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Rechercher : comme dirait Malraux

la démographie actuelle

Lisez attentivement, comme Jules Renard (« je lis comme une poule, en relevant fréquemment la tête pour faire couler ») ces articles :

celui-ci :
http://www.liberation.fr/monde/2012/11/12/l-allemagne-a-l...

et là, ci-dessous :
http://www.lepoint.fr/monde/les-allemands-aiment-plus-l-a...

Ça parle de l'effondrement de la natalité en Allemagne, et il apparaît que les causes sont en effet plus typiques de la mentalité et de la société allemande, qui a pour effet d'accentuer tous ces traits, mais elle est en fait valable pour toute l'Europe occidentale, en France aussi :

Le nombre moyen d’enfants par femme est passé à 1,88 en 2017, contre 2 trois ans plus tôt, selon l’INSEE.

quand à la Corée du Sud les même causes y sont à l'oeuvre encore plus exacerbées :

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/la-natalite-continue-de-s-effondrer-en-coree-du-sud_3822141.html



Les causes de cela se trouvent D'ABORD dans le bourgeoisisation de la société, le carriérisme, le féminisme, l'égoïsme, typique des pays riches, la civilisation des loisirs (et la civilisation de consommation, et son conformisme, les flics sociaux, DDASS et cie, ne considèrent-ils pas qu'un enfant qui n'a pas la télévision est en situation de « maltraitance »… ) la montée du niveau des études (en grande partie inutiles ! [http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/01/13/tem...], ça devient pour des raison psychologiques, sociales, capitalistes, une pression à la hausse sans fin) les conditions de travail, la mentalité « cadres-sup » et l'ambiance dans ces milieux de travail de nos jours, le matérialisme et la perte de valeurs morales et sentimentales dans la société moderne, de la pression à la normalisation de plus en plus prégnante dans la société, d'idéologies à la mode (l'écologisme, et regardez quelle doit être la manière de voir de ceux qui ont fait ériger les « Georgia Stones »)

 

Et puis voyez ce que ça donne le féminisme obsessionnel, où ça conduit, http://www.madmoizelle.com/allemands-flirt-petit-reportag... 


(remarquez ça doit plaire au commerçants de la reproduction http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/01/30/ce-... ) et ce n'est qu'un début le pire est à venir :

 

et maintenant voyez à quelles ignobles perversions morales ça conduit , encore pire dans un pays ex-protestant (regardez l'article que j'ai fait sur "Breaking the waves") et anglo-saxon et hyper à droite comme l'est l'Angleterre aux gens aux cerveaux lavés par la propagande et le conditionnement de la presse aux mains des magnats capitalistes et des lords milliardaires.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2872584/Britain-s...

lisez les commentaires, TOUS les commentaires (il faut cliquer sur le petit symbole "View all" avec une loupe en haut de la liste des commentaires) ça vaut le coup, et c'est édifiant, essayez de faire aussi une statistique, c'est affolant ! Une chose importante aussi c'est de regarder les chiffres qui se trouvent au-dessous de chaque commentaires : ce sont les "j'aime" ou "je n'aime pas", c'est vachement interessant et édifiant aussi de voir ces chiffres ! je vous promets vous verrez.
alors que seuls les parents en question (qui ont l'air heureux et épanouis remarquez-le - y compris la mère, petite remarque pour les féministes !! - de mêmes que les enfants) expriment la vraie raison (normal ! mais quand-même que personne ne comprenne ces valeurs est affolant, jusqu'où est tombé notre "civilisation" ?)"""You can't get a better feeling than meeting a new little person. Love it. It's probably why we have done it so many times.''
lisez maintenant les commentaires de la grande masse de leurs concitoyens : ils sont tous obsédés par l'argent que ces gens touchent comme allocations familiales ! qu'est-ce que ça peut être vil et bas ce genre de commentaires !! Quelle sale mentalité ces britanniques au cerveau lessivé par leurs maîtres les riches lords indolents et banquiers spéculateurs et vautours ! On dirait des suisses !

Et puis c'est fou de voir à quel point tous les britanniques ou presque ont une mentalité de droite, et même d'extrème droite …

Rares sont les lecteurs du Dailymail à avoir une réaction saine et humaniste ! Qq-uns seulement

: Il n'y en a qu'une (une seule sur 400 !) pour dire :

Sick sick sick of the judgemental comments about how others should and shouldn't live, There was a time when families had many children and lived in poverty, they did so to make sure that one would at least survive to carry on the family name. Now we live in times where families who can afford to have a big family are criticized as irresponsible. Not to mention the "not being on benefits" comments Ridiculous!!! Families are important, they are bringing up the next generation and all families whether on benefits or not deserve support to also bring up healthy stable children. Money does not make anyone unworthy of becoming someone a respected member of the UK. How can this happen with such negative comments aimed towards their parents?

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      regardez le nombre de gens qui n'aiment pas ce commentaire, un des rares à être sain et de bon sens !!

je ne sais pas ce que une nouvelle comme ça donnerait en Allemagne ou en Suisse, mais je crois qu'on en lirait des vertes et des pas mûres aussi dans ces pays là.

Bof, il y a une justice immanente : tous nos pays vont vieillir et disparaître, faute de reproduction; seuls resteront les peuples qui auront gardé le sens de l'amour et le goût de la famille !

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tout ça ça se passait dans la plus stricte légalité ...

on voit que toujours le parquet est la voix du gouvernement, il ne dit pas le droit, mais un parti-pris anti-peuple, pro flics, et pro-mort !
une vieille dame se fait -elle traîner par les cheveux sur le trottoirs par des brutes barbares, que demande le parquet ?  que les brutes barbares, car elles sont des agents de l'Etat lancés contre le peuple, soient relaxés mais que la vieille dame, qui a réussi à survivre à ses blessures, leur paye des dommages et interêts !
et tout le reste à l'avenant,
là un assassin, si l'assassin est un gars du peuple là le procureur est là pour réclamer de la sévérité, mais si on a affaire à qq (qui a à plusieurs reprises a refusé que Vincent Lambert soit transféré dans un autre établissement, où il aurait bénéficié de kiné et autres soins que lui n'offrait pas !  ou chez ses parents, ce qui aurait été techniquement possible, qui a fait poster un flic devant la porte de sa chambre, preuve qu'il était bien prisonnier, ce qui montre bien la volonté de mise à mort préméditée d'un innocent, mais si il a fait ça (sans doute) pour remplir un plan destiné à faire avancer la cause de l'euthanasie obligatoire qu'on nous prépare, les Attali ou les milliardaires qui ont fait ériger les Georgia Stones, pour dans pas longtemps) qui est un "ponte", bien du côté social, et idéologique, du manche, là  le procureur est là pour .... le défendre !!!
plus efficacement qu'un avocat…

on vit vraiment dans un monde de merde , "de la France se dégage une odeur de pisse" comme dirait Dieudonné le censuré ! (l'honneur de la France, la voix de la résistance, aimé du peuple, le Béranger du XXIè siècle), une horreur à vomir à tout bout de champ et dans tous les domaines !

https://www.lavoixdunord.fr/671472/article/2019-11-26/affaire-lambert-le-parquet-demande-la-relaxe-pour-le-dr-sanchez la voix du Nord :

la parquet de Reims a requis mardi la relaxe du du docteur ******* (tout le monde connait son nom)  poursuivi par les parents de Vincent Lambert. qui en tant que parents aiment leur enfant, chose que notre époque et ses journaputes semblent oublier, et même considérer comme criminel, je vous disais que qu'on est dans une odeur de merde totale ! « Aucun élément ne permet de dire que le docteur Sanchez aurait manqué à ses obligations légales »

[légales peut-être, "les plus forts ont fait la loi !" comme on dit dans le Mariage de Figaro, en 1933 comme de tous temps, mais morales, et de bon sens élémentaire, non !] , a affirmé le procureur de Reims, Matthieu Bourrette.

« On vous demande de faire le procès du docteur ******* comme de la loi Léonetti-Claeys », sur la "fin de vie" [quel puante et sournoise expression ! qui cache bien des choses ... ], a-t-il lancé, dénonçant le fait que « le tribunal ait été considéré comme une tribune pour dénoncer une loi ». [euh, ça s'est souvent fait, de tous temps, par exemple quand les partisans de l'avortement se faisaient juger pour trans former leur procès en tribune, etc, etc]

« Le sentiment d’avoir fait mon travail »

"son "travail" c'est en fait un aveu, car son travail visiblement, qui n'est pas celui qu'on pense, normalement un médecin est là pour soigner pas pour tuer, mais il avait sans doute un autre "travail" avec d'autres commanditaires]

« Ce procès a été voulu par la mère de Vincent Lambert. C’est une mère aimante. Mais est-ce suffisant pour avoir un intérêt à agir ? Ce n’est pas au nom de son fils qu’elle agit mais en son nom propre, a encore dénoncé Matthieu Bourrette. Il n’y a aucun élément qui caractérise la non assistance à personne en danger. »

[ il y en a plein ! c'est le bon sens mème ! un enfant comprendrait ! mais on est revenu sous Louis-Philippe ! où sont les Daumier pour stigmatiser les sophismes éhontés de ces "magistrats" ?]

Un peu plus tôt dans l’après-midi, Vincent Sanchez avait défendu sa décision d’arrêter, le 28 juin, le traitement de Vincent Lambert, patient en état végétatif. (non ! il a pleuré, je répète : il a pleuré, il était "en état de conscience minimale" comme les handicapés éliminés par l'Aktion T4, comme les crétins des Alpes "transférés" par le Dr Benassis, lisez mon billet là-dessus)  « J’ai le sentiment d’avoir fait mon travail. »

Rendez-vous fin janvier

« À chaque étape, j’ai respecté la loi. À aucun moment, je n’ai eu la volonté, ni l’intention de m’écarter de la loi, a expliqué Vincent Sanchez, le chef de service du CHU de Reims. Je voulais que Vincent Lambert puisse être respecté dans ses droits. C’est à lui que je pense aujourd’hui, à son épouse, à sa famille et aussi à ses parents. »

[quelle hypocrisie ! typiquement gouvernementale ! relisez les déclaration des autorités nazies d'autrefois, c'était tout à fait le même langage !]

Le médecin a également réaffirmé que Vincent Lambert faisait l’objet, à ses yeux, d’une « obstination déraisonnable ».
[La morale n'est jamais raisonnable. Révise ! les théoriciens de l'Aktion T4 étaient raisonnables eux ! "l'esprit de la modernité" disait Zygmunt Bauman]

Dans ces circonstances, la loi Claeys-Léonetti, adoptée en France en 2016, autorise l’arrêt des traitements. [ce n'était pas un traitement : on lui donnait simplement à manger et à boire, donc désormais on a le droit de faire mourir n'importe qui de faim et de soif à volonté, du moment qu'on est un apparatchik du pouvoir ?) Ce texte interdit [verbalement ! c'est visiblement un "paratonnerre" formel,histoire de cacher la réalité (émoticone clin d'oeil !) ] par ailleurs  l’euthanasie et le suicide assisté.

https://informations.handicap.fr/a-affaire-vincent-lambert-medecin-devant-cour-appel-13069.php

Et c'est gens qui tuent impavidement et en dépit de toute morale sont les mêmes qui veulent nous rendre esclaves obéissant en .... cultivant chez les gens la peur de mourir ! quel toupet ! En fait ce sont des gens qui n'ont aucun respect de la vie humaine, des monstres cyniques et fascistes, écoutez ce qu'en dit le Dr Tal Schaller :
https://odysee.com/@PhilippeLeBel:4/Entretien-avec-le-Doc...

Bon le même problème se pose avec les enfants de 9 mois de grossesse (si ! 9 mois vous savez ce que ça veut dire ....) qu'on veut tuer, si jamais sa mère n'en veut pas, (bon, si je ne veux pas de mon voisin, si il me pourrit la vie et me met ainsi "en état de détresse" je peux le tuer ? et mon patron aussi ?), on arrive à un enjeu essentiel, comment vont réagir ceux qui se considèrent comme chrétiens ? ou musulmans ? très bonne question, que pose Farida Belghoul, la "passionaria" de la VIE :

 

Tout ça :  https://odysee.com/@EddyM:0/holocauste-2.0-l-apos-intervi... ça se passait dans la plus stricte légalité...

