depuis plusieurs décennies on nous a totalement décérébrés, il va falloir se refaire une culture politique, et une capacité à réfléchir CONCRETEMENT (24/10/2021)
Donc on commence par l'essentiel, la notion de "démocratie" - dans le dictionnaire de Richelet vous lisiez "démocratie ; régime où les places se donnent au sort", POINT ! fermez le ban ! - depuis plus de deux siècles on vit sur des mensonges ! et la crise actuelle nous montre à quel point ça peur être criminel et mortifère les mensonges ! alors, on commence ! regardez cette vidéo :
ça c'est élémentaire, un enfant comprend, pas un électeur !!! mais un enfant - lui ! - comprend.
Il est donc interessant de revoir les argument d'Etienne Chouard pour le tirage au sort, opposé à l'élection des députés.
1. L'élection repose sur la volonté des gens et donc donne de nombreuses prises aux escrocs, menteurs séduisants, trompeurs professionnels de volonté.
1. Le tirage au sort ne repose pas sur la volonté des gens et donc ne donne aucune prise aux escrocs, menteurs séduisants,trompeurs professionnels de volonté.
3. L’élection pousse au mensonge les représentants : d’abord pour accéder au pouvoir, puis pour le conserver, car les candidats ne peuvent être élus, puis réélus, que si leur image est bonne : cela pousse mécaniquement à mentir, sur le futur et sur le passé.
3. Le tirage au sort dissuade du mensonge les représentants, aussi bien pour accéder au pouvoir que pour le conserver : d’abord le mensonge ne sert à rien (et on évite les intrigues)
4. L’élection pousse à la corruption : elle permet (à ceux qui le peuvent) d’aider des candidats, et les élus ainsi "sponsorisés" sont ainsi mécaniquement dépendants de ceux qui ont financé leur campagne électorale et acheté les médias pour les faire connaître davantage que les autres candidats. Les acteurs politiques serviront des intérêts particuliers au lieu de servir l’intérêt général.
4. Le tirage au sort ne permet pas d’aider quelqu’un à accéder au pouvoir. Ceci est absolument décisif. Il ne peut pas y avoir de tirés au sort sponsorisés-donc-débiteurs. L’indépendance des représentants est donc garantie (alors que l’élection l’interdit !).
Les acteurs politiques serviront le bien commun au lieu deservir des intérêts particuliers.
5. L’élection favorise certaines classes sociales et en défavorise d’autres : ceux qui parlent bien, ceux qui savent s’imposer, et ceux qui ont des facilités (avocats et fonctionnaires), ce qui contredit gravement l’égalité politique revendiquée par la démocratie. Une assemblée élue n’est jamais représentative, elle diffère toujours profondément de la population représentée.
5. La procédure du tirage au sort est impartiale et équitable : la loi des grands nombres garantit une justice distributive, la parité hommes-femmes par exemple mais aussi la parité sociale ! Une assemblée tirée au sort est toujours représentative, elle ressemble au peuple représenté.
6. L’élection incite au regroupement en partis et soumet l’action politique à des clans et surtout à leurs chefs, avec son cortège de turpitudes liées aux logiques d’appareil et à la quête ultra prioritaire (vitale) du pouvoir.
6. Le tirage au sort n’incite pas au regroupement en partis pour aider des candidats à conquérir le pouvoir, et ne soumet donc pas la société à leur logique hiérarchique (fin du combat des chefs et des logiques d’appareil).
Les partis imposent leurs candidats, ce qui rend nos choix factices. La concurrence déloyale des partis dans la compétition électorale prive la plupart des individus isolés de toute chance de participerau gouvernement et favorise donc le désintérêt politique (voire le rejet) des citoyens.
9. Élire c’est abdiquer, c’est renoncer à sa souveraineté, accorder une confiance exagérée, et renoncer à contrôler.
L’élection porte à négliger le contrôle permanent des élus : on est prié de se contenter du "risque" de non réélection (contrôle très illusoire).
L’élection nécessite par définition une bonne connaissance des candidats (puisqu’on est censé les choisir puis les surveiller) l’élection est donc mal adaptée pour les entités de grande taille. Alors qu’on entend dire généralement le contraire.
