ?

Je laisse les détails techniques aux économistes... Cela supposerait notamment de revenir à un système public pour les pensions de retraite. Les précédentes annulations de dettes n’ont jamais concerné toutes les dettes. Mais certains types de dettes

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24/01/2014 | Lien permanent

retour sur le texte historique et capital de Frédéric Lordon

qu'on peut lire par exemple ici :

http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capit...

la meilleure version car enrichie par d’excellentes affiches ! (cliquer dessus pour les voir et lire le texte

"Personne ne doit oublier que nous sommes le nombre, la grande et l’immense majorité"

"Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro."

"(commencer à) mesurer la radicalité idéologique des institutions européennes"

(eh oui ! c’est très juste ! comme le montre le texte du M’PEP http://www.m-pep.org/Etude-sur-la-reddition-du-gouvernement-et-du-parlement-grecs-et-sur-la-maniere )

"on s’est toujours demandé comment il pouvait se trouver des personnes pour qualifier l’Europe de « démocratique » sans aussitôt sombrer dans le ridicule.

"On ne compte plus les intellectuels qui, sous l’emprise de leurs terreurs nocturnes, ont fini par renoncer à penser quoi que ce soit" (eh oui ! c’est ce à quoi on assiste chez beaucoup !

"Il fallait vraiment avoir perdu toute colonne vertébrale pour s’interdire de penser à ce point"

"en arriver à oublier que la souveraineté, dans son concept, c’est-à-dire comme « décider en commun », n’est pas autre chose que la démocratie même"

les éternels altereuropéistes  : "Laurent veulent « changer l’Europe » et une « Europe du travail »….et pourquoi pas une OTAN pacifique et anti-impérialiste ?"

(son discours sur l’Allemagne : qu’est-ce qu’il cherche là
Là pas d’accord ! Non, ce n’est pas la manie d’un peuple, c’est la manie d’une classe, la classe des rentiers et des financiers. Hé ! là ! les marxistes ! ne nationalisez pas un comportement typiquement capitaliste, idéologique, et donc de classe.)

"qu’une frange de gauche radicale en Allemagne se déclare scandalisée et se lève contre son propre gouvernement, d’ailleurs en une démonstration de ce qu’est vraiment l’internationalisme"
oui !
alors qu’une certaine gauche, avec son « ’internationalisme-réflexe » a « l’entendement en erreur système » très bonne formule ! il a bien compris ce qui se passe dans ces esprits qui, en se prétendants des penseurs « matérialistes » « dialectiques » et « scientifiques » se sont figés dans  des inhibitions religieuses et n’ont pas évolués depuis 1914 alors que le monde a changé autour d’eux.

"On reconnaît la servitude volontaire, ou comme dirait Bourdieu la violence symbolique, à ceci que les dominés épousent fondamentalement la croyance des dominants, même si c’est la croyance constitutive d’un ordre qui les voue à la domination, parfois à l’écrasement."

"mentalement prisonnier de l’euro, et l’on sait désormais où conduit ce type d’enfermement volontaire."

Et j’aime bien sa conclusion historique :

"Le destin de l’Union européenne est maintenant celui des entreprises devenues haïssables : elle n’est plus qu’en attente de son renversement."

 

http://blog.mondediplo.net/2015-07-18-La-gauche-et-l-euro... la version d’origine avec des commentaires en bas, très intéressants eux aussi.

« Nous, à gauche, devons arrêter d’être l’incarnation de la gentillesse et de la naïveté, pleins d’empathie envers nos ennemis." exact !