Comme le meurtre de Vincent Lambert

qui avait pour but de nous habituer à trouver normales certaines choses immorales....

comme l'arrivée au pouvoir (y compris l'instauration des "pleins pouvoirs") de Hitler s'est passé dans la plus stricte légalité, je suis pret à parier que lui aussi s'est réclamé comme Macron de la "démocratie" et de "'ordre républicain" !! (et lui aussi a été financé par le grand capital)

https://odysee.com/@reseau-influence:a/Pass-sanitaire---Refus-g%C3%A9n%C3%A9ral-!:0?

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06/08/2021 | Lien permanent

un certain Transfert vers Aiguebelle qui ressemble fort au fameux Transfert vers l'Est

Un des romans les moins lus de Balzac : « Le médecin de campagne »
(ici vous pouvez le lire in-extenso : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_M%C3%A9decin_de_campagne )

Contient l’image la plus nette de ce qu’était l’idéologie de classe de la bourgeoisie du XIXè siècle (rappelons ce qui est une des affirmations de base du marxisme : les idées et les productions littéraires des gens sont conditionnés par « les rapports matériels de productions » par leurs intérêts matériels de classe, soit qu’ils cherchent consciemment, ou inconsciemment à les justifier, soit qu’ils reflètent le monde vu à travers ces idées, ces préoccupations, les valeurs qui en découlent.)

Et quand il parle de son élimination (dont il se vante et se félicite) des « crétins des Alpes » qui habitaient le village, autre enseignement, pareil que le livre, capital, de Sven Lindqvist « Exterminez toutes ces brutes » les horreurs nazies ne sont pas tombées d’une autre planète ! elles sont le fruit et la suite logique de toute la pratique et des théories du siècle qui les a précédées. Et si on considère le premier (et donc le plus important ! comme dit la sagesse des nations : "il n’y a que le premier pas qui coûte"), le premier génocide nazi, celui qui a brisé le tabou moral et les a accoutumé à faire mourir, le plus économiquement possible, un catégorie entière de personne à partir du moment où ils l’ont catalogués comme indésirable, donc l’Aktion T4 la fameuse «euthanasie» des fous et des handicapés, qui coûtaient selon la propagande tant de millions de marks au brave travailleur allemand, et de nos jours les partisans de la solution finale des trisomiques, qui se déroule sous nos yeux, sans que personne ne s’en émeuve, à part Jean-Marie Le Mené
( http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/eug%C3%A9... ),
"Mais quelle est cette époque qui rend mortelle une maladie qui ne l'est pas et qui, sur la foi de juteux résultats de laboratoire, condamne librement le visage de l'un des nôtres? "

 

C’est une même logique de classe et fruit du rationalisme scientiste et économiste de l’époque (et de la notre) qui faisait qu’au XIXè siècle bourgeois tant d’auteurs disaient qu’il ne faut pas aider les pauvres ni recueillir les errants, etc., mais au contraire laisser se faire la sélections darwinienne à l’encontre des plus faibles, donc des moins dignes de vivre, la division entre riches et pauvres étant la conséquence logique du mérite de chacun il est normal que les pauvres, les chemineaux et les fous meurent car ce sont des formes inférieures de l’espèce, il ne faut pas par une charité pas rationnelle les empêcher de mourir ! En fait la raison - derrière ! - la plus prégnante c’est que tout ça , ça coûte !! (souvenez-vous de la réforme de 1834 qui a donné les workhouses en Angleterre !) dans le roman de Balzac :

« j’eus pour défenseurs quelques-uns de mes obligés et les membres du conseil de la Commune de qui j’intéressai l’avarice en leur prouvant combien l’entretien de ces pauvres êtres était coûteux, combien il serait profitable pour le bourg de convertir les terres possédées sans titre par eux en communaux »

tout est dit ! (et les raisons du colonialisme aussi !) dans ce candide aveu !

Bref  ce qu'il y a de plus choquant dans ce roman (et en même temps d'interessant ! c'est un sacré document historique, idéologique, moral, et tout et tout !) c'est l'idéologie de classe qui le remplit, le cynisme incroyable sous des tartines d'hypocrisie et de bien-pensance, la façon dont Benassis se vante d'avoir effectué la "solution finale" (car son transfert ver, de nuit, des crétins vers un autre lieu  où ils « seront bien traités » - gratis ??? - ne ressemble que trop au « transfert vers l'est » des juifs décidé paraît-il à la conférence de Wansee !) des crétins, qui coûtent si cher à entretenir, et dont les propriétés inemployées pourront être mises en valeur, en qualifiant le respect viscéral et religieux des paysans pour la vie de ces innocents de "superstition" incompréhensible, incompréhensible ! le respect envers l'homo sacer (expression de Giorgio Agamben) pas rentable .... ça laisse une envie de vomir devant la "moralité" des bourgeois scientistes du XIXsiècle ! Et la façon dont il fait de la religion un allié pour apprendre aux paysans à respecter comme sacrée par contre la propriété privée (voir le chapitre 3
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_M%C3%A9decin_de_campagn... ) montre bien le caractère d'idéologie de classe de tout ça. Marx n'avait pas encore écrit à l'époque, mais qu'est-ce qu'on le comprend quand on a lu ça !

Eh oui ! un autre trait très important qu’on voit là c’est ce respect (Balzac, à l’instar de tous les bourgeois scientistes, « libre-penseurs », contempteurs « éclairés » de tout « obscurantisme » populaire  - de nos jours on dirait « populiste » ça non plus ça n’a rien d’innocent ! - assis tranquillement dans leur cynique égoïsme de classe bien-pensant, le qualifie de « superstition ») que ressentent viscéralement les paysans imprégnés de christianisme envers les « homo sacer » lisons dans la Wikipédia à l’article crétinisme :
« un crétin étant considéré comme un innocent, un bienheureux », et « les arriérés étaient recueillis dans les monastères au Moyen Âge ». De même en 1933-39 seule l’église catholique (ces pelés, ces galeux, prétendument « pédophiles », que l’idéologie actuelle se plaît tellement à stigmatiser, et à cataloguer son opposition à l’avortement et à l’euthanasie d’idéologie d'extrème-droite !) en la personne de l’ évêque Van Galen de Münster avait essayé de protester contre cette politique de Hitler.

en apparemment 2015 lors d'un repas offert à 1500 "pauvres" le pape François a déclaré :

Il a aussi critiqué le rythme de vie « frénétique », l’obsession des objectifs à atteindre « immédiatement », « toute personne laissée pour compte étant considérée comme une nuisance. Considérée comme jetable ».

« Combien de personnes âgées, (d’enfants) à naître, de handicapés et de pauvres sont considérées comme inutiles."

un article qui vient corroborer tout ça : https://nouveau-monde.ca/remi-tell-ce-qui-nous-a-emancipe...

 

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11/05/2020 | Lien permanent

La réalité ukrainienne

Unue, por la esperantistoj, jen bonega artikolo, kiu ebligas kompreni la problemojn de Ukraino :

http://www.ipernity.com/blog/pedroesperanto/709475

 

Très important !la contre-attaque ! mise à jour du 26 août, un rapport de la situation :
http://cassad-eng.livejournal.com/73022.html#cutid1

EN FRANçais par Jacques Sapir : http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/la-situation-militaire-par-jacques-sapur/

la estonta respubliko, post kiam la popolo estos leviĝinta ĉie :

 14091326999741.jpg

pendant ce temps réunion de Minsk sur la situation en Ukraine… On parle chiffre, un discours auquel le roi du chocolat risque d’être d’autant plus sensible que ses propres sources de revenu lié aux échanges avec la Russie  sont en train de fondre sans que pour autant sa position politique soit le moins du monde assurée tant la situation est devenue instable avec l’échec de sa guerre. Face à la rupture des relations que de fait exige l’union européenne avec la CEI, l’Ukraine se retrouve face à la situation qui avait poussé le président démis par le Maydan à renoncer à l’alliance avec l’UE !

La homologación a las normativas de la UE costará muy caro a Ucrania

Publié par le août 2, 2014

Les états-uniens trouveraient mauvais si Poutine intervenait en Ukraine, mais eux-même interviennent !

Malgré l’intensification de la présence de l’OTAN pour l’entrainement des forces ukrainiennes avec un financement des Etats-Unis de 33 millions de dollars, l’armée de Kiev prend des coups de plus en plus meurtriers. Vus les dégâts qu’ils subissent quotidiennement, il est évident qu’ils ont en face d’eux des hommes plus que déterminés et de mieux en mieux organisés. Les dégâts matériels montrés dans la vidéo ci-après, à eux seuls, peuvent nous expliquer pourquoi tant de soldats ukrainiens préfèrent se rendre ou fuir vers la Russie où ils sont reçus à bras ouverts. Les américains, conseillers actifs dans les combats, commencent à goûter à ce qu’est une vraie guerre et doivent revivre de vieux souvenirs leur rappelant les rizières du Vietnam. En effet, une colonne dans laquelle il y avait des instructeurs de l’armée américaine a été attaquée le 29 juillet par les forces d’autodéfense du Donbass. 3 officiers-instructeurs ont été tués et, parmi les blessés, il y avait le général américain Randy Alan Key qui dirigeait l’opération punitive dans le Sud-Est de l’Ukraine. Ils faisaient partie des 180 Rangers débarqués récemment à Kiev. En une semaine, 10 des 180 instructeurs sont déjà morts, le dernier en date ayant été abattu à Marioupol dans la journée du 30 juillet.

http://reseauinternational.net/larmee-americano-ukrainien...

 

Quant à la propagande de guerre des médias occidentaux (et surtout des médias britanniques dont les titres sont d'une haine propagandiste hallucinante ! on dirait les 2 minutes de la haine" dans 1984 d'ORWELL) haineuse et bourrée de mensonges !!! ça rapelle des souvenirs aux serbes ...

 

Vladimir PoutineVladimir Poutine

Le haro contre Poutine est d’une intensité qui ne serait guère différente s’il était à la tête des bolcheviques, il y a de ça quelques décennies, avant la chute de mur. Certains hommes politique occidentaux n’hésitent pas à dire que cette fois ci, il a vraiment dépassé les bornes. Les tabloïds titrent, l’un « Poutine a tué mon fils » (sic) et un autre « Les terroristes de Poutine ont tué deux familles britanniques ». [ en l'occurence les terroristes ce sont ceux qui bombardent les civils de Slaviansk Donets Lougansk ... ] Pendant ce temps-là, des journaux sérieux (ou prétendus tels) veulent savoir quand les USA vont enfin "punir" Poutine.

Aux affirmations russes selon lesquelles le système de défense balistique ukrainien était en fonction au moment du crash et qu’à proximité de l’avion malaisien se trouvait un avion militaire ukrainien, Kiev rétorque avec des accusations qualifiant Poutine et les séparatistes de « fascistes » : ainsi le Premier ministre Arseni Iatseniouk déclare que Poutine est un « guerrier qui pactise  avec le Diable » et l’ancien ambassadeur britannique à Belgrade, Charles Crawford, déclare même que ce comportement russe est en dessous de tout ce qui est normal et honorable..

En Serbie, les lecteurs gardent de vifs souvenirs des années 90 et de la campagne médiatique anti-serbe. Pour cette raison, j’attire leur attention sur le langage que les politiciens et les médias occidentaux utilisent actuellement lors des récents événements ukrainiens, car c’est du pareil au même que le langage qui était utilisé à l’époque contre les Serbes.

Lorsqu’ils accusent les pro-russes à Donetsk et Lougansk d’être responsables de la tragédie qui s’est produite dans le ciel au-dessus de l’Est ukrainien, ils les appellent « des séparatistes » et « des terroristes », qui, selon eux, ne respectent pas l’intégrité de l’Ukraine. On notera la grande différence de langage par rapport aux bandes armées d’Albanais au Kosovo, que les occidentaux avaient surnommés les « combattants pour la liberté ».