9. Tirer au sort, c’est tenir à sa souveraineté, se méfier, et imposer des contrôles réels de tous les représentants.
Le TAS s’accompagne toujours de contrôles drastiques et bien réels à tous les étages (avant, pendant et après les mandats). Le TAS ne nécessite donc pas de bien connaître les représentants (puisqu’ils sont beaucoup contrôlés par ailleurs) le tirage au sort est mieux adapté que l’élection pour les entités de grande taille. Alors qu’on entend dire généralement le contraire.
10. L’élection crée des rancunes de la part de tous ceux qui ont "perdu", et des fiertés chez ceux qui ont "gagné" qui deviennent vanitLes partis imposent leurs candidatseux et se sentent supérieurs et légitimes pour décider seuls.
10. Le tirage au sort ne crée jamais de rancunes : pas de vanité d’avoir été choisi ; pas de ressentiment à ne pas avoir été choisi : il a des vertus pacifiantes pour la Cité, de façon systémique. L’élection fabrique des maîtres, qui se sentent supérieurs.
12. L’élection délègue... favorise la formation de castes d’élus, professionnels à vie de la politique, toujours portés à tirer vanité de leur condition et cherchant toujours à jouir de privilèges, très loin de leurs électeurs pour finalement ne plus représenter qu’eux-mêmes.
12. Le tirage au sort peut mobiliser n’importe qui et responsabilise (rapproche) les citoyens de l’activité politique ; il empêche l’apparition de politiciens professionnels ,il impose l’amateurisme en politique ; les amateurs tirés au sort, forcément proches du peuple, partagent ses intérêts et objectifs, ils sont de bons porte-voix populaires.
14. L’élection donne le pouvoir à ceux qui le veulent (les candidats),c’est-à-dire aux pires d’entre nous, alors qu’on sait depuis au moins 2500 ans qu’il ne faut surtout pas donner le pouvoir à ceux qui le veulent (lire Platon et Alain).
14. Le tirage au sort donne le pouvoir à ceux qui ne le veulent pas et qui sont précisément les meilleurs d’entre nous, modestes et honnêtes. Les mandats courts et non renouvelables per-mettent de ne pas les surcharger.
15. L’élection est aristocratique par définition (elle désigne le meilleur, aristos), pas du tout démocratique. L’expression "élection démocratique" est un oxymore (un assemblage de mots contradictoires).
15. Le tirage au sort est démocratique par définition (il désigne un égal, un pair). L’expression "démocratie par tirage au sort" est un pléonasme (une répétition de mots identiques).
16. DE FAIT, depuis 200 ans (depuis le début du 19 ème ), l’élection a éonne le pouvoir politique aux plus riches et à eux seuls, jamais aux autres : l’élection de représentants politiques SYNCHRONISE durablement le pouvoir politique et le pouvoir économique, créant progressivement des monstres irresponsables écrivant le droit pour eux-mêmes et s’appropriant le monopole de la force publique à des fins privées, créant ainsi des fortune colossales (et une puissance de corruption supplémentaire en proportion).
On est donc tenté de penser que c’est l’élection des acteurs politiques qui a rendu possible le capitalisme : écrire la constitution a permis aux riches de choisir la procédure qui leur permet d’aider les candidats, de rendre débiteurs les élus, et d’imposer leurs lois.
16. DE FAIT, pendant 200 ans de tirage au sort quotidien (au V e et IV e siècle av. JC à Athènes), les citoyens riches n’ont JAMAIS gouverné, et les citoyens pauvres toujours. (Les riches vivaient confortablement, mais ils ne pouvaient pas tout rafler sans limite, faute d’emprise politique.) Ceci est essentiel : mécaniquement, infailliblement, irrésistiblement, le tirage au sort DÉSYNCHRONISE le pouvoir politique du pouvoir économique. C’est une façon astucieuse d’affaiblir les pouvoirs pour éviter d’être dominé par eux.
On suggère ici que le tirage au sort retirerait aux capitalistes leur principal moyen de domination.
(et avec ça j'ajoute cette excellente interview où il aborde plein de sujets https://www.youtube.com/watch?v=DROqR_7EKvs )
Quad on voit de quelle manière le système électoral a amené que les français se retrouvent gouverné par un "pion" des banques pour le programme duquel moins de 5% des français ont voté !