« L’attachement (hypnotique ?) de la gauche et de larges couches des populations européennes à l’euro est aussi le résultat des graves défaites de la pensée de cette gauche depuis plusieurs décennies dans le champ des luttes symboliques, en raison, entre autre, de transformations sociologiques profondes »

par contre à Pekka « Il me semble que la réponse est :faire comme la Grèce et comme l"Espagne, construire d’autres Syria d’autres Podémos » l’actualité, et Lordon dans son article a bien montré que justement ça ne servirait à rien, j’aurais plutôt envie de répondre : construire l’UPR, car c’est sinon la condition suffisante, mais la condition nécessaire et préalable à toute libération !

et d’ailleurs il est remarquable et lamentable (et ça montre que malgré les rodomontades de FA la pensée UPR n’est pas encore très répandue) qu’aucun des commentateurs n’a introduit la position de l’UPR là-dedans !

« Il faudra aussi attendre un ras-le-bol des populations nationales soumises à la Règle de l’euro et toutes les avanies y afférentes, pour que les choses commencent à bouger. Mais il ne faut pas se leurrer : jusqu’à présent on s’accommode bien des millions de chômeurs, en particulier jeunes, qui cherchent désespérement un travail »

eh oui ! c’est bien là le problème ! d’ailleurs en Espagne il y a un chômage bien pire qu’en France, et ça ne remue pas tant que ça l’opinion visiblement.

« L’Europe a besoin d’une gauche crédible. Et ce n’est pas crédible de continuer a soutenir l’euro en promettant l’électorat des politiques progressistes. »

« Merci Frédéric Lordon de tenter de réveiller la gauche de sa torpeur européiste

Je suis toujours sidéré de constater, jour après jour, échec après échec, l’attachement irrationnel, quasi-religieux »

« Pour des générations abruties par le néo-libéralisme, la politique c’est un truc chiant et qui n’a aucune incidence sur la vie quotidienne. » là on rejoint l’argument de FA sur l’Europe une dictature qui s’est imposée par l’ennui : « hou ! les affaires européennes c’est compliqué ! on n’y comprend rien ! vaut mieux les laisser se débrouiller » etc

« Il y a du pain sur la planche, et je ne suis pas sur qu’on ait le temps » hélas …

 

etc etc j’arrête il y a une foule de choses justes et interessantes dans les commentaires (mais surtout dans l’article de Lordon, d’abord !)

 

la souveraineté (=la démocratie) est le grand ennemi de la finance : http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/24/crise-des-agricult...

(et j'ajoute : le capitalisme nuit gravement à la santé)

 

Et maintenant Sapir, une réflexion capitale !

La Grèce, la gôche, la gauche (I) par jacques Sapir | histoireetsociete

 

Et si les grecs avaient écouté ce que leur conseillait Eric  TOUSSAINT ???

Et si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la Commission d’audit ?

6 octobre par Eric Toussaint

Lors d’une conférence de presse tenue le 25 septembre 2015 au Parlement grec par la Commission pour la vérité sur la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
grecque, Éric Toussaint, coordinateur scientifique de la Commission, répond avec précision à la question d’un journaliste qui se résume à « Que se serait-il passé si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la commission pour la vérité sur la dette grecque et avait suspendu le paiement de la dette ? » Éric Toussaint explique que loin de provoquer une catastrophe, la suspension de paiement combinée à d’autres mesures aurait permis à la Grèce de trouver une bien meilleure issue à la crise que ce que représente l’application du 3e mémorandum.

Voir la vidéo

Éric Toussaint : Merci beaucoup pour la question qui est évidemment l’objection centrale qui vient de tous ceux qui affirment qu’il n’y avait pas d’autre solution. La question consiste à dire : si le gouvernement avait pris en compte les conclusions du rapport, il aurait dû suspendre le paiement de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics.
et cela aurait produit une situation tout à fait catastrophique, chaotique et défavorable pour le pays.

Pour répondre, il faut passer en revue de manière très sérieuse ce qui s’est passé. La Grèce a poursuivi, après les élections du 25 janvier, des remboursements jusqu’à la tenue du référendum du 5 juillet 2015 pour un montant d’environ 7 milliards d’euros.

En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement.