Ainsi, quand l’UE et les USA exigent que la minorité russe en Ukraine soit intégrée à l’État ukrainien, ils font le contraire de ce qu’il ont fait avec la minorité albanaise en Serbie, puis qu’il prônaient alors le séparatisme.

Ce double standard est ainsi mis par écrit par le britannique Timothy Garton Ash, professeur en études européennes à l’Université d’Oxford. Il critique Poutine de se sentir responsable pour la minorité russe hors de la Russie et de vouloir protéger leurs droits.

Et il faut se souvenir de « l’ingérence humanitaire » de Bernard Kouchner, qui avait été suivie en 1999 par l’intervention de l’Otan et justifiée par les Occidentaux comme le devoir de protéger les Albanais au Kosovo.

Les citoyens serbes peuvent ainsi faire le parallèle entre les événements d’aujourd’hui et leur histoire récente.

Rappelons-nous du diplomate américain William Voker, qui affirma avec certitude que les victimes de Racak [massacre de 45 albanais du Kosovo, le 15 janvier 1999, NdT] avaient été toutes tuées d’une balle dans la nuque et à bout portant.  Plus tard, l’équipe finlandaise des médecins légistes, dont Helena Ranta faisait partie, a déterminé qu’aucune des victimes n’avait été tuée d’une balle dans la nuque. Or « la communauté internationale » n’a même pas mentionné cette constatation. Bien au contraire, elle s’est empressée de sataniser les Serbes en les accusant d’horribles crimes.

Et quelle similitude avec Victor Ianoukovytch, accusé  l’hiver dernier par l’Union européenne d’avoir ordonné les tirs des snipers contre des manifestants sur la place Maidan. Après que les preuves accablantes sont apparues, ainsi que l’enregistrement de la conversation entre Catherine Ashton et Urmas Paet, le ministre des Affaires étrangères de l’Estonie,  laissant entendre que les snipers ayant tiré sur les manifestations étaient sous les ordres des « pro-européens ». Catherine Ashton a promis de former une commission d’enquête, mais, à ce jour, nul ne sait si cette commission a été formée et ce qu’elle a conclu !"

Jelena Stevanovic
Publié dans « Politika », journal de Belgrade le 23/07/2014
Traduit par Filo pour vineyardsaker.fr

Source : Лов на Путина

pour comparer : 

si on peut lui reprocher quelque chose c'est au contraire d'être trop "mou", trop arrangeant envers les agresseurs état-uniens et néo-nazis de Kiev, et de laisser tuer les gens du Donbass sans intervenir, ceux-ci désespèrent et sont en colère contre lui alors qu'il les laisse périr !

« L’ennemi n’a aucune limite. Il emploie tous les moyens pour notre destruction. Les fascistes tuent notre peuple avec des armes prohibées utilisées de manière indiscriminée, ils détruisent nos maisons, brûlent nos champs. Nous demandons des forces de paix russes : frères venez sur notre territoire ! “.V.Bolotv 29/07/20142

 

L’homme sur l’affiche ci-dessous se nomme Viacheslav Kovshun ,il était secrétaire du Parti Communiste Ukrainien dans la ville de Glinka à Donetsk . Il a été torturé puis assassiné dans la nuit du 22 juillet . Une pratique qui n’a rien d’exceptionnel de la part de ces brutes. Mais leur propagande ou du moins le silence fait sur leurs crimes est total en France.

514.jpg


 

 les drapeaux :

z2d9_agnmkI.jpg

eh oui ! dans le Donbass on se souvient de l'Union Soviétique, et avec nostalgie. Leur constitution se réfère de nouveau à ses principes et valeurs : propriété nationale du sol, nationalisation des grandes entreprises, etc; si ces républiques arrivent à survivre leurs efforts de reconstruire une société au service du peuple sera intéressante à suivre !

C'est la guerre Froide qui continue ! les USA continue sur la base du fameux livre de Brzezynski :

Des soldats américains à nouveau repérés à Chisinau (Moldavie)
que concoctent-ils là ?
http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/unen-no...

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24/08/2014 | Lien permanent

le nouveau racisme : le racisme social des ”diplômés” comme ils disent .....

 avec mes commentaires en plus

David Van Reybrouck est un écrivain et historien flamand.

Pour l'historien flamand David Van Reybrouck, le populisme d’aujourd’hui se nourrit du fossé culturel grandissant entre une élite de diplômés (de l’université ! Alors comme ça le bac n’est pas un diplôme !! le brevet n’est pas un diplôme !!! le CAP n’est pas un diplôme !!!? lesBTS ne sont pas des diplômes ? Charmant !!!! à quoi ça sert d’aller à l’école ?, quel infect RACISME d’une CASTE de bourgeois friqués, alors comme ça en-dessous de la maîtrise t’est qu’un sous-homme?) et les classes populaires et moyennes. Plutôt que d’ignorer le phénomène, il prône un populisme de meilleure qualité.

Pourquoi les personnes hautement éduquées s’interdisent-elles des plaisanteries sur les allochtones mais prennent-elles en revanche un vif plaisir à se moquer des provinciaux obèses en bermuda qui se promènent sur la digue de Blankenberge, tatouage sur l’épaule et cornet de frites à la main? (très bonne question ! Et qui d’ailleurs confirme ce que je dis : le racisme « ethnique » est toujours en réalité et en dernière analyse un racisme SOCIAL, un racisme anti-pauvre,) C’est la question que pose l’écrivain et historien flamand David Van Reybrouck dans un essai sur le populisme, paru initialement en 2008, plusieurs fois primé depuis et dont la traduction en français* est à présent disponible. Il était temps, car cet essai prophétique n’a rien perdu de son actualité.

Il ne faut pas moins de populisme mais un populisme de meilleure qualité. (quid?)

David Van Reybrouck

Historien (un « diplômé » ? combien par mois? Des chiffres !)

Plutôt que d’assimiler le populisme à une maladie, David Van Reybrouck invite à le dédiaboliser, à le prendre au sérieux, avec empathie (comme c’est méprisant et paternaliste ! On dirait les dames patronesses de Jacques Brel !) afin de mieux le canaliser (bref, on le considère comme un enemie, c’est pareil que l’attitude des bourgeois réformistes, qui au début du siècle admis un peu de mesures sociales-démocrates pour mieux canaliser le mécontentement de leurs exploités!) . Dénigrer ou nier le phénomène ne fera que le renforcer, prévenait-il déjà en 2008. On a vu ce que cela a donné depuis… (exact !)

Fracture sociale

Il explique comment notre société est traversée par une nouvelle fracture sociale, non plus entre catholiques et libres-penseurs (débat typiquement flamand cf « l’écrivain de « Le chagrin des belges ») ou entre socialistes et libéraux, mais entre les diplômés (du supérieur, même remarque) et les peu scolarisés (les peu diplômés. , ceux qui font concrètement le boulôt, créent les biens et services, dont les riches empochent les profits ou spéculent avec, mais sont très peu payés pour ça, ou en fait sont réduit au titytainment et à l’euthanasie, le travail étant fait par les esclaves du tiers-Monde « mondialisé ») Entre les deux, il y a un "fossé culturel". Il observe qu’au Parlement siègent 93% d’universitaires alors qu’ils ne sont que 8% parmi la population. (ce qui montre un argument de plus la justesse du discours d’Etienne Chouard, et la pertinence démocratique du tirage au sort) Étrange pour une démocratie qui se dit "représentative". (je ne te le fais pas dire!!)

La « gauche » se préoccupe d’un nouveau groupe de nécessiteux, plus délaissés encore: les migrants. (à conditions qu’ils soient bien obéissants, et se laissent aliéner ! pas comme Farida Belghoul !!) Ce tournant a scellé pour de bon le divorce entre l’élite et le prolétariat autochtone.

Il dénonce l’élite cosmopolite qui impose ses choix culturels (et rentables …) et « éthiques » (en fait passablement hypocrites) à la classe inférieure et qui considère avec dédain le peuple qui se nourrit d’émissions de divertissement à la télé (qu’eux-même produisent exprès ! Et dont ils ramassent de plantureux profits! Quel cynisme !). Bien sûr, il y a toujours eu des gens moins instruits. Mais aujourd’hui, le cadre sociétal a profondément changé. Avec la disparition des fameux "piliers" sociologiques qui structuraient autrefois la société, l’ascenseur social se retrouve désormais en panne, ce qui ne fait que renforcer le sentiment d’exclusion au sein d’une partie de la population.

Au temps de la pilarisation, (ça veut dire quoi??) les très scolarisés et les peu scolarisés dialoguaient entre eux. Aujourd’hui, la société d’en haut et celle d’en bas ne se fréquentent plus. Van Reybrouck prend le critère de l’internuptialité comme baromètre de la mixité sociale. "Il y a un demi-siècle, il était inconcevable qu’un catholique épouse une socialiste (et vice-versa), mais qu’un médecin épouse une infirmière était un phénomène très courant. (mais pas l’inverse …..) Aujourd’hui, le niveau de formation est devenu le critère le plus important."

Les errements de la « gauche » (qui ont fait qu’on ne peut plus la qualifier de gauche !!!! Mais de Nouvelle Droite!)

Au passage, il règle son compte à la « gauche » classique qui "a laissé tomber l’ouvrier autochtone" (et qui donc n’est plus de gauche mais est devenu une droite réactionnaire, car ses intérêts de classe sont devenus capitalistes, il suffit d’un minimum d’analyse marxiste pour comprendre ça). "La gauche se préoccupe d’un nouveau groupe de nécessiteux, plus délaissés encore: les migrants (qui leur fournit une main d'oeuvre pas chère, et permet de faire pression à la baisse des salaires et à la précarisation, le fameux NAIRU ! vous connaissez ?). Ce tournant a scellé pour de bon le divorce entre l’élite et le prolétariat autochtone."

Dénigrer ou nier le phénomène ne fera que le renforcer. (tu l’as déjà dit plus haut)

Pour Van Reybrouck, "il ne faut pas moins de populisme mais un populisme de meilleure qualité" (quid ? Des « bons pauvres » comme du temps des dames patronesses?).

Ce qui présuppose une meilleure représentation des classes populaires au Parlement. (euh plus simplement il suffit de raisonner comme les marxistes ! Ou alors simplement en terme de démocratie, qui impose on le voit bien le tirage au sort, et que trahit totalement on le voit bien le système actuel)

Ce qui implique aussi de savoir "distinguer les griefs légitimes des propositions politiques fumeuses de certains". (tiens tiens ! ça veut dire quoi ? Expliquez ce que vous entendez ar là ! On aimerait bien savoir!)

Il préconise par ailleurs "un populisme

(et d'abords qu'est qu'il entend par "populisme" on aimerait bien savoir !) il serait plus utile de DEMASQUER cette terminologie, qui n'a pour but que de manipuler l'opinion, et de diaboliser le peuple !!! et créer un racisme anti-peuple, anti-pauvres ! tant qu'on n'a pas dénoncé ça on reste dans son ghetto de bourgeois et de "dames patronnesses"  et on reste manipulés par les patrons, les financiers les bourges et les racistes social !)

qui trouve un cosmopolitisme déraciné tout aussi problématique que le nationalisme borné, qui considère le phénomène migratoire non seulement du point de vue des no*"Plaidoyer pour un populisme", David Van Reybrouck, éditions Samsa, 98 pages, 16 eurosuveaux-venus mais aussi de celui des déjà-établis". (ce qui serait plus utile ça serait de voir QUI profite du phénomène migratoire ! .... un peu d'analyse marxiste aiderait !)

 

En fait le racisme, nous dirons "ethnique", est en dernière analyse toujours un racisme SOCIAL, un racisme de classe, un racisme anti-pauvres.  Réfléchissez ! analysez tous les cas connus vous finirez par y conclure à chaque fois !

Exemple  est-ce que les Emirs fortunés qui arivent avec leurs 4 femmes, sous hidjab, dnaanles hotels 4 étoiles se font traiter de "bougnoules" ? non ! On reproche ses 4 femmes (non voilées) au petit boucher algérien immigré !

La bourgeoisie français, jusqu'à il n"y a pas longtemps très raciste, - du temps où lesalériens venaient touer nos chaussées au marteu-piqueur, où lesnoirs étaient ds "ndigènes  des colonies "tout nus"  - depuis peu se pique d'anti-racisme, histoire de stigmatiser le vil peuple français, "populiste" donc "mauvais" par définition ("cette canaille qui n'est point faite pour penser" disait voltaire), pourquoi , ben dans leurs tours en acier et verre blindé dans leurs bureaux ou  leurs récéptions chics entre deux petits fours ils ont maintenant l'habitude de fréquenter des hommes d'affaires noirs, costume-cravate chics, des universitaires "beurs", des Directrices ds Ressources Humaines femmes, despoliticiens "pédés" et fiers de l'être. Tus ça "ce sont des gens comme nous" - pardi ! Par contre cet anti-racisme ne prendpas encomptelesroms ! là on ale droit dde continuer de dire du mal d'eux, et de titrer "Le problème rom" comme en 1930 on titrait "Le problème juif" sans se faire stigmatiser, pas de problème !

Dans l'es Etats-Unis, un noir c'était automatiquement un esclave, donc les serfs, tout en bas de la société !

Par contre quand les portugais au XVIè siècle sont arrivé au royaume de Kongo, ils se sont dépêché d'ordonner prêtre et même évèques des rinces de la cour du roi de Kongo ! 

Ce thème mériterait des exemples plus nombreux et des analyses plus détaillées, mais ici je n'ai pas la  place !

Mas comme j'ai dit c'est pas compliqué, prenez chaque exemple de racisme ou d'absence de  racisme et vous arriverez tojours à cette conclusion. Même quand ça ne saute pas aux yeux, il  suffit de gratter un peu et ça se découvre !

 

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prénoms

Je ne vois aucune raison admissible et rationnelle pour justifier l'astrologie, et pourtant je me suis apperçu, du moins concernant les "portraits astrologiques" en fonction de sa date de naissance que ça marche ! et avec précision même (j'ai comparé et pour moi-même et pour une bonne dizaine de personnes que je connais suffisamment bien pour comparer). je reviendrai un jour là-dessus. cette fois je ne mets que http://www.astrotheme.fr/portraits/Z.htm (je vous conseille de chercher pour Zamenhof et pour Jean Ziegler).
En astrologie il est dit des "saturniens" comme moi : Votre vulnérabilité réside dans ce côté justement trop sérieŭ et sévère, qui peut parfois vous pousser à une solitude non voulue et un sentiment d'isolement et de frustration affective. En général, cela ne durera pas longtemps, car le Saturnien a souvent à l'intérieur de lui-même... un cœur d'or, qui finit par se voir.
Encore moins justifiable en raison sont les portraits selon votre prénom. Je ne sais pas encore si on peut dire que ça marche ou pas.
Mais je me suis simplement amusé à chercher:


ainsi de moi on dit :

Charmeurs, les Roland plaisent tout autant de par l'assurance et l'originalité qu'ils dégagent que par la qualité de leurs aptitudes intellectuelles. D'apparence enjouée et communicatifs, volontiers moqueurs, ils n'aiment pas parler d'eŭ et préservent leur jardin secret. Dynamiques et volontaires, ils possèdent un précieŭ atout, leur force de persuasion, qui les rend aptes à commander et à prendre la première place. Ils possèdent des capacités d'organisation et n'apprécient guère de n'être que de simples exécutants. Ils ont une intelligence pratique doublée d'un esprit analytique et ils ont souvent tendance au scepticisme, voire à l'ironie. Mais le 7 peut aussi leur donner un intérêt pour les domaines de la technique, ou les conduire sur les routes de l'irrationnel, voie qui leur permettra d'utiliser leur intuition. Ce même nombre, mal vécu, pourrait être à l'origine d'anxiété ou d'angoisses. Enfants, ils sont indépendants et peuvent avoir tendance à se replier sur eŭ-mêmes, ou à se passionner pour des ouvrages de science-fiction. Ils préfèrent la solitude à une compagnie insatisfaisante. Il serait judicieŭ de développer chez eŭ un certain sens de la mesure, la coopération et le partage n'étant pas leurs qualités premières.

Qu'aiment-ils ?Tout en étant sociables et en apparence ouverts, les Roland recherchent avant tout le calme et la tranquillité, l'étude, la réflexion, l'analyse, parfois même la méditation. Ils sont susceptibles de s'intéresser aŭ sciences d'avant-garde (informatique), parfois à la religion ou à l'irrationnel. Sentimentalement, ils sont réservés et cachent leur forte sensibilité derrière une façade de froideur qui peut les faire passer pour insensibles. A moins que, d'une pirouette, ils ne dissimulent cette inquiétude derrière un comportement superficiel. Fondamentalement, ils possèdent de solides valeurs morales, aiment donner l'exemple et s'attachent à la parole donnée. les Roland sont sans doute autoritaires et directifs, c'est en quelque sorte la rançon à leur caractère droit et entier.

Que font-ils ?Les activités susceptibles de leur convenir sont les professions libérales, des spécialités scientifiques ou techniques, celles en rapport avec la mode ou la création, celles où leur facilité de communication sera un atout, les activités en rapport avec l'expression orale ou écrite.


déroutant parfois ! mais après tout sait-on jamais dès fois la vie ne permet guère à votre vraie nature de se manifester, au contraire. Bref est-ce assez proche pour être dit ressemblant ? pi-t-ête bien ! Il faudrait demander à ceŭ qui me connaissent (mais y en a t-il ? )


Essayons mon père:

Qui sont ils ? Réservés, méfiants et prudents, les Albert ne sont pas très à l'aise dans les rapports humains. Derrière leur abord froid et distant, se cache une sensibilité douloureuse car difficile à exprimer, aussi gagnent-ils à être connus... Ils ont peu confiance en eŭ-mêmes et sont des inquiets, doutant sans cesse, en proie au scepticisme, voire au pessimisme. Peu instinctifs, ces hommes préfèrent s'appuyer sur les démarches sensées de leur jugement (ils sont souvent intellectuels ou cérébraŭ) et croient davantage en leurs efforts personnels, leur capacité de travail, leur discipline, qu'en la chance pure. Ils ont des principes, une moralité un peu stricte, des scrupules plus ou moins étouffants. Ils manquent souvent de souplesse et d'adaptabilité et tendent à être obstinés. Ils détestent ce qui est artificiel ou léger et, en hommes stables, recherchent la sécurité, notamment sur un plan financier, d'où une nette tendance à l'économie. Ils avancent lentement mais sûrement et ne sont pas ennemis d'une certaine routine, la fantaisie leur faisant parfois défaut. Écologistes dans l'âme, ils sont proches de la nature, ont également horreur du bruit, de la foule, et recherchent un certain isolement. Ils sont tout à fait favorables au dicton : « Pour vivre heureŭ, vivons cachés. » Plutôt cartésiens,

leur esprit est rationnel et analytique : ils ont le sens des détails et une lucidité à toute épreuve car ils aiment garder la tête froide. Pourtant, les Albert peuvent parfois être tentés par l'irrationnel, la spiritualité et le monde de l'étrange... Il est vrai qu'ils donnent souvent l'impression d'être des personnages quelque peu énigmatiques. Enfants, ils sont vulnérables car facilement inquiets et complexés. Aussi auront-ils besoin de sécurité et d'encouragements. Il ne faut jamais les brusquer : ce sont des hypernerveŭ dont le rythme est lent. Ils préféreront jouer derrière leur ordinateur (dans les années 60 il n'y avait pas d'ordinateurs, mais il y avait des championnats de mots-croisés) plutôt que de participer à un match de foot, appréciant plus les jeŭ solitaires que collectifs. Seront à encourager : la sociabilité et la communication.

Qu'aiment-ils ?
les Albert apprécient la tranquillité, la paix et la douce sécurité de leur foyer. Ils recherchent la perfection en tout, d'où un excès d'ordre et une certaine maniaquerie. Ils sont aussi sensibles à l'esthétique et à la beauté, et inclinent vers un certain raffinement. La vie affective est importante ainsi que la création d'un havre de paix, et ils seront prêts à donner beaucoup d'eŭ-mêmes pour que l'harmonie règne. Néanmoins, ce ne sera pas toujours simple, car la recherche de la perle rare ne sera pas toujours couronnée de succès, d'où certaines désillusions. Pourtant, ce sont des hommes bons, tranquilles, serviables qui n'hésitent pas à partager les tâches ménagères.

Que font-ils ?
Ils reprendront souvent une activité familiale (commerce, restauration, agriculture...). Sinon, ils seront attirés par les professions à caractère esthétique, artistique (ébénisterie, architecture, décoration, antiquités, commerce d'art...), ou en rapport avec la mode, celles en rapport avec la justice ou la médecine, celles en rapport avec la nature, les animaŭ, les sciences exactes, enfin, celles liées à la comptabilité, la gestion, la banque, le notariat, l'administration.

c'est quand-même assez ressemblant. On dirait qu'ils l'ont vu vivre !

 

un autre essai www.ipernity.com/doc/r.platteau/2384039 :

Fête : 8 février

Qui est elle ? Jacqueline a une forte personnalité, bien que secrète et relativement complexe, mélange de spontanéité et de réflexion. Son comportement n'est pas toujours en adéquation avec ses paroles et ses promesses. (c'est fréquent chez les femmes !) Tout d'abord, elle déborde de vitalité, est hyperémotive, susceptible et spontanée. Elle est mobile et nerveuse, cultive le secret, entretient le mystère. Il est vrai qu'elle est parfois gênée par un sentiment d'infériorité et qu'elle préfère se taire plutôt que d'énoncer une bêtise. Jacqueline est une femme parfois étrange, peu ordinaire, qui suit difficilement les voies traditionnelles, encline à se poser des questions, l'esprit toujours préoccupé. Elle s'intéresse au mysticisme, à la psychologie, à la graphologie, aŭ sciences humaines ou à la parapsychologie. C'est une inquiète qui pense très tôt que la vie n'est pas forcément aussi belle et simple qu'elle le paraît, mais il est vrai qu'elle a une tendance certaine à la compliquer. Elle est à part et se sent différente des autres. Sa pensée est analytique et elle a le sens des détails. C'est ainsi qu'elle saura prendre quiconque en flagrant délit de mensonge, aidée en cela par son intuition et une grande finesse psychologique. Spirituelle, elle pourra néanmoins se montrer mordante, critique, ou s'emportera violemment et sans crier gare ! Forte nature, rarement malade, elle fait preuve de beaucoup de tonus, mais le système nerveŭ est son point faible. Très travailleuse lorsqu'elle est motivée, elle est autoritaire et ambitieuse. Si elle n'atteint

pas les buts qu'elle s'est fixés, elle le fera par procuration, par l'intermédiaire de son compagnon. Enfant, Jacqueline est un petit tyran : peu facile à manipuler, capricieuse, avec une curiosité toujours en éveil, une mobilité excessive. Elle ne tient pas en place et se montrerait volontiers capricieuse. Parents, apprenez-lui la pondération, la modération en toute chose, ne relâchez pas votre pression, car vous seriez vite dépassés, et l'aventure ou les aventures pour ­raient surgir trop tôt à votre goût.

Qu'aime-t-elle ?
Sociable, Jacqueline aime les contacts et recherche l'union, même si c'est son problème majeur. En effet, particulièrement exigeante, elle a du mal à trouver le partenaire idéal, d'où parfois un célibat qui est loin d'être une vocation... Sentimentalement, son mélange d'exaltation, de passion ainsi que de réserve et d'inhibition déconcerte, car elle se montre tout à la fois charmante, séduisante, capable de faire un grand pas dans votre direction puis d'effectuer tout à coup un demi-tour stratégique en se repliant sur elle-même, sans explication. Elle est énigmatique, et c'est son charme... Mais elle se révélera une bonne mère et une hôtesse remarquable.