En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement. Pourtant, il restait au moins 7,2 milliards d’euros dans le cadre du programme qui avait été prolongé jusqu’au 30 juin |1|. D’autres sommes restaient disponibles, notamment au niveau du fonds européen de stabilité financière (FESF) et aussi du côté de la BCE BCE
Banque centrale européenne
La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier.
qui perçoit des intérêts élevés sur les titres grecs qu’elle détient. Mais les créanciers qui souhaitaient asphyxier le gouvernement Tsipras ne lui ont rien versé.

Posons-nous la question suivante : si le gouvernement grec, le 20 février, au lieu de s’engager à continuer à rembourser la dette, avait dit « J’applique le paragraphe 9 de l’article 7 du règlement 472 adopté par le parlement européen le 21 mai 2013 enjoignant aux États membres de l’UE soumis à un plan d’ajustement structurel Ajustement structurel Politique économique imposée par le FMI en contrepartie de l’octroi de nouveaux prêts ou de l’échelonnement d’anciens prêts. de réaliser un audit intégral de leur dette afin d’expliquer pourquoi la dette a atteint un niveau insoutenable et afin de déceler des irrégularités éventuelles |2| », s’il avait dit « J’applique ce règlement et puisque j’audite la dette pour déterminer s’il y a eu des irrégularités, je suspends de manière provisoire le paiement et je ne préjuge pas de la suite. J’entre dans une négociation sur cette base », si de manière complémentaire il avait pris des mesures pour résoudre la crise bancaire tout en protégeant le dépôt des épargnants, est-ce que la situation n’aurait pas été bien meilleure que ce qui s’est produit entre février et juin ?

Prolongeons le raisonnement : si le gouvernement s’était réellement appuyé sur les travaux de notre commission, que se serait-il passé ? Rappelons que notre commission a été créée après le 20 février, elle a été instituée le 4 avril |3|, notamment en tenant compte de ce règlement 472 qui est dans l’acte de création de cette commission. Si, sur la base des conclusions préliminaires que nous avons rendues publiques les 17 et 18 juin et sur la base du résultat du référendum du 5 juillet, le gouvernement grec avait dit : « Pendant six mois, nous avons remboursé nos dettes. Cela a coûté au pays 7 milliards d’euros. Les caisses de l’État maintenant sont vides. Nous avons fait des concessions absolument énormes à nos créanciers et ceux-ci en contrepartie n’en ont fait absolument aucune. Ils ont même augmenté leurs exigences ».
Donc, si sur la base du référendum et de nos travaux, le gouvernement avait suspendu le paiement de la dette à partir du 5 juillet, cela aurait permis d’éviter de rembourser à la BCE un montant extrêmement important, de quasiment 7 milliards d’euros supplémentaires, somme remboursée à la BCE entre le 5 juillet et septembre 2015.

Il fallait prendre des mesures fortes

Il était possible pour le gouvernement grec de s’appuyer à la fois sur le résultat du referendum du 5 juillet (à savoir le refus des propositions des créanciers notamment en matière de dette) et sur nos travaux pour suspendre le paiement de la dette et prendre des mesures évidemment fortes pour les banques puisque les banques étaient fermées par la BCE et par la Banque centrale Banque centrale La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale. de Grèce.
Il fallait prendre des mesures fortes protégeant les dépôts des épargnants grecs tout en résolvant le problème des banques grecques, il fallait instituer une monnaie complémentaire et prendre aussi des mesures fortes en matière de taxes pour augmenter les recettes |4|. Si ce plan B avait été appliqué, je suis persuadé, cher journaliste, que ce n’aurait pas été la catastrophe. Je suis persuadé que les créanciers auraient été forcés à se mettre véritablement autour de la table de négociation.

Le gouvernement d’Alexis Tsipras sous la pression des créanciers a choisi une autre voie. En signant un mémorandum dans les conditions qu’on connaît, c’est-à-dire sans qu’il y ait un véritable débat avec possibilité d’amendements au parlement et sans respecter le résultat du référendum, les autorités grecques se sont engagées dans un nouveau programme – l

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20/10/2015 | Lien permanent

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