 

Et pour finir je mets ceci, car j'ai toujours pensé que si j'avais un enfant, et si c'était une fille je l'aurais appelée Caroline

Caroline :

Fête : 17 juillet

Qui est elle ? C'est un véritable vif-argent que Caroline qui possède l'art et la manière de passer d'un état émotionnel à un autre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! Hypersensible et particulièrement féminine, elle est un mélange de femme-enfant, charmante, sensible, douce et féminine, et de maîtresse femme, conquérante, séductrice et entreprenante... une sacrée personnalité qui oscille entre timidité, effacement, dépendance, soumission et leur contraire. Il est vrai que bien-être et équilibre affectif lui sont nécessaires pour que se développe son assurance. Ainsi pourra-t-on la voir tour à tour réservée et timide, intériorisée, ravie de passer inaperçue, puis pétillante, espiègle, enchantée d'être sur le devant de la scène et même plutôt effrontée, selon que l'ambiance dans laquelle elle se trouve est affective ou non... Elle oscille entre des phases d'hésitation et d'autres où elle est capable de tenter le tout pour le tout. C'est une affective qui a un grand sens de l'amitié, et montre des qualités d'écoute, de finesse et de psychologie certaines, ayant à la fois un sens aigu des détails et un intérêt pour ce qui est intimiste. L'humour est une de ses caractéristiques, et elle s'en sert souvent, tout autant pour sauver la face lorsqu'elle est dans ses phases de haute tension nerveuse que pour plaire ou encore pour le plaisir de faire un bon jeu de mots. Enfant, il serait souhaitable de lui apporter sécurité et affection, d'encourager sa créativité, de cultiver ses dons pour les langues, de lui conférer le sens de l'ordre et de la discipline qui ne sont pas son fort, mais aussi de ne pas trop entretenir son instabilité qui pourrait lui jouer des tours. Curieuse et insatiable, Caroline aimera la lecture, mais son bavardage incessant devra être surveillé de près si vous ne voulez pas avoir une note de téléphone astronomique !

Qu'aime-t-elle ?
Extravertie, elle aime communiquer, plaire, séduire et possède un charme fou. Elle rêve d'être le point de mire d'une assemblée ou d'un public qu'elle sait animer par sa présence et ses facultés d'expression. Tout en ayant besoin d'une sécurisation affective, elle déteste la monotonie et apprécie l'aventure et les nouveautés. Enfin, la vie est un peu un jeu pour elle, aussi possède-t-elle un côté ludique. Sentimentalement, c'est une femme agréable et de bonne humeur qui met de l'animation dans la maison, une hôtesse remarquable et remarquée et une excellente mère de famille. Certes, elle est séduisante, mais ne vous fiez pas, messieurs, à son sourire angélique : au fond, c'est une insoumise qui ne se laisse pas si facilement séduire.


hélas ! je n'aurai pas eu cette Caroline comme enfant, ni personne d'autre ....

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19/02/2017 | Lien permanent

”que les morts me pardonnent ces souvenirs fanés”

Tial mi spasme tenas la ŝnuron de l’vivreto
Kiel fiŝist’ sur gardo,
Al la tempflu’ senfina gapas kaj en sekreto
Esperas pri fiŝsalto.

(Xu Zhimo)

 

quelques extraits de mon journal intime
arc
hives

 

juillet 2009:  En 1977 dans les chambres d’hôtels je me regardais dans la glace pour voir si j’étais bien malheureux.

Ça n’est pas plus dérisoire que tout ce qu’on fait au monde.

 


- 27/4/2005 Il y a de beaux nuages on dirait. Pas l’temps d’les regarder. Et plus capable. Et de toutes façons ça ne sert à rien de vivre, ça n’empêche pas de mourir.

) 15/2/2004 Je suis tellement avide comme un héros romantique, et curieux des choses, et autrefois des illusions qu’on entretient devant la beauté du monde, la vie ( !), et l’histoire ( !! …) que plusieurs vies ne suffiraient pas pour faire tout ce dont j’aurais envie, même avec encore la force.

 

) C’est vrai qu’on ne vit vraiment que quand on a des devoirs – mais des devoirs qu’on s’est choisi ! où qui sont engendrés par quelqu’un qu’on a choisi –

C’est pourquoi j’ai toujours été dégoutté par les paranoïas du Féminisme, ces gens-là c’est tout simplement des gens qui sont incapables d’aimer !

 

 

) « Vous connaissez la valeur de l’amour et que le manque de l’autre est une souffrance terrifiante » m’a une fois (1986) écrit Catherine BAKER.

son livre sur l'école est lisible sur internet Insoumission à l’école obligatoire, 1985 ou téléchargeable :  Texte intégral (2.6 Mo - format PDF) parcontre "Balade dans les solitudes ordinaires" non, il faut l'acheter  : http://www.babelio.com/livres/Baker-Balade-dans-les-solitudes-ordinaires/277333

 

) „Ewig rein bleibt nur die Träne“ (Ringelnatz) .....

 

 

) Eh oui on fait une chasse paranoïaque à tout ce qu’on soupçonne de faire même silencieusement de la propagande pour Chanel, non, pardon pour Adidas, non eux ils ont le droit, pardon ! pour la croyance en Dieu et toute autre idée religieuse, et en même temps par exemple l’institutrice du film « La fin du règne animal » quand elle tient bien à enfoncer dans le crâne de son élève que « ressusciter, ça n’est JAMAIS arrivé et ça n’arrivera JAMAIS » elle fait de la propagande antireligieuse très nette et pas neutre du tout, ça c’est autorisé, alors que quelqu’un, qui ne ferait même aucune propagande, mais qui simplement s’habillerait – en choisissant un vêtement traditionnellement occidental ! – de telle sorte qu’on pourrait en présumer qu’elle croit en Dieu, ça ils le considèrent comme une atteinte à la neutralité !!!

Là ils jettent le masque ! et on voit bien ce dont il s’agit en fait……

 

) « Uzak » de Nuri Bilga Ceylan : Dans cette Turquie qui ressemble à fond de train à l’Europe occidentale (de maintenant !)…) les ramiers et les chats sont les seuls êtres vivants
Le héro du film aura tout tué. Il a tué la souris, il a tué l’amitié possible avec son compagnon du village, avec qui il n’a cessé de refuser tout rapport humain et qu’il a fait fuir, il a tué son enfant, en le faisant avorter, et dans la séquence la plus forte (non la plus forte c’est la tragédie de la malheureuse souris) du film : la dernière, 20 secondes, il commence à se rendre compte et à regretter.

 

) Autrefois les policiers étaient tous des hommes : il fallait être fort pour pouvoir se colleter avec les délinquants. Mais maintenant de toutes façons ils en se déplacent plus qu’en masse à 50 contre un ! et avec toutes les armes dont Sarko les a pourvu, ça n’est plus un problème. Ça a été ouvert aux femmes, et bien sûr c’est un métier qui leur convient à la perfection ! elles ont une vocation pour ça… Donc bientôt les flics seront à 70% des femmes, et les flics sociaux 100% (c’est déjà le cas depuis longtemps).

Et, curieusement, dans ce cas on ne va pas faire de loi pour imposer la parité !

 Qu’est-ce qu’on parie ? Curieux non ? ……

 

) La mode féminine de 1954 : c’était autrement plus beau et plus féminin que les hideux machins dont elles s’habillent maintenant !! il n’y pas de comparaison !!! C’est le jour et la nuit !

 

Rouler en voiture (de même que se servir d’un ordinateur) ça consiste uniquement, et pendant des heures, à attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, toujours attendre, et encore pas l’attente où on peut penser à autre chose et regarder autour de soi, mais attendre l’esprit obligatoirement et constamment tendu et fixé sur du vide, au cas où, attendre en encore attendre, (et de temps en temps, pendant qq. courtes secondes qu’il faut saisir au bon, agir un tout petit peu), sans même quand il s’agit d’ordinateurs savoir SI réellement il y a qq. à attendre, ni ce qu’on attend, ni seulement si ça ça sert à qqchose d’attendre (quoi que même en voiture, on ne sait jamais si ce qu’on fait servira à qqchose, et si à la fin on réussira à faire la course qu’on est sensé être en train d’essayer de faire !)
On parle parfois de la vie des gens dans des pays du Tiers-Monde où ils attendent des heures :
mais ils ne perdent pas plus de temps à attendre que les malheureux habitants des pays
« modernes » actuels, et en plus c’est une attente reposante et libre, où ils ont le loisir au moins
de regarder autour d’eux et de parler à leurs voisins, et c’est une attente beaucoup moins
fatigante et stressante et accaparante que celles auxquelles nous sommes constamment soumis !!!

 

) Qu’est ce c’est 1960? -1960 c’est quand on ouvrait de grands yeux catastrophés à l’idée qu’en URSS les églises étaient fermées.

C’est quand l’évocation de caméras qui surveilleraient les gens suscitaient aussitôt la réaction : ah ces ignobles communistes ! qu’est ce qu’ils ne savent pas inventer ! ces policiers totalitaires, c’est épouvantable une société pareille !

C’est quand devant les détournements d’avion on disait : c’est embêtant mais que faire ? la seule solution serait de fouiller les passagers avant l’embarquement, mais ça c’est impensable, ils n’accepteraient jamais, ce serait trop impoli et humiliant, et incompatible avec un pays civilisé !

            voilà

            c’était ça, 1960…

            ah oui ! aussi un détail, toutes les femmes portaient des foulards….

 

 

) Catherine Baker : « ceux qui font ça (les "thérapies") parce que c’est plus aseptique que de sourire à sa mère ou de caresser un chien, qui préfèrent pleurer en cri primal que sangloter sur le ventre de qui on partage la misère, ceux qui se thérapisent pour se consoler de tout, ceux-là ont perdu le sens du combat. » ( et ils puent la mort. -  N. d. C)

 

 

) "ensemble",

"danser",

"vin",

« aller à l’maraude »

"tirer les sonnettes"

"cigare"

liste à continuer,

tous ces mots qui sentaient bon la vie sont disparus ou sont diabolisés.

 

 

 

) Lu livre sur la vie durant la Révolution Française. Il faut espérer que parmi toutes ces musulmanes il y en aura que les persécutions pousseront à l’approfondissement et à l’héroïsme dans la foi, comme ça s’est passé durant les persécutions antireligieuses (déjà !) de 1793-94.

 

 

 

) Les commentaires qu’on lit dans le monde sur les mesures de plus en plus fanatiques et liberticides contre le tabac, et présentés toutes en « Novlangue » (Orwell) font tout à fait penser aux délires du temps de la Révolution Française ! c’est du délire, c’est aussi un vrai cauchemar, le monde est en train de s’emballer, comme dans ces années, dans une frénésie de haine et de fanatisme aveugle comme un troupeau de taureaux emballés, en recommence à comprendre les phénomènes irrationnels des époques d’emballements fanatiques en tous genre que l’histoire à connu.

 

 

) Une excellente expression, dans un excellente revue : « CQFD » :

« le lobby seigneurial (Medef, CFDT, etc…) »

oui, c’est out à fait ça, on n’en est pas assez conscient et on ne la dit pas assez.

 

 

) La guerre à l’Irak ça n’est même pas la guerre du pétrole, ni bien sûr la guerre pour la démocratie ! ni contre la dictature de Saddam, c’est la guerre du grand capital Les cibles de W. Bush : l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Iran, le Vénézuéla (mais remarquez bien pas l’URSS en Tchétchénie, soumise au grand capital, ni l’Inde avec ses massacres anti-musulmans, mais comme dit fort justement Arundhati Roy l’Inde EST déjà « ouverte » aux prédateurs de l’OMC) et n’oublions pas la Serbie, c’ ‘étaient les seuls pays qui résistaient encore à la main mise totale des grands prédateurs du totalitarisme du « marché » c’est à dire la dictature féodale des grandes firmes capitalistes, c’étaient les seuls qui pratiquaient encor e(ou dans le cas du Vénézuéla qui essaye d’y revenir, de faire un « capitalisme à visage humain ») un régime social, l’intervention de l’État (c’est à dire de la démocratie !), et de prise en compte de l’intérêt national. C’était ça leur crime, le reste n’était que le prétexte, c’était ça le but. Ça leur démange de briser ces derniers îlots de résistance dans une Terre toute soumise à leur razzia mortifère tout entière offerte à leurs appétits cyniques !

 

) Jeanne d’Arc ?! une fille qui s’est prétendue envoyée par Dieu ! un « signe religieux ostentatoire » ça, à interdire et à supprimer d’urgence des programmes d’histoire de l’Educ Nat. Nat. !

 

) lisons ce qui se disait en 1793 devant ceux qui alors croyaient en Dieu : «  nous entendions des cris, des hurlements, des bribes de musique. Vers minuit les cris se sont rapprochés. C’étaient des blasphèmes, des insultes, des menaces. « A mort les fanatiques ! » «  A la lanterne ! » Aimé près de moi, me faisait signe de ne pas bouger. Mais ils se sont arrêtés devant chez nous , ont donné de grands coups dans la porte , en menaçant de l’enfoncer. … Ils sont entrés en vociférant, exigeant qu’on leur remette « le fanatique ». Des gardes Nationaux des hommes armés de piques à l’air menaçant, coiffés d’un bonnet rouge. Il y avait parmi eux des officiers municipaux revêtus de leur écharpe. … 

 

) « Si Camus a raison et si la seule dignité de l’homme, c’est la révolte devant sa condition » (Catherine Baker)

 

) « freeze ! » qu’ils disent, la peur a toujours été la principale source des crimes. Ces policiers américains ont tellement peur que les autres personnes puissent éventuellement être armées et leur tirer dessus, qu’ils en ont une peur panique qu’ils sont prêt  n’importe quoi y compris à les tuer préventivement sur-le-champ. Aussi il ne faut pas qu’ils s’étonnent si les gens connaissant la dangerosité extrême de ces bêtes féroces prêtes à tuer sans pitié (et sans la moindre sanction !!) le moindre passant de rencontre (surtout s’il s’agit d’un homme, un jeune ou un noir, toujours les même parias ! Même les autres) et sachant combien ils sont entraînés à ça et à dégainer en un éclair et à toujours systématiquement viser pour tuer, vont se mettre à les abattre à vue dès qu’ils en apercevront un, et pas seulement les gangsters mais les innocents citoyens, puisque qu’ils abattent tout aussi bien (et tout aussi sans aucune sanction  les innocents citoyens !
 

 

" C’est un exemple non moins curieux de l‘absurdité où la fureur du

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12/12/2016 | Lien permanent

le Poulet

La dinde qui était une viande de luxe est maintenant avec les élevages type Auschwuitz pour carnivores consuméristes, est devenue une viande industrielle de pauvres. Ce qui a aussi arrivé au poulet, autrefois viande de riches, maintenant type même de l'horreur du consumérisme et du cynisme moderne (l'esprit de la modernité comme dirait Zygmunt Bauman) :

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Avant  d'écrire ces livres de réflexion sur la biologie ou le pacifisme qui l'ont rendu célèbre, le jeune Jean Rostand, qui était né dans une famille riche et cultivée (Edmond Rostand était son père, Rosemonde Gérard sa mère), et qui connaisait bien pour l'avoir fréquenté le monde de la haute bourgeoisie, a écrit quelques ouvrages critiques sur ce milieux. L'un d'entre eux « Les Familiotes et autres essais de mystique bourgeoise », paru en 1925, est un petit bijou d'esprit mordant mais pince sans rire, à la manière de Voltaire, de Flaubert ou de La Bruyère. Un chef d'oeuvre malheureusement pas réédité, et trouvable seulement chez les brocanteurs (puisque de nos jours, n'est-ce pas? les bibliothèques municipales n'ont plus pour but de permettre que plus de gens aient un accès plus facile à plus de livres mais que moins de gens aient avec plus de mal accès à moins de livres)

 

Il faudrait donc que quelqu'un nous le scanne et le mette sur Gallica.

 

Et dans ce livre le texte le plus remarquable est "Le Poulet"

 

Outre sa verve et son jubilatoire don pince sans rire de mettre à nu le racisme social et le cynisme de la bourgeoisie, c'est un document historique qui permet de nous rendre compte que la viande de poulet qui est devenu de par les Auschwitz animaliers que sont devenus les élevages industriels de poulets aux hormones, une viande de pauvres, était jusqu'en 1920 un met de riches, et que quand les pauvres se sont mis à en consommer ce fut comme une révolution !

 

(remarquez, peut-être que laisseriez passer ce détail, mais les théatres d'alors étaient accessibles à TOUS, simplement les pauvres étaient dans les galeries, et les riches au parterre, mais tous y trouvaient place; tandis que maintenant  pour les non-riches c'est purement et simplement DEHORS ! il n'y a plus de place pour eux)

 

 

LE POULET

 

Aux jours d’alors c’était pour eux un sujet de scandale et de désolation que la manière dont le Pauvre, ce profiteur, dissipait inconsidérément d’iniques salaires. Tandis qu’eux-mêmes, inspirés par le plus pur souci de l’intérêt général et de l’économie domestique, admettaient que les jambes fines de leurs femmes se vêtissent de coton et imposaient à leurs estomacs délicats des viandes grossières, le Pauvre, lui, mangeait du poulet avec ostentation et faisait porter à son épouse des bas de soie.

 

Leur fureur affectait de trouver que la situation, par son excès même, atteignait au comique. Et ils mettaient une façon de point d’honneur à se résigner. Ils abdiquaient avec hauteur. Ne voulant pas engager avec la Pauvre une lutte somptuaire, ils lui abandonnaient provisoirement, puisqu’aussi bien le monde était renversé, les élégances et les nourritures coûteuses, dont il devenait en somme honorable de se priver depuis qu’il fallait les partager avec des indignes. Ils exagéraient volontiers leur dénuement et se rationnaient avec un ascétisme rageur, préférant  d’accentuer le paradoxe plutôt que de chercher à l’atténuer. Dans leur amertume, ils se faisaient gloire de leurs restrictions alimentaires et vestimentaires.

 

« Eh bien, soit ! Que des ouvriers, que des balayeuses, que des gens de rien s’habillent et mangent comme nous ne pouvons plus manger et nous habiller ; qu’il nous faille nous arranger de menus et de costumes dont ne voudraient pas nos domestiques : acceptons courageusement l’offense du sort, et sachons accompagner d’un coup d’œil ironique la femme du peuple trop bien mise qui relève sa jupe sur des attaches que la soie fait paraître plus épaisses, comme par la vengeance du tissu déshonoré. »

* *

 

Stoïcisme de surface. Ils avaient beau se commander de sourire, c’était pour eux une souffrance incoercible que le Pauvre débutât dans le luxe, et surtout qu’il ingurgitât des poulets. A l’indignation que leur causait une vue si étrange leur ventre frustré mêlait une rancune physiologique : dépit de l’estomac, le plus fielleux qui soit. Ils évoquaient, ainsi que dans un cauchemar, toute l’odyssée du poulet, depuis son départ de la basse-cour natale jusqu’à son égorgement et jusqu’à ses métamorphoses ultimes. Et ils sentaient avec une vivacité criante la discordance de cette chair animale, si pâlement aristocratique, avec la chair humaine, rougeaude, et grenue, en quoi elle allait se convertir.

 

« Ah ! songeaient-ils, ce poulet, que les destins de sa race désignaient pour une honnête table bourgeoise, qui eut dû être préparé, assaisonné, rôti par ne cuisinière experte, artistiquement découpé par un maître d’hôtel aux favoris majestueux,  servi dans la pesante argenterie de famille aux chiffres entrelacés, ce poulet, ô déchéance ! après s’être dégradé au contact de la triste vaisselle graillonneuse, après s’être vu gauchement morcelé, autant dire assassiné, par des doigts noueux aux ongles sales, après avoir livré à une gueule profane sa consistance fondante et sapide, ce poulet s’en ira finir assimilé au fond d’entrailles prolétaires !

 

« Sans parti pris, est-ce du poulet qu’il leur faut ? Est-ce bien l’aliment convenable à des gens qui peinent et se dépensent ? Ce dont ils ont besoin, c’est de grosses viandes massives, garnissantes, et non pas de cette chair de luxe, neigeuse, aérienne, impondérable, inapte à rassasier. Le poulet revient de droit aux convalescents et aux oisifs.

 

« Ce poulet, le Pauvre n’y prend même pas de plaisir. Pour apprécier sainement un poulet, il faut des papilles instruites, formées à la longue par la pratique de mets fins et variés. Quand le Pauvre mange du poulet, c’est désir d’imitation ou esprit de taquinerie. Par goût naturel, il s’en tiendrait au fromage de cochon, au boudin à l’ail. Ce poulet, c’est un défi qu’il nous lance, c’est une gageure. Il vaut nous prouver qu’il peut faire comme nous, du moins comme nous faisions autrefois et ne pouvons plus faire.

 

« Si jamais, par une juste revanche des lois économiques, les salaires redescendent à un taux raisonnable, alors il se repentira de ses anciennes splendeurs culinaires ! Et s’il vient se plaindre à nous, ne serons-nous pas, en vérité, autorisés de l’accueillir par ce reproche laconique, mais péremptoire : « Et vos poulets ? » Ah ! qu’aux heures de privations et de chômage ces poulets lui soient un remords ; que la troupe de leurs spectres accusateurs défile dans ses rêves faméliques !

* *

 

« Et qui paye, au bout du compte, ces poulets ? Qui paye, en définitive, toutes les dépenses incongrues du Pauvre ? ses toilettes, ses alcools, son cinéma ? son théâtre où, désertant les galeries supérieures, il trône maintenant à l’orchestre ? D’où tire-t-il l’argent nécessaire ? De nous, n’est-ce pas ? Il faut bien, toujours, que l’argent de ceux qui n’en n’ont pas provienne de ceux qui en ont. C’est parce que le Pauvre mange des poulets que nous n’en mangeons plus. Le Pauvre nous ôte le poulet de la bouche !

 

« On oublie vraiment un peu trop qu’à cause du nombre des Pauvres leurs moindres dépenses finissent par représenter pour nous des sommes effroyables. Que nous occupions seulement deux cent ouvriers dans une usine, et que chacun de ces ouvriers mange un poulet, un de ces petits poulets dont chacun n’a l’air de rien, eh bien ! c’est tout de suite deux cent poulets qu’il nous en coûte. Car, bon gré mal gré, nous entretenons le Pauvre. Nous pourvoyons à sa ripaille. Son poulet nous dépouille, nous détrousse. Quel contre-coup il a sur notre vie familiale ! C’est la dot de ma fille écornée, c’est mon appauvrissement, car on s’appauvrit dès qu’on cesse de s’enrichir selon une progression constante. J’avais droit cette année à ma soixante-dix chevaux, et il faut que j’en reste à ma cinquante. Il faut que pour un délai illimité je me refuse mon hôtel à Paris. Il faut que ma femme accepte encore d’être toisée par des porteuses de colliers plus gros que le sien. Il faut que tous les deux nous endurions encore la honte de piétiner à la porte de tel salon où ne donne accès qu’une certaine fortune. Il faut que jusqu’à nouvel ordre je continue de me sentir déférent devant des amis mieux rentés. On se figure qu’il n’y a que les Pauvres qui soient humiliés ; mais nous le sommes, nous aussi, et combien plus durement ! Étant donné mon point de départ et la courbe de mon ascension, je devrais être aujourd’hui sinon le plus riche, au moins un des plus riches de ma ville. Le poulet de pauvre, c’est l’écroulement de mes espoirs, l’anéantissement de mes rêves les plus légitimes, l’obligation, à mon âge, de marquer le pas, la condamnation à une patience dont j’ignore si je serai encore capable. Ce poulet, pour moi, c’est le coup de grâce !

 

« Peut-être mes fils auront-ils la chance de vivre en des temps meilleurs ; peut-être leur sera-t-il donné de reprendre et de parfaire l’œuvre de ma fortune, que je n’ai pu qu’ébaucher au milieu des circonstances adverses. Mais j’en doute. Ce blanc poulet me fait voir tout en noir. Plus on ira, et plus le Pauvre mangera du poulet !

 

« Que ce poulet, pour tous ceux qu’il vise et qu’il lèse, devienne un signe de ralliement ! Qu’on s’accorde à lui prêter l’attention qu’il mérite ! Petits rentiers, fonctionnaires, professeurs, intellectuels, tous ceux qui sont obligés de se restreindre, de combiner des menus économiques, de réchauffer les restes de la veille, qu’ils se joignent à nous pour regarder d’un œil d’envie le plantureux poulet qui fume sur la table du  Pauvre ! Et qu’à cette vue ils conçoivent une haine digne de leur appétit contrarié !

* *

 

« L’époque où le poulet commença de figurer à l’ordinaire du Pauvre inaugure une ère nouvelle, disons mieux, un changement de régime. L’âge du poulet marquera, dans l’histoire sociale de l’humanité, autant que dans la préhistoire celui du mammouth ou du renne. Aucune partie du territoire national n’échappe aujourd’hui à la contagion funeste. Ce n’est pas seulement, hélas ! dans la région parisienne que sévit le poulet, c’est jusque dans les plus lointaines provinces, jusqu’au fond des campagnes. Sans cesse on signale de nouveaux cas de poulets mangés par des Pauvres. Un ami m’écrit de Bayonne que sa femme de ménage en a, elle seule, mangé deux dans la semaine ! De tous les points de la France, le même cri d’alarme s’élève. L’ingestion du poulet s’étend, gagne de proche en proche, se généralise. ? Notre cheptel gallinacé est en voie de disparition. Que ne doit-on pas redouter de ceux qui s’adonnent ainsi au poulet ? Bientôt ils se croiront tout permis. Ce poulet, pour eux, c’est n programme, un symbole. Dans ce poulet, il y a toutes les révolutions futures. Tenons-nous prêts aux pires éventualités. Ne nous hâtons pas de renvoyer en Afrique nos troupes noires ! Que nos sergents de ville apprennent le maniement des mitrailleuses ! Comme l’augure antique dans les entrailles des volatiles sacrés, apprenons à lire dans ce poulet fatidique le présage de l’imminente catastrophe ! »

 

J. Rostand – 1925

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24/11/2014 | Lien permanent

le délire puritain actuel comme le délire de la chasse aux sorciers au XVIème siècle

Par Israël Adam Shamir

Une moche baraquée, la cinquantaine ou plus, le cheveu mort, trois rangs de perles sous bajoues, racontant à gros sanglots une histoire d’attouchements non désirés, qui a peut-être eu lieu il y a des lustres, voilà qui constitue un spectacle pénible. Peut-être que Beverly Young Nelson a autrefois été jeune et belle, et capable de réveiller la passion au creux des reins d’un costaud, mais c’est loin, très loin. Et pourtant cette improbable créature a bel et bien empêché Roy Moore, le suspect, de gagner une élection en Alabama.

Si cette vieille chouette prétendait avoir prêté à Moore cent dollars trente ans plus tôt, et qu’elle les lui réclamait, intérêts et principal, le tribunal lui aurait ri au nez. Qu’est-ce qu’elle faisait donc, tout ce temps-là, où sont les preuves, lui dirait-on. Pourquoi personne ne lui pose la question aujourd’hui, alors que la carrière du bonhomme est fichue ? Comment se fait-il que des revendications aussi douteuses puissent anéantir un individu ?

D’autant plus que cette personne a un nom et un visage, même s’il n’est pas ragoûtant, alors que dans bien des cas, l’accusatrice reste anonyme, cachée derrière une lettre, tandis que l’accusé se retrouve nommé, montré du doigt, et en perd son boulot. Il n’y a que l’Inquisition qui ait agi de la sorte, à base de sources anonymes et de griefs opaques. Nous voilà aux prises avec la sexquisition.

Est-ce que c’est un phénomène purement américain ? La vengeance de Salem, où un spasme semblable de paranoïa massive avait amené une petite ville de la Nouvelle Angleterre à pendre une vingtaine de femmes accusées de sorcellerie ?

A Salem, les hommes faisaient la chasse aux sorcières ; trois cents ans plus tard, ce sont les sorcières qui pourchassent les hommes.

Et c’est une épidémie mondiale. Les US sont le modèle de tout l’espace de la Pax Americana, où l’on imite la musique et les films américains, et maintenant cet accès de démence. De tous les hommes, de tout âge, de toute confession, nul n’est à l’abri de poursuites.

En Israël, la petite âme sœur de l’Amérique, un rabbin a été inculpé pour une histoire de viol avec sodomisation sur une gamine il y a sept ans. C’est une policière féministe qui a géré l’affaire. Le rabbin a passé un mois en taule et presque une année en assignation à résidence ; il a perdu son travail, et son nom est maudit à jamais. Et puis on a découvert que la fille ne pouvait même pas se souvenir de ses propres mensonges et les répéter correctement. Le procureur a décrété l’annulation de la procédure  et le rabbin David Harrison a été remis en liberté. Qui lui rendra son année gâchée, sa réputation, son travail ? Est-ce que l’accusatrice et la policière vont le dédommager ? Eh bien non.

Et encore, il a eu de la chance. Le président israélien Mosché Katsav en a eu moins. Sa première accusatrice, cachée derrière la lettre A, s’est avérée être une menteuse, et ses griefs n’ont pas été entendus. Mais à mesure que son histoire circulait bien des femmes s’étaient  jointes à la chasse à courre, et Katsav s’était retrouvé derrière les barreaux. Maintenant, la plupart des juges sont des femmes, en Israël, et les hommes sont cuits.

L’Europe marche benoîtement dans les pas des US. Là, c’est un universitaire d’Oxford, né suisse et musulman, Tarik Ramadan, l’homme qui a fait tout ce qu’il pouvait pour que les musulmans d’Europe se sentent européens. Une colonne de bonnes femmes est arrivée pour dire qu’il les avait violées ou approchées avec des avances non sollicitées il y a quelques années. Il a été obligé de se mettre en congé à l’université.

Bref pas un chrétien, pas un juif, pas un musulman ne saurait échapper à une semblable accusation, à partir du moment où il a un nom, une position et quelque argent sur son compte en banque. Pour une raison mystérieuse, les trimeurs, les chauffeurs de taxi, les ascensoristes ou encore ouvriers sur les tapis d’assemblage  n’ont jamais fait partie des souvenirs des copines de Beverly Young Nelson au bout de vingt ans. Est-il plausible que les représentants de la classe ouvrière ne se montrent jamais entreprenants ? Il n’y aurait que les riches et célèbres qui aient la main leste ?

Cet assaut sur les hommes se produit au moment de la campagne Balance-ton-porc sur les réseaux sociaux. Bien des femmes ont été obligées de se joindre à la meute : si vous ne faites rien, c’est probablement que personne ne vous a jamais trouvée assez attrayante pour tenter le coup. Elles ont foncé, en masse. Les hommes aussi sont réceptifs à l’hystérie de masse, mais les femmes battent tous les records. Et les réseaux sociaux sont un riche terreau pour ces campagnes.

Et s’il y avait un noyau de vérité au fond de tout ce grabuge? Jusqu’à un certain point, oui, quand on crie au loup, il n’y a pas de fumée sans feu. Les actes les plus courants peuvent être évoqués en des termes extrêmement sensationnalistes. Au lieu de dire « il m’a serrée dans ses bras et il m’a embrassée » dites plutôt « il a introduit de force sa langue dans ma bouche tout en m’immobilisant, puis « il m’a clouée sur un lit sous son poids ». Le  sexe, il y a des gens pour vous en parler, des puritains, des viragos, du gibier de psy, de manière à ce que vous soyez prêt à réclamer la peine de mort pour le perpétrateur de la chose.

Le terme viol ne veut plus dire la même chose qu’à l’origine. Mon ami Julian Assange a passé des années sous les verrous, et son aventure parfaitement consentie avec deux de ses groupies a été qualifiée de viol pour de menus aspects techniques (une capote déchirée, un état de demi-sommeil ou d’éveil incomplet). Dans les deux cas, cela partait d’un remords d’acheteur, ces dames regrettaient, deux jours après l’évènement, leur enthousiasme passager parce qu’il ne les avait point rappelées. Une femme détestant les hommes de toutes ses forces, la procureuse, se proclamant lesbienne, avait insisté pour envoyer Julian en taule. De son point de vue, un homme est à sa place quand il est enfermé, même si la requête est sans fondement. Et même après cette déclaration parfaitement discriminatoire, elle n’a pas été destituée.

La Suède connaît une avalanche de plaintes pour viol, ces temps-ci.  Il y a tant de gestes courants qu’on appelle des viols en Suède maintenant, que le terme est complètement dévalué.

Tout peut être décrit de façon répugnante. Manger de la viande c’est du cannibalisme, un compliment c’est un viol. Et en même temps, des choses qui révulsent les gens normaux  peuvent être décrites comme la normalité, voire la norme. Les hommes normaux sont révoltés par la description ou la présentation qu’on fait des relations sexuelles entre hommes. Et  on les force à accepter tout cela tout en considérant les gestes habituels entre homme et femme comme quasi criminels.

Les Américains ont voté pour Donald Trump dans l’espoir qu’il en finirait avec la rage émasculatrice dans leur société. Cela peut encore se faire en appliquant deux règles simples qui étaient tenues pour des garanties de justice, jusqu’au jour où la Cour suprême des US les a déclarées nulles et non avenues.

Premièrement, on en finit avec les réminiscences. La Bible, grande source de sens commun, nous dit ce qui relève du viol et comment  le gérer. Si l’agression a lieu en ville, la fille devrait ameuter le quartier, hurler et pleurer. Si cela ne suffit pas, ou si l’agression a eu lieu hors les murs, elle devrait se précipiter à la gendarmerie. Pas au bout de vingt ans,  http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_lol.gif  .

Cette attitude règlerait la question de savoir si la femme veut dire oui ou non quand elle dit non. Si elle appelle au secours, c’est que c’est non.

Et c’est sera fini des mines dormantes prêtes à vous sauter à la figure à tout bout de champ.

Et pour le harcèlement, c’est le plus souvent une invention de la rancœur féminine. Cela ne devrait pas relever de la loi ni des tâches de la police. Si une dame est gênée par un regard insistant, qu’elle déclenche un procès, ou qu’elle appelle un policier si cela va plus loin. Les gendarmes savent ce qu’il faut faire avec ce genre de vice.

Les souvenirs tardifs de harcèlement ne sont pas valables, même s’ils sont vrais. Si la femme n’a pas réagi sur le moment, c’est trop tard.

Autrement, bientôt les US n’auront plus un politicien mâle, juste des femmes.

La Russie a connu sa campagne “Balance-ton-porc”   (en russe je dirais #янебоюсьсказать) l’année dernière. Et un tas de femmes ont récité ou inventé des histoires de harcèlement. Mais c’est resté au niveau de facebook, car la loi ne permet pas de porter plainte des années après les faits allégués.

Et surtout, les Russes considèrent le sexe entre homme et femme comme une chose normale. Ils ne sont pas horrifiés par une relation entre prof et élève, ou entre patron et assistante. Les reportages sur les châtiments sévères imposés par les juges américains dans le cas d’une professeuse couchant avec des jeunes gens rencontrent l’incrédulité et la stupéfaction.  Sur cinquante histoires récentes de ce genre, aucune n’aurait été sanctionnée en Russie. Je ne comprendrais pas d’ailleurs en quoi un gamin de 17 ans séduit par sa prof de 23 ans aurait subi un tort.

 On envierait plutôt le gosse, en tout cas. Mais c’est cette attitude traditionnelle en matière de sexe qui est la raison principale des attaques médiatiques contre la Russie, bien plus que les histoires de « hacqueurs russes ».

Pourquoi est-ce que les US se retrouvent frappés de cet étrange fléau? Je serais tenté de l’expliquer comme une réaction contre la révolution de 1968, y compris la révolution sexuelle qui en faisait partie. Pour nous, les gosses des Sixties’, vivre c’était facile, le sexe c’était un domaine de liberté et de plénitude, en Californie ou en Crimée comme sur la Côte d’Azur. Nous en avions à profusion, du sexe sans capote, souvent avec des étrangères. C’était ça, le communisme. Redouter l’amour libre et le sexe à la portée de chacun, c’est avoir peur du communisme.

 Les riches garçons et filles qui sont arrivés au pouvoir ensuite ont tout transformé en source de gains, et c’est avec ce schéma en tête qu’ils ont créé la pénurie, y compris la pénurie de sexe ; il s’agit d’une contre-révolution sexuelle. Les plaignantes pour harcèlement sont les petits soldats de la contre-révolution sexuelle, elles font monter les tarifs de leurs charmes en organisant la pénurie. C’est elles qui y perdront, les malheureuses ; espérons qu’elles n’auront pas dézingué la planète avant de s’en apercevoir.

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Traduction: Maria Poumier

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19/02/2018 | Lien permanent

notre avenir est en jeu

Un n-ième plan (toujours plus c’est la logique du conatus nous apprend Spinoza, surtout celui des processus morbides) est lancé. Y'a-t-il des voix - autres que celles des buralistes et des fabricants de cigarettes - pour se dresser contre un programme de santé et d'économie publiques ? Les chiffres sont éloquents : 28% de la population « accro », 73 000 décès par an.

(Manipulation ! Avec de tels raccourcis c’est ouvrir la porte à tous les sophismes et à toutes les manipulations, on dirait le discours des nazis !)

Machiavélisme de nos ayatollahs

Désormais, comme en Australie, pays pilote en la matière, les paquets de cigarettes seront débarrassés des marques - ramenées aux proportions minimum - et afficheront ostensiblement les images choc de gangrène ou de mutilation. Fumer en voiture en présence d'enfants de moins de 12 ans ou dans les aires de jeux sera interdit, fumer dans les écoles, les espaces de travail et tous les lieux publics sera criminalisét. Le gouvernement veut suivre la voie de la Grande-Bretagne, qui est parvenue à ramener à 20 % la part de sa population fumeuse.

Si on veut interdire tout ce qui ligote et tout ce qui est machiavélique, il faut commencer par interdire le salariat capitaliste. (sans compter que la sommes des accidents de travail, maladies professionnelles, et suicides ça doit faire plus que le tabac) On y va ? voilà qui ne serait pas une mauvaise idée !

Idéologie du « bien »

Mais le périmètre de ce « presque » dépasse largement les irréductibles fumeurs attachés à exercer leur plaisir coûte que coûte,pareil que les amoureux, qui finissent des fois par en mourir, idem les drogués du jeu, du profit, du pouvoir, du sport, sans compter que normalement 100 % des hommes sont drogués à l’existence et ne peuvent s’en passer et ont peur de mourir – bien sûr nos ayatollahs font tout de nos jours pour faire disparaître cette addiction, et créer la secte des adorateurs de la mort …

parfois dans le mépris des non-fumeurs, de même que les automobilistes nous enfument dans le mépris des piétons, pour ne pas parler des usines !! et des agriculteurs avec les pesticides !!! En son sein sont réunis tous ceux qui sont viscéralement attachés à la liberté, y compris de prendre et d'assumer le risque de détruire leur santé, devenue le nouveau commandement de Dieu sacré et auquel il est interdit d’échapper sous peine du bûcher. Sauf que la théocratie catholique était plus logique, logique de prendre des mesures drastiques quand l’enjeu est une éternité de salut ou une éternité de perdition ! Par contre la fameuse « santé » au nom de laquelle nos ayatollahs sont prêts à nous pourrir totalement la vie, (et sans doute bientôt nous mettre en prison et nos la briser complètement), n’est en fait que la chance statistique (statistique ! Donc au niveau individuel il se peut que vous n’y gagniez rien du tout!) de vivre peut-être 5 ans de plus, avant de , de toutes façons, mourir quand-même, et pour toujours !! le gag !! il y aurait de quoi rigoler si ça n’était pas si triste !

nom du plaisir que suscite, plusieurs centaines de fois par jour, l'inhalation, même de particules hautement toxiques. Cette liberté d'arbitrer en toute connaissance de cause, cette liberté de défier l'imprimatur bien pensant, cette liberté dans le terreau de laquelle l'individu fertilise la réalisation de lui-même, sont en danger. Comme l'affirmait dans ces colonnes le sociologue Robert Castel (1933-2013), l'idéologie liberticide du « Bien », les ideologies du « Bien » ont toujours été liberticides, vous n’avez pas remarqué ? - qu'incarne la lutte contre le tabagisme, gagne régulièrement du terrain, au point de criminaliser ceux qui font le choix de s'en détourner.

Du risque à la peur

Le champ des régulations collectives comprime celui de la liberté individuelle, les délicats équilibres entre individualisme et solidarités collectives - garants de la santé de la société - sont malmenés, le risque n'est plus appréhendé dans sa substance essentielle - levier d'épanouissement, d'accomplissement, de responsabilisation - mais est considéré comme un danger, même un péril contre lesquels les représentants politiques ont le devoir de protéger les citoyens. Dégâts collatéraux du sacro-saint principe de précaution, la société des risques devient celle des peurs, évaluées sans discernement, endiguées indistinctement. Aujourd'hui la cigarette, et demain quoi d'autre ? - très bonne question !
qu’on ne se pose pas assez.
Et pourtant il n’y a pas d’exemple qu’une telle dérive commence et puis s’arrête, non ! Ça continue et encore et encore vers toujours plus d’aberration exacerbée. Toujours

Bientôt « Le vin tue » ? (bien sûr ! Ça commence déjà. Après on interdira les parfums féminins, les lits douillets, les viandes en sauce bien sûr y auront passé avant, les sucreries ! n’en parlons pas, et les pâtisseries, quoi d’autre ? La sexualité bien sûr ! trop dangereux)

Robert Castel redoute, dans le sillage symbolique de la tyrannie anti-tabac, l'apparition de nouvelles formes de totalitarisme, « portées par des technologies nouvelles terriblement efficaces qui permettront d'exercer un contrôle absolu sur les individus et de juguler toute intrusion d'éléments extérieurs aussitôt qualifiés de risques ». Brille alors le spectre de la standardisation, de l'uniformisation, du conformisme, rayonne le culte (t ne sais pas si bien dire …) de la « bonne santé », de la beauté, du corps, domine l'idéal d'une mort repoussée et sacralisée, bref toutes sortes de diktats dont les subversifs contempteurs prennent... le risque d'une marginalisation insidieuse, voire d'une stigmatisation au nom des mauvais arbitrages, des mauvaises décisions, des mauvaises attitudes exercés.

Simplement ils affichent une différence, à laquelle la doctrine omnipotente de la performance et de l'efficacité répugne (comme toute doctrine omnipotente). Certes, l'État a le devoir de porter la conscience des risques encourus auprès d'une population inégalement informée (ah oui ? c’est nouveau ça, ça n’a pas toujours été considéré comme évident, depuis le régime soviétique sans doute). Mais à quelles autres prohibitions la suprématie de l'« idéologie sanitaire complète » imposée par les « Ayatollahs de la santé » prépare-t-elle ? Pourquoi demain, au nom des 45 000 victimes de l'alcool, l'étiquette « Le vin tue » ne couvrirait-elle pas les bouteilles de Château Margaux ? - (bien sûr on y vient. Il y a 30 ans personne y compris les promoteurs de l’anti-tabac n’aurait imaginé qu’on en arriverait où on en est, provisoirement ...)

Logique de culpabilisation

Cette logique de la culpabilisation porte un autre germe, une autre manifestation totalitariste tout aussi mortifères pour la santé..., cette fois de la société : celui de désigner des cibles, (ça s’est beaucoup fait …), des groupes d'individus qui vont concentrer l'anathème d'une collectivité économiquement fragile, sous le joug d'une judiciarisation galopante - comme en témoignent les procès ubuesques intentés par les malades contre les manufacturiers -, et qui cherche puis traque des boucs-émissaires. Aujourd'hui les chômeurs, les pauvres, les fragiles, demain aussi ceux qui prendront le risque « irresponsable » et surtout coûteux non seulement de fumer et de boire, mais pourquoi pas de pratiquer les sports à sensation, (bien sûr!vous en faites pas ça viendra) de naviguer vers les pôles, de changer d'employeur... et même de vie. Bref, de combattre l'ennui, de lutter contre le fléau sécuritaire, de défier le dogme tentaculaire de la « modération », et de concevoir l'existence comme une aventure, ou tout bonnement un plaisir, idée qu’on a apparemment complètement perdu.

Coupable et comptable

Ce tableau innerve d'infinies ramifications, d'inquiétantes et insolubles interrogations : si l'individu est jugé « coupable » de transgresser ce que la société a estimé moralement, éthiquement, économiquement « bon » pour lui, appartient-il à ladite de société de financer les soins inhérents aux maladies ? Est-il de la responsabilité de la collectivité d'assumer les coûts des comportements individuels à risque ? « Le droit à la santé est une grande conquête sociale qui conditionne l'accès à la citoyenneté, - voilà ! Ce principe qui a toujours été ce lui de tous les régimes totalitaires, par exemple remplacez « droit à la santé » par « droit à la grâce divine qui nous apporte le salut », et vous avez les régimes sous lesquels l’Europe a vécu durant deux millénaires, si vous remplacez par « droit au socialisme » vous avez autre chose, etc, la patrie française (ou autre) la race aryenne, etc  ». rappelle robert Castel.

Surtout qu'après la cigarette, pourquoi là encore ne pas considérer les obèses coupables et donc comptables de leur état de santé, (c’est ce qu’on fait déjà!) les oisifs coupables et donc comptables de ne pas pratiquer de sport (ça c’est sûr ça nous pend au nez), les pauvres coupables et donc comptables de leur indigence, les chômeurs coupables et donc comptables de leur inactivité professionnelle ? Et last but not least – lisez la presse ! - les non diplômés de l’enseignement supérieur coupables et donc comptables de leur incapacité d’appartenir à l’élite universitaire de rigueur. Un jour peut-être, la liberté de choisir sa double manière de vivre et de mourir sera corsetée. Ce qui est d’autant plus ABSURDE que quelque soit la manière dont vous mourez le résultat est strictement le même ! Et comme votre vie est d’avance condamnée à mourir, donc à ce que vous vous retrouviez comme si vou n’éties jamais venus au monde (à moins de croire en une religion, mais ça aussi ça va bientôt ere interdit, ça commence déjà à l’être!) on revient à la phrase précédente, quelle que soit la manière, et la durée, dont vous avez vécu, le résultat est strictement le même ! Or, le droit de mourir au rythme des cigarettes consumées, (éventuellement à 97 ans comme Compay Segundo, ou 92 comme Bertrand Russel), des ascensions en haute montagne, ou des vols en parapente n'est-il pas inaliénable ?

 

dans ce domaine comme en d'autre Ras-le-bol de l'infantilisation et de l'instrumentalisation de la peur ! (comme dans "Knock", relisez cette pièce prophétique !)

pour une manifestation "ras-le bol", ici "je ne serai jamais seul, je travaillerai toujours avec d'autres" nous dit Florian, l'admirateur de Chavez et pourfendeur de l'Oligarchie capitaliste :  https://ru-clip.net/video/T3vG2Xw_s1s/florian-philippot-s... !

 

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25/09/2020 | Lien permanent